Sujet: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Ven 29 Avr 2016 - 4:12
no one could keep their eyes off you.
mars 2009, 11h12pm” De la sueur plein le front. Le coeur qui bat trop vite contre ta cage thoracique. Tu essayes de garder le rythme, mais tu ne sens plus tes bras, c'est à peine si tu as l'impression que ton corps est encore le tien. Ça ne fait pas longtemps que tu as commencé à t'entraîner, quelques mois à peine, mais on te dit souvent que tu te débrouilles bien. Que tu apprends vite. Que tu es forte, malgré ton corps qui semble si petit et fragile. Jake, il pousse pour tu apprennes encore plus, bien plus vite. Il t'épuise, entraînement après entraînement. Et puis il y a les entraînements avec les jumeaux Wolstenholme qui sont demandant aussi, à leur façon. Ça se voit dans la fluidité de leurs mouvements qu'ils sont plus habiles que toi à ce jeu-là. Mais tu as bien l'intention de travailler assez fort pour en venir à leur niveau. Non seulement parce que c'est ce que Jake veut et même plus encore et il est ta seule chance de ne pas te retrouver dans la rue. Mais par dessus-tout, parce que tu aimes la meilleure dans ce que tu entreprends. Tu aimes savoir que tu donnes tout ce que tu as, savoir que tu excelles dans ce que tu entreprends. Ça te permet d'oublier que tu échoues dans a peu près toutes les autres sphères de ta vie médiocre. Tu es encore en train de donner plusieurs coups au gros sac qui prend place devant toi et tu es tellement concentrée sur tes mouvements que tu n'entends pas la porte du gym qui s'ouvre à l'autre bout de la pièce. Il est tard et tu avais choisi ce moment expressément car tu savais que tu serais seule. La solitude, ça t'aide à aller jusqu'au bout de toi-même. Parce qu'il n'y a plus rien d'autre qui compte que toi et cette haine qui nourrit chacun de tes mouvements. Alors une fois que tu sais que tu n'es plus toute seule, tu figes sur place, mais tu reconnais facilement le visage du jeune homme qui s'approche lentement vers toi. « Hey Lorcan. » Pas de sourire, pas de joie dans ta voix. Ce n'est pas que tu n'es pas contente de le voir ou quoique ce soit, mais c'est ainsi que tu accueilles à peu près tout le monde, dans une indifférence qui te défini trop bien. « Qu'est-ce que tu fous là si tard? Tu te cherchais une adversaire de taille? » Tu t'approches du jeune Wolstenholme et tu ne réalises même pas que t'es seulement vêtue d'un petit top de sport et de short qui serait considéré bien trop courte par ton mentor qui ne cesse de te faire la morale pour un oui et pour un non. Mais à ce point, tant que la vue plaît à Lorcan, qu'est-ce qu'elle peut faire de plus?”
Dernière édition par Laura Hardy le Dim 5 Juin 2016 - 18:48, édité 1 fois
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Ven 29 Avr 2016 - 17:05
Lorcan avait été en examen toute la journée, le cul vissé à des bancs d’amphithéâtre inconfortables au possible, à se prendre la tête sur des formules mathématiques alambiquées. En sortant de la fac, il était rentré directement chez lui pour continuer à réviser, en vue des autres épreuves de la semaine. Il s’était bourré le crâne de pages et de pages de biologie cellulaire, jusqu’à ce que ses yeux commencent à voir trouble et qu’il abandonne le combat. Il avait fini par tout envoyer balader, livres, classeurs et fiches de révision, il avait enfilé ses baskets, et il était sorti s’aérer. Courir. Il n’en pouvait plus, de rester enfermé entre quatre murs, le nez dans des bouquins. Il avait l’impression de devenir dingue, ça ne lui allait pas du tout. Bon, c’était un peu de sa faute, parce qu’il avait passé tous ses week-ends cet hiver à faire de la randonnée en ski dans les montagnes environnantes, et qu’il avait légèrement oublié de commencer à réviser pour ses partiels. Mais il était tellement plus heureux dehors que devant ses cours, qu’il ne regrettait pas vraiment l’hiver de fou qu’il avait passé. Seulement maintenant, il fallait qu’il s’arrache pour passer ces partiels. Il ne voulait pas rater son année, dans le fond il aimait ce qu’il étudiait … Mais il aimait bien plus tout le reste, et s’il ne passait pas au moins une heure par jour à courir – ou toute autre activité sportive – il dépérissait. Autant dire que ces derniers temps, il était devenu une vraie loque humaine. Mais ce soir, il s’accordait ce moment, de toute façon plus aucune donnée de pourrait rentrer dans sa tête tant qu’il ne se serait pas un peu défoulé. Il s’arrêta en passant devant la salle de sport où il avait l’habitude de venir s’entraîner avec Aspen, et en poussa la porte en voyant de la lumière malgré l’heure tardive. C’était pas une mauvaise idée, ça … S’il trouvait quelqu’un avec qui bosser, ce serait d’autant plus efficace. Il avait un parcours prévu ce week-end par son père et il savait d’avance qu’il aurait un score minable, vu le peu d’entraînement qu’il avait eu ces derniers temps. Il allait encore se faire ratatiner par Aspen et ça le faisait chier d’avance. Et bien sûr, papa n’accepterait jamais les études comme excuse à sa piètre performance … Il était censé mener les deux de front et avec brio. Donc il allait faire en sorte de tout réussir, de son mieux. Il entra dans le club et se dirigea immédiatement vers la personne qui s’entraînait, et eut un temps de surprise en reconnaissant Laura. « Salut. » Elle était toujours aussi bizarrement froide avec lui. Il avait du mal à la dérider, malgré tous ses efforts, mais il ne désespérait pas d’y arriver. Il y arrivait toujours. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres quand elle reprit la parole. « T’es loin d’être une adversaire de taille, moucheronne. Mais j’offre mes services, si tu veux essayer de t’améliorer. » Elle n’était pas si mauvaise que ça, en fait elle était plutôt douée, mais il avait des années d’entraînement de plus qu’elle. Et forcément, il était avantagé. Il déposa son sweat-shirt sur un banc et la rejoignit sur le ring, déplaçant le sac de sable sur lequel elle frappait depuis tut à l’heure. Il la jaugea un instant du regard, sans s’empêcher de s’attarder un peu trop longtemps sur certaines de ses formes dévoilées par un ensemble très court … Et il frappa.
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Lun 9 Mai 2016 - 20:24
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mars 2009, 11h12pm” La distance se referme vite entre vous deux. Pas de contact, mais pas beaucoup d'espace non plus. Il y a de la sueur qui perle sur ton front, ton souffle qui est encore court de la violence avec laquelle tu t'acharnais contre cette pauvre poche inoffensive, mais tu essayes malgré tout de paraître indifférente et détachée de cette compagnie qui ne peut pas te faire du mal. Tu n'as jamais été une fille sociable. Tu n'as jamais été du genre à t'attacher aux autres, à leur laisser prendre une place dans ta vie. Pourtant, tu étais surprise de l'affection que tu te surprenais à avoir pour les jumeaux Wolstenholme ainsi que pour Noeh. Surprise du temps de qualité que tu pouvais passer avec eux, de la facilité que tu avais à entrer en contact avec ces derniers alors que tu étais tellement fermée au reste du monde. Il y a un sourire qui s'étire sur tes lèvres malgré toi lorsqu'il te fait part de ses impressions à ton égard. Pas une adversaire de taille, mon cul. C'est ce que tu appréciais particulièrement chez le jeune homme, cette facilité qu'il avait de faire de tout un jeu. Sans y penser trop longuement, tout devenait plus simple et sans arrière pensée avec Lorcan. Tu le regardes faire alors qu'il tasse le sac du chemin, se plaçant devant toi. Vos regards se croisent, peut-être même un peu trop longuement pour que ce soit complètement innocent. Tu le vois bien que son regard descend un peu plus bas, mais tu restes de glace. Du moins, jusqu'à ce que tu vois le premier poing du jeune homme sur toi d'un peu trop proche. Tu ne pourrais pas dire où tes pensées s'étaient perdues à ce moment, mais tu eus le bon réflexe de reculer ton visage juste à temps. Ton premier réflexe est de tenter une droite à ton tour, mais tu sens sa main qui se referme sur ton poing alors que tu tentes de te défaire de son contact. Tu ne sais pas combien de temps vous restez là à vous regarder et alors qu'il tente une prochaine attaque, tu le déjoues à ton tour, attrapant ses poignets que tu ramènes fermement dans son dos, l'immobilisant ainsi à ton tour. « C'est qui la moucheronne maintenant? » Tu échappes un petit rire qui se veut tannant, un rire qui se fait presque coquin alors que ta poitrine presse contre son dos alors que tu resserres ton étreinte contre ses poignets, le forçant ainsi à rester complètement immobile. Il est grand, bien plus grand que toi. Tu sais trop bien qu'il serait facile pour lui de te déjouer et de reprendre tout le contrôle, mais tu aimes bien te faire croire, ne serait-ce qu'un instant, que tu es celle qui mène la danse, ne serait-ce que pour quelques secondes.”
Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Lun 16 Mai 2016 - 16:59
Le combat pris rapidement forme. Quelqu’un d’autre aurait peut-être râlé, aurait répliqué ou dit quoi que ce soit, mais pas Laura. Elle ne parlait pas pour ne rien dire, contrairement à Lorcan qui pouvait combler les blancs d’une conversation à lui seul et sans aucun effort. Mais ce soir, avoir une partenaire plus silencieuse que d’habitude lui convenait très bien. Il n’était pas venu pour disserter, il avait eu son compte pour la journée, il était venu pour transpirer et se sortir ses cours de la tête. Ce que Laura semblait tout à fait prête à lui donner. Elle esquiva son premier coup, il déjoua celui qu’elle lui renvoya, et il se prit immédiatement au jeu. Bon sang, il adorait ça. Et ça lui manquait, quand il passait ses journées à réviser ! Mais il allait passer un bon moment avec Laura, elle était combative et elle connaissait des bonnes parades, ça n’allait pas être juste un échange de coups un peu ennuyeux. Quand il frappa une nouvelle fois, elle lui attrapa les poignets et retourna son coup à son avantage, en le bloquant par derrière, lui retournant les bras dans le dos. Il se mit à rire quand elle fanfaronna – c’était de bonne guerre. « Je suis pas une moucheronne ! » Se défendit-il haut et fort, comme si cette insulte là était une attaque à sa fierté. Il testa un peu la résistance de sa prise en tirant sur ses bras, mais elle le tenait fortement. Il ne s’était pas attendu à pouvoir se libérer comme ça, de toute façon. Mais il continua de tirer, juste pour qu’elle se concentre sur ses mains, puis lui faucha les jambes en lui envoyant un coup de pied dans les chevilles, et se laissa tomber sur le côté en même temps qu’elle, profitant un peu de son poids pour l’envoyer au sol. Elle lui avait lâché un poignet dans sa chute, et il se libéra de l’autre sans difficultés. Il avait toujours un grand sourire aux lèvres, trop heureux d’être là et de jouer à ce petit jeu de force avec elle, et il ne perdit pas un instant de plus. Profitant qu’elle était toujours au sol, il s’assit à califourchon sur elle, lui attrapa les poignets et les plaqua sur le tapis. « Vainqueur par KO, Wolstenholme ! » Lança-t-il à la cantonade, bien qu’il n’y ait personne d’autre qu’eux pour assister à leur petit match. Il se plaisait bien, dans cette position, même s’il savait qu’il valait mieux ne pas trop abuser de sa patience. Il en profita quand même, et il se pencha vers elle, lui tenant toujours fermement les mains. « Bien essayé. A charge de revanche. » Lui glissa-t-il à l’oreille, moqueur, avant de se redresser et de la libérer. Il roula sur le côté et se redressa, lui tournant le dos juste une seconde. Le combat était loin d’être fini …
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Ven 27 Mai 2016 - 14:42
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mars 2009, 11h12pm” Un sourire s'étira sur ton visage sans même que tu ne t'en aperçoives lorsque la voix du jeune Wolstenholme se fit entendre dans le gymnase vide. Tu ne savais pas pourquoi tu te sentais soudainement si à l'aise avec le jeune homme, comme si de part ce petit combat amical, une barrière était finalement tombée. Tu ne pourrais pas te l'expliquer, mais pour la première fois, tu étais bien avec le brun. Peut-être que cette barrière était tombée parce que vous étiez seul tous les deux, ce qui était peu arrivé jusqu'à maintenant. Lorsqu'il y avait Lorcan, il y avait souvent Aspen ou Noeh qui ne traînait pas loin, et ça ne t'avait jamais causé problèmes, même si tu réalisais maintenant que ça pouvait avoir un impact sur ta relation avec chacun d'entre eux. Tu n'étais pas une fille de groupe, tu le savais bien pourtant. Et c'est en passant du temps en un pour un avec Noeh et Aspen que tu avais pu te rapprocher des deux jeunes gens. Et pourtant, le jumeau Wolstenholme, il était là, sans que tu ne le connaisses vraiment, en dehors de sa grande gueule et de ses charmes. Alors ce moment, sans même vraiment comprendre le pourquoi, tu l'appréciais, peut-être même plus que tu ne devrais, même si tu le laissais bien peu paraître. Tu le tiens toujours par les poignets, ses bras dans son dos et alors que tu penses avoir le contrôle de la situation, tu sens que tu perds ton équilibre alors qu'il t'emmène au tapis à l'aide d'un coup de pied. Sans trop attendre, tu le sens qui prend place sur toi, assis à califourchon sur ton bassin alors que son visage se rapproche drôlement du temps lorsqu'il emmène tes poignets au dessus de ta tête pour te mettre au sol complètement, incapable de te déprendre. Tu frisonnes inconsciemment face à cette nouvelle proximité, même si c'est loin d'être la première fois que vous vous retrouvez si près l'un de l'autre. Tu échappes un rire lorsqu'il se déclare vainqueur, et tu aimes te sentir ainsi. Légère soudainement, malgré cette petite boule d'un je-ne-sais-quoi qui vient de se former dans le creux de ton bas-ventre. Tu cesses de respirer malgré toi lorsque son visage s'approche de ton oreille, et puis un sourire se forme sur tes lèvres alors que tu laisses échapper un petit soupir face à l'arrogance éternel de ton adversaire. Tu le suis du regard alors qu'il roule sur le côté avant de se relever, te faisant dos. Tu en profites rapidement, même si tu sais que c'est loin d'être équitable d'attaquer son adversaire lorsqu'il a le dos tourné. De toute façon, vous êtes loin de jouer par les règles en ce moment, lui comme toi le savez très bien. Tu t'es légèrement redressée, même si tu demeures assise sur le tapis alors qu'un coup de pied bien placé sur ses chevilles le fait balancer à son tour. Tu bouges rapidement pour être faire en sorte que ce qui aurait pu être un simple trébuchement devienne une légère collision au sol, et sans attendre, tu prends ses bras, les emmène au dessus de sa tête à ton tour, amusée d'être celle qui a le contrôle dans cette position cette fois-ci. « Qu'est-ce que tu disais Wolstenholme? J'entends rien! » Tu ne peux t'empêcher de te mettre à rire à nouveau et tu te penches légèrement, ton visage se rapprochant dangereusement du sien. Et sans y penser, tes lèvres rencontrent les siennes dans un baiser que tu réalises vouloir depuis le moment où il est arrivé. Tu ne sais pas le tout dure combien de temps, mais lorsque vous lèvres se séparent, tu le regardes, un air de surprise sur le visage. « Lorcan, eh.. désolée. » Tu ne bouges pas pourtant. Tu restes là, assise à califourchon sur lui, en attendant une quelconque réaction du jeune homme.”
Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Ven 3 Juin 2016 - 12:29
Lorcan aurait été bien incapable de définir sa relation avec Laura. Ils n’étaient pas amis, pas vraiment. Elle était loin de se comporter avec lui comme elle pouvait le faire avec Noeh ou même avec Aspen, par exemple. Il ne savait pas vraiment pourquoi, parce qu’il l’appréciait bien et qu’il voulait être plus proche d’elle. Puisque Noeh l’adorait autant – à sa manière très Noehsque – il se disait qu’il gagnerait à mieux la connaître, lui aussi. Peut-être y avait-il un peu de jalousie, au fond de lui, quand il voyait Noeh et elle en train de rire dans leur coin, alors qu’il ne récoltait d’elle que des échanges laconiques sans grand intérêt. Elle était insaisissable, mais il s’était toujours dit qu’il parviendrait à franchir ses barrières. Il faisait des efforts dans ce sens, des efforts qui ne portaient pas encore leurs fruits, et il n’avait pas l’habitude d’échouer à ce petit jeu. Cela rendait le challenge plus intéressant encore à ses yeux. Et à bien y réfléchir, ça devait être la première fois qu’ils se retrouvaient juste tous les deux, vraiment seuls. Même quand ils s’entraînaient ensemble, il y avait toujours Aspen, ou Salomé, ou Jake, n’importe qui pour faire la conversation à leur place. Ce soir était une première. Mais ils ne discutaient pas, et ça importait peu à Lorcan. Quand ils se combattaient comme ça, c’était le seul moment où il avait l’impression qu’elle laissait un peu tomber son masque de reine des glaces. Et ce soir peut-être un peu plus que les autres fois, à moins qu’il ne se fasse des idées. Mais il lui sembla qu’elle était un tout petit peu plus accessible que d’habitude, alors il en profita. Elle se mit à rire quand il fanfaronna, et il eut soudain l’impression d’avoir gagné une vraie bataille, bien plus qu’un petit combat d’échauffement au fond d’un gymnase. Il aimait quand elle riait pour lui et plus seulement pour les autres. Il en oubliait ses cours, la fatigue, les examens à venir. Il commençait à se plonger vraiment dans le moment présent et à profiter de ce petit entraînement improvisé avec elle.
Il se releva ensuite, lui tournant sciemment le dos pour voir comment elle en profiterait. En une fraction de seconde, elle avait réagit et lui avait envoyé un coup dans les chevilles, le faisant basculer sur le tapis. Reprenant l’avantage, elle se jeta sur lui et inversa leurs positions, imitant celle dont il avait fait usage quelques instants plus tôt. Victorieuse, elle ne se priva pas pour s’en vanter, et il se mit à rire avec elle, pas vexé pour un sou. Elle avait bien joué, il devait le reconnaître … Et il était sans doute un peu trop déconcentré par cette nouvelle proximité pour songer à s’en plaindre. En même temps, elle se pencha vers lui et il songea qu’elle allait profiter de sa position dominante pour se moquer de lui, mais elle posa ses lèvres sur les siennes. Un instant surprit, il répondit très vite à ce baiser. Il ne réfléchissait pas à ce qui était en train de se passer, il l’embrassait, tout simplement. C’était inattendu mais cela lui procura une sensation de plaisir intense, et c’était tout ce qui comptait. Et finalement, elle recula, lui rendant sa liberté en séparant leurs lèvres. Lorcan reprit son souffle, un peu hébété, tout en l’entendant s’excuser d’un ton gêné. Elle avait l’air tout aussi surprise que lui du tour qu’avaient pris les évènements, et elle semblait attendre sa réponse, seulement il ne savait pas ce qu’il pouvait dire à ça. La seule chose qu’il avait en tête, c’était la sensation de ses lèvres sur les siennes … Et puis, le fait qu’elle soit toujours assise sur lui. Elle lui avait lâché les poignets et il en profita pour se redresser sur un coude. De sa main libre, il attira le visage de la jeune fille vers lui pour l’embrasser à nouveau. Si elle voulait vraiment le repousser, elle pourrait le faire maintenant. Mais il avait la sensation qu’elle ne le ferait pas. Il ne savait pas dans quoi ils s’engageaient, mais ça ne semblait pas désagréable du tout. Bien au contraire … Il l’embrassait et il cessa de penser au reste. Il se redressa encore un peu et s’assit pour de bon, histoire d’être dans une position un peu plus confortable, sans rompre leur baiser. Il glissa sa main sur sa taille pour qu’elle s’asseye correctement sur lui, faisant glisser par la même occasion ses doigts sous son top.
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Dim 5 Juin 2016 - 2:17
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mars 2009, 11h12pm” Tu ne sais pas si c'est la proximité. Tu ne sais pas non plus si c'est le fait que tu portes si peu de vêtements. Tu ne sais pas si c'est lui, ou si c'est toi, ou si c'est un mélange de vous deux qui voulait inconsciemment que cette rencontre se continue de cette façon pour le moins inattendu. Mais lorsque tes lèvres trouvent les siennes et qu'il t'embrasse à son tour, tu te sens complètement déconnectée du moment. Tu n'es plus Laura l'antisociale ou Laura la grande gueule et il n'est plus Lorcan avec qui tu t'entends juste à moitié ou Lorcan qui te tape sur les nerfs plus souvent qu'autre chose. Il est devenu Lorcan, celui dont tu as envie et tu es Laura qui a envie de se laisser faire pour faire changement. Pourtant, quelque chose te retient. Quelque chose t'empêche de te laisser aller complètement à quelque chose qui te tente plus que tu n'es en mesure de le comprendre. Alors tu t'excuses, tu t'éloignes, parce qu'automatiquement, c'est ce que tu fais de mieux dans la vie. Tu attends sa réaction, sa réponse, n'importe quoi pour te laisser savoir ce qui se passe dans la tête du jeune homme. Tu aimerais savoir s'il a envie autant que toi. Tu aimerais aussi savoir si ça le mélange autant que ça te perturbe, mais il se contente de te regarder quelques secondes alors que tu demeures dans l'inconnu. Ce qui fait en sorte que le moment défige, c'est lorsqu'il se remonte légèrement et tu te surprends à frisonner alors qu'une de ses main caresse ta joue, te rapprochant de lui pour te voler un autre baiser. Sans y penser davantage, tu te laisses faire, appréciant de plus en plus l'intensité que le baiser prend. Il se remonte encore un peu, passant une main sur tes hanches alors que tu t'assoies plus confortablement sur le jeune homme. Tu frisonnes alors que ses doigts caressent la peau de ton dos, et tu ne peux t'empêcher de sourire entre deux baisers alors que ses doigts se font plus entrepreneurs, passant délicatement sous ton top. Tes mains se ferment autour de son cou, alors que tes doigts se perdent dans les cheveux courts du jeune homme. Tes lèvres passent de celles du jeune homme et descendent lentement dans son cou, et tu deviens plus entreprenante à ton tour alors que tes doigts descendent dans le dos du jeune homme, jusqu'à passer sous son chandail. Sa peau est chaude sous tes doigts et tu peux sentir l'excitation qui monte sans arrêt entre vous deux. Sans trop réfléchir, tu presses pour enlever son chandail et tu retrouves ses lèvres alors que vos langues se retrouvent dans une danse enflammée. Tu le pousses pour qu'il se retrouve de nouveau couché sur le dos, et tu laisses tes mains et tes lèvres découvrir les nouvelles parcelles de peau à ta disposition. Tu réalises à peine que vous êtes au gymnase de l'école et que quelqu'un pourrait arrivé à n'importe quel moment. Tu ne sais pas comment tu réagirais si jamais vous veniez à être surpris dans une telle position, mais tu ne laisses pas cette pensée furtive te déconcentrer des caresses que tu procures, encore moins de celles que tu reçois. Tout ce que tu sais, c'est que tu n'as pas envie que le moment s'arrête. ”
Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Sam 25 Juin 2016 - 15:10
Lorcan n’avait aucune envie de réfléchir à ce qui était en train de se passer. Pourquoi elle, pourquoi maintenant, trop de pourquoi et de comment pour se prendre la tête. Mais Lorcan ne voulait pas se prendre la tête. Si Laura ne le repoussait pas, il aurait gagné le droit de cesser de se poser des questions, au moins pour cet instant, au moins pour ce soir. La suite … viendrait bien assez vite comme ça. Mais au milieu de ces partiels épuisants et de ce trop-plein de données qui embrouillaient son esprit, ce baiser lui faisait l’effet d’une bulle ayant éclos dans sa tête, repoussant tout le reste au loin. Ce n’était pas à ça qu’il s’était attendu en venant ici, mais l’effet était bien meilleur que tout ce qu’il avait pu projeter de faire pour se détendre entre deux examens. Laura répondit à son baiser, croisant ses mains dans son cou, et il la serra un peu plus contre lui, ses lèvres s’étirant en un sourire. Si les questions s’étaient évanouies au moment où il l’avait senti répondre à son étreinte, il ressentait à présent une étrange satisfaction à l’idée de ce qui était en train de se passer. Comme s’il avait gagné une bataille qu’il n’avait jamais eu vraiment conscience de mener … Et il en voulait plus, à présent. Les baisers de Laura descendirent dans son cou et il frissonna de plaisir, raffermissant son étreinte dans son dos, sous son top, pour qu’elle reste au plus près de lui. Elle fit elle aussi glisser ses mains sous son haut, accélérant les choses d’un coup en posant ses doigts à même sa peau, puis en lui retirant sans plus de cérémonie son t-shirt. Il eut un nouveau sourire puis se pressa contre elle, plaquant son torse nu contre elle, leurs deux battements de cœurs affolés se rejoignant dans cette étreinte. Quand elle le repoussa contre le tapis pour qu’il se retrouve une nouvelle fois couché, il eut une pensée pour l’incongruité de ce qui était en train de se passer, et pendant cette fraction de seconde où son cerveau fut autorisé à réfléchir, il hésita. Mais Laura fit taire toutes ses incertitudes en entreprenant de nouvelles caresses, de nouveaux baisers, qui enflammèrent ses sens et annihilèrent tout ce qui n’était pas dans l’instant présent. Il fit courir ses doigts sur sa peau, puis l’interrompit un instant pour attraper son top et le lui faire passer par-dessus la tête, révélant son soutien-gorge et une peau nue qui n’attendait que ses caresses. Il croisa ses jambes sur les hanches de la jeune fille, dans une clé qui ressemblait plus au combat qu’ils avaient mené quelques instants plus tôt qu’à une étreinte amoureuse, et la fit basculer sur le tapis. Cette fois, c’était lui qui était sur elle, reprenant l’avantage. « Moucheronne. » Murmura-t-il à son oreille avant de l’embrasser langoureusement dans le creux du cou tandis que ses mains se glissaient sur sa poitrine, sur son ventre, effleurant sa peau brûlante. Il ne se lassait pas de l’embrasser, de sentir ses lèvres sur les siennes, de découvrir le grain de sa peau. Elle qui s’était toujours refusée à lui pour une simple amitié, lui offrait désormais plus que ce qu’il avait pu souhaiter. Et ses soupirs qui résonnaient à ses oreilles étaient une musique des plus agréables, qui ne faisaient qu’augmenter le désir qu’il avait pour elle. Mais il se figea soudain en entendant une porte claquer au loin, et il se redressa, aux aguets. Il y eut un bruit de pas dans un couloir parallèle et Lorcan se releva, attrapant la main de Laura ainsi que leurs deux vêtements encore en tas sur le sol. « Merde ! » Lâcha-t-il, mais un rire était déjà en train de naître sur ses lèvres tandis qu’il entraînait Laura derrière lui. Il n’avait pas franchement envie qu’on les surprenne ici, à moitié dévêtus, et il poussa une porte juste à temps pour entendre une voix s’élever derrière eux en demandant s’il y avait quelqu’un. Lorcan lâcha la main de Laura pour refermer doucement la porte, puis il l’attira contre lui pour l’embrasser dans le noir, un rire toujours au fond de la gorge. Il lui reprit ensuite la main pour s’enfoncer plus loin dans le couloir sombre. Il connaissait assez bien les lieux pour se repérer à la seule lueur des veilleuses indiquant les sorties de secours, et il l’entraîna avec lui à travers les salles. Si c’était le concierge qui était venu, attiré par la lumière, il allait sans doute faire le tour pour vérifier qu’il n’y avait personne … Et il valait mieux trouver un endroit où se planquer. Il s’arrêta dans une nouvelle salle, le cœur battant, pour écouter si on les suivait. N’entendant rien, il attira une nouvelle fois Laura vers lui pour l’embrasser, retrouvant dans l’obscurité le chemin de ses lèvres, puis de son cou, ses mains se perdant dans ses cheveux. Le fait que quelqu’un se trouve peut-être à quelques mètres d’eux, séparés uniquement par quelques portes, ne faisait qu’augmenter son excitation et son envie d’elle.
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Dim 7 Aoû 2016 - 4:11
Ne pas savoir. Ne pas comprendre. Ne pas chercher à comprendre non plus. Pour un moment seulement, arrêter de se poser des questions. Pour une simple fois, laisser tomber l'armure qui t'entoure pour profiter de ce qui se passe. Tu n'aurais jamais pensé que cela aurait pu arriver. Pas avec lui, pas maintenant, et pourtant. Tout tournait si vite dans ton esprit et chaque baiser déposé sur tes lèvres ne faisaient qu'embrouiller un peu plus cette image pourtant si claire de la relation que tu entretiens généralement avec les gens. Cette boîte dans laquelle tu avais déposé Lorcan il y a un moment déjà sans l'intention de le sortir un jour, et pourtant. Vos mains qui se lient, vos corps qui se rapprochent éternellement l'un à l'autre. Tu aimais cette sensation nouvelle, de le découvrir à chaque caresse, d'en apprendre un peu plus sur sa personne à chaque rapprochement. Tu ne comprenais pas encore complètement, mais tu aurais aimé être en mesure de figer le temps, de rester là, à pouvoir le sentir si près de toi, plus près que tu n'avais jamais laissé personne être depuis toujours. Tu sens ses jambes qui se referment derrière toi mais tu ne réalises pas ce qui se passe jusqu'au moment où ton corps rencontre le sol et que ses lèvres se collent contre ton oreille. « Moucheronne. » Tu as envie de rire, mais tu as à peine le temps de sourire que ses lèvres dans ton cou t'échappe un gémissement de plaisir. Tu en oublies presque où tu te trouves lorsque ses mains caressent lentement ton ventre, le contact de sa peau te faisant frémir alors que son toucher découvre de plus en plus de parcelles de ta peau nue. Alors que ses mains s'aventurent sur ta poitrine, tu ne peux t'empêcher de le grafigner dans le dos, espérant lui rendre en partie au moins le plaisir de ces sensations qu'il te procure. Tes mains s'aventurent jusqu'au short du jeune homme lorsqu'un bruit lointain se fait entendre, te coupant dans ton élan. Ton regard croise celui du jeune Wolstenholme alors que sans tarder, il se relève, attrapant vos vêtements et ta main dans sa fuite. « Merde. » Tu ne peux empêcher un fou rire alors que tu réalises un peu l'improbable de la scène. Lui, torse nu et toi seulement en short et en soutien-gorge, à courir à travers le gymnase, à la recherche d'un endroit plus calme et isolé alors que quelqu'un semble se rapprocher de vous rapidement. Tu suis le jeune homme qui te fait traverser quelques portes et tu vois à quel point il est plus à l'aise que toi le long de ses couloirs qui te sont encore nouveaux malgré quelques mois d'entraînements derrière toi. Alors que vous vous retrouvez dans une nouvelle salle, tu laisses son corps reprendre possession du tien, sa langue retrouvée la tienne dans cette danse enflammée dont tu ne te lasses pas. Ses mains se perdent contre les courbes de ton corps alors les tiennes se placent sur les fesses du jeune homme, allant même jusqu'à te faufiler sous le short du jeune homme. Et puis ton corps pousse contre le sien, alors que tu l'emmènes jusqu'à l'extrémité de la pièce où tu le place contre le mur, tes mains descendant contre son corps. Tu entends encore quelqu'un qui marche, mais ça te semble soudainement et tu décides de ne pas t'en préoccuper. La seule chose à laquelle tu es en mesure de penser, c'est Lorcan, le plaisir que tu reçois, mais surtout, celui que tu as envie de donner. Tes lèvres descendent le long de son menton, se retrouvant temporairement dans son cou alors que tes mains s'occupent à descendre les shorts du jeune homme, les laissant mollement tomber sur le sol. Il fait noir, mais tes yeux sont maintenant habitués et tu peux apercevoir le visage du jeune homme, et tu peux lire dans son regard qu'il aime bien où cette situation file, seconde après seconde. Tes mains deviennent de plus en plus curieuses, alors que tu caresses la virilité du jeune homme à travers son boxer, continuant inlassablement d'embrasser son torse, de plus en plus impatiente de le découvrir complètement à nu.
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Lun 15 Aoû 2016 - 22:15
Dans un coin de sa tête, Lorcan se souvenait du gardien qui tournait dans les couloirs à la recherche des intrus … Mais même s’il ne l’oubliait pas, il s’en fichait complètement. Pour l’instant, c’était le dernier de ses soucis. Il préférait largement se concentrer sur Laura … Dans cette pièce sombre et confinée, la température avait vite grimpé quand ils s’étaient retrouvés, reprenant la danse de leurs baisers comme si personne ne les avait dérangés. Laura plaqua Lorcan contre le mur, lui tirant un sourire contre ses lèvres avides. Comme il semblait loin, le temps où il avait l’impression qu’elle ne pouvait pas le supporter ! Elle l’avait toujours intrigué, et il ne pouvait pas nier qu’elle avait eu un attrait certain pour lui, mais il avait cru que c’était juste parce qu’elle était si froide et qu’il voulait se prouver qu’il pouvait l’atteindre malgré tout. Mais il y avait autre chose, c’était indéniable. Sa jalousie quand elle riait avec Noeh, cela ne sortait pas de nulle part. Il ne s’était jamais posé la question, c’est tout. Et aujourd’hui il trouvait sa réponse de la plus agréable façon qui soit … Elle avait laissé tomber ses barrières, elle ne le repoussait plus. Bien au contraire. Il frémit quand elle l’embrassa dans le cou, et il la serra un peu plus contre elle. Ses mains parcourant son corps envoyaient des décharges de plaisir à travers chacun des nerfs de Lorcan, et un petit râle s’échappa de sa gorge quand elle descendit ses mains plus bas, le caressant à travers son caleçon. S’il avait eu des doutes sur ce qu’ils étaient en train de faire, elle venait de les anéantir avec ce geste on ne peut plus équivoque … Lorcan glissa une main dans le dos de la jeune femme pour dégrafer son soutien-gorge, et le lui enleva rapidement, dévoilant sa poitrine qu’il découvrit dans l’obscurité, sous ses mains puis sous ses baisers. Il s’occupa ensuite de lui enlever son short, ses mains se faisant plus pressantes, explorant toujours plus bas ces courbes qu’elle lui offrait avec volupté. Il la sentait haleter contre lui, leurs souffles se mêlaient dans la même cadence, dans l’attente de ce qui viendrait après, dans ces délicieux moments où ils se découvraient dans le noir. Il échangea ensuite les positions et la plaqua à son tour contre le mur. Il lui prit les mains, leurs doigts s’entrelacèrent tandis qu’il les plaquait à leur tour contre le mur, de part et d’autre du visage de Laura. Et il l’embrassa à nouveau avec fougue, son bassin se collant au sien, leurs deux derniers vêtements faisant encore rempart à ce désir qui le consumait entièrement. Il lui lâcha les mains pour l’attraper par les hanches, il la souleva de terre sans cesser de l’embrasser et l’emporta ainsi pour la déposer à quelques mètres sur un tas de tapis de sol, rangés avec tout le reste du matériel sportif qui les entourait. Il l’allongea ainsi et se coucha à ses côtés, avant de reprendre la danse de ses baisers, couvrant sa gorge, sa poitrine, ses lèvres encore, tandis qu’il faisait glisser son dernier sous-vêtement sur ses hanches fines. Dans la pénombre, il l’observa en souriant doucement, retrouvant tout naturellement le chemin de ses lèvres pour l’embrasser encore … Puis il glissa une main entre ses cuisses, désireux de faire encore monter son plaisir, se gorgeant de toutes ses réactions alors que ses cajoleries se faisaient plus sensuelles. Il avait envie d’elle comme jamais, il le ressentait dans tout son corps, dans ce besoin pressant de la faire sienne, dans la tension de son bas-ventre. Il n’existait plus rien qu’eux, ce plaisir qui montait entre leurs deux êtres palpitants, il en avait oublié jusqu’au gardien qui patrouillait. Mais celui-ci pouvait bien aller au diable, à présent …
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Dim 11 Sep 2016 - 11:04
T'es pas le genre de fille qui se laisse emporter par ses envies. Tu es impulsive oui, tu frappes, tu cries fort, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds. Mais l'impulsivité qui te régnait à l'instant même, tu ne la connaissais pas. Jamais auparavant que tu ne t'étais laissée charmer ainsi, jamais auparavant que tu n'étais allée jusqu'au bout de tes envies lorsque ça concerne les hommes. Normalement, tu les évites. Normalement, tu les tiens à une distance si particulière qu'ils se tannent avant d'avoir la chance de découvrir qui tu es réellement. Et ça avait toujours été ainsi avec Lorcan. Lorcan que tu côtoyais plus par obligation que par réelle envie, par le biais de Noeh ou d'Aspen. Lorcan qui aujourd'hui, t'apparaissait sous un nouvel angle complètement. À chaque baiser, tu te séparais de l'image de l'ado un peu loufoque et tu découvrais un homme capable de prendre les choses en charge. Toi qui était si habituée à mener, tu aimais ce changement soudain. Les lèvres du jeune homme sur les tiennes, tu frissonnes sous les caresses qu'il te procure, sentant l'excitation et la chaleur montées constamment. Tu en demandes toujours plus, avide de ses lèvres sur ta peau alors que tu aimes sentir l'excitation que tu lui procures sous tes doigts. Tes caresses se font de plus en plus explicites sur tes envies et tes désirs qui te consument. Tu le sens qui te presse encore plus contre lui, sa main se glissant jusqu’au milieu de ton dos où tu le sens s'attarder sur ton soutien-gorge, qu'il détache rapidement et tu souris alors que ce morceau de tissus descend le long de tes bras, trouvant le sol en un bruit sourd. Tu es contente pour l'obscurité, légèrement complexée par ton corps sur le moment, mais tu oublies tout de ces complexes alors que les mains du jeune Wolstenholme reprenne de plus belles leurs caresses, découvrant cette nouvelle partie de toi. Tu échappes des gémissements de plaisir alors que sa bouche découvre elle aussi ta fine poitrine, tes mains se perdant dans les cheveux du jeune homme alors que tu pourrais te laisser faire ainsi éternellement. Ton short descend le long de tes cuisses, et tu échappes un soupir lorsque Lorcan reprend le contrôle de la danse, te plaçant contre le mur à ton tour, les mains au dessus de la tête, les baisers s'intensifiant de plus en plus. Tu peux sentir son intimité pressé contre la tienne alors que la distance se fait de plus en plus inexistante entre vos deux corps, et tu te fais de plus en plus impatiente de le sentir complètement contre toi. Tu sens ses mains qui se pressent contre tes hanches, et lorsqu'il te soulève, tu enroules tes jambes autour de lui alors qu'il te déplace jusqu'à un petit amas de matelas sur lequel il te dépose. Il prend place au dessus de toi, reprenant le contrôle de tes lèvres. Tes mains s'attardent le long de son dos, descendant jusqu'à ses fesses, que tu caresses alors que tu passes ta main sous le dernier vêtement qui le couvre encore. Ses mains font descendre le dernier bout de tissus qui te cache encore, et tu sens le stress et l'excitation monté ensemble alors que ses doigts se font de plus en plus pressant contre ton intimité, t'arrachant des gémissements de plaisir. Ta langue danse lascivement avec la sienne, alors que ton bassin suit le mouvement des caresses imposées par le jeune homme et les vagues de plaisir sont font de plus en plus fortes dans ton bas ventre. Alors qu'il t'arrache un énième soupir, tu reprends le contrôle de la situation, alors que tu le fais tomber à côté de toi, prenant à ton tour place sur lui. Tu l'embrasses dans le cou, ta bouche descendant le long de son torse, s'arrêtant à la couture de son boxer que tu lui enlèves sans plus attendre. Voulant lui rendre la pareille sur le plaisir éprouvé, tu laisses ta bouche découvrir l'intimité du jeune homme, tes yeux se levant sur le visage de Lorcan pour y voir le plaisir s’éparpiller sur son visage. Tu continues ainsi pendant quelques minutes, avant de finalement reprendre place sur lui, alors qu'en un coup de bassin, tu le sens en toi, une vague de plaisir se propulsant dans tout ton corps. Si jamais tu avais su combien c'était bon, jamais tu n'aurais attendu aussi longtemps.
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Sam 17 Sep 2016 - 22:23
C’était vraiment trop bon. Voilà à peu près tout ce que Lorcan pouvait émettre comme pensée cohérente à cet instant, dans l’obscurité de ce local, alors qu’ils étaient planqués derrière tout un tas de matériel de fitness et de sac de sable pour des cours de boxe futurs. La soirée avait pris une tournure des plus inattendues. C’était Laura qu’il embrassait ce soir, et c’étaient leurs caresses conjuguées qui se faisaient si lascives … Inattendu, oui, mais tellement bon. Il n’y avait rien de plus à penser, et il fallait simplement profiter, se gorger de ses soupirs languissants tandis que ses doigts couraient sur sa peau, et du plaisir qui montait inlassablement entre eux dans ce prélude à une union qui ne saurait se faire attendre beaucoup plus longtemps. Et quand ce fut elle qui reprit l’avantage, faisant glisser ses lèvres plus bas, il rejeta la tête en arrière et poussa un gémissement sonore. Il enfoui ses mains dans les cheveux de la jeune fille, les muscles tendus à l’extrême sous ses assauts délicieux, les reins en feu. Et finalement elle s’écarta, mais pour mieux revenir auprès de lui, pour mettre un terme à cette attente aussi insupportable qu’exquise. Leurs deux corps s’unirent à merveille au rythme de leurs soupirs, Lorcan plaquant ses doigts contre sa peau brûlante pour mieux la garder contre lui. Ses lèvres cherchèrent celles de la jeune fille, se joignirent brutalement, passionnément, leurs souffles se mêlèrent l’espace d’un instant, puis à nouveau, et la danse reprit sans relâche, leurs deux corps s’étreignant dans leur quête commune d’une ascension au plaisir. Jamais ils n’avaient été à l’unisson comme ce soir, et peut-être qu’ils ne seraient plus jamais ensuite. Leurs différences de caractères, la distance qui régnait entre eux depuis qu’ils se connaissaient, tout ça avait été balayé en l’espace de quelques minutes. Ils se fichaient bien de ce qu’ils avaient pu être avant, de ce qu’ils seraient ensuite. N’existait que le présent, ce maintenant où ils formaient un seul être uniquement porté par des pulsions physiques. Lorcan fit basculer Laura sur le côté et ainsi positionné au-dessus d’elle, il l’emprisonna dans son étreinte, dans ses coups de reins de plus en plus rapides. Le bruit qu’ils faisaient, il n’en avait même plus conscience, et c’est à peine s’ils étouffaient l’expression de leur plaisir entre deux baisers. Et ensemble ils atteignirent l’explosion extatique, leurs corps moites se tendant dans une parfaite harmonie de cette jouissance partagée. Seuls leurs souffles erratiques les accompagnèrent ensuite dans le silence qui s’installa, Lorcan ne daignant pas vraiment bouger de sa position, appuyé sur un coude pour ne pas écraser sa partenaire. Finalement il se retira et bascula sur le côté. Quelque part, il se demandait vaguement ce qui allait se passer à partir de maintenant, mais il n’avait aucune envie d’y penser. Son corps était encore bourré à craqué d’endorphines, il se sentait euphorique et parfaitement détendu … Et c’est à ce moment là que le gardien décida de revenir vers sa ronde dans le couloir juste à côté. Lorcan l’entendit presque comme s’il se trouvait à côté de lui, maugréant contre les voyous qui pénétraient dans des lieux privés et qui se permettaient ensuite de le faire courir en vain. Le futur hunter écarquilla les yeux en se souvenant de sa présence, mais il ne ressentit qu’une once d’inquiétude avant qu’un fou-rire irrépressible ne le prenne à l’idée que l’homme aurait pu les entendre. « A Noël je vais lui envoyer un sonotone en cadeau, le pauvre vieux a tout loupé. » Articula-t-il en faisant de gros efforts pour que sa voix se réduise à un murmure presque inaudible. Ses côtes étaient secouées de rire et il dut se mordre la lèvre pour rester silencieux. « A moins qu’il se soit rincé l’œil bien comme il faut … Tu crois qu’il y a des caméras ? »
Laura Hardy
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Jeu 22 Sep 2016 - 3:19
Tu n’arrivais plus à réfléchir. Toutes tes pensées étaient désormais attardées sur les sensations qui se dégageaient dans ton corps en entier. Jamais tu n’aurais pu imaginer aller jusque là avec le jeune Wolstenholme, mais alors que c’était en train de se produire, tu ne pouvais pas croire que tu aurais pu passer à côté de ça, tout ça. Le plaisir qui grandi encore et encore dans ton bas ventre, les frissons qui parcourent ton épiderme, vos corps qui ne font plus qu’un. Tes ongles s’enfoncent dans son don alors que les coups de bassin se font de plus en plus fort, de plus en plus profond, t’arrachant des gémissements de plaisir au passage. Tes jambes se font plus serrer autour des hanches du jeune homme, ton bassin suivant le mouvement lascivement alors que tu ne sembles pas être en mesure d’avoir assez de ses baisers, de ses caresses. Tu voudrais que ce moment se fige soudainement, sur le plaisir, le bien que tu ressens d’être sous lui, si près de lui. Protégée pour une fois, avec quelqu’un plutôt que sans cesse contre le monde. Mais tu n’arrives pas à y penser plus longtemps alors que tu es submergée par une nouvelle vague de plaisir qui te pousse à coller tes lèvres contre celles du jeune homme pour étouffer tes gémissements qui se font de plus en plus bruyant. Ton esprit est totalement vide avec que tu entends les râles du jeune homme se faire de plus en plus entrecoupé alors que tu sens vos corps atteindre l’extase à seulement quelques secondes d’intervalles, et tu sens tes jambes trembler contre lui alors qu’il te garde près encore un peu, un dernier coup de bassin t’en faisant voir de toutes les couleurs. Ta respiration est désordonnée alors que tu peines à te remettre de ce qui vient de se passer. Tu n’as pas encore assimilé tout ce que ça voulait dire, mais tu ne t’y attardes pas trop, pas pour le moment. La seule chose à laquelle tu arrives vraiment à penser, c’est que tu ne regrettes pas. Tu ne regrettes pas d’encore sentir sa peau contre la tienne, cette chaleur qui est tellement plus enivrante que tu n’aurais pu l’imaginer. Vos regards ne se quittent pas le temps de quelques secondes, et tu te contentes de lui offrir un sourire sincère, le genre qui ne vient pas facilement avec toi. Mais tu veux qu’il sache, que tu es bien. Que tu es contente. Et surtout, surtout que tu as apprécié, quoique pour cela, tu as été assez communicative dans les minutes avant. Il se laisse tomber à côté de toi alors que tu entends de nouveau le concierge qui fait sa tournée, probablement encore en train de vous cherchez. Tu dois mettre ta main sur ta bouche pour t’empêcher de rire, tentant tant bien que mal de rester sérieuse. « À Noël je vais lui envoyer un sonotone en cadeau, le pauvre vieux a tout loupé. » Tu échappes un autre rire, une nouvelle fois forcée de mettre ta main sur ta bouche pour ne pas être entendue par l’homme, et lorsque tu as l’impression d’avoir un meilleur contrôle, tu ne peux pas t’empêcher de faire une remarque à ton compagnon de la soirée. « La ferme Lorcan. » Sauf que ça ne sonne plus comme les la ferme d’autrefois. Celui-là, il est plein d’un humour qui ne te ressemble pas. Comme une taquinerie, limite comme une marque d’affection. Tu sens ton coeur qui sert contre ta poitrine, mais tu n’y prêtes aucune attention, alors que tu commences déjà à tâter à l’aveugle pour retrouver des morceaux de vêtements perdus. « À moins qu’il se soit rincé l’oeil bien comme il faut… Tu crois qu’il y a des caméras? » Tu figes légèrement, complètement effrayée par l’idée que vos ébats aient pu être enregistrer sur une quelconque caméras de l’école. « J’espère pas. Oh mon dieu. » Tu continues ta recherche, envoyant par la même occasion les vêtements au jeune Wolstenholme et c’est rapidement que vous vous retrouvez dans vos attirails de départ, comme si de rien était. Mais tu n’oublies pas, au contraire. « Allez viens, on se bouge. Des plans pour qu’on se retrouve enfermés ici pour la nuit sinon. » Tu attrapes sa main sans plus attendre, t’assurant que le vieil homme ne soit plus dans les parages avant d’ouvrir la porte qui mène au couloir. Une fois dans le couloir, tu te mets à courir, ta main toujours attachée à celle du jeune homme alors que tu entends des pas qui reviennent à l’autre extrémité. Mais vous avez déjà traversé la grande porte qui mène à l’extérieur avant que le concierge n’ait le temps de s’exclamer, et tu n’arrêtes pas de courir jusqu’au moment où vous n’êtes plus dans le champ de vision de l’école. « On est complètement fous. » Et puis tu ris encore. Détendue, bien, heureuse. Des mots qui ne sont pas reconnus pour te décrire. Tu restes légèrement fichée, sans trop savoir ce que tu es censée faire ensuite. Et puis sans trop te poser de questions, tes lèvres retrouvent les siennes. Comme si c’était normal. Comme si c’était naturel. Simplement parce que tu en avais envie.
Lorcan Wolstenholme
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Ven 30 Sep 2016 - 23:34
Laura avait ce sourire qu’elle ne lui avait jamais adressé auparavant, Lorcan ne put s’empêcher de le remarquer. Peut-être simplement parce qu’ils venaient de coucher ensemble, et que comme lui elle se sentait encore envahie par la plénitude du moment. Ils avaient pris du bon temps tous les deux, et il ne regrettait pas du tout ce qu’ils venaient de faire. A en juger par son sourire, elle ne regrettait pas non plus, et il était presque surpris de la voir afficher aussi clairement ses pensées. Ce n’était pas son genre. Et ce n’était pas non plus son genre de le rabrouer aussi gentiment, quand il prononça ses bêtises sur le gardien. Elle riait, comme lui, et c’était vraiment quelque chose de la voir aussi détendue. Elle avait été remplacée par une toute autre personne, et il aimait bien cette nouvelle personne. Elle prenait des initiatives, elle continuait de le rembarrer sans qu’aucune froideur ne vienne prendre place sur ses traits. Cette Laura là, il avait envie de mieux la connaître – et pas seulement physiquement comme ils venaient de le faire, même s’il n’aurait pas dit non à un deuxième round. Mais elle sembla soudain paniquée à l’idée que des caméras aient enregistré leurs ébats, et Lorcan secoua la tête dans le noir. Il n’avait dit ça que pour plaisanter. « Mais non, y’en a pas. Et puis de toute façon, sans lumière, ils peuvent rien voir. » Ajouta-t-il quand même en riant, pour la forme, tout en attrapant au vol les vêtements qu’elle lui balançait. Il n’avait aucune envie de bouger, il aimait bien ce petit interlude à la vie réelle qu’ils venaient d’avoir, et s’ils sortaient, ils allaient à nouveau devoir se conduire comme des adultes. Responsables et matures. Il retournerait à ses études et elle retournerait à ce qu’elle faisait avant, et dont il n’était pas au courant. Et elle retournerait à sa froideur, non ? Ca, il n’en savait rien, mais ça ne lui faisait pas du tout envie non plus. Mais la perspective d’être enfermé pour la nuit ne lui plaisait pas plus qu’à elle, alors il se rhabilla sans rien dire. Elle lui attrapa la main avant de sortir, et ils filèrent comme des voleurs à travers les couloirs, manquant de justesse de se faire alpaguer par le gardien. Cette fuite main dans la main avec Laura donna de nouvelles ailes à Lorcan, et quand ils se retrouvèrent dans la rue, à distance raisonnable du gymnase, il réalisa qu’il n’avait pas cessé de rire. S’ils étaient fous ? Oui, sans doute. Fous d’avoir fait ça dans un gymnase au nez et à la barbe d’un gardien qui faisait sa ronde, fous de s’être choisis alors que rien ne les poussait l’un vers l’autre … Fous aussi d’en rire si ouvertement, comme si ce n’était pas si important. Ca ne l’était pas, il n’y avait pas grand-chose d’important ce soir, ils avaient juste profité de l’instant présent et ils n’avaient aucune raison de ne pas en rire. Ils n’avaient pas non plus de raison valable de s’écarter l’un de l’autre … Et quand Laura l’embrassa à nouveau, Lorcan referma ses bras autour d’elle dans un geste parfaitement naturel. Il tangua un peu sur ses jambes, enivré par cette soirée tout autant que par les baisers de la jeune femme. Il la serra contre lui, un point d’ancrage sûr au milieu du reste qui tournait un peu trop, et quand leurs lèvres se séparèrent, il la garda bien serrée dans ses bras. « Ca te dit de venir terminer la soirée chez moi ? » Souffla-t-il à son oreille, sa bouche effleurant sa peau. Il savait qu’il n’aurait pas du, qu’il avait des examens demain matin et des révisions à terminer. Mais il ne voulait pas y penser. La soirée pouvait encore s’étirer un moment avant que la vie reprenne ses droits, et ils pouvaient encore profiter d’un peu de bon temps ensemble. Sans avoir à décider de ce qu’ils feraient ensuite.
Laura Hardy
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan) Dim 20 Nov 2016 - 3:59
T’es encore dans ton petit monde. Dans cette bulle où la réalité n’a plus d’accès à tes pensées. Dans ce moment où il n’y a que Lorcan et toi et tout ce qui vient de se passer. Et ça a quelque chose de singulier. C’est tellement loin de ce que vous connaissez, de ce que vous faites ensemble et pourtant, ça te semble presque naturel. D’être si près de lui, d’être complètement à nue, plus à l’aise avec lui que tu ne l’as été avec quelqu’un dans les derniers temps, même depuis toujours presque. Et ça te fait du bien pour une fois. De ne pas être sur tes gardes sans cesse, de simplement pouvoir laisser le moment aller et en profiter. Tu sais que ce n’est pas éternel et tu sais aussi que la réalité vous rattrapera bien assez vite. Mais dans la noirceur de l’école, à ce moment précis que tu fais durer simplement pour le plaisir, rien n’a d’importance sauf la chaleur de son corps contre le tien et sa respiration contre ta peau. « Mais non, y’en a pas. Et puis de toute façon, sans lumière, ils peuvent rien voir. » Tu ries encore, incapable de d’analyser ce que vous venez de faire. C’était un besoin viscéral, quelque chose auquel vous ne pouviez pas échapper il te semble et tu te demandes s’il le ressent de la même façon, lui aussi. Jamais tu n’aurais imaginer que votre combat se terminerait ainsi, mais maintenant que c’était arrivé, tu n’aurais pas pu penser que ça aurait pu se passer autrement. Tu enfiles tes shorts rapidement et tu ne peux t’empêcher de repenser au moment où elles ont glissés le long de tes cuisses, permettant au jeune homme de te découvrir comme jamais auparavant. Et sur ce flash, tu sens une sorte de papillon dans le bas de ton ventre. Un petit quelque chose de nouveau, quelque chose que tu n’avais jamais expérimenté par le passé. L’envie de recommencer. L’envie de plus. Et si ça devrait te faire peur normalement, en ce moment, ça ne fait qu’élargir le sourire déjà présent sur tes lèvres. « J’arrive pas à croire qu’on vient de faire ça. » Sauf que c’était arrivée et maintenant, il ne restait plus qu’une chose d’importante dans l’immédiat : sortir de l’école sans se faire prendre par le gardien. Tu n’attends pas sa réaction que déjà, tu l’attrapes par la main et tu te mets à courir dans les vestiaires, puis rapidement dans les couloirs vides de l’école alors que tu échappes un fou rire qui résonne tout autour. Ça ne prend que quelques minutes avant que vous ne vous retrouviez à l’extérieur, et une fois que vous y êtes, tu te rapproches de lui, comme si c’était ce qu’il y a de plus normal et de plus naturel au monde. La façon dont ses mains viennent t’enlacer, la manière dont tu l’embrasses, doucement, comme si tu l’avais fait toute ta vie. « Ça te dit de venir terminer la soirée chez moi? » Un sourire coquin se place sur tes lèvres. Tu ne sais pas si c’est une bonne idée. Après tout, Jake ne va sûrement pas apprécier que tu découches ainsi, mais alors que l’image de ton mentor te vient en tête, ça te donne seulement envie un peu plus de ne pas rentrer chez toi. Sauf que tu te demandes comment Lorcan compte te faire rentrer chez lui, vu l’heure avancée de la soirée et le fait que ce soit une soirée d’école. Tu sais que les Wolstenholme peuvent être quand même strict quand vient le temps de parler de sorties ou de soirées. « Et tu as l’intention de me rentrer comment? Tu vas me cacher pour être certain que tes parents ou tes soeurs tombent pas sur moi? » L’idée de tomber nez à nez avec les parents de Lorcan, ou encore avec Calista ou Aspen n’a rien de très prometteur, et pourtant, l’idée de devoir jouer à la cachette, de te faufiler dans la grande demeure t’excite davantage. « Je me demande comment Aspen réagirait si elle savait. Ou Noeh, oh mon dieu. » L’image de ton meilleur ami qui te vient en tête n’a rien de très joyeux. Parce que tu connais Noeh et tu te doutes bien que sa réaction n’aurait rien de positif, malgré le fait que Lorcan et lui soient aussi de bons copains. Tu ne pourrais expliquer ce qui se passerait, mais tu as le sentiment que l’idée de savoir que tu couches avec le jeune Wolstenholme n’aurait rien de plaisant pour ton meilleur ami, alors tu coupes tes pensées à ce moment. Tu n’as pas envie de gâcher le moment parce que tu parles des autres de la bande. Ce soir, c’est que Lorcan et toi. C’est tout ce qui compte. Et même si tu ne devrais sûrement pas, tu as envie que ça continue encore quelques heures. Alors tu te colles davantage contre lui, laissant une de tes mains descendre le bas de son dos jusqu’à aller caresser ses fesses alors que tu approches ton visage du sien, venant doucement laisser un baiser sur sa joue. « Au cas où tu aurais pas compris, c’est ma façon de te dire oui. »
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Sujet: Re: (-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan)
(-18, fst) show 'em you can hold your breath (lorcan)