≈ 'cause i felt melting magnets (fst - ciaran&rhaena)

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Elle n'a plus d'emploi. C'est fini, Lancaster a été délogé. La Dryden ne s'en plaint pas vraiment, elle ne le supporte pas vraiment au fond l'ancien maire de Radcliff. Elle ne travaillait pour lui que pour consolider son masque. Maintenant c'est fini. Elle va se contenter d'être dirigeante de son empire criminel. C'est déjà très demandant comme boulot, par chance que Jai est souvent là pour prendre les choses en main. Elle a pris quelques-unes de ses affaires. Vidé son bureau, sauf qu'elle a oublié quelques trucs au poste de police aussi. En général, elle n'aime pas s'y rendre puisque c'est plein de chasseurs et qu'elle n'aime pas les croiser aussi souvent que ça. C'est bien beau être une vipère cachée sous les roses, ça ne veut pas dire qu'elle apprécie leur compagnie. Parfois, c'est lourd de jouer l'hypocrite. De faire de beaux sourires et de ne laisser personne entrevoir la froideur de son coeur. Elle n'a pas le choix, aujourd'hui elle doit s'y rendre pour attraper ses derniers effets personnels. La vipère sait déjà que les regards vont se tourner sur elle. Étant l'ombre de Lancaster, la plupart la reconnaissent. Impossible de passer inaperçu et aller prendre ses affaires parce qu'elle n'a plus d'emploi n'est pas très reluisant. Malgré tout, elle garde la tête haute quand elle entre dans le poste. Ses talons dans les pieds, sa jolie robe d'un noir de jais comme ses cheveux ondulants sur ses épaules, elle parcourt les rangées jusqu'à un petit bureau. Elle ouvre les tiroirs, prend une boîte et met tout à l'intérieur en quelques minutes. Elle ne veut pas s'attarder ici. Elle ne veut qu'une chose, ficher le camp et ne plus se retourner. La jolie vipère quitte donc le bureau et défile à travers les rangés pour se diriger vers la sortie. Déjà, elle pense à la suite.

Sa prochaine tentative de vengeance sur le Lynch, sa prochaine chasse, la prochaine fois où elle ira rendre visite à Loeven pour voir comment il va. Soudain, elle est tirée de ses plans quand un mec qui marche à reculons la heurte. Elle échappe son carton et voit ses affaires s'étaler par terre. « Non mais tu peux pas regarder où tu vas ! » erff... Elle lâche un soupir clairement agacé et lève le nez pour reconnaître Ciaran, croisé à quelques reprises dans le cadre du boulot. « Oh, Ciaran, désolée, je t'avais pas vu. » qu'elle s'empresse d'ajouter avec un sourire charmeur et les yeux brillants de douceur. Mais quelques secondes plus tard, elle fronce déjà les sourcils. Depuis quand elle s'excuse alors qu'elle n'a rien fait et que c'est de SA faute à LUI ? Depuis quand elle agit de manière aussi mielleuse et douce avec un homme ? Elle se dégoûte elle-même et essaie de se secouer un peu. La jolie brune se penche donc pour ramasser ses affaires avec un air toujours aussi perplexe sur le visage. Presque frustrée même. Elle finit par se relever et poser le regard sur le jeune homme comme si elle est soudain envahit d'un parasite, d'une entité étrangère qui s'attaque à son coeur...

SUR TH DEPUIS : 26/01/2016

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

« Le voilà, votre coupable », dit-il en faisant glisser vers l'officier de police un compte-rendu d'une dizaine de pages accompagné d'une photo.

« Vous en êtes vraiment certain ? Nous risquons gros avec cette affaire, docteur... »

Un soupir, il leva les yeux au ciel devant le scepticisme de cet agent à l'intellect limité.

« Bien... Résumons les choses, puisque vous semblez un peu lent à comprendre : monsieur Donovan n'a aucun alibi pour les deux derniers meurtres, il connaissait les victimes, et on a retrouvé chez lui la brosse à cheveux de la première. Après examen psychologique, je peux vous affirmer qu'il s'agit non seulement du tueur, mais que c'est en plus un fétichiste obnubilé par les mains, ce qui explique pourquoi il manquait à chaque victime un doigt... Dois-je continuer et faire votre travail ou c'est suffisant ? » Annonça-t-il avec un grand sourire.

Désemparé, l'officier récupéra le dossier, se leva et raccompagne le psychiatre à la sortie de son bureau. Lissant dans un geste presque maniaque sa veste de costume, Ciaran le salua et murmura avec toute l'ironie du monde dans la voix.

« Au plaisir de retravailler avec vous... »

Ce n'était pas que l'irlandais rechignait à travailler avec la police. Au contraire, le profilage faisait partie de ce qu'il aimait tant dans son métier : analyser des comportements humains déviants, interroger de potentiels assassins, dresser des portraits de criminels... Il se fichait bien de savoir qui il envoyait en prison, tout ce qui l'intéressait c'était l'énigme et sa résolution. Pendant tout le temps où son esprit hyperactif se focalisait sur une enquête, il en oubliait l'ennui perpétuel auquel il était souvent confronté. Seulement... Il fallait bien avouer que la plupart des policiers avec qui il avait un jour été amené à travaillé étaient risiblement étroits d'esprit, voire complètement idiots. Y avait-il seulement un flic qui trouve grâce à ses yeux ? Pas sûr...

Du moins jusqu'à ce que, sans y faire attention, il ne la percute. Agacé, il voulu envoyer balader l'importune mais, la reconnaissant, un sourire chassa sa moue hautaine. Rhaena... Combien de fois avait-il travaillé ensemble... 4 ? 5 fois ? Il y avait quelque chose de spéciale chez elle, plus que chez n'importe quelle autre. Un minois charmant qui renfermait une haine à l'égard d'un type dont Ciaran aurait bien voulu connaître le nom. Une identité qu'il n'était toujours pas parvenu à lui extorquer. C'est qu'elle était méfiante, la demoiselle ! Et habituellement, le cadre professionnel ne les aidait pas vraiment à faire plus ample connaissance. Seulement là... Elle était venue récupérer ses affaires, à en juger par le carton qu'elle tenait dans les mains. La détailla un instant, appréciant les jolies courbes de son corps mis en valeur par sa robe, Ciaran ne pu s'empêcher d'entamer les hostilités. Ou d'ouvrir la partie, comme il se plaisait souvent à le penser. Une vague de confiance et de sympathie à son égard ne tarda pas à gagner la jeune femme, qui s'excusa presque immédiatement de lui être rentrée dedans.

« Rhaena ! Quelle bonne surprise ! Je suis vraiment navré, je ne t'avais pas vu... Ne t'excuse pas, voyons, je devrais regarder où je marche... Tu es venue prendre tes affaires ? J'ai cru comprendre que tu ne travaillais plus ici... »

Afin de conserver son masque d'innocence et son rôle de gentil petit psychiatre serviable, Ciaran poussa le vice jusqu'à se baisser pour l'aider à ramasser ses affaires.

« Tout va bien j'espère ? » Demanda-t-il d'un ton soucieux.

S'il avait envie de jouer ? Plutôt deux fois qu'une... Faire de la fière et tenace Rhaena Dryden une proie qu'il se ferait un plaisir d'acculer et malmener jusqu'à ce qu'elle lui mange dans la main, c'était un plan qui lui plaisait. Après tout, Ciaran venait de conclure une enquête, il n'avait plus rien d'autre pour accaparer son esprit déviant.

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Le regard qu'il a et qui la détaille n'échappe pas du tout à la vipère qui ne s'en offense pas plus que cela. Il n'est pas le premier et certainement pas le dernier. Des hommes, elle en a une liste impressionnante qui n'ont pas pu résister à ses courbes. Ciaran, un de plus, un de moins. « Rhaena ! Quelle bonne surprise ! Je suis vraiment navré, je ne t'avais pas vu... Ne t'excuse pas, voyons, je devrais regarder où je marche... Tu es venue prendre tes affaires ? J'ai cru comprendre que tu ne travaillais plus ici... » Tout de suite, elle est par terre à ramasser ses affaires et le psychiatre l'aide sur le champ, comme un collègue dévoué. Apparemment, elle n'est pas la seule qui aime mentir sur les apparences. Cependant, la Dryden se laisse facilement berner par les petites attentions de Ciaran, ayant cette drôle de sensation qui plane au dessus de sa tête et de son coeur depuis qu'ils se sont rencontrés. C'est subtile, comme un poison qui envahit ses veines. La tueuse essaie évidemment de le combattre ce sentiment mais ça n'aide pas de voir un Ciaran courtois. La brune a fini par se relever quand toutes ses affaires sont dans sa boîte et la prend dans ses bras. La soulevant sans difficulté, elle se redresse et observe le jeune homme de la tête aux pieds quand il ajoute. « Tout va bien j'espère ? » Rhaena lui sourit tout en haussant les épaules. Elle ne voit pas pourquoi ça n'irait pas. Bien sûr, elle doit faire comme si elle est furieuse d'avoir perdu son job et de la défaite de Lancaster. Pour garder les apparences... alors qu'au fond, il peut bien aller au diable son ancien patron.

Tant mieux pour les mutants s'ils ont une supporter à la tête de la mairie. Maintenant, elle n'a plus à s'encombrer de politique. « Oui oui, tout va bien. Puis ouais, tu as bien compris. Avec Lancaster qui a été balayé, je me retrouve sans emploi. Je suis venue chercher ce qui restait de mes affaires, en effet. C'est frustrant. » Elle fait semblant d'être déçue. Un bien gros mensonge qu'elle n'a aucun problème à construire. Rhaena est loin d'être à plaindre, ayant des millions de dollars cachés provenant de son empire criminel, ou plutôt celui de son père. Personne ne s'en doute mais la Dryden est incroyablement riche. Ne plus travailler pour Lancaster est loin de l'attrister. C'est même mieux. Elle fait partie de son entourage mais elle n'a plus à recevoir de ses ordres. Elle peut encore se servir de lui pour rôder dans l'ombre dans l'univers des hunters et les détruire un à un. « Et toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu travailles sur un cas ? » Qu'est-ce qui lui prend ? Depuis quand elle s'intéresse à ce qui peut se passer dans la vie des autres. Elle n'a jamais eu d'intérêt à savoir ce que les autres peuvent faire de leur journée. Ciaran est une exception... et quelle exception. En tant normal, elle tenterait de rester loin du psychiatre et profileur. Elle est elle-même une tueuse. Une criminelle cachée sous des airs de belle séductrice. Pour rien au monde elle ne voudrait être démasquée. Y'a déjà Jekyll qu'elle croit avoir berné alors que ce n'est pas le cas, vaudrait mieux ne pas ajouter Ciaran à la liste. Enfin... une liste dont elle ignore l'existence c'est pourquoi elle ne fuit pas, et ne cherche pas à le faire fuir non plus.

Elle ne sait pas pourquoi mais elle aime sa compagnie. C'est une sensation étrange qui vient d'absolument nulle part. D'un signe de tête, elle invite Ciaran à la suivre et marcher à ses côtés pour qu'elle puisse aller porter sa boîte à sa voiture. Ce n'est pas que le jeune homme est déplaisant au regard. Au contraire, il a un certain charme hypnotique avec sa belle gueule et c'est bien ça le problème. La belle vipère n'aime pas perdre le contrôle mais quand il est là, elle a l'impression que quelqu'un d'autre parle et bouge à sa place. Ça ne l'empêche pas de vouloir le garder à ses côtés le plus longtemps possible. Non, en effet, elle ne comprend rien à cette situation et se permet même un sourire. Oui, un sourire... Une vision des plus rares chez la tueuse quand elle n'est pas en train de charmer pour obtenir ce qu'elle veut.

SUR TH DEPUIS : 26/01/2016

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Quelque part, Ciaran trouvait la situation assez ironique. La belle Dryden, froide et inaccessible, sans pitié et intransigeante dans son travail, minaudant avec le psychiatre. Ce sourire dont elle le gratifia ne laissa pas le mutant de marbre, qui en profita pour accentuer un peu plus l'influence de sa mutation sur la jeune femme. D'un simple intérêt poli mêlé de joie, il passa à un besoin plus pousser de rester en sa présence, comme si un petite pointe d'obsession était venue titiller la jeune femme. Inconsciente de ce qui lui arrivait, Ciaran pouvait la manipuler tout en douceur, comme une jolie marionnette dont il aurait voulu prendre grand soin. Nul besoin de forcer davantage les choses, il savait être patient et mesuré quand la situation l'exigeait. Il prendrait le temps de déguster chaque sentiment, chaque soubresaut de son esprit avant de l'enfermer entre ses griffes. Il prit son plus bel air désolé et aida la jeune femme à ranger ses affaires.

« Tu me vois navré d'apprendre ça... Tu penses réussir à retrouver autre chose ? J'espère que tu ne songes pas à quitter Radcliff ? Nos collaborations me manquent, si tu voyais les idiots avec lesquels je suis forcé de travailler maintenant... »,dit-il en soupirant et en se tournant vers les deux policiers qu'il avait quitté un peu plus tôt.

Ça, c'était une remarque honnête, pour une fois. Ciaran avait aimé sa collaboration avec Rhaena, il la trouvait franche, plutôt futée, et elle était douée pour son travail. L'inverse des baltringues qu'il devait se coltiner depuis. Et alors Rhaena lui demanda comment lui allait, ce qui le fit sourire de plus belle. Jamais il ne l'avait entendue demander à ses collègues comment ils allaient, ni même leur répondre quand eux tentaient d'engager la conversation. Ça avait du bon de pouvoir jouer avec les sentiments des gens...

« Oh tu sais... La routine ! Un meurtre, un macchabée, un meurtrier à arrêter... Je suis venu apporter mes conclusions d'expert sur une affaire qui commençait à traîner. Rien de très passionnant, et comme je te le disais, les deux abrutis qu'on m'a collé aux basques sont d'une bêtise... Ce sont les deux là-bas », dit-il en désignant d'un geste de la tête les deux policiers.

Il suivi la jeune femme sans bronche et la regarda ranger ses affaires dans sa voiture. Subtilement, il fit enfler ce sentiment naissant qui lui titillait l'esprit depuis qu'il l'avait heurtée, accentuant peu à peu l'euphorie qu'elle devait ressentir en sa présence. C'était curieux, c'était étrange, et ça l'amusait. C'était souvent les personnes les moins susceptibles d'aimer qu'il aimait pousser à dépiauter des pâquerettes en rêvant au prince charmant

« Et maintenant, que comptes-tu faire ? J'imagine que tu ne vas pas te laisser abattre si facilement... J'ai terminé ma journée, tu veux aller boire un verre ? Ou simplement discuter de choses et d'autres ailleurs ? »

Tant qu'elle ne lui imposait pas le cliché de la discussion au bord de l'eau en jetant du pain aux canards, il était prêt à tout accepter, surtout les propositions indécentes ! Mais déjà, il s'emballait. Au lieu de faire des plans sur la comète, il se contenta d'orienter la décision de la jeune femme subtilement, doucement, distillant sentiments et envies de café, de promenade, de gâteaux ou autre dans son esprit. Après tout, ce genre d'envie découlait des sentiments. Et il ne voulait pas risquer de la voir lui filer entre les doigts.

Spoiler:

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Ne plus avoir d'emploi ne lui fait pas grand chose alors elle quitte l'endroit sans trop se retourner. De toute façon, elle est encore riche à craquer. Son empire criminel est son véritable emploi. Rien à voir avec servir cet avare de Lancaster. Un homme brillant et ambitieux, certes. Mais un chasseur tout de même. Au fond, elle est presque soulagée de ne plus avoir à faire semblant et de s'entourer de tous ses tueurs. Enfin, elle ne pourra que profiter que de sa vraie occupation, au diable les hunters. Bien sûr, elle a créé des liens qui lui seront utiles, elle ne peut le nier. Au moins les mois à son service n'auront pas servi à rien. Parmi les rencontres, il y a Ciaran. Lui qu'elle n'arrive pas de cesser à regarder. Pourquoi n'arrive-t-elle pas à détacher son regard ? Elle ne saurait le dire. Son coeur palpitant dans ses côtes et elle voudrait pouvoir le faire taire mais il n'y a rien à faire. Chaque parole qu'il prononce lui paraît plus attirante que les autres. Elle a l'étrange sensation que quelque chose cloche mais elle est trop hypnotisée par le don du mutant pour arriver à réaliser qu'elle se fait manipuler. Pourtant, elle est devenue la reine de cet art. Et maintenant, elle se fait prendre à son propre jeu par un don. Un foutue mutation qu'elle n'essaie même pas de repousser. Son coeur protégé de toute la glace du monde ne l'en défendrait pas. Cette glace en lentement fondu depuis quelques temps mais elle ne veut pas se l'avouer, ni même le croire. Elle doit se ressaisir. Quand Ciaran parle de ses collègues incompétents, la Dryden ne peut qu'approuver. Elle sait ce que c'est de devoir collaborer avec des gens qui l'exaspère. Les hunters en premier... puis ensuite certains membres de son empire criminel qui ne font pas vraiment les miracles qu'elle attend. Au contraire. Alors d'un signe de tête et d'un sourire, elle approuve les plaintes de son vis-à-vis tout en s'assurant de bien ranger ses affaires à leur place. Elle se redresse doucement quand il lui demande si elle veut aller prendre un verre... elle se redresse car elle ressent une drôle de sensation la traverser, comme si on la drogue soudain.

Mais ce n'est pas une drogue... c'est de l'amour. Faux, pervers. Une illusion s'apparentant étrangement à l'ivresse de nombreux verres d'alcool. Sa vision se trouble, comme si elle voit soudain la vie en rose. Si elle pouvait comprendre ce qui lui arrive, elle tenterait de refuser, de le rembarrer. Mais elle en est incapable. Au contraire, sa proposition lui plait, elle a besoin de le voir ce soir. Elle ignore pourquoi, mais elle le veut rien qu'à elle. Est-ce cela un coup de foudre ? Devenir complètement gaga devant le mec ? Si c'est cela, c'est pathétique mais la scène qui se joue donne l'impression que la vipère se transforme en charmante fleur. « Je suis libre, bien sûr. » Tout pour tes beaux yeux. Heureusement pour son orgueil, elle arrive à garder ses pensées idiotes pour elle. « On peut aller prendre un verre, si tu veux. Je connais un bar pas loin, on peut même y arriver en marchant je crois. » Elle range ses derniers cartons dans sa voiture et observe la route pour voir le chemin le plus rapide vers l'établissement. Elle n'a pas envie de s'éterniser dans ce parking, ni d'aller à l'autre bout de la ville pour une soirée en tête à tête. Ça n'a jamais été son genre. Souper galant, promenade dans les champs de fleurs. Ce n'est pas elle, et ça ne le sera jamais. Elle ose espérer en tout cas, et même le don du brun ne semble pas faire d'elle une gamine qui rêve du rendez-vous sur la plage, main dans la main. Cela ne l'empêche pas de bien aimer sa proposition. Alors, elle se met à marcher, l'invite à la suivre... conquise d'un désir de se coller à lui. Elle se retient mais ne peut empêcher les sourires charmeurs qu'elle laisse glisser vers lui sur la route. Et une fois arrivés, elle leur trouve une place isolée, pour s'assurer que personne ne vienne les déranger, et surtout pas une courtisane aux yeux en coeur pour lui voler son prince du soir. Parce qu'avec l'amour, même le plus illusoire, vient la jalousie.

SUR TH DEPUIS : 26/01/2016

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Avec les femmes, Ciaran avait parfois le sentiment d'être le serpent cherchant à faire basculer la douce et innocente Eve vers la connaissance et l'extase. Car selon lui, la tentation n'avait rien d'un pécher ou d'une faute, elle était humaine, infiniment plus désirable que la restriction, et il était persuadé que l'on ne pouvait pleinement vivre qu'en cédant à ses pulsions, qu'elles soient primaires ou non. L'ennui, c'est que Ciaran avait tendance à accentuer voire à provoquer ces pulsions chez les gens qu'il croisait, et il fallait bien admettre que jamais Artur ou sa propre sœur Helen n'aurai agit de la sorte s'il ne les avait pas façonné comme il l'entendait.

Elle était belle, la Dryden, elle était désirable, la vipère, et le mutant se délectait de ce combat perdu d'avance qui se jouait dans son esprit. Tandis qu'il distillait l'amour dans son esprit, bien mieux qu'aucun filtre ne l'aurait fait, il sentait une résistance s'opposer à lui, comme si tout en elle lui hurlait de ne pas céder. Pourtant, il était tel une nappe de sable mouvant, il allait se refermer sur elle car il la voulait pour lui, il l'avait décidé ainsi. Il savait faussement jouer la compassion, une sollicitude marquée par des « je te comprends, je t'en fais pas, allons boire un verre et tu oublieras tout ça ». Et fort heureusement, elle ne cherchera pas à se détacher de lui, répondant par l'affirmative avec un sourire enjôleur qu'elle était libre pour aller boire un verre avec lui.

« Mais avec plaisir, je te suis ! Je ne connais pas encore très bien tous les bons cafés et restaurants de la ville, alors je te fais confiance ! »

Sentant une distance s'établir entre eux, marquée par la froideur de la jeune femme, Ciaran s'abstint de lui proposer son bras, en galant homme qu'il était. S'il y avait bien une chose que l'on ne pouvait pas lui reprocher, c'était bien la manière dont il traitait les femmes, du moins au premier abord. Courtoisie, mots doux, sérénades et dîners aux chandelles, quand il le fallait, Ciaran savait se plier en quatre... Et plier bagages dès qu'il les sentait s'attacher un peu trop.

Lorsqu'ils furent arrivés, Ciaran contint difficilement le sourire amusé qui pointait le bout de son nez. Une table à l'écart, isolée des autres, loin du brouhaha... Avait-elle des confidences à lui faire ? Une fois installés, Ciaran regarda autour de lui, appréciant l'ambiance cosy du lieu et le fond musical interprété par une chanteuse de folk a cappella. Durant tout le trajet, il n'avait pas relâché l'influence de sa mutation sur Rhaena, comme si, malgré la distance respectueuse qu'ils avaient mis entre eux, il lui avait tenu la main sans jamais la lâcher.

« Alors ? Qu'est ce qui te ferait plaisir, pour célébrer la fin de ton calvaire au milieu des idiots ? Autan prendre les choses dans le bon sens et non le mauvais, tu ne crois pas ? »

Avec un sourire, il tourna le regard vers une ardoise qui détaillait tous les cocktails possibles et imaginables, et jeta son dévolu sur une sangria. Quoi que la jeune femme choisisse de prendre, elle n'était plus en service, et ils pouvaient aussi bien décider de rester sages que de s'enivrer pour la soirée. A vrai dire, Ciaran avait beau savoir jouer avec sa mutation comme un marionnettiste, il n'avait aucune idée de la façon dont la soirée avec se terminer. Ils pouvaient aussi bien apprendre à se connaître d'une manière que la décence nous empêchera ici de détailler... Mais elle pouvait aussi avoir un brusque sursaut de conscience et le laisser en plan ici, voire lui mettre une gifle pour la forme. Lorsque les verres furent arrivés sur la table, Ciaran leva le sien pour trinquer, jetant à sa vis à vis le regard d'un gros chat un peu fourbe prêt à sauter sur sa proie.

« Et bien... Je ne sais pas trop à quoi nous pouvons trinquer, mais trinquons quand même ! Je dois t'avouer, Rhaena, que j'ai souvent regretté que notre relation s'arrête à notre travail... C'est d'un sérieux et d'un barbant... Je suis heureux que nous ayons enfin l'occasion de discuter d'autre chose ! »

La distance qu'il fallait, l'emploi du mot discussion... Bien sûr que non, il n'était pas en train de la séduire, quelle idée ? Jamais ! Ciaran n'était pas ce genre d'individu !

« Alors... Dis-moi tout... Rhaena Dryden a-t-elle l'intention d'aller voir le monde, ou compte-t-elle prendre sa revanche sur Radcliff ? »

'cause i felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

pretty girls don't know the things that i know. walk my way, i'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. let go, we can free ourselves of all we've learned. i love this secret language that we're speaking. say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Tout cela ne lui ressemble tellement pas. Même avec Loeven, elle ne s'est jamais montré si... conquise. Elle voudrait arriver à se défaire de l'emprise qu'il a sur elle mais la belle en est incapable. Après tout, elle n'est qu'une humaine parmi les dieux aux pouvoirs grandioses. Elle sent son coeur qui bat dans sa poitrine de face irrégulière au moment de s'asseoir aux côtés de Ciaran. Il faut avouer que c'est un bel homme et même sans le pouvoir de ce dernier, elle ne serait probablement pas indifférente à son charme. Mais ça s'arrêterait là. Car pour le reste, il n'y a que Loeven qui réussit à faire fondre son coeur de glace de façon honnête. Aujourd'hui, Ciaran y arrive avec une facilité déconcertante, uniquement grâce à son pouvoir injuste. Installés en retrait, personne ne viendra les déranger sauf bien sûr le serveur. Alors que Ciaran commande une sangria, Rhaena opte plutôt pour un whiskey sur glaces. Elle aime les alcools forts. Elle aime le vin. Y'a que la bière qu'elle ne semble pas supporter. Et heureusement pour elle, elle a assez d'argent pour se commander la meilleure qualité. Le jeune homme avait raison sinon. Au moins, maintenant qu'elle ne travaille plus pour Lancaster, elle peut célébrer un peu. Le maire lui a été assez utile ses derniers temps mais elle doute qu'elle ne puisse en tirer bien plus. Il a complètement été fascinée par son assistante et grâce à lui, elle a pu repérer bien des hunters dans la ville. Maintenant qu'il risque d'avoir des ennuis, elle n'a plus besoin de s'en préoccuper. Il aura la justice qu'il mérite... sinon, elle peut toujours glisser un peu de poison dans son café à leur prochaine rencontre. Car elle a beau ne plus travailler pour lui, elle sait qu'elle pourrait avoir une discussion avec lui. Présentement, elle est seulement soulagée de ne plus avoir à faire semblant. Elle n'a pas réalisé à quel point c'est épuisant. Autant que son entêtement à essayer de résister au pouvoir de Ciaran qu'il pose sur elle sans qu'elle en est conscience.

Une fois leur verre en main, son vis à vis lui propose un toast. Rhaena n'a pas grand chose à célébrer sauf la fin d'une existence peuplée de faux semblants. Enfin... plus ou moins. Elle continue de jouer la charmante Dryden. La fille aux sourires charmeurs et au regard brillant alors que son âme est plus noire que bien des gens. C'est un masque qu'elle est encore obligée de porter tant qu'Alec n'est pas mort. Tant qu'elle n'a pas accompli sa vendetta. Mais au moins, y'a une parcelle du masque qu'elle n'a plus à maintenir. Elle porte son attention sur le jeune homme et sourit à sa déclaration. Il trouve dommage que leur relation ne se limite qu'au travail ? Bah ce soir, ils passent déjà un bon pas. Ils sont assis, rien que tous les deux à trinquer au son d'une voix mélodieuse sur le petit stage du bar. La Dryden a toujours aimé cet endroit. Loin des clubs bruyants et où les mecs ressemblent plus à des requins friands de chair fraîche. Et pourtant, son compagnon de sa soirée en serait digne si seulement elle savait ce qu'il avait derrière la tête. Mais comme elle est aveugle par son pouvoir amoureux, elle ne fait que sourire doucement à ses propos et vient entrechoquer son verre au sien. « I'll drink to that ! » Pendant quelques secondes, elle ressemble bien plus à Abigail, ce fantôme d'une vie qu'elle a depuis longtemps oublié. « Alors... Dis-moi tout... Rhaena Dryden a-t-elle l'intention d'aller voir le monde, ou compte-t-elle prendre sa revanche sur Radcliff ? » Elle est obligée de revenir à la réalité à la mention de son nouveau nom. Celui qui représente le masque qu'elle porte depuis sept ans. Non... Elle n'est plus Abigail. Elle est Rhaena Dryden, la vipère qui ne vit que pour faire couler le sang du Lynch lui ayant enlevé son père. « Je ne sais pas encore. J'ai un important héritage de mon père alors techniquement, j'ai pas vraiment besoin de travailler. J'pourrais voyager j'imagine... Mais j'ai encore quelques... unfinished business dans l'coin. » Loeven. Alec. Sa vengeance et tout le reste. Elle ne compte pas quitter Radcliff tant qu'Alec ne sera pas enterré de sa main. Cependant, son pouvoir de régénération causait un gros problème et visiblement, elle allait être coincée dans ce trou perdu encore longtemps si elle ne finit pas par trouver un moyen de le détruire. « J'imagine que j'vais me contenter de prendre des vacances. » Sur ce, elle boit une légère gorgée de son verre. L'alcool vient brûler sa gorge dans une sensation agréable.

Des vacances qui commencent ce soir apparemment. Et Ciaran est le chanceux qui a l'honneur de la passer avec elle. Toute la journée, elle n'avait pensé qu'à rejoindre Loeven mais maintenant, elle n'a d'yeux que pour le mutant au don manipulateur. Elle n'arrive pas à se défaire et oublier complètement le Dickens. Intérieurement, elle hurle et s'injure. « Si j'décidais de partir, j'suis certaine que je te manquerais beaucoup trop. » La voix pleine de sarcasme. Pointe de ruse dans le regard alors qu'elle ancre ses yeux dans les siens.

SUR TH DEPUIS : 26/01/2016

'Cause I felt melting magnets

— ciaran & rhaena —

Pretty girls don't know the things that I know. Walk my way, I'll share the things that she won't. oh oh, dancin' past the point of no return. Let go, we can free ourselves of all we've learned. I love this secret language that we're speaking. Say it to me, let's embrace the point of no return. — magnets

Le combat interne que semblait mener la jeune femme entre ses émotions et les sentiments que Ciaran lui imposait le faisait beaucoup rire. D'un autre côté, il en fallait peu pour faire rire l'Irlandais, qui se gaussait toujours avec joie sur une bonne vieille blague carambar ou un coussin péteur posé innocemment sur une chaise. Avec les yeux de biche de Rhaena Dryden posés sur lui, Ciaran ne pouvait que se sentir aimé à sa juste valeur. Elle était froide, la demoiselle, froide et inaccessible, une beauté glaciale plus proche du serpent que de la jolie chatte de salon mais ce soir, elle allait se faire plus féline et ronronner pour lui. Pourquoi ? Parce qu'il avait décidé ainsi et parce que Ciaran aimait que l'on cède à ses caprices, à la manière d'un Kuzco un peu moins Disney que l'original. Il aurait aimé pouvoir lire dans les pensées de la jeune femme, la comprendre, la sonder... Tout ce qu'il était capable de faire, c'était sentir ses sentiments et les exacerber ou les faire taire. Que c'était frustrant, bon sang ! Loin d'être enclin à montrer son désarrois, Ciaran sourit de plus belle en trinquant à... A quoi ? A tout ! Depuis quand avait-on besoin d'une véritable excuse pour boire ?

« Ooh ? Un si bel héritage et tu te cantonnais à un poste au commissariat ? Ne le prends pas mal, je respecte le travail des policiers, simplement... La plupart des gens riches n'osent pas se salir les mains, tu as tout mon respect. »

Ce qui voulait pas grand chose, car le respect de Ciaran pour autrui s'arrêtait là où commençait son ego surdimensionné. Après avoir bu une gorgée de son cocktail, l'Irlandais reposa son verre et se pencha vers la jeune femme avec un air de conspirateur.

« Et quels sont ces... projet secrets et inachevés que tu aimeras terminer ? »

Il était curieux, le mutant, curieux de savoir pourquoi la jeune femme restait à Radcliff quand elle aurait pu voir du pays sans problème, et pourquoi elle avait choisi les forces de l'ordre quand elle aurait pu simplement se dorer la pilule aux Bahamas jusqu'à la fin de ses jours. S'il ne craignait pas que la méfiance de la jeune femme la fasse fuir, il prendrait déjà sa main dans les siennes en lui déclamant des tirades Shakespeariennes, mais il était prudent, l'Irlandais, prudent et méfiant. A mesure que les minutes passées ensemble s’égrainaient, il accentuait le pouvoir de sa mutation sur Rhaena, comme un rapace resserrant doucement ses serres autour de la gorge d'une proie.

« Si tu me manquerais ? Je dois bien avouer que oui. J'aime nos discussions, j'aime tes idéaux, et tu est... Différente de gens que l'on croise ici. Tu n'as pas peur de sortir ni de croiser un mutant ou un chasseur belliqueux. En fait... En fait je ne saurais pas dire pourquoi, mais je t'apprécie beaucoup, Rhaena, et je ne dis pas ça uniquement pour te retenir dans cette merveilleuse ville qu'est Radcliff ! »

Noooon, du tout ! Et il ne disait pas non plus cela parce qu'il la sentait prête à lui tomber dans les bras d'un instant à l'autre, non, bien sûr ! J'aime nos conversations, tu es différente, tout autant de clichés verbaux éculés mais qui faisaient toujours leur petit effet !

« Si tu as encore des choses à régler ici alors... Pourquoi ne pas rester encore un peu ? Tu auras tout le loisir de prendre des vacances plus tard, non ? »

Un regard malicieux, une proximité exacerbée, il jouait avec le feu, le mutant ! Il se redressa légèrement, attrapa son verre et en but une nouvelle gorgée.

« Et si tu décides de partir en vacances, ce sera où ? Tahiti ? Hawaï ? Suède ? »

Et bien oui, pourquoi pas la Suède, après tout ? Il y faisait moins chaud, mais on avait tout de même plus de chance d'y apercevoir une aurore boréale.

» melting magnets ☽
» who do you think you are? who do you want to be? ft. ciaran
» + for those days we felt like a mistake. (rakel)
» (M/RESERVE) HENRY CAVILL ≈ no one told me grief felt so like fear
» rhaena ≈ 612-808-223

≈ 'cause i felt melting magnets (fst - ciaran&rhaena)

≈ 'cause i felt melting magnets (fst - ciaran&rhaena)

Sujets similaires

Sujets similaires