(stv, evie) when love is not madness it is not love
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Sujet: (stv, evie) when love is not madness it is not love Mar 2 Fév 2016 - 6:09
when love is not madness it is not love
I LOVE YOU WITHOUT KNOWING HOW, OR WHEN, OR FROM WHERE. I LOVE YOU SIMPLY, WITHOUT PROBLEMS OR PRIDE: I LOVE YOU IN THIS WAY BECAUSE I DO NOT KNOW ANY OTHER WAY OF LOVING BUT THIS, IN WHICH THERE IS NO I OR YOU, SO INTIMATE THAT YOUR HAND UPON MY CHEST IS MY HAND, SO INTIMATE THAT WHEN I FALL ASLEEP YOUR EYES CLOSE.
« Non mais franchement, ce truc, c'est juste ridicule. » Adrian soupira d'exaspération en retournant une énième fois les instructions qui – théoriquement – devaient l'aider à monter le berceau pour leur bébé, dont la naissance était prévue pour le mois suivant. Evie était enceinte de huit mois, et ça faisait huit mois qu'Adrian se rongeait les sangs, remportant sans le moindre doute le titre du futur père le plus angoissé du pays haut la main. Comme beaucoup d'hommes, jusqu'à ce que la grossesse de sa femme soit avérée, il ne s'était pas penchée sur la question des besoins d'un nouveau-né au niveau matériel. Et pour un si petit être humain, leur fille aurait besoin d'un véritable arsenal de combat. Entre le berceau – impossible à monter, la poussette, le chauffe-biberon, une armoire pleine à craquer de vêtements, le siège auto, la baignoire pour bébé... Peu importait la pièce dans laquelle il entrait, Adrian se retrouvait sous une montagne d'affaires pour nourrisson, et pas une semaine ne s'écoulait sans que quelque chose ne vienne s'ajouter à la liste de choses dont ils avaient besoin. La petite n'était pas encore née et Adrian était une véritable boule de nerfs, alors c'était tout juste s'il osait imaginer ce que ce serait quand elle serait là. Evie, ça la faisait bien rire de le voir s'agiter dans tous les sens, parce que pendant qu'il retournait la maison pour une raison ou pour une autre, elle n'avait droit de faire qu'une seule chose, se reposer. Adrian était du genre à être toujours derrière elle, à s'assurer qu'elle ne forçait pas trop et avait suffisamment mangé... Il était protecteur à l'en rendre folle, il la traitait comme une poupée de porcelaine plus que comme une femme enceinte parfaitement capable de vivre normalement. Mais elle le laissait faire. Elle le laissait faire, parce que cela faisait moins d'un an qu'ils s'étaient retrouvés, parce qu'elle avait été agressée quelques semaines plus tôt... Et surtout, parce que s'il était sur son dos, il n'était pas dehors à chasser les transmutants qui représentaient un danger pour la ville.
Adrian grogna comme un ours tandis qu'il comptait les vis qu'il lui restait, et le nombre dont il avait besoin pour terminer d'assembler le berceau. Forcément, il lui en manquait une. Forcément. Il inspira à fond en se pinçant l'arrête du nez, refrénant difficilement l'envie de donner un grand coup de pied dans la moitié de meuble construite. « Surtout, pas de panique... C'est rien que le lit dans laquelle ta fille est censée passer toutes ses nuits pendant au moins deux ans... pas de panique... » C'était tout juste s'il n'avait pas envie de retourner au magasin pour racheter un lit déjà monté, et tant pis si ça lui coûtait une fortune. Parce qu'il fallait bien se rendre à l'évidence, le bébé risquait de voir le jour avant qu'il n'ait compris comment assembler le berceau. D'après Scarlett, la petite pouvait pointer le bout de son nez n'importe quant maintenant. Autant dire que ça n'aidait pas Adrian à garder la tête sur les épaules. Il haussa un sourcil et se retourna lorsqu'un rire étouffé s'éleva dans son dos. Ce n'était pas la première fois qu'Evie se moquait gentiment de lui, et ce ne serait pas la dernière. « C'est pas drôle » répliqua-t-il en croisant les bras sur son torse en affichant une moue faussement boudeuse, avant d'afficher un large sourire. Evie, elle avait toujours représenté la femme parfaite pour lui. Mais depuis qu'elle était enceinte, il la regardait carrément avec adoration, plus amoureux que jamais. Fonder une famille avec elle, c'était comme une évidence, la concrétisation de leur amour, une preuve tangible – carrément vivante – de leurs sentiments. « Tu pourrais au moins compatir, je suis en train de devenir dingue, là. C'est de la torture ces instructions. Et j'ai perdu une vis. » Un petit rire le secoua avant qu'il ne la rejoigne pour l'enlacer tendrement, avant de l'embrasser longuement pour ensuite poser une main sur son ventre bien rebondi. « Tu as pu te reposer un peu, ou elle n'a pas arrêté de bouger ? »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Mer 3 Fév 2016 - 5:05
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— adrian & evelyn —
Hold on to me as we go. As we roll down this unfamiliar road. And although this wave is stringing us along, Just know you're not alone 'Cause I'm gonna make this place your home. Settle down, it'll all be clear. Don't pay no mind to the demons. They fill you with fear. The trouble, it might drag you down. If you get lost, you can always be found.
Lentement, elle ouvrit les yeux pour réaliser qu'elle avait dormi tout l'après-midi. Son congé maternité avait commencé plus tôt que prévu avec l'agression qu'elle avait subie quelques semaines plus tôt et elle passait maintenant ses journées à se reposer ou faire les magasins pour bébés. Et dès qu'elle entrait de ce genre d'endroit, elle tombait en adoration avec une nouvelle peluche ou encore un meuble pour ajouter à la longue liste de choses qu'elle voulait offrir à sa fille. Elle avait si hâte que son petit ange pointe le bout de son nez qu'elle ne réussit pas à dormir beaucoup finalement ce jour-là et décida de se lever pour aller voir ce qu'Adrian faisait alors qu'elle l'entendait marmonner dans la pièce voisine. Adrian... Son âme soeur, la plus importante à ses yeux et ce, depuis qu'elle était gamine. On se demande parfois si la vie a un sens et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie mais pour la mutante, elle avait eut la chance d'avoir le grand blond dans sa vie depuis les tous premiers jours, alors même qu'ils tentaient de faire leurs premiers pas. Et maintenant, c'était une nouvelle vie qui germait dans son ventre bien rond. Bedon qui lui demanda un certain effort pour se redresser. Passant dans la chambre de leur enfant à naître, adjacente à la leur, Evelyn aperçut son époux en plein combat avec les instructions du meuble qu'elle avait acheté. Elle glissa un regard remplit d'admiration sur le jeune homme accroupi par dessus le meuble loin d'être en état de pouvoir accueillir la petite et ne put s'empêcher de rire légèrement alors qu'il se parlait tout seul. « C'est pas drôle. » Il la gratifia d'une petite moue boudeuse digne d'un grand gamin avant de lui sourire tendrement et de se relever pour venir la rejoindre. « Tu pourrais au moins compatir, je suis en train de devenir dingue, là. C'est de la torture ces instructions. Et j'ai perdu une vis. »
Jetant un coup d'oeil par terre, la brune remarqua tout de suite la fameuse vis manquante mais n'eut pas le temps de le faire remarquer au grand bricoleur. Ce dernier venait joindre ses lèvres aux siennes dans un délicieux baiser et l'enlaçait doucement. « Tu as pu te reposer un peu, ou elle n'a pas arrêté de bouger ? » Elle prit tendrement la main d'Adrian qu'il posait sur son ventre entre ses doigts et le tira à sa suite pour aller s'asseoir sur la chaise berçante qui allait bientôt lui servir à nourrir cette petite boule qui gigotait dans son ventre. Elle le fit passer devant elle pour qu'il s'assoit avant elle et vint trouver refuge dans ses bras le plus confortablement possible avec ce ventre qui prenait bien de la place. « Non, elle n'est bouge pas trop en ce moment. Elle est bien sage. » Elle marqua une pause pour venir l'embrasser avec amour à son tour, avant d'ajouter alors qu'un sourire moqueur étirait ses douces lippes. « Pas comme son père. » Taquine, elle vint glisser sa tête dans le creux de son cou alors que la chaise se balançait dangereusement. « Mais allez, tu mérites bien une pause. La vis est juste là d'ailleurs. » dit-elle en redressant la tête. Elle pointa le sol, l'endroit où la fameuse vis gisait partiellement sous le meuble de vêtements. Tournant une nouvelle fois la tête vers Adrian, elle lui sourit avec tendresse, complètement conquise par tous les efforts qu'il faisait pour la mettre à l'aise - bien qu'avec un peu de maladresse. Cette dévotion qu'il avait pour elle, ça ne faisait que la faire tomber amoureuse encore plus d'heures en heures.
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Mer 3 Fév 2016 - 7:04
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Avoir un bébé, fonder une famille, ce n'était pas une chose qui avait obsédé Adrian, lui se serait contenté d'Evie toute sa vie, rien ne lui aurait manqué. Mais contrairement à lui, la jeune femme rêvait de devenir mère, et cela depuis des années. Il avait bien compris que son passage en prison avait mis en danger non seulement leur couple et leur mariage, mais également la possibilité pour eux d'avoir des enfants. Alors quand Evie lui avait annoncé qu'elle était enceinte seulement quelques semaines après leurs retrouvailles, il avait littéralement sauté de joie, avant de réaliser qu'il n'était absolument pas certain d'avoir ce qu'il fallait pour être un bon père. Evie, elle, serait une mère absolument parfaite, il n'en doutait pas un seul instant. Elle avait la fibre maternelle, la patience et la tendresse qu'il fallait pour s'occuper d'enfants. Lui ? Il avait l'impression d'accumuler les défauts, et même s'il se savait par avance prêt à faire n'importe quoi pour leur fille, il n'avait pas encore la moindre idée de la façon dont il fallait changer une couche ou encore préparer un biberon. Et il n'était même pas capable de monter ce fichu berceau correctement ! Sa femme, ça la faisait rire, mais lui, il était au bord de la crise de nerfs. Il angoissait plus qu'il ne voulait l'avouer à l'idée de devenir père, ce qui désespérait Evie qui n'avait de cesse de chercher à le rassurer. Sans protester, il laissa la jeune femme l'entraîner sur le fauteuil à bascule, sur lequel il prit place le premier pour qu'elle vienne ensuite s'asseoir sur lui. Il l'entoura de ses bras avant de sourire comme un idiot lorsqu'elle l'embrassa, complètement sous son charme. « Je sais, je sais. J'suis un vilain garçon. » Il ricana doucement avant de déposer un baiser sur sont front, avant de glisser une main sur son ventre. Hormis ce ventre bien rebondi qu'elle arborait fièrement, Evie était toujours aussi fluette et gracile. Mais il y avait un petit quelque chose en plus en elle, un petit quelque chose qui faisait qu'Adrian la regardait avec une adoration toute nouvelle, il ne s'agissait plus simplement d'amour et de passion, il y avait une notion de respect parfait. Parce qu'en plus d'être son âme-sœur, elle portait leur enfant, son enfant et ça... ça n'avait pas de valeur, c'était inestimable.
Adrian soupira, agacé par sa propre bêtise quand Evie pointa la vis qu'il pensait avoir égaré, pratiquement sous son nez. « Je deviens dingue et aveugle... Pauvre de toi. » Il ne résista pas à l'envie de l'embrasser à nouveau avec tendresse, avant de lui adresser un sourire enjôleur en caressant sa joue du pouce. « Tu sais ce qui nous ferait du bien à tous les deux ? Un bon bain brûlant. T'es toute tendue... Et puis pas la peine de mentir, je sais que tu rêves que de ça. » Il lui sourit, avant de se relever en l'entraînant avec elle, en prenant garde à ne pas la brusquer. Avant d'oublier, il se pencha pour ramasser la vis manquante et la remit avec les autres, avant de passer un bras autour de la taille de la jeune femme. « Je vais nous préparer ça. Et puisqu'on y est, je suggère une soirée devant la télé, à ne rien faire d'autre que se goinfrer de tout ce qui te fera plaisir. Tentée ? » La question était purement rhétorique, l'offre était trop alléchante pour qu'elle puisse refuser. Plutôt fier de son idée, Adrian entraîna la future mère jusque dans la salle de bain – qui débordait déjà de jouets pour bébé – où il fit couler l'eau dans la baignoire, veillant toutefois à ce que la température ne soit pas trop élevée pour la jeune femme. Tandis que la baignoire se remplissait, il en profita pour retirer ses vêtements, qu'il jeta dans la corbeille à linge, puis se tourna vers Evie avec une expression faussement moqueuse. « Tu vas t'en sortir toute seule, ou t'as besoin que je t'aide ? »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Sam 6 Fév 2016 - 6:36
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Hold on to me as we go. As we roll down this unfamiliar road. And although this wave is stringing us along, Just know you're not alone 'Cause I'm gonna make this place your home. Settle down, it'll all be clear. Don't pay no mind to the demons. They fill you with fear. The trouble, it might drag you down. If you get lost, you can always be found.
La mutante se sentait si bien dans les bras de son mari, son âme soeur. Cela avait beau faire pratiquement dix ans depuis leur mariage, la brune l'aimait comme au premier jour. Et maintenant qu'il allait être père de ce bébé qu'elle a toujours ardemment désiré, elle le voyait d'une toute autre manière, jusqu'à en oublier que seulement quelques mois plus tôt, il avait été un meurtrier derrière les barreaux. Non, décidément, elle n'arrivait pas à se l'imaginer les mains tâchées de sang. Tout simplement impossible. Encore plus maintenant qu'il enroulait ses bras autour d'elle. Avec tendresse et dévotion. Jamais elle ne pourrait se sentir plus en sécurité qu'ainsi blottie contre lui, contre son coeur. Coeur qui battait doucement au même rythme que le sien et ce, depuis qu'ils étaient en âge d'aimer. Et jamais leur fille ne pourrait avoir un meilleur père. Doux et protecteur. Dévoué et tendre. Elle n'était même pas née et il caressait déjà son ventre avec adoration, ce qui ne manqua pas d'attendrir la future mère. Elle rigola à sa remarque de vilain garçon parce qu'il fallait l'avouer, parfois elle avait l'impression d'avoir épousé un grand gamin. « Tu sais ce qui nous ferait du bien à tous les deux ? Un bon bain brûlant. T'es toute tendue... Et puis pas la peine de mentir, je sais que tu rêves que de ça. » Cette proposition plutôt surprenante amusa quelque peu la jeune femme qui ne pouvait se permettre de refuser.
Un moment passé avec lui, que ce soit dans un bain, au super-marché, au cinéma ou à l'autre bout du monde, c'était impossible à refuser. Surtout pas avec ce regard adorable qu'il posait sur elle. Alors, elle le suivit sans hésitation. « Je vais nous préparer ça. Et puisqu'on y est, je suggère une soirée devant la télé, à ne rien faire d'autre que se goinfrer de tout ce qui te fera plaisir. Tentée ? » Evelyn l’observa avec entendement, un hochement de tête désignant qu'elle le suivrait n'importe où. Cette petite romance dans le regard, elle avait l'impression de retomber à l'époque où elle avait ce béguin d'adolescente pour lui et tous ces premiers pas du premier crush... et le dernier dans leur cas. C'était ça l'effet qu'il lui faisait le grand blond. Et pendant que l'eau coulait, ce dernier en profitant pour se débarrasser de ses vêtements, le regard de la brune qui ne le quittait pas. Il était si beau, elle n'arrivait pas à croire qu'il se soit entiché d'une fille comme elle. Elle et son gros ventre tout rond... elle avait l'air ridicule avec ses gros pantalons élastiques. « Tu vas t'en sortir toute seule, ou t'as besoin que je t'aide ? » Le gratifiant d'une grimace amusée, elle souleva d'abord son chandail avec aisance. « Je suis enceinte, pas infirme. »
Son orgueil piqué, elle tenta ensuite de retirer son pantalon avec ferveur pour lui prouver qu'elle pouvait y arriver seule sauf que la fermeture éclair était devenue de plus en plus difficile à descendre depuis les dernières semaines alors, Evelyn se retrouva coincée. Elle releva les yeux sur son époux - qui lui n'avait pas un bébé dans le chemin - un peu exaspérée. « Finalement, je pense que j'aurais besoin d'un coup de main, ouais. » Avec son aide, elle réussit finalement à enlever chaque bout de vêtement qu'elle portait - ainsi que sa bague de fiançailles qu'elle avait au doigt même la nuit -, et les déposa sur l'évier. Le bain maintenant remplit, Evelyn parut sceptique. Comment entrer, elle et son précieux amant, son partenaire de toujours, son seul amour - qui prenait déjà de la place à lui tout seul - dans un si petit espace. Et ce, sans parler ce ventre gonflé comme un ballon qu'elle arborait avec fierté. Ce ne serait pas aisé, elle pouvait tout de suite le deviner. « Maintenant faut trouver un moyen d'entrer tous les deux dans le bain. Mission impossible, j'crois bien. » Ils se lancèrent finalement dans l'aventure et réussirent à trouver une position confortable, se faisant face l'un et l'autre. Installés ensemble dans le bain, la mutante sentit tout de suite la chaleur réconfortante de l'eau irradier tout son corps tendu et ne put s'empêcher de lancer un sourire au jeune homme. « Wow on y est arrivé. Il m'semble bien que je suis moins grosse que j'le pensais. »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Sam 6 Fév 2016 - 12:29
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Adrian ne comprenait pas tous ces types qui n'étaient plus attirés par leur femme pendant sa grossesse. Evie, il l'avait toujours trouvée belle à en mourir, mais sa grossesse l'avait sublimée. Pendant près de huit mois, il avait admiré les changements de son corps, fasciné, et sentir bouger la vie qu'elle portait en elle attisait son adoration pour elle. Il l'aimait comme un fou, c'était aussi simple que ça, ça l'était depuis trente ans. S'il avait pu lui vouer un culte, il l'aurait fait sans hésiter. Mais l'aimer dans l'intimité lui convenait tout aussi bien, et parce qu'il était jaloux au possible, il n'était pas mécontent de ne l'avoir que pour lui. Son regard se posa naturellement sur son ventre rond lorsqu'elle retira son chandail en lui rappelant que sa grossesse ne faisait pas d'elle une incapable et il se contenta de sourire comme un idiot, les bras croisés sur son torse tandis qu'elle se débattait avec son pantalon. Il ne dit rien, le regarda tenter et retenter de se défaire du vêtement jusqu'à ce qu'elle s'avoue vaincue et réclame son aide, qu'il lui offrit sans faire la moindre remarque. Il s'amusait de l'entendre se plaindre de ne plus pouvoir voir ses pieds, d'être énorme, de ne plus rentrer dans ses vêtements – ou de ne plus pouvoir en sortir, elle était absolument adorable et il était un peu plus sous son charme jour après jour. D'ailleurs, il eut un petit rire quand elle lui fit remarquer qu'entrer dans la baignoire ne serait pas aisé. Elle n'avait pas tort, avec sa carrure de colosse et son gros ventre rond, ils seraient un peu à l'étroit... Ce qui n'était pas pour déplaire au jeune homme, qui se satisfaisait de toute proximité physique avec sa belle. Adrian entra dans le bain le premier et s'assura qu'Evie ne trébuche pas en faisant de même, puis ils glissèrent tous les deux dans l'eau chaude. Evie étendue contre lui, Adrian l'enlaça tendrement et déposa un baiser sur la peau de son cou avant de caler sa tête contre son épaule. « Grosse ? J'aurai tout entendu... T'as pris du ventre... et de la poitrine... mais c'est tout. T'es toujours aussi fluette qu'une brindille. Et puis même si t'étais devenue énorme... Tu serais la plus jolie baleine que je connaisse. » Il rit doucement en resserrant étroitement son étreinte autour d'elle, avec elle il avait toujours été câlin, débordant de tendresse et de délicatesse.
Il glissa ses mains sur son ventre, et afficha un large sourire en sentant leur bébé bouger sous sa paume. « On dirait que mademoiselle est réveillée, elle aussi. » Il laissa sa main à l'endroit où la petite avait donné un coup, en totale extase devant cette manifestation de vie, une vie qu'il peinait encore à croire qu'ils avaient créée, tous les deux. De leur couple allait naître un nouvel être, c'était un concept complètement dingue pour Adrian. L'ardeur de leurs batifolages, à sa sortie de prison, avaient payé, après des années Evie était enfin tombée enceinte. Elle le méritait, elle qui l'avait tant désiré, et serait une mère formidable. « Hey... tu te rappelles toutes ces conneries que j'avais l'habitude de te dire quand on était ados ? Je crois que j'ai touché le fond le jour où je t'ai dit "tu ressembles à une chips... parce que t'es craquante". » Il ricana doucement ; bon sang ce qu'il avait pu être maladroit au début de leur idylle... « Mais je suppose que ça a fait son petit effet, parce que t'as accepté de m'épouser. » Il lui avait passé la bague au doigt, et ça ferait bientôt dix ans que leur mariage durait. Un sourire aux lèvres, il fit remonter sa main jusqu'à sa joue, sur laquelle il égara une caresse avant de déposer un baiser sur son front. « Je t'aime. C'est ce que j'essaie toujours de te dire à travers ma prose pathétique. Je t'aime, et tu vas être une mère extraordinaire. T'es la meilleure chose qui me soit arrivée. » Il y avait toujours cette flamme de passion qui dansait dans ses yeux lorsqu'il la regardait, son affection pour elle ne connaissait pas de limites. Tendre, il saisit sa main entre la sienne et y déposa un baiser, avant de nouer ses doigts fins aux siens. « Et dire que dans moins d'un mois, on sera trois... Après vingt ans à t'avoir rien que pour moi, je serais presque jaloux d'avoir à te partager. »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Dim 7 Fév 2016 - 16:38
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Jamais elle n'avait été plus en adoration devant son époux. Son passage en prison, les meurtres, rien y faisait. Il était encore Adrian, le seul homme qu'elle ne puisse aimer. Et maintenant qu'ils allaient avoir une petite princesse ensemble, elle tombait encore plus amoureuse, avec plus d'ardeur et de ferveur à mesure que les jours approchaient à la venue de leur petit ange. Elle avait l'impression de retomber en enfance à partager ainsi leur bain tous les deux. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de rigoler à la remarque du grand blond. Jolie baleine... il ne méritait qu'une claque sur la tête, le futur papa. Malgré tout, il avait trouvé le moyen de la faire rire alors que la petite se débattait doucement dans son ventre rond. La caresse d'Adrian sur sa peau la calma, eut l'effet d'un baume de bienveillance sur chaque muscles de son corps qui se détendait lentement. « Hey... tu te rappelles toutes ces conneries que j'avais l'habitude de te dire quand on était ados ? Je crois que j'ai touché le fond le jour où je t'ai dit "tu ressembles à une chips... parce que t'es craquante". Mais je suppose que ça a fait son petit effet, parce que t'as accepté de m'épouser. » La mutante secoua la tête au rappel de si heureux souvenirs. « Tu rigoles, ce qui m'a fait craquer c'est ta fameuse réplique ; Ton regard de braise me rend merguez. » Ouais, malgré cette réplique ridicule, elle portait maintenant cette bague au doigt et ne regrettait pour rien au monde leur mariage. Les gens avaient beau avoir cru que ça ne durerait pas, Evelyn avait toujours su. Adrian était son âme soeur, la seule personne à pouvoir entrer ainsi dans son coeur pour ne plus jamais la relâcher. Malgré les erreurs. Malgré les larmes et la douleur. Le respect qu'il faisait preuve envers elle. Sa vénération, ses baisers rassurants ainsi que ses câlins remplis de romance et sa douce affection venait effacer tout le reste. Un bonheur plus puissant que tous les malheurs. Même les faux pas des débuts, elle trouvait moyen de trouver cela adorable maintenant et d'en rigoler légèrement, secouée d'un ricanement. « Je t'aime. C'est ce que j'essaie toujours de te dire à travers ma prose pathétique. Je t'aime, et tu vas être une mère extraordinaire. T'es la meilleure chose qui me soit arrivée. Et dire que dans moins d'un mois, on sera trois... Après vingt ans à t'avoir rien que pour moi, je serais presque jaloux d'avoir à te partager. » Son coeur s'affola d'extase dans sa poitrine au son de ses quelques mots prononcés alors qu'il caressait doucement sa peau et embrassait avec tendresse sa main enfermée dans la sienne.
Sensation que seul lui arrivait à susciter chez la jeune femme qui vint maladroitement se lover dans les bras d'Adrian une nouvelle fois, son dos appuyé contre son torse. « Je t'aime aussi. Tu sais même pas à quel point. Je veux plus jamais te laisser partir loin de moi, t'as compris ! » Elle avait passé ses larges bras autour de ses épaules frêles pour qu'il l’enserre dans une étreinte qui la rassurait, incapable de rester bien longtemps sans sa présence contre elle. Après quelques instants à caresser son avant bras, Evelyn jeta un coup d'oeil au shampoing et se défit des bras du jeune homme pour s'étirer avec difficulté pour l'attraper. Heureusement, elle y parvint sans l'aider d'Adrian et se retourna pour lui faire face. « Tu n'as pas besoin d'être jaloux de notre fille, voyons. Tu sais bien que ce sera toujours toi la plus jolie à mes yeux. » Bon, une fois qu'elle aurait Aurora entre les bras, la brune se doutait bien que c'était une grosse connerie ce qu'elle venait de dire mais elle adorait taquiner le jeune homme. Sur ses mots, elle avait vidé un peu de shampoing dans sa main et commençait déjà à coiffer les cheveux blonds d'Adrian dans une coupe complètement ridicule, maintenue précairement avec la mousse. Pour se faire pardonner sa petite moquerie, elle vint déposer un baiser sur les lèvres du jeune homme alors qu'elle ne pouvait se débarrasser du rictus qui dessinait les siennes. Même avec une telle tête, ses cheveux longs étirés comme s'il venait d'être électrocuté, elle trouvait le moyen de le trouver aussi attirant, sa passion pour lui qui ne s'éteignait jamais. Si elle n'était pas enceinte et si dérangée par son ventre, elle aurait déjà sauté sur son époux dans une sensuelle étreinte, peu importe sa coupe de cheveux.
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Lun 8 Fév 2016 - 20:21
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I LOVE YOU WITHOUT KNOWING HOW, OR WHEN, OR FROM WHERE. I LOVE YOU SIMPLY, WITHOUT PROBLEMS OR PRIDE: I LOVE YOU IN THIS WAY BECAUSE I DO NOT KNOW ANY OTHER WAY OF LOVING BUT THIS, IN WHICH THERE IS NO I OR YOU, SO INTIMATE THAT YOUR HAND UPON MY CHEST IS MY HAND, SO INTIMATE THAT WHEN I FALL ASLEEP YOUR EYES CLOSE.
Pendant trois ans, il avait cru dur comme fer qu'il ne goûterait plus jamais à l'étreinte d'Evie. Plus que le fait d'être coincé derrière des barreaux, c'était cette certitude qui avait bien manqué de l'achever alors qu'il venait tout juste de perdre Amelia. Il avait eu l'impression d'être un monstre le jour où il avait réalisé que s'il pouvait survivre à la mort de sa sœur, il lui serait impossible de supporter celle de l'amour de sa vie. C'était ce que la jeune femme était pour lui, son âme-sœur, la seule en mesure de raisonner la tête de mule qu'il savait si bien être. Entre passion et vénération il n'y avait qu'un pas, qu'Adrian franchissait tous les jours avec Evie. Il n'y avait rien qu'il ne ferait pas pour elle, il était prêt à répondre à toutes ses attentes, à céder à tous ses caprices. Ce qu'ils partageaient valait tous les sacrifices du monde, et après tout ce qu'il lui avait fait subir, Adrian se gardait de discuter ses demandes. Ce n'était de toute façon pas comme si Evie était compliquée, égoïste ou vénale. Tout ce qu'elle avait jamais voulu, c'était un mariage et une petite famille rien qu'à eux. Comment le lui refuser ? L'épouser avait été la chose la plus évidente au monde, qu'importe si leurs fiançailles un peu précipitées n'avaient pas plu à tout le monde. Il n'était jamais autant heureux que lorsqu'ils étaient tous les deux dans leur petite bulle, avec pour seule compagnie leur bébé, encore à l'abri dans le ventre de sa mère pour une poignée de jours. Sentir leur fille bouger, c'était une chose, cela manquait encore un peu de concret pour le jeune homme, qui risquait fort d'être frappé par sa paternité au moment où il la tiendrait dans ses bras pour la première fois. Il avait hâte, au moins autant que cela l'angoissait. « Je te laisserai plus comme je l'ai fait, je te le promets encore une fois... » Il avait cessé de s'excuser, parce qu'il avait bien compris que cela ne servait plus à grand chose, hormis remuer le couteau dans la plaie. Ces trois années passées en prison étaient trois années auprès d'Evie de perdues, et rien que d'y songer il en était malade. Il se demandait encore, non sans une certaine amertume, si les choses auraient été différentes, sa peine plus légère, si Nathaniel s'était dénoncé au lieu de le laisser assumer seul la responsabilité de leurs crimes. Son aîné aurait risqué plus gros, mais à sa place, il savait qu'il n'aurait pas hésité.
« Ravi d'être la reine de ton concours de beauté », ricana-t-il tandis qu'elle se contorsionnait pour attraper une bouteille de shampoing. « Mais tout le mérite revient à ma chevelure, c'est d'elle que je tiens tout mon charme. » Il afficha un grand sourire nigaud quand elle se mit à le shampooiner comme un enfant, toujours ravi de se faire dorloter par son épouse, même si c'était simplement pour se moquer de lui. Evie avait toujours eu une grande passion pour ses longues mèches blondes, qu'il n'avait consenti à couper court que lorsqu'il était dans l'armée. Adolescent, il s'était amusé à laisser pousser ses cheveux de façon à rivaliser avec Amelia et Evie, au plus grand désespoir de son père qui souhaitait que son fils arbore une coupe plus "civilisée". Sa mère, elle, s'en était toujours amusée, affirmant avec fierté à son mari que leur fils ne faisait que « rendre hommage à ses ancêtres vikings ». L'époque où la longueur de sa crinière était le grand conflit qui agitait la famille Blackwood lui semblait bien lointaine... Il saisit avec tendresse le visage d'Evie entre ses larges paumes lorsqu'elle vint l'embrasser, avant de s'écarter légèrement pour la regarder avec une envie non dissimulée. « Qu'est-ce que Scarlett a dit déjà, à propos des batifolages en fin de grossesse... ? » Il ricana doucement avant de se pencher un peu pour couvrir la peau de son cou de baisers brûlants. Puis il vint simplement poser son front contre le sien, ses mains posées sur ses épaules – il savait être raisonnable, la brusquer alors qu'elle était de toute évidence épuisée et fragile était ridicule, et hors de question. Entre eux, ça n'avait jamais été qu'une simple question de sexe, quand bien même il brûlait en permanence d'ardeur pour elle. « Au fait... J'ai commandé pour la petite le mobile musical qui te faisait tant envie, mais que t'osais pas acheter... Il devrait être livré d'ici la fin de la semaine. » Il déposa un baiser sur son front avant de l'enlacer tendrement. « Franchement, je savais pas qu'il fallait autant de choses pour accueillir un bébé. J'ai presque l'impression qu'on prépare l'arrivée de la reine d'Angleterre plutôt que celle d'un bébé. »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Dim 14 Fév 2016 - 15:04
when love is not madness it is not love
— adrian & evelyn —
Hold on to me as we go. As we roll down this unfamiliar road. And although this wave is stringing us along, Just know you're not alone 'Cause I'm gonna make this place your home. Settle down, it'll all be clear. Don't pay no mind to the demons. They fill you with fear. The trouble, it might drag you down. If you get lost, you can always be found.
La simple idée qu'elle pourrait passer sa vie sans lui s'il venait à retourner en prison ou perdre la vie dans une de ses rages meurtrières face aux mutants brisait le coeur de la mutante. Et si on venait à toucher un seul de ses si fabuleux cheveux, elle ferait exploser la ville entière, elle n'en doutait même pas. Evie, elle avait toujours aimé comment Adrian ne se prenait pas au sérieux. Avec elle du moins. Il pouvait avoir l'air le plus ridicule possible mais ça ne l'empêchait jamais de le regarder avec une envie des plus brûlantes. Même alors qu'elle positionnait ses cheveux dans des styles capillaires plus que douteux. « Mais tout le mérite revient à ma chevelure, c'est d'elle que je tiens tout mon charme. » Il le savait, elle adorait quand il portait ses cheveux à cette longueur. Longue. Ça lui donnait un certain charme, en effet. La brune rigola à sa remarque sans lâcher sa chevelure qu'elle avait prise pour nouvelle passion. Elle ne pouvait que s'enticher de jours en jours un peu plus pour lui. Elle croyait bien avoir atteint des sommets le jour de leur mariage, mais même avec la bague au doigt depuis plus de dix ans, il continuait d'posséder son coeur un peu plus à chaque caresse, chaque câlin et chacune de ses remarques enjôleuses. « Qu'est-ce que Scarlett a dit déjà, à propos des batifolages en fin de grossesse... ? » La future maman avait tellement hâte de voir ce petit bébé poindre le bout de son nez et il était bien vrai que Scarlett avait mentionné que le sexe était un excellent stimulateur pour enclencher le précieux processus à donner la vie. Et ses lèvres brûlantes qu'il venait déposer, sensuel, au creux de sa nuque manquèrent de peu de lui faire perdre toute raison. D'oublier le peu d'espace dans la baignoire et ce ventre trop encombrant. Ce n'était certainement pas toutes ses choses qui allaient l'empêcher de lui démontrer cette flamme qu'il faisait naître avec tant de facilité au creux d'son bas ventre. Au final, leurs fronts se rencontrèrent et Evie profita autant de ce simple contact que des baisers qu'ils venaient de laisser marqués sur sa peau.
Il n'y avait pas un seul moment qu'elle ne savourait pas quand elle était avec lui. De leurs plus ardents batifolages à une simple main sur son épaule pour la rassurer, la couvrir de respect. Même lorsqu'il avait été dans l'armée, ses longues absences n'avaient pas su ternir l'adoration qu'elle avait pour lui et toutes les doux moments partagés pendant ses permissions. Même la prison n'avait pas affaibli son amour pour lui. Et rien à l'avenir ne le pourrait, elle le savait. D'autant plus qu'ils allaient accueillir un petit ange dans leur chaleureuse maisonnée. Leur union scellée plus officiellement que leur idylle de mariage. « Au fait... J'ai commandé pour la petite le mobile musical qui te faisait tant envie, mais que t'osais pas acheter... Il devrait être livré d'ici la fin de la semaine. Franchement, je savais pas qu'il fallait autant de choses pour accueillir un bébé. J'ai presque l'impression qu'on prépare l'arrivée de la reine d'Angleterre plutôt que celle d'un bébé. » Les yeux fermés alors qu'il l'enlace, elle finit par relever le regard pour le plonger dans le sien avec tendresse et amusement. « Merci Adrian, t'es un ange. Ça t'arrive de ne pas penser à tout ? » Un petit ricanement lui échappa alors qu'elle vint enlacer ses doigts sur la large main du jeune homme. « Puis tu sais, je pense que même la reine d'Angleterre ne sera jamais autant choyée que notre petite puce. » Impossible de dire le contraire... Evie ayant toujours voulu avoir des enfants, maintenant que c'était sur le point d'arriver, elle savait déjà qu'elle couvrirait leur bébé de plus d'amour qu'elle en aurait besoin.
Un amour dont Adrian était pour le moment le seul détenteur. Il pourrait pratiquement en être jaloux sauf que la brune décida soudain de se redresser et de venir du mieux qu'elle put enjamber son époux. Le surplombant légèrement, elle glissa ses deux mains le long du fils de sa mâchoire avec une ferveur amoureuse renouvelée, une flamme de désir dans son regard clair. « Tu sais ce que je voudrais ? Un autre enfant. Dommage qu'on ne puisse pas déjà essayer d'en avoir... » Faudrait d'abord attendre que leur fille se décide à échapper au confort du ventre rond d'Evie mais ça n'empêchait pas la future mère de laisser un sourire enjôleur flotter sur ses lèvres avant de venir embrasser langoureusement Adrian. La romance dans l'air, les papillons dans le ventre n'ayant rien à voir avec sa grossesse. La mutante n'arrivait pas à échapper à l'ardeur de ses sentiments pour lui, au penchant érotique qui flottait sans cesse entre eux également. Elle l'aimait. Passionnément... à s'en brûler les ailes.
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Dim 14 Fév 2016 - 22:17
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I LOVE YOU WITHOUT KNOWING HOW, OR WHEN, OR FROM WHERE. I LOVE YOU SIMPLY, WITHOUT PROBLEMS OR PRIDE: I LOVE YOU IN THIS WAY BECAUSE I DO NOT KNOW ANY OTHER WAY OF LOVING BUT THIS, IN WHICH THERE IS NO I OR YOU, SO INTIMATE THAT YOUR HAND UPON MY CHEST IS MY HAND, SO INTIMATE THAT WHEN I FALL ASLEEP YOUR EYES CLOSE.
Pour leur bébé, il n'y avait rien de trop beau. Evie avait attendu cet enfant pendant si longtemps qu'Adrian se sentait obligé de lui offrir tout ce qu'elle désirait, sa dévotion pour elle ne connaissait pas de limites. Et après tout ce qu'elle avait traversé par sa faute, c'était la moindre des choses. Evie était un véritable ange, il ne la méritait pas... Mais il s'en fichait. La vie était injuste, on le lui avait prouvé à mille reprises, alors son épouse il n'avait pas l'intention de la perdre, qu'il la mérite ou non. Leur mariage était la seule chose qui avait encore un sens pour lui, l'amour qu'il éprouvait pour elle l'aidait à garder la tête hors de l'eau et il débordait déjà d'une affection sans limites pour leur petite merveille à naître. « Elle sera traitée comme une princesse... comme sa mère est une reine, ça me semble logique. » Il rit doucement tandis qu'Evie nouait ses doigts aux siens. Elle était souveraine de son cœur, l'avait toujours été, le resterait. Il ouvrit de grands yeux étonnés lorsque la jeune femme s'installa sur lui, à peine dérangée par son ventre proéminent, et afficha un sourire enjôleur lorsqu'elle le provoqua comme elle savait si bien le faire. « Un autre enfant, déjà ? Impatiente, va... Hm... Rien ne nous empêche d'essayer. » Il l'enlaça étroitement, égara une caresse sur son ventre rond avant de prendre son visage en coupe entre ses larges mains, et répondit à son baiser avec ardeur, sans aucune retenue. À le titiller ainsi, elle allait réveiller la flamme de la passion et... Non, c'était déjà trop tard. Il rompit leur baiser le temps de reprendre sa respiration, et surtout d'admirer la jeune femme qui le surplombait légèrement. « Je dois avoir un problème avec mes yeux... ils ne veulent pas te quitter. » Adrian ricana comme un imbécile avant de l'embrasser à nouveau, et il s'écarta après avoir senti les mains d'Evie glisser sur lui. « Alors comme ça, tu veux jouer à ce petit jeu là... » Puisque l'humeur semblait être au batifolage, elle allait être servie.
Adrian se releva en faisant attention à ne pas la brusquer, et sans crier gare il la souleva des ses bras, tant pis s'ils dégoulinaient et trempaient tout sur leur passage, ça n'était jamais que de l'eau. Sans se départir de son large sourire, Adrian transporta Evie jusqu'à leur chambre et l'étendit sur leur lit avant se se pencher au dessus d'elle, transi d'amour pour elle. Avec tendresse, il écarta une mèche mouillée de son visage, fit claquer un bisou sur sa joue avant de de plaquer ses lèvres contre les siennes. Épouse, amante, âme-sœur, amie... Evie était tout, absolument tout. Il était aussi sensible à son charme que lors de leur première étreinte charnelle, elle était si belle qu'il se demandait encore comment il faisait pour la regarder sans perdre la raison. « Ça paraît sans doute un peu con pour un grand gaillard comme moi de dire un truc comme ça, mais... Le seul endroit où je me sens à l'abri, c'est lorsque je suis dans tes bras. Je sais pas comment je pourrais vivre, sans toi... Et je dis pas ça juste parce que je suis pas foutu de cuisiner autre chose que des pâtes. » Il éclata de rire avant de se remettre à la regarder comme l'on aurait regardé une déesse, béat d'admiration. « Bon... c'est pas que le petit côté érotique de la situation me déplaît, mais je crois que j'ai mal calculé mon coup, je me gèle. » Il leva les yeux au ciel, affligé par sa propre bêtise avant de se relever, et il fila dans la salle de bain pour en revenir avec un peignoir, qu'il tendit à la jeune femme avant d'enfiler un caleçon et de sécher rapidement ses cheveux avec une serviette. Puis une fois qu'Evie eut revêtu le vêtement, il lui rendit la bague qu'elle avait laissé dans la salle de bain. « Ton alliance. Je comprendrai jamais pourquoi tu t'obstines à l'enlever à chaque fois. Elle s’abîmera pas, tu sais. »
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Dim 21 Fév 2016 - 18:48
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Hold on to me as we go. As we roll down this unfamiliar road. And although this wave is stringing us along, Just know you're not alone 'Cause I'm gonna make this place your home. Settle down, it'll all be clear. Don't pay no mind to the demons. They fill you with fear. The trouble, it might drag you down. If you get lost, you can always be found.
Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'elle allait être mère. Un rêve qui se réalisait, une idylle sur le point de commencer. Elle savait à l'avance qu'elle allait couvrir ce bébé de tout l'amour du monde. Des câlins, des bisous sans parler qu'elle avait si hâte de pouvoir passer quelques caresses dans ses cheveux doux de bambin naissant. « Elle sera traitée comme une princesse... comme sa mère est une reine, ça me semble logique. » Evelyn rougit légèrement. Elle n'avait rien d'une reine mais leur fille serait une princesse, elle le savait déjà. Un ange tombé du ciel comme un cadeau inespéré. La pauvre, elle allait se ramasser avec une mère poule sur les épaules. Et probablement un père aussi. Les paroles du jeune homme la firent sourire alors qu'elle jouait soudain de ses charmes pour aguicher son époux maintenant sous elle. « Un autre enfant, déjà ? Impatiente, va... Hm... Rien ne nous empêche d'essayer. » Un nouveau baiser échangé, la passion qu'elle goûtait du bout de ses lèvres. Baiser qu'elle avait l'impression de redécouvrir toujours plus à chaque jours. Des lèvres et un corps dont elle était incapable de se passer. Ses bras puissants passés autour d'elle, elle avait l'impression que plus rien ne pourrait l'atteindre ici. La moquerie avait fait place à une véritable ardeur, un flamme qui s'éveillait dans son bas ventre déjà bien rond. « Je dois avoir un problème avec mes yeux... ils ne veulent pas te quitter. » La mutante ancra son regard dans le sien en ricanant un peu. Elle espérait bien qu'il n'ait d'yeux que pour elle. La brune pouvait se montrer jalouse et l'idée qu'il ne voyait qu'elle dans son champ de vision fit battre son coeur encore un peu plus fort pour lui. Il avait ce don de la faire s'enticher d'lui toujours plus. Que ce soit ses mots, son adoration qu'elle voyait dans son regard. Tout cela, sans parler de la vénération qu'elle avait pour la douceur qu'il faisait preuve malgré sa stature imposante. Elle s'amusait de pouvoir éveiller la flamme charnelle, de se sentir attirante même avec son ventre et le jeune homme ne se fit pas prier, attrapant Evie dans ses bras, direction ; la chambre à coucher même s'ils étaient totalement trempés. Mais comme lui, elle s'en fichait que le plancher soit mouillé sur leur passage, elle adorait profiter de chaque instant dans ses bras.
Étendue dans le lit, Adrian vint alors la recouvrir de son corps en capturant du même coup ses lèvres entre les siennes, Evelyn ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement entre chaque caresses de leurs lippes. Elle était heureuse. Après toutes les épreuves, toutes les emmerdes. Elle était heureuse. Ce n'était pas que du batifolage. Ce n'était pas que du sexe. C'était l'union de leurs deux âmes faites l'une pour l'autre qui venait avec ce sentiment de félicité. Ce mariage et cet enfant à venir, rien ne pouvait la combler plus. « Ça paraît sans doute un peu con pour un grand gaillard comme moi de dire un truc comme ça, mais... Le seul endroit où je me sens à l'abri, c'est lorsque je suis dans tes bras. Je sais pas comment je pourrais vivre, sans toi... Et je dis pas ça juste parce que je suis pas foutu de cuisiner autre chose que des pâtes. » Elle éclata de rire avec lui, en harmonie. Voilà ce qu'ils étaient. Ils se complétaient, à tel point qu'elle ne se voyait pas vivre sans lui. Et puis si y'avait quelqu'un qui se sentait en sécurité dans ses bras, c'était bien elle. Même si elle savait quelque part au creux de son esprit - une voix qu'elle voulait taire - que son mari était un tueur. Mais, même cette perspective ne l'empêchait pas de l'observer avec admiration quand il ajouta : « Bon... c'est pas que le petit côté érotique de la situation me déplaît, mais je crois que j'ai mal calculé mon coup, je me gèle. » Evie éclata deux fois plus de rire alors que lui semblait exaspéré par cet adorable imprévu.
Elle revêtit le peignoir pendant qu'il s'habillait d'un sous-vêtement avant qu'il ne lui tende sa bague de fiançailles qu'elle traitait comme la plus belle merveille du monde. « Ton alliance. Je comprendrai jamais pourquoi tu t'obstines à l'enlever à chaque fois. Elle s’abîmera pas, tu sais. » Elle enfila l'anneau à son annuaire avant de lever les yeux sur Adrian. « Je ne prends aucune chance. Je ne voudrais pas la perdre. Comme je ne voudrais pas te perdre. Parce que si le verbe aimer n'existait pas, en te voyant je l'aurais inventé. » Dit-elle en s'approchant doucement pour venir se lover contre lui dans une douce étreinte amoureuse. Elle le serra ainsi quelques instants avant de relever la tête et l'embrasser furtivement. « Allez, fini de t'habiller, je vais aller commencer à nous préparer ces fameuses pâtes parce que je suis certaine, c'est que pour ma cuisine que tu m'as choisie. » Une moue faussement vexée glissa sur ses traits alors qu'elle relançait : « Dire que notre mariage ne tient qu'à une nouille... » Elle lui envoya son sourire le plus moqueur avant de le contourner et de se diriger vers la cuisine où elle se mit à faire bouillir quelques spaghettis en attendant qu'il la rejoigne.
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Dim 21 Fév 2016 - 20:46
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Cela ne faisait pas encore un an qu'il était sorti de prison, mais son séjour derrière les barreaux lui semblait déjà bien loin. Avec Evie, il avait retrouvé ses marques avec une facilité déconcertante, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. C'était leur mariage qui lui permettait de se réhabiliter, leur couple qui lui maintenait la tête hors de l'eau. D'entre eux deux, c'était Evie la plus forte, Evie la plus compréhensive. Adrian l'aimait comme un fou, et les semaines passées sans elles avaient été les plus difficiles de son existence. Faire le deuil d'Amelia en prison avait été compliqué, vivre loin de celle qu'il considérait comme son âme-sœur depuis toujours avait été insoutenable. Alors quand elle vint se serrer contre lui, il l'enlaça étroitement et déposa un baiser sur ses cheveux trempés. « Ne t'en fais pas. Je n'irai plus nulle part sans toi, c'est promis. » Cette promesse, il avait réellement l'intention de la tenir, il ignorait encore qu'il en serait incapable, ignorait qu'il la briserait en pensant réellement bien faire – parce que les protéger, elle et le bébé, c'était tout ce qui comptait pour lui. Il afficha un large sourire niais quand elle l'embrassa avant de lui dire de terminer de s'habiller pendant qu'elle allait préparer le dîner. Ce fameux dîner qu'il aurait fait brûler s'il s'était risqué à sa préparation... Il éclata de rire à sa dernière réplique, si bien trouvée qu'il aurait presque été tenté de la noter quelque part. Tandis que la jeune femme disparaissait, il enfila rapidement un t-shirt et un vieux pantalon de sport – son capital séduction en prendrait un coup, mais après trente ans, Evie avait tout vu, et lui aussi d'ailleurs. Leur quotidien était bien rythmé, réglé comme une horloge, parfait. Adrian termina d'essorer ses cheveux avant de les ramener en ce qui ressemblait vaguement à une queue de cheval, afin de ne pas les avoir dans la figure. Avant de descendre rejoindre Evie dans la cuisine, il récupéra quelque chose dans le premier tiroir de sa table de nuit, glissa l'objet dans sa poche et se dépêcha de changer les draps du lit, trempés par leur petit interlude érotique.
À peine fut-il entré dans la cuisine qu'il s'empressa d'aller enlacer Evie, il glissa ses bras autour d'elle et l'attira contre lui, posa son menton sur son épaule. « Franchement, je crois que t'exagères. Je pense que notre mariage vaut au moins un paquet de tagliatelles. » Il ricana bêtement avant de faire claquer un bisou sur sa joue et de la serrer un peu plus fort. « Et comme la dernière fois qu'on a été à court de glace à la vanille, j'ai cru que t'allais pas t'en remettre, je t'ai acheté deux pots. Je mérite l'oscar du meilleur mari de Radcliff, non ? » Probablement pas, mais ça n'avait pas d'importance ; il était parfait pour elle, elle était parfaite pour lui. « Je croyais que les folles envies culinaires d'une femme enceinte étaient de l'ordre de la légende, mais t'aurais vu ta tête quand je t'ai dit qu'on avait plus de glace.. J'me suis jamais senti aussi coupable de toute ma vie. » Elle s'était mise à pleurer, et il l'avait regardé avec de grands yeux ronds, incertain de la marche de manœuvre à adopter, jusqu'à ce qu'il ait eu la brillante idée de lui tendre une tablette de chocolat pour la consoler. Ce jour là, il n'avait rien compris et comme tout mâle à qui les "joies" de la grossesse échappaient, il avait tout mis sur le compte des hormones.
Adrian se décida à relâcher Evie et vint se mettre en face d'elle, et le regard qu'il posa sur elle était plein d'admiration et d'adoration. Il glissa une main dans ses cheveux, caressa sa joue du pouce avec tendresse. Son pauvre cœur, il manquait un battement à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle. Il plongea la main dans sa poche sans cesser de la contempler, et leva devant ses yeux une jolie bague, dont la simple vision lui arracha un sourire triste. « Non non, j'suis pas en train de te redemander en mariage... Même venant de moi, ce serait un peu exagéré. » L'anneau était d'or blanc, orné d'un solitaire en saphir. « Je l'ai reçue hier, c'est Cecily qui me l'a envoyée... Je l'avais offerte à Amelia pour nos vingt ans. Je me disais que ce serait dommage qu'elle finisse au fond d'un tiroir, et que... Et qu'elle aurait aimé qu'elle te revienne. » Le bijou n'avait rien d'une bague de fiançailles, mais aux yeux d'Adrian elle avait tout autant d'importance, il n'avait pas envie de voir le souvenir de sa jumelle être effacé, disparaître comme si elle n'avait jamais été là, comme si elle n'avait pas été l'une des personnes les plus importantes de sa vie. « Enfin, sauf si tu trouves ça trop... glauque. » Après tout, Amelia était morte et il pouvait comprendre qu'Evie n'ait pas envie de porter une bague qui lui avait appartenu. Il serait incapable de lui en vouloir, il était bien trop amoureux d'elle et compréhensif pour cela. Songer à Amelia éveillait toujours en lui un sentiment doux-amer, et il ne doutait pas que ce serait pareil pour elle. Pour l'un comme pour l'autre, Amelia avait occupé une place importance dans leur vie et le vide qu'elle avait laissé derrière elle promettait d'être impossible à combler.
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Sujet: Re: (stv, evie) when love is not madness it is not love Ven 4 Mar 2016 - 17:46
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Avec Adrian, elle était si bien. Une douce idylle peuplée de câlins, de tendresse, de rires et de baisers. Si bien qu'elle en oubliait les trois ans qu'elle avait passé sans lui, à ne pouvoir lui parler qu'à travers une vitre... ou encore les années où il allait se mettre en danger à l'autre bout du monde pour son pays. Des moments comme celui-là venait effacer tous les moments plus difficiles d'une vie à deux. Elle l'avait aimé du premier instant qu'elle avait pu ressentir ce sentiment amoureux pour quiconque et n'avait jamais cessé depuis. Préparer un repas pour lui, ce n'était qu'une des nombreuses choses qu'elle adorait faire. Pour lui, pour eux. Des moments d'adoration et de dévotion simples mais qui étaient plus puissants que n'importe quelle étreinte charnelle. Adrian vint d'ailleurs l'enlacer après s'être habillé et Evie inspira à fond son parfum familier qui venait se mélanger à celui des pâtes qui bouillaient. « Franchement, je crois que t'exagères. Je pense que notre mariage vaut au moins un paquet de tagliatelles. Et comme la dernière fois qu'on a été à court de glace à la vanille, j'ai cru que t'allais pas t'en remettre, je t'ai acheté deux pots. Je mérite l'oscar du meilleur mari de Radcliff, non ? Je croyais que les folles envies culinaires d'une femme enceinte étaient de l'ordre de la légende, mais t'aurais vu ta tête quand je t'ai dit qu'on avait plus de glace.. J'me suis jamais senti aussi coupable de toute ma vie. » Evie rigola. Il n'y avait qu'Adrian pour arriver à la faire sourire ainsi. Gênée un peu aussi. Elle ne réalisait pas qu'elle pouvait se montrer difficile depuis qu'elle était enceinte de leur premier bébé - et elle espérait pas le dernier. Heureusement, son époux était si attentionné avec elle, si épris qu'il ne s'en préoccupait pas de ses crises. Il trouvait même le moyen d'en rire. « Merci... Mais, ne rigole pas, hein. Sinon je garde la glace juste pour moi. » Une menace en l'air car elle savait bien qu'elle finirait par partager. Les embrassades, les étreintes qu'il enserrait autour de ses frêles épaules propageaient dans tout son corps un bien-être réconfortant alors qu'elle continuait de faire à manger. Finalement, le grand blond vint lui faire face en caressant doucement sa peau de porcelaine, tirant un frisson d'amour à la future maman. Bientôt, il tendit une bague vers elle et la brune haussa les sourcils, surprise. La dernière fois qu'il avait fait cela, ils avaient à peine vingt-et-un ans et il l'avait demandé en mariage. « Non non, j'suis pas en train de te redemander en mariage... Même venant de moi, ce serait un peu exagéré. Je l'ai reçue hier, c'est Cecily qui me l'a envoyée... Je l'avais offerte à Amelia pour nos vingt ans. Je me disais que ce serait dommage qu'elle finisse au fond d'un tiroir, et que... Et qu'elle aurait aimé qu'elle te revienne. » Amelia. Sa meilleure amie. Celle qui avait partagé son enfance avec elle. Tous ses soucis. Celle qui avait vu leurs premiers pas timides entre elle et son jumeau. Le bijou était magnifique et elle le reconnut bientôt, se souvenant très bien que son amie l'avait porté presque à chaque jour depuis ses vingt ans. Evelyn garda un instant le silence pour garder le contrôle de ses émotions contradictoires. Touchée, mais triste. Heureuse mais nostalgique. Le geste était d'une vénération sans nom et elle se voyait au final très mal refuser un tel cadeau. Evie n'oublierait jamais Amelia et porter sa bague serait un honneur. Elle finit donc pas attraper l'anneau doucement et l'enfiler. Elle lui convenait parfaitement, comme si elle était fait pour elle. La mutante sourit amoureusement vers Adrian avant de répondre... « Merci, Adrian. Je vais la porter, oui. Je me rappelais pas que tu avais tant de goût à vingt ans. » Une moquerie tendre, pour montrer à quel point elle était touchée. « J'espère que mon souper sera à la hauteur d'un tel cadeau. Je t'aime. » La brune vint l'embrasser avec passion avant de se détacher et de constater que le repas était enfin prêt. Elle laissa Adrian installer la table et vint le rejoindre avec les assiettes. Partager un petit souper aux chandelles... c'était devenu si rare et pourtant, ça lui manquait. Les rires, la main tendue pour serrer la sienne. Un moment suspendu dans le temps. De bonheur que personne ne pourrait jamais leur enlever...
— THE END —
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(stv, evie) when love is not madness it is not love