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| (stv Aspen) dirty secrets that I keep. | |
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Auteur | Message |
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Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Lun 1 Fév 2016 - 23:46 | |
| Noeh trépigne d'impatience. Il regarde les doigts de sa main droite, ceux de sa main gauche, il inspecte le ciel, il scrute les alentours. Il s'agace de pas la voir arriver, de se douter qu'elle prend son temps parce qu'il peut jamais vraiment la prévenir de quand il a envie de débarquer à ses côtés, alors il cherche à se distraire du mieux qu'il peut. Sauf que trouver une distraction capable d'emballer son coeur autant qu'Aspen réussit à le faire n'est pas aisé. Le cadet Callahan n'a même pas envie de le faire. Il apprécie ces montées d'adrénaline qui manquent faire rougir ses joues rien qu'à l'idée de la voir et de ne l'avoir rien que pour lui, au moins tout au long de la prochaine heure (peut-être plus, avec un peu de chance), tel le drogué en manque d'Aspen qu'il est devenu une fois qu'il a saisi que le béguin qu'il a commencé à avoir pour elle il y a environ un an ne sortait pas tout droit de son imagination, et que ce dernier était même réciproque chez la principale intéressée. Au loin, elle sort de sa salle de cours. Par chance, cette dernière est en ville, il n'y a donc aucune chance pour que l'un de leurs jumeaux se trouve dans le coin. Noeh s'est assuré que Sam était bien dans sa chambre avant de filer, de toute manière, occupée à ses devoirs ou à regarder un truc à la télévision, bref, cloîtrée au manoir et ainsi, par définition, loin de leur cabane dans la forêt. Si elle apprend ce qu'il va faire un jour, elle le tuera. Cet endroit est supposé être le leur et rien que le leur, mais le pauvre Callahan n'est plus rien lorsque le charme indéniable de sa Wolstenholme préférée opère sur sa personne et, dans ces instants hors du temps, rien n'est trop beau pour elle. Après avoir suivi la demoiselle en silence sur plusieurs mètres, les mains dans les poches, fort de cette décontraction naturelle qui forge son charisme depuis toujours, un sourire en coin se loge sur le visage de Noeh, avant qu'il ne lui lance un : « Je dois avoir un problème avec mes yeux, ils ne veulent pas te quitter ! » et que son regard se relève dans le sien, dérivant de ses courbes ravissantes pour se confronter à son visage si doux, si adorable, comme toujours après avoir pu faire l'une des choses qu'elle aime le plus au monde : jouer du violon. Une fois près d'elle, Noeh dépose un bref bisou sur le haut de son front. « Ça s'est bien passé je suppose ? », qu'il souffle, avant de prendre sa main la plus proche dans la sienne et de déposer un baiser sur cette dernière. Il a une p'tite bouille d'ange qu'il n'a qu'en sa présence. Ça doit être ça, l'effet Aspen, il a même pas conscience de ce sourire béat qui étire ses lèvres. Son pouce exerce une légère caresse sur le dos de sa main, avant qu'il ne tienne plus et l'embarque jusqu'à sa voiture au loin. Ils ont presque l'air d'un couple, à se balader comme ça l'air de rien, mais Noeh ne sait même pas s'il peut s'autoriser à voir les choses sous cet angle, vu la liaison plus secrète qu'officielle qu'ils entretiennent tous les deux... « J't'emmène dans un endroit où t'es jamais allée... » Noeh balance ça telle une presque-sérénade, le truc c'est qu'on a du mal à l'y associer car on le reconnaît à peine dans cet état. Il se permet une tendresse qu'il ne démontre pas à tout le monde, à moitié à Aspen même, et qui vient pourtant ponctuer le moment avec un naturel affolant. Une fois proche de sa voiture, il libère sa main pour aller s'installer derrière le volant de la voiture familiale, tout en se questionnant sur ce sentiment toujours plus éprouvant qui grandit en lui et qui lui donne l'impression que son palpitant va s'éclipser de sa cage thoracique. « Sam est à la maison, Lorcan connaît pas, ce qui nous assure une certaine tranquillité... », qu'il reprend avec un regard plus enjôleur soudain, tandis qu'il allume le moteur et s'engage en direction de la forêt. |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 2 Fév 2016 - 13:54 | |
| Les doigts d’Aspen courraient avec ferveur sur les cordes tendus de son violon, alors qu’elle tenait de l’autre main son archet dans un mouvement doux et sensuel. Elle était ravie que le chef d’orchestre ait choisi ce morceau de Brahms pour leur représentation du printemps, et on pouvait dire objectivement qu’elle s’éclatait comme premier violon au sein de leur harmonie : il y avait une ardeur presque charnelle dans cette partition, qui lui faisait clore les yeux et battre le cœur. Le maestro avait beau lui dire de fixer son instrument ou un éventuel public, quand elle jouait, elle imaginait, sous ses paupières closes, des ballets somptueux, des danses où les amants s’enlaçaient sur scène à l’instant où le rideau tombait sur leur baiser. A dix-sept ans, Aspen était une incorrigible romantique, et la musique lui permettait de projeter ses fantasmes sans se défaire de ses airs d’ange et de sainte nitouche. A la fin de la répétition, elle applaudit mollement en même temps que les autres, rangeant son violon avec précaution dans son écrin : elle en prenait bien plus de soin que de certaines personnes dans son entourage proches, c’était pour dire la dévotion de la rouquine pour son instrument. Ce n’était plus de l’amour à ce niveau-là, c’était de l’adoration. Elle salua le maestro d’un geste de la tête, claqua les fesses de la flutiste avec un clin d’œil taquin avant de sortir de l’immeuble avec un soupir satisfait : elle était fatiguée, mais de ravissante humeur après une si belle prestation. Elle dévala la rue d’un pas énergique, chantonnant les dernières notes de la partition qu’elle venait de jouer, avant de sursauter en entendant la voix grave et reconnaissable entre tous de son petit copain dans son dos. Mince, comment pouvait elle ne pas l’avoir vu alors qu’il était si grand ? Elle s’arrêta pour lui permettre d’arriver à sa hauteur –enfin, hauteur, tout est relatif-, alors qu’elle roulait des yeux, amusés devant sa réplique de dragueur à deux balles.
- Je sais mon chou, ça fait ça à tout le monde.
Elle se hissa sur la pointe des pieds pour recevoir le bisou de Noeh sur son front, alors que spontanément sa main vient chercher la sienne : pour des amants cachés, ils n’étaient pas super discrets, quand même, mais Aspen s’en fichait. Elle était très fière d’avoir amadoué le cadet de Callahan, et si il n’y avait pas Lorcan et Salomé pour compliquer les choses, elle serait probablement du genre à le crier sur tous les toits. Mais pour l’instant, ils devaient faire un effort pour que cela ne soit pas trop flagrant. L’embrasser à pleine bouche dans la rue par exemple, ce serait pour plus tard, leur batifolage devait être plus subtil que ça… - Super, je me suis éclatée. Il faut juste que le tromboniste s’achète une Ouïe, parce que là, ça va bientôt vraiment plus être possible…
Elle hausse un sourcil devant les énigmes du grand brun, qui déjà déverrouille les portes de sa voiture pour lui laisser le loisir de poser son violon sur le siège arrière, avant de poser son délicat postérieur sur celui du passager. Il avait son petit sourire satisfait qui n’augurait rien de bon, ou alors tout l’inverse. Profitant de la discrétion que leur apportait les vitres teintées de la voiture, elle se pencha vers lui pendant qui mettait sa ceinture pour attraper sa bouche dans un baiser plus appuyé que ce qu’il lui aurait permis de faire en public. Les apparences, toujours. - Hein hein … tu sais qu’avant de m’amener à l’église, il faut que tu demandes ma main à mon père, que tu passes sur le corps de Lorcan et tout ? Et ça, juste pour les fiançailles, je te parle même pas du mariage !
Elle gloussa en mettant sa ceinture à son tour, alors qu’il démarrait en trombe pour sortir rapidement de la ville, s’enfonçant bientôt sur un sentier qu’elle ne connaissait pas. - Intéressant… Et pourquoi je n’y suis jamais allée ? C’est là où les Callahan enterrent les corps, c’est ça ? C’est votre crypte familiale ?
Dans d’autres circonstances, elle n’aurait peut être pas été super rassurée de s’enfoncer dans les bois sans trop savoir où elle était, sans arme, sans que son frère ne sache ce qu’elle faisait. Mais là, c’était Noeh qui tenait les rennes, alors … Elle lui faisait confiance, les yeux fermés. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 2 Fév 2016 - 22:38 | |
| Noeh ne se fait pas prier pour répondre au baiser d'Aspen une fois dans la voiture. Il voulait essayer de la laisser un peu respirer avant de trop l'approcher, mais puisque c'est elle qui prend les devants, pourquoi se priver ? La tendresse de sa présence jusqu'à présent est vite remplacée par une ardeur dont le lycéen ne sera jamais rassasié. Un instant, il oublie presque ce pourquoi il est venu jusqu'ici. Il laisse sa main dériver contre sa joue, savoure ce contact délicat pour l'incruster au fin fond de sa mémoire, avant que sa tête n'échoue contre le haut de son siège, et que son regard dévore Aspen le temps qu'elle soit fin prête pour qu'ils prennent la route. Noeh secoue alors la tête, pose ses mains sur le volant, et les kilomètres se mettent à défiler. La remarque de la jeune femme quant à la destination mystérieuse lui arrache un rire franc. « J't'aurais passé la bague au doigt avant qu'ils aient le temps de réagir, mon ange, tu le sais très bien. » Le cadet Callahan détourne le regard de la route pour lui adresser un clin d'oeil malicieux. « Exactement ! », qu'il reprend sans attendre. Cupidon a soufflé à son oreille que le meilleur endroit où amener celle qui fait battre son coeur n'est autre que la chouette pièce où ses chers parents conservent les corps de leurs victimes, bien sûr ! Ce que Noeh peut être en admiration (vu qu'être en sa compagnie lui fait perdre tout sens commun, on peut même parler d'adoration, il trouve ça presque trognon ce genre de trucs quand ça vient d'elle) face aux idées farfelues capables de traverser l'esprit de la jolie Wolstenholme. « Non, vu la tronche de mon père lors des entraînements, j'suis pas près de la voir moi-même cette crypte. » Il est vrai que ce dernier n'est jamais tombé en amour avec la moindre de ses tentatives pour participer un peu aux cours. Même, c'est si rare et surprenant, empli d'une ferveur digne des plus grands mollusques qui peuplent cette planète, que Noeh sait qu'il réussira à faire un jour la fierté de toute la famille Callahan lorsque son talent sera enfin reconnu. « Arrivés ! » L'annonce résonne dans l'habitacle sur un ton chantant, avant que Noeh ne stoppe la voiture sans ménagement et se dépêche d'en sortir. Tel un véritable gentleman, il vient ouvrir la portière à Aspen et claque cette dernière une fois que la demoiselle a les pieds sur la terre ferme. Calant ses mains dans les poches de son jean après avoir fermé la voiture, Noeh ne se prive pas pour la contempler de haut en bas. « Tu sais que j'ai toujours eu un penchant pour tes petites robes ? Me regarde pas comme ça, c'est vrai ! Même si je préfère carrément quand tu me laisses te les arracher... » Son sourire est carnassier, si bien qu'il devient flagrant qu'en romance adolescente ou idylle de jeunesse, le pauvre Callahan n'y connaît rien. Mais il fait de son mieux. C'est une grande première pour lui de s'enticher d'une fille de cette façon, encore plus quand l'heureuse élue n'est autre que la seconde fille avec laquelle il a le plus passé de temps au cours de sa jeune vie – juste après Sam, par définition. Enfin, peut-être qu'il est pas doué, sauf qu'il est persuadé que ses remarques ne font pas rougir Aspen pour rien, et que si ça lui déplaisait vraiment, elle lui aurait signifié depuis longtemps. N'y tenant plus, Noeh comble la distance entre eux en deux-trois pas de géant. « Viens par là. » Son bras vient encercler les épaules d'Aspen dans un enlacement brutal, soudain, jusqu'à venir écraser la joue de la jeune femme contre son torse. Ça le fait marrer de voir la facilité avec laquelle il peut la surprendre lorsqu'il s'y met, passant de l'adorable à l'agaçant en à peine deux secondes. Il connaît que cette façon de faire pour témoigner l'attachement qu'il éprouve pour elle. Noeh l'embarque ensuite, toujours dans cette position peu confortable pour elle mais si amusante pour lui, jusqu'à la cabane. Ils se sont déjà bien avancés avec la voiture, il ne leur faut donc qu'une ou deux minutes avant d'apercevoir la construction perchée en haut d'un arbre que lui et Sam ont mis tant de temps à confectionner. « Tadam ! » |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Jeu 4 Fév 2016 - 9:00 | |
| Bien que n’ayant pas la moindre idée d’où son cher et plus ou moins tendre l’emmenait, Aspen n’était pas plus inquiète que ça : il avait du prévoir quelque chose d’un peu spécial, sinon il aurait fait venir leurs jumeaux pour partager un moment à quatre. C’était d’ailleurs assez drole de voir Sam et Lorcan se comporter si … Normalement, alors qu’eux même devaient faire attention à ne pas se toucher trop longtemps, à leurs façons de se regarder et à un million de détails qui auraient pu les trahir. Elle se demandait combien de temps ils tiendraient, tous les deux, avant que le pot aux roses ne soient dévoilé : elle pariait que ce serait Sam qui les démasquerait, elle était bien plus observatrice que son propre benêt de frangin, qui était trop occupé par sa propre virginité pour s’inquiéter de ce qu’elle pouvait faire, et avec qui. Elle ne lui en voulait pas, il devait avoir les hormones en ébullition lui aussi, le pauvre. - Me voilà soulagée, j’avais peur que cela refroidisse un peu ta ferveur, mais tu n’as décidément peur de rien n’y personne… C’est beau. Elle sourit en entendant le jeune homme se marrer, consciente de l’énormité de ce qu’elle venait de dire : le jour où le patriarche Callahan donnait les clés de sa chambre de secrets à son fils … Le diable leur ferait une petite danse au milieu des flammes de l’enfer, avec des plumes d’ange dans le cul. Alors autant dire que c’était pas pour demain. La voiture du couple s’arrêta finalement un bout d’un sentier terreux en plein milieu de la forêt. Aspen songea qu’elle aurait bien mieux fait de mettre des chaussures plates aujourd’hui, mais déjà Noeh lui ouvrait la portière pour lui permettre de sortir. Elle n’était pas dupe, elle savait bien qu’il faisait ça, en grande partie, pour avoir tout le loisir de lui reluquer les fesses au passage. Ça l’avait agacé pendant un moment, mais maintenant c’était juste un petit jeu de séduction de plus entre eux. Et puis on ne pouvait pas nier qu’avec tout le sport qu’elle faisait, elle avait de quoi déclencher un crush ou deux rien qu’avec la façon dont un jean pouvait mouler son délicat postérieur. -Vas-tu te décider à dire quelque chose que je ne sais pas déjà, Callahan, hm ? Elle répondit à son sourire carnassier par le sien, dévoilant toutes ses dents comme une rangée de perles et creusant les fossettes sur ses joues. Une fois bien stable sur ses escarpins s’enfonçant dans la terre, elle contemplait la surprise de Noeh avec un sourcil haussé : une …. Cabane dans un arbre ? C’était ça, sa surprise qui nécessitait de la kidnapper à la sortie du violon ? Elle le fixa d’un air interrogateur auquel il ne répondit qu’en l’écrasant contre sa poitrine dans un calin d’ogre : Noeh et la douceur, c’était un peu compliqué encore. Il s’était amélioré depuis qu’ils étaient ensemble, mais ce n’était pas encore tout à fait ça. Elle se débattit un peu en râlant, pour la forme, puis finit par rendre les armes, glissant les mains dans les poches arrière du jean du jeune homme : si les fesses de la demoiselle étaient sublimes, les siennes n’étaient pas mal non plus, dans le genre. Elle leva à nouveau les yeux vers l’arbre où tronait fièrement la cabane de Noeh : bien qu’elle s’était imaginée quelque chose de plus … exceptionnel, l’idée lui plaisait. Elle avait bien envie de voir à quoi ça ressemblait à l’intérieur. - Alors c’est à Sam et toi, c’est ça ? ça à l’air quand même grand, vu d’en bas … y’a une corde pour monter, une échelle, quelque chose ? D’ailleurs, tu montes en premier, ya pas de raison que ce soit toujours toi qui profites du spectacle !
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Ven 5 Fév 2016 - 18:15 | |
| Lorsque Noeh entend sa jolie Aspen qui râle face à son comportement de petite brute du câlin, façon d'être qui lui colle à la peau, il ne se prive pas pour se moquer d'elle, toujours en lui adressant un sourire enjôleur pour l'empêcher de plus s'en agacer. Elle sait qu'il est incapable de faire un simple bisou, ou même un quelconque autre geste d'affection sans être aussi direct. Il grandit, l'adolescent Callahan, du coup il mesure pas encore toute sa force, ni ne maîtrise toutes les subtilités que suppose une romance. Il garde encore un peu le bras autour de ses épaules, jusqu'à remarquer ce regard intrigué qu'Aspen lui lance. « C'est ça. » Quoi ? Elle aime pas ? Noeh trouve ça génial ! Et il y a passé tellement de temps avec Sam qu'il aura du mal à accepter la moindre critique. Déjà qu'en temps normal, c'est pas son fort, si en plus elle se met à toucher à un truc qu'il a créé... Il préfère même pas y songer, il se souffle que c'est impossible. Cette cabane est parfaite. Point. « Ouais, l'échelle est juste là... » Il laisse sa main exercer une énième caresse du bout des doigts contre sa joue, avant de s'éloigner. Il s'approche d'un pas assuré d'un tas de feuilles mortes qu'il entreprend de déplacer sans se préoccuper d'où elles atterrissent. Une fois avoir mis tout son coeur à l'ouvrage, le lycéen se saisit de l'échelle qui se trouvait en-dessous des feuilles et se retourne vers Aspen avec un petit regard complice, comme si cette échelle entre ses mains venait de devenir une arme de séduction massive pour lui faire cracher une bonne fois pour toutes que son charme est indéniable. Noeh sait qu'il peut encore batailler pour l'entendre balancer une telle connerie, mais l'espoir fait vivre. Une fois que le jumeau Callahan a terminé d'installer l'échelle contre l'arbre et la cabane, il ricane avant de s'approcher d'Aspen pour s'emparer de ses lèvres. Il prolonge le contact salvateur durant de longues secondes avant de se reculer et d'hausser les épaules. « Hmmm ton regard de braise me rend merguez, tu le sais bien. Je voulais te chanter la sérénade une fois que tu serais arrivée en haut, mais bon, si tu insistes. » Noeh n'a pas idée d'à quel point rien que le terme employé ferait presque passer leur couple pour une vieille passion démodée entre deux êtres, mais il a ce petit côté vieux-jeu toujours prêt à la faire craquer. Vu les grandes jambes qu'il commence à se traîner, une petite danse n'aurait pas été de trop avant de monter cette échelle si l'adolescent avait voulu faire croire qu'il n'est pas pressé d'être là-haut avec Aspen... Malheureusement, il ne sait pas mentir, ni aligner ses deux pieds gauches pour confectionner sur le tas un enchaînement de pas cohérent, alors il se retrouve bien vite à l'intérieur de la cabane. Noeh se laisse échouer sur le bois rêche de l'endroit, ne prenant pas encore soin de s'avancer jusqu'aux vieux matelas installés dans le fond de l'endroit, avant de ne laisser passer que sa tête à travers l'entrée de la cabane, lançant un regard pressant à Aspen. « Dépêche-toi, j'me sens seul ! » Dans une extase qui n'en sera que plus difficile à apaiser une fois la jolie Wolstenholme à ses côtés, il roule sur le dos avant de fixer le plafond (devenu particulièrement petit pour lui depuis qu'il a commencé à grandir de dix centimètres par jour, au moins) avec un air béat qui ne lui ressemble pas. |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 9 Fév 2016 - 19:04 | |
| Parfois, Aspen se demandait comme son petit copain à la bouille d’ange pouvait passer boule de tendresse à golem maladroit sans aucune phase de transition. C’était une caresse douce sur la joue puis à l’instant d’après, il la serrait tellement fort contre lui qu’elle entendait presque ses os craquer. Impressionnant. Aspen s’amuse de l’air de paon de Noeh, prêt à faire la roue tant il est fier de sa baraque en bois, qui devait surement être impressionnante quand ils avaient dix douze ans, un tout petit peu moins à dix sept. Cependant, elle se garderait bien de le dire à haut voix : si c’était précieux pour lui, autant éviter d’émettre la moindre critique. Il sera capable de la faire rentrer à pied, le bougre. Bon, peut être pas, mais de bouder jusqu’à ce qu’elle s’excuse platement, surement. - Il y a une échelle, je suis conquise alors.
Un sourire toujours un peu narquois aux lèvres, elle l’observe remuer un tas de feuilles mortes sur le coté, avant d’en extraire une vieille échelle en bois qu’il fixe comme un objet du culte noehique, ou un truc du genre. Elle feint une admiration un peu moqueuse, écarquillant ses grands yeux en battant des cils, mais il ne semble même pas saisir l’ironie, tout à son affaire d’installation de l’échelle leur permettant de monter jusqu’à l’entrée de la cabane. Quand il se tourne enfin vers elle, elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche que déjà celle de Noeh vient lui couper la respiration, ses longues mains fines remontant son visage vers le sien. Il embrasse bien, le bougre. Pas qu’elle ait énormément d’éléments de comparaison, à part l’expérience d’un jeu de la bouteille en colo peut être, mais elle est sure et certaine qu’il embrasse bien : ça lui fait des chatouilles dans le ventre et perdre le fil de sa pensée, alors bon. Elle glousse devant cette réplique absolument atroce, ce qui lui donne un air entre l’adolescente écervelée et la jeune première de cinéma. - Ouah, je crois que c’est la pire punchline depuis « J'aimerai être une goutte de sang pour mieux connaitre ton cœur. », et pourtant elle était déjà atroce celle là. Allez grimpe que je puisse voir ce fessier en action, hop hop hop !
Elle lui claqua les fesses avant qu’il n’atteigne le second barreau et se mette définitivement hors de portée, bien consciente que ce geste se paierait une fois en haut. Otant ses escarpins pour avoir une meilleure prise sur l’échelle, elle avala rapidement la distance entre elle et la tête de son amant qui dépassait de l’ouverture : serait il impatient, le bougre ? l’idée la fit sourire, ravie de la flamme que sa présence pouvait allumer chez le d’ordinaire placide Callahan. Une fois en haut, elle arriva à quatre pattes dans le petit habitacle – oui, en jupe, heureusement qu’elle avait fait passer Noeh en premier-, et sauta sans hésiter sur le jeune homme allongé sur le dos, vulnérable, pour venir l’aveugler de sa longue crinière rousse dans la figure et l’embrassant dans le cou en rigolant : - C’est bon, tu peux respirer à nouveau, je suis là !
Elle reposa un baiser sur la peau fine et pâle de la gorge du garçon, avant de se redresser un peu, toujours assise sur lui, pour contempler les lieux, avant de siffler d’admiration : - Et beh, c’est pas mal quand même, une fois dedans !
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Jeu 11 Fév 2016 - 23:16 | |
| Noeh réceptionne il ne sait comment la gracile Aspen au vol, alors qu'elle se trouve enfin à ses côtés dans la cabane et s'abat presque sur sa personne. Il est la vue à cause de sa chevelure imposante et laisse échapper un rire lorsque ses lèvres se déposent dans son cou. « Eh, mais arrête, tu vas m'étouffer Aspen sérieux... », qu'il se plaint en essayant de remettre la main sur les traits du visage de la jeune femme, sans succès. Jusqu'à ce qu'elle se redresse pour observer les alentours. Manque plus qu'une auréole autour de sa tête et Noeh jure être en compagnie d'un ange. C'est pas pour rien qu'il l'appelle ainsi. Elle est si jolie, même quand elle se moque de lui, que ça lui remémore à chaque fois pourquoi tout le monde a un jour ou l'autre déclaré avoir le béguin pour Aspen Wolstenholme. Bon, il a pas pu le crier à la Terre entière (et peut toujours pas), mais c'est le cas. Enfin, à force de la regarder comme ça, elle va se vanter d'assister à son propre culte par un Noeh tout plein d'un amour un peu enfantin et tout étrange en conséquence, et il en est hors de question. Histoire de garder un peu de fierté plutôt que de continuer à se transformer en un Callahan rempli de tendresse et d'admiration pour une Aspen qui n'en mesure pas les conséquences. Noeh qui s'attache, ça peut être aussi positif que négatif, elle le comprendra peut-être un jour... ou trop tard. Se relevant à son tour en position assise, Noeh vient enlacer sa rouquine préférée de ses grands bras pour la rapprocher un peu plus de lui. Il vient déposer un premier baiser au creux de son cou, dans une démonstration d'affection plus chaleureuse et charnelle qu'auparavant dans la voiture. Il est d'accord pour qu'elle constate deux minutes ô combien les Callahan sont doués pour confectionner des cabanes dans le bois, mais pas plus. Ils se sont pas vus depuis longtemps – ce matin en cours d'il ne sait plus quoi, anglais ou mathématiques peut-être – et c'est une distance déjà trop importante qui s'est établie entre eux et à laquelle il se doit de remédier. « Tu vois t'étais pas convaincue dehors mais une fois à l'intérieur, c'est vachement mieux... », qu'il lance sur un ton enjôleur. Il poursuit sa caresse, faisant mine de dériver un instant vers la naissance de sa poitrine, animé d'une ferveur nouvelle qu'elle ne peut que comprendre. Noeh commence déjà à perdre le sens des réalités, réussissant plus à affoler son coeur à lui que le sien peut-être. « Avant que je monte j'crois que tu te moquais de mes jolies phrases, pas vrai ? » La cadet Callahan sourit contre sa peau, le temps de se saisir de sa main droite, prenant le temps de laisser couler ses doigts le long de son bras avant de les croiser aux siens, puis d'en faire de même avec son autre main, histoire de d'empêcher Aspen de fuir loin de lui. |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Ven 12 Fév 2016 - 16:09 | |
| Si il y a bien un truc qu’Aspen adore chez Noeh, c’est qu’il sent toujours bon. Ça peut paraitre être un détail, mais la rouquine, ça la faisait complètement craquer : Déjà, parce que les adolescents de terminale avec une hygiène correcte, c’était un peu un miracle en soi, et ensuite parce que son parfum en lui-même la rendait complètement gaga. Elle pouvait rester des minutes entières le nez fourré dans son cou, en extase et totalement shootée à la testostérone. Elle ne relâcha son étreinte qu’en entendant Noeh ronchonner, se penchant au dessus de lui pour lui voler un baiser, avant de le laisser l’entourer de ses grands bras. C’était totalement grisant de pouvoir se laisser aller à des effusions de tendresse et d’affection, sans devoir regarder tout autour de soi pour s’assurer que personne ne les surprendrait en plein batifolage. Elle n’a pas le temps de scruter la cabane dans le détail que déjà Noeh repart à l’assaut de sa peau, venait déposer plusieurs baisers dans son cou, la chatouillant au passage : elle avait bien senti ce matin en géographie –car c’était un cours de géographie- que le regard que Noeh posait sur elle était tout sauf sage. Elle avait du faire mine de ne pas s’en rendre compte, alors que sa voisine de table lui donnait des coups de coude d’un air complice : hors de question de partager son petit secret avec l’une des plus grosses bavardes du lycée. Elle savait qu’elle était dans le viseur de quelques garçons du lycée, simple crush, un béguin ou véritable coup de cœur, aussi le comportement de Noeh pouvait passer inaperçu, et c’était tant mieux : elle pouvait continuer à se la jouer princesse au cœur de glace en public, et échanger des étreintes brûlantes avec Noeh à l’abri des regards. Elle hocha la tête avec un petit sourire plus charmeur et enjôleur que véritablement chargé d’admiration : - C’est peut être aussi vachement mieux de l’intérieur parce que j’y suis en bonne compagnie, hein. Elle profite de la caresse des doigts fins de Noeh sur sa peau dans un frisson, remuant un peu pour s’installer plus confortablement, les jambes de part et d’autres des hanches du jeune homme : quand ça commençait comme ça, cela n’augurait qu’une seule chose : un retard évident sur son emploi du temps de ministre. Il empiétait, pire, il piétinait la plage horaire de son DM de maths avec application, alors qu’elle s’était mise à jouer avec une mèche de cheveux de son amant tout en souriant à sa question : - Me moquer, moi ? je ne me permettrai pas, jamais, vraiment … Suivant du regard les gestes lents de Noeh, elle ne tarda pas à entremêler ses doigts avec les siens, s’amusant de la différence de tailles entre leurs mains. Ainsi attachée à lui, elle rapprocha un peu plus son visage du sien, murmurant avec un sourire : - Si l'amour est un crime alors fais de moi ta victime. Bon, c’était plus ambigue que ce qu’elle avait prévu de sortir comme bêtise, mais l’expression qui apparut sur le visage de noeh était tellement exceptionnelle que cela valait largement de le coup. Elle éclata de rire, avant d’embrasser le Callahan avant même qu’il ait le temps de réagir. Pour une fois qu’ils pouvaient être spontanés, elle n’allait pas bouder son plaisir. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 16 Fév 2016 - 0:50 | |
| Le murmure d'Aspen lui arrache un immense sourire. « Vraim- », Noeh a-t-il à peine le temps de répliquer que leurs lèvres trouvent leur place naturelle les unes contre les autres. Le lycéen approfondit l'étreinte en venant déposer ses mains sur chacune des adorables joues de la jeune femme, dans une caresse qu'il tempère de son mieux. « L'idée de rester là m'apparaît comme carrément érotique, mais j'imagine que tes parents trouveraient ça bizarre si tu te ramenais avec des échardes un peu partout... » Noeh s'éloigne de la demoiselle et entreprend de se relever ; malheureusement, ces derniers temps, il prend près de 30 centimètres minimum par jour, alors sa tête atteint plus vite le plafond robuste de la cabane, et cette fois-ci c'est de façon plus que brutale. Il se courbe sous la douleur qui traverse son crâne mais continue dans son idée : rejoindre les matelas à juste deux pas. Rien de complexe là-dedans. Se laissant tomber sur le premier qui apparaît dans son champ de vision, il s'allonge sur le dos tout en se tenant le haut de la tête d'une main. Il sourit bêtement, à la fois pour masquer le fait qu'il est un peu sonné et surtout pour prouver que ça ne doit rien changer de ce qui était en train de se passer. D'ailleurs, il n'hésite pas à poursuivre sur sa bêtise. « Ou moi, d'ailleurs. C'est même plus logique : t'es la plus sauvage de nous deux après tout. » Faux. La tendresse c'est elle, le bourrin, le gars trop plein de ferveur, c'est lui. Il essaye, vraiment, de faire des efforts, de la préserver de sa maladresse adolescente, mais les bonnes résolutions du jeune pianiste sont balayées dès qu'Aspen n'est pas loin. Et lorsque batifolage il y a entre eux, il lui faut un petit moment pour laisser à la jeune femme tout le loisir d'apaiser ses tourments. Si elle n'était pas aussi elle, elle aussi, ça l'aiderait à ne plus développer cette adoration toujours plus dévorante qui l'habite à son égard. Elle dégage ce charme fou qui fait tourner la tête de beaucoup trop de monde, lui le premier, et elle en joue. Ou alors c'est lui qui réceptionne les signaux qu'elle distribue, avec son petit sourire et ses gestes guillerets, de façon erronée. Impossible. Ca peut pas être le béguin qu'il a pour elle qui lui brouille l'esprit de la sorte ; ou alors si, c'est possible ? Noeh n'en sait rien, c'est bien la première fois qu'il éprouve un tel sentiment étrange. Un mélange d'admiration et de passion qui transforme Aspen Wolstenholme en un ange tout droit venu du ciel. Est-ce qu'il serait... amoureux ? Genre vraiment ? Pour de vrai ? Ça c'est à elle de lui dire, de décrypter, lui il s'y connaît pas assez, du tout même. Il sait juste qu'il ne voit qu'elle, qu'il ne pense qu'à elle, qu'il ne respire que par elle, qu'elle fait la pluie et le beau temps sur ses réactions et ses émotions et que ça fout la trouille quand il y pense. Qu'est-ce qu'elle fiche avec son cœur ? Faut pas qu'elle le brise. Surtout. Parce que Noeh croit qu'il s'en remettra pas. Il pourra pas vivre éloigné d'elle, sans nouvelle, ou sans la voir, c'est pas possible. Il rappellera Cupidon pour lui casser la gueule si ça arrive. Il veut pas souffrir, ni qu'elle souffre aussi. Le lycéen sait même pas pourquoi il pense à tout ça alors qu'il passe par une certaine extase de pouvoir sentir les lèvres d'Aspen contre les siennes. Quand il dit qu'elle fout le bordel c'est pas des conneries. C'est pire que tout quand leur relation devient plus charnelle, comme maintenant. « Je peux avoir un bisou magique pour guérir plus vite ou c'est trop demandé ? » |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Jeu 18 Fév 2016 - 13:45 | |
| L’adolescente ne retient pas un gloussement un peu moqueur en voyant son grand clown de petit ami se cogner la tête contre les planches du toit de la cabane, si bien qu’elle ne releva même pas sa remarque précédente. Ça c’est sur, ce n’est pas à elle qui ça arriverait, ce genre de mésaventure. Elle était presque sur de pouvoir se tenir debout dans la boite de bois sans faire toucher le sommet de son crâne. Elle se redresse un peu à son tour pour se rapprocher de Noeh, remarquant enfin le matelas sur lequel il était allongé, souriant un peu plus : tiens, tiens, tiens. - C’est pas ma faute si t’as la peau qui marque moi. Après, si tu veux, je peux arrêter de t’embrasser, t’auras moins de chance d’avoir des suçons après ... en tout cas ils seront pas de moi ! Elle lui avait infligé une énorme marque à la limite du cou et de la clavicule la semaine précédente, le forçant à porter un col roulé en plein mois d’avril, ce qui avait beaucoup amusé la jeune fille. En réalité, elle n’avait vraiment pas fait exprès sur le moment, et elle lui aurait probablement hurlé dessus si il avait fait pareil. Là, il ne l’avait même pas engueulé, rien. C’était peut être pour ça qu’elle comptait se faire pardonner aujourd’hui, avec toute la sensualité dont était capable une adolescente de 17 ans. - Un seul bisou magique ? Petit joueur… tu dois pas avoir si mal que ça alors… Elle se rapprocha du lit de fortune, se penchant un peu vers lui, juste assez pour qu’il puisse voir le bas de sa robe remonter un peu plus haut sur ses cuisses. Le printemps était doux, ses jambes étaient fines, elle en profitait allègrement. Venant s’asseoir en amazone à coté du jeune homme, elle commença à joue avec le col de son t-shirt, tout en observant la cabane et ses installations sommaires : - Sam va pas te tuer si elle apprend que je suis là ? parce que si c’est votre cabane à vous, je doute que les invités soient autorisés … C’était dans la logique des choses en tout cas. Quand Lorcan et elle construisaient des forteresses avec les matelas et les couvertures de toute la maison, même Calista n’avait pas le droit de rentrer. Sauf si elle rapportait à manger, et encore. Elle sourit un peu en se remémorant cette après midi là, puis se reconcentra presque aussitôt sur Noeh et sa petite bosse naissante sur le front. Ça va, il n’avait pas l’air de souffrir le martyr non plus. Il devrait survivre. Elle se pencha donc un peu plus pour poser ses lèvres sur le front de son amoureux, ne songeant que la seconde d’après qu’elle venait littéralement de lui plonger le visage dans son décolleté. C’était parfaitement involontaire, vraiment, promis, et pourtant ça ne faisait que renforcer le jeu de séduction qu’ils y avaient entre eux. C’était surement de cette manière que Noeh avait réussi à la faire s’enticher de lui : il était constamment en train de la draguer, ouvertement ou non selon les occasions, et cela attisait la flamme de leur idylle adolescente. Ils étaient en couple depuis quelques mois déjà, dans le plus grand secret, et pourtant ils continuaient de se regarder l’un l’autre avec autant d’adoration et de tendresse qu’il y avait d’ardeur dans leurs gestes d’amour parfois maladroits. Comme les calins prises de catch de Noeh, ou les suçons qu’elle lui faisait. Mais c’était pas grave, après tout ils avaient tout le temps de peaufiner leur petite parade amoureuse, alors que ses doigts accrochés au col du garçon remontaient doucement pour dessiner le contour de sa machoire jusqu’à son oreille, alors que ses yeux pétillaient de malice : - Donc ? Tu m’as amené ici juste pour me faire faire le tour du propriétaire ? Je peux m’en aller maintenant ? |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 23 Fév 2016 - 0:17 | |
| Noeh prend une tête de bambin blasé lorsque la remarque d'Aspen lui parvient. « Si, je souffre. » Il lui lance un regard tout triste, supposé lui donner envie de lui offrir un câlin réparateur du grand maladroit qu'il est, plutôt que de continuer à se moquer de lui comme elle sait si bien le faire. « Les bisous magiques ça s'économise, Madame, c'est pas illimité, je le sais », qu'il explique d'un ton plus sérieux. L'adolescent oublie un instant son envie de batifolage avec la jolie rousse pour secouer la tête. Il la contemple détailler les lieux de son air intrigué, alors qu'elle fiche le sujet « Sam en colère parce qu'ils sont dans la cabane » sur le tapis, et que sa réflexion l'oblige à lui servir son plus beau sourire narquois. Il cherche à oublier la caresse qu'elle a initié au niveau de son cou depuis qu'elle se trouve de nouveau à ses côtés en se concentrant pour lui répondre sans trébucher sur les mots. Si elle pouvait arrêter de le déconcentrer aussi... « Tu comptes lui dire ? Nah parce que moi non. Du coup si elle l'apprend, tu seras la première coupable sur ma liste. Et sur la sienne si on reste logique. » Noeh préfère même pas imaginer la tête de sa jumelle si elle apprend la nouvelle. Ils se sont promis de ne pas faire venir la moindre personne dans cet endroit, dans leur repère rien qu'à eux, mais si le manoir Callahan permettait à Noeh de vivre en paix sans que ses moindres faits et gestes soient décryptés par sa sœur, ses parents ou même Matthias dans ses mauvais jours – comprendre tout le temps – peut-être qu'il n'aurait pas besoin de venir se planquer ici avec Aspen. Manquerait plus que Sam découvre ce qui se passe entre eux et balance le tout à Lorcan. D'un côté, le jeune pianiste se marre en imaginant leurs tronches, puis d'un autre... il se dit que sa réaction si Lorcan se permettait une telle liaison avec sa jumelle serait légèrement démesurée... Le monde à l'envers quoi. M'enfin, dans l'esprit tranquille du cadet Callahan, c'est impossible. Il se sent tomber de jour en jour plus amoureux d'Aspen, cette amie d'enfance qui n'en est plus vraiment une depuis que leur relation est devenue plus charnelle et intime que celle que sont supposés entretenir deux « amis », alors ça empêche la moindre comparaison. « Perso je sais que je suis pas très effrayant comme traqueur ou chasseur, mais Sam c'est pas la même chose... », qu'il ricane. Noeh, c'est plus le genre à regarder les autres courir, ou à se planquer derrière un rocher pour fumer une clope le temps que ses camarades s'essoufflent plutôt que de prendre au sérieux toute l'histoire de sa famille en compte. Cette flamme qui habite ses parents et son demi-frère pour la chasse, la traque des mutants, tout ce blablah qu'on lui rabâche depuis qu'il est gosse, ça lui passe toujours plus au-dessus de la tête. Et depuis qu'il s'est découvert une nouvelle passion pour Miss Wolstenholme en personne, c'est même pire que tout. « Je te fais confiance pour t'en sortir », qu'il a à peine le temps de souffler qu'Aspen se rapproche pour déposer un baiser d'une tendresse inégalée sur sa blessure. Il aurait pu lâcher une réflexion sur le temps qu'elle a mis pour se décider à lui venir en aide, sauf qu'en deux secondes, elle a fait renaître en lui l' extase de pouvoir sentir son odeur et de la savoir à proximité sans crainte d'être vu ou démasqué, ce qui le vide de toute ironie. Il sent son coeur s'emballer au rythme d'une nouvelle danse endiablée et il la soupçonne de tout savoir de cet effet dévastateur qu'elle peut avoir sur lui. Noeh lève les yeux au ciel, sans pouvoir retenir un sourire amusé. « La ferme mon ange », qu'il réplique. Ses lèvres retrouvent alors les siennes, animées de cette ferveur qu'elle seule déclenche chez lui, dans ce jeu de séduction qui ne fait que l'attirer un peu plus chaque jour dans ses filets. Le pianiste a le sentiment qu'il ne pourra jamais se séparer d'elle. Il songe pas à un simple crush quand il pense à Aspen, quelque chose de doux et d'innocent, un truc bateau qu'il aurait pu ressentir pour n'importe quelle fille, mais bel et bien d'une relation plus forte, sensuelle, une impression de la connaître par cœur et depuis toujours qui lui fait croire, naïvement peut-être, que pendant tout ce temps il se trouvait face à son âme-sœur sans le savoir. Après tout, ils se sont bien cherchés durant tout ce temps avant de s' éprendre l'un de l'autre, ça peut pas être anodin... Noeh arrive pas à le voir comme ça. Quand il l'enlace comme il est en train de le faire, avec dévotion et abandon, il sait que cet instant comptera comme chacun de ceux qu'il vit auprès d'elle. Aspen rend chaque journée plus belle que la précédente. Noeh trouve ça dingue de ne le réaliser que maintenant, une fois qu'il a la possibilité de l'aimer autrement, plus que les autres, de s'autoriser à voir plus loin que l'amitié, de percevoir tellement plus que leurs querelles et surtout d'expérimenter cette peur inexplicable qu'il éprouve de pouvoir la perdre pour de bon lorsqu'elle se trouve – trouvait, vu la jalousie difficilement dissimulée qu'il a développée depuis qu'ils sont ensemble – aux côtés d'un autre que lui. Même de Lorcan, parfois, ce qui s'avère problématique. Pour l'instant, le pianiste l'attire à lui, laisse ses mains venir se perdre contre la peau douce de ses cuisses jusqu'à ce que le contact le brûle avec délice, il profite de ce moment rien qu'à eux sans plus songer au reste. Il sourit contre ses lèvres, heureux de sentir son souffle se perdre au creux du sien, tandis qu'il se déleste de son haut dans un geste pressé, oubliant sans plus de souci la futile douleur qui parcourt encore un peu le haut de son crâne. - Spoiler:
pardon pour la longueur, je me suis emballée, rahlalalalaaaaaa
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| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mer 24 Fév 2016 - 20:42 | |
| Aspen rit de bon cœur à la réplique de Noeh sur le peu de risques qu’il y avait que Sam apprenne un jour leur petite excursion dans les bois : il était vrai qu’à moins que son ange gardien ou sa bonne étoile ne lui fasse faux bond, il y avait peu de chance que l’un ou l’autre vende la mèche un jour. C’était ce qui donnait du piquant à leur liaison, tous ses secrets qui étaient autant de petits liens entre eux et entre personne d’autre… Aspen était exclusive, très exclusive, et rien ne lui faisait plus plaisir que de se dire que ce Noeh là, celui des baisers des caresses et des mots doux, c’était le sien et le sien uniquement. Elle se fichait bien qu’il passe pour puant ou impertinent pour certains, totalement irrespectueux, parce qu’elle, elle savait qui il était, vraiment, derrière la carapace de sarcasme. Elle écarta une mèche qui lui tombait devant les yeux en gloussant alors qu’il venait attraper ses lèvres entre les sienne en grognant. Elle n’avait pas besoin d’être devin pour sentir toute la passion qu’il y avait dans ce baiser, alors qu’elle attrapait le joli minois du Callahan entre ses mains en coupe pour approfondir ce dernier, avant de répondre en lui mordant la lèvre inférieure, le regard brillant : - Toi-même, trésor. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lache les chevaux, reprenant leurs embrassades de bon cœur, enroulant ses jambes comme deux lianes autour de sa taille, alors qu’il promenait déjà ses mains sur la peau de ses jambes, sans aucune retenue. Pourquoi se retenir de toute façon, quand on parlait d’amour ? Noeh n’était pas une distraction, un crush de cour de récréation, elle en était amoureuse, vraiment, de l’amour comme on voit dans les séries et comme on le lit dans les livres. Il y avait presque autant d’adoration dans leur regard que de ferveur dans leurs assauts sensuels, et elle était sure, Noeh était le bon, celui qu’elle comptait garder auprès d’elle le plus longtemps possibles. Quand elle choisissait ses vêtements, quand elle battait des cils pour poser son mascara le matin, elle le faisait maintenant pour voir l’admiration dans le regard du jeune homme, au détour d’un couloir, cette flamme de désir et de luxure dont elle ne se lassait pas. Que tous les autres fassent leur deuil, la Wolstenholme était accro et bien accro, alors qu’elle déboutonnait le haut de sa robe pour faire tomber les manches sur ses hanches, découvrant son soutien gorge en dentelle blanche sans pudeur : elle avait toujours complexé sur ses seins, qu’elle trouvait trop petits à son gout, mais quand elle était dans les bras de Noeh, elle s’en fichait éperdument : il lui avait déjà dit qu’il les aimait bien, lui ses seins, et elle lui abandonnait son corps encore adulescent sans crainte. Noeh avait été sa première fois, elle avait probablement était la sienne. Leur parade de séduction, ils l’avaient élaboré à tâtons et à quatre mains, découvrant le corps de l’autre au même rythme, parfois fougueux, parfois pudiques. Il savait quoi faire pour faire exploser la température chez la jeune fille, et elle savait ce qui le rendait fou. Toujours assise sur lui, les jambes autour de sa taille, ses mains partir à l’exploration du ventre et du torse du jeune homme, du bout des doigts, juste pour le plaisir de le faire frissonner. Ses lèvres quittèrent un instant les siennes pour venir se loger dans son cou, remontant jusqu’à sa mâchoire, puis au lobe de son oreille, qu’elle mordit délicatement. Aspen avait les crocs, l’accro, et elle comptait bien le faire comprendre à son amant de la manière la plus explicite possible. Les hormones, ça ne se contrôlaient pas. - Graou. Tu me rends folle, Callahan. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 1 Mar 2016 - 0:01 | |
| Il suffit qu'Aspen le regarde pour oublier tout le reste. Il suffit qu'elle approche pour qu'il en perde le souffle. Il suffit qu'elle l'embrasse, le touche, pour perdre le peu de contrôle qu'il peut avoir. Lorsque la jolie Wolstenholme lui accorde la moindre attention, Noeh a le cœur qui danse. Il éprouve tant de sentiments à la fois que, parfois, il a l'impression qu'il ne pourra pas survivre. Il sait que c'est pas normal, que c'en est presque tordu comme réflexion, mais il a trouvé que cette explication : il s'est attaché à elle. Beaucoup. Trop peut-être, d'une façon qu'elle ne peut pas encore mesurer, tout simplement parce que Noeh et l'expression de ce qu'il peut avoir sur et dans le cœur, ça fait des millions. On comprend peut-être un peu dans son regard rieur, dans ses mots qui trouvent plus le chemin de ses lèvres quand elle le surprend par moment, sauf qu'il n'a encore rien dit. Il se laisse juste consumer. Petit à petit, pas à pas, Noeh conçoit à se laisser guider par une Aspen qui le connaît sans doute plus que lui-même ne se connaît. Enfin, conçoit, c'est vite dit, parce qu'il a pas réussi à lutter à un seul moment. Ça non plus, ça doit pas pouvoir s'expliquer. Il est pas scientifique à la base, pourtant il aimerait être capable de comprendre comment elle fait. Comment elle se débrouille pour faire grandir cette passion chez lui, comment elle est parvenue à créer ce besoin insatiable qu'il a de tout le temps la voir ? C'est pas qu'une question de batifolage comme ils sont en train de le faire, dans cette liaison secrète et interdite dont personne n'a eu vent du secret, c'est bien plus. Noeh n'est pas bien quand il ne la voit pas. Il est pas dans son assiette si elle refuse de lui parler, de le regarder, de lui adresser le moindre geste, même au lycée où ils ne sont pas supposés se remarquer, ou rien qu'un peu lorsqu'ils sont avec leurs jumeaux, mais c'est tout. Il s'inquiète pour elle quand il pense que quelque chose cloche, il la harcèle pour avoir des réponses. Et pas qu'un peu. Il est lourd quand il veut. Mais il s'en fout : Noeh éprouve pas qu'une vulgaire affection pour elle, il est amoureux. Il se rend pas compte que c'est lui le malade dans l'histoire, parce qu'il a choppé une maladie trop connue de tous et dont on se débarrasse pas comme ça : la maladie d'amour. Venant de lui, ça sonne étrange, très étrange même, sauf que plus il refuse de voir l'évidence, plus il s'entiche. Et comment il est supposé faire alors qu'elle lui offre un de ces baisers tempêtes, ceux qui arrachent à son cœur épris un énième battement, juste avant de l'affoler encore un peu ? Toujours dans l'espoir de l'avoir au plus près de lui, Noeh accueille son étreinte charnelle en laissant glisser ses mains dans le dos désormais dénudé d'Aspen pour l'enlacer une énième fois. Il sait pas s'il pourra un jour arrêter de faire ça. Elle va en avoir marre de ses câlins à répétition à force, mais il y peut rien s'il a besoin qu'elle soit proche de lui le plus longtemps possible lorsqu'ils sont tous les deux avant qu'ils ne soient à nouveau loin l'un de l'autre jusqu'à la prochaine fois. Le temps sans Aspen, c'est long. C'est sacrément éprouvant, terrible, destructeur, ça lui tord parfois l'estomac de longues heures durant. Noeh a beau afficher un visage fier le reste du temps, lorsqu'il se retrouve seul, il est rongé entre la culpabilité de mentir à sa sœur sur la nature de sa relation avec sa meilleure amie et sœur de son meilleur ami à lui, et la culpabilité d'avoir autant besoin d'elle, qui efface sans mal la première. Quand il dit qu'elle efface tout le reste, c'est pas des conneries. Elle doit avoir des pouvoirs magiques. De putains de pouvoirs magiques même, pour réussir à brûler sa peau de ses contacts papillons, presque suggérés contre sa peau, qui arrachent soudain à Noeh un sourire idiot. Heureusement qu'elle seule peut le voir. Lui qui sourit souvent que pour se moquer, là c'est pas tout à fait le même genre : ça trahit le béguin qu'il a pour elle, cette façon de sourire car ne trouvant pas ses mots. Sauf que ce dernier disparaît bien vite quand il sent la légère morsure à son oreille, après sa pluie de bisous (magiques, il vous dit, magiques) qu'elle a fait remonter jusqu'à cette dernière, et que son souffle se perd à la naissance de sa mâchoire. Avec ce qu'elle vient de lui dire, Noeh n'a même plus envie (ou capacité) de nier : il a chaud. Il a senti la piqûre de la révélation l'atteindre en plein cœur, avant de se propager dans tout le corps, et on croirait presque qu'il vient de se prendre une décharge électrique suffisamment importante pour le sonner durant une ou deux secondes... mais pas plus. Sans avoir besoin de répondre verbalement, ses lèvres ne perdent pas de temps pour retrouver les siennes. Il retrouve un instant le sourire, avant que ses mains ne viennent se perdre dans les cheveux de son ange. Le sien. Pas celui d'un autre, pas celui de n'importe qui, le sien et rien que le sien. Cherchant à se montrer doux le temps d'une seconde, histoire de prouver qu'il en est capable, rien qu'un petit peu, il ne faut pas longtemps à Noeh pour renouer avec sa nature plus entreprenante et approfondir sa caresse, ses mains trouvant leur chemin jusqu'à son sous-vêtement. « Il est vraiment ravissant mais je te préfère sans. » Noeh s'autorise un clin d'oeil enjôleur avant qu'il ne les fasse basculer tous les deux contre le matelas. Il s'arrange pour la délester de sa robe en des gestes toujours aussi habiles, car il n'est autre qu'un pianiste qui se respecte et qui sait quoi faire de ses mains. Il entreprend de faire de même avec les propres vêtements qui lui restent, pour se retrouver à son tour peu vêtu, voire même dans son plus simple appareil, alors qu'il dévore sa peau sucrée de baisers toujours plus appuyés. Embarqué dans l'échange par cette ferveur croissante, qui se ressent dans ses gestes emballés, son souffle devenu rauque, cette proximité entre eux toujours plus bafouée, l'adolescent met un moment avant de réaliser ce qu'il vient de faire. « Merde... attends... faut pas que je le balance trop loin... », qu'il lui souffle entre plusieurs baisers, un sur ses lèvres, le suivant sur sa joue, le dernier sur sa délicate mâchoire, avant d'être obligé de s'éloigner pour remettre la main sur le jean plus loin. Une fois cela fait, Noeh se débrouille pour retrouver le préservatif qui doit en théorie se trouver dans une des poches... et c'est avec soulagement qu'il constate que c'est le cas. Manquerait plus qu'ils se retrouvent avec un bébé sur les bras. Le pianiste imagine la tête de Lorcan et ça manque presque le faire pouffer. Mais, surtout, manquerait plus qu'ils doivent s'arrêter là, maintenant, dans ce qu'ils font, et Noeh sait pas s'il supporterait une telle frustration. Le cadet Callahan revient auprès d'Aspen, dépose le petit artefact qui l'a éloigné d'elle un peu plus loin, pour venir écraser son corps du sien sans ménagement aucun. Il a ce sourire malin sur les traits du visage lorsqu'il recommence à l'embrasser, qui n'est là que pour prouver toute la tendresse qu'il a pour elle. |
| | | | Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mar 1 Mar 2016 - 19:21 | |
| HOT Elle avait frissonné quand les mains expertes de Noeh étaient venues dégrafer son soutien gorge sans même qu’elle eut besoin de lui venir en aide. Que tous les Dieux et les anges du ciel lui viennent en aide, elle était définitivement sous la coupe de Noeh et de son charme diabolique, alors qu’il prenait d’assaut sa peau opaline éclaboussée des premières tâches de rousseur annonçant l’arrivée des beaux jours. C’était proprement scandaleux, cette façon qu’il avait d’éveiller en elle la flamme de ses envies charnelles, alors que son cœur s’emballe à mesure que leurs corps se dénudent. Elle a envie de lui, bien sur qu’elle en a envie, comment se pourrait il autrement ? Elle n’a pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir la perfection de sa peau, plus pâle encore que la sienne, la délicatesse de ses traits qu’elle a si souvent détaillé avec dévotion, la nervosité de ses muscles noueux qui se tendaient sous ses caresses féminines. Noeh est beau à en mourir, même si c’est souvent elle, qui attire l’attention : il est d’une beauté lunaire, qui fascine plus qu’elle éblouit, qui l’obsède, elle, jusqu’à l’inspirer dans ses compositions musicales. Elle vit Noeh, respire Noeh, pense Noeh, et songe que ça durera probablement toute la vie ainsi, et qu’elle était partante pour ça. Alors qu’elle glissait sa langue contre celle de ce dernier dans un baiser avide, elle se sentit soudain soulagée de presque l’intégralité de ses vêtements, un malheureux shorty comme seule barrière entre son intimité et la sienne. Elle ne doutait pas une seconde qu’il finirait par voler, lui aussi, alors que Noeh gigotait pour tirer sur le pied de son pantalon et se coller à elle à nouveau, interrompant un énième gloussement de la part de la jeune femme d’un baiser. Elle ne s’en lasse pas, comment pourrait elle se lasser des étreintes ardentes de celui qu’elle désirait avec tant de ferveur ? c’était simple, elle avait envie de lui tout le temps. En se levant, en prenant son petit déjeuner, en allant au lycée, en partant faire son jogging, jusque dans les tréfonds de ses rêves érotiques, c’était Noeh, toujours Noeh, ses grandes mains et ses manières d’homme de cavernes enjôleur. Son sourire s’étire alors qu’elle sent la respiration de son amant se raccourcir, et son emprise sur elle se raffermir un peu plus. Le message était passé et reçu, elle n’en doutait pas un seul instant, alors qu’il vient perdre ses mains dans sa crinière de feu, lui permettant ainsi de le dévorer un instant des yeux, son front contre le sien, le regard brillant d’adoration et de passion alors que leurs jambes s’emmêlent rapidement et que plus aucune distance n’est tolérée entre leur deux épidermes. Elle avait l’impression que sa bouche est partout à la fois, alors que le rouge lui monte déjà aux joues : allez savoir comment il réussissait à faire ça… Heureusement pour elle, il lui laissa le temps de reprendre son souffle, une dizaine de secondes tout au plus, alors qu’il cherchait frénétiquement quelque chose dans sa poche de jean. Elle se douta bien de ce que cela pouvait être, et ne put s’empêcher de le taquiner, se redressant sur les coudes : - Je me doutais bien que tu m’avais pas fait venir pour me chanter la sérénade tiens… Le contraire m’aurait étonné. Pour être tout à fait honnête, le contraire l’aurait déçu, plutôt. Parce que les batifolages innocents, ça allait bien cinq minutes, mais quand on avait la chance de se trouver devant Noeh Callahan dans le plus simple appareil, on s’attendait à un peu plus qu’une chanson d’amour culte et un pique nique… Elle sourit un peu plus, puis le recupère contre lui alors qu’il l’écrase sans aucun ménagement. C’est pas grave, à vrai dire, c’était même plutôt excitant de le savoir si peu en contrôle. Ils passaient leurs vies à se contrôler, contrôler leurs faits, gestes et dires, alors quand ils pouvaient enfin laisser libre cours à leurs envies, le couple infernal ne faisait pas dans la dentelle. Il y a avait du respect, toujours, mais aussi la fougue de la jeunesse, cette espère d’urgence à se toucher, à se fondre l’un dans l’autre, et se connaitre toujours un peu plus. Elle avait enfoncé son visage dans le cou de Noeh pour le mordiller, d’abord tendrement, puis de manière plus prononcé, avant de se souvenir qu’elle devait éviter de faire ça trop souvent pour ne pas lui laisser de marque. Pourtant, elle l’aurait bien dévoré tout cru, l’appétissant personnage. Elle remonta sagement, si l’on peut dire, jusqu’à ses lèvres, alors que ses ongles dessinaient des arabesques sur le dos du jeune homme, descendant aussi bas que ses petites bras pouvaient le permettre, les enfonçant parfois quand les attentions de Noeh se faisaient plus sensibles, plus précises. Il avait eu raison de l’emmener ici, l’endroit était juste parfait pour dérober aux yeux suspicieux du monde leur amour : C’était exactement ce qu’elle voulait faire avec lui, ici et maintenant, l’amour. Elle avait ce désir qui lui labourait impérieusement l’estomac, qui la poussait à se plaquer un peu plus contre lui, à s’agripper à ses hanches, à retenir sa respiration jusqu’à ce que la tête lui tourne pendant qu’il l’embrassait. Elle n’avait pas envie d’attendre, elle n’en pouvait déjà plus d’attendre, alors que ses mains se faisaient plus aventureuses, ses baisers plus insistants. Elle jeta un coup d’œil en direction de ce qu’il venait de poser sur le sol, juste à coté de l’oreiller, puis dans un sourire malicieux et un geste gracieux, l’attrapa pour déchirer le plastique d’un mouvement précis. Elle songea une demi seconde à Calista, à la tronche qu’elle avait faite quand elle lui avait demandé de l’amener chez le médecin pour qu’il lui prescrive la pilule, quelques mois plus tôt, et mieux encore, sa tête quand elle avait refusé de lui dire à cause de quel garçon elle en avait besoin. Cependant, l’image de son ainée s’évapora bien vite pour laisser la place au visage de Noeh, à tout son corps en fait, et à la luxure dévorante de l’adolescente au sourire ravageur. Elle n’avait pas peur de le toucher, de lui mettre la capote elle-même. Après tout, c’était à elle, tout ça, à quelle moment devait elle être gênée ? Avec lui elle ne complexait pas. Il était à Elle et Elle était à Lui, et c’est une fois toutes les précautions prises qu’elle attrapa son visage d’un nouvel assaut sensuel, laissant libre court à toutes ses envie de lui. Et Dieu seul savait si elle en avait beaucoup … |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: (stv Aspen) dirty secrets that I keep. Mer 2 Mar 2016 - 16:43 | |
| Le sourire malin d'Aspen, qui ressemble soudain à s'y méprendre au sien arrache un rire franc à Noeh. Il vient perdre ses sens au creux de son cou, là où il hume ce parfum si envoûtant, enfin accessible, alors qu'il tente de moins bouger un instant pour que la jeune femme puisse s'occuper de l'artefact briseur de moment. Ouais, aux yeux de Noeh, la moindre seconde est précieuse dans une idylle comme la leur, dissimulée aux yeux de tous, de leurs jumeaux en particulier, alors toutes ces conneries comme quoi il faut se protéger, etc, etc, c'est du genre à lui passer au-dessus de la tête... sauf qu'il sait qu'Aspen a fait l'effort d'aller chez le médecin pour il-sait-plus-trop-quoi, un truc de filles, du coup faut bien qu'il fasse un effort lui aussi. Le jumeau Callahan se doit d'être chiant sur tous les plans, de tout contester – question de réputation. L'adolescent incite Aspen à prendre le dessus en l’attirant à lui, d’abord appuyé sur ses genoux le temps de tenir son visage en coupe de ses paumes faites pour caresser ses ravissantes joues, histoire de lui dérober un dernier baiser, avant que l’adolescent n’échoue sur le dos. Il laisse Aspen prendre place, il frissonne lorsque sa peau se veut toujours moins timide contre la sienne, il aimerait pouvoir la contempler... sauf que dès lors qu’ils ne font plus qu’un, la vague de plaisir qui le consume le contraint à fermer les yeux. Ça ne dure qu’une ou deux secondes, ce moment où Noeh profite de cette extase si particulière qu’Aspen fait naître chez lui qui le fait s'envoler vers un ailleurs indescriptible. D’un geste sensuel, instinctif, ses doigts remontent le long de ses cuisses venues se fondre à la perfection le long de ses hanches à lui, avant de poursuivre jusqu’au creux de ses reins, le milieu de son dos dénudé, ce qui le fait se redresser pour venir déposer plusieurs baisers fiévreux sur son épaule. Puis son cou, son lobe, sa mâchoire, ses lèvres charnues, avant que les mouvements de la jeune femme ne lui arrachent un gémissement au creux duquel se perd ce surnom qu’il aime tant lui donner. Mon ange. Ensuite, il ne retient plus son prénom. Il envahit son espace mental comme la petite cabane où ils se trouvent tous les deux, alors que ses lèvres dérivent vers son oreille pour chercher à la déstabiliser. Même dans un tel moment, Noeh se montre enjôleur, parce qu’il est bien décidé à lui rendre la monnaie de sa pièce. Pourquoi la jolie Wolstenholme serait-elle seule maîtresse de son coeur, de ses émotions ? Merde, qu’il est faible. Complètement dépendant, dingue, mordu, tout ce qu'on veut – le pianiste s’est laissé avoir par Aspen et, à présent, il veut plus s’en défaire. Comme soudain habité d’une ferveur nouvelle, il entoure sa taille d’un bras, vole une énième marque d’affection du bout des lèvres et inverse les rôles. Leur câlin approfondi prend un nouveau tournant, quand l’amant plein d’ardeur qu’il est devenu en peu de temps agrémente sa présence en elle de caresses sauvages, qui viennent se perdre sur sa poitrine délicieuse, son ventre, ses jambes aussi douces que de la soie et sa chevelure de feu. Noeh la découvre encore. Sans le savoir, il apprend ce corps par coeur, il dessine et inscrit dans sa mémoire les moindres détails de son épiderme, il trace cette cartographie mentale de son être pour la conserver jalousement ensuite. Ça prend du temps, ce genre de dessein, celui de ne rien vouloir oublier de l'autre, pour, plus tard, pouvoir en assimiler les moindres petits changements, les plus discrètes évolutions. Le lycéen sait qu’ils ont encore toute une vie ensemble pour lui permettre de ne pas commettre d’erreur. C’est pas du sexe sans sentiment, c’est une romance qu'ils vivent, et qui se base sur cette passion naturelle qui les lie. Les minutes s'écoulent, durant lesquelles Noeh se perd entre tendresse et dévotion, alors qu'il se découvre une nouvelle passion pour sa jolie voix qui s'éraille contre l'assaut de ses baisers et de son être, au moment où la danse de leurs corps atteint son apogée. Le pianiste cherche à remettre la main sur ce souffle qui lui manque depuis un petit moment déjà, ses muscles tremblant encore, le plaisir ressenti le laissant flotter dans un océan d'émotions décuplées. Il se recule un peu, assez pour que sa tête puisse venir se déposer tout contre le ventre d'Aspen. Il se retrouve bercé par sa respiration à elle, aussi éprouvée que la sienne, et il n'arrive pas à reprendre la parole jusqu'à ce que ça se calme. Pourtant, s'il laissait libre-court à toutes les choses qu'il a envie de lui dire, là, maintenant, elle aurait envie de lui arracher les cordes vocales. Il lui rabâcherait le fait que la plus jolie sur cette planète, c'est elle, qu'il est fou de son sourire, de son rire, de ses cheveux, de son corps, de tout son être, qu'elle est magnifique lorsqu'elle joue du violon, qu'elle est bouleversante quand elle est passionnée, qu'il aime l'embrasser, la regarder, la toucher, qu'il est malheureux quand elle est pas là, qu'elle envahit la moindre de ses pensées, qu'il a le cœur qui se gonfle à sa simple évocation, lorsqu'elle souffle son prénom. Bordel. « Je crois que je t'aime. » Noeh dit pas ça de façon négative, bien au contraire. On sent dans le ton de sa voix qu’il vient d'avouer ce qu'il a sur le cœur depuis longtemps, avec un naturel des plus déconcertants, une vérité contre laquelle il ne veut et ne peut lutter, un truc indéniable qu’il réalise à peine. Il comprend juste qu’il a enfin trouvé les bons mots pour exprimer ce qu'il ressent. Son palpitant continue à tambouriner comme un dément dans sa cage thoracique, à un degré encore plus élevé une fois que les mots ont passé ses lèvres. D'abord, il ose pas la regarder. Il garde le regard rivé au loin, sur les murs de bois, presque de paille vu l'épaisseur du matériau, qui siègent comme seuls témoins de leurs corps éprouvés, par peur d'avoir l'air d'un idiot. C'est vrai, c'est la première fois qu'il le dit. Ou qu'il semble surtout si sincère en le disant. D'habitude, il est capable de plaisanter sur cette adoration qu'il a pour elle, sauf qu'il vient d'agir sur un coup de tête révélateur, là. Il a même pas eu le temps d'empêcher cette soudaine prise de conscience d'éclater devant Aspen, dans un geste qui le rend soudain vulnérable. Foutrement vulnérable. Dans un effort démesuré, sans doute motivé par la peur du rejet, Noeh dépose ses grands yeux émeraudes dans ceux d'Aspen, pendu à ses lèvres comme jamais auparavant. |
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| | | | (stv Aspen) dirty secrets that I keep. | |
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