Sujet: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Jeu 14 Avr 2016 - 21:43
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Une journée passé les mains dans les entrailles d’inconnus, des accidentés de la route, des agressions à l’arme blanche ayant mal tournées. C’était épuisant, et perdre des patients en traumatologie arrive bien plus souvent qu’on ne le croit. Le plus dur c’est de l’apprendre aux familles des victimes. Je me souviens du jour où les flics ont débarqué chez moi pour m’apprendre la mort de ma sœur, j’étais effondré. Je comprends une partie de ce qu’ils vivent. A la fin de la journée je suis épuisée, et si ça ne tenait qu’à moi je rentrerais chez moi et je dormirais pendant douze heure d’affilée histoire de recharger les batteries, mais depuis quelque temps je suis sur une piste qui pourrait m’apporter des infos sur ce qui est arrivé à Amanita, il faut bien que quelqu’un fasse des recherches puisque les flics ne font pas leurs boulots, c’est d’ailleurs probablement l’un d’entre eux qui à tuer ma sœur, la plupart sont des hunters, ou plutôt étaient, puisque depuis l’élection de Saddler les choses ont enfin changés, certains croupissent en prisons, mais la plupart sévissent toujours dans les rues de Radcliff.
Depuis le temps que je cherche, j’ai enfin trouvé une piste sur le meurtre de ma sœur, un certain Rory Callen pourrait avoir des informations sur l’assassin d’Amanita. Et j’ai juré qu’un jour je la vengerais et jamais je n’arrêterais de rechercher le coupable, pour lui planter mon scalpel dans la gorge. J’ai suivi cet homme pendant plusieurs semaines, à chaque fois que j’en avais l’occasion. Aujourd’hui c’est décidé, je vais le confronter, j’aurais ce que je veux, tout ce qu’il sait sur Amanita, sur son meurtre, je veux le savoir aussi. Je le suis pendant un certain temps, il tourne dans une ruelle et je le perds, et merde ! Je sens une main qui m’agrippe, j’essaie de crier mais rien ne sort, il m’en empêche, j’ai sa main sur ma mouche et il m’étrangle avec son bras Quelle idiote je fais, et en plus personne ne sais où je suis. Je lui donne des coups de coudes, tout ce que ça m’apporte c’est qu’il ressert son étreinte. J’ai beau essayer de me débattre comme je peux je finis par perdre conscience.
Lorsque je reprends conscience, je suis dans un coffre, mal installée, ma maison du quartier nord me manque, peut-être que je ne la reverrais jamais, je commence à paniquer. Et mes chiens ? Qui va s’occuper d’eux ? Il faut que je réussisse à m’enfuir, quand la voiture s’arrêtera, je dois sortir et courir. Je refuse de mourir sans avoir vengé ma sœur. Lorsque la voiture s’arrête enfin et que le coffre s’ouvre, j’essaie de mettre mon plan tout pourri en œuvre mais j’échoue misérablement, puisque je me prends un coup de dieu sait quoi en pleine tête avant de m’évanouir à nouveau. La dernière chose que j’ai vu c’est que j’étais dans un garage, ma tentative de fuite était donc inutile. Je vais mourir ici, je ne veux pas, j’ai encore des choses à faire, des gens à sauver, je dois m’occuper de ma mère et trouver un assassin.
A mon réveil, je suis celle qui est ligotée à une chaise, clairement, rien ne s’est passé comme prévu. « Oh merde ! » Une douleur irradiante dans les tempes, je vois flou et je sens du sang qui coule sur le côté droit de mon visage. Je dois avoir une jolie plaie, je dois avoir une petite commotion cérébrale, rien de grave, m’enfin il n’empêche que je ne suis pas dans une situation très rassurante. Je suis terrifiée, et aucun moyen de me sortir de là. Je ne sais même pas où je suis si ce n’est que je suis à l’intérieur d’une maison. Je commence à récupérer une vision digne de ce nom. « On se réveil enfin à ce que je vois ! Que les choses soit claire tu cries et ton joli visage aura un joli trou au niveau du front» A oui, lui, Rory. Bon, au moins il est clair, et je le crois tout à fait, en même temps il y a peu de chances que je m’en sorte. « Au moins, j’ai un joli visage ! Et puis on a vu mieux comme réveil ! Je préfère quand je n’ai pas un putain d’enfoiré en face de moi ! » Je prends le ton le plus froid que j’ai, un air sérieux, si je dois mourir je ne vais pas me gêner pour dire ce que je pense. Note à moi-même, toujours prévenir quelqu’un de ce que l’on va faire, surtout si c’est quelque chose de dangereux pour avoir une chance d’être sauvé si les choses dérapent. Je vois une silhouette passer devant la fenêtre. Ils sont deux ? J’espère presque que ce soit quelqu’un qui vienne s’occuper du cas du Hunter, une coïncidence fortunée, mais il ne faut pas rêver ce n’est probablement que son complice.
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mar 19 Avr 2016 - 2:58
Darian termine son café d'une traite. A la base, il est pas très fan. Il aime pas le goût : parfois trop amer, d'autres pas assez. La machine du poste de police n'est pas sa favorite, mais il ne se plaint pas : cet endroit lui a trop manqué. Ce boulot lui a manqué. A présent que des chasseurs ne partagent plus les mêmes couloirs que lui, le policier reprend goût à cette vie remplie si vitale pour lui. Darian a besoin d'avoir l'esprit occupé. Ça l'empêche de penser au reste. Ça l'empêche de se demander ce que fait Alana. Ça l'empêche de cogiter sur toutes les choses qu'il a envie de lui dire mais qu'il s'empêche même de tourner et retourner à longueur de temps. Sinon, il y passerait des heures. Des jours entiers, peut-être, à réfléchir au meilleur moyen de revenir vers elle, ainsi qu'à celui de tout faire pour ne plus lui gâcher la vie. Deux façons de voir les choses, qui luttent sans cesse dans l'esprit tourmenté d'un aîné Segelbacher qui replonge dans son travail de forcené, dans l'espoir de pouvoir y échapper. Jetant son gobelet dans la première poubelle qui se présente, Darian continue sa route jusqu'à la sortie. Ce soir, il prend seul la route des rues de Radcliff. Pour la première fois depuis des mois, il va pouvoir officier sans se sentir autre. Il ne va pas rejoindre la porte d'entrée d'une boîte miteuse pour la nuit, n'ira pas se coucher tôt pour surveiller une journée entière les sacs à dos des gosses du quartier industriel, ni ne subira les remontrances de son employeur du jour pour ne pas avoir assez souri aux clients. C'était pas lui, tout ça. C'était un autre Darian, un gars méconnaissable pour ceux qui le connaissaient avant sa démission, un homme différent de celui qu'il est redevenu depuis deux semaines. Si éloigné de celui qu'il est ce soir. L'air frais vient cogner son visage une fois la porte du poste de police passée. Inspirant une grande bouffée d'air, le trentenaire sent presque un sourire gagner ses lèvres.
Au détour d'une ruelle, du mouvement attire l'attention du policier. D'instinct, sa main vient se positionner près de l'arme accrochée à sa ceinture, alors qu'il s'immobilise à l'abri des regards. Il saisit qu'il assiste à la fin d'une altercation entre un homme et une femme, vraisemblablement, avant que les deux ne disparaissent brusquement de son champ de vision. Fronçant les sourcils, Darian ne perd pas de temps et s'avance dans la ruelle jusqu'à atteindre l'autre bout. Une fois arrivé à l'endroit exact où il les a perdus de vue, le policier a juste le temps de tourner la tête sur sa gauche que, déjà, le moteur d'une voiture s'allume à deux pas de lui. Il a à peine le temps de mémoriser sa plaque d'immatriculation que cette dernière démarre en trombe. Embêté, Segelbacher laisse échapper un juron. Il jette un regard circulaire autour de lui, histoire de voir si des témoins de la scène se trouvent encore là, mais rien. Personne. Serrant les mâchoires, Darian s'empresse de faire demi-tour. Il repasse par la ruelle sombre, direction le poste de policer à une dizaine de minutes de là, avant de presser le pas une fois dans la rue principale de Radcfliff. Il la longe de tout son long, jusqu'à apercevoir l'enseigne du commissariat, alors qu'il se pose soudain trop de questions : est-ce qu'il a bien vu ? Est-ce qu'il ne se fait pas d'idées ? Il est tard, peut-être est-il fatigué ? Peut-être pense-t-il avoir assisté à une scène étrange alors qu'en fait il n'en est rien ? A présent, il est dans le poste de police. Plusieurs coéquipiers observent son irruption dans l'immense bureau commun d'un air surpris. Oui, normalement, il ne devrait pas être là. Il y a urgence. Une femme s'est faite enlever, il doit la retrouver. Darian tapote sur les touches de son clavier pour réactiver l'écran de son ordinateur. C'est bien ce qui s'est passé, n'est-ce pas ? Le logiciel dont il a besoin pour remettre la main sur l'adresse du propriétaire de la voiture envolée envahit l'écran. Avec frénésie, le policier s'empresse d'entrer le numéro de la plaque.
Quelques heures plus tard, Darian gare sa moto à un ou deux pâtés de maison de l'adresse que le logiciel de recherche lui a trouvé. Il ne fait jamais bien confiance à la technologie, mais s'il veut avoir le cœur net sur toute cette histoire, il est prêt à aller jusqu'au bout. L'aîné Segelbacher a toujours eu cette tendance à se laisser avoir par son côté borné. Lorsqu'il ne résout pas un moindre mystère, ne trouve pas la plus petite réponse, cela le hante jusqu'à la fin. Il doit découvrir ce qui se passe. A chaque fois. Alors aujourd'hui n'est pas prêt à déroger à la règle. S'avançant jusqu'au petit habitacle mal entretenu (à première vue), Darian poursuit discrètement jusqu'à la première fenêtre qu'il voit. Une vive lumière traverse les carreaux. Dégageant son arme de sa ceinture, le policier la garde le long du corps, alors qu'il s'aventure à tenter de voir ce qui se passe à l'intérieur. Brièvement, il aperçoit une femme assise sur une chaise, un homme devant elle. Elle est attachée. Il ne s'est pas trompé. Sans plus attendre, Darian rebrousse chemin jusqu'à la porte d'entrée sur sa droite. Une fois devant, il prend le temps de bien réfléchir à ce qu'il va faire. A l'intérieur, ils peuvent être plusieurs. Ou d'autres peuvent débarquer alors qu'il aura tout juste réussi à se débarrasser du kidnappeur. Expulsant tout l'air de ses poumons, le trentenaire secoue la tête pour se vider l'esprit. Dans un enchaînement d'actions rapides, sa main se dépose sur la poignée de la porte, l'ouvre brusquement, s'introduit dans le hall avant de tourner sur sa gauche. Son arme tendu devant lui, il est soudain idéalement placé pour atteindre l'inconnu en plein cœur. Le souffle court, Darian ne quitte pas l'homme qui lui fait face des yeux. “Recule.” Son arme bouge de façon imperceptible, pour indiquer le mouvement, signifier l'intention. Dès que l'homme s'exécute, c'est à lui de faire un pas pour occuper l'espace. A sa droite, la jeune femme qu'il a aperçue dans la ruelle plus tôt dans la nuit. Toutefois, le policier n'a pas le temps de se préoccuper d'elle pour le moment. Son attention toujours focalisée sur le kidnappeur, un nouveau coup d'oeil en direction de la victime lui indique qu'elle est blessée. Il aimerait pouvoir l'embarquer maintenant. Faire ce pourquoi il est fait depuis toujours. Assurer le respect des lois, s'occuper des pires malfrats. Pourtant, Darian a comme principe de faire passer le reste avant tout ça. Il souhaite garantir la sécurité de tout un chacun plutôt que de continuer sur une lancée qu'il pourra sans mal poursuivre plus tard. Alors, le “Barre-toi ou je tire.” qui passe ses lèvres serrées a du mal à sortir, mais une fois que c'est fait, il ne lui reste plus qu'à maintenir son arme pointée sur lui pour le dissuader de ne pas suivre son conseil. Une fois l'homme disparu de son champ de vision, la porte d'entrée claquée derrière lui dans un bruit sourd, l'appréhension de Darian disparaît à peine. Ses traits restent perceptiblement tendus. Calant son arme à sa ceinture, son attention se retrouve toute dirigée vers la jeune femme à ses côtés. Sans perdre plus de temps, il vient la défaire des liens qui la gardent maintenue à la chaise. “Vous êtes blessée”, qu'il annonce en observant une nouvelle fois le coup qui a dû lui être porté à la tête. “Ne vous levez pas. Je vais chercher un truc pour protéger tout ça et ensuite je vous emmène à l'hôpital.” Sans prendre la peine de se présenter, ou d'engager un semblant de conversation pour la rassurer, le policier s'aventure dans les couloirs de cette maison qui n'est pas sienne. Il reconnaît sur plusieurs photos, au passage, le visage de l'homme qui a pris la fuite plus tôt. Sa main sur la crosse de son arme, il pousse un puis deux portes avant de mettre la main sur la salle de bain. Après avoir vérifié que personne ne se trouvait à l'intérieur, il cherche mécaniquement à mettre la main sur le plus petit pansement susceptible de lui venir en aide. Une fois trouvé, c'est d'une démarche rapide qu'il rejoint la cuisine où l'inconnue l'attend encore. Tant mieux, il n'avait aucunement l'intention d'aller la chercher dans la rue pour la soigner. Une fois près d'elle, Darian se met à prendre mesure de la blessure par un regard surplombant cette dernière. Un bandage conséquent suffira le temps d'arriver à l'hôpital. Il se doute que l'y emmener en moto n'est pas idéal, mais il n'a que ça. A moins qu'elle ne préfère le voir appeler un taxi. S'accroupissant devant elle, les prunelles concentrées du policier s'accordent à ses gestes minutieux. “Mal ailleurs ? D'autres blessures ?”, qu'il demande, d'un ton toujours aussi distant. Pour le moment, Darian ne songe même pas à donner d'explications. Qui il est, pourquoi il a fait ça, sont des questions aussi légitimes que superflues dans un tel moment, mais le trentenaire se doute qu'il ne pourra y échapper. Seulement, Darian ne fait pas partie des plus bavards de sa génération. Si on ne le pousse pas aux aveux, il ne livrera rien. Préférant se terrer dans un mutisme naturel et si peu dérangeant pour lui, Darian est du genre à écouter plutôt qu'à prendre la parole. D'où sa question.
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mer 20 Avr 2016 - 14:36
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Dans quoi m’étais-je fourrée ? Que je suis stupide, mourir pour une vengeance, c’est stupide, vengeance que je n’aurais même pas eu au final. Je veux voir le meurtrier de ma sœur mort, ce n’est pas pour autant que je veux mourir pour ça. Et me voilà attachée à une chaise un flingue pointé sur la tempe, tout ça parce que j’ai voulu jouer avec le feu. C’est un hunter ! Par quel moyen aurais-je pu le battre il est probablement bien plus entrainé au combat au corps à corps que je ne le suis ! Je me foutrais des baffes des fois, mais avec les mains attachées ce n’est pas possible. Et voilà qu’il y a quelqu’un qui arrive, quel chance j’ai, deux tueurs juste pour moi ! Un homme débarque dans la pièce, arme en main, j’en ai sursauté. Et voilà qu’il demande à mon kidnappeur de reculer, est-ce que j’ai bien entendu ? J’ai du mal à croire que cet homme soit entrain de pointer son arme sur l’autre enfoiré de hunter. C’est quoi un flic ? Ou juste quelqu’un qui vient trouver vengeance ? Quoi qu’il en soit c’est mon jour de chance, je pourrais bien sortir d’ici en vie ! “Barre-toi ou je tire.” Mais qu’est-ce qu’il fait ? Pourquoi il lui demande de partir ? Il faut l’arrêter, il faut qu’il me dise ce qu’il sait, enfin, s’il sait quelque chose, ma source pourrait très bien s’être plantée et tout ça n’aura servi à rien.
J’ai à peine le temps de réaliser ce qu’il se asse que le hunter est déjà en fuite. « Mais qu’est-ce qui vous prend ? Pourquoi vous le laissez partir ? » Et maintenant il connaît mon visage, et il pourrait bien tuer des mutants sur sa route, il faut l’arrêté, l’empêcher de faire du mal à qui se ce soit ! Au moins il m’a retiré mes liens, je suis enfin libre. “Vous êtes blessée” Oui, ben merci, j’ai remarqué, et je le sens surtout ! Entre la douleur et le sang, c’est difficile de ne pas être au courant ! Les mains portés à mes tempes, je palpe doucement la plaie, c’est douloureux certes, mais elle n’est pas trop profonde, quelques points de suture suffiront. “Ne vous levez pas. Je vais chercher un truc pour protéger tout ça et ensuite je vous emmène à l'hôpital.” Oh la non ! Il est hors de question que j’aille à l’hôpital ! Pour que mes collègues me voient dans cet état ? C’est mort ! « Pas besoin, je refuse d’aller à l’hôpital ! C’est superficiel, je m’en remettrais ! Ce qui est important, c’est de rattraper ce gars ! J’ai besoin de le retrouver ! » Et passer un IRM ou un scanner ne semble pas nécessaire, je me souviens de mon nom, de qui je suis, enfin bref, mis à part quelque vertiges dû au coup, je vais bien. Je me remets debout, il cris quoi que je vais patiemment attendre assise sur une chaise ? Et si cet homme s’enfuit, si je ne remets pas la main sur lui comment vais-je découvrir l’identité de celui qui a tuer ma sœur ? “Mal ailleurs ? D'autres blessures ?” Mais on s’en fiche de savoir si j’ai mal autre part ! « Ce n’est pas important ! Je tiens debout, c’est ce qui compte ! » Heureusement que je ne suis pas comme ça avec mes patients, ou j’en aurais tué plus d’un. « Vous venez de laisser s’enfuir un potentiel tueur, et la seule personne qui puisse m’aider à retrouver l’assassin de ma sœur ! »
J’en ai presque les larmes aux yeux, je suis tellement en colère, ce pauvre homme ce fait crier dessus alors qu’il m’a sauvé la vie, mais j’ai besoin de trouver l’assassin d’Amanita, et ce Callen était la première piste que j’avais depuis bien longtemps, c’était maigre, et peut-être bien même une impasse mais merde ! Qui d’autre va chercher si je ne le fais pas ! Je sens que je commence à tanguer, il faut que je me calme où je vais m’évanouir. Je ne vais peut-être pas si bien que ça, ce n’est probablement rien, juste le stress, le coup à la tête, ça passera avec le temps, il n’est pas question que j’abandonne maintenant. Certes c’est dangereux, et j’ai déjà failli mourir alors que j’étais en pleine forme, mais qui va le faire si ce n’est moi ? « Et d’abord qu’est-ce que vous foutez là vous ? » C’est vrai, pourquoi il est venu ? Il ne pouvait pas être là pour moi ! Et quand bien même pourquoi sauver quelqu’un qu’il ne connaît même pas ? J’aurais probablement dû commencer par le remercier, mais je ne pense pas de façon rationnelle, tout ce qui m’importe pour l’instant c’est ma vengeance. Je penserais à être polie lorsque j’aurais réglé ça !
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Ven 22 Avr 2016 - 13:37
D'abord, Darian ne comprend pas les reproches. Il les entend à peine. Trop concentré sur sa tâche, trop absorbé par les blessures qu'il perçoit à même le visage de la jeune inconnue, il préfère s'en préoccuper plutôt que d'accorder la moindre attention à ses jérémiades. Il se doute que ses questions sont trop distantes. Il se doute qu'il n'est pas l'homme le plus agréable sur lequel tomber après une telle mésaventure. Malheureusement, il n'y a que lui. Lui et son caractère particulier, lui et son regard sombre. Soudain, il perçoit l'agitation de la jeune femme. Il a à peine le temps de faire tenir le pansement qu'il vient de positionner à peu près correctement sur sa blessure que, déjà, elle se lève de sa chaise et s'éloigne. Pragmatique, Segelbacher lui jette un regard de travers. Il entreprend de replier avec minutie la bande de pansement blanche restante, alors que les reproches fusent. Alors qu'il s'affaire à déposer ce qu'il a dans la main sur le plan le plus proche, il ne manque pas de déceler les larmes de frustration qui envahissent le regard de la victime à quelques pas de lui. Le policier marque un temps d'arrêt. Il n'a aucune idée de comment réagir. Et pourtant, il a soudain l'impression de se retrouver face à Alana ou Elsa. Il réalise que, s'il avait commis une énième erreur avec l'une ou l'autre, leur réaction aurait été similaire. Son incompétence à pouvoir faire quelque chose d'utile dans un moment pareil apparaît alors au grand jour. Darian est pourtant professionnel. Les situations de crise, il sait les gérer... ou du moins le savait avant qu'Alana ne se retrouve blessée sous ses yeux, à quelques pas de lui. Depuis, il n'est plus le même. Il s'interdit de la voir, il traverse une période des plus difficiles loin d'elle, mais il s'accroche à ces petites choses de la vie qui le font tenir, et sans lesquelles il ne serait peut-être plus là à l'heure actuelle. Comme son travail. Ce soir, le policier a repris le service depuis officiellement plusieurs jours. Ce n'est pas le moment de tout gâcher, bien que les accusations de la jeune femme en face de lui tendent à démontrer qu'il est déjà trop tard pour ça.
La voyant tanguer, tout d'un coup, le premier réflexe de Darian est de se rapprocher d'elle pour parer une éventuelle chute. D'instinct, son regard et les traits de son visage se sont voulus plus sévères. “Vous comptiez lui faire quelque chose dans cet état ?”, qu'il rétorque. D'habitude peu bavard, les répliques du trentenaire sont le plus souvent franches et directes. Il n'est pas du genre à vouloir blesser, ni tendre à une dureté sans faille. Auparavant il n'était pas comme ça. Quand l'accident d'Alana n'était pas encore arrivé, quand sa sœur n'était pas encore en fauteuil roulant, quand une fameuse mutation n'avait pas encore été détectée dans son ADN. Plus encore, quand sa propre famille ne l'avait pas condamné à une fuite douce et inévitable. Tous ces éléments regroupés expliquent sans mal le ton dur et imparable dont semble être exclusivement capable Darian. L'amabilité ne peut apparaître comme l'une de ses principales qualités, voilà tout. Toutefois, il est possible de remarquer qu'il s'en sort toujours mieux en agissant de la sorte. Cela lui évite d'avoir à trop parler, trop en dire, trop en dévoiler sur son compte. De la même façon, ça l'empêche de dire n'importe quoi, ce qui est préférable pour lui, homme renfermé et lunaire qu'il est. “Asseyez-vous”, qu'il ordonne à la jeune femme, son regard jetant brièvement un coup d'oeil à la chaise derrière elle. Il a entendu. Il a saisi que son comportement et sa décision de laisser partir cet homme ne sont peut-être pas compréhensibles, ni pardonnables. Seulement, à ses yeux, c'est la meilleure chose qu'il y avait à faire. “Darian Segelbacher”, qu'il répond à sa question sur l'exact même ton sec. “Je suis policier. J'ai essayé de rattraper la voiture dans laquelle vous avez été emmenée plus tôt dans la soirée, sans succès. J'ai mis un petit moment à vous retrouver, tous les deux, mais j'ai finalement réussi.” Cela lui a pris de longues heures. Beaucoup trop de temps selon Darian, néanmoins sa reprise récente du travail et ses connaissances limitées en nouvelles technologies ont suffi à lui faire perdre un temps précieux. Dans tous les cas, il suppose que ses explications peuvent largement convenir à l'inconnue. “Vous auriez préféré que je le laisse vous tuer ?”, qu'il lâche enfin, échauffé par les remarques qui viennent ricocher contre ses tympans. Il comprend la colère, la déception, mais il ne pourra l'endurer bien plus longtemps. A présent, son objectif est de l'emmener tout droit à l'hôpital, malgré son refus catégorique face à cette idée un peu avant. Darian ne lui a pas demandé son avis, de toute manière, alors il n'est pas prêt de laisser tomber ou de négocier cette part du « contrat » - en supposant qu'il en existe présentement un. “Puis-je savoir comment vous vous appelez ? ”, qu'il poursuit en croisant les bras.
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mar 26 Avr 2016 - 16:58
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Qu’est-ce que je vais faire ? Comment vais-je retrouver le meurtrier de ma sœur si à chaque fois que j’ai une piste je me fais kidnapper, et que ma potentielle piste s’enfuit ? C’est bien joli de jouer les héros et de m’aider, mais de là à laisser s’enfuir un criminel, il ne faut pas exagérer “Vous comptiez lui faire quelque chose dans cet état ?” Certes, j’ai du mal à rester debout, et clairement, il n’en faudrait pas beaucoup pour me mettre à terre, mais il n’empêche que je dois faire quelque chose ! Si je ne fais rien, un criminel reste libre ! “Asseyez-vous” J’obéis, et m’assois sur la chaise derrière moi, même si je n’en ai pas envie. Il n’a pas complètement tort je suis trop faible pour faire quoique ce soit. Je déteste me sentir aussi faible, c’est à pleurer. La tête baissée, les poings serrés, j’essaie de contenir mes larmes et ma colère. Je renifle et demande pourquoi il est là, pourquoi il m’a aidé. “Darian Segelbacher” segelquoi ? C’est quoi ce nom ? Ça doit être amusant d’apprendre à écrire lorsque l’on porte ce nom. “Je suis policier. J'ai essayé de rattraper la voiture dans laquelle vous avez été emmenée plus tôt dans la soirée, sans succès. J'ai mis un petit moment à vous retrouver, tous les deux, mais j'ai finalement réussi.”Un policier hein ? « Et donc vous avez laissé un criminel s’enfuir, c’est que vous faites bien votre boulot vous ! » Je n veux pas être méchante, mais je n’aimerais pas l’avoir sous mes ordres, imaginez que moi médecin, je ne soigne qu’une partie des blessures, les plus importantes, et que les autre je laisse mes patients se démerder avec ? J’aurais la réputation d’être le pire chirurgien qui soit, sûrement que je n’aurais même plus le droit d’exercer. “Vous auriez préféré que je le laisse vous tuer ?”Non, évidemment que non je ne suis pas suicidaire, juste mauvaise langue. Je baisse de nouveau la tête, je crie sur ce pauvre homme alors qu’il voulait juste m’aider. « Non, évidement que non, mais… » Mais quoi ? Je n’ai rien à dire pour ma défense, c’est rare, moi qui suis une grande gueule, pour une fois je n’ai rien à dire, ce coup à la tête ne me réussit décidément pas du tout “Puis-je savoir comment vous vous appelez ? ” Ah oui les présentations, j’ai oublié ça «Alaya Ridley, désolée d’être aussi mauvaise avec vous alors que vous venez de me sauver la vie mais… »
Il faut que je me calme et que j’arrête de penser à Amanita, j’ai de nouveau les larmes qui me montent aux yeux. «Cet homme, il…Il était peut-être ma seule chance de savoir qui a tué ma sœur !” » Je renifle encore, je retiens les larmes de couler, je ne veux pas pleurer devant un inconnu, je dois rester forte, je refuse de montrer plus de signes de faiblesse que ceux causé par ma blessure et par mon manque certain d’entraînement au combat qui m’a valu d’être enlevé. C’est pathétique d’être aussi faible, je ne suis pourtant pas comme ça lorsque je suis en service, et je ne suis pas comme ça tout court. Je souffle un bon coup pour me reprendre en main. Et redresse la tête « Il faut bien que quelqu’un court après ces gens-là puisque les flics ne font rien ! » Evidement qu’ils ne font rien, ils sont pourri jusqu’à la moelle. Ce n’est pas rare d’avoir des flics qui passent en service de traumato, et à chaque fois, je me demande si c’est un hunter, ou un flic, et je sais très bien ce qui arriverait si j’avais cette information, des complications sont si vites arrivée. En tuant un hunter je pourrais sauver une dizaine d’autres vies innocentes elles, voire plus. Alors certes ce que je fais est dangereux, mais qui d’autre le ferais hein ? « Au lieu de me sauver moi, vous auriez dû arrêter celui qui a tué ma sœur et rien de tout cela ne serait arrivé ! » Pour dire vrai, il aurait dû empêcher ma sœur de mourir. Les flics sont supposés servir et protéger, personne n’a protégé ma petite sœur et elle est morte seule, chez elle. Les flics ne devraient pas être des hunters, ils devraient les arrêter. saddler va faire changer les choses, mais ce qu’il faut vraiment c’est exterminer la vermine intolérante de nos rues pour que plus personne n’est à souffrir de la mort de quelqu’un, assassiné pour son code ADN.
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mar 17 Mai 2016 - 20:09
Darian peut comprendre le choc. Il peut comprendre la surprise qui pulse dans les veines de la jeune femme, il peut saisir sa colère, la sentir, même. Il la ressent car la frustration est une chose qu'il a déjà connu auparavant, plusieurs fois au cours de sa jeune vie jusqu'à présent. Cependant, au-delà de la comprendre, il serre les mâchoires pour la tolérer au maximum. Il se doit d'être tolérant, compréhensif, il se doit de prendre sur lui sans se laisser happer par une réaction trop hâtive. Ainsi, il continue de fixer la jeune femme, les bras toujours croisés, écoutant chaque mot de sa part avec attention. Le policier secoue la tête, doucement, quand elle s'excuse de son comportement. Ça ne l'affecte pas outre mesure, ça joue juste sur son état d'esprit, sur sa façon de réagir face à la situation. Si son travail l'oblige à se montrer conciliant et attentif, aussi calme qu'alerte dans les moments les plus critiques, Darian n'est pas d'un naturel compatissant la plupart du temps. Si ce n'est avec les personnes qu'il connaît bien ; avec les autres, il peut se montrer insensible. Il peut sembler l'être le plus incompréhensible de l'univers sans même le vouloir. Il est ainsi : dur d'apparence, définitivement paré aux émotions et complètement incapable laisser le moindre sentiment le dicter. Quand Darian n'a aucune attache, il peut faire son travail avec application. Quand il n'a aucun moyen de se sentir impliqué, il peut tenter d'arranger les choses à sa façon. Quand il n'est pas directement concerné, il pense pouvoir poursuivre sa route sans en être détourné.
Seulement, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que Segelbacher s'avère plus touché par ce qui se passe qu'inaccessible. Il a beau tenter de ne pas se laisser avoir par les plaintes ou les attaques, elles parviennent quand même à se frayer un chemin jusqu'à son esprit pour le désarçonner un peu. Pas longtemps, mais juste assez pour qu'il se remette en question. Et quand Darian se remet en question, ce n'est jamais bon. A cet instant précis, Alaya le fait douter – de son travail, de sa personne, de son efficacité. Elle s'en prend à cette partie de sa vie à laquelle il se raccroche pour ne pas sombre et elle le fait avec une facilité déconcertante. Darian ne s'attendait pas à ce qu'on lui jette des fleurs, mais il ne s'attendait pas non plus à ce qu'on lui balance à la figure les pires reproches. Les uns après les autres, ces derniers le renvoient au soir où Alana a été vaccinée, à son séjour à l'hôpital, au dernier jour où il l'a aperçue, au cimetière. Les mots d'Alaya rejoignent ceux de la jeune femme qui fait battre son cœur malgré son absence et son silence et le policier sent que la situation est plus délicate qu'il n'osait l'envisager. Serrant les mâchoires, il encaisse encore un peu. Les mots, les cris, la déception ; il perçoit tout ça pas comme il le voudrait, pas avec une armure anti-coups invisible supposée le protéger de tout le reste, mais avec la formation d'un écho dans son esprit qui rend cette discussion difficile à faire durer. Darian se dit qu'il doit arrêter. Il doit arrêter cette inconnue dans son besoin de rejeter la faute sur lui, ses collègues, car ce n'est là que sa culpabilité qui prend de l'ampleur et qui s'en prend à la mauvaise personne.
“Très bien, Alaya”, que Segelbacher l'arrête brusquement. Il a compris la situation dans son entièreté, il a assimilé l'existence de sa sœur dans l'équation, il s'est fait une idée d'ensemble du problème et, désormais, ne lui manque plus que les mots pour faire saisir à son interlocutrice ce qu'il a en tête. Légèrement sur les nerfs, Darian sent le bout de ses doigts picoter alors qu'il déplie les bras pour détendre et crisper ses mains à plusieurs reprises le long de son corps. Le manque de nourriture et la nervosité de la jeune femme venant le percuter ne font pas bon ménage et il s'applique à faire le plus grand effort du monde pour ne pas s'énerver et quitter les lieux sur-le-champ. “Si je m'étais préoccupé de cet homme en premier, vu l'arme qu'il portait à sa ceinture, j'aurais été obligé de le tuer. Pour vous protéger. Je n'aurais pas eu le choix et vous auriez assister au décès de cette personne susceptible, peut-être, de savoir ce qui est arrivé à votre sœur.” Poussant un soupir, le policier relève le regard en direction d'Alaya. Il la scrute un instant, pour essayer de comprendre ce qui a pu lui passer par la tête, avant d'ajouter, tranchant : “Vous n'en aviez aucune certitude.” Comment peut-elle affirmer que cet homme détenait des informations sur sa sœur ? Comment, même, peut-elle penser une seule seconde qu'il lui en aurait fait part ? S'il n'était pas arrivé, Darian est persuadé qu'il serait actuellement en plein monologue avec lui-même et son reflet dans les vitres des meubles de la petite cuisine. Alaya n'aurait pas pu être plus forte que cet homme s'étant enfui, impossible. “Et si retrouver votre sœur signifie pour vous vous mettre dans une telle situation, alors je pense honnêtement que vous étiez mal partie.” Appuyant ses dires d'un mouvement de la tête, le policier se saisit d'une chaise derrière lui et prend place en face de la jeune femme. “Si je n'avais pas patrouillé dans cette rue, plus tôt dans la soirée, vous seriez encore aux mains de cet homme et votre désir d'apprendre quoi que ce soit au sujet de votre sœur lui aurait donné une excuse pour vous tuer. Sans que personne ne le sache.” Va-t-elle enfin réaliser ce qu'il dit ? Va-t-elle enfin comprendre qu'elle ne pouvait se faire justice seule ce soir ? Darian a joué la sécurité plutôt que l'inconscience. Sans doute que d'autres policiers auraient jugé la situation autrement, qu'ils auraient risqué de laisser cette demoiselle seule dans cette cuisine pour se mettre à la poursuite du kidnappeur, sans même se demander si ce dernier avait agi seul. Darian n'est juste pas comme ça. “Alors peut-être que les flics ne font pas leur travail, mais je considère avoir fait mon job ce soir : vous êtes en vie. Que vous en soyez contente ou non.” Le regard toujours sévère et les mots acerbes, le trentenaire concède enfin à s'apaiser. Il ne sert à rien de s'en prendre à Alaya, elle en est assez enduré pour ce soir. Continuant de guetter le moindre signe de faiblesse physique chez cette dernière, l'allemand reprend la parole au bout d'une ou deux minutes de silence : “Qui s'occupe de l'affaire au poste ? Est-ce que quelqu'un vous aide ?”
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Sam 21 Mai 2016 - 14:57
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Je sais bien que crier sur ce pauvre est injuste, mais il a laissé s’enfuir un criminel ! Et il essaie de rester calme malgré tout ce que je lui dis, c’est quelqu’un de bien. Je crois. Enfin, il reste calme jusqu’à ce que je dépasse les bornes, on dirait presque mes parents à l’époque où j’étais encore sous leur tutelle et que ma sœur était encore en vie. “Très bien, Alaya” C’est qu’il a un ton sacrément sec, je n’aime pas ce qui arrive ensuite en général. “Si je m'étais préoccupé de cet homme en premier, vu l'arme qu'il portait à sa ceinture, j'aurais été obligé de le tuer. Pour vous protéger. Je n'aurais pas eu le choix et vous auriez assister au décès de cette personne susceptible, peut-être, de savoir ce qui est arrivé à votre sœur. ” La seule chose à faire, c’est de baisser la tête et éviter de croiser son regard, technique de défense d’une ado, certes, mais il a raison et je n’ai rien à rétorquer. Je déteste ne rien avoir à dire pour ma défense. D’habitude c’est moi qui crie sur tout le monde, surtout depuis que je suis chirurgienne, j’ai oublié ce que cela faisait de se faire rouspéter de temps à autre. “Et si retrouver votre sœur signifie pour vous vous mettre dans une telle situation, alors je pense honnêtement que vous étiez mal partie. ” Il n’a pas tort mais je suis moi, impulsive comme toujours, j’agis avant de réfléchir ! “Si je n'avais pas patrouillé dans cette rue, plus tôt dans la soirée, vous seriez encore aux mains de cet homme et votre désir d'apprendre quoi que ce soit au sujet de votre sœur lui aurait donné une excuse pour vous tuer. Sans que personne ne le sache. ”
Yay, j’ai un ange gardien super ! Maintenant un stupide hunter connaît nos visages et sait parfaitement qu’il peut m’abattre, c’est parfait. “Alors peut-être que les flics ne font pas leur travail, mais je considère avoir fait mon job ce soir : vous êtes en vie. Que vous en soyez contente ou non. ” En effet, ils ne font pas leur boulot, ils laissent les gens mourir. Enfin, au moins ils ne sont pas tous comme ça, celui-ci vient de me sauver « Et je vous en remercie, mais… Il doit payer ! » Quelqu’un doit le faire payer ! Je ne fais pas partie de ces gens qui pensent que d’une façon ou d’une autre on paye tous pour nos crimes. Si on avait réellement que ce que l’on mérite mon père et ma sœur serait en vie, ainsi que beaucoup d’autre gens, et tous les criminels auraient répondu de leurs actes. Mais on est dans la vraie vie et ce n’est pas le cas, ici c’est la loi du plus fort, du plus riche. “Qui s'occupe de l'affaire au poste ? Est-ce que quelqu'un vous aide ? ” Ah ! La bonne blague, tout ça s’est passé bien avant l’arrivée des hunters, les hunters avaient déjà infesté le commissariat et ont fait en sorte de classer l’affaire le plus rapidement possible, ils ont juste fait semblant de chercher des piste pour faire en sorte que ma famille ne créé pas un scandale. Enfin peu importe, maintenant il est calmé, et même assit face à moi. « Personne ne s’en occupe, ça fait quelques années maintenant, tout le monde s’en contre fiche ! » Le monde à continuer de tourner sans elle, et personne n’a rien fait pour la venger, personne à part moi ! « Et puis les hunters ont couvert l’affaire, après tout, ce sont eux qui ont dirigé le poste de police pendant des années ! » Il pourrait très bien être de leurs coté, mais je ne crois pas, et de toute façon ils sont censé ne tuer que les mutants non ?
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Jeu 26 Mai 2016 - 11:43
Une peine et une colère aussi tangibles, ça ne peut que faire écho dans l'esprit de Darian. Ça ne peut que lui rappeler son impuissance face aux assaillants d'Alana, ça ne peut que lui rappeler sa faute, ce soir, à avoir voulu aider cette jeune femme, échouant au final. Il reçoit chacun de ses mots comme un coup de poignard perfide, desquels il ne peut réchapper. Il s'est engagé. Dès l'instant où il est revenu au poste de police pour faire des recherches au sujet de cette plaque d'immatriculation et de cette voiture, il a garanti inconsciemment à son interlocutrice en face de lui de la protéger. Est-ce que sa mission a été remplie ? Est-ce qu'il peut considérer avoir réussi ? Ou à moitié ? Le Segelbacher campe sur ses positions : il l'a sauvée d'une mort certaine. Et si cet homme avait perduré plus longtemps à ses côtés, ce n'est pas à une jeune femme vivante qu'il serait en train de parler, mais à son corps inanimé incapable de lui répondre. Ou de l'engueuler, vu que c'est ce qu'elle fait depuis qu'il est arrivé pour l'aider. Les coudes sur ses genoux, Darian acquiesce ses dires d'un visage contrit. Il sait que, jusqu'à récemment, le poste de police était tout sauf un endroit sûr. La preuve : ce dernier était rempli de chasseurs près à sauter sur le premier collègue supposément mutant. Sauf que l'allemand avait bien été obligé de prendre des mesures drastiques, vu son cas : il n'était pas supposément mutant, il est mutant. Une mutation qui refuse de faire poindre le bout de son nez mais qui aurait pu se dévoiler en pleine intervention, durant une réunion, pire si cela avait été une patrouille, et c'était un risque pour sa vie que le policier prenait s'il avait persisté à rester dans ce travail.
S'en éloigner avait été compliqué. Difficile pour un Darian accro au travail, à cette dose d'adrénaline et au catalyseur d'idées noires et de pensées vagabondes que pouvait être ce boulot, de s'en séparer. Démissionner avait été une des décisions les plus difficiles de sa courte vie, mais il avait en tête l'envie de vivre et non pas celle de se prendre une balle entre les deux yeux. Sachant que sa mutation pouvait – peut – s'éveiller à tout moment. Les risques inutiles, le policier ne connaît pas. Il est trop entier dans ses choix pour les connaître ; il n'a pas l'âme d'un fonceur, sauf lorsque sa décision a été mûrement réfléchie au préalable. Comme ça a été le cas ce soir avec le cas d'Alaya. “Ce n'est plus le cas à présent.” Avec la nouvelle Maire arrivée à la tête de Radcliff, les jours des policiers chasseurs étaient comptés. Darian ne pourra lui-même jamais comprendre le soulagement qui l'a envahi quand il a appris. Son seul désir pour reprendre une vie normale, pour commencer ne serait-ce qu'à penser mener une vie sans la présence d'Alana à ses côtés, il ne pouvait que se réaliser au moment où son travail, son véritable travail, lui serait rendu. A présent que c'est fait, le trentenaire n'a plus qu'à recommencer à faire ses preuves. Ce soir n'en est que le plus parfait exemple.
Les mâchoires toujours serrées, l'allemand relève son regard bleuté dans celui d'Alaya. Il sait que la colère va la pousser à refuser son offre, mais il n'en démordra pas. Ce n'est pas parce qu'elle a exprimé juste avant son non-désir de ne pas se rendre à l'hôpital qu'il va s'y plier sans rien dire. “Est-ce que vous voulez bien que je vous conduise à l'hôpital pour qu'ils s'assurent que tout va bien pour vous ?” Darian ne sait pas tout ce qui a pu se passer et il sait que les hommes comme celui qui n'a pas manqué prendre la fuite un peu plus tôt peuvent se montrer d'une extrême violence. Si cette jeune femme a pour habitude de ne pas révéler tout ce qu'elle peut avoir sur le cœur, ou pire, masquer la moindre douleur, physique ou mentale, alors le policier préfère en avoir le cœur net. Alaya est sans doute en état de choc mais refuse de voir la vérité en face, et il est hors de question que Darian retourne au poste avec elle si elle n'est pas en état pour. La soirée a déjà été longue pour elle, il n'a pas envie d'en rajouter une couche. Jaugeant le regard de la jeune femme brièvement, la main du Segelbacher vient trouver son arme pendue à sa ceinture. S'ils mettent un pied dehors, il va devoir redoubler de prudence pour garantir une sécurité optimale à la victime. “Ensuite nous irons au poste et nous reprendrons le dossier ensemble”, qu'il indique, toujours de son ton neutre. Il ne veut pas lui donner de faux espoirs, qu'elle pense que tout va se régler en un claquement de doigts après ça... Mais il sent qu'Alaya n'est pas du genre à s'enthousiasmer trop vite non plus. Sa lassitude au sujet du dossier de sa sœur qui n'avance pas témoigne de son désir de voir les choses bouger, mais sans doute pas trop brusquement. Tomber sur un policier aussi posé que lui est peut-être une aubaine pour elle, au final. “Est-ce que ça vous va ?”, qu'il l'interroge, droit dans les yeux. Histoire aussi de lui faire comprendre qu'il ne démordra pas non plus de son idée première ; l'hôpital avant toute chose.
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Sam 28 Mai 2016 - 17:31
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Les hunters n’étaient peut être plus aux commandes du poste de police, certes, mais ce n’est pas pour autant que les flics ont rouvert l’enquête sur la mort de ma sœur, ça remonte à seize ans cette affaire, il n’y a plus personne que ça intéresse. “Est-ce que vous voulez bien que je vous conduise à l'hôpital pour qu'ils s'assurent que tout va bien pour vous ? ” Mais ce n’est pas vrai ! Il est sourd ou il est stupide ? Ou les deux ? J’ai pourtant été claire je n’irais pas à l’hôpital ! Je n’ai pas que ça à faire de laisser mes collègues où les internes qui s’occupent actuellement des urgences s’approcher de moi. Je les ai quitté un peu plus tôt en même temps que mon travail, ce n’est pas pour y retourner sur mon temps libre. Le sang à coaguler, et la douleur va rester pendant encore un certain temps, et les vertiges aussi, mais je vais m’en remettre, je ne suis pas en sucre, un bon gros dodo, et je serais sur pied ! Sûrement avec une bonne grosse migraine, mais ça aussi, ça passera. Il me faudra juste trouver une excuse quelconque pour justifier ma plaie auprès de mes collègues. “Ensuite nous irons au poste et nous reprendrons le dossier ensemble” J’ai un moment de surprise face aux paroles du policier, j’ai presque du mal à y croire ! Pourquoi serait-il ça et surtout comment, il n’y plus de piste, ça m’étonnerait qu’il réussisse à trouver quoi que ce soit. “Est-ce que ça vous va ? ” J’inspire un grand coup, j’ai du mal à croire qu’il y ait quelqu’un qui soit vraiment prêt à m’aider, mais j’ai tout intérêt à accepter.
Je me redresse sur ma chaise, et j’adopte l’air sérieux et déterminé que j’ai l’habitude d’arborer dans ma profession. « Non ! Je n’irais pas à l’hôpital ! Je vais bien, les vertiges s’estomperont rapidement, et le sang à bien coaguler, et ma gorge ira mieux d’ici quelques jours ! Je suis médecin, je sais c’que j’dis ! En revanche, je ne refuse pas votre aide ! Si, et seulement si, vous acceptez mes excuses pour vous avoir crié dessus. » Je lui dois au moins ça, des excuses. J’ai tendance à m’emporter facilement, c’est sûr, mais pour le coup, je n’avais pas complètement tort. Je me lève d’un coup sec, mauvaise idée de ma part, afflux sanguin qui en résulte fait que j’ai la tête qui se met à tourner plus qu’elle ne devrait. Ça passe suffisamment rapidement pour laisser place aux vertiges dû à ma blessure. Je reste proche de la table à côté de moi pour me rattraper au cas où je tomberais, ma main gauche la survolant tandis que l’autre et sur ma gorge. Je vais le sentir pendant un moment ce bleu. « On y va ? Ou mon entrée à l’hôpital est une condition pour obtenir votre aide ? » Je souris légèrement, mais il est hors de question que je mette les pieds là-bas en tant que patiente. Surtout si c’est pour être prise en charge par des internes, je préfère encore que le concierge s’occupe de moi, et de mes plaies !
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mar 31 Mai 2016 - 16:24
La réponse d'Alaya diffuse une vague de tension dans le corps du policier. Sa main se ressere autour de son arme, tandis que son regard ne peut que se faire encore plus sombre qu'auparavant. Pourtant, au premier abord, Darian peut se montrer conciliant. Il n'a dans l'idée que de s'assurer de son bien-être après ce qu'elle vient de vivre. Pourquoi refuse-t-elle de lui laisser faire son boulot ? Il se fout qu'elle soit médecin ou pas, elle n'a pas l'air dans son assiette. Le coup qui lui a été porté à la tête peut avoir de grosses conséquences si elle ne le fait pas vérifier au plus vite. Toutefois, Segelbacher comprend qu'il a affaire à une Alana bis. Une jeune femme qui ne dira pas son dernier mot s'il ne prononce pas le sien. A ce jeu-là, le policier peut être très bon. Excellent. Et c'est dans un tel moment qu'il se souvient de ce que cette manie de refuser d'écouter a pu donner concernant sa meilleure amie... Détournant le regard, l'allemand pousse un soupir. Il mesure ce qu'une telle décision peut avoir comme répercutions, avant d'écouter la suite. La dernière réplique d'Alaya lui fait relever le visage dans sa direction. Il hésite un instant, car accepter ses excuses revient à céder du terrain pour cette histoire d'hôpital, mais Darian ne peut qu'apprécier de voir enfin son travail de ce soir un minimum reconnu.
Serrant les mâchoires, il acquiesce finalement au bout de quelques secondes. “Je les accepte.” S'il savait sourire depuis qu'il a perdu Alana de vue, il pourrait lui offrir une risette pour compléter sa réponse. Mais il s'en sent incapable. Darian se demande même s'il a su le faire un jour après tout ce temps passé à ressasser un passé qui ne lui sera jamais rendu. La sollicitation de la jeune médecin empêche l'aîné Segelbacher de se laisser embarquer par ses idées noires. “On y va”, qu'il confirme. Néanmoins, une fois le premier pas engagé, quand il passe presque devant Alaya pour la devancer et s'avancer dans le hall d'entrée près de la cuisine, Darian reprend la parole. Il s'assure qu'elle ne pourra pas détourner le regard, capturer ses prunelles des siennes pour être certain de bien se faire comprendre. “Mais si je constate après notre passage au poste que vos vertiges ne sont pas passés, je vous assommerais de nouveau pour vous faire passer les portes de l'hôpital de Radcliff en paix.” Elle peut prendre cet avertissement comme une menace, l'allemand n'en a rien à faire. Il n'est même pas certain qu'elle puisse encaisser le trajet à moto correctement, alors se lancer dans la course pour retrouver sa sœur ce soir, il a pour le moment de sérieux doutes.
Passant le premier pour s'aventurer derrière la porte d'entrée, le policier réajuste le placement de son arme au creux de sa main. Il plie et déplie les doigts, avant de jeter un dernier coup d'oeil à Alaya. Cette dernière doit rester derrière lui. Au cas où. Ses iris bleutés, sérieuses dans la pénombre de la nuit, n'intiment qu'une chose, qu'il n'a alors même pas besoin de prononcer à voix haute : pas de connerie. Sa main libre glisse sur la poignée de la porte, actionne le mécanisme avec précaution, avant que Darian ne tire brusquement la porte vers lui pour passer sur le perron la seconde suivante. Son arme dressée droit devant lui, il la dirige d'abord sur sa droite, puis sur sa gauche, avant de commencer à avancer dehors. La faible chaleur de la nuit d'été vient caresser la racine de ses cheveux, au niveau de sa nuque, ce qui ne le fait pourtant pas bouger d'un pouce. Une fois les alentours inspectés, son arme de service retrouve sa place initiale à sa ceinture. Alaya sur ses talons, il garde tout de même le réflexe de continuellement observer tout ce qui peut se passer autour d'eux. Dans un environnement aussi étranger que celui-ci, la moindre petite minute d'inattention peut s'avérer fatale. Une fois près de sa moto, le policier s'affaire à débloquer l'arrière du siège pour en sortir un casque pour sa passagère. “Tenez.” Même si cela résulte qu'il n'y a pas de casque pour lui, l'aîné Segelbacher n'en a rien à faire. Comme toujours, la vie des autres passe avant la sienne. Prenant place sur la place avant, Darian aide la jeune femme à se glisser derrière lui. “Accrochez-vous. Si quelque chose ne va pas durant le trajet, cognez mon bras, ou mon épaule, et je m'arrêterais.” Dès qu'elle s'est exécutée, le policier allume son véhicule, guette une dernière fois l'horizon de ce quartier si paisible ce soir, en apparence, avant de s'élancer en direction du poste de police.
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mer 1 Juin 2016 - 11:41
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Voilà une bonne chose de faite, musclor en face de moi accepte mes excuses, je souris gentiment avant de me relever et de demander à ce qu’on parte enfin en direction du poste de police. Il se lève enfin, prêt à partie, et s’arrête une fois qu’il m’a devancé, il fixe son regard sérieux sur moi “Mais si je constate après notre passage au poste que vos vertiges ne sont pas passés, je vous assommerais de nouveau pour vous faire passer les portes de l'hôpital de Radcliff en paix. ” Je lève les mains en signe d’accords. Bien entendu je ne le laisserais pas faire, si je dois me retrouver à l’hôpital en tant que patiente, c’est qu’il faut que je sois en train de mourir. Si j’avais une hémorragie cérébrale ou un truc dans le genre je serais probablement déjà par terre et ce depuis un moment. Et puis j‘ai la tête dure, ce n’est pas la crosse d’un flingue qui va me tuer. En avance vers la porte d’entrée il se tourne une dernière fois derrière moi et me lance de nouveau un de ses regards super sérieux du style, fais gaffe à ce que tu fais. Il s’attend à quoi, que je me mette à courir et à crier que j’ai tenté d’agresser un hunter ! Je n’étais pas préparée et irresponsable de faire ça, mais je ne suis quand même pas suicidaire. Je reste en arrière le temps que ce bon flic sorte et s’assure qu’il n’y a pas de danger. En même temps, j’ai du mal à croire qu’un hunter soit assez stupide pour venir ici et assassiner un policier. Pas dans ces conditions-là du moins.
Une fois qu’il range son arme, signe que tout est sûr, je me rapproche de lui et le suis jusqu’à son véhicule, je ne marche pas très droit, et je ne suis pas vraiment rassurée en voyant la moto. Je déteste les motos, en cas d’accident le motard sera presque toujours plus mal en point que le chauffeur d’une voiture. Mon frère conduis une moto, et à l’époque où il vivait encore à Radcliffe, je passais mes journées à tout faire pour qu’il la vende et s’achète une voiture à la place, entêté qu’il est, il ne ‘a jamais écouté, et en plus il a quitté la ville. Mon sauveur me tend un casque, et lui alors ? Je le mets, et clairement je ne comprends pas pourquoi les gens aiment conduire une moto et avoir à porter un casque, c’est gênant et en plus on y est à l’étroit. Qui plus ait ça appuie sur ma blessure et c’est douloureux. Je m’installe derrière lui avec son aide. “Accrochez-vous. Si quelque chose ne va pas durant le trajet, cognez mon bras, ou mon épaule, et je m'arrêterais. ” Qu’elle journée de merde, enfin bon, malgré la tête qui tourne je m’accroche à lui. Je n’ai en aucun cas confiance en ces choses-là. Je ferme les yeux la moitié du chemin vers le poste de police et sert Darian probablement plus que je ne devrais. Je suis tellement tendue que j’en aurais probablement des courbatures demain. Qui a inventé cet objet que j’aille cracher sur sa tombe ? Non mais vraiment ! La moto est le pire moyen de transport qui soit, c’est super flippant !
Je n’ai jamais été aussi heureuse en arrivant face au poste de police. J’enlève le casque en serrant les dents alors qu’une nouvelle vague de douleur se fraye un chemin dans mon crâne. Une fois descendue de la moto je souffle un grand coup. « Vous voyez je ne suis pas morte ! Mais il y a du sang dans votre casque, je vous rembourserais ! » J’ai encore les mains qui tremblent et la tête qui tourne, ce qui commence à être énervant, je passe mes mains sur mon visage évitant la zone endolori, comme-ci cela allait changer quelque chose. Je le suis à l’intérieur, la dernière fois que je suis venue ici, c’est lorsque l’on m’a annoncé que l’enquêté était fermée par manque de piste. « Vous pensez sérieusement que vous trouverez quelque chose dans le dossier ? Ils ont dû détruire des preuves non ? » J’aimerais croire que ça va nous mener quelque part de revoir le dossier, vraiment, mais c’était il y a seize ans, il s’en est passé des choses depuis. « Sa mort remonte à 1999, elle s’appelait Amanita Ridley. »
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Lun 6 Juin 2016 - 2:12
Sur le chemin, Darian se demande s'il a pris la bonne décision. Quand lui et Alaya passent le centre-ville, il se dit même qu'il aurait dû faire le choix de tourner en direction de l'hôpital. La jeune femme qu'il transporte sur sa moto n'aurait pas pu se défiler, si bien qu'il aurait été fixé sur son état. Toutefois, pour une fois, le policier comprend. Il a tenté de se mettre à sa place et cette méthode inédite a fonctionné : Darian, on ne peut l'obliger à rien. A part si on s'appelle Alana, et qu'on le fixe droit dans les yeux sans discontinuer jusqu'à ce qu'il cède. Dans tous les autres cas, rien ne marche. La détermination et les épaules solides du Segelbacher empêchent ce dernier de laisser quiconque se jouer de lui, ni même bafouer son avis ou dicter sa conduite. La seule période de sa vie qui s'est déroulée en ce sens, ce n'est autre que lors des entraînements que Darian a été obligé de suivre pour contenter sa famille de chasseurs. Et surtout pour sauver Elsa des atrocités qu'ils avaient tous en tête pour leur descendance – sa mère la première. Dorénavant, le trentenaire refuse de retomber dans une telle spirale. Sa santé en est encore affectée, sans qu'il ne veuille le reconnaître ou l'ébruiter, alors... alors pourquoi faire subir une pression semblable à Alaya ? Elle ne veut pas aller se faire soigner ? Soit, il ne forcera pas plus. Sa mise en garde avant de quitter la maison où elle a été retenue n'est pas une parole balancée à la volée : à la moindre défaillance, au moindre regard qui ne parvient plus à rester ouvert, il la fera monter dans une voiture du poste qui la conduira à l'hôpital de Radcliff sans perdre plus de temps.
En attendant, Darian ne peut que mesurer l'importance que cette histoire a pour la jeune femme. Il se reconnaît en elle, dans cette rage de vaincre l'inconnu et ce désir de retrouver sa sœur. Comment se comporterait-il, lui, s'il s'agissait d'Elsa, dans un cas de figure similaire ? Il retournerait des montagnes. Il ne laisserait rien se mettre en travers de son chemin, car qui touche à Elsa touche à Darian et il n'a jamais laissé quiconque lui faire le moindre mal. Le policier, il s'est mis en tête de toujours lui garantir la plus grande sécurité et c'est l'une des choses qui lui tient le plus à cœur. Car ce n'est pas une idée qui vient de lui tomber sur le coin de la figure, c'est un but qu'il s'est fixé depuis tout jeune. Quand le tout nouvel adolescent qu'il était avait compris, en découvrant la mutation de sa cadette, que cette dernière ne pouvait faire bon ménage avec le reste de sa famille. Sur ses épaules, Darian a pris la lourde responsabilité de la protéger contre le reste du monde, quoi que cela lui coûte, sans la moindre hésitation. La volonté inébranlable d'Alaya ne peut donc que lui parler. Elle évoque chez le Segelbacher l'exact même désir de bien faire, de rectifier le tir, d'apporter son aide. Il ne sait pas s'il va être capable de le faire mais il l'espère fortement. Grâce à l'élection de la nouvelle Maire, il a pu retrouver son travail de policier ; à lui d'en faire bon profit.
Une fois arrivé devant le poste de police, Darian gare sa moto à la place qui lui est réservée. Il s'empresse d'en descendre pour s'assurer que tout va bien pour sa passagère, jetant un bref coup d'oeil au casque qu'elle lui rend pour vérifier ses dires lui-même. Effectivement, elle a saigné. Peu, mais assez pour lui faire serrer les dents. “Pas la peine”, qu'il rétorque en secouant la tête négativement. Passant derrière elle, le trentenaire s'affaire à ranger le casque sous le siège avant de laisser ce dernier retomber dans un bruit sec. Une fois les dernières vérifications d'usage faites, le Segelbacher bloque la roue avant en des gestes maîtrisés, répétitifs et naturels après toutes ces années, avant de se redresser et de guider Alaya jusqu'à l'entrée de l'établissement policier. Une fois avancé au milieu des bureaux, Darian s'aventure en direction du sien. Quelques collègues remarquent sa présence, d'autres celles de la jeune femme à sa suite ensuite, sans qu'il n'y prête vraiment attention. Les bureaux sont tous plus ou moins éloignés les uns des autres, ils seront tranquilles. De toute façon, les collègues de Darian viennent rarement le déranger – la faute, sans doute, à son caractère introverti et ses nombreuses réponses écourtées. Les préoccupations d'Alaya font relever le regard du policier dans le sien, une fois qu'il s'est assis derrière son bureau et qu'il l'a invitée à en faire de même d'un geste bref de la main. “C'est ce que je vais vérifier.” L'allemand et la technologie, ça ne fait pas un excellent duo, mais ça n'en fait pas un mauvais non plus. Le matériel qu'il a à sa disposition, simple et basique, lui suffit amplement. Il sait s'en servir, le fait régulièrement, pas besoin de plus. Grâce aux indications d'Alaya, le fichier concernant sa sœur apparaît bientôt à l'écran. Le regard bleuté de Darian s'écarquille un peu, de façon imperceptible, face au manque flagrant d'informations. “Effectivement, il y a peu de choses”, commente-t-il, sans quitter l'écran des yeux. Il continue d'observer ce qui se trouve devant lui. La plainte déposée par Alaya, quelques éléments de réponse, rien de bien concluant. Et le poids qui s'installe sur ses épaules est immédiat. Ce qu'il aimerait que tout soit plus simple. Ce qu'il aimerait être de ces flics qui d'un clignement des paupières voient apparaître sous leurs yeux les preuves, les coupables, les évidences. Malheureusement, Darian n'est pas de ceux-là. Russell et Blake l'étaient bien plus que lui, avec des forces et des capacités différentes. L'allemand, ce qui lui reste, ce qui fait qu'il est celui qu'il est aujourd'hui, c'est son acharnement. Quand une nouvelle énigme se place sur sa route, il va prendre à cœur de la résoudre. Il n'abandonnera pas. Il ne laissera pas tomber Alaya sous prétexte « qu'il est trop tard ». Pour Darian, c'est impossible, il n'est jamais trop tard. Il le comprendra bien assez tôt. Poussant un soupir, il ferme ce qui vient de s'afficher à l'écran. Il se saisit du premier stylo et du premier papier qui sont sur son bureau, avant de relever la tête vers la jeune Ridley. “Vous voulez bien me dire ce qui vous a mis sur la piste de l'homme que j'ai vu tout à l'heure ? Dites-moi tout ce que je dois savoir, on va tout reprendre depuis le début.” Son regard ne dit alors plus qu'une chose : même si je sais que ce n'est pas facile, que ça va être long et compliqué, on est obligés de recommencer. J'en suis désolé.
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Mar 7 Juin 2016 - 13:03
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
Le poste de police, j’y est passé des heures, à attendre que quelqu’un m’apporte des réponses, à voir des flics me passer devant sans la moindre considération. Toutes ses visites plus inutiles les unes que les autres. J’en ai perdu un temps fou ici. Je m’assoie au bureau de Darian lorsqu’il m’invite à le faire. Une certaine appréhension face à l’écran d’ordinateur sur lequel je le sais va s’afficher un bien maigre dossier sur la mort de ma sœur. Lui-même le dit. C’est un fait, les flics n’ont pas fait leur boulot. “ Vous voulez bien me dire ce qui vous a mis sur la piste de l'homme que j'ai vu tout à l'heure ? Dites-moi tout ce que je dois savoir, on va tout reprendre depuis le début. ” Et c’est reparti, j’ai raconté l’histoire de ma sœur des dizaines de fois, à des flics différents qui n’ont rien fait de plus que leurs prédécesseurs, avec un peu de chance se Darian sera plus utile. Je souffle un coup, je me concentre, pour ne pas craquer encore une fois, je suis persuadée que lui avoir crié dessus après m’avoir sauvé lui a suffi, il n’a pas besoin de me voir pleurer. « Beaucoup de gens ont vu leurs proches être tués par des hunters, et les enquêtes n’ont jamais été menées à termes. J’ai trouvé un ancien journaliste qui s’intéresse à ce genre d’affaires, il a suivi l’affaire sur la mort d’Amanita il y a seize ans, il se renseigne sur pleins de meurtre dans le gène, et quand il trouve quelque chose il prévient les familles. »
Ce n’est pas un flic, mais lui au moins n’abandonne pas, il me semble qu’il a perdu sa fille. Il a certes plus de raison de pousser les recherches, mais ce n’est pas son métier à la base. « Trois balles dans la poitrine ont tué ma sœur, c‘est mon frère qui a trouvé le corps. On nous a dit que les balles n’avaient menés à rien et que sans témoins, ils ne pouvaient rien faire. Pourtant à l’entrée de l’immeuble ou elle vivait il y avait des caméras de surveillances, mais les bandes n’ont jamais été trouvées. » Je pense surtout qu’ils ont pris soin de les perdre, après tout la plupart des flics e l’époque étaient des chasseurs, alors ils ont protégés les leurs. « Honnêtement je ne sais pas grand-chose de plus, je sais c’est une douille laissée sur place qui a mené le journaliste dont je vous parler tout à l’heure à l’homme dont vous m’avez sauvée. Pourtant il y a seize ans il ne devait pas savoir se servir d’une arme vu l’âge qu’il semblait avoir. » Par contre un de ses proches, celui-qui l’a entrainé à devenir un hunter aurait très bien pu être là-bas et aurait pu tuer ma sœur. « Bref, les indices sont minces, et je suis sûre qu’ils y en a plus qui ont été détruits dont je n’ai pas entendu parler. » Alors j’ai fait avec ce que j’avais, chaque petit indice sur lequel j’ai pu tomber, chaque information aussi mince et improbable soit elles je les ais suivie.
Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Dim 12 Juin 2016 - 11:02
Darian est désolé de voir ce qui s'affiche à l'écran. Même après plusieurs minutes, à attendre que le chargement soit définitif et terminé, il se surprend à espérer voir quelque chose, le moindre indice, la plus petite aide, imprégner les millions de pixels de l'ordinateur. Mais rien de tout ça. Le dossier qui s'affiche est désespérément vide, délaissé de toute information vitale au bon suivi de l'enquête ou à sa survie dans la tête d'un policier. Le Segelbacher ne s'étonne même pas que cette dernière ait été abandonnée avant d'être résolue ; l'investigation devait être déjà longue juste après que la disparition ait été recensée, mais aujourd'hui... Le regard bleuté du policier se relève dans celui d'Alaya. Il est aussi désolé d'avoir à lui poser ces questions, de l'obliger à répéter encore une fois ces mêmes explications qu'elle n'a pas arrêté de donner, mais ils n'ont pas le choix. Avant le début de soirée, quelques heures plus tôt, Darian n'avait aucune idée de l'existence de la jeune femme et de cette histoire. Il découvre avec un regard neuf tous les travers de l'enquête et le passé en version accéléré de cette fille qui ne demande qu'une aide précieuse depuis tout ce temps et qui n'en a pas eu. Au fond de lui, cette simple idée suffit à placer le policier dans une optique nouvelle, un but à atteindre dont il ne se détournera pas avant d'avoir eu des réponses : il sent la détermination couler dans ses veines, d'abord par petites gouttes, puis tel un torrent prêt à tout bousculer sur son passage.
La lassitude se devine dans la réponse d'Alaya. Darian note les termes importants, quelques phrases-clé à retenir. Trois balles, vidéo-surveillance, etc. Il cherche à établir au préalable des liens et à définir ce qu'il va devoir faire pour retrouver la trace du tueur d'Amanita Riley. “Je confirme”, qu'il souffle. Les indices sont quasi-inexistants, ses anciens collègues, avant d'être écartés de la police, étaient en partie des hunters, d'où son propre éloignement quand ses résultats au dépistage de mutation se sont révélés positifs. Le Segelbacher sait tout ça ; cependant, il n'a pas envie de s'arrêter à ça. Il n'est pas comme eux, il peut réussir à dégager une réponse de toute cette histoire s'il se donne à fond là-dedans. Et Darian, c'est ce qu'il sait faire de mieux, se plonger dans le travail pour oublier tout le reste. Alaya a presque de la chance. “Rien d'autre...”, qu'il marmonne, en tapotant sa page blanche peu remplie du bout de son stylo. Il doit réfléchir à comment trouver d'autres indices, comment remonter jusqu'à ce jour où la sœur d'Alaya a été tuée, si des témoins supplémentaires sont en vie, si... “Qui est ce journaliste ?”, qu'il quémande en relevant brièvement son regard dans le sien.
“J'ai l'adresse de l'immeuble où Amanita a été tuée, j'irai seul”, qu'il reprend après avoir jeté un dernière coup d'oeil à l'écran à sa droite. Il se renote l'adresse sur son bout de papier avant de faire disparaître la mince de son stylo dans un « clip » sonore. Même si cela fait seize ans qu'Amanita a été tuée, que les lieux ne doivent plus être les mêmes, ni même les voisins, certaines choses ne s'oublient pas à Radcliff. Darian est bien placé pour le savoir, depuis le temps qu'il vit ici, avec sa famille ou seul. L'allemand veut aussi s'assurer de ce qu'Alaya vient de lui dire : si des preuves ont été détruites, il le découvrira. Le policier n'est pas du style à abandonner, rarement, la seule chose dans sa vie qu'il a laissé derrière lui de son mieux étant Alana, alors une histoire comme celle-là, il ne peut en avoir eu vent ce soir sans s'en préoccuper par la suite. Ça n'est pas dans ses gênes, son caractère, son état d'esprit. Le Segelbacher a besoin de ça en ce moment, plus qu'auparavant, et encore plus les jours qui arrivent. Il n'attendait qu'une affaire pour se remettre sur les rails et se montrer un peu utile auprès de personne ayant perdu bien trop d'espoir comme Alaya. “Je vous appelle un taxi, Alaya ?” Sa question est accompagnée de ce même visage embêté, celui de l'homme qui ne peut pas lui donner les réponses qu'il aimerait lui donner maintenant. “Je vais faire mon maximum pour retrouver la personne qui a fait ça. Vous avez dû entendre cette promesse souvent, mais je ne vous lâcherai pas, Alaya, d'accord ? Mais promettez-moi de ne plus vous remettre dans de telles histoires, ou alors appelez-moi avant.” Songeant au petit tas de cartes installé près de son clavier, que le policier touche rarement d'habitude, il se saisit de la carte du dessus avant de la tendre à Alaya. “Compris ?”
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Sujet: Re: Be my lucky star and unchained me. [ft.Darian] Ven 17 Juin 2016 - 11:08
Be my lucky star and unchained me.
Darian & Alaya
J’avais raison, les preuves sont faible, et même si j’apprécie grandement qu’il veuille m’aider, je ne suis pas sûre qu’il arrive à quoi que ce soit, et maintenant, il y a un hunter qui connaît ma tête, génial. Il marmonne une ou deux phrases qui ne me sont pas directement concernées, en fixant sa feuille quasiment blanche, clairement il n’y a pas grand-chose et je ne pourrais pas l’aider plus que ça. “ Qui est ce journaliste ? ” Pas sûre qu’il apprécie que je donne son nom à un flic, d’après ce que j’ai compris, il ne trouve pas ses informations de façons particulièrement légales. Mais bon, ma sœur, ma vengeance passe avant tout ! « Joey, Joey Grant. Il est à la retraite pour dire vrai. » Il passe ses journées à chercher à coincer des hunters, souvent en vaincs, mais il essaie. “ J'ai l'adresse de l'immeuble où Amanita a été tuée, j'irai seul” Je ne suis pas sûre qu’il y trouve quoi que ce soit, j’y suis déjà allée, qu’est-ce qu’il croit que mon impulsivité à attaquer des gens pour trouver l’assassin de ma sœur date d’hier ? Peut-être que le regard neuf d’un policier qui veut vraiment faire quelque chose pourrait mener quelque part. « Très bien, mais s’il vous plaît prévenez-moi si jamais vous trouvez quelque chose, quoi que ce soit, aussi mince que ce soit ! » Je refuse que quelqu’un d’autre se mette à chercher et qu’il me laisse dans le noir le plus complet comme l’ont fait les policier d’il y a seize ans. “[color=#6d071a] Je vous appelle un taxi, Alaya ?” J’acquiesçai brièvement, clairement, je ne vais pas marcher jusque chez moi, je n’en ai pas la force. “ Je vais faire mon maximum pour retrouver la personne qui a fait ça. Vous avez dû entendre cette promesse souvent, mais je ne vous lâcherai pas, Alaya, d'accord ? Mais promettez-moi de ne plus vous remettre dans de telles histoires, ou alors appelez-moi avant. ” Il y a une lueur d’espoir qui naît en moi, mais je ne peux m’empêcher de tout faire pour l’étouffer. “ Compris ? ” Je souris et j’attrape la carte, « Je pense que je peux faire ça ! J’vous fais suffisamment confiance pour le faire, après tout vous m’avez sauvé la vie, merci encore pour ça d’ailleurs ! » Je quitte le poste de police, il ne faut pas longtemps au taxi pour arriver, et ce n’est pas plus mal. Une fois chez moi, mes chiens me sautent dessus, je les ignore presque pour aller m’occuper de cette vilaine plaie que j’ai sur le visage. Dieu merci j’ai de quoi recoudre chez moi, et ça ne me prend que quelques grimaces pour que ce soit fini. Maintenant je n’ai plus qu’à aller me coucher, je rentre vite fait le numéro de Darian dans mon portable, au moins ce sera fait et il pourrait bien s’avérer utile d’avoir son numéro dans mes contacts si je me retrouve dans une situation périlleuse à nouveau.