Assise dans la salle de bain à l’étage de la grande maison DeMaggio, Rayen s’occupait de changer le bandage à son bras en pestant silencieusement, toujours aussi furieuse de s’être fait avoir aussi stupidement par cette satanée bonne femme. Il n’avait pas fallu grand-chose, à peine un moment d’inattention dans une situation déjà délicate, pour finir avec un morceau de verre non loin de l’épaule – et d’autres blessures plus ou moins graves récoltées dans l’affrontement qui avait suivi. Que l’autre imbécile ait pu penser un seul instant qu’elle se laisserait abattre comme un chien sans se battre la subjuguait dans l’idée lui semblait ridicule. Elle n’était pas n’importe qui, pas n’importe quel hunter débutant et certainement pas du genre à prendre des coups sans les rendre. Cela dit, elle devait bien reconnaître que son adversaire n’était pas en reste en matière de combat, et elle s’en était sortie en moins bon état qu’elle l’aurait espéré. A dire vrai, il était surprenant qu’elles soient encore en vie toute les deux ; la faute au hasard qui a réussi à les séparer au bon moment. A charge de revanche, ceci dit : elle ne laisserait certainement pas cet affront impuni. A dire vrai, aucun des affronts qui lui avaient été faits ne resteraient impunis, et si elle devait saper les fondations de la ville par elle-même pour y arriver, eh bien soit, elle prendrait le temps qu’il faudra. Et puis maintenant qu’elle avait été virée, elle avait tout le temps qu’elle voulait devant elle. Rien que de penser à sa mise à pied l’énervait de plus belle. Tout ça à cause de cette imbécile de blondasse, cette Saddler insupportable qui était toujours debout par elle ne savait quel miracle. Elle se demandait sincèrement pourquoi Rafael ne lui avait pas encore collé une balle dans la tête ; certes, son oncle avait parfois un petit côté « chat qui joue avec ses proies », mais là, c’était une proie qu’il aurait mieux fait d’égorger dès qu’il en avait eu l’occasion. Avait-il tellement envie de faire de la vie de la jeune femme un Enfer qu’il prenne de tels risques ? Ou bien tout ceci avait-il quelque chose à voir avec son fils ? Resserrant son bandage et s’assurant qu’il ne tomberait pas, la jeune femme enfila rapidement un débardeur et un chemisier ample qui cacherait facilement le tout. Pas la peine d’exhiber ses blessures de guerre, elles n’avaient rien de glorieuse. Et elle ne voulait pas donner à Cesare de quoi se moquer encore plus que d’ordinaire. Sortant de la pièce, elle descendit les longs escaliers et se retrouva dans le salon. Par chance ou bien son contraire, son cousin était là, assis dans l’un des fauteuils confortables qui jonchaient les lieux. Il aurait sans doute mieux valu qu’elle passe son chemin ; il aurait sûrement été préférable qu’elle le laisse là, seul avec ses pensées et le souvenir que sa mère était morte il y avait peu de temps de cela. Mais ce fut une bouffée de rancune qui lui monta au nez. Saddler. Ca ne pouvait pas être une coïncidence. Et quand bien même c’en aurait été une, tout ça, c’était en partie parce que cet abruti s’était entiché de cette dégénérée. Sans vraiment s’en rendre compte, elle se retrouva plantée devant lui et persifla entre ses dents serrées :
- J’espère que t’es fier de ton coup.
Cesare DeMaggio
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Sujet: Re: (event) The pride of utopia [ft. Cesare] Mer 6 Avr 2016 - 2:26
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Ça faisait un certain nombre de minutes déjà, que les yeux noirs de Cesare étaient perdus sur le dossier qu’il avait entre les mains, sans vraiment le voir - il n’se préoccupait pas vraiment de ces informations - là, alors qu’il y en avait des dizaines d’autres qui tournaient dans sa tête, dans une tempête des sens qui lui faisait complètement perdre pieds. Il n’remarquait qu’à peine, le silence épais dans lequel la maison était tombée depuis un moment déjà ; où est-c’qu’avait bien pu passer son père ? Une question qu’il n’aurait jamais cru se poser, à un moment de sa vie : Cesare avait toujours été plutôt content, toutes les fois où il avait pu échapper au radar de son patriarche- et ce, avant même d’être considéré comme un transmutant ingrat tout juste vivant pour servir des obligations et des buts bien plus vastes que lui-même. Maintenant que Kingsley Moren était mort, les intentions de Rafael lui semblaient plus obscures que jamais ; le jeune chasseur s’était attendu à devoir faire un truc complètement fou, rendre des comptes à son père ou même se vacciner pour prouver sa bonne foi. Mais il semblait déjà que son père était totalement opposé à l’idée qu’il se vaccine ; une véritable ironie- merci les effets secondaires du vaccin, probablement : il était vrai que s’il pouvait s’en passer, il n’allait pas protester, ou attirer l’attention sur lui-même plus que de mesure. De toute manière, ça faisait des semaines déjà, que Cesare avait refoulé sa nature de dégénéré pour renouer avec ses réflexes de hunter : indéniablement, ses réflexes et ses capacités avaient été largement handicapées par son intuition de se reposer trop souvent sur son pouvoir- un fait qu’il avait découvert et reconnu à mesure qu’il avait repris les entrainements comme autrefois. La rigueur, il l’avait presque oubliée, au profit d’une impulsivité qui lui avait déjà valu de nombreuses cicatrices : s’il pouvait au moins reconnaître quelque chose à ce voyage initiatique dans son passé et sa nature de DeMaggio, c’était que ça lui avait au moins permis de perfectionner à nouveau ses talents au combat- comme quoi, même à son âge on pouvait toujours apprendre des trucs.
Et la vie aurait pu simplement suivre son cours comme ça, entre hostilité, prudence et observation silencieuse – Cesare était plus volontiers spectateur de tout ce qui se passait autour de lui, qu’acteur concret et engagé. C’était probablement ce qui faisait enrager tant de gens parmi sa famille, notamment Rayen, alors que ses parents, eux, ils avaient interprété ça comme la dévotion sempiternelle et sage qu’il avait toujours eue pour leurs préceptes. Mais quoiqu’il fasse, quoiqu’il choisisse, la vie du DeMaggio était un éternel déroulement de catastrophes et d’imprévus blessants ; un fait qu’il avait découvert bien assez tôt : à peine avait-il gagné cette petite victoire, l’arrachant à la gorge du meurtrier de sa sœur, qu’y’avait eu, quelque part en ville, une autre part de son monde qui s’effondrait. Comment ? Qui ? Pourquoi ? Si le pourquoi semblait on ne peut plus évident, les deux autres réponses étaient totalement obscures. Le résultat était le même, sa mère était morte, comme ça, sans crier gare, une chasseuse de renom, qui vivait avec ce savoir dans ses veines depuis près de trente ans. Une DeMaggio. Alors même que les hunters voulaient s’prétendre unis contre la menace transmutante et leur figure de proue qu’était Isolde Saddler. Clairement, ici et maintenant, Cesare n’avait pas la possibilité, ni même le droit de penser à Isolde- un fait qui se rappela à lui à peine laissa-t-il ses songes s’égarer en direction de la transmutante. Il vit Rayen entrer brusquement dans son champ de vision, pour se poser devant lui, de ses deux pieds ancrés dans le sol, bras croisés, comme l’aurait fait une gamine vexée- et la phrase qu’elle lâcha, n’arrangea rien à la situation. Il aurait bien voulu l’ignorer, comme il l’avait fait depuis le début de cette journée- mais la provocation était de trop, carrément ; acculé, et poursuivi par des souvenirs qu’il aurait préféré refouler, Cesare n’pouvait que sauter sur l’occasion d’éloigner un peu plus ses fantômes. Alors il dévisagea sa cousine, plissant légèrement les yeux dans une expression nette de sa perplexité, tandis que d’une main, il refermait le dossier duquel il n’avait rien du tout retenu. « Fier deeeee… quoi, au juste ? D’avoir pris un des quarante fauteuils de cette maison ? Ou d’avoir pris ce dossier ? » non parce qu’elle allait devoir être un peu plus explicite – même s’il avait déjà une idée de toute la hargne et la rancœur acide que la brune tournait et retournait dans sa p’tite tête ; il ne lui ferait pas le plaisir d’interpréter ses propos plus avant. Au contraire, il lui tendit le dossier qu’il avait eu entre les mains, haussant les sourcils avec nonchalance. « Tu peux t’en occuper si t’y tiens… » parce qu’en fin de compte, il était bel et bien question d’un transmutant ; si Cesare consacrait la plupart du peu d’attention qu’il parvenait à concentrer à chercher des indices sur la mort de sa mère, il n’en était pour autant pas un hunter qui avait renoué avec plaisir avec sa nature de meurtrier. Et Rayen semblait avoir particulièrement besoin de passer ses nerfs sur quelque chose ou quelqu’un, alors autant qu’elle utilise cette énergie de manière à peu près constructive.
Gene Warner
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Sujet: Re: (event) The pride of utopia [ft. Cesare] Ven 22 Avr 2016 - 3:17
Rayen n’avait pas un caractère facile, c’était le moins que l’on pouvait dire. A la voir comme ça, on l’imaginait volontiers manipulable à souhait et corruptible avec quelques beaux bijoux et de jolies paroles qui lui auraient fait plaisir. Sauf que la vérité était tout autre, et la seule chose par laquelle elle se laissait corrompre, c’était l’appel de la chasse et le plaisir qu’elle tirait à voir les transmutants rendre l’âme sous ses coups. Autrement, elle était intraitable, intransigeante, et si elle se laissait séduire parfois, c’était pour mieux retourner la situation à son avantage plus tard. Elle avait ce besoin presque maladif d’être en contrôle, de laisser au hasard le moins de place possible dans son existence et de toujours avoir une solution de repli au cas où les choses se passeraient mal. Alors, que les récents évènements aient tant tourné en sa défaveur sans qu’elle puisse rien y faire pour s’en sortir la mettait dans une rage noire. Au chômage et sous surveillance, elle devait attendre, incapable d’agir, ne pouvant que subir ce qui lui tomberait fatalement sur le coin du museau à un moment ou à un autre. Entre les murs de la maison de son oncle, elle tournait comme un animal en cage, presque impatiente que la sentence tombe tant elle en avait assez de cet entre-deux, sachant très bien de quoi on pourrait l’accuser et où on pourrait trouver des preuves pour la faire choir pour de bon. Après tant d’années à couvrir ses traces et ces derniers mois de félicité à Radcliff, le retour de flammes était douloureux. Tellement douloureux qu’elle en oubliait la mort d’Isabela, qu’elle en oubliait le deuil qui aurait dû l’accabler comme il accablait son cousin. Sauf que son cousin n’avait pas ni son estime ni son respect, et elle calquait plutôt son comportement sur celui de son oncle, inconsciemment ou non. Du couple DeMaggio, Rafael avait toujours été le membre qu’elle admirait le plus, et si la mort de sa tante la peinait, il lui restait toujours le redoutable chasseur comme modèle à suivre et à impressionner par tous les moyens possibles. Et puisqu’il n’avait que très peu parlé de la mort de sa femme, c’était qu’il ne devait pas s’agir d’un sujet si important que ça. Bien entendu, il avait été question de vengeance et de représailles, mais il n’y avait pas eu d’éclats de voix, pas de démonstrations de colère. Alors la jeune femme avait laissé passer cette histoire, se rabattant sur ses propres démons et la frustration qui grandissait un peu plus chaque jour qu’elle devait faire profil bas et laisser fuir des cibles qu’elle se serait fait un plaisir d’abattre en temps normal. Comme elle ne pouvait pas passer ses nerfs sur un dégénéré et comme il était improbable que le maître des lieux en traine un jusque dans sa demeure dans les heures à venir, c’était tout naturellement qu’elle s’était rabattue sur Cesare. Après tout, il avait été particulièrement proche de la mairesse il fut un temps, mairesse qui avait tendance à beaucoup graviter dans la vie des DeMaggio ces derniers temps – il n’y avait qu’à voir l’état dans lequel elle avait mis Rafael pour se rendre compte que les griefs qui les opposaient n’étaient absolument pas conclus. Probablement qu’elle n’avait pas apprécié du tout la façon dont le chasseur vétéran l’avait sortie de chez lui ; si elle ne pouvait pas rappeler à son ex-collègue qu’elle n’était, au final, pas grand’ chose de plus qu’une nuisance à leurs yeux, alors elle se déchargerait sur celui qui fut un temps son compagnon. Laissant échapper un sifflement agacé, elle repoussa sèchement le dossier que lui tendit le jeune homme.
- Tu sais très bien de quoi je parle. Ta blondasse, là, je trouve qu’elle s’intéresse beaucoup à nous ces derniers temps. Beaucoup trop, en fait.
Elle savait parfaitement que Cesare n’avait aucune envie d’être là. Après tout ce qu’il avait fait, elle n’imaginait pas un instant qu’il ait pu revenir chez son propre père de son plein gré. Il y avait forcément autre chose. Il devait y avoir autre chose. Sinon, elle n’aurait plus qu’à trouver un nouveau bouc émissaire sur lequel déverser sa colère.
Cesare DeMaggio
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Sujet: Re: (event) The pride of utopia [ft. Cesare] Jeu 19 Mai 2016 - 3:15
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Des sacrifices pour Aria, il en avait faits, un certain nombre ; tellement en réalité, que Cesare avait arrêté de les compter à partir d’un moment, s’disant que de toute manière, c’était la chose la plus naturelle qu’il pouvait faire. Aria avait été sa sœur, sa vie, son âme, son humanité, le tout réuni en une seule et même personne ; jusqu’à Isolde, du moins. Et peut-être bien qu’Artur Kovalainen et Kingsley Moren pouvaient remercier l’fait qu’y’ait eu la Saddler pour entrer si brusquement dans la vie du chasseur, sans quoi, ils se seraient sûrement retrouvés avec quelqu’un de bien pire collé à leur cul. Au moins, avec Isolde, Cesare avait eu quelque chose à perdre en cédant aux ténèbres qui avaient si souvent menacé de submerger son être ; c’qui n’aurait pas été le cas, s’il n’avait jamais connu la mutante, si elle n’avait jamais été enceinte de lui, et si peu à peu, n’s’était pas développé entre eux, la chance qu’ils deviennent quelque chose malgré les événements de leurs vies qui auraient dû les séparer. Ouais, peu à peu, la façon dont ils s’étaient construits, malgré le fait qu’il soit revenu vivre sous le toit de ses parents, avait assagi le caractère brûlant du brun, jusqu’à ce qu’au moment d’affronter Kingsley Moren, ce soit presque plus la nécessité de sauver Isolde que la vengeance, qui le pousse à agir. Avait-il alors rendu une quelconque justice à sa cadette ? Parfois, Cesare s’posait la question, blâmant cette part mordante à ses entrailles qui lui rappelait qu’il avait fait une promesse au sbire de Moren, et qu’il pourrait toujours s’mettre à remplir celle-ci, lentement mais sûrement, rien que pour appuyer sa menace et rappeler sa présence au Kovalainen. Il n’l’avait pas fait, pas encore, et il résistait trop souvent à la pulsion qui courait dans ses veines ; quelque chose dont il ne parlait pas avec Isolde, ni avec son père. Certainement pas avec Rayen. Ils avaient beau tous être dans des camps opposés, ils agissaient tous d’la même manière vis-à-vis de cette histoire-là, avec leurs blablas bien-pensants sur au combien la vengeance n’menait à rien d’autre qu’un cercle vicieux. Il le savait, et c’était bien pour ça qu’il essayait de faire les choses différemment. Essayait, ouais. Mais fallait quand même admettre que les circonstances avaient tendance à tester sa patience et à l’pousser au bord du gouffre.
Alors au moment de relever les yeux vers Rayen, le DeMaggio avait senti un spasme douloureux glisser tout le long de ses mâchoires, poussant celles-ci à brusquement se crisper l’une contre l’autre, dans une marque bien évidente d’un contrôle qu’il essayait de maintenir. C’était toujours comme ça, quand il était dans cette baraque : à devoir surveiller ses faits et gestes, les mots qu’il choisissait, les attitudes qu’il adoptait. Il fallait qu’il fasse attention à n’pas être trop provocateur avec son patriarche, quand bien même l’envie le submergeait si souvent. Il fallait qu’il fasse attention à n’rien laisser couler quand le nom d’Isolde flottait dans l’air et électrifiait la conversation ; et putain, ils en parlaient souvent d’Isolde maintenant, comme si elle était leur obsession, le truc qui tournait toujours dans leur tête. Normal, en devenant maire, la Saddler venait de priver une bonne partie des chasseurs d’une liberté dans laquelle ils s’étaient bien plu, jusque-là. Pour Cesare, ça n’changeait pas grand-chose, et il n’avait même pas besoin d’être dans les bonnes grâces d’Isolde pour que ce soit le cas : il avait déjà perdu sa sœur, quoiqu’il fasse. Et avant ça, il avait toujours été un dégénéré, obligé d’se planquer ou de tuer au couvre-feu pour pouvoir survivre. Garder son sang-froid, une certaine rigueur, c’était heureusement une des choses qu’on lui avait apprises dans sa vie, depuis bien longtemps déjà ; il ne cilla donc pas, au moment où la main de sa cousine écarta brusquement le dossier qu’il lui avait ostensiblement tendu. Il savait très bien d’quoi elle parlait, qu’elle disait, et le jeune homme dit retenir une manifestation quelconque de rage ou de désapprobation au mot blondasse, levant simplement les yeux au ciel. Mais au moment où il balança le dossier sur la table d’un geste leste, pour mieux pouvoir se lever de la place qu’il avait occupée, et surplomber sa cousine d’une bonne tête, ce n’était pas la hargne qui semblait le motiver. Rien d’autre qu’un genre de nonchalance, quelque peu moqueuse et provocatrice. « Tu trouves qu’elle s’intéresse beaucoup à nous ? » il avait arqué un sourcil, haussant les épaules : « C’est peut-être parce que n’importe qui avec 2 de QI est capable de savoir qu’on est des hunters, maintenant. » avec tout ce qui s’était passé avec Lancaster… et au fond, c’était complètement stupide maintenant : Lancaster, donnant tous les droits aux hunters, les faisant sortir de la logique du secret professionnel en leur offrant une sécurité qui n’avait été que factice, le temps qu’il reste au pouvoir, quoi. Pauvre petite Rayen, elle avait perdu son job, c’n’était pas comme si elle était en prison, et ça, c’était majoritairement grâce à la fortune du père DeMaggio. Ou même grâce à Cesare, ironiquement, puisqu’Isolde et lui s’étaient déjà accordés sur d’autres plans que celui, tout bête et infiniment prévisible, de faire tomber les siens comme tous les autres. « Ou alors-… tiens, c’est peut-être parce que quelqu’un a kidnappé une des amies de ma blondasse. A coupé un des doigts de cette amie, et le lui a envoyé en guise de provocation. » en fin d’compte, même s’il n’s’était jamais entiché d’Isolde, Cesare aurait totalement pu dire que ç’avait été idiot, et que Rafael n’avait eu que c’qu’il méritait. Pour quelqu’un qui l’avait fait chier sur le cercle vicieux de la vengeance. « Sans parler du fait qu’il a trouvé intelligent d’lui dire qu’il avait tué son père. Dis donc, j’me demande pourquoi quelque-chose comme une semaine après, elle se lançait en politique contre Lancaster. » fallait croire que malgré les apparences, Cesare n’avait pas pu retenir un élan de hargne, celui qui glissa comme un venin dédaigneux dans sa voix, alors que d’un regard franc, il darda les prunelles sombres de Rayen. « Qu’est-c’qu’y te rend si hargneuse, au juste ? T’aimais ton faux job à c’point, ou quoi ? » qu’ils n’se voilent pas la face, la dévotion de sa cousine pour les flics n’avait jamais été au nom de la justice.
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Sujet: Re: (event) The pride of utopia [ft. Cesare]