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 there's no denying, you stop me falling (noaspen)

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Invité

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MessageSujet: Re: there's no denying, you stop me falling (noaspen)   there's no denying, you stop me falling (noaspen) - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Aoû 2016 - 22:32

Tu es au courant que c'est un film sur des filles qui chantent ? A capella ?


Le pire, c’était qu’il était en effet il était sérieux. Stupide Callahan et son stupide sourire. Il ne faisait que la chercher, il le faisait exprès, c’était sur, mais … C’était innocent. Rien de mauvais, ni méchant, ni malsain. Juste de la taquinerie un peu puérile, mais sans dommage. Quand est ce que ça leur était arrivé, la dernière fois ? Elle ne s’en souvenait qu’à peine… Parce que ce soir là où ils s’étaient… égarés, leurs estocades verbales étaient encore venimeuses. Ce n’était pas le cas ce soir, et ça lui serrait un peu le cœur sans qu’elle n’arrive vraiment à s’avouer pourquoi. Alors comme elle le faisait à chaque fois qu’elle ne trouvait plus les mots, elle roulait exagérément ses yeux jusqu’au ciel, alors qu’elle venait s’accrocher au bras de Noeh. Elle se remerciait presque d’avoir mal à la cheville, comme si la douleur la contraignait à rester sur terre et à ne pas s’emballer de ce rapprochement imprévu entre eux. Elle sentait ses muscles tressaillirent à chaque pas, et cela lui permettait de ne pas trop penser à la manière dont elle se pressait le bras du jeune homme contre le sien. C’était une bonne chose, puisqu’à grimacer de douleur, elle n’était pas en train de lui sourire, mi béate mi attendrie.

- Non mais ça va, je devrais pouvoir survivre encore quelques mètres…

Et elle irait se noyer le pied sous la glace une fois rentrée chez elle, c’était sur et certain. Tout en retenant quelques couinements de douleur dans le fond de sa gorge, elle fixait la route devant elle, évitant soigneusement de laisser dériver son regard sur le profil du Callahan qui avait calqué son pas sur le sien. Parce qu’elle aurait pu lever les yeux vers lui, bien sur, pour observer ses traits si fins dans le clair de lune, se perdre sur la courbe de sa mâchoire, sur la plénitude de ses lèvres, tout ce qu’elle avait fait des centaines de fois par le passé. Et pourtant, elle ne le fit pas. D’abord parce qu’elle n’avait aucune envie qu’il la surprenne, et ensuite elle n’était pas sure d’avoir le courage de le faire, ni d’assumer les conséquences prévisibles qu’avaient ce genre de contemplation sur elle. Aussi, ce fut presque un soulagement pour la cadette de Wolstenholme d’apercevoir sa petite maison au bout de la rue, sans même prendre garde au fait que les pas de Noeh s’étaient dirigés tout naturellement en direction de la bâtisse.

- On est presque arrivé, juste en face, plus que pas et je te libère…

Elle l’écoute lui faire la morale, et la conseiller de ne pas faire la maline les prochains jours. Evidemment qu’elle n’allait pas jouer à sautiller à cloche pied jusqu’au boulot le lendemain, elle prendrait même probablement la voiture, puis l’ascenseur, ça n’irait pas plus loin que cela. Elle haussa un sourcil en voyant le geste de Noeh mimant son portable contre son oreille, alors qu’elle retroussa son adorable nez dans une mimique circonspecte. Décidément, il lui était encore et toujours compliqué de suivre le fil de la logique et de la réflexion du Callahan. Malgré tout, son air un peu paumé et éperdu finit de la décourager à remettre le jeune homme à sa place, alors que sa grimace s’adoucissait légèrement dans un demi sourire presque bienveillant :

- Franchement, tu as déjà fait pire. Largement.

Alors pour une fois, elle pouvait bien laisser un peu couler. De toute façon, ils finirent par atteindre le perron de la maison, dont toutes les lumières étaient éteintes : il n’était pas tard, aussi elle en déduisit qu’Elspeth n’était probablement pas là. Elle boitilla jusqu’à la porte, cherchant la clé dans son sac, alors que dans son dos, le grand brun lui demandait – pour la quatrième, cinquième fois en dix minutes. – si elle était sure que ça allait aller. Tournant la clé dans la serrure, elle claqua la langue avant de se retourner, faussement exaspérée :

- Ça va aller, Noeh, j’suis pas en sucre hein ! j’ai survécu à une agression, j’devrais pouvoir gérer une petite torsion de la cheville, n’est ce pas ?

Elle sourit, satisfaite de son argument, avant que cette risette ne s’efface lentement dans son hésitation : elle ne pouvait pas le faire entrer, n’est ce pas ? Pourquoi faire d’ailleurs, discuter ? Auraient ils seulement des choses à se dire ? Bien sur que oui, elle ne se leurrait pas : ils avaient toujours eu des choses à se dire, même quand c’était pour se cracher des horreurs à la figure. Et après ? Il avait promis une première fois de ne plus la recontacter, et voilà qu’il s’installait à coté d’elle au cinéma, puis la ramener chez elle. Elle ne savait pas si tout cela faisait partie d’un nouveau plan tordu destiné à … A Dieu seul savait quoi d’ailleurs, ou si ce n’était qu’une nouvelle cabriole de leur destin commun bien pourri. Toujours était il qu’elle ne pouvait décemment pas l’inviter à entrer, qu’elle en ait envie ou non. Elle ne voulait même pas savoir si elle en avait envie, au final : elle savait juste qu’il ne devait pas en être question.

- Bon… Et bien merci de m’avoir raccompagné, je devrais pouvoir gérer toute seul maintenant et euh … * elle se passa une main dans les cheveux, clairement mal à l’aise, alors que son regard semblait ne pas savoir où se poser* C’est sympa de ne pas avoir à se crier dessus. Vraiment sympa.

Elle se hissa sur la pointe de son pied encore intact, et dépose un très sage baiser sur sa joue. C’était un geste tellement peu naturel qu’il lui paraitrait surement risible le lendemain matin, avant de reculer d’un pas.

- Rentre bien, fais gaffe à pas passer par des coins qui craignent.

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Noeh Callahan
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MessageSujet: Re: there's no denying, you stop me falling (noaspen)   there's no denying, you stop me falling (noaspen) - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Aoû 2016 - 17:09

Le cœur de Noeh se serre à l'idée de devoir laisser Aspen. Passer un peu de temps avec elle a toujours eu le même effet sur lui : il lui en faut plus. Si les minutes pouvaient être des heures, il signerait de suite. Il donnerait tout ce qu'il a pour pouvoir rester un peu plus ce soir, un peu plus demain, un peu plus quand elle le déciderait, tant que ça lui offrirait la possibilité de ne pas avoir à rester loin d'elle. Mais il a promis. Ou plutôt, il avait promis, jusqu'à ce qu'il l'aperçoive dans la file d'attente du cinéma et qu'il ne trouve rien de mieux que de la suivre plutôt que de jouer les fantômes. Le Callahan n'en ressent aucun regret mais il sait qu'on va lui faire regretter. Il devine que si certaines personnes l'apprennent à ses dépends, il recevra un appel houleux ou un avertissement en personne, en face à face, dont il se souviendra sans aucun doute. Pourtant... il est encore planté là. Il prend même le risque qu'Elspeth soit chez elles et qu'elle puisse l'apercevoir par la fenêtre. Il est bien, en fait, en bas des escaliers, il a même réussi à ne pas monter plus haut que la deuxième marche qui mène au perron. Autrement dit, c'est une petite victoire par rapport à l'échec cuisant si l'on considère sa promesse de laisser Aspen Wolstenholme en paix. A la place, Noeh continue d'aggraver son cas en l'envahissant de questions ou de bêtises prononcées sous le coup d'une envie de bien faire. Rien que ça. Tout ce qu'il dit ou fait n'est pas méchant, juste empreint d'une légère maladresse qui le replonge dans ces moments, lorsqu'ils étaient plus jeunes, où un simple sourire de la jeune femme parvenait à lui faire perdre la parole. Elle a juste encore ce fameux don. Et elle ne peut qu'user de ce dernier pour lui rappeler que son bafouillage précédent n'est rien par rapport à ce qu'il a pu faire avant. Se raclant la gorge, le Callahan ne peut qu'acquiescer ses dires en se passant sa main valide dans les cheveux. - Largement, qu'il répète, embêté. Parfois, l'envie d'oublier tout ce qui a pu se passer entre eux est si forte qu'elle fonctionne sur lui. Malheureusement, elle ne fonctionne pas sur les autres, encore moins sur Aspen. Et c'est tant mieux. Au moins Noeh se dit que ça ne peut que l'aider à faire mieux, bien mieux qu'avant.

L'évocation de son agression sert le cœur de l'assistant en Histoire sans qu'il ne puisse le contrôler. Inévitablement, cela le ramène au soir où il est venu dans sa chambre pour essayer de s'excuser, qu'il a foiré son coup et qu'il a en plus préféré lui souhaiter le meilleur avec un autre plutôt qu'avec lui. Cette idée le rend malade. Il se demande encore pourquoi il n'a pas assumé de comprendre vraiment ce qu'elle lui a dit, ou du moins ce qu'elle a tenté de lui dire... Ses larmes, sans aucun doute. Ces nombreuses larmes qui n'arrêtaient pas de rouler sur ses joues alors qu'elle venait d'être victime d'un truc bien pire que tout le reste. Noeh a déguerpi mais s'avère incapable d'en assumer la totale responsabilité. Il est revenu ce soir et il ne sait pas s'il sera à nouveau capable de s'éloigner d'elle. Elle lui manque trop. C'est pour ça qu'il est là, c'est pour cette raison évidente qu'il ne part pas. Il est bien avec elle, il est malheureux loin d'elle. Il n'y a rien de plus simple à expliquer que les sentiments qu'il éprouve à son égard, et pourtant la facilité qu'ils pouvaient avoir à communiquer auparavant n'est plus. En plus du fait que si le Callahan lui fait encore du mal, même involontairement, une armée lui tombera dessus dans la seconde qui suivra. Son cœur reste donc fermé, hurlant un manque et un besoin qu'il n'est pas en droit d'éprouver, plutôt que de s'ouvrir à nouveau. C'est pour le mieux. C'est pour Aspen et rien que pour elle. - Ouais... ouais, bien sûr, que Noeh sourit finalement. La porte qui s'ouvre sur une infime partie de l'intérieur de la maison de la jolie rousse attire le regard du Callahan, qui fait bien vite mine de ne pas avoir remarqué. A la place, les mots de la jeune femme trouvent écho dans ses pensées.

- Je suis d'accord, qu'il commente dans un murmure, un sourire triste se dessinant sur ses traits à l'idée que ces derniers mots signent pour de bon la fin de cette soirée. C'est vrai que ne pas se crier dessus comporte certains avantages : déjà, il a eu l'occasion d'apercevoir un peu son sourire, de même pour ses prunelles scintillantes. Il n'a pas non plus dit de choses qu'il aurait regretté la seconde suivante, ou presque, ou en tout cas pas des choses qui marquent l'esprit pour leur horreur terrible. Rien de tout ça. Il n'a été ce soir question que d'une simple discussion normale entre deux adultes. Par moment emplie de souvenirs mais globalement calme et apaisante. Il n'a pas envie de partir ; Noeh n'a vraiment pas envie de partir. Il a juste l'envie soudaine de dire à Aspen qu'il se fera discret, qu'elle ne l'entendra pas bouger de la nuit, qu'il ne piquera rien dans le réfrigérateur ou quoi que ce soit, mais que si elle pouvait juste l'inviter à entrer pour boire un verre d'eau ou juste pour parler encore un peu, ça serait génial, terriblement génial, incroyablement génial. Comme le baiser qu'elle dépose sur sa joue. Exactement comme le baiser qu'elle dépose sur sa joue, même s'il est cent fois mieux que ce qu'il pouvait imaginer il y a encore deux secondes à peine. Bouche bée, Noeh ne trouve rien de mieux à rétorquer à son conseil qu'un mouvement de tête mou, complètement obnubilé par les petits picotements qui sont en train d'envahir sa joue chanceuse du soir. Ses prunelles quelque peu absentes dérivent malgré elle dans le regard de la Wostenholme, avant que cette dernière ne se retourne pour s'avancer enfin à l'intérieur de sa maison. - Je vais faire gaffe !, qu'il répond enfin, comme sorti de son sommeil. Comme elle ne peut plus apercevoir son sourire idiot de là où elle est, Noeh s'en donne à cœur joie. Ses lèvres se courbent tandis que sa main droite et encore douloureuse vient se déposer là où un peu plus tôt les lèvres d'Aspen ont annihilé ses sens. - Bonne nuit ! Une dernière exclamation avant de commencer à s'avancer vers le bout de la rue par lequel ils sont arrivés, histoire de retourner chez lui et d'être incapable de dormir durant une bonne partie de la nuit, à cause de cette soirée que le Callahan a envie de revivre encore une bonne dizaine de fois.
Spoiler:


FIN
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