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 ≈ and it's coming closer (edward&blake)

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MessageSujet: ≈ and it's coming closer (edward&blake)   ≈ and it's coming closer (edward&blake) Icon_minitimeSam 27 Fév 2016 - 16:22


And it's coming closer
— edward & blake —
With the moon I run, Far from the carnage of the fiery sun. Driven by the strangle of vein. Showin' no mercy I do it again. Open up your eyes. You keep on crying, baby I'll bleed you dry. Skies are blinking at me, I see a storm bubbling up from the sea.

Les rayons du soleil peinaient à pénétrer dans la chambre aux rideaux tirés. L'ancienne lieutement de police - qui autrefois adorait jeter un coup d'oeil par la fenêtre en se réveillant le matin - préférait maintenant se couper du reste du monde plutôt que de risquer de capter une quelconque douleur venant des voisins. Puis, elle avait beau dormir beaucoup, c'était d'un sommeil si léger ces temps-ci que le moindre éclat de lumière suffisait à la tirer des bras de Morphée. Le petit appartement parfaitement rangé hormis son bureau remplis de paperasses vieilles de deux ans sur la disparition de sa fille était alors plongé dans une constante pénombre. Travailler comme une acharnée lui avait permis d'endurer un minimum le mal de chien que ça lui faisait d'avoir perdu Lydia mais maintenant qu'elle se morfondait chez elle jours après jours, c'était la seule chose à laquelle elle pensait. Lydia qui était probablement morte ou si ce n'était pas le cas, en train de grandir sans ses parents à une vitesse folle. Pour Blake cependant, ses jours s'allongeaient et le temps semblait ralentir à vue d'oeil. Ne pas pouvoir travailler la laissait complètement blasée. Alors, elle travaillait sans être payée à tenter de retrouver Lydia. Un boulot à temps plein en soi. Elle allait nulle part bien sûr et sans le contrôle de son don pour savoir quand les suspects mentaient, la Ashcroft avait l'impression qu'il lui manquait une partie d'elle. Par chance, elle se consolait en se disant que son pouvoir était revenu alors qu'il aurait pu lui être arraché à jamais. Elle se demandait d'ailleurs comment une telle chose était possible. À croire qu'elle avait un ange gardien qui veillait un minimum sur elle. Cependant, elle échangeait sa mutation pour retrouver sa fille sans hésitation. Mais la vie n'était pas ainsi faites... Elle devait endurer toute cette merde qui lui tombait dessus sans se plaindre. Les seuls moments où elle se permettait de se détendre c'était quand elle sortait dans un bar prendre un verre. Avec Edward qui plus est, c'était la preuve qu'elle avait bien changé. Jamais elle n'aurait accepté de côtoyer le blond du temps qu'elle portait son badge sachant qu'elle avait d'abord été chargée d'enquêter sur lui. Mais maintenant qu'elle ne travaillait plus au poste, elle n'en avait rien à faire de ses activités illicites. Tant qu'il ne tuait personne, elle continuait d'aller boire avec lui de temps en temps pour se changer les idées.

Ce fut d'ailleurs la respiration faible du Lockton qui la tira du sommeil. Le souvenir de la veille lui revenait lentement jusqu'à ce Blake ouvre enfin les yeux sur le plafond de sa chambre. Elle resta ainsi quelques instants à observer le vide et écouter le souffle du jeune homme à ses côtés. Son corps nu recouvert de sa couverture, elle finit par se redresser et s'étirer pour attraper ses sous-vêtements empêtrés dans les draps puisqu'ils avaient pris le bord bien rapidement la veille. Elle attrapa du même coup son cellulaire qui gisait sur le sol à côté du lit. Elle y jetait un coup d'oeil en s'étendant contre l'oreiller quand elle sentit Edward s'agiter un peu à ses côtés. Elle avait probablement trop bougé, ce qui avait fini par le réveiller.  « Désolée, je voulais pas te réveiller. » Pour une fois, elle était heureuse que son pouvoir ne s'activait pas pour lui indiquer comment se sentait son amant de quelques nuits déjà parce que la dernière fois que c'était arrivé, elle avait perdu conscience tellement la douleur avait escaladé à une vitesse folle. C'était de jouer avec le feu de continuer à voir le blond mais elle avait beau avoir essayé de le repousser, lui faire comprendre que ce serait mieux de s'éviter pour ne pas souffrir - physiquement - si son don se déclenchait, il n'était rien de ce qu'elle disait. Comme un grand gamin, quoi.  « Pas trop la gueule de bois ? » Ordinairement, elle n'aurait pas besoin de demander, elle pourrait le ressentir mais ce matin - et en présence du vacciné - c'était mieux ainsi. Elle ? Elle avait rarement la gueule de bois puisqu'elle n'avait pas besoin de boire réellement pour ressentir les effets de l'alcool. Un des avantages de son pouvoir quand elle le contrôlait alors, les lendemains de veille, elle était bien souvent la seule à afficher un grand sourire alors que les autres grognaient et maudissaient leur vie.
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MessageSujet: Re: ≈ and it's coming closer (edward&blake)   ≈ and it's coming closer (edward&blake) Icon_minitimeLun 29 Fév 2016 - 15:33

Let's get away just for one day
La veille avait finalement été une de ces soirées où Edward n’était pas rentré à l’appartement. Ce n’était pas si fréquent mais, pas rare pour autant. Depuis qu’il vivait avec Theo, Eddie respectait sa parole, personne ne rentrait chez eux. C’était une question de respect entre eux, ils dormaient ensemble après tout. Il aurait été malvenu de ramener quelqu’un dans leur lit. Leur relation était insaisissable pour beaucoup de monde et s’il s’en fichait éperdument, il ne l’étalait pas non plus à la vue de tous par simple plaisir. C’était comme ça, point.
Le plus étrange dans cette histoire, c’était ce qui liait Edward à Blake, la femme à côté de laquelle il était en train de dormir du sommeil du presque-juste. Il avait su qu’elle l’avait recherché pour une enquête mais, il n’avait jamais vraiment su pourquoi. Il n’avait jamais jugé bon de lui expliqué les tenants et aboutissants de l’affaire. Après tout, il avait été blanchi dans cette histoire. Non pas qu’il avait beaucoup de scrupule à rouler la justice ou ses clients mais, pour une fois, il n’y était pas pour grand-chose ou alors à peine. De l’enquête, il était devenu un partenaire au bar et du bar, une distraction au lit, ce dont il ne se plaignait absolument pas. Ce qu’il fallait savoir avec Eddie, c’était qu’être une distraction ne le dérangeait pas. Ce qui l’aurait dérangé, c’était d’être plus que ça, justement. Tout ça lui allait donc très bien. Sauf peut-être un petit détail, sa mutation à elle et son effet secondaire à lui. Un cercle vicieux sans fin quand ça arrivait. Heureusement, ce matin était calme, de ceux où il pouvait dormir la tête dans l’oreiller sans se soucier de quoi que ce soit. Comme toujours cela dit, il s’était soucié de sa colocataire et de son sommeil qu’il savait facétieux.
Le sien se portait d’ailleurs très bien ce matin. Confortablement installé, il aurait sûrement encore pu écouler quelques dizaines de minutes voire une petite heure. Ils s’étaient quand même pas mal lâchés la veille et même s’il s’en sortait toujours bien, le sommeil lui était indispensable. C’était sa façon de récupérer à lui, il n’avait plus l’entraînement d’avant, ni même un estomac en béton armé. Les cachets antidouleur qu’il prenait en quasi-permanence ne devaient sans doute pas aider au bon fonctionnement de son intérieur digestif.

Le mouvement du lit combiné au glissement de la couverture finirent par le tirer de son sommeil et il marmonna vaguement quelque chose dans un anglais très londonien. Bref, c’était incompréhensible pour qui ne le connaissait pas comme sa poche. Il se passa une main sur le visage et reprit de façon plus compréhensible après s’être souvenu du lit dans lequel il était.

- « Aucun problème, je m’en remettrai darling. »

Il se retourna pour la saisir par la taille et la ramener près de lui, déposant un baiser sur son épaule. Vieux réflexe d’un passé pas tout à fait enterré. Il avait gardé cette habitude d’être agréable le matin sauf avec certaines personnes. Blake en faisait partie. C’est qu’elle savait boire et qu’elle n’était pas si coincée quand elle se lâchait un peu et qu’elle ne tirait pas la tronche. Ils n’avaient jamais parlé du pourquoi. Ils étaient plus des binômes de bar que des amis, il fallait l’admettre. Ils étaient, loin, très loin des confidences sur l’oreiller. Ce qui n’arriverait jamais, il l’espérait.

- « Lâche cet engin, il est trop tôt. Et le jour où j’aurai la gueule de bois, les États-Unis auront retiré de la constitution le port d’arme légal au civil. »

En résumé, ce n’était pas prêt d’arriver. Loin de là. C’était une manie d’Edward ça, de faire des remarques mi-figue mi-raisin sur les États-Unis ou l’Angleterre. L’homme était un apatride, pas légal mais de cœur, ça, c’était certain. Il refusait de reconnaître l’un ou l’autre pays comme le sien, en faisant ressortir instantanément le pire pour son plaisir. Avec Radcliff, en matière de sarcasme, il était servi.

- « Je suppose que de ton côté, tout va bien aussi si j’en juge par ce réveil plutôt guilleret... et sans douleur. »

Auquel cas il aurait eu mal et elle à son tour, etc. Ils avaient déjà eu droit à ce genre de réveil et ça aurait dû le dissuader de recommencer mais, Eddie était un gamin qui continuait à se brûler les doigts avec des allumettes parce qu’il trouvait la flamme jolie. Cette allumette là était fort jolie à regarder et elle pouvait se frotter à lui autant qu’elle voulait. Par sécurité cependant, il avala un cachet histoire de limiter les dégâts si une tuile devait leur tomber dessus. Il en avait déjà bien assez avec la voisine qui passait le mur de tems à autre.
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MessageSujet: Re: ≈ and it's coming closer (edward&blake)   ≈ and it's coming closer (edward&blake) Icon_minitimeMer 16 Mar 2016 - 21:44


And it's coming closer
— edward & blake —
With the moon I run, Far from the carnage of the fiery sun. Driven by the strangle of vein. Showin' no mercy I do it again. Open up your eyes. You keep on crying, baby I'll bleed you dry. Skies are blinking at me, I see a storm bubbling up from the sea.

Quelque part dans son tiroir, elle avait encore sa bague de mariage. Son appartement était en général assez impersonnel puisqu'elle ne laissait rien traîner de personnel. La métisse n'était pas du genre à acceuillir beaucoup d'invités mais elle préférait ne pas afficher qui elle était. Le fait qu'elle était mutante, peu de gens le savaient. À part les chasseurs qui l'avait démasquée avec leur bracelet ou sa famille, cette partie de sa vie avait toujours été secrète et bien gardée. Edward était aussi une exception qui avait été entièrement hors de son contrôle. D'une certaine manière, elle pouvait lui faire confiance puisqu'il avait prit soin d'elle quand elle avait souffert le martyr. Même son ex-mari n'avait jamais su pour son don parce qu'heureusement pour elle, Blake le contrôlait parfaitement quand elle l'avait connu. Si bien qu'elle n'avait jamais senti le besoin de lui en parler. Blake était une humaine, pas une mutante... du moins à ses yeux. C'était tout de même étrange de se dire qu'elle n'aurait probablement jamais rencontré le blond dans son lit si elle n'avait pas perdu tout contrôle. Le blond qui se réveillait lentement en grommelant dans son anglais natal. « Aucun problème, je m’en remettrai darling. » Elle gardait ses yeux rivés sur le petit écran, ses sous-vêtements traînant encore à ses côtés et n'ayant pas encore pris le temps de les revêtir.

Il se rapprocha et la tira contre lui pour déposer un baiser dans le creux de son épaule. La brune n'avait jamais été l'amante affectueuse, celle qui se perd dans les bras de son compagnon. Il n'y avait eu que Russell pour faire ressortir ce côté d'elle. Même après deux années sans lui, elle n'avait eu que peu d'aventures. Edward était l'un des rares à pouvoir dire la couleur de ses draps. Et un des rares à pouvoir dire qu'il venait de laisser un baiser invisible sur son épaule. Elle devinait bien sûr que c'était surtout pour qu'elle relaxe que par réelle affection. Il avait en effet pris sur lui de la décoincer et elle se laissa faire. « Lâche cet engin, il est trop tôt. Et le jour où j’aurai la gueule de bois, les États-Unis auront retiré de la constitution le port d’arme légal au civil. » Blake rigola un peu. Bien qu'elle avait l'air exotique au milieu de tous ses américains purs souches, la belle était assez patriotique et adorait porter une arme à feu. Pour se détendre, quand elle n'était pas dans les bras d'Edward ou d'un autre, elle allait tirer au stand de tir. Alors pour être aux premières lignes, elle savait bien qu'une Amérique sans armes n'était qu'une utopie.

Dans ce cas, Edward devait bien être immunisé aux gueules de bois. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi il continuait de la côtoyer sachant que c'était jeu avec le feu mais il était persistant, elle devait lui donner ça. « Je suppose que de ton côté, tout va bien aussi si j’en juge par ce réveil plutôt guilleret... et sans douleur. » Si sa mutation s'était déclenchée, il aurait été le premier à le savoir. Ça la frustrait tellement de risquer à tout moment de ressentir les douleurs autour d'elle. La fatigue et les maladies. Elle en avait marre. Blake, elle était une grande fille maintenant, elle serait censée être capable de contrôler son don. Maintenant, elle avait l'impression d'être une gamine stupide incapable de garder en laisse son don. Dire qu'à une époque, elle avait même été capable de s'engager dans l'armée et ne pas souffrir à chaque fois que quelqu'un se prenait une balle ou un éclat d'obus. Pour toute réponse, elle soupira un peu amusée et posant son cellulaire sur sa table de chevet avant de revenir se câler contre Edward. « Ouais, t'aurais été le premier à l'savoir. » Il prenait une pilule pour s'assurer de ne pas empirer le mal si jamais elle se mettait à ressentir ses états physiques et ça la rassura un peu. Au moins, son pouvoir et son effet secondaire ne risquaient pas ainsi de partir dans une spirale infernale. « Si seulement ma solution ça pouvait être simple qu'une petite pilule... J'suis jalouse, sérieux. » Qu'elle ajouta en tournant son regard foncé sur lui. « Je peux même plus frapper un enfoiré dans la tronche sans me prendre mon propre poing sur la gueule... t'imagines. » Elle ne pouvait pas faire regretter à un pervers ses remarques misogynes. Elle ne pouvait pas faire son boulot, condamnée à s'enfermer dans son appartement comme ce matin. La brune enviait tellement l'anglais... quoique sa situation à lui aussi devait être insupportable. Au moins, sur ce point, ils se comprenaient.
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