Sujet: ≈ dance with the devil (dante&poppy) Mer 30 Mar 2016 - 6:54
dance with the devil
— dante & poppy —
Close your eyes, so many days go by. Easy to find what's wrong, harder to find what's right. I believe in you, I can show you that I can see right through all your empty lies. I won't stay long, in this world so wrong. Say goodbye, as we dance with the devil tonight. Don't you dare look at him in the eyes. — dance with the devil
Vivre dans la peur. La peur de n'être qu'une humaine parmi les loups ; les mutants. Ceux qui pouvaient déplacer des montagnes et les écraser sur son corps frêle de poupée. Pour cela, elle essayait de se convaincre qu'elle avait bien fait de s'faire recruter chez les hunters. Les seuls qui semblaient vouloir protéger les dommages collatéraux comme elle. Les mauvaises expériences du passé de la jeune femme lui pesaient sur les épaules. Une épaule derrière laquelle elle jetait sans cesse des coups d'oeil pour ne pas voir apparaître des monstres. Un monstre en particulier. Dante. Et l'enfer qui lui avait fait endurer pendant deux mois. Deux mois de trop. Sans parler de ce mutant qu'il avait envoyé la tuer. La Weston n'avait pas de preuves, certes, mais elle avait cette intuition. Elle savait ce que c'était de se voir imposer une action dont on n'en voulait rien et c'était ce qu'elle avait cru voir dans le regard de son assaillant. Mort aujourd'hui. Six pieds sous terre, et ce n'était pas à cause d'elle ou d'une quelconque capacité à se défendre. Elle avait simplement eu de la chance que son patron soit dans les parages et la sauve au bon moment. Ce serait quel autre mutant qu'elle allait voir apparaître dans son dos pour la tuer la prochaine fois ? Ou même un humain tout à fait normal qui n'avait rien demandé ? Poppy en avait assez d'avoir peur. De se sentir comme une victime, une proie. Comme le Caesar avait dit ; il ne serait pas toujours là pour la protéger. Non seulement ça, elle en avait assez de se sentir impuissante. Parfois, elle se demandait comment les hunters arrivaient à se battre sur un terrain égal avec ceux qui avaient des pouvoirs. Pour se changer les idées et oublier les craintes qui la rongeaient depuis qu'elle avait croisé la route du Alvarez, Poppy travaillait. Sans arrêt. Elle se levait le matin très tôt et se présentait au travail avant tout le monde. Dévouée, ça, elle l'était. Peut-être bien que c'était pour ça qu'son patron n'avait pas trouvé le moyen d'la renvoyer alors que toutes les autres avant elle avaient fini à la porte en quelques mois. Mais la blonde, elle les avait surpassées et elle en était fière. Ne s'en cachait pas. Par contre, ça faisait quelques jours maintenant qu'elle était en congé depuis que son patron avait été attaqué. Qu'elle l'avait trouvé en sang dans son salon. À croire que même des chasseurs habiles comme lui n'étaient pas à l'abri du danger.
Alors dire que Poppy avait les nerfs à vif était un euphémisme. Devant tout l'monde, elle essayait de l'cacher bien sûr. Ce malaise qui l'angoissait ne se présentait que lorsqu'elle était seule. Sachant que Bianca était absente ce soir-là pour une activité du petit Oscar, Poppy en avait profité pour faire quelques courses pour ensuite entrer plus tôt et se faire une soirée popcorn devant la télévision. Un paquet d'épicerie dans les bras, remplis à pleine capacité, elle monta les marches vers son petit appartement. Le soleil se couchait à l'extérieur, la Weston rentrant juste à l'heure ; avant qu'il ne fasse trop noir. Maladroitement, elle joua avec ses clés et réussit à déverrouiller la porte. Elle entra dans l'appartement et alla déposer le sac de nourriture dans la cuisine. Et elle commençait à défaire les quelques produits qu'elle avait acheté quand elle crut percevoir le faible bruit d'un mouvement dans son dos. Avant même de se retourner, elle attrapa un couteau de cuisine et fit volte-face en tendant la lame devant, prête à se défendre. Une silhouette sombre devant elle, et bientôt, elle en reconnut les traits. « Toi... » Dante... Une rencontre qu'elle redoutait depuis plusieurs mois maintenant. Ça lui tombait sur la tête maintenant. Ça n'avait été qu'une question de temps, elle le savait ; et le moment était venu. Que lui voulait-il à la fin ? Pourquoi avait-il envoyé un assassin à ses trousses ? Comment était-il entré surtout ? Une fenêtre ? Avait-il obligé l'homme à tout faire d'ouvrir la porte pour lui ? Connaissant son pouvoir, l'humaine n'était pas surprise qu'il ait pu si facilement pénétrer chez elle. Comme un jeu d'enfant. Espérant qu'il n'était pas là pour la tuer comme elle s'doutait qu'il avait envoyé le premier mutant en premier lieu, elle resserra ses doigts fins autour du manche du couteau.. « Je crois que tu t'es trompé d'demeure. C'est chez moi ici. » Le plus tôt il partirait, mieux elle se sentirait. Parce qu'elle craignait ses intentions. Elle tremblait comme une feuille même si sa voix se voulait ferme. La blonde savait bien que la seconde où il ouvrait la bouche, s'en était fini d'elle, peut-être bien qu'il l'obligerait à se trancher la gorge sur place. Et naïvement, elle espérait que ce n'était qu'une visite de courtoisie. Qu'il venait la rassurer qu'il la laisserait tranquille à l'avenir, pas la peine de se retourner l'esprit à l'imaginer sortir de sous son lit comme les monstres que craignent les enfants.
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Sujet: Re: ≈ dance with the devil (dante&poppy) Lun 4 Avr 2016 - 5:11
as we dance with the devil tonight.
- Close your eyes, so many days go by. Easy to find what's wrong, harder to find what's right. I believe in you, I can show you that I can see right through all your empty lies. I won't stay long, in this world so wrong. Say goodbye, as we dance with the devil tonight. Don't you dare look at him in the eyes./ POPPY WESTON & DANTE ALVAREZ ★
La journée avait été longue, bien trop longue. Seul dans son grand duplex, Dante tournait en rond. C’était bien beau de ne pas vouloir travailler, pourtant le temps semblait passer plus doucement lorsqu’il était seul à la maison. Enid travaillait, comme beaucoup des membres de sa familles ; il n’y avait personne d’autre que lui dans cet appartement trop grand pour un seul homme. Dante avait hésité à retrouver Barclay dans son bar, mais il s’était ravisé, fatigué que toute ses journées se ressemblent, inlassablement. Le mutant en avait marre de la routine, marre de ce quotidien trop tranquille. Il cherchait le changement, de quoi animée un peu ces longs moment de solitude. Alors il peignait, beaucoup, il lisait, encore plus. Il repassait en boucle ses sagas favorites sur le grand écran de son salon, pour la centième fois. Il sortait parfois, se mêlait à la foule ; il s’amusait de temps en temps avec les pauvres gens qu’il croisait, ou ramenait un inconnu dans son lit pour pimenter sa soirée. Mais peu importait toutes ces distractions, il s’ennuyait, c’était indéniable. Le soleil commençait doucement sa chute derrière l’horizon ; devant sa grande baie vitrée, Alvarez observait ce paysage magique, baigné de lumière. Pinceau à la main, il était en train d’achever l’une de ces dernières oeuvres, dont il n’était pas peu fier. La lumière rosée qui pénétrait des grandes fenêtre donnait une impression magique, paisible ; une chose manquait pourtant. De la musique. Habituellement, le mutant ne se séparait d’une enceinte et de ses nombreux albums, ne supportant pas le silence. Il n’y avait pourtant à ses yeux rien de plus agréable que de la musique ici directement d’un instrument -la guitare en particulier, son instrument favori. De nature créative, le mutant n’avait pourtant jamais hérité du talent de son père pour la musique. Ce n’était pas faute d’avoir essayer, malgré tout il s’énervait beaucoup trop facilement pour avoir la patiente de commencer l’apprentissage maintenant. Alors il profitait des musiciens de son entourage, ou mieux, il faisait en sorte d’en trouver. Il y en avait eu une en particulier. Poppy. Sa douce Poppy. Dante regrettait souvent de l’avoir laissé filer ; peu importait le nombre de domestique qu’il avait “employé” au cours de sa vie, Poppy resterait surement l’une de ses préférées. Il y avait quelque chez elle, dans son visage, dans ses traits encore enfantins, quelque chose d’apaisant. Elle avait cette innocence qui plaisait tant au mutant, cette douceur qu’il n’avait pu trouver ailleurs. La belle Weston savait en plus de cela très jouer de la guitare, un ensemble parfait pour Dante qui aurait voulu la garder pour toujours. Mais la belle en avait décidé autrement, et malgré son pouvoir il n’avait su la retenir. Il aurait pu, mais à quoi bon s’attirer des ennuis inutilement ? Alvarez lui avait fait croire qu’il lui rendait sa liberté, avant d’ordonner à un mutant croisé au hasard de la tuer. Il ne pouvait pas la laisser se promener dans la nature avec ce qu’elle savait sur lui -sur sa famille. Le mutant avait échoué, et Dante s’en trouva plus que ravi lorsqu’une idée germa au fond de son esprit : quoi de mieux pour redonner un peu de piment à son quotidien monotone que de renouer avec une ancienne amie ? Pris d’un enthousiasme soudain, le mutant jeta son pinceau dans un coin, et se dépêcha de se préparer. Quelques minutes plus tard, sa voiture filait sur l’asphalte de la route en direction de l’appartement de la blonde.
Dante avait toujours eu un penchant pour le dramatique. Quitte à renouer les liens avec la belle, autant faire les choses bien ; Poppy n’allait surement pas encore être rentrée du travail, le mutant en profiterait pour l’attendre sagement dans son petit appartement. Alvarez pénétra dans l’immeuble de la belle cherchant la loge du gardien. Avec de la chance, il posséderait un trousseau de clé. Dante lui demanda calmement - mais fermement- de lui donner, et sans grande surprise l’homme s’exécuta. Quelques minutes, plus tard, le mutant pénétrait dans l’appartement de la blonde ; il attendrait ici que la belle arrive. Dante se promena dans le salon, se laissant captiver par ce décor inconnu. Il alla faire un tour dans la cuisine, se servant dans le frigo comme s’il était chez lui ; Dante ne savait pas avec qui la jolie blonde vivait, mais il se réjouit face aux brique de jus de fruit qui trônait dans le bac du bas. Le mutant inséra la paille, et continua sa visite en sirotant son jus de raisin tranquillement. Il était rendu dans la chambre de la belle lorsqu’il entendit la porte d’entré s’ouvrir dans le salon. Un sourire malin s’étira sur ses traits, ne pouvant s’empêcher d’anticiper la surprise de la belle. Elle ne serait certainement pas ravie de le revoir ; lui pourtant, était impatient de retrouver sa musicienne. Doucement, il retrouva son chemin vers le salon, puis vers la cuisine, où la belle entamait de ranger ses courses. Un pas en plus, et il fut découvert ; le parquet qui craqua sous son poids le trahit, et la jeune femme fit volte face, couteau de boucher à la main. Instinctivement, Dante se stoppa. Il ne craignait pas la jeune, mais il ne voulait pas l’effrayer ; pas encore du moins. « Toi... » Un large sourire carnassier déforma les traits malins du mutant. « Hola Poppy ! Quel plaisir de te revoir. » souffla-t-il, sur un ton joyeux qui détonnait avec la tension de la pièce. Le mutant fit quelques pas jusqu’au mur près de lui, s’y adossant en prenant une nouvelle gorgée de jus de fruit, ignorant totalement la menace de la belle. « Je crois que tu t'es trompé d'demeure. C'est chez moi ici. » Le mutant lâcha un léger rire amusé. « Détends toi sweetheart, pas besoin de me menacer comme ça. Pose ce couteau voyons, c’est pas comme ça qu’on accueille un vieil ami. » Il prononça cette dernière phrase fermement, un ordre auquel la belle ne pourrait résister.
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Sujet: Re: ≈ dance with the devil (dante&poppy) Jeu 28 Avr 2016 - 2:07
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Se retrouver soudain face à face avec le diable forçait la blonde à se demander ce qu'elle faisait encore dans cette ville. Elle aurait pu partir à l'instant où la quarantaine fut levée. Elle aurait pu retourner à San Franscico et ne jamais revenir. Sauf que... Sauf que sa vie était à Radcliff désormais. Elle s'était lié d'amitié avec tant de gens. Sans parler de son travail auquel elle tenait beaucoup... en grande partie à cause de son patron aussi. De voir débarquer Dante chez elle la terrorisait mais pas assez pour tout claquer d'un coup et ne jamais revenir. Cependant, maintenant qu'il était là, à quelques mètres d'elle, elle commençait à regretter de ne pas être partie alors qu'elle en avait encore l'occasion. La seule chose dont elle pouvait se réjouir c'était que Bianca et Oscar n'était pas présents. Elle ignorait ce qu'il leur aurait fait et cette simple pensée suffisait à la faire trembler. Elle avait bien plus peur pour ses proches que pour sa propre sécurité. C'était dans sa nature à la jolie Weston. Mettre le bien-être des autres avant le sien. Cependant, cela ne voulait pas dire qu'elle appréciait être l'esclave de quelqu'un... voilà pourquoi elle craignait temps le mutant. Elle ignorait si elle arriverait à supporter de nouvelles séances à jouer pour lui jusqu'à l'épuisement. Elle n'avait pas envie de faire encore le ménage de son immense duplex comme une vulgaire domestique. Mais que pouvait-elle faire sauf la fuite ? S'entraîner auprès des hunters n'avait été qu'une belle petite lubie désillusionnée... elle le pressentait. Son patron lui avait appris à tirer quelques semaines plus tôt mais autrement, que pouvait-elle faire à présent devant le peintre... Le menacer d'un couteau ? Bien sûr... meilleur plan de la terre pour voir la lame se retourner contre elle. Pourtant c'était la seule qu'elle avait sous la main alors elle la brandissait vers lui sans hésitation... malgré la futilité de la chose.
La jolie blonde ne manqua pas de remarquer le jus pourpre que Dante sirotait. Un jus aux raisins destiné à Oscar et qu'il devait avoir pris sans aucune gêne dans leur frigo. Depuis combien de temps l'avait-il attendu ainsi dans son propre appartement ? Simplement pour lui faire... la surprise. « Hola Poppy ! Quel plaisir de te revoir. » Il semblait bien plus ravi de la voir qu'elle ne l'était en tout cas et lui confirmait dans son attitude presque joviale. Cependant, après ce qu'il lui avait fait, la Weston savait que ce n'était que des paroles en l'air, qu'une façade. Le mutant ne pouvait pas effacer le passé, ne pouvant pas effacer les deux mois d'enfer qu'elle avait passé à le servir comme une esclave. Prisonnière de ses mots et de ses commandes. Il se déplaçait avec une nonchalance assurée, un sourire en coin qui en agacerait plus d'un. Poppy ne le quittait pas des yeux et surveillait chacun de ses mouvements alors que c'était de ses paroles qu'elle devait se méfier. « Détends toi sweetheart, pas besoin de me menacer comme ça. Pose ce couteau voyons, c’est pas comme ça qu’on accueille un vieil ami. » Évidemment, et sans grande surprise, elle déposa le couteau aussitôt. Même si elle désirait résister à l'ordre, la lame trouva la surface du comptoir et elle se retourna vers le mutant dans un automatisme. Elle était même un peu détendue puisqu'il lui avait aussi ordonné de se détendre mais ça... ça ne dura pas très longtemps. « Les vieux amis n'envoient pas un mutant les tuer. Je sais que c'est toi qui as mis l'autre type sur mon dos. » dit-elle, la voix pleine de reproche. Qu'avait-elle fait pour mériter cela au juste ? Jamais elle n'avait parlé de lui à personne. Ce n'était pas comme si elle le pouvait, obligée de respecter tous ses ordres notamment de ne pas ébruiter une quelconque relation entre eux. Elle n'avait voulu qu'échapper à son emprise un instant. Avoir un semblant de vie normale. Travailler pour une firme qu'elle admirait. Voilà que cela avait bouffé trop de son temps et maintenant elle lui était inutile ? Un déchet que l'on jette après l'avoir usé ? Était-ce tout ce qu'elle était aux yeux du mutant ?
Trop de questions qu'elle tenta de taire pour ne demander que ce qui la préoccupait le plus présentement. « Pourquoi t'es là, Dante ? Tu viens finir le travail ? » Mais surtout, qu'attendait-il au juste ? Elle était totalement vulnérable. Comme toujours. Il ne lui suffisait qu'à l'achever de quelques mots et le tour serait joué. Pourquoi la torturer davantage... Elle avait beau essayer de s'dire qu'elle apprenait à se défendre avec Hippolyte et les autres hunters, jamais elle n'arriverait jamais à se débarrasser du Alvarez. Elle pouvait bien essayer de parler avec lui, tenter de le convaincre de la laisser vivre sa vie tranquillement mais quelque chose lui disait qu'un mutant pouvant obtenir tout ce qu'il désirait... les paroles d'une petite humaine insignifiante comme elle ne devait pas l'atteindre. Alors, elle n'allait pas s'abaisser à supplier. Au moins il ne lui avait pas déjà ordonné de se trancher la gorge grâce au couteau, c'était un bon signe... voilà pourquoi elle avait remplacé son attitude agressive et méfiante pour l'incompréhension... voir même une note de désespoir dans sa voix. Ne lui manquait plus qu'à espérer que les prochains instants se passeraient sans encombres. Avec Dante par contre, la musicienne ne savait jamais vraiment à quoi s'attendre... du coup, elle retenait pratiquement son souffle à l'attente de ses prochaines paroles... ou ordres...
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Sujet: Re: ≈ dance with the devil (dante&poppy) Jeu 12 Mai 2016 - 3:06
as we dance with the devil tonight.
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Le mutant aurait pu se perdre dans l’appartement de la belle, se laisser porter par les découvertes et les trouvailles alors qu’il attendait la jolie blonde. Dante avait toujours aimé découvrir là où vivait les gens -amis ou victime-, sachant qu’il pouvait en apprendre beaucoup en se plongeant dans les affaires personnelles de quelqu’un. Certes, ce n’était pas pas réellement convenable, encore moins poli, mais ça faisait bien longtemps que le Alvarez avait renoncé à ces deux notions. Brique de jus à la main, il s’égarait dans les placards, s’attardait devant les photos, essayait de dépeindre un portrait plus précis de Poppy, ne l’ayant jamais connue en dehors de son contrôle. Ca l’intriguait, ne pensant pas réellement que ses victimes puissent avoir une vie, en dehors de son contrôle ; c’était comme assouvir une curiosité malsaine, comme découvrir que ses victimes étaient des personnes comme les autres. Ca aurait dû lui faire réfléchir, penser à ses actions. Mais ses actions, Dante s’en fichaient depuis bien longtemps. Et ce n’était pas le sourire ingénu de la jeune Weston, capturé sur cette vieille photo, qui allait lui faire ouvrir les yeux. Le mutant l’entendit enfin rentrer, et il alla l’accueillir, large sourire au visage, excité à l’idée de ses retrouvailles qui s’annonçaient musclées. Il ne s’attendait pas à ce que Poppy l’accueil à bras ouvert, étant donné la dernière interaction qu’il avait eu avec la belle. Et il ne fut pas déçu lorsqu’elle s’empara du couteau de cuisine posé non loin d’elle ; la belle était devenue plus impulsive qu’avant, une qualité que le mutant ne pourrait qu’apprécier. Dante la salua, ses traits déformés par une large sourire sanguin, qui inspirait tout sauf la confiance. S’il fut un temps où Dante était un homme bon et chaleureux, cette époque était belle et bien révolue ; il ne restait plus rien du père et mari aimant, pas même la bonté dans ses yeux noisettes. Au fond de ses pupilles à présent, il n’y avait plus que cette flamme de folie qui le consumait chaque jour un peu plus. Sans grande surprise, la jeune femme se plia au bon vouloir de Dante, sagement, le coeur serré surement. Dans son regard innocent, le brun pouvait lire la peur, la colère et la frustration aussi ; autant d’émotions qui élargirent un peu plus le rictus vicieux sur son visage. « Les vieux amis n'envoient pas un mutant les tuer. Je sais que c'est toi qui as mis l'autre type sur mon dos. » Le rire moqueur du mutant s’éleva dans l’air tendu de la pièce, alors qu’il fit un pas vers Poppy, puis un autre. La voix accusatrice de la jeune fille l’amusait, tout comme le regard noir qu’elle lui lançait. Il se rappelait de leur dernière entrevue, du trait qu’il avait tiré sur les services de sa musicienne favorite. Il avait détesté s’en détacher comme cela, Poppy avait toujours été une exception à ses yeux. Ses victimes, il les voyaient défiler, il les utilisait et les renvoyait sans même prendre la peine d’apprendre leur nom. Le mutant s’en servait pour servir ses propres intérêt, pour ranger son duplex ou faire ses courses, pour régler le compte d’un chasseur un peu trop curieux ou pour le simple plaisir d’user sa mutation. Depuis sept ans que le mutant avait appris à vivre tel qu’il était vraiment -un dieu parmi les hommes-, et qu’il avait appris à embrasser sa mutation sans compromis ni remords, il ne comptait plus ceux qu’il avait forcé à servir son intérêt. Mais Poppy, Poppy avait toujours été différente. Depuis la seconde où Dante avait croisé son regard innocent, et ses traits encore enfantins. Depuis la première note qui s’était envolée de sa guitare, qui l’avait envouté pour la première fois. Il y avait quelque chose de rafraichissant chez la belle, sur laquelle le mutant n’avait jamais réellement réussit à mettre le doigt. Il l’avait pourtant soigneusement gardé à ses côté, la forçant à revenir chaque jour, à jouer pour lui et baigner sa grande demeure d’une douce mélodie. Contrairement à beaucoup, il ne s’en était pas lassé. Elle aurait surement toujours été à ses côtés si la belle n’avait pas décider de tout gâcher ; face à son attitude, Dante avait pris le choix de s’en débarrasser. Malgré l’affection qu’il avait commencé à éprouver pour elle, il ne pouvait tout simplement pas la laisser vagabonder avec tout ce qu’elle savait sur lui. Le Alvarez avait ordonné à un mutant de passage de lui ôter la vie, rapidement et sans douleur, un ultime geste de sympathie pour la jolie blonde. Mais les chasseurs s’en étaient mêlés, et Dante avait préféré laisser tomber l’affaire. Heureusement, puisqu’aujourd’hui il pouvait savourer ces retrouvailles tant espérées.
« Poppy, honey … » souffla-t-il, se rapprochant encore de la belle, dangereusement. Il était assez proche d’elle maintenant pour remettre une mèche blonde vagabonde derrière son oreille, avec une douceur qui détonnait avec la folie de ses yeux. « Tu savais bien que je n’aurais pas pu te laisser partir comme ça. Te balader tranquillement, avec tout ce que tu savais sur moi ; être mutant ces temps-ci, c’est dangereux .J’assurais seulement mes arrières, il n’y avait rien de personnel. » souffla-t-il en plongeant ses yeux dans ceux de la belle, ayant conservé la distance entre son corps tremblant et le sien, qui la surplombait de presque une tête. « Pourquoi t'es là, Dante ? Tu viens finir le travail ? » Il fit volte face, évoluant doucement dans la petite cuisine de l’appartement, avant d’ouvrir une porte du placard et d’étudier son contenu. « Non, n’aie pas peur querida. Je ne fais jamais ça moi même, hors de question de me salir les mains. Pour qui me prends-tu ? » lança-t-il en souriant, ironique, en sortant brièvement la tête du placard pour étudier la réaction de la belle. Dante marqua une pause, puis il continua. « Si je suis revenu te rendre visite, c’est simplement que tu me manques Poppy, l’appartement est triste sans toi. Sans ta musique. » Il ferma le placard, un paquet de crackers en forme d’animaux entre les mains ; il commença à manger en se rapprochant à nouveau de la belle. « Reviens à la maison. S’il te plait. » Pour l’instant, il ne s’agissait pas d’un ordre, la belle ne serait pas obligée d’accepter ; mais ce n’était qu’une formalité, car au final, il ne lui laisserait aucun choix.
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Sujet: Re: ≈ dance with the devil (dante&poppy) Lun 23 Mai 2016 - 3:18
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La musicienne se portait si bien ses derniers mois sans Dante pour venir hanter son petit monde. Mais bien sûr, il avait toujours été là, quelque part. La belle le savait et avait redouté le moment où leur route se croiserait de nouveau. Ce jour était apparemment arrivé mais jamais Poppy n'aurait imaginé qu'il irait jusqu'à s'introduire chez elle. La chance avait voulu que Bianca soit occupée ce soir... mais autrement, la petite humaine n'osait pas imaginer ce qui aurait pu se produire s'il était tombé sur elle et son Oscar. Elle devait trouver un moyen de le chasser et vite. Mais pour le moment, elle était impuissante, obligée de se débarasser du couteau qu'elle avait attrapé en sachant très bien que ça ne lui servirait à rien. « Poppy, honey … » Elle tiqua sur le honey... Elle n'était pas sa honey. Puis, sa voix était trop mielleux et son regard trop sombre pour concorder. La jolie blonde n'osait pas bouger en voyant qu'il faisait quelques pas vers elle, et tentait de se rappeler tout ce que le Caesar avait pu lui dire sur les mutants. Utiliser leur pouvoir contre eux. Leur assurance contre eux. Mais contre Dante... Ses deux conseils semblaient ne servir à rien. Elle ne pouvait tout simplement rien faire à moins de devenir sourde soudainement.
L'idée de s'enfuir avec les mains sur les oreilles la prit mais le Alvarez était maintenant si près d'elle qu'il n'aurait aucun mal à la retenir et lui empêcher de se boucher les oreilles. Et sa mèche qu'il vint loger derrière son celle-ci lui tira un frisson. Avec lui, elle ne savait jamais à quoi s'attendre et avec un pouvoir comme le sien, elle ne doutait pas qu'il pouvait être imaginatif. En fait, la seule chose qu'elle le remerciait de ne jamais avoir fait c'était d'abuser d'elle physiquement. Il était un monstre mais au moins, pas ce genre de monstre. Il préférait abuser de ses autres talents à la place, seule et triste consolation pour la belle qui n'osait pas bouge d'un poil. « Tu savais bien que je n’aurais pas pu te laisser partir comme ça. Te balader tranquillement, avec tout ce que tu savais sur moi ; être mutant ces temps-ci, c’est dangereux .J’assurais seulement mes arrières, il n’y avait rien de personnel. » Même si elle avait voulu le dénoncer, elle ne pouvait pas. Il lui avait tellement répété souvent d'être discrète sur ses aller et venus chez lui qu'elle n'arrivait pas à parler à quiconque de ce qu'il lui avait fait subir. Elle devait garder cette horrible expérience pour elle même si elle aurait aimé pouvoir avertir le monde entier que ce dangereux mutant se promenait parmi eux. Sa peur des êtres dotés de pouvoir lui venait principalement de lui puisque que pouvait-elle faire contre un être qui peut obtenir tout ce qu'il désire de quelques mots. Alors qu'il en finisse s'il était là pour la tuer. Qu'il lui ordonne qu'elle se suicide et s'en serait fini de la petite Poppy Weston et ses airs innocents. De Poppy et de ses belles mélodies. Poppy et ses journées chargées au boulot.
Elle ne put s'empêcher de mieux respirer quand il s'éloigna pour faire un bref tour de la petite cuisine. Elle n'était pas sortie d'affaires mais c'était déjà plus rassurant que de le voir la dépasser de plusieurs centimètres. Certes, ce n'était pas difficile, la Weston est minuscule mais quand même. Il avait cette ombre dans le regard qui lui donnait un air infiniment plus grand et imposant. « Non, n’aie pas peur querida. Je ne fais jamais ça moi même, hors de question de me salir les mains. Pour qui me prends-tu ? » Un psychopathe, un profiteur, un cruel mutant qui abuse de son pouvoir sur les gens innocents. Heureusement pour elle, lui poser une question n'était pas un ordre et elle put bien garder ses réflexions pour elle. De toute façon, la douce musicienne n'avait jamais été bien provocatrice. Elle n'aimait pas chercher le mal autour d'elle et tentait toujours de trouver la meilleure solution à un problème. Cependant, avec Dante, elle ne voyait aucune solution que d'endurer. De se montrer forte et de persévérer. Elle espérait qu'à force d'essayer de résister, elle serait un jour immunisée à son pouvoir. Un rêve bien naïf pour la jolie poupée qui l'observait maintenant fouiller les placards et lui jeter un coup d'oeil furtif. « Si je suis revenu te rendre visite, c’est simplement que tu me manques Poppy, l’appartement est triste sans toi. Sans ta musique. » Dans ce genre de cas, elle maudissait son talent pour la guitare. C'était la raison première qui avait amené le dévolu du mutant sur elle. Quand il la forçait à jouer pendant des heures, elle était tellement désespéré et épuisée que bien des fois, elle avait songé se couper les mains et en finir avec tout cela.
Puis, elle y réfléchissait et se trouvait idiote d'avoir considéré une telle chose. Elle ne le laisserait pas gagner et la mutiler simplement pour que le supplice arrête. Et elle avait beau supplier, tenter d'expliquer qu'il était humainement impossible de faire tout ce qu'il lui ordonnait, il restait sourd. Alors, elle resta muette à ses paroles, ne sachant pas quoi dire face à cette douce déclaration d'affection qui sonnait pourtant comme une sentence aux oreilles de la belle. « Reviens à la maison. S’il te plait. » Elle ne ressentait pas l'impulsion de lui obéir, c'qui voulait dire que son pouvoir n'avait pas d'influence... pour le moment. Elle aurait presque pu être touchée qu'il lui donne ainsi le choix mais elle savait que ce n'était qu'une illusion. Qu'il ne faisait que jouer avec elle. Alors non, jamais elle ne retournerait " à la maison ". Pour elle, c'était plus une prison qu'autre chose. Une jolie tour d'ivoire où elle était coincée. La princesse prisonnière du dragon attendant patiemment que son prince vienne la sauver. Sauf que ce n'était pas un conte de fées mais plutôt une histoire d'horreur aux yeux de la Weston. Elle devait essayer de faire appel à l'humanité du mutant... même si à ce point-ci, elle doutait qu'il n'en ait jamais eu. « Tu ne peux pas trouver une autre musicienne à adorer que moi. Ça m'arrangerait vraiment. » Une certaine ironie dans la voix, mélangée au désespoir. La belle calculait chacune de ses respirations, comme si elle marchait sur un fil de fer au dessus du vide.
Car même s'il venait de l'assurer qu'il ne comptait pas la tuer, il restait un homme inquiétait et ce, même avec une bête boîte de craquelins animaliers entre les mains. « Parce que j'ai une vie, tu vois. Je ne vis pas que pour toi et tes bons plaisirs. J'ai un emploi. Un patron qui compte sur moi et que j'vois pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Des amis, tout ça. » Ma soeur aussi... Mais Alice, elle ne lui en parla pas. Jamais elle n'allait lui en parler. Poppy ne voulait pas qu'il tourne son attention vers sa cadette. Elle préférait endurer les pires supplices que de songer un instant parler d'Alice. « Et donne-moi ça, ça ne t'appartient pas. » Elle lui prit sèchement la boîte de craquelins des mains quand il se fut approché de nouveau d'elle, se fichant bien qu'il se fâche comme un grand gamin à qui on aurait enlever la sucette. Il pouvait se permettre à l'obliger de jouer pour lui, de faire son ménage mais jamais il n'était venu empiéter sur sa vie, sur son univers à elle... et c'était inquiétant. Elle ne voulait pas qu'il s'accroche à elle encore plus et contamine son entourage.