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 (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.

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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeMar 2 Aoû 2016 - 23:01

Often I wonder why I try hoping for an end
— alec lynch & calista wolstenholme —
Today I've cried a many tear And pain is in my heart Around me lies a somber scene. I don't know where to start But I feel warmth on my skin The stars have all aligned The wind has blown, but now I know That tomorrow will be kinder. Tomorrow will be kinder I know, I've seen it before A brighter day is coming my way. Yes, tomorrow will be kinder. — tomorrow will be kinder.

L’espoir, c’était un truc que Calista était capable d’avoir aussi rapidement qu’elle pouvait le perdre. Ces derniers mois, elle l’avait perdu en un rien de temps, s’apitoyant sur son sort plutôt que de s’accrocher aux mêmes paroles que celles qu’elle avait pu servir à Alec quelques mois plus tôt pour qu’il ne laisse pas tomber l’affaire concernant son pouvoir. A cette époque, elle avait été pleine d’espoir elle, elle avait été en face de lui, à lui dire qu’elle n’allait pas baisser les bras, parce que c’était débile et qu’y avait qu’en gardant espoir qu’ils pourraient trouver une solution et quelques mois plus tard, la voilà au fond du trou à ne plus vouloir croire en quoi que ce soit la concernant elle. Elle continuait de se dire qu’ils allaient finir par trouver une solution pour Alec, qu’ils avaient encore du temps devant eux et qu’en attendant, au moins, il ne risquait pas de mourir, c’était déjà ça. Mais concernant sa condition à elle, c’était beaucoup plus compliqué. Pas forcément dans les faits. Elle était blessée techniquement, le genre de blessure qu’on ne pouvait pas soigner et lui, il était en proie à un problème d’ordre génétique, alors nan dans les faits, c’était du pareil au même de l’ordre de l’irrémédiable. Non, sa situation, n’était pas plus compliquée que celle d’Alec, loin de là sans doute. C’était sa façon à elle de gérer les choses qui était plus compliquée. Sans doute, que c’était plus simple de garder espoir quand les problèmes touchaient quelqu’un d’autre, ou peut-être qu’elle était juste parfaitement hypocrite, mais le fait était qu’elle avait moins de mal à garder espoir concernant la situation d’Alec que la sienne. C’était débile et plus cette conversation avançait, plus elle s’en rendait compte, elle ne pouvait pas juste choisir pour qui elle avait de l’espoir dans le fond ; elle était – normalement – assez optimiste comme fille, alors, elle n’aurait pas dû fonctionner comme ça.

C’était sa vie, tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent, l’influence que son père avait pu avoir sur elle, qui la poussait à voir les choses de cette façon. Ce n’était sans doute pas la bonne façon de les voir et au lieu de se laisser abattre, elle ferait mieux de se ressaisir. Ça faisait des jours et des jours qu’elle se disait ce genre de chose et dès qu’un petit truc venait la bloquer, ses efforts étaient réduits à néant. Il en fallait peu, bien moins qu’un chat faisant tomber un verre d’eau sur un ordinateur. Le moindre petit truc, ça avait eu un effet dévastateur sur son esprit. Elle aurait voulu que ça se passe autrement, parce qu’elle n’aimait pas être comme ça, mais jusqu’à présent, ses tentatives pour ramener de l’ordre dans son esprit avaient complètement échouées. Pourtant ce qu’elle venait de promettre à Alec, elle voulait s’y tenir. Décider de se bouger enfin, avant qu’il ne soit trop tard, parce qu’elle ne pouvait pas se permettre de baisser les bras complètement, au risque de le perdre lui et de tout ce qu’elle avait, Alec, c’était de loin le plus important. Alors, elle l’avait dit, que ça marche ou pas, ça irait et ça irait mieux. Mais, elle s’était concentrée pour les bouger ses orteils et d’habitude, ça ne marchait pas, elle essayait souvent, sans résultat et là, ils avaient fini par bouger et le reste de sa jambe aussi. En un éclair, les problèmes semblaient presque déjà bien loin, elle avait envie de sauter de joie et en plus techniquement, elle le pouvait vraiment, mais chaque chose en son temps, elle était restée paralysée pendant trois mois et elle ne connaissait pas l’étendu du pouvoir d’Alec, alors peut-être qu’elle devait y aller lentement et ne pas se relever tout de suite, peut-être que les muscles n’étaient pas encore prêts, elle n’en savait rien. Elle n’allait pas trop tarder à le savoir cela dit, pour une fille comme elle qui passait beaucoup de temps sur le canapé, là maintenant, elle avait vraiment juste envie de quitter. Elle la sentait la main d’Alec sur sa cuisse, au creux de son genou et c’était une sensation agréable qu’elle n’avait pas ressenti depuis trop longtemps. Elle hocha rapidement la tête à la question d’Alec, pour lui dire que oui, elle la sentait sa main. « Merci. » Qu’elle se sentit obligée de dire, parce qu’il venait de lui rendre ses jambes et que de toute façon, elle avait l’impression de plus pouvoir dire grand-chose pour le moment, elle avait juste l’impression qu’elle allait se mettre à pleurer de joie comme une débile, mais elle se sentait tellement heureuse d’un coup, que ce serait parfaitement justifié dans le fond.
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Alec Lynch
Alec Lynch

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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Aoû 2016 - 6:22


ALL I WANT IS TO FEEL MY HEART BEATING
when it feels like the end of time
know that as the grains fall
you'll be playing on my mind
so lift your head high and don't give in
☆☆☆

Pour lui ou pour les autres, Alec n’avait jamais vraiment été un amateur de l’espoir, d’ces choses surréalistes qui faisaient survivre une volonté sans sens ; quelque chose qui disait ‘ça ira mieux’ parce qu’une autorité supérieure ou le destin, un jour, le voudrait. Il faisait les choses pour lui-même et par lui-même : et c’était cette capacité à prendre sa vie en mains, à choisir le chemin sur lequel il était prêt à s’engager, qui avait fait de lui un hunter quatorze ans plus tôt. C’était probablement ça aussi, qui lui avait permis de retrouver Lewis Duncan et d’obtenir pour ses parents, cette justice qu’aucune cour, aucune assemblée de jurés ne leur avait offert. C’était ça aussi, qui faisait qu’il était sorti du cercle-vicieux de haine sempiternelle qui l’avait condamné à la solitude, pendant les premiers mois qui avaient suivi la découverte de son pouvoir. Etre patient, s’dire que les choses allaient s’arranger parce que quelque part, il y aurait un coup de pouce quelconque, c’était comme lâcher prise, et s’laisser porter par les circonstances- ou pire, les autres. Peut-être que pourtant, c’était ça qui lui avait permis de quitter sa cellule miteuse au sein du QG d’Insurgency : s’il devait être honnête, sans la suite d’événements qui avait amené Andreas Kovalainen au bord du désespoir, il n’aurait jamais quitté son trou à rats, et peut-être bien qu’Alec Lynch serait encore porté disparu, oublié, au fin fond d’une cellule misérable. Honnêtement, ça n’avait sûrement jamais été les espoirs de Calista, qui lui avaient donné foi en elle- la blonde fluette qu’elle pensait être, elle n’était pas faite que d’espoirs démesurés, d’un esprit qui s’égarait à la recherche d’un ‘peut-être un jour’ qui se pointerait de lui-même. Quand elle avait dit qu’elle ne lâcherait pas, qu’elle continuerait de chercher coûte que coûte, ça n’avait pas été d’espoir dont avait fait preuve la chasseuse, mais bien d’une volonté de fer. Quelque part, c’était infiniment désespérant, et triste, qu’elle n’sache pas faire preuve d’une telle force pour elle-même : était-ce normal ? Alec n’pouvait pas prétendre ne pas connaître le sentiment, n’pas être capable de comprendre ce cheminement de pensée qui menait au bord des abysses. Mais il avait suffi qu’elle vienne, qu’elle parle, qu’elle y croit, pour qu’il s’dise que ça en valait la peine, en effet. Pourquoi est-c’que ça n’avait pas marché dans l’autre sens ? Etait-ce de sa faute à elle ? Ou d’la faute d’Alistair Wolstenholme qui avait, pendant trop longtemps, éparpillé des plaies de doute et de fragilité dans l’âme de Calista ? Ou était-ce de sa faute à lui ? Irrémédiablement, peut-être bien que cette question subsisterait, peu importait l’effet que cette seringue aurait sur Calista.

Parce qu’Alec, il n’arrivait pas à y croire, que ‘ça irait’ quoiqu’il se passe : combien d’fois se l’étaient-ils dit, pour les trois derniers mois qui venaient de passer ? Pourtant, la preuve était là, partout ; ça n’avait pas été. Et peu à peu, la situation s’était défaite d’elle-même, partout autour d’eux, tandis qu’ils demeuraient là, simples spectateurs, simples victimes de tout ce qui allait à cent à l’heure. Et lui, il était toujours un fugitif, trop souvent obligé d’rester coincé entre ces quatre murs. Et elle, elle était toujours paralysée : et si elle recouvrait ses jambes, là, maintenant ? Pour une fraction de seconde, le Lynch avait eu le temps de se poser la question, alors que malgré les efforts de la blonde, ses pieds ne bougeaient pas. Ne serait-elle pas toujours paralysée d’une certaine manière, dans ses pensées, ses traumatismes, les épreuves qu’elle avait eues à endurer, malgré tout ? Encore une fois, il n’pouvait certainement pas la blâmer pour ça. C’n’était pas pour autant que ça le rendait apte à accepter l’idée, la perspective d’être inutile pour apaiser les mal-être de Calista. Au moins, peut-être qu’à défaut de trouver les bons mots, d’être la bonne personne pour la sortir de ce cercle-vieux, son sang s’avérait plus efficace. Encore une fois. Comme quoi, heureusement qu’il était un dégénéré, peut-être bien. Un songe négatif, infiniment critique, qu’Alec se força à ravaler, effacer de la moindre apparence extérieure, au moment de croiser le regard de la jeune femme. C’était étrange, la facilité incompréhensible et indescriptible, avec laquelle des sentiments totalement contradictoires pouvaient se faire bataille en une personne : était-il heureux, ou au bout du rouleau ? Utile ou inutile ? Il n’en savait rien – et qu’elle bouge ses jambes ou non n’y changeait rien. Un constat cruel, qu’il n’aurait jamais cru avoir, un jour, trois mois après une longue traversée du désert. Heureusement, le sourire qu’il eut fut honnête, infiniment honnête : quoiqu’il arrive, il était heureux, pour elle, pour ce que ça pouvait signifier. Pour ce brin de miracle qui pouvait subsister, malgré tout. Il était heureux, qu’y’ait quelque chose, quelque part, qui tourne bien. « Ça va aller, maintenant. » qu’il parvint à articuler, soumis à un ouragan encore plus puissant d’impressions aussi diverses que possibles : sa main avait quitté le creux du genou de la jeune femme, pour rejoindre sa joue, en une tendre caresse du pouce, qu’il ponctua d’un sourire un peu plus prononcé. Et faute de mieux, faute de mot, faute d’envie d’essayer de dire quoique ce soit, Alec l’attira à lui, l’enlaçant tendrement. Peut-être en avait-il plus besoin, que juste envie de l’offrir dans un sursaut altruiste ; besoin pour laisser tomber les masques, laisser son visage s’affaisser le temps que mille préoccupations reviennent à lui. Si c’n’était qu’une illusion ? Et si c’n’était qu’un mieux voué à ne durer qu’une poignée de minutes, avant que les effets de son sang ne se dissipent ? Et même sans ça, ils vivaient à Radcliff, avec des vies de merdes, entremêlées à mille épreuves possibles et imaginables : combien d’temps avaient-ils, avant la suivante ? Et quoi alors ? Alec, il n’était pas très doué pour avoir d’l’espoir, sous quelque forme que ce soit- il n’était pas doué pour le reste, manifestement, du panel des sentiments humains. Alors peut-être qu’il n’lui restait plus qu’à n’pas essayer- d’penser, de ressentir, de voir plus loin qu’il ne l’pouvait. Au moins pour quelques secondes, parce que Calista, elle avait bien le droit de profiter d’un peu du bonheur qu’elle n’avait pas eu pour les trois derniers mois de sa vie.
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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Aoû 2016 - 19:32

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Les trois derniers mois qui venaient de s’écoulaient avaient été compliqués. Calista n’avait jamais pensé qu’elle pourrait aussi facilement se laisser abattre. Elle avait cru, à tort, qu’elle pourrait accepter ce qui venait de lui arriver, puisqu’y avait une solution au bout du chemin, c’était Alec qui l’avait dit. Elle s’était aussi pendant un moment que, ne plus pouvoir se servir de ses jambes, ce n’était pas si dramatique que ça, après tout, valait mieux les jambes que les bras non ? Elle n’avait pas besoin de ses jambes pour rester devant la télévision, devant une série, un film ou un jeu-vidéo. Elle n’avait pas non plus besoin de ses jambes quand elle était sur l’ordinateur, alors d’un point de vue personnel, les jambes étaient moins importantes que les bras. Y en avait d’autres pour qui ce serait le contraire sans doute. Ceux qui aimaient marcher, courir pendant des heures. Heureusement, elle, elle troquait volontiers la petite randonnée et le jogging du matin contre un une grasse matinée et un long moment à regarder des vidéos débiles sur internet. Au début, ça avait presque semblé que ce serait facile et pourtant, au fil des jours, des semaines et puis des mois qui s’étaient écoulés, elle s’était presque surprise à vouloir la faire sa petite randonnée dans les bois et le petit jogging du matin. La vie était cruelle sans doute à pousser les gens à détester un truc, pour mieux les laisser se rendre compte qu’ils en auraient peut-être envie, finalement, au moment où ils ne pouvaient plus le faire. Ça avait duré trois mois, pendant lesquels y avait eu plein de trucs fous qu’elle aurait eu envie de faire et qu’elle s’était dit qu’elle ne pourrait jamais le faire, parce qu’elle était coincée dans un fauteuil roulant. Trois mois pendant lesquels elle en avait fini par se torturer l’esprit avec des trucs qui ne lui auraient jamais traversé la tête en temps normal, alors ouais, elle avait fini par le perdre l’espoir.

Et maintenant ? Maintenant que ses doigts de pieds avaient acceptés de bouger et que ses jambes se tendaient de nouveau, qu’elle sentait les caresses d’Alec contre sa peau et ses muscles se contracter au grès de ses envies, est-ce que maintenant, elle aurait toujours envie d’aller courir, marcher, nager ou faire n’importe quel autre sport qu’elle aurait pu se sentir l’envie de faire quelques semaines plus tôt ? Peut-être bien, pendant quelques jours, avant que finalement, elle ne retombe dans ses habitudes. Parce que sa vie, elle était et elle serait toujours plus tournée vers ses écrans et ses passions que par des lubies créées par son esprit pour lui faire regretter encore plus ce qu’elle avait perdu. Mais déjà, elle sentait comme un souffle d’air frais dans sa vie et une motivation qu’elle avait cru perdre depuis longtemps, trop longtemps déjà. Ça allait mieux, sans l’ombre d’un doute et ça allait aller mieux pour les jours à venir. Les épreuves allaient continuer, Calista n’en doutait pas une seconde et pourtant, elle se sentait la force de les affronter avec un peu plus de facilité et peut-être bien que maintenant que ça allait mieux, elle allait se créer son propre job sans que ça semble aussi hallucinant que quelques minutes plus tôt. Quelques minutes plus tôt elle avait été paralysée alors, là dans l’immédiat, y avait rien qui lui semblait impossible. Y avait rien de mieux pour raviver l’espoir que ce genre de miracle de toute évidence. A la réplique d’Alec, elle esquissa, un large sourire sur les lèvres. Oui, ça allait aller. Dans ses bras, elle passa ses mains dans son dos pour l’étreindre à son tour, le serrant contre elle avec force. Un court instant avant de le lâcher et de se défaire de son étreinte, parce qu’il fallait vraiment qu’elle se lève. Elle se contenta de lui lancer un regard, avant de finalement se relever du canapé, elle manqua d’y retomber bien vite, pas parce que ses jambes ne pouvaient pas la porter, mais parce qu’elle avait presque perdue l’habitude d’être debout. Elle arriva quand même à retrouver son équilibre assez vite pour faire quelques pas dans le salon. « J’ai vraiment l’impression que la magie existe … » Ouais ça donnait cette impression-là de pouvoir marcher et ce n’était pas la magie, plus une histoire de transmutation et de science. « J’vais faire mes valises pour partir en écosse et trouver Poudlard. » Ce n’était pas sûr qu’il comprenne la référence, mais à force, il devait sans doute être habitué et ne plus se poser de questions. « Ou dans un coin où y a plus de soleil, c’est dommage d’avoir des jambes pas bronzées à la fin de l’été. » Elle ne pouvait s’en vouloir qu’à elle-même d’avoir décidé de rester cloitrée dans son appartement tout l’été après tout.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2016 - 3:21


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Il n’savait pas, Alec, si le temps qu’il avait été, à vingt ans, était mort du jour au lendemain avec ses parents, ou si ç’avait été le résultat d’un long procédé. De son entrainement, de la chasse, ou de l’impuissance mêlée de tristesse pesant un peu plus chaque jour sur son échine. Il connaissait, hein, l’abattement, le vide de volonté – l’impression trop oppressante, de se sentir se tenir au bord d’un gouffre d’indécision et de tout un tas d’trucs imprévisibles. Il savait, à quel point les choses incertaines pouvaient tout miner : les espoirs, la bonne volonté, ou les envies tout à la fois. A la fin de l’histoire, c’était peut-être les désillusions en cascade, le vide, qui l’avaient transformé en un type glacé et distant. Y’avait bien eu que Felix pour le supporter, probablement. Et Calista, de l’autre côté, qui était habituée à quoi, venant de lui ? En avait-elle attendu trop, avec trop d’espoirs pour ce qu’il lui avait promis, ou avait-ce été tout l’inverse ? Et maintenant quoi ? Est-ce que quelques gouttes de sang étaient supposées tout régler, tout apaiser, tout réparer, et effacer ce qu’ils jugeaient bons d’effacer ? Ca, même s’il n’y connaissait pas grand-chose en informatique, Alec était prêt à jurer que c’était c’qu’on faisait avec un ordinateur, effaçant des données ici ou là, effaçant un virus du système, pour faire comme si de rien n’était. Ouais, ou alors, penser comme ça, c’était effectivement croire à la magie, et aux miracles que balanceraient des marraines-la-bonne-fée sorties tout droit de dessins animés stupides. Stupides, ouais. Si ç’avait été quelqu’un d’autre, il n’aurait pas mâché ses mots, Alec – comme il n’l’avait pas fait avec Felix par exemple, impitoyable dans sa hargne, sa rancœur, ou même son envie d’obtenir des réponses claires et nettes. C’n’était pas son genre, après tout – d’retenir ses attaques, ses coups, ou ces répliques cinglantes qui lui brûlaient les lèvres. Le Lynch, il était d’une franchise à couper au couteau la plupart du temps, parce qu’il avait évidemment découvert que ça accélérait bien les choses, et que ça évitait bien des emmerdes : autant être direct plutôt que d’tourner autour du pot pendant des lustres, ça n’lui ferait que perdre de l’énergie pour rien. Pour quelque chose qui n’le méritait pas vraiment. Mais c’était Calista.

Et après des mois de c’qu’ils avaient enduré, elle avait bien droit à sa tranquillité. Et à rêver, que subitement, sa vie était redevenue de truc simple et évident, comme si, justement, ces mois n’avaient pas existé. Et n’avaient pas laissé de marque. Comme un virus duquel elle aurait sauvé sa mémoire, ou son être tout entier : contrairement à l’ordinateur qui se retrouvait juste à côté d’elle, délaissé et oublié. Tout autant qu’il n’voulait pas trop en demander, il n’pouvait pas trop en donner non plus, pourtant. Ça aussi, c’n’était pas c’qu’il était. Alors malgré l’affection, la bonne volonté – toutes ces choses qui n’avaient pas été assez fortes ces derniers temps entre eux, Alec n’avait pas la tête à célébrer. Après trois longs mois à attendre, à espérer, à vouloir, c’était la pire ironie qui soit. Mais ça semblait, justement, être trois mois trop tard. Et son esprit à lui, n’était pas le centre névralgique d’un ordinateur qui compartementalisait les choses comme un robot ; des dossiers bien rangés, et puis certains qu’on choisissait d’envoyer à la corbeille pour être supprimés de tout. Les dommages, eux, ils avaient été déjà faits. Et ils étaient aussi irréparables, en l’état, que ce fameux bébé tabou qui n’avait jamais été envisagé, mais ne reviendrait jamais quoiqu’il arrive. « Tu devrais-… prévenir ta famille. » c’est tout ce qu’il parvint à dire, avant de pincer les lèvres, espérant être parvenir à ravaler sa contrition ou même cette amertume traitresse qui n’aurait pas dû exister. Au fond, il ne voulait pas savoir, sûrement, qui Calista voudrait appeler pour annoncer la bonne nouvelle : son frère, sa sœur, sûrement. Son père, peut-être – dans un certain sens, son sang n’était pas magique au point de tout guérir. Une bonne nouvelle, dans l’océan de tout ce qui s’était précipité, et amoncelé pendant ces mois : après avoir essayé, et fui la confrontation qui révélerait les plaies au grand jour, Alec, il n’arrivait plus à reconstruire cette frontière dont il avait eu tant besoin, entre lui et les problèmes qu’il avait eu la mauvaise idée de mettre à haute voix, quelques minutes plus tôt. C’n’était pas parce que la Wolstenholme avait un talent fou, et bien à elle, d’faire comme si plus aucun problème n’pouvait l’atteindre, que c’était vrai. Cruellement, ici, assis de la sorte, il semblait être celui qui ramenait déjà les troubles au milieu de son bonheur si mérité. Et il n’voulait pas être ça. Alors il soupira, attrapant son propre téléphone : « J’dois passer un coup de fil. » il marmonna, avant de se lever, incapable d’faire mieux : il n’pouvait pas à la fois faire comme s’ils n’avaient rien dit pour les dernières dizaines de minutes, être content, et gérer le doute qui s’était immiscé en lui, par rapport à tous les côtés physiques de la guérison de Calista. Et si c’n’était que temporaire, si c’n’était qu’un faux espoir qui n’finirait que par la ruiner un peu plus ? Si c’était un truc qui finirait par se retourner contre elle, à un moment donné ? Subitement, il avait besoin de réponses – des réponses qu’Andreas Kovalainen était le seul à pouvoir lui donner : parce que curieusement, il n’avait bien envie que d’creuser de ce côté-là. Ces choses extérieures, qu’il pouvait maîtriser un tant soit peu, bien plus que ses sentiments, cette noirceur qui entachait un moment qui aurait dû être heureux, tout simplement. Y’avait des réponses, qu’il n’pourrait pas avoir pour Calista non plus, et que ses jambes fonctionnant à nouveau n’lui avaient pas données pour autant. Y’avait-… des choses qui lui disaient, aussi, que ce moment avait trop duré, et qu’il avait besoin d’air.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2016 - 16:58

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Calista avait probablement cette capacité à perdre espoir aussi rapidement qu’elle était capable de le retrouver, capable de passer d’une extrême à l’autre en un laps de temps très court et elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou une mauvaise chose. Elle pouvait en tout cas se dire qu’elle n’avait pas sombré si vite quand les problèmes s’étaient accumulés dans sa vie. Elle avait paniqué plus qu’autre chose quand elle s’était découverte transmutante, une angoisse la poussant à s’enfermer chez elle, parce qu’elle avait su qu’elle ne pouvait toucher personne et qu’elle ne savait même pas vers qui se tourner, elle fréquentait plus de hunters que de personnes en mesure de l'aider après tout et Alec n’avait pas été dans les parages. Il s’était tourné vers elle, lui quand il avait découvert ce qu’il avait été et son premier réflexe à Calista, ça aurait été de faire la même chose. Alors elle avait pensé que c’était plus prudent, pour elle comme pour les autres qu’elle reste enfermée dans son appartement le temps de trouver une solution. Après, quand la solution lui avait été imposée par son père et qu’elle avait perdu l’usage de ses jambes, un bébé et la capacité à en avoir un jour un autre, elle avait quand même essayé de croire au début que ça finirait par aller mieux et le genre de dépression dans laquelle elle avait sombré, avait été un processus plus ou moins long, la conduisant là où elle en avait été quelques minutes plus tôt à avoir juste envie de baisser les bras une bonne fois pour toute ou pas. Elle avait été réduite à ce point où elle ne savait même plus ce qu’elle voulait, partager entre le besoin de lâcher l’affaire et l’envie de continuer à en croire et ça l’avait transformée et ce genre d’épave manquant cruellement de motivation qu’elle avait été ces derniers temps. Elle n’avait pas assuré, elle le savait et elle n’était pas encore assez stupide pour croire que tout était à présent complètement réglé.

Y avait encore des trucs qui lui tracassait l’esprit, tout ce qu’elle avait pu dire quelques instants plus tôt, le bébé dont elle avait rapidement parlé, ou même le fait qu’elle ne savait pas si le problème de stérilité s’était lui aussi réglé grâce à la solution qu’Alec lui avait injectée dans les veines ou s’il n’y avait que ses jambes. Et puis, elle était encore sans emploi, pas forcément sûre de ce qu’elle avait envie de faire de sa vie. Y avait encore les questions relatives à sa famille, ce que son père lui avait fait, ce qu’il avait fait à Lorcan. Toutes les choses qui avaient pu se passer entre Alec et elle, à commencer par la discussion des dernières minutes. Elle avait bien l’intention de tenir parole au moins, et de lui montrer que ça allait aller mieux. Y aurait toujours des choses qui n’iraient pas, mais elle les gérerait mieux qu’elle ne l’avait fait ces derniers mois. C’était une promesse qu’elle avait faite, qu’elle avait bien l’intention de tenir. Il le fallait, à en juger l’ambiance dans l’appartement, les efforts étaient encore à faire et elle les ferait. Elle pinça légèrement les lèvres aux propos du jeune homme. « Okay. » Elle n’avait pas l’intention d’insister plus que ça, elle aurait bien eue envie de venir dans ses bras encore une fois, mais peut-être qu’il avait juste besoin d’air. Alors ouais, elle devait prévenir sa famille. Au moins Aspen et Lorcan, son père, elle n’avait pas l’intention de lui dire quoi que ce soit et de toute façon, elle avait déjà effacé son numéro de téléphone de son portable, quelques semaines plus tôt. Elle s’éloigna vers la chambre, récupérer le portable qu’elle avait laissé trainé dans un coin, perdant peu à peu son habitude de rester coller à ce genre de truc, comme si ça aussi, ça avait fini par perdre de son importance au fil du temps. Elle envoya rapidement un message à Aspen, avant de remarquer que Lorcan l’avait appelée. Elle rappela bien vite, pour tomber sur un Lorcan affolé qui lui disait qu’Aspen était à l’hôpital. Le destin était parfois vraiment cruel. Une bonne nouvelle ne pouvait probablement pas venir seule, il fallait que ce soit suivie d’une mauvaise nouvelle. Elle avait soupiré dans la chambre en raccrochant le téléphone, l’euphorie semblait déjà bien loin derrière elle. Mais pas question de s’effondrer, pas encore une fois. Ça aurait été tellement simple, là maintenant, pourtant, de juste replonger directement au fin fond de sa dépression pour s’y attacher définitivement. Mais non, elle avait promis que ça irait. Des mots qu’elle se répéta à voix basse plusieurs fois avant d’attraper une paire de chaussures, son sac qui trainait dans un coin et de quitter de nouveau la chambre, attrapant ses clefs de voiture qui n’avaient plus bougé depuis un moment, étant donné qu’elle n’avait pas pu conduire ces derniers temps. Elle retrouva Alec, quand même, pour ne pas juste disparaitre comme une voleuse. « Faut que j’aille à l’hôpital. C’est Aspen, je sais pas trop ce qui s’est passé … » Elle haussa les épaules, elle verrait bien sur place, ce qu’elle avait retenu, c’était que ça n’allait pas. « J’suppose que t’as raison, y aura toujours d’autres problèmes. » Difficile de le nier, là alors que ça lui sautait en pleine face, une poignée de seconde après qu’elle ait vu un problème s’arranger, y en avait un autre qui s’imposait à elle. Restait plus qu’à voir comment elle allait gérer celui-là. Plutôt bien pour l’instant, mieux qu’elle ne l’aurait cru, elle n’avait pas encore paniqué, pas encore fondu en larmes. Elle était plus calme qu’elle l’aurait cru. « Ça va aller toi ? J’veux dire avec tout c’qui vient de s’passer … J’veux pas que ça puisse donner l’impression que j’me barre en laissant tout ça de côté. » Elle ne se contentait pas de prendre la fuite, pour pas avoir à affronter tout ce qui venait de se passer, fallait qu’elle aille à l’hôpital, c’était le genre d’urgence qui la poussait à remettre les discussions à plus tard, mais c’était complètement indépendant de sa volonté, non elle ne fuyait pas et elle voulait au moins qu’il sache ça.  
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Aoû 2016 - 4:22


ALL I WANT IS TO FEEL MY HEART BEATING
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Clairement, dans tous les scénarios qu’il s’était faits dans un coin de sa tête, Alec n’avait pas imaginé que Calista retrouvant l’usage de ses jambes se ferait dans un contexte aussi désastreux, une atmosphère aussi glaciale. C’était d’sa faute à lui, probablement. Il avait fallu qu’ils parlent… dans le mauvais sens du terme, ou quelque-chose dans c’genre. Et dans tout ça, son premier instinct, ç’avait été de sauter sur son téléphone pour joindre Andreas Kovalainen. Il gérait mieux, après tout, les aspects logistiques et intellectuels d’une problématique, que tous les aspects ayant trait au cœur et aux sentiments. Calista, retrouvant enfin ses jambes, ç’aurait dû être un événement qu’ils célébreraient en grandes pompes. Avec plein de gens – mieux qu’en leur donnant un simple coup de fil, sans plus de cérémonie. Rien qu’entre eux deux, les choses auraient dû mieux s’passer. Il aurait voulu, lui, être capable d’oblitérer toutes les mauvaises choses de sa mémoire, afin de fêter comme jamais. Il s’y était bien connu, après tout, à une époque, en fêtes totalement folles et alcoolisées, pour célébrer tout et n’importe quoi. Faire les choses bien. Faire les choses en grand. Après trois mois de galère. Il aurait voulu être – encore – capable de refreiner ses sentiments pour faire les choses bien. Mais peut-être avait-il atteint ses limites : à quoi ? Sa patience, sa bonne volonté, ou son déni ? Sa stupidité ? Et il n’savait même pas comment faire demi-tour avec ses propres sentiments. La vie de couple, hein, c’n’était pas son truc. Définitivement, parler à Andreas Kovalainen de mutations, de substances chimiques et du deal qu’ils avaient, était une option bien plus envisageable que de communiquer quoique ce soit à Calista. Alors qu’elle partait vers la chambre, donc, Alec s’orienta en direction du balcon – il avait besoin d’air, dans tous les sens du terme possibles et imaginables. Appuyé sur la barrière, il mit de longues secondes, alors, à se composer une assurance quelconque : savoir quel jour ils étaient, quelle heure de la journée il pouvait être – ou même c’qu’il allait dire. Et c’qu’il se passerait, une fois qu’il aurait raccroché, et qu’il n’pourrait plus vraiment fuir le moment de faire face à Calista à nouveau. Il n’en avait pas envie ; parce qu’il n’était certainement pas un expert pour ravaler c’qu’il pensait, c’qu’il ressentait ou c’qu’il éprouvait. Pas alors que ça faisait trois longs, interminables et lourds mois déjà. Alors-… alors y’avait d’fortes chances, qu’à un moment, ils s’disent des choses que, de prime abord, ils n’avaient pas envie de s’dire.

Au téléphone avec Kovalainen, il lui expliqua rapidement les choses : que son sérum, quel qu’il soit, avait marché. Que Calista était guérie, au moins de prime-abord. Mais que ce miracle, il avait un prix : le Lynch avait besoin de tout savoir, maintenant- c’qu’il avait injecté en la jeune femme, précisément. Il n’était pas doué en sciences, ou en quoique ce soit regardant c’domaine-là – certainement pas la génétique, telle que Andreas Kovalainen en parlait ; peu importait. Lorsque le généticien à l’autre bout du fil lui dit d’amener un échantillon sanguin au plus tôt, histoire de s’assurer de la base au moins, Alec ne se montra guère récalcitrant. Au contraire : prendre l’air sur le balcon, c’n’était plus assez, maintenant que l’inquiétude, une culpabilité naissante l’oppressaient en plus de tout le reste. Il avait besoin de savoir, et d’savoir précisément. Sans plus de cérémonie, il avait raccroché, retournant vers l’intérieur, tout juste pour retrouver une Calista prête à partir. Comme quoi. Il n’en avait pas fallu plus que ça : un peu de sang magique et tout repartait. Une ironie emplie d’amertume qu’Alec retint, bien heureusement, comme le lui firent réaliser les propos de la jeune femme. Aspen était à l’hôpital et-… et il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche, hagard, qu’elle avait déjà pris ses clés, sa veste, et. Et point barre. Elle ne laissait pas tout ça de côté. Il en détourna le regard ; tout ça, c’était eux. Ou la ruine qu’ils étaient devenus, en trois mois à peine, comme ça, d’un claquement de doigts. Encore une parole réflexe qu’il aurait pu avoir, mais qu’il retint : elle n’avait pas besoin d’entendre ça maintenant – elle avait besoin… d’être avec Aspen. Et ils n’auraient qu’à en reparler plus tard. Peut-être. A moins que ce soit comme les jambes : un peu de sang magique, ou de substance magique, pour que tout soit réglé, comme si ça n’était jamais arrivé. Le fauteuil roulant, lui, il était toujours au centre de la pièce. « Ça va. » qu’il dit simplement, pinçant les lèvres. « Je-… j’dois aller… quelque part, aussi, d’toute manière. Quelqu’un qui-… » il soupira : subitement, c’était devenu difficile de demander à Calista d’le laisser faire un prélèvement de sang avant de pouvoir la laisser partir. Ça paraissait presque stupide. « J’dois savoir c’que ça t’a fait. Mon sang. Pour que ça te guérisse comme ça, alors que l’autre fois-… » l’autre fois, ils savaient bien c’que ça avait fait. Ou ce que ça n’avait pas fait, justement. « Je connais quelqu’un qui peut... voir, et comprendre. Ce soir. J’aurais juste besoin-… » un regard ailleurs : au fond, ça n’prendrait pas beaucoup de temps, puisqu’il se baladait souvent – trop souvent – avec des seringues, prêt à faire des injections de son sang comme le bon dieu qu’il n’avait jamais voulu être, jugeant de qui il sauvait, qui il laissait dans sa merde. « Si t’as pas le temps, si tu dois… si c’est urgent, pour Aspen, tu devrais y aller. Mais-… mais si tu as deux minutes. Ça peut toujours aider. » parce que bon, c’n’était pas comme s’ils pourraient aller voir un médecin, ou l’hôpital, avec tous ces miracles à la pelle, sans explication aucune. Andreas, c’était la meilleure solution : scientifiquement parlant, et aussi pour s’vider la tête.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Aoû 2016 - 16:17

Often I wonder why I try hoping for an end
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Today I've cried a many tear And pain is in my heart Around me lies a somber scene. I don't know where to start But I feel warmth on my skin The stars have all aligned The wind has blown, but now I know That tomorrow will be kinder. Tomorrow will be kinder I know, I've seen it before A brighter day is coming my way. Yes, tomorrow will be kinder. — tomorrow will be kinder.

La vie était une suite d’épreuves et fallait croire qu’à Radcliff, elles étaient faites pour être compliquées. Peut-être que ce n’était pas la ville en elle-même qui faisait ça, mais la famille dans laquelle Calista était née. Ici ou ailleurs, les Wolstenholme étaient des hunters, la famille de sa mère avait été une famille de hunters. C’était écrit dans son histoire, les affaires de chasse, la haine des transmutants qui avait poussé son père à la vacciner, cette même haine qui l’avait poussé à sortir une arme en face de Lorcan. C’était parce qu’elle était née dans une famille de chasseurs que sa mère avait été incapable d’accepter sa mutation et qu’elle avait décidé de mettre un terme à sa vie, comme dans une ultime chasse, un dernier transmutant à abattre. Et, c’était aussi parce qu’ils étaient des hunters de génération en génération, probablement qu’Aspen était à présent à l’hôpital. Calista ne savait pas encore, elle n’avait pas eu assez de renseignement pour le moment pour savoir ce qui était arrivé à sa sœur, mais c’était facile de se dire que c’était à cause de la chasse qu’elle était à l’hôpital, parce que dans la famille, ça semblait l’explication la plus logique. A l’heure actuelle cependant, avec tout ce qui avait pu se passer récemment, Calista était aussi en droit de se demander si ce n’était pas leur père qui, pour une raison ou pour une autre avait décidé de s’en prendre à Aspen. Mais ça semblait presque impossible. C’était d’Aspen dont il était question et Alistair Wolstenholme avait toujours été plus attentif avec sa cadette qu’avec elle ou Lorcan. C’était sûrement parce qu’Aspen était celle des trois à mieux rentrer dans les rangs, peut-être que Lorcan et elle, ils n’avaient pas fait assez d’efforts pour avoir l’affection de leur père, elle n’en savait rien, elle s’en fichait de toute façon à présent. Ce qu’elle savait, c’était qu’être né Wolstenholme, c’était une sacrée dose d’emmerdes dont elle ne voulait plus à présent.

C’était un nom qui ressemblait à une destinée, ils étaient de ces vieilles familles pour lesquelles l’héritage était un bien précieux, fort heureusement, les temps avaient changés et aujourd’hui, après des années et des années à subir le poids de son nom de famille, Calista en avait marre. Définitivement marre. Ces trois derniers mois avaient été compliqués et la discussion qu’elle venait d’avoir avec Alec l’était encore plus que tout le reste sans doute. Mais au moins elle l’avait poussée vers la conclusion qu’elle ne dépendait de son nom de famille que parce qu’elle l’avait choisi et que maintenant, elle avait envie de s’en défaire. Elle n’était plus une chasseuse, plus une fille détestant corps et âme les transmutants et si jamais elle devait avoir des enfants un jour, ils ne seraient pas éduqués comme elle l’avait été. Le poids de son nom, elle le laissait bien volontiers derrière elle, sans pour autant abandonner sa famille. Ni Lorcan, ni Aspen. Alors il fallait bien qu’elle aille voir à l’hôpital ce qui s’était passé. Y avait encore des trucs à régler, ici dans sa vie et dans son couples, des discussions à continuer, des choses compliquées à gérer et elle voulait bien entendu s’en occuper plutôt que de fuir pour aller à l’hôpital. Mais c’était sa sœur et elle était inquiète, elle avait besoin de savoir. Au moins, rester à distance l’un de l’autre peut-être que ça les aiderait tous les deux à mettre de l’ordre dans leurs pensées et à engager cette fameuse conversation dont ils avaient besoin, sur une bonne base. « Non, non, j’ai le temps. » Elle retira rapidement la veste qu’elle avait enfilé pour que son bras soit de nouveau accessible, parce qu’elle savait très bien ce dont il avait besoin. Elle se laissa tomber sur une chaise posant son bras sur la table prêt à être piqué pour qu’il puisse lui prendre du sang. « Techniquement, c’est pas mes jambes que ça a guéri, mais ma colonne vertébrale. » Ses jambes, elles allaient bien logiquement, le problème avait été à un autre endroit et pourtant, y avait plus de bleus à cause des coups qu’elle s’était donné, pas de problèmes musculaires, sinon, elle n’aurait pas ou tenir debout. « Tu te souviens quand tu m’a sortie de la mairie après l’explosion ? J’avais la jambe abimée et ça avait laissé une cicatrice … » Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour constater qu’elle n’y était plus et y en avait d’autres comme ça qu’elle ne voyait plus, les traces de ses entrainements de hunters ou de sa maladresse. Il lui avait dit, l’une des premières fois qu’ils avaient vraiment parlé de son don, que son sang, ça pourrait effacer toute ses cicatrices. Alors elle ne savait pas comme ça avait marché, ni pourquoi aujourd’hui et pas trois mois plus tôt, mais c’était peut-être important de noter ce détail, si on lui posait la question au moins, il pourrait répondre. Elle souleva légèrement ses lunettes, pour constater qu’à ce niveau-là en tout cas y avait rien de guéri. « Par contre j’vois toujours rien. Alors quoi que ça ait fait, c’est probablement pas vraiment génétique. » Elle haussa légèrement les épaules. Son sang, ça parlerait génétique mieux qu’elle ne le faisait, c’était certain, mais ça faisait peut-être partie des informations sur lesquels y avait besoin de se pencher, alors elle disait ce qu’elle pouvait savoir comme ça, après, ce serait au généticien de faire ce qu’il voulait de tout ça.
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeSam 20 Aoû 2016 - 4:37


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Depuis treize ans maintenant, Alec avait renoncé à tous les espoirs ou toutes les envies de vie normale quelle qu’elle soit. A vingt ans, il s’était dit que ce n’serait jamais dans ses ambitions, d’toute manière – qu’à la fin, par-dessus la sépulture de ses parents, la vengeance était préférable à n’importe quoi d’autre. Volontairement, et en connaissance de cause, il avait décidé d’tracer une frontière définitive entre la normalité et lui. Et sans prétention aucune, il était devenu plutôt bon, dans le domaine de la chasse – de ces éléments volontaires, impulsifs, engagés, qui s’disaient qu’ils faisaient toujours ce qu’il y avait à faire pour obtenir leur but. La chasse, ça n’avait pas été se salir les mains juste pour se défouler, juste pour s’donner un sentiment d’importance presque orgueilleux ; pour le jeune homme qu’il avait été, ç’avait un été un mal nécessaire qu’il avait choisi, pour faire une différence, et faire au moins partie d’ceux qui connaissaient l’existence des dégénérés, aussi dangereux qu’ils étaient, et décidaient d’prendre les armes plutôt que de les laisser gangréner la société et piétiner l’humanité. Lewis Duncan, à la fin d’l’histoire, il n’avait été qu’un type parmi des dizaines d’autres ; un cadavre auquel le Lynch n’avait attardé que peu d’attention : celle de quelques flèches sifflant dans l’air, filant dans la nuit droit vers son cœur, avant que le hunter ne disparaisse dans les ténèbres. Mais endurer le compliqué et meurtrier de Radcliff, ç’a demandait quand même d’faire pas mal de sacrifices. Voilà que Calista, par exemple, décrochait tout juste son téléphone, une bonne nouvelle au bord des lèvres, pour découvrir que sa sœur était à l’hôpital. Et pour quoi ? Et tout ça après avoir appris que son frère avait manqué de s’faire tuer par leur père. Et s’être elle-même retrouvée hospitalisée, paralysée et stérile à cause de ce même géniteur. Comme quoi, peut-être que c’n’était pas la ville le problème, mais les enflures qui la peuplaient, dans certains recoins : ceux qui avaient impunément déclenché le feu chez les Hodgins, par exemple. Ceux qui le savaient, et s’contentaient de détourner le regard et d’faire comme si de rien n’était. Ceux qui ployaient l’échine devant Lancaster, et lui vendaient ses services sans concession, sous prétexte que du temps où il avait été maire, l’homme leur avait offert quelques privilèges dignes de c’nom. Ceux qui devenaient des tueurs, au nom des ambitions d’un connard, plutôt que pour une quelconque justice. Quatorze ans plus tard, la chasse, c’n’était plus ce dans quoi il s’était engagé quand il avait décidé d’prendre les armes : c’n’était plus faire une différence pour la prospérité, un instinct sacrificiel pour les autres – c’était devenu du meurtre masqué dans une main généreuse pour l’humanité. Rien d’autre.

Ou peut-être que ça l’avait toujours été. Fallait être fou, pour dévisager son propre enfant en découvrant que c’était un transmutant, et malgré tout avoir l’instinct de le tuer : tirer froidement une balle dans la nuit pour apposer un jugement sur sa propre progéniture. Comme quoi, tout autant qu’il s’était cru pleinement engagé dans la cause, Alec s’découvrait bien moins volontaire qu’il ne l’aurait imaginé – peut-être était-ce une question d’épuisement. Ou peut-être était-ce parce que pour l’heure, dans l’état actuel des choses, il était condamné à vivre éternellement avec lui-même : sa conscience, ses actes tout à la fois. Une cruelle injustice même pour ses ennemis : il n’pouvait plus s’dire que la loi dans la chasse, c’était ‘tuer ou être tué’ – parce que lui, il était cet adversaire qu’on n’pouvait pas abattre, peu importaient les efforts. A un moment ou un autre, y’aurait toujours des gens pour l’envier, lui et cette chose lovée dans ses chairs ; des gens pour vouloir exploiter ça d’une façon ou d’une autre. Des gens pour vouloir l’exterminer plus que de mesure, parce qu’il était la manifestation physique de tout ce qui n’était pas naturel chez les dégénérés. L’fait de défier la vie et la mort comme ça, ça l’rendait fou – c’n’était pas un privilège. Et pour cette fois, par-dessus le lit d’une Calista mentalement brisée par son propre père – cette fois où il aurait pu vraiment croire qu’avoir cette monstruosité lovée en lui en valait la peine… ça n’avait pas marché. Aujourd’hui, ç’avait marché, oui – et on pourrait presque croire que tous leurs maux s’étaient envolés comme un rien. Il n’voyait pas les choses comme ça ; c’était même pire : maintenant, les douleurs qu’ils avaient ressenties – celles qu’il ressentait lui, étaient mixées à la joie qui aurait dû l’porter quand Calista serait guérie. Et c’était le cocktail de sentiments le plus déplaisant qui soit. Elle avait le temps, qu’elle disait, Calista ; il n’était pas très exigeant, au fond, mais il fut soulagé, indéniablement. Mine de rien, ça les débarrasserait au moins de certaines inquiétudes paralysantes, que d’avoir quelques réponses. « J’parie, ouais. Mais ça te plairait pas vraiment que j’te demande si j’peux te faire un prélèvement de moelle. On va faire avec c’qu’on a, donc. » malgré la retenue qui glaça sa voix, le Lynch tenta un sourire, plus contrit qu’autre chose, sans doute. Il n’savait franchement pas s’il pouvait se réjouir avec imprudence, qu’elle puisse marcher là maintenant et que quelques cicatrices aient disparu. Après des masses de désillusions, il n’avait pas la capacité de s’construire de faux espoirs. « Est-c’que ça veut dire que la fois où t’avais guéri grâce à ton-… ‘pouvoir’, ça n’avait rien fait à tes cicatrices ? » et soudainement, c’était son pouvoir à lui qui semblait enfoncer ses racines plus profondément en lui, en devenant tout à coup bien plus immuable. Mais il n’était pas un médecin, certainement pas un expert en génétique. Alors il n’savait pas quelle conclusion en tirer. Le mieux, fut probablement de partir vers la chambre, pour revenir avec une seringue vide, cette fois. Alec, il était habitué à se prendre du sang à l’arrache, tout simplement parce que quoiqu’il arrive, ses plaies se soigneraient d’elles-mêmes. Avec Calista, il allait devoir être plus précautionneux : il mit donc de longues secondes, après s’être assis, à trouver une veine. « Elle a rien de grave, ta sœur ? » demanda-t-il quand même, alors qu’il piquait sous la peau, bien content d’avoir quelque chose sur quoi se concentrer. « J’veux dire… vu que mon sang semble marcher sur les Wolstenholme, maintenant. » malgré lui, il avait marmonné ces mots, rattrapé par l’amertume et peu convaincu par l’idée de donner son sang pour sauver des vies au gré de ses envies. « Peu importe c’que j’ai dit, à une époque… si y’a besoin, si j’peux aider… J’le ferai. » sa tâche terminée, il daigna regarder la blonde un instant ; après trois mois à regarder Calista dépérir en demeurant impuissant et inutile, il avait appris cette leçon qu’il n’était pas prêt d’oublier. Mais c’n’était pas le moment d’en parler… et peut-être qu’ils ne l’feraient jamais. Parce que bon-… c’était comme ça.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (fst, alec) ≡ a brighter day is coming.   (fst, alec) ≡ a brighter day is coming. - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Aoû 2016 - 14:38

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Elle ne connaissait pas grand-chose à la génétique Calista. Ce n’était de toute évidence pas son domaine de prédilection, elle, elle travaillait avec les ordinateurs. Fallait bien le dire, les machines elles, elles étaient prévisibles, elles avaient cette façon de fonctionner qui ne changeait pas beaucoup d’un engin à un autre. Y avait rien de vraiment surprenant qui pouvait se produire quand on travaillait avec un ordinateur. Mais avec un être humain et tous les systèmes qui pouvaient aller avec, c’était compliqué. Trois mois plus tôt, le sang d’Alec n’avait absolument rien changé à la condition de Calista. Elle était restée paralysée pendant tout ce temps et aujourd’hui, ça marchait, comme ça, sans raison particulière. Ou en tout cas, ils ne la voyaient pas la raison. C’était que ni l’un ni l’autre, sans doute, n’avait les connaissances nécessaires pour comprendre ce qui avait pu se passer. Mais Calista elle, elle avait beaucoup plus de facilité à se dire qu’au moins, ça faisait un problème de réglé. Elle ne pouvait pas s’empêcher de se réjouir de ce qui venait de se passer, quand bien même le pourquoi du comment restait un mystère total et peut-être que ça voulait dire qu’y aurait encore un problème, peut-être que c’était temporaire, peut-être que tout un tas de choses. Des choses qu’elle n’arrivait pas à imaginer pour le moment. Tout ce qu’elle voyait elle, c’était que ses jambes étaient guéries. Elle pouvait se tenir debout, elle pouvait marcher, elle ressentait les sensations contre sa peau, celles à l’intérieur de ses muscles à chaque fois qu’elle bougeait. Il lui était difficile de se concentrer sur autre chose que ça pour le moment et peut-être qu’elle finirait par tomber de haut si jamais ce n’était qu’un truc éphémère, que le début d’un autre problème, mais pour l’heure, tout ce qu’elle était capable de voir, c’était que ses jambes étaient de nouveau en état de marche.

Elle ne pouvait cependant pas blâmer Alec pour ne pas voir les choses comme elle le faisait, après tout, elle était celle qui s’était laissée plonger dans un océan de pessimisme ces derniers temps, alors ce serait forcément mal venu de sa part de lui demander de se réjouir pour elle plutôt que de se poser mille et une questions. De toute façon, trop rapidement, le poids de la réalité était revenu sur elle. Un coup de téléphone pour lui annoncer qu’Aspen venait d’être admise à l’hôpital. Elle avait appelé pour annoncer une bonne nouvelle et au final, tout ce qu’elle avait, c’était une mauvaise nouvelle, un truc dont elle se serait bien passée. Mais ça allait aller, pas question de se laisser abattre, pas aujourd’hui, pas maintenant. Alors, elle allait aller à l’hôpital et Alec pourrait aller chercher les réponses dont il avait besoin, peut-être que ça leur permettrait de revenir l’esprit plus serein pour continuer une discussion difficile qu’ils étaient obligés d’abandonner pour le moment. « Ouais non, on va éviter quand même. » L’idée qu’on lui enfonce une aiguille entre les vertèbres, était des millions de fois plus déplaisante qu’une aiguille dans l’une de ses veines, alors faudrait se contenter de son sang. « Nan, ça avait rien fait » Son pouvoir ou qu’importait ce qui lui était tombé dessus du jour au lendemain, ça n’avait pas fonctionné comme celui d’Alec et il pouvait y avoir des millions d’explications à ça aussi, la bonne découlerait sans doute de la raisons pour laquelle ce truc lui était tombé dessus du jour au lendemain, alors qu’elle avait été dépistée négative. Elle le laissa la piquer sans broncher, se contentant de regarder ailleurs que son sang qui grimpait dans la seringue. « Je sais pas trop. » L’appel avait été court, pas très précis, Aspen avait été agressée et au-delà de ça, elle ne savait pas grand-chose. « Merci. » Qu’elle répondit tout simplement à ce qu’il disait. Elle espérait quand même qu’ils n’auraient pas besoin d’en arriver là. Maintenant qu’il avait fait ce qu’il avait à faire, elle se leva de sa chaise pour renfiler sa veste et récupérer ses clefs. « Je t’appelle quand j’en saurais plus. » Et pas nécessairement pour qu’il accoure aider sa sœur, juste pour qu’il soit au courant de ce qui pouvait bien se passer. « Je t’aime, Alec. » Si y avait bien une chose dont elle était sûre dans tout ce qu’elle avait en tête ces derniers temps, c’était bien ça, elle l’aimait. Pour appuyer ses propos, elle déposa un baiser contre ses lèvres avant de s’éloigner pour quitter l’appartement, direction l’hôpital.
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