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| (fst, dante) take my heart. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (fst, dante) take my heart. Ven 29 Avr 2016 - 18:33 | |
| you said I could have been free if I wanted to, I know you could see I was lost in you. said you'd let me be if I wanted you to, and I know you'll leave but I don't want you to.
take my heart ✮ ✮ ✮ Les rues étaient sombres et désertes. Il ne faisait pas trop froid à cette époque de l’année, mais Enid resserra son manteau autour d’elle alors qu’un vent frais se leva. Elle n’entendait que le son de ses propres pas sur le trottoir, et le son étouffé de la musique du bar qu’elle venait de quitter. Il n’était pas très tard, mais elle se sentait lasse, et n’avait qu’une envie; retourner chez elle, prendre une longue douche brûlante, et dormir. Elle avait une opération demain à la première heure, et elle devait être reposée pour. Elle n’avait guère envie de manquer son coup; ces gens comptaient sur elle pour sauver leur mère. Enid n’était pas particulièrement émotive dans ce genre de situation, ce qui la rendait tellement efficace comme médecin, mais elle était extrêmement orgueilleuse et pointilleuse quand il s’agissait de son boulot. Non, elle ne voulait certainement pas arriver fatiguée à l’hôpital le lendemain. Elle continua d’avancer dans les rues sombres de Boston. Le trottoir était légèrement glissant à cause de la pluie qui avait tombée toute la journée. Heureusement, elle ne pleuvait plus, mais on pouvait tout de même ressentir dans l’air une certaine lourdeur, crée par l’humidité de la pluie. Enid laissait son regard vagabonder sur les alentours, sur les vitrines de magasin fermées, sur les lumières dans les appartements, sur les feux de circulation qui passaient lentement du rouge au jaune, puis du jaune au vert. C’est lorsqu’elle était environ à un-demi kilomètre du bar qu’elle réalisa qu’elle était suivie.
Son coeur manqua un battement en entendant les bruits de pas, et les voix ralenties par l’alcool. Elle jeta un regard furtif par-dessus son épaule pour apercevoir quatre silhouettes – non, cinq. Cinq hommes, clairement intoxiqués. Elle les reconnut par un qui portait une casquette des Red Sox. Ils avaient été dans le même bar, et l’un avait tenté de l’aborder pour être rejeté comme une vieille chaussette – Enid était douée là-dedans. Elle soupira, plus énervée qu’effrayée d’avoir affaire à eux encore une fois. Pourquoi ne pouvaient-ils pas comprendre qu’on voulait qu’on la laisse tranquille ? Elle accéléra le pas, espérant les semer, mais ils la suivait avec acharnement. Elle ignora leurs appels, leur chérie et leur mademoiselle, et continua toujours d’avancer. Clairement, ils n’allaient pas lâcher le morceau. Fermant les yeux, et laissant tomber un soupir à en fendre l’âme, Enid décida de se débarrasser d’eux. Après tout, elle en était capable. Plus que capable. Elle tourna dans la prochaine petite ruelle et s’arrêta quelques mètres plus loin, puis se retourna pour attendre les cinq hommes. Ils apparurent au coin, comme cinq petits poissons cherchant l’appât. La pluie recommença à tomber en petites gouttes glaciales. Enid les aborda en premier. « Vous allez me laisser tranquille, merde ! » Elle avait parlé d’une voix claire, déterminée, glaciale comme la pluie. Les commentaires fusèrent. « Oh, elle a du caractère ! » « Allez, chérie, arrêtons de tourner autour du pot, et si tu rentrais avec nous ? » Enid les fixa, sentant la colère lui monter dans la gorge. « Foutez le camp, ou j’appelle la police ! » Mais ils n’écoutaient rien, absolument rien. Et ils continuaient de s’approcher.
C’est elle qui donna le premier coup de poing. Vif, déterminé, il percuta le nez du plus proche et un craquement sonore se fit entendre. Elle n’attendit pas sa réaction, et envoya un coup de pied à un autre. Puis, à sa grande surprise, les hommes commencèrent à riposter. Après tout, elle était forte, plus que forte – elle s’était entraînée – et elle était soudainement devenue une menace. Elle s’était attendu qu’au premier coup, ils repartiraient en courant, trop saouls pour commencer à se battre en retour – mais elle eu tort, car bientôt elle était engagée en pleine bataille contre les cinq hommes. Ils étaient trop nombreux – Enid était douée, plus que douée, mais ils étaient trop nombreux. Elle était un peu rouillée – elle n’avait pas regardé de vidéo d’auto-défense depuis un bout de temps. Son pouvoir n’était pas aussi assuré qu’à son habitude – ses coups manquaient de technique, de brutalité. Elle commençait à paniquer, alors qu’elle recevait un coup, puis un autre. Et pendant un instant, elle crut bien qu’elle allait perdre, que pour la première fois de sa vie, elle allait perdre. Bordel, elle allait perdre, se dit-elle tandis qu’un solide coup sur sa mâchoire la fit tituber vers l’arrière, et qu’elle sentit le sang couler de sa lèvre inférieure.
Dernière édition par Enid Belmont le Sam 18 Juin 2016 - 18:35, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: (fst, dante) take my heart. Sam 30 Avr 2016 - 2:35 | |
| Boston. Son nouveau terrain de jeu, la ville où il avait dernièrement posé ses valises avec sa famille. Habituellement, il n'aimait pas les grandes villes, préférant le calme des bourgs de campagne. Son pouvoir perdant de la puissance avec la distance, il se retrouvait vite désemparé dans les grandes métropoles ; et puis la tranquillité de la campagne, il avait toujours aimé, ça lui rappelait la ferme où il avait vécu il y a plusieurs années, avec sa femme et ses filles. Le mutant avait pourtant trouvé du charme dans cette ville où il avait élu domicile depuis quelques semaines, une bouffée d'air frai et de nouveaux visages. Dante ne savait pas pour combien de temps il était là, mais au final, il ne savait jamais. C'était surement cela qui lui plaisait le plus dans cette vie qui était devenue sienne ; il était libre, complètement libre. Plus rien ni personnes ne le retenait. Il s'en imprégnait, et ne pensait plus aux conséquences ni aux enjeux de ses actes. Il état le roi de ce monde qui était sien, et il ne se privait pas d'en profiter. En cette soirée couverte, le Alvarez marchait comme si les rues désertes lui appartenaient, et dans un sens, c'était le cas. Les nuages couvraient cette nuit sans lune, menaçant de pleuvoir à n'importe quel moment. Peu de gens osaient s'aventurer aussi tard un soir de semaine, surtout avec la noirceur du ciel. Et c'était exactement pour cela que Dante avait décidé de sortir se promener, profitant de la quiétude qui berçait la rue. Ca et là, il croisait des fêtards et s'amusait de leur visage défaits et de leur démarche maladroite ; il adorait cette atmosphère surréelle.
Quand les gouttes commencèrent à tomber, il était déjà perdu loin du grand loft qu'il occupait. Le mutant décida alors de trouver refuge dans un bar qu'il avait repéré non loin de la, pour profiter d'un et verre et peut-être ramener quelqu'un passer la nuit. Il fut pourtant interrompu par des insultes qui fuser du fond d'une ruelle adjacente. Curieux -plus que concerné-, Dante s'approcha doucement, découvrant quelques silhouettes plongées dans l'obscurité, l'air menaçante. Le brun ne l'aperçut pas tout de suite, pourtant le corps frêle et fatigué de la jeune femme se dessina devant lui alors qu'elle essayait de se défaire de l'emprise d'un de ses agresseurs. Son poing vola, brutal, sous le regard intrigué de Dante qui assistait de loin à la scène. Elle était forte, pour quelqu'un de sa carrure ; forte et entraînée. A sa plus grande surprise, la belle arrivait à se défendre, plutôt bien même. Elle n'avait pourtant pas beaucoup de chance face aux cinq géants face à elle, et la blonde commençait à fatiguer. Le mutant était hésitant, il voulait attendre de voir combien de temps elle tiendrait avant d'intervenir ou non. Car le mutant avait beau être un connard de première, il restait humain. Il n'aimait pas particulièrement la violence et les atrocités de la sorte, tant qu'il ne pouvait pas en profiter. Alors quand il vit le corps de la belle se faire renverser pour de bon par ses assaillants, le mutant décida d'intervenir. « Stop ! » L'ordre fendit l'air tendu de la scène alors que Dante sortit de l'obscurité pour révéler sa présence. Sans surprise, les hommes s'était figés. « Éloignez-vous d'elle. »
Dernière édition par Dante Alvarez le Mar 17 Mai 2016 - 2:45, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: (fst, dante) take my heart. Sam 30 Avr 2016 - 23:22 | |
| you said I could have been free if I wanted to, I know you could see I was lost in you. said you'd let me be if I wanted you to, and I know you'll leave but I don't want you to.
take my heart ✮ ✮ ✮ Ce n’était plus une impression à présent, c’était une certitude; Enid allait perdre. Ses muscles brûlaient sous peau, son souffle était devenu rauque. Ses coups ne faisaient plus rien aux cinq hommes qui s’étaient déjà remis sur pied de ses premières attaques – elle était rouillée, et maintenant elle était dépassée par la situation. Elle s’était jetée dedans tête première, sans réfléchir, comme elle le faisait toujours – et maintenant ça causerait sa perte. Qu’allaient-ils faire ? Continuer à lui cogner dessus, jusqu’à ce qu’elle n’en bouge plus ? Où allaient-ils faire bien pire ? La panique s’insinuait dans ses veines, ses yeux s’agrandissant au fil des secondes qui passaient. Tout son corps lui faisait mal, son entraînement n’était plus suffisant. Ils étaient trop nombreux, trop puissants. Sa mutation ne faisait plus le poids contre eux. Elle reçut le coup sur son nez et tituba vers l’arrière. Le monde chavira, et alors qu’elle tombait lentement, sa vie entière lui passa devant les yeux. Qui viendrait la voir à l’hôpital ? Qui se soucierait de son absence le lendemain matin, à l’opération ? Qui allait se demander ce qu’était devenu Enid Belmont ? Personne. Ou presque, du moins. Ses collègues ne la connaissaient pas assez. Personne ne la connaissait assez – elle était même certaine que peu de gens connaissait son nom complet. Elle était juste Enid, ou juste Belmont. Pas les deux. Personne ne la chercherait, personne ne lui apporterait de fleurs. Est-ce que ça la dérangeait vraiment ? Elle n’en était pas certaine. Après tout, elle l’avait cherché. Elle avait repoussé tout et tout le monde toute sa vie, se croyant invincible. Elle ne l’était pas finalement. Son corps heurta le sol de toutes ses forces et elle en eut le souffle coupé. Le sang continuait à couler sur son visage, liquide épais qui tachait sa peau. Elle tenta de respirer à nouveau, juste avant de recevoir le prochain coup. Mais il ne vint jamais.
« Stop ! » La voix résonna dans la ruelle sombre, et Enid tenta d’apercevoir la source, mais son regard était fiévreux, flou. Elle se redressa lentement, balayant ses cheveux de devant son visage. Les cinq hommes étaient immobiles, l’un arrêté en plein élan. C’était comme si on avait fait pause – c’était irréel. Enid se demanda si elle était en train de rêver. « Éloignez-vous d’elle. » La même voix, encore. Une voix inconnue à la jeune femme, qui finalement en trouva la source. Un homme qui s’était tenu dans l’ombre, comme un fantôme, mais qui finalement s’avança – il était jeune, ses yeux sombres fixés sur les cinq hommes qui obéirent directement à ses paroles. Comment… ? Enid fixa l’inconnu, puis les cinq hommes, puis à nouveau l’inconnu. Elle ne sentait plus la douleur, étrangement. Elle se redressa sur ses pieds, le souffle court, son visage trahissant sa stupéfaction. Elle tituba, maladroite. Les cinq hommes se tenaient droit à quelques mètres d’elle, immobiles, muets. « Comment… Comment vous avez fait ça ? » Elle ne savait pas trop pourquoi elle demandait – la réponse était évidente. Il était comme elle. Mais elle était incapable de réfléchir à cet instant précis. « Qui êtes-vous ? » demanda-t’elle finalement, trouvant la question davantage pertinente. Après tout, elle n’était peut-être pas hors de danger. Mais quelque chose lui disait de faire confiance à cet homme, cet inconnu – il y avait quelque chose dans sa voix qui l’attirait irrévocablement. Elle ne le voyait pas bien dans la noirceur, et tenta de discerner ses traits. Cette voix – ce n’était pas une voix ordinaire. Et ce n’était pas un homme ordinaire.
Dernière édition par Enid Belmont le Sam 18 Juin 2016 - 18:36, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: (fst, dante) take my heart. Mar 17 Mai 2016 - 2:29 | |
| Dante n’avait jamais été du genre héros, volant au secours de la première demoiselle en détresse qui croisait son chemin, comme l’aurait fait tous ceux qu’il adulait dans ses comics préféré. La plupart du temps, il évitait les conflits, égoïstement, gâchant le potentiel de ce pouvoir qui aurait pu faire tant de bien. Pourtant ce soir, il avait été piqué de curiosité par cette scène qui se déroulait sous ces yeux, par cette femme qui tenait bon contre toute attente. Le mutant aurait pu partir, la laisser derrière sans même un regret et rejoindre ce bar qui l’attendait. Mais il y avait quelque chose chez la blonde, quelque chose de spécial qui le poussait à rester. Sa détermination, sa puissance, sa rage. Il était intrigué par la belle, envouté presque, tant bien qu’il ne trouva pas le courage de tourner les talons. Pire même, en la voyant faillir, il décida d’intervenir. Les gouttes tombaient lourdement sur la scène, l’atmosphère était étouffante, surréels ; la voix de Dante s’éleva, puissante, et le silence s’abattu sur la ruelle. Seul le bruit de l’eau battant contre la ferraille du toit venait perturber l’apaisement soudain de ce tableau. Devant lui, les hommes s’étaient figés. Il aperçut la belle se redresser doucement, visiblement perdue. Le mutant ordonna aux assaillant de s’éloigner, et finalement il sortit des ténèbres de la nuit, un mince sourire déformant ses traits malins. Face à lui, le regard de la belle le fixait, désemparée, apeurée aussi, un peu. Un sentiment dont Dante se délectait, un doux sentiment de puissance dont il ne pouvait jamais avoir assez. Voir ces hommes obéir au moindre de ses ordre, les contrôler, les effrayer ; il en retirait un plaisir malsain, un plaisir dont il ne se laissait pas et dont il abusait allègrement. Un plaisir qu’il mettait rarement au service du bien, la belle pouvait s’estimer heureuse. Elle sauta sur ses pieds et le mutant décida de s’arrêter à une distance respectable ; il ne voulut pas l’effrayer plus qu’elle ne l’était déjà. « Comment… Comment vous avez fait ça ? » Alvarez laissa échapper un rire léger ; il avait l’habitude d’entendre cette question, mais de la part de ses victimes. « Impressionnant, pas vrai ? » souffla-t-il pour toute réponse. Il l’avait vu se battre, il l’avait vu rendre coup pour coup les attaques de ses adversaires ; soit la blonde possédait des réflexes hors du commun, soit elle aussi possédait le gène X. Dans tous les cas, elle semblait assez intelligente pour l’associer à ces transmutants maintenant célèbre. Doucement, il recommença à s’approcher d’elle, des pas presque timide, comme s’il lui demandait la permission d’avancer. « Qui êtes-vous ? » Question légitime. Dante était nouveau ici, il aurait aimé garder son anonymat encore quelques temps ; ce n’était jamais bien long, mais il appréciait ces quelques semaines de répit où la police n’était pas sur son dos. Pourtant, quelque chose lui dictait d’être honnête ; quelque chose chez elle le poussait à se présenter correctement. La même chose qui l’avait poussé à ne pas passer son chemin à voler à son secours. Puis la jeune femme n’avait pas encore pris ses jambes à son cou, même après qu’il ait démontré son pouvoir. Dante décida de lui donner une chance. « Je m’appelle Dante. Dante Alvarez. Je suis celui qui vous sauve la vie ce soir. » lâcha-t-il, un large sourire charmeur sur ses traits sanguins, en lui tendant la main poliment. |
| | | | Sujet: Re: (fst, dante) take my heart. Sam 18 Juin 2016 - 18:51 | |
| you said I could have been free if I wanted to, I know you could see I was lost in you. said you'd let me be if I wanted you to, and I know you'll leave but I don't want you to.
take my heart ✮ ✮ ✮ Enid avait encore tous les muscles qui lui brûlaient sous la peau, et son souffle était hagard dans sa gorge, mais elle ne le remarquait pas, elle ne le sentait pas. Tout ses sens et toute son attention était portée sur cet homme qui venait de sortir de nulle part, toujours dans l’ombre, à moitié visible. Son coeur battait la chamade dans sa poitrine, elle était incapable de regarder ailleurs – il l’attirait comme un aimant. Elle était paralysée, mais pas de peur, ni de surprise – elle ne pouvait l’expliquer mais le regard de cet inconnu parvenait à faire en sorte qu’elle ne voyait et ne ressentait plus rien d’autre. C’était clair qu’il était un mutant, tout comme elle, après ce qu’il venait de faire à ces hommes. Elle avait envie de les regarder, voir s’ils se tenaient toujours aussi tranquille, comme tenus à museaux par l’inconnu, mais elle n’avait pas envie de détacher son regard de lui. Il était enivrant, même à moitié caché par la nuit. Puis il commença à s’avancer, doucement, comme pour ne pas la brusquer. Tous ses réflexes lui disaient de reculer en même temps qu’il avançait, et pourtant elle ne bougea pas d’un millimètre. Elle le laissa approcher, le souffle court, alors que ses traits devenaient de plus en plus clair. Un peau basanée, des cheveux sombres, des yeux profonds et fascinants. Elle tomba dedans immédiatement, se laissant porter par leurs vagues, comme s’il résidait un véritable océan en eux. Le monde semblait s’arrêter, complètement, elle n’entendait plus rien d’autre que sa propre respiration et le bruit des pas de l’inconnu alors qu’il s’approchait, encore tout doucement. Le temps avait ralenti, la pluie avait cessée. Enid était soufflée. Qui était-il ? La question lui brûlait les lèvres, et elle la posa finalement, la voix légèrement tremblante, comme si elle savait que la réponse allait changer sa vie. Oui, qui était cet homme, tombé du ciel, qui l’avait sauvé et qui avait fait cet acte extraordinaire ?
« Je m’appelle Dante » dit-il finalement. « Dante Alvarez. » Elle continua de l’observer, le voyant bien sous la lumière de la lune à présent. Il était charismatique à un point qu’elle se sentit sourire bien malgré elle. Ça lui allait bien. « Je suis celui qui vous sauve la vie ce soir. » Un sourire se dessina sur ses lèvres, rejoignant celui d’Enid qui ne put que s’agrandir à sa vue. Un aimant, véritablement. Il lui tendit la main, et avant même qu’elle ne prenne la décision de la prendre son corps avait pris les devants, glissant sa main dans la sienne. Au contact de sa peau elle frissonna doucement, ressentant une drôle d’impression, comme si elle avait finalement trouvé la main convenant à la sienne, et qu’elle ne la relâcherais pas de toute sa vie. « Enid » répondit-elle finalement, espérant que sa voix ne tremble pas trop – pas de peur, mais de fébrilité. « Enid Belmont. » Elle lui sourit également, tendrement, espérant lui démontrer sa gratitude, alors que son coeur battait la chamade dans sa poitrine. « Vous êtes… » Elle peinait à trouver les mots, complètement soufflée par la présence de cet homme. « Vous êtes comme moi » dit-elle finalement. C’était étrange de l’avouer, ayant été seule pendant tellement longtemps. Elle ne l’était plus maintenant. « Pourquoi m’avez vous sauvée ? » Après tout, il aurait facilement pu continuer son chemin sans lever le petit doigt – elle voulait savoir pourquoi il s’était arrêté, elle avait besoin de le savoir.
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