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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 0:39

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 11:05

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 12:16

Citation :
Sept ans plus tôt, Meave, elle n’avait pas osé embrasser Sileas pour lui dire au revoir- comme une idiote, elle s’était contentée de rester là, à le fixer, dans l’espoir de graver son visage dans sa mémoire ; de fixer au moins ça dans un cycle perpétuel d’existence où leur couple ne pourrait jamais exister. Pas alors qu’elle prenait cette décision, de fendre leur chemin commun pour les pousser tous les deux vers une destination opposée. Elle, elle avait toujours eu des ambitions poussées vers l’ailleurs, la ville, tous ces endroits dont Braeden parlait dans ses courriers et qui, paradoxalement, avaient toujours paru être plus atteignables à la blonde si elle avait un bon boulot, respectable, dans une grande ville. Et lui, il n’avait toujours appartenu qu’à Brighton. Et ça n’avait pas posé le moindre problème, qu’elle pense à la ville et qu’elle pense grand, quand elle n’avait pas l’âge ou les possibilités d’y aller concrètement ; les ambitions de Meave, ç’avait été une menace dormante à leur histoire depuis le début, sûrement. Ils n’avaient juste pas eu envie d’l’écouter, d’y penser, d’ressasser ça alors même qu’ils avaient toujours vécu de bons moments, des moments parfaits même, dirait-elle. Leur évidence à eux, elle s’était toujours écrite au-delà des apparences, de ce qui viendrait tôt ou tard, ou de ce qui faisait la vie qui les englobait ici, à Brighton. Parce qu’au fond, Brighton, c’n’était pas le trou le plus paumé du monde : ils n’étaient qu’à quelques heures de route de Londres, dans un grand pays Européen, moderne et riche. La ville dans toute sa splendeur, l’existence à cent à l’heure entre les grands bâtiments de béton, l’indépendance, ça l’avait pourtant complètement baignée dans l’euphorie, dès qu’elle avait fait ses premiers pas à Liverpool : peut-être en était-elle devenue, à un certain tournant de sa vie, le genre de fille qui oubliait trop facilement ses racines. Mais égoïstement, ç’avait été plus facile pour elle de quitter Brighton en laissant Sileas derrière elle de façon définitive, plutôt qu’en alimentant un espoir qui n’aurait toujours été que ça – un espoir. Aussi vain qu’inatteignable, épuisant et douloureux ; de ceux où les déceptions se seraient empilés plus que le reste, les mots brûlant ses lèvres sans qu’elle n’ose les dire pour autant. Elle se serait détestée d’être encore dans sa vie, d’l’avoir encore dans sa vie lui, alors même qu’ils n’étaient voués qu’à être cet autrefois qu’ils ressasseraient. Et peut-être bien que le Wheeler avait vu les choses comme elle, aussi : il était passé à autre chose également, irrémédiablement. Peut-être plus tôt qu’elle, peut-être pas ; bien étrangement, la blonde avait bien trop peur de poser cette question, comme si ça pouvait s’avérer injuste ou blessant. C’était elle qui était injuste plus qu’autre chose, sûrement. Et si elle n’avait jamais fait ce choix-là, de partir, qu’est-ce qu’il se serait passé ? Souvent, quand elle plongeait dans les yeux sombres comme de délicieux abysses de Sileas, elle s’posait la question, se créant dans sa tête des images trop vivaces pour n’pas être de coupables créations de son cœur empli de nostalgie. Est-ce qu’ils seraient encore ensemble ? Bien évidemment- dans tous ses fantasmes de vie meilleure, ils seraient encore ensemble, heureux et la plupart des misères qu’ils portaient aujourd’hui sur leurs épaules, ils n’les auraient jamais connues. Ou peut-être auraient-ils fini par se disputer sur quelque chose de complètement stupide, et ils se seraient séparés. Ou peut-être bien qu’elle n’aurait jamais été prête à faire sa vie de manière stable comme elle l’avait été, un peu perdue et déstabilisée, quand elle avait rencontré David ; peut-être bien qu’y’aurait eu d’autres choses, qu’elle n’aurait pas pu lui offrir, à Sileas, parce qu’elle était comme ça, Meave. Toujours à passer à côté des choses les plus belles, les plus évidentes, les plus rassurantes et merveilleuses de sa vie. Juste parce qu’elle était aveugle. Juste parce qu’y’avait des choses qu’elle n’osait pas, malgré son courage d’embarquer dans une voiture pour faire des kilomètres et des kilomètres, et s’construire une petite vie dans un studio un brin miteux, se débrouillant avec ses dix doigts, ses bons instincts et son orgueil, pour devenir quelque chose.

Et pendant combien d’temps allait-elle batailler encore, avec ce fameux orgueil, avant de s’rendre compte que, non, elle n’était pas devenue quelque chose ? Rien d’autre qu’une jeune femme qui détournait plus souvent le regard face aux opportunités qui s’présentaient à elle, l’oppression aux tripes, pour tant de raisons que c’en devenait épuisant. Parce qu’elle avait Amelia, et qu’elle se devait d’être responsable : sûrement que si son job n’avait pas menacé la santé de la petite lorsqu’elle avait été encore enceinte d’elle, Meave n’aurait jamais osé arrêter, parce qu’elle aurait toujours cru qu’elle avait besoin de c’job, de cet argent, de cette stabilité. Aurait-elle eu tort ? Pendant des mois et des mois après qu’elle ait laissé tomber, fui son cabinet d’avocats et son stage miteux et sous-payé, David l’avait soutenue. David avait apaisé chacune de ses inquiétudes, effacé chacun de ses doutes, lui promettant de toujours la soutenir, toujours l’aider, toujours comprendre. Elle se souvenait encore trop bien, d’la façon dont il glissait toujours sa main au creux de sa nuque, ses doigts caressant tendrement sa peau, massant légèrement les muscles-là, les nerfs ici, pour chasser les maux de tête qui menaçaient de la submerger. Oui, elle aurait fini par s’noyer, sous le stress et la pression, si elle avait continué ce travail si épuisant – dans tous les aspects de sa vie, elle n’avait jamais cru qu’elle regretterait d’avoir pris son envol, d’avoir essayé de faire autre chose, d’une confiance aveugle offerte à tous ceux qui l’avaient soutenue dans cette action. Son mari y compris : la Danvers, elle avait lâché un boulot certes, demandeur, mais stable, avec un salaire stable et réel, au profit d’un saut dans le vide duquel elle ne s’était pas encore totalement relevée. C’était pitoyable ; probablement l’pire moment de sa vie pour s’mettre à s’enticher d’un autre homme. Mais Sileas, c’n’était pas s’enticher, c’n’était pas agir impulsivement et égoïstement à cause de son petit cœur blessé et de la solitude qui l’entourait ; il était plus- tellement plus. Sileas, il était une harmonie d’évidences qu’elle n’aurait jamais cru trouver, et retrouver dans sa vie ; n’était-ce pas un signe, quelque-chose, qu’après des années de bonheur chacun de leur côté, ils se retrouvent tout juste lorsque les choses tournaient mal, lorsqu’ils semblaient avoir besoin l’un de l’autre, plus que de n’importe qui d’autre ? Meave, elle n’était pas croyante, elle était plutôt pragmatique et réaliste, à croire en le travail acharné, la sueur au front, la bonté qui finissait toujours par payer, plutôt qu’à une quelconque autorité supérieure qui décidait à l’avance des victoires et des échecs qui s’alignaient dans l’existence. Non, ce soir, Sileas et elle, c’qu’ils deviendraient, c’était leur choix ; ce serait à cause d’eux. Ou grâce à eux. « Alors pourquoi est-c’que t’arrêtes pas de me ramener le fait que t’as pas d’argent, comme argument pour m’dire que je devrais rester comme je suis ? » oui, c’était Meave elle-même qui s’était armée d’un courage presque impulsif et hargneux, pour dire cette phrase en réponse au Wheeler ; elle n’comprenait pas. Elle n’comprenait pas ce qu’il avait avec son argent, avec ses dettes, avec ces problèmes qu’il pouvait avoir. C’n’était pas comme s’il avait un toc qui consistait à dépenser son argent à tout va, rien que pour s’enfoncer un peu plus. Il essayait, et dans tous les aspects possibles et imaginables, le handicap que le brun posait entre eux, c’n’était rien, comparé à tout ce qu’elle amènerait dans leur misère bien à eux. Elle aussi, hein, si elle devait s’défaire de David, si elle devait bel et bien divorcée et balancer des tonnes d’argent dans un procès qui durerait des années, elle en empilerait, des dettes pitoyables et impossibles à combler pour le restant de ses jours. Et elle n’était même pas sure de gagner, encore moins sure de pouvoir endurer une telle période d’errance et d’indécision. Elle n’était pas forte comme ça, Meave ; pas endurante, et elle, elle n’pourrait pas aller dans la rue pour s’faire taper par des inconnus rien que pour se faire de l’argent. Au fond, pour l’heure, si elle paraissait mieux s’en sortir que lui, c’n’était que grâce à un bel emballage extérieur, des illusions créées par toutes les jolies choses qui l’entouraient, la belle maison, la belle voiture ; un voile d’irréalité qui s’envolait bien trop facilement, dès que quelqu’un n’regardait pas. Si elle avait bien cru que quelqu’un soit capable de le voir, elle aurait parié sur Sileas.

Parce qu’au-delà des apparences, chez la Meave qu’il avait presque été le seul à voir, toujours, le carnage était bel et bien là, évident, et incessant ; comme si à chaque nouvelle journée, y’avait une autre avalanche de quelque-chose qui rajoutait sa couche de misère. Chaque mauvaise nouvelle, chaque face à face avec Braeden, chaque moment où sa mère essayait de la pousser à parler d’un sujet ou d’un autre ; chaque message reçu de la part de David pour lui dire qu’il ne rentrerait pas. Pas ce soir. Pas demain. Pas ce week-end. Et ça, c’était encore sans compter sur le vide intersidéral qu’était sa carrière ; son tâtonnement de carrière qui n’menait à rien – rien d’autre que plus de réponses négatives ou de silences, que de quoique ce soit de constructif ou prometteur. Alors aujourd’hui, c’qu’on lui disait à Meave, sans comprendre, c’était généralement ; ‘j’comprends pas, t’as les capacités, t’es intelligente et déterminée, alors pourquoi tu as démissionné ?’ – y’avait aussi les femmes, qui n’avaient jamais été mères encore, qui lui parlaient du baby blues et d’à quel point ç’avait pu influencer son choix, pas forcément dans la bonne direction. C’n’était pas une question d’capacité, pas une question d’quelque chose d’aussi récent que le baby blues, un saut d’hormones qui créait une chimie de pleureuse en elle ; non, ça remontait à plus loin. A toute cette époque où, des espoirs instillés et alimentés en elle depuis des années, étaient devenus chacun leur tour des désillusions cruelles, des déceptions au cœur desquelles elle s’était retrouvée, prise dans une tornade. Et encore prise dans la tourmente, encore déchirée par chaque sensation qui traversait sa vie, chaque déception qui passait dans son quotidien comme un coup de foudre qui la clouait sur place, Meave, tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle se sentait bien, quand Sileas la serrait dans ses bras. Elle s’y accrocha, si fort que c’en aurait pu lui faire des crampes aux doigts : si elle devait déjà lutter pour ravaler ses sanglots, elle ne pouvait pas tout combattre, et les larmes de son impuissance étaient bien trop lourdes à porter. Ce soir plus que jamais ; à croire que c’était celles-ci qui formaient l’enclume qui faisait agoniser le cœur au creux de son poitrail, ou chaque petit élan d’espoir dans sa tête. Il n’savait pas, eh bah elle non plus, et ils n’iraient probablement pas très loin comme ça ; étaient-ils trop sérieux, trop réalistes, trop accrochés à un univers où les lois pourtant, étaient contre eux, impitoyables et violentes au moment de les ruiner ? Bien contre son gré, parce que pour le coup, elle aurait bien voulu ne pas écouter, Meave se raccrocha à la voix du brun, entendant tout ce qu’il avait à dire, avec une idée bien trop douloureuse se formant dans sa tête. Après tout, tout ça, c’était d’sa faute à elle ; elle était la femme mariée qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que de pousser son amour de jeunesse à vouloir quelque chose qu’elle n’pourrait pas lui donner. Elle avait été la femme mariée, qui avait oublié tous ses devoirs, toutes ses promesses, toutes ces responsabilités vis-à-vis d’Amelia et de leur famille, pour entrainer dans sa chute, la personne à laquelle elle avait probablement le plus tenu dans toute sa vie. Alors peut-être bien que c’était à elle de prendre une décision ; ou d’faire comme si, comme la dernière fois, comme si ça pouvait être si facile, si évident, d’tourner une page quelle qu’elle soit. Comme s’il suffisait que la raison envoie des élans de conviction pour que le cœur suive, que les sentiments disparaissent : sept ans plus tôt, elle n’avait pas embrassé Sileas au moment de lui dire au revoir, et sept ans plus tard, elle s’retrouvait encore à le regretter. Alors tourner une page, c’n’était pas facile ; elle le savait, elle le savait. Elle ne le savait que trop bien. Pour une fraction de seconde, elle profita d’être encore contre lui pour fermer les yeux, revivre en ce temps trop court tout ce qu’ils avaient connu ensemble ; des évidences qui lui faisaient s’demander comment elle avait pu croire qu’elle aimerait un jour quelqu’un comme elle avait aimé Sileas. Il l’avait laissée partir parce qu’il avait voulu qu’elle soit heureuse, quand bien même ç’avait été dur pour lui ; elle s’enrichit de cette pensée, cette conviction pour reprendre son courage. Elle voulait qu’il soit heureux – et ce n’serait pas avec elle, qu’il le serait. Ouais, ils pouvaient toujours s’permettre de l’être en des petits moments sporadiques et clandestins, répartis ici ou là ; mais ce n’serait peut-être jamais plus. Jamais plus que de l’inédit, le temps de quelques heures, perdu dans de la misère et des secrets trop pesants le reste du temps. Sileas, il méritait d’être avec quelqu’un qui l’aurait choisi, aimé, et aurait assumé de A à Z, sans craindre quoique ce soit, et sans que ça n’menace de se retourner contre lui du jour au lendemain. Sa vie à elle, elle l’avait déjà foutue en l’air, dans une série de choix dévastateurs qu’elle avait cru être révolutionnaires fut un temps. Sileas, lui, il connaissait une mauvaise passe parce que la vie s’était retournée contre lui ; il était victime de mauvais événements sur lesquels il n’avait eu aucun contrôle. Mais il pouvait remonter la pente, forcément. « T’as raison… » hagarde, le regard fuyant, c’est tout ce qu’elle réussit à dire, même si ça n’avait pas de sens ; sur quoi avait-il raison ? Il n’avait pas dit grand-chose ; rien d’autre que des évidences qu’ils avaient été censés savoir depuis le début. Et n’avaient jamais été un problème avant tout ça. Pourquoi est-c’qu’il fallait qu’ils compliquent tout ? Soudainement, Meave s’retrouvait à détester le côté d’elle qui aspirerait si volontiers à plus avec Sileas ; à toutes les chances d’avoir une vie où il ne serait pas juste l’amant qu’elle cacherait et ferait semblant de n’pas connaître, selon les occasions. Ou aimer, au jour le jour. Mais elle non plus, elle n’avait pas l’droit de foutre en l’air encore plus sa vie, juste parce qu’elle avait besoin de lui pour reconstruire la sienne ; besoin de lui pour quoi ? Juste pour combler une absence ? C’était égoïste, égoïste comme elle n’avait pas envie de l’être avec Sileas. Mais qu’est-ce qu’ils allaient devenir, alors ? Tout autant que cette peur panique rendait son souffle douloureux, Meave n’avait pas le droit de penser comme ça ; après tout, peut-être qu’elle aurait dû l’écouter depuis le début. C’n’était pas important, elle, ce dont elle avait besoin, alors même que pendant trop longtemps, elle avait pensé à ça, quitte à utiliser Sileas, et à piétiner le cœur de David. Peut-être bien qu’elle l’avait mérité, cet ultimatum. « Je-… j’aurais-… j’aurais pas dû t’arrêter dans la rue. » maintenant elle savait pourquoi, comment, ç’aurait été plus facile de simplement faire comme s’ils ne se connaissaient pas. « Je peux-… j’peux pas le faire une deuxième fois. » ou une troisième fois, avoir ces mots qui n’voulaient rien dire et brisaient son cœur à elle tout autant que son cœur à lui. « Je-… tu peux pas être heureux, avec moi, Sileas. C’était juste-… une illusion, le temps que ça a duré. » parce qu’au fond, il n’semblait pas plus heureux pour l’avoir retrouvée, que quelques mois plus tôt, quand ils étaient entrés dans la vie l’un de l’autre à nouveau. Au contraire, tout c’qu’elle avait fait, c’était le rendre encore plus misérable, le cœur brisé en plus de tout le reste. « Tu devrais y aller… » et elle n’avait pas de raison à donner ; il les avait toutes données déjà. Ils arrivaient sept ans trop tard, et la vie s’était mise entre eux depuis l’temps. Les bons moments qu’ils avaient vécu pendant ces dernières semaines, ils avaient appartenu à un Sileas qui était resté à Brighton, et une Meave qui avait eu d’autres ambitions. Sois heureux, Sileas, peut-être n’avait-elle était que le pas en avant dont il avait eu besoin pour s’ouvrir les yeux ; maintenant, il pourrait tourner deux pages d’un coup. Elle aurait voulu pouvoir les dire ces mots, mais dans sa gorge serrée, y’avait qu’à peine l’air qui passait – déjà, s’écarter pour pouvoir le laisser passer cette fameuse porte avait été un effort incommensurable ; maintenant, c’était retenir ses larmes qui lui demandait toute la volonté du monde. Alors qu’il parte, qu’il n’y croie plus, parce qu’elle n’aurait jamais la force de faire ça une quatrième fois.

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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 12:52

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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 13:33

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 14:24

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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 14:29

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 14:34

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Avi Ashcroft
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:05

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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:30

Citation :
Isolde s’efforçait toujours de faire de son mieux pour atteindre les objectifs qu’elle avait pu se fixer, si bien que depuis la mort de son père, elle avait eu cette impression de grandir trop rapidement, d’y être obligée, parce qu’elle avait voulu se venger, puis elle avait voulu aider les autres, avant de finalement avoir cette impression que la seule façon d’aider, c’était se lancer dans une guerre et finalement, à vingt-cinq ans seulement, elle se retrouvait à la tête d’un groupe de transmutants radicaux, mère de famille presque célibataire et maire de la ville de Radcliff. Ça faisait beaucoup d’un coup, beaucoup trop peut-être pour une fille de son âge qui n’avait pas franchement beaucoup d’expérience derrière elle. Mais elle faisait de son mieux, au quotidien et ça pouvait facilement dire en faire beaucoup, quitte à en oublier de dormir la nuit. Elle en avait connu dans sa vie des nuits blanches parce qu’elle avait été occupée à bosser, que ce soit dans la police, au sein d’Insurgency à cause de la mairie où simplement parce que Clara ne voulait pas fermer l’œil. Elle se plaignait beaucoup, de tout et de rien, mais jamais vraiment de la charge de travail qu’elle s’imposait à elle-même. Elle assumait ce qu’elle faisait, ses choix et tout ce qui allait avec en essayant de s’en plaindre le moins possible même quand elle était complètement au bout du rouleau. Elle n’était pas non plus du genre à demander beaucoup d’aide, avec Clara bien souvent, c’était les autres qui proposaient de la prendre, le temps d’une nuit pour qu’elle puisse se reposer, ça avait été le cas, quand Cesare était venu chez elle la dernière fois, elle était tellement à bout avec ses hallucinations que Léda avait proposé de prendre Clara pour laisser à sa mère une soirée de libre pour se reposer, ce qu’elle n’avait de toute évidence pas vraiment fait et elle ne le regrettait pas.

Demander de l’aide, ce n’était pas dans ses habitudes. Elle avait l’habitude de confier des missions aux membres d’insurgency plus qu’à vraiment leur demander de l’aide. Même là avec Cesare, ça avait été compliqué, pour tant de raison que ça avait bien faillit les pousser à s’engueuler une fois de plus. Fallait peut-être qu’elle apprenne à délester un peu, avant d’être vraiment complètement à bout. Parce que même si les soirées avec Cesare l’aidait beaucoup à se débarrasser du poids sur ses épaules, il revenait trop vite dès que Cesare n’était plus là et leurs soirées ensemble étaient encore, malheureusement trop rares. Elle allait vite se rendre compte sans doute, maintenant qu’elle était maire de la ville qu’elle ne pouvait définitivement pas tout gérer. Mais pour l’instant toutes les préoccupations qu’elle avait d’habitude, elles étaient bien loin d’elle, complètement effacées par tout le reste, par la présence de Cesare qui simplifié sa vie en un rien de temps. « Docteur DeMaggio est de retour apparemment. » Quand bien même elle plaisantait, fallait avouer que ce qu’il avait entendu Cesare, c’était sans doute vrai, tout le monde avait besoin de se détendre un peu après tout. C’était pas difficile pour elle de le faire là, contre Cesare, ses lèvres accrochées aux siennes. « Plus tard, ouais. » Un bain, un massage, de quoi manger, oui, mais plus tard, parce qu’elle ne ressentait même plus son estomac criant famine pour le moment, si ses muscles trop tendu sous la pression du quotidien et la baignoire lui semblait vraiment trop loin alors qu’elle n’avait pas envie de s’éloigner de Cesare. « Qu’tu sois là avec moi, ça suffit. » Juste sa présence avec elle, ça l’aidait à se vider la tête, à laisser toutes les responsabilités de son quotidien derrière elle pour juste profiter d’une soirée avec l’homme dont elle était amoureuse. « Mais si tu veux vraiment que je sois plus capable de penser, la meilleure solution, tu la connais … » Elle arqua un sourcil de façon explicite, desserrant ses cuisses de son bassin, le temps d’aller l’aider avec ce dernier sous-vêtement devenu vraiment gênant là, tirant dessus pour le descendre aussi bas que possible, avant de revenir entourer ses hanches de ses cuisses. « J’ai vraiment besoin d’ces souvenirs que tu m’as promis, j’en aurai besoin pour me vider la tête quand je bosserai. » Que ce bureau lui semble à l’avenir beaucoup moins sérieux, ça ne pouvait pas être une mauvaise chose. Elle était repartie à l’embrasser, l’une de ses mains remontant jusqu’à ses cheveux, l’autre dans sa nuque. Ils avaient toute la nuit pour s’en créer des souvenirs, des intenses comme ceux qu’elle voulait maintenant, des plus doux, plus tard, dans un bain avec des massages ou comme un peu plus tôt avec Clara.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:33

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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:40

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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:40

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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:45

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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: ☆ le ctrl+v.   ☆ le ctrl+v. - Page 11 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 15:55

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