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| No attorneys to plead my case (Charlivory) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: No attorneys to plead my case (Charlivory) Dim 22 Nov 2015 - 14:13 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -La douceur de la couette, le moelleux de l’oreiller, le cocon du lit... Autant de choses qu’Ivory avait du mal à quitter ce matin. Elle était bien là, les pieds saucissonnés dans un plaid cotonneux. Le bonheur du week-end et l’envie de procrastiner comme jamais. Il faut dire qu’elle avait trouvé le temps atrocement long depuis qu’elle avait vu Seth dans un état pas possible. Elle s’était tellement inquiétée qu’elle avait relativement mal dormi et elle l’avait payé à tous les niveaux. Elle avait usé de toute son énergie pour maintenir ses classes disciplinées et donner ses cours. Ce week-end, tout ce qu’elle voulait, c’était flemmarder. Réveillée sans l’être vraiment, Ivy scruta longtemps ses paupières closes, trop heureuse de jouer les burritos humains, complètement cernée par la chaleur et la douceur réconfortante de son lit. C’était idiot mais, ça faisait partie de ses petits plaisirs dans la vie, avec le café, bien évidemment. Ayant compris son amour pour le breuvage, certains de ses élèves avaient d’ailleurs tenté des manœuvres de corruption et ça l’avait beaucoup fait rire. Ils avaient été très déçus de s’apercevoir que ça ne marchait pas même si ça la mettait toujours de meilleure humeur. Se lever pour aller se faire un café était tentant, elle y songeait, encore à moitié perdue dans les brumes de son semi réveil. Elle était dans cette phase où rien n’importait vraiment d’autre que sa couette, très égoïstement bien entendu. Elle entendit vaguement son téléphone vibrer, ce qu’il refit quelques minutes plus tard. Si la chose la faisait normalement se retourner en temps normal, elle n’avait vraiment pas envie de bouger tout de suite, même les appels et les sms attendraient, qui que ce soit. De toute façon, à cette heure-ci, un week-end, ça ne pouvait être que Seth qui voulait l’emmerder ou Charlie avec qui il fallait s’attendre à tout. Elle avait quelques lève-tôt dans ses contacts mais, pas tant que ça et eux, bah ils pouvaient attendre. Sauf peut-être Aloys mais, les sms étaient rares. Elle se demanda un instant qui ça pouvait bien être mais, elle laissa rapidement tomber pour se laisser avoir par le piège qu’était son lit. C’était fourbe, un lit.
Quelques minutes plus tard, du moins en était-elle convaincue, quelqu’un sonna à la porte et son téléphone s’agita furieusement. Quelqu’un qui avait le code de la porte d’entrée donc. Ça limitait les choix. Elle sortit finalement péniblement du lit, enfila ses pantoufles et les cheveux en vrac, le téléphone en main qu’elle était en train de consulter sans voir les messages, elle trouva Charlie devant sa porte avec un starbucks grand comme une casserole. Si ses yeux avaient pu étinceler comme dans les dessins animés, ils l’auraient fait. Elle secoua la tête pour se réveiller un peu et laissa son téléphone sur le meuble, messages toujours pas lus.
- « Charlie ! Entre. Et tu as apporté le café ! Tu es géniale. Tu le sais ça ? »
Pas encore de serrage dans les bras sous peine de renverser le café, un crime, ça viendrait après, quand elle aurait posé son chargement. En attendant, elle lui colla un bisou sur une fossette. Ça la rendait tellement mignonne. Mais, tout était une question de priorité dans la vie et au réveil, sans danger dans les environs, la priorité, c’était le café.
- « Installe toi, j’arrive. »
Ivory partit donc enfiler un truc un peu plus chaud, pas gênée pour deux sous d’avoir ouvert dans la tenue qui était la sienne pour dormir. Autrement dit, sous-vêtement et t-shirt à manches longues. Après tout, c’était Charlie devant elle. Un peu plus présentable, elle revint dans son salon et lança sa propre cafetière malgré le starbucks. Un seul café ne suffirait jamais. Elle sortit également de quoi se faire un petit-déjeuner de champion.
- « Sers-toi. » Elle se posa finalement sur une chaise et attrapa une tranche de pain qu’elle tartina généreusement de confiture de fraise avant de mordre dedans. Elle soupira d’aise et puis se décida enfin. « Qu’est-ce qui t’amène de si bon matin ? » Elle regarde l’heure... « Ok, presque midi mais c’est pareil. »
Elle et l’heure, une chose qui ne changerait jamais. On aurait pu lui accrocher une horloge sur le dos que ce serait du pareil au même. Si ça n’était rien d’important comme le boulot, elle ne serait jamais du genre à se soucier de ça. La vie était trop courte et elle risquait de l’être encore plus si un hunter à la gâchette facile lui tombait dessus un jour en découvrant ce qu’elle était.
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Dernière édition par Ivory Weston le Dim 13 Déc 2015 - 1:41, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mer 25 Nov 2015 - 13:07 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Dire que cette dernière semaine n’avait pas été facile pour Charlie relevait de l’euphémisme. Elle avait passé deux jours à l’hopital après ses exploits transmutants chez Seth, et le docteur Blackwell lui avait répété plusieurs fois qu’elle avait eu une chance insolente que le pied de table sur lequel elle s’était empalée n’ait pas poursuivi sa course un peu plus haut dans son abdomen. Elle ne saisissait pas pas trop en quoi la chance avait joué dans l’histoire, mais elle avait acquiescé aux paroles du gentil docteur et pris le plus de cachets possibles pour dormir pendant 48 heures non stop. Il lui avait aussi dit que son don l’avait surement sauvé, d’une certaine manière : la surtension avait fait monter la température de son corps jusqu’au maximum supportable pour ses organes, mais cela avait permis à son sang de s’épaissir, ralentissant ainsi suffisamment l’hémorragie pour qu’on puisse la transporter jusqu’ici. Charlie avait songé, à ce moment là, que son corps était aussi tétu que sa tête, et que c’était surement pour ça qu’elle était aussi coriace. Tant mieux, en un sens.
Elle avait signé une décharge pour quitter le centre de soins plus tôt que prévu, ne supportant pas de rester allongée à ne rien faire si elle n’avait pas de cachetons pour l’abrutir. Elle avait demandé à la jolie infirmière, celle avec son piercing au dessus de la bouche et ses yeux tout doux de lui refaire son pansement, et lui avait promis de faire très, très attention en rentrant chez elle : exit le sport jusqu’à ce que la plaie soit totalement cicatrisée, pas de bain, de la crème sur toutes les parties de son corps abimées ou brulées : car oui, la peau de Charlie partait en lambeaux de pelade par endroit, comme si elle avait pris un coup de soleil géant. Contre coup de ses excès d’utilisation de pouvoir parmi tant d’autres, en épaississant son sang, sa capacité avait aussi brulé ses chairs, et l’avait totalement déshydraté, comme un vieux pruneau. Elle riait en s’imaginait un pruneau avec une perruque blonde, alors qu’elle bouquinait, cloitrée chez elle. Et elle resta les 5 jours suivants comme ça, à tuer le temps entre son ordinateur, ses livres et sa télévision. Roman n’avait pas donné signe de vie. Seth non plus d’ailleurs. Elle ne savait pas trop quoi en penser, alors elle n’y pensait pas, c’était plus facile. Elle passait ses journées à pioncer et à boire tous les liquides non alcoolisées qu’elle pouvait trouver, constamment assoiffée. Et puis un matin, elle se décida qu’elle en avait marre de rester là à ne rien faire. Une semaine, c’était une retraite bien assez longue pour la mutante, et elle avait besoin de voir du monde. Alors elle s’était arrachée de son canapé pour se trainer jusqu’à la salle de bain, évitant soigneusement son propre reflet avant le passage sous la douche. Au moment de défaire son pansement, elle grimaça en décollant le drole de cellophane collant de biafine : la plaie était encore bien béante, bien que propre, pas très jolie à voir, et un peu impressionnante. Sa curiosité morbide lui donnait envie de toucher l’intérieur du trou encore bien dessiné du bout de l’index, mais le docteur l’avait interdite de le faire. Et Roman lui avait toujours dit d’obéir aux docteurs. Alors elle avait bien tout nettoyé autour, et refait son bandage avec soin avant d’enfiler une blouse vaporeuse, histoire que le tissu ne colle pas à sa peau rendue grasse par les crèmes, ainsi qu’un pantalon pas trop moulant pour s’épargner le réveil de ses brûlures. Une fois appétée, elle avait attrapé une paire de bottines noires, son sac à main et avait claqué la porte de l’appartement sans un regard derrière. En même temps, y avait rien a regarder dans l’appartement vide.
Elle n’était pas allée directement chez Ivory pour une simple et bonne raison qui tenait en un mot, deux syllabes, quatre lettres : CAFE. Elle connaissait les habitudes de son artiste de copine, et à cette heure ci, si elle n’était pas déjà sous intraveineuse de caféine, il lui faudrait surement un Venti pour assécher sa soif de breuvage divin. Enfin, ça c’était l’expérience qui parlait. Charlie s’arrêta donc d’abord au Starbuck en bas de la rue pour commander la plus grande taille de gobelet à emporter pour Ivory, en épelant bien le nom de cette dernière au barista : ces gens là prenaient un malin plaisir à écorcher les prénoms des gens sur les gobelets, et elle ne voulait pas qu’elle se retrouve avec un truc avec marqué « hivoree » dessus. Si ça se trouve après, elle allait faire un blocage et ça allait lui gacher tout son plaisir, alors Charlie prenait toutes les précautions nécessaires, proposant même d’écrire elle-même sur le carton au pauvre employé abasourdi. Elle commanda un latte débordant de chantilly pour elle, et des muffins à la banane parce que c’était son obsession du moment. Ses emplettes terminées, elle envoya un premier texto à la brunette, quelque chose ressemblant à « jarive dans 1à minutes ». Les fautes, c’était parce que tout taper avec un pouce, le reste de ses mains occupées par ses achats, ce n’était pas hyper pratique. Passons.
Arrivée devant la porte de la jeune femme, elle appuya sur la sonnette de la seule partie de son corps disponible pour se faire, à savoir le bout de son nez, son pouce réactivant l’appel automatique du portable d’Ivo. Cette dernière se décida – enfin !- à lui ouvrir au bout de quelques minutes, avec l’air de quelqu’un qui sort du lit. Charlie lui offrit un sourire étincelant en passant la porte, tendant la joue pour recevoir les lèvres encore chaudes de sommeil de la jeune femme : - Oui il parait, mais j’aime bien qu’on me le répète à intervalle régulier !
Elle laissa Ivo s’éclipser pour enfiler un pantalon, s’installant dans la cuisine en posant les gobelets sur la table, ainsi que les muffins.
- Les grands esprits se rencontrent, j’ai acheté de quoi manger aussi. Tu me diras, yen a jamais trop, j’ai tellement les crocs.
Elle dévoila ses petites canines pointues avant d’enfoncer la moitié d’un énorme bout de gâteau au fond de sa gorge, avant de tenter de le faire descendre d’une large rasade de latte à présent tiède :
- Hmff, parce qu’il faut avoir une bonne raison pour venir t’emmerder « de bon matin » maintenant ? on aura tout vu, tout se perd ma bonne dame…
Une autre bouchée, une autre rasade, et Charlie avait enfin l’impression de respirer à nouveau comme il fallait : les choses se déroulaient normalement, elle était encore capable d’aller prendre un repas chez quelqu’un sans devenir complètement folle. Le docteur lui avait parlé de syndromes post traumatiques qu’elle pourrait peut être subir quelques temps. Elle avait rigolé à ce moment là, songeant que cette aventure n’était pas, et de loin, la plus traumatisante de son existence. Alors si elle avait survécu à tout le reste …
- Bon…. J’ai le droit à mon calin ou j’suis définitivement venue pour rien ? *réclama t’elle d’un air boudeur*
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Jeu 26 Nov 2015 - 22:46 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Résolument contre l’idée de sortir du lit, Ivory aurait pu grommeler, râler sans café avant d’ouvrir la porte mais, c’était Charlie qu’elle avait devant elle, Charlie et son joli sourire, Charlie avec un café taille max de chez Starbucks. Sortir du lit, c’était pas si mal finalement, elle était bien obligée de le reconnaître. Depuis qu’elle la connaissait, ses apparitions avaient quelque chose de solaire. Quand elle la voyait, sa journée était tout de suite beaucoup plus agréable et amusante, de quoi remonter un moral qui se cassait un peu la gueule de temps à autre. C’était particulier et Ivy n’avait jamais vraiment voulu se pencher sur le sujet, elle avait déjà massivement poussé sa chance en écrivant le numéro sur le dessin il y a des semaines et des semaines de ça, puisque Charlie avait appelé.
Posée, le petit-déjeuner étalé sur la table, elle inspira le café en mâchant consciencieusement son bout de pain enconfituré. Pas vraiment réveillée, elle rata l’état des mains de Charlie mais, elle hocha vigoureusement la tête. Il n’y en avait jamais trop, c’était vrai.
- « Sers-toi ce que tu veux, c’est là pour ça. »
Elle zieuta un des gâteaux ramenés et en piqua un pas du tout en douce. Ça avait l’air vachement bon ces trucs-là. Très civilement, elle termina sa tartine avant d’arracher un morceau de gâteau entre le pouce et l’index et de le mettre en bouche. Elle roula des yeux.
- « Vachement bon et non, toi, t’as pas besoin de raison. »
À vrai dire, même si Charlie avait eu besoin d’une raison, quelque chose lui disait qu’elle en aurait trouvé. Ivory en aurait elle-même inventé. Elle appréciait vraiment la compagnie de Charlie même si parfois, elle n’avait aucune nouvelle pendant des jours, parfois plus d’une semaine entière. Cela dit, chacun faisait sa vie, elle n’allait pas s’offusquer pour ça. Elle-même n’était pas du genre nouvelles à tout bout de champ. Parfois, elle n’envoyait rien non plus pendant des jours avant de revenir d’entre les morts et de texter de nulle part. On lui avait déjà reproché ce fait mais, après tout, elle avait dû apprendre à se démerder seule. Pouvait-on franchement lui reprocher d’avoir du mal à se faire à l’idée qu’à présent, des gens pouvaient réellement et sincèrement s’inquiéter pour elle et pas à cause d’un quelconque lien familial bidon. Comme souvent, Charlie lui soutira un sourire sincère et rayonnant. La désinvolture, parfois l’étrange et le mignon se côtoyait chez elle et sa façon de lui demander ça sans détour et sans même sourciller, c’était tellement reposant. Pas besoin de s’interroger avec elle, Ivy pouvait juste agir comme ça, sans chercher pendant dix ans, ça venait tout seul. Toute la palette de son extraversion pouvait s’exprimer librement et ça faisait du bien. Alors elle leva et alla derechef la serrer dans ses bras, son morceau de gâteau à la main. Elle ne fit pas vraiment attention mais, quand elle sentit Charlie se raidir, elle recula immédiatement, étonnée. Elle la dévisagea et elle vit enfin. Sa peau rougie, ça et là, dissimulée par les vêtements, ses mains, ... Mains qu’elle saisit presque trop vite avant de se raviser, passant ses propres mains sous les siennes, paumes contre paumes.
- « Qu’est-ce qui t’es arrivée Charlie ? »
Inquiète, horrifiée, choquée. Elle revoyait encore Seth, amoché, furieux, vraiment dans un sale état. Pas encore quelqu’un qu’elle connaissait. Rien qu’à la voir comme ça, deviner vaguement les dégâts, elle avait mal au cœur, elle avait mal à sa place presque. Elle tira un tabouret à elle et se mit en face de son amie, oubliant le café, le muffin, tout ça n’avait aucune importance, vraiment aucune.
- « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas vu. Je ne t’ai pas fait trop mal ? » Elle continua, parlant en désespoir de cause, cherchant à se faire pardonner quelque chose qui avait déjà sans doute été relégué au second plan de la part de Charlie. « Merde, je suis vraiment nulle comme amie. Je crains. J’vois, rien, j’pige rien. »
Elle s’abstint d’ajouter qu’elle était inutile. Seth et elle étaient différents. Il était un battant et elle... juste une prof d’arts et une artiste trop pessimiste, avec une mutation tape-à-l’œil qu’elle ne maîtrisait pas totalement, et qui était infoutue de faire quelque chose.
- « T’as besoin de quelque chose ? »
Ivory était mortifiée, vraiment, de ne pas avoir remarquée que Charlie était blessée. Vraiment, elle était en-dessous de tout par moment. Si ça se trouve, le message et l’appel, c’était parce qu’elle avait besoin d’aide et elle n’avait pas été là, tout ça parce qu’elle avait envie de rester au lit. Elle se serait collée des baffes si elle n’était pas inquiète à ce point.
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Dernière édition par Ivory Weston le Dim 13 Déc 2015 - 1:41, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mer 2 Déc 2015 - 22:31 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Charlie appréciait la présence d’Ivory comme on prend une drogue douce après une trop longue et éprouvante journée de travail. Ivory, elle l’aimait bien parce qu’elle posait pas les questions chiantes que posaient les gens chiants lorsqu’ils rencontraient d’autres personnes. Elle s’en fichait de savoir d’où elle venait, ce que faisaient ses parents dans la vie, de pourquoi elle était à Radcliff, de si elle comptait rester, de si elle avait quelqu’un dans sa vie. Elle avait des questions bien plus intéressantes comme sa chanson préférée, si elle était plus tartine ou céréales, si elle préférait respirer des chaussettes après le sport ou se ronger les ongles des pieds, si elle devait choisir. Avec elle, Charlie n’avait pas à réfléchir à comment bien se comporter pour être « socialement adaptée », parce qu’Ivo, elle s’en foutait, et c’était fichtrement reposant pour quelqu’un comme la chasseuse mutante.
Elle termina d’engloutir son muffin en gloussant avant d’ouvrir les bras pour y loger une Ivory sautillante et encore toute tiède du lit qu’elle venait à peine de quitter. Elle se réjouissait de ce contact physique spontané et de la peau douce et parfumée de la jeune femme contre la sienne, mais avait oublié un petit détail : les calins quand on est brulé au énième degré sur plus de la moitié de la surface de son corps, ça fait vachement mal. Elle serra les dents pour ne pas laisser échapper le moindre couinement de douleur, mais le mal était fait : elle avait l’impression que sa peau encore à moitié fondue menaçait par endroit de se désolidariser de ses chairs pour faire sa vie en totale autonomie, et ses terminaisons nerveuses suppliaient d’arrêter le massacre. Elle plissa le nez en fixant ses chaussures alors qu’Ivory lui prenait les mains, se ravisait, puis les tenait dans les siennes avec le plus de douceur possible. C’était gentil, mais un peu douloureux quand même. Charlie haussa les épaules, revêtant son plus bel air bravache et désinvolte :
- Oh, ça ? c’est rien tu sais, quand on est une pile vivante comme moi, ben des fois on fond un peu, c’pas bien méchant hein ! En réalité, c’était clairement méchant, mais inquiéter la jolie brune était bien la dernière chose qu’elle voulait faire. Après tout, elle avait survécu, non. Le reste n’avait pas d’importance, seul le résultat comptait. Et le résultat, c’était beaucoup de biafine, des douches glacées et beaucoup, beaucoup d’eau pour régénérer ses cellules. Elle évitait aussi d’utiliser ses dons depuis quelques jours aussi, ce n’était pas plus mal. Elle soupira quand Ivory prit cet air sérieux tout en s’asseyant en face d’elle. Elle n’aimait pas beaucoup ça, que l’on s’inquiète pour elle comme ça, qu’on s’occupe d’elle comme si elle était … Précieuse ? Personne ne l’avait jamais habitué à ça, et elle-même ne s’y habituerait elle peut être jamais, elle avait l’impression d’être une petite fille qui a quelque chose à se reprocher. Elle ramassa ses jambes sous son menton, le bout de ses pieds dépassant tout juste du siège de sa chaise, sirotant son café pour cacher sa gêne évidente.
- Non mais ça va hein, regarde j’ai pu sortir de chez moi et venir jusqu’ici sans me tordre de douleur, c’est que c’est pas la mort, tu sais !
Elle avait beau faire, impossible de chasser cet air inquiet et presque désespéré du visage de son amie. C’était énervant, parce qu’elle avait un pli bizarre sur le front quand elle était inquiète, et Charlie ne trouvait pas ça joli. En plus elle continuait à parler, parler, parler, et sa voix n’avait pas le même vibrato que lorsqu’elle était de bonne humeur. Aussi, Charlie posa son gobelet sur la table, suffisamment loin pour ne pas le renverser d’un coup de coude, avant de se pencher vers Ivory en plissant le nez :
- Ce dont j’ai besoin ? C’est...
Son regard se perdit sur le visage d’Ivory, dans ses yeux sombres, sur son nez fin, ses pommettes hautes et bien dessinées sur lesquels s’étaient collés quelques petits cheveux noirs et raides, sa bouche à la moue attristée mais pourtant tellement, tellement belle.
- C’est que tu …
Elle se pencha un peu plus vers elle, si près que leurs nez pouvaient presque se toucher… Puis attrapa ses jours entre ses puces et ses index pour les tirer et lui dessiner un sourire factice
- … Que tu arrêtes de faire cette tête de déterrée alors que je vais BIEN ! imagine que c’est juste de gros, gros coups de soleil, c’est tout ! J’aurai même préféré que tu vois rien et que tu t’inquietes pas, parce qu’il n’y a PAS de raison. C’est le lot de tous les mutants de merder avec leur pouvoir de temps en temps, bah moi quand je merde, ça fait ça ! la prochainement fois, je ferais plus attention, promis. Maintenant bois ton café et arrête de faire cette tronche ou j’m’en vais avec mes muffins et j’t’en laisse pas !
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Ven 4 Déc 2015 - 0:40 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Café, petit déjeuner, Charlie. Trio parfait, presque tout en C. Il faudrait qu’elle trouve quelque chose de super bon pour mettre à la place du petit déjeuner et qui commençait par C, ce sera son petit tiercé gagnant personnel. C’était simple, quand Ivory voyait Charlie, elle était de bonne humeur tout le reste de la journée, sa présence la détendait, l’amusait, c’était vraiment relaxant, elle oubliait toutes ses emmerdes ou ses préoccupations, c’était un autre monde qui s’ouvrait à elle. Comme ce matin. Elle osait espérer qu’elle arrivait aussi à détendre Charlie à sa façon. Elle avait cru comprendre que son amie appréciait le fait que ses questions n’étaient jamais celles qu’elle entendait des autres gens. Tant mieux au fond, elle n’aimait pas être comme tout le monde, c’était ennuyeux. Et, transportée dans ce petit monde, Ivy n’avait pas fait attention, elle ne s’était pas rendu compte et ça, ça craignait vraiment, elle s’en voulait beaucoup, elle si observatrice quand il s’agissait d’art et pas assez avec les gens. Le pire, c’était sans doute le fait qu’elle minimisait la chose. Ça avait quand même l’air assez grave, pas trop puisqu’elle était là mais quand même.
- « Rien ? ... »
Elle aurait pu s’emporter, jeter les bras en l’air mais, elle avait les mains de Charlie par-dessus les siennes et, elle n’avait aucune envie d’agir comme ça. Ça pouvait être franchement chiant, foi d’elle-même. D’ailleurs, elle insistait Charlie, à lui dire qu’elle avait pu venir sans se tordre de douleur. Oui, mais elle avait mal et ça, elle aurait préféré que ce ne soit pas le cas. C’est comme ça, quand on apprécie les gens et qu’on les aime franchement bien. La voir se ratatiner sur sa chaise, ça n’était pas quelque chose qu’elle aimait voir non plus mais, elle la laissa faire. On avait tous nos moments comme ça et elle avait depuis longtemps maintenant que les réactions de Charlie ne se confondaient pas dans la norme.
Le front plissé, Ivory ne pouvait pas s’empêcher de penser à Seth qui avait été franchement moche à voir et maintenant Charlie... Elle haïssait cette ville. Une ville dont elle ne pouvait même plus se tirer. Quoi que, ce n’était pas sûr qu’elle l’aurait fait même si elle avait pu, il y avait des gens auxquels elle tenait dans cette ville, même si elle n’était pas sûr que la réciproque était vraie. Inquiète, un peu démoralisée de savoir ses amis dans cet état, elle fut un peu surprise par l’avancée de Charlie qui parlait en même temps. À ce stade, son cerveau enregistrait encore les informations, pas tout à fait conscient de la progression de son vis-à-vis. Puis, d’un coup, Ivy avait juste du mal à saisir la totalité de ce que son amie était en train de dire. Trop proche. Beaucoup trop proche. Ses pensées se percutèrent les unes après les autres : « Qu’est-ce qu’elle fait ? », « Pourquoi ? », « Non mais... », « J’me suis pas brossée les dents. », « Elle a dit un truc. », « Au secours. », « Qu’est-ce qu’elle a dit ? », ... Pensées interrompues nettes par les doigts chauds de Charlie sur ses joues pour lui faire esquisser un faux sourire qu’elle fit pourtant bien volontiers après quelques secondes de flottements, parce qu’en fait, elle était soulagée et que son cerveau s’était soudainement remis à fonctionner. C’était Charlie, rien d’illogique. Elle pouvait respirer et tout oublier, y compris sa propre réaction totalement paniquée et un peu... Naaan. Rien du tout. Rien du tout jusqu’à ce que son amie lui annonce tout-à-trac et sans pression qu’elle était une mutante. Sa mâchoire se décrocha presque. Elle était une mutante, aussi, comme elle et son pouvoir avait juste déconné. C’était pas la moitié d’un foirage ça.
- « C’est impressionnant quand même. Mais minute... Mutante ? Comme dans transmutant ? Comme avec des dons, tout ça ? » Elle secoua la tête. « Pas la peine de répondre, c’était rhétorique. Bah merde. Toi aussi alors. J’devais m’en douter quand même. »
Pendant des années, pas un mutant à l’horizon et là, il lui en tombait de partout, c’était dément. Elle aurait bien aimé en connaître plus tôt mais, elle n’allait pas se plaindre non plus. C’était pas le moment pour ce genre de réflexions infantiles.
- « C’est pour ça que tu m’as aidé, face au hunter ? » Est-ce qu’elle savait pour elle ? « Tu... savais pour moi ? »
À nouveau, elle secoua la tête et but une grande gorgée de café. Elle inspira et chassa le tout de la main.
- « On s’en fiche, c’pas important. Tu me promets de faire attention ? Un de mes amis fait super peur à voir déjà et j’ai pas envie qu’il t’arrive la même chose. Déjà là, j’ai eu peur pour toi, même si je savais pas. »
Finalement, que Charlie sache ou pas pour elle n’avait strictement aucune importance. Ce qui l’était, c’était qu’elle fasse attention, qu’elle ne tombe pas sur un hunter qui avait fondu un fusible. Elle détestait de la savoir en danger juste parce qu’elle était elle. Alors oui, Ivy aurait dû avoir peur pour elle aussi mais, elle avait peur pour Seth, peur pour Charlie parce que si son pouvoir déconnait, c’était pas super discret.
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Dernière édition par Ivory Weston le Dim 13 Déc 2015 - 1:41, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Lun 7 Déc 2015 - 21:48 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Elle aimait pas beaucoup ça, Charlie, cet air inquiet qui s’était imprimé sur le visage d’Ivory alors qu’elle se justifiait, non sans quelques difficultés. Que pouvait elle dire de plus sans lui balancer toute l’histoire ? Comment la rassurer suffisamment sans lui mentir ? Il ne pouvait pas décemment lui dire « en fait, j’ai perdu le contrôle lors d’une descente surprise chez un ami que mon boss voulait que j’abatte, j’ai pris un pied de table dans le ventre, j’ai manqué de me vider de mon sang mais ça va. Ah oui, j’ai rasé la moitié d’un immeuble aussi, ahah ». Elle avait beau être désinvolte, elle n’en était pas stupide pour autant. Heureusement, l’attention de son amie se concentra sur quelque chose qu’elle-même ne considérait que comme anecdotique : sa transmutance. Elle pensait lui avoir dit déjà pourtant, mais peut être l’avait elle oublié. Faut dire que c’était tellement naturelle pour elle que c’était comme lui annoncer qu’elle était blonde, ou qu’elle n’aimait pas les brocolis. Aussi, la réflexion de la jeune femme la fit sourire tant elle avait l’air surprise :
- Beh oui patate, comme dans transmutante, mutante, dégénérée, tout ce que tu veux. Tu croyais vraiment qu’on pouvait avoir cette couleur de cheveux naturellement, hmm ? *elle sourit* Alors, même si j’avais pas été mutante, j’lui aurais quand même casser la gueule à ce gogole. Et, non je savais pas pour toi, j’m’en doutais vaguement, c’est tout. Mais c’était surtout parce que lui, il avait vraiment une tête de con, et que je supporte pas ce genre de mec qui emmerde les filles parce qu’ils ont des complexes sur la taille de leur bite.
Bravo Charlie, quel langage. Cela dit, ce n’était pas totalement faux : elle avait vérifié, et Ivory n’était pas sur les listes de la mairie, à son grand soulagement. Elle ne savait pas comment, mais la mutante aux yeux sombres était passée au travers des mailles du filet du dépistage de l’année dernière. Tant mieux cela dit, et elle se garderait bien de la dénoncer à qui que ce soit. Et si un jour quelqu’un découvrait le pot aux roses, elle nierait, en bloc, avoir déjà vu se transformer la jeune fille. D’ailleurs, elle était à peu près sur qu’Ivory ne savait lorsqu’elle-même avait découvert la mutation de cette dernière. Cela remontait à l’heure… deuxième soirée chez Ivo, qui lui avait fait découvrir son premier film de zombie, le Territoire des morts. Charlie n’était pas encore décidée sur son adhésion au concept ou pas, mais c’était au moment où elle allait posée une énième question sur une référence qu’elle ne comprenait pas qu’elle avait découvert la beauté de la mutation de son amie : elle s’était endormie à coté d’elle, le bout de ses pieds posé sur la table basse en verre où trônaient boissons et pizza : Charlie avait observé avec fascination la peau de la jeune femme se couvrir progressivement de cristaux, jusqu’à devenir totalement translucide. Elle n’avait pas osé toucher la peau cristalline d’Ivory, et n’avait fait qu’observer la finesse de ses traits où la lumière se reflétait comme dans un prisme : à chaque respiration endormie, elle l’éclaboussait de toutes les couleurs de l’arc en ciel, et c’était vraiment très joli. Ça n’avait pas duré longtemps, quelques minutes puis la peau reprit sa texture normale alors qu’Ivo remuait en grognant, et avait ouvert un œil avant de se plaindre qu’elles avaient loupé le meilleur moment du film. Charlie n’en avait fichtrement rien à faire des zombies et des gens qui hurlaient en pensait que plus ils faisaient du bruit, moins les zombies allaient les embêter. Elle n’avait d’yeux que pour le spectacle qu’était Ivory à cet instant, et ça lui avait fait quelque chose dans le creux de l’estomac. Elle en déduisit qu’elle avait surement encore faim, et avait repris une part de pizza au chorizo. Elle acquiesça en souriant d’un air réconfortant :
- J’fais toujours grave gaffe mais t’inquiète pas, déjà je m’occupe très bien de moi, et en plus j’ai des gens qui font en sorte qu’il m’arrive rien de trop méchant …
Enfin, a priori, il y en avait un, simplement il n’avait pas donné signe de vie depuis l’accident . Bon, il était pas mort, elle le savait bien, mais quand même. Pas un appel, pas une visite pour voir si elle ressemblait à une momie, pas une boite de chocolat. Niveau attention, c’était un peu limite. Mais bon, elle ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas l’habitude. Charlie bailla peu discrètement avant de reprendre une gorgée de boisson lui dessinant une petite moustache au dessus de la lèvre inférieure :
- Faut pas qu’il sorte pendant la nuit aussi ton copain, il va lui arriver des bricoles… Ya des gens qui plaisantent pas la nuit, qui peuvent être autrement plus méchants que tes zombies qui ronflent … Y lui est arrivé quoi ?
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Lun 7 Déc 2015 - 23:17 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Oui, Ivory était inquiète mais, elle en avait bien le droit après tout non ? On s’inquiétait pour ses amis, ça se faisait tout le temps. En tout cas, il s’inquiétait pour les siens elle. Elle s’était presque monté un bateau concernant les blessures de Charlie, son imagination travaillait beaucoup trop. Elle la voyait déjà au prise avec une bande de siphonnés dans une ruelle avec les pires scénarios possibles et imaginables. Ça, c’était le pessimisme d’Ivy puissance maximale. Cela dit, elle avait vite dû abandonner son petit film intérieur puisqu’elle avait été détrompée. En tout cas, ça devait être drôlement méchant comme mutation pour faire autant de dégâts. C’était carrément des brûlures qu’elle avait et pas des jolies. Ivory espérait que ça disparaîtrait vite. Ça devait faire un mal de chien même si à première vue, ça semblait aller. Le plus intriguant, c’était surtout qu’elle ne savait pas pour son amie. Elle ignorait totalement que Charlie était comme elle. Enfin... avec un plus génétique chelou. Elle avait bloqué un instant en enregistrant l’information d’ailleurs.
- « Hey ! Tu sais, ça existe les teintures. » Elle fit la moue. Elle était bien une grande utilisatrice de mèches elle... mais, là n’était pas la question. « Je déteste ce genre d’abrutis. Dangereux, débiles et qui se croient tout puissant. T’as raison, ils compensent, c’est pas possible autrement. En attendant, c’est eux qui sont des dangers publics. » Elle ferma un œil et hausse un sourcil. « Tu t’en doutais ? »
C’était fou, cette capacité d’Ivory à se souvenir des choses importantes après les futilités. Elle avait fait exactement la même chose avec Malachi. Elle semblait incapable d’organiser ses pensées correctement pour poser les vraies questions au bon moment. Parfois, elle comprenait mieux pourquoi certains de ses professeurs avaient été désarçonnés et désespérés.
- « Comment t’as pu t’en douter ? J’fais super gaffe. Même certaines des personnes qui me connaissent depuis longtemps l’ont appris que récemment. »
Elle n’aimait pas trop ça d’ailleurs. Malheureusement, dans les circonstances actuelles, ça devenait de plus en plus dur de ne pas péter un plomb ou de ne pas se dévoiler en se protégeant. Elle préférait franchement ça plutôt que de se prendre une vaccination. Elle était peut-être pas vraiment à l’aise avec sa mutation mais, c’était elle, quelque part... tous ces changements de textures, de matériaux. C’était déstabilisant même pour elle mais elle se sentait bien quand elle l’utilisait, même si elle avait peur de rester... coincée. C’était ridicule mais elle avait vraiment peur de ne pas réussir à faire refluer le changement. Ivory ignorait totalement qu’elle s’était recouverte du verre un peu particulier de la table pendant la soirée Romero qu’elle avait faite avec Charlie. Elle s’était juste endormie. En fait, elle ne savait même pas qu’elle pouvait changer en dormant, c’était dire. Tout ce qui importait, c’était que Charlie ne risquait rien, elle espérait que ces personnes prenaient vraiment soin d’elle. Qui c’était d’ailleurs ces personnes ? Elle se mordit la lèvre en se posant cette question qu’elle ne poserait certainement pas à Charlie, c’était indiscret.
- « J’espère que ces gens font vraiment bien attention à toi sinon ils vont m’entendre ! »
Ça n’était que de la sincérité, de l’inquiétude aussi et... une petite pointe de curiosité. C’était ridicule, évidemment que Charlie connaissait du monde. Il fallait être stupide de penser le contraire. C’était l’habitude qui parlait, quand elles étaient à deux, c’était vraiment rare quand elles parlaient d’autres gens. C’était anecdotique même ou alors de vieilles histoires sans importances. Dans son cas à elle du moins. Ivy n’aimait rien dire de trop précis sur son passé à San Francisco, elle y avait trop souffert même si Radcliff se disputait très bien la première place.
Sans entrer dans les détails, Ivory pouvait toujours expliquer la mésaventure de Seth. Ça ne portait pas à conséquence. Ce qui était vraiment flippant dans cette histoire, c’était que cet espèce de psychopathe était carrément entré chez lui. C’était limite si elle ne devenait pas paranoïaque dès qu’elle entendait quelqu’un prononcer le prénom de ce type d’ailleurs.
- « Bah il est pas sorti en fait. Y a un hunter complètement pété de la carafe qui a débarqué chez lui pour lui faire sa fête. J’crois que c’est une vieille histoire mais il évite d’en parler, ça a l’air un peu lourd. Bref, il a débarqué chez lui et le pire, c’est que y avait une mutante avec le mec. C’est parti en vrille et dans le carnage, il a juste eu du pot de s’en tirer. J’sais pas ce que j’aurai fait s’il y était passé. Ça fait que cinq ans que j’le connais mais c’est un peu comme ma famille. »
Et c’était vrai. S’il devait arriver quelque chose à Seth, elle ne savait pas du tout comment elle réagirait. Depuis cinq ans, il avait pris une place énorme dans sa vie et quand elle avait des ennuis, c’était vers lui qu’elle allait, c’était lui qu’elle appelait instinctivement. Le pire, c’était que maintenant, elle s’inquiéterait pour Charlie et Seth. Avec une mutation qui pouvait faire ça, elle flippait franchement.
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Dernière édition par Ivory Weston le Dim 13 Déc 2015 - 1:42, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Ven 11 Déc 2015 - 15:58 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Ce qui était marrant avec Ivory, c’était sa propension à jouer ses réactions et ces sentiments comme si elle était dans une série télévisée, et Charlie trouvait son côté dramaqueen assez divertissant. Quand elle était surprise, elle écarquillait ses grands yeux marron comme deux billes de kinder, et Charlie elle adorait ça, le kinder. Quand elle était contrariée, elle fronçait parfois les sourcils tellement fort qu’ils se rejoignaient presque. Le spectacle des expressions faciales d’Ivory était un régal pour la mutante chasseuse. Il faut la comprendre la pauvre, un phénomène comme ça c’est une merveille, quand on a passé des années avec pour seul miroir empathique le visage inexpressif et froid de Roman Griske. Elle se contenta d’hausser les épaules avant de répondre tout à fait à côté de la plaque :
- Bah ! J’ai juste eu à te renifler. Tu sens le mutant à 3 kilomètres.
Bon, ce n’était pas tout à fait faux, pas tout à fait vrai non plus. Ivory ne sentait pas le « mutant », en revanche, elle avait une odeur particulière, que Charlie avait l’habitude de humer à chaque fois que la brune la serrait dans ses bras, une odeur toute personnelle, mélange des effluves de café dont elle s’abreuvait constamment, d’écorce d’orange et d’un parfum presque minéral, un peu ambré. A y réfléchir, ce n’était pas étonnant, cette sous note de caillou dans son odeur : Seth lui-même ne sentait il pas naturellement le sable chaud ? Elle se demanda ce qu’elle sentait, elle, à part le shampoing. Elle lui demanderait, tiens, à l’occasion. Sa remarque sur Roman la fit sourire aussi : Elle voyait mal le chasseur se faire rabrouer par la demoiselle, simplement parce qu’il couvrait mal ses arrières. Il ferait une sacrément drôle de tête si ça arrivait. Et puis surement qu’il la tuerait aussi, et ça, Charlie n’était pas vraiment trop pour. Alors autant s’abstenir.
Elle attrapa son gobelet de carton pour terminer sa boisson alors que son amie poursuivait son histoire, pour décrire la mésaventure de son pote mutant. Elle faillit s’étrangler avec sa boisson, mais contracta tous les muscles de sa gorge pour ne pas tousser, chassant les larmes qui lui montaient aux yeux de quelques battements de cils rapides : Seth. Elle connaissait Seth. C’était son ami, depuis des années même. Et il était vivant. C’était bête, mais ça bouleversait un peu la jeune femme : Seth l’avait sauvé d’une certaine manière la semaine précédente en appelant les secours, mais depuis, elle n’avait plus eu aucune nouvelle. Elle n’en avait pas demandé d’ailleurs, de crainte qu’il la repousse peut être, qu’il lui en veuille, et qu’il refuse de la revoir pour toute la vie. Alors elle n’avait pas osé, et préférait ne pas savoir, d’une certaine manière. Mais si il était vivant, même amoché, c’était toujours ça de pris. Roman n’allait pas être content. Mais elle était pas obligée de le dire tout de suite non plus…
- Ben … t’aurais pas pu faire grand-chose, vu qu’il s’rait mort… Mais bon si c’est pas le cas, c’est mieux non ?
Cela ne lui vint même pas à l’esprit de dire la vérité à Ivory. Déjà parce que ça changerait rien, mais qu’en plus, Roman lui avait toujours dit que toutes les vérités n’étaient pas bonnes à dire. Et puis si Ivory apprenait qu’elle avait blessé Seth, même involontairement, Elle risquait de perdre les deux. Elle venait de le lui dire, Seth était comme sa famille, et elle, était quoi ? Tout juste une fille qu’elle cotoyait depuis quelques semaines, tout au plus. Ivory n’aurait pas de mal à choisir entre l’un ou l’autre, Charlie en était persuadée. Alors elle préféra ne rien dire, un voile de tristesse discrète passant dans son regard clair, alors qu’elle se retrouvait soudainement silencieuse, alors qu’une boule lui serrait le ventre, gachant les dernières gorgées de sa boisson. Culpabilité ?
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Dim 13 Déc 2015 - 21:50 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Ivory ne pouvait évidemment pas se douter que sa façon d’être, ses expressions, ses réactions étaient presque une redécouverte, ou mieux, une sorte de friandise bonne pour le moral. Elle était simplement comme ça et c’était devenu une telle habitude que même lorsque ses sentiments étaient moins sains, c’était la même chose. Il n’y avait qu’en de rares occasions, quand elle était vraiment très affectée ou au plus mal qu’elle tranchait véritablement avec la fille que l’on connaissait. Elle était affectée par ce qui était arrivé à Seth évidemment, à Charlie aussi. La preuve, elle avait fait particulièrement attention mais, il n’y avait rien à faire, si elle parvenait à cacher tout ça, elle le ferait. Pour ceux que ça concernait, montrer que ça allait. Ça avait juste mis un certain temps cette fois, sans qu’elle ne sache pourquoi ou qu’elle s’en rende compte d’ailleurs.
Elle faillit tomber de sa chaise quand Charlie lui lâcha de but-en-blanc qu’elle sentait le mutant. On pouvait sentir le mutant ? Genre vraiment ? Elle attendit le bon moment croyant que Charlie ne regardait pas pour essayer de se sentir. Au pire, tout ce qu’elle sentait, c’était la peinture et l’herbe... Bon, et le café aussi. Elle commença à se demander si les mutants avaient vraiment une odeur bien à eux. Elle préféra bien entendu se dire que non et que Charlie avait juste deviné et qu’elle la faisait marcher. En attendant, un jour, elle se dit qu’il serait peut-être chouette de lui montrer sa mutation même si au fond, c’était juste très joli et pas bien utile. Franchement, à part éviter de s’écorcher les pieds en revenant d’une biture, ça n’avait rien de pratique. Lorsque Charlie sourit, Ivy se demanda si c’était parce qu’elle avait l’air complètement à la ramasse pendant qu’elle réfléchissait à ce qu’elle lui avait dit ou bien si elle était en train de se l’imaginer en train d’engueuler les gens qui veillaient sur son elle. Et le pire, c’était qu’elle serait bien capable d’oser. Ivory voulait juste que Charlie reste saine et sauve. Evidemment, elle était incapable de concevoir un seul instant que les gens en question étaient une personne. Roman, le fameux Roman de Seth, le mec qui avait failli le butter. Le pire, c’était que depuis que Seth lui avait parlé de ça, elle était incapable d’appeler un des élèves de sa classe par son prénom. Ça la faisait tiquer à chaque fois. À cause de ça, elle avait surnommé chacun de ses élèves pour que ça ne soit pas louche et qu’elle puisse l’appeler Romy et pas Roman.
Charlie s’était si bien contrôlée qu’Ivy n’y vit que du feu. Elle avait vaguement vu quelque chose mais, ça avait été trop rapide. Provisoirement, le regard d’Ivory partit se perdre par la fenêtre, vague, comme s’il était ailleurs, très loin et comme si elle ne s’en rendait pas vraiment compte, elle soupira.
- « J’sais pas ce que j’ferai sans lui... J’serai perdue dans cette ville pourrie avec un père qui s’est tiré et une tante qui aurait préféré me buter. » Elle soupira encore. « Mais oui, il est pas mort. Il râle, il est chiant, pas content, ça prouve qu’il va bien aussi quelque part. Tant que vous allez bien et que les quelques personnes que je connais vont biens, c’est le principal. Tu me promets que tu feras attention quand même ? »
Pas de drôle de mimique, juste la tête un peu penchée sur le côté, elle suppliait Charlie de son regard de chien battu d’être prudente. Elle ne voulait pas la perdre. En quelques semaines d’échanges en tout genre et parfois bizarres mais franchement troublant, Ivy s’était attachée à cette drôle de nana. Elle aurait râlé bien plus que ça quand elle lui avait dit savoir ce qu’elle était si ça n’avait pas été le cas. Dans la foulée et à cette constatation personnelle, elle se leva et la prit dans ses bras beaucoup plus doucement.
- « Je veux que tu fasses attention, même si on veille sur toi. »
Et elle lui déposa un baiser sur la joue avant de se rasseoir, juste comme ça.
- « Hey, si tu m’en disais plus sur ton super pouvoir tellement badass qu’il peut te brûler ? Tu pourras aussi me poser toutes les questions que tu veux ! N’importe lesquelles. »
C’était le jeu ça. Parfois, la conversation ne ressemblait à rien de conventionnel à cause de ça, de cette habitude qu’elle avait prise de ne pas avoir une discussion dite normale avec elle. Mais là, elle était curieuse et elle allait permettre à Charlie de l’être très ouvertement.
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mar 15 Déc 2015 - 22:22 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Charlie se demandait pourquoi elle ne s’était jamais rendue compte que Seth et Ivory étaient amis. C’est vrai quoi, elle passait presque tout son temps libre avec l’un ou l’autre, quand elle n’était pas en chasse, et elle ne les avait jamais vu ensemble. D’ailleurs, qu’est ce qu’ils pouvaient bien faire ensemble quand ils se voyaient ces deux là ? ils faisaient des trucs de mutants de matière bizarre ? des concours de sculpture de sable ? Ou ils … Faisaient des trucs cochons ensemble ? L’esprit perturbé de la mutante chassa vite cette étrange idée de sa tête : Non, Seth avait un amoureux, ou un truc du genre, elle l’avait vu en le suivant discrètement, une fois, dans la forêt. Le trafiquant n’était bien sur pas au courant de ses petites filatures, mais ce qui était sur, c’était qu’il fixait son homme des bois avec un air qu’il n’offrait pas à tout le monde. Donc c’était surement autre chose… La mutante avait fini son déjeuner, son café, aussi elle avait attrapé une petite cuillère en plastique blanc pour s’occuper les mains et la bouche, la faisant tournoyer entre ses doigts agiles, puis la mordillait de ses petites canines pointues. Elle avait laissé son esprit dérivé dans ses suppositions fantasques, et du se faire violence pour revenir aux propos de la jeune femme :
- Hmmmmm ? Ah oui, oui oui, la famille, c’est important… fin ton ami frère je sais pas quoi, quoi …
Elle se mit à tapoter la cuillère contre ses incisives, songeuse, avant que la demoiselle en face d’elle rallume à nouveau son intérêt : elle voulait voir son don, vraiment ? C’était rare qu’on lui demande de montrer ce à quoi il ressemblait, bien au contraire : en général, quand elle l’utilisait sur quelqu’un, c’était rarement bon signe. Elle offrit un sourire éclatant à Ivory, puis fit trainer sa chaise sur le sol pour se placer à coté de la grande brune au regard curieux. Charlie se retroussa les manches, dévoilant ses bras bien abimés sans aucun complexe :
- Alors … J’t’explique, c’est pas trop compliqué, mais faut suivre quand même. T’es prête ? Alors, en fait, je peux aspirer l’énergie dans mes mains, un peu comme une pile, et ensuite, je peux la rejeter, toujours par les mains. Je peux la concentrer dans mes mains pour juste faire de la chaleur par exemple, ou la projeter, comme un laser, et ça c’est plutôt cool. Le seul truc, c’est que ça dérègle un peu mon corps, parce que je risque la surtension, et ça augmente ma température corporelle. Alors si c’est utilisé à petite dose, ça change juste mes yeux, donc ça va, mais à haute dose, ben … ça brule… et ça fait mal.
Bon, en réalité, c’est un peu plus compliqué que ça, mais elle n’avait pas vraiment envie de complexifier tout ça, alors elle préférait joindre le geste à la parole :
- Faut se concentrer sur mes mains, puis sur les yeux. Je libèrerai pas l’énergie parce que bon, j’veux pas trouer ton plafond, mais tu verras bien vite…
Charlie ferma les yeux pour ménager l’effet de surprise et, les paumes tendus vers le haut, aspira un peu d’électricité présente dans l’ampoule de la cuisine, juste assez pour que ses mains s’illumine comme un halogène : sa peau la tiraillait un peu plus que d’habitude, mais elle mit ça sur le compte de ses excès de la semaine passée .
- Voilà, bah si tu passes la main au dessus, tu sentiras que c’est vachement chaud, et que ça peut bruler les gens si je le laisse partir … Et puis … Tada !
Elle ouvrit les yeux pour fixer Ivory de ses pupilles et iris à présent entièrement noirs, toute sourire. Elle voyait exactement de la même manière, son don n’affectait heureusement pas sa vision. Seulement, son regard n’avait plus rien d’humain, et la brune pouvait même voir son portrait s’y refleter comme sur la surface d’un lac profond. Charlie semblait toute fière d’elle, incapable d’envisager que la combinaison des deux aspects de son pouvoir avait quelque chose de proprement terrifiant pour la majorité des gens …
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mer 16 Déc 2015 - 17:06 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Loin de savoir ce à quoi Charlie pouvait bien penser, Ivory se demandait si elle n’avait pas paumé son amie en cours de route. Elle n’avait pas tellement répondu à sa question mais ça, ça n’était pas surprenant, ça arrivait même assez souvent. Au pire, elle le lui redirait, de faire gaffe. C’était qu’elle l’aimait vraiment beaucoup Charlie. Elle s’inquiéterait sans doute beaucoup pour elle mais, elle essaierait de ne pas trop l’ennuyer avec ça. D’après ce qu’elle lui avait dit, son pouvoir était du genre super badass et elle voulait voir ça. Ça devait être quelque chose de super intéressant. D’ailleurs, Charlie semblait d’accord pour le lui montrer et même super enthousiaste. Il faut dire que c’était quand même assez rare de pouvoir se la péter comme ça sans risquer de se prendre ne balle ou un coup de vaccination. Avec beaucoup d’effort, Ivy tenta de ne pas trop s’arrêter sur les bras brûler de son amie. Elle espérait que ça ne lui ferait pas mal d’utiliser son pouvoir alors qu’elle était brûlée. Elle voulait même s’en assurer mais, c’était trop tard. Charlie était à fond dedans, ce qu’elle pouvait facilement comprendre. Sa mutation semblait vraiment géniale, le coup des lasers, fallait avouer que ça avait quelque chose d’impressionnant et super classe. Après, c’était aussi un peu flippant puisque le revers semblait pas mal dangereux, la preuve avec l’état de ses bras. Elle comprenait mieux et elle espérait que ça n’arrivait pas trop souvent. M’enfin, Charlie semblait aller bien et ça, c’était le principal. Elle n’allait pas encore remettre son inquiétude sur le tapis, c’était une grande fille. Quoi que... elle était un peu inquiète quand même.
- « Tant que tu te crames pas trop souvent comme ça, c’est plutôt cool comme truc. J’ai pas trop envie qu’il t’arrive encore un truc dans ce genre-là. »
Elle n’en avait même pas envie du tout mais bon. Elle n’allait pas non plus en faire des tonnes. Elle sourit franchement quand Charlie lui dit qu’elle n’allait pas risquer de péter son plafond. C’était gentil de sa part, elle ne voyait pas trop comment elle aurait expliqué ça à son proprio.
- « C’est sympa de ta part. J’aimerai bien garder mon appart. Il est pas trop cher et il est bien situé. »
Très terre à terre parfois Ivory mais, c’était qu’elle était là depuis cinq ans et que c’était son vrai chez elle. C’était vraiment l’endroit où elle se sentait bien. Son refuge. Elle n’avait pas trop envie de déménager. Elle braqua donc ses yeux sur ses mains puisqu’elle avait fermé les yeux et regarda bien. C’était vraiment joli, très surnaturel même si on lui demandait son avis. C’était clairement vachement plus classe que d’être capable de recouvrir sa peau d’une matière solide quelconque, d’autant qu’il y en avait des très moches. Curieuse après les paroles de Charlie, elle passa ses mains par dessus les siennes pour en ressentir la chaleur. Un vrai chauffage, elle était sûre qu’elle aurait pu y cuire un œuf ou réchauffer son café. Ça devait être super pratique mine de rien. Elle finit par relever les yeux et fixer son regard dans le sien. C’était... perturbant et surtout magnifique. Pendant un moment, Ivory ne bougea plus du tout, un peu trop proche et empiétant carrément sur l’espace personnel de Charlie, admirant cette image qu’elle lui offrait. Elle voulait s’en souvenir pour pouvoir le dessiner ou le peindre. Elle ne pouvait pas laisser passer quelque chose d’aussi beau. Alors oui, ça pouvait faire peur puisqu’elle pouvait sans aucun doute tuer des gens mais au moins, elle savait qu’elle pouvait se défendre et ça, c’était rassurant, vraiment rassurant parce que ça voulait dire qu’elle ne risquait pas grand-chose si elle ne se tapait pas une surchauffe derrière. Elle en soupira presque de soulagement. Elle se recula aussi un peu en se rendant compte qu’elle était un peu trop près. Beaucoup trop près.
- « Tu es vraiment superbe. ‘fin, c’est... vraiment magnifique j’veux dire. Très SF. Waw quoi. Merci de me l’avoir montré. »
Le sourire d’Ivy en disait long sur ce qu’elle pensait et sur la sincérité de ses propos. Elle n’aurait raté ça pour rien au monde. Définitivement plus classe et plus joli que ce dont elle était capable.
- « Un jour, tu me montreras comment tu fais en mode super laser ? Loin de la ville bien sûr, dans un coin perdu. J’ai pas envie qu’on te voit et que tu sois en danger. C’est peut-être pas une super bonne idée en fait... laisse tomber, j’veux pas qu’il t’arrive un truc. »
C’en était même une très mauvaise. Elle ne voulait pas que les chasseurs se mettre à chasser Charlie. Elle s’en voudrait beaucoup. Rien que lui montrer ça, c’était adorable et elle ne risquait pas d’oublier cette image, elle ferait tout pour la conserver même.
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mar 22 Déc 2015 - 11:14 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - L’éducation que Charlie avait reçu était on ne peut plus bancale, mais si il y avait une chose que l’on ne pouvait pas enlever à Roman, c’est qu’il avait fait de Charlie une monstruosité très en phase avec ses capacités. Elle les maitrisait à la perfection, et surtout, elle embrassait sa nature d’erreur génétique avec beaucoup de détachement. Elle n’était pas du bon coté de la barrière selon son mentor, mais ce n’était pas si grave, tant qu’elle était utile à la cause, ce qui était le cas. Aussi, elle arborait ses mains lumineuses et ses yeux noirs avec une certaine fierté, et un peu d’amusement en croisant les regards effarés des chasseurs inconscients de jouer au loup avec une dégénérée comme chien de chasse. Elle laissa Ivory tout le loisir d’observer ses mains luminescentes, et passer ses paumes au dessus des siennes. C’était rigolo, elle sentait l’énergie d’Ivo au dessus de la sienne, et sentait son don tendre vers celui de son amie avidement, comme pour tenter de l’aspirer. Elle renacla mentalement pour ne pas fatiguer la mutante minérale, avant de lever les yeux vers elle. Elle ne baissa pas les yeux alors qu’Ivory y plongeait les siens. Elle aurait du se rendre compte que ce contact était bien trop long pour être conventionnellement acceptable, mais Charlie et les conventions… Tout ce qu’elle savait, c’était qu’Ivory avait de très jolis yeux et qu’elle aimait bien qu’elle la fixe comme ça, sans aucune peur, avec même un petit éclat en plus qui recommençait à lui chatouillait le fond du ventre. Elle lui offrit un nouveau sourire à la jeune femme alors qu’elle la complimentait. Charlie aimait bien les compliments, surtout ceux d’Ivory, ils étaient toujours tellement … Colorés.
- Voilà, tu sais tout. C’pour ça que j’ai les cheveux blancs notamment, normalement, quand j’utilise pas beaucoup mon don, ben ils repoussent blonds. En ce moment je les utilise plein, du coup ils restent blancs, mais je me suis habituée, je crois.
Elle secoua la tête en souriant, consciente que son amie ne pouvait pas être au courant de la subtilité de son pouvoir. Mais bon, maintenant qu’elles y étaient, et qu’elle ne sentait pas d’échauffement inquiétant au niveau de ses mains, elle pouvait lui faire une petite démonstration, sans qu’elles ne risquent grand-chose. Elle leva le doit, comme pour dire à Ivo d’attendre, puis saisit son gobelet de café vide pour le poser sur le rebord de la fenêtre, avant d’ouvrir cette dernière. Elle s’installa à califourchon sur sa chaise, se servant du dossier comme repose poignet. Elle ferma un œil en tirant la langue, joignant l’index et le majeur de sa main gauche en pistolet, alors que le bout de ses doigts se remit à luire :
- … Pan !
Le coup partit comme celui d’un pistolet, mais sans le poindre son. Un espèce de flash jaillit des doigts serrés de la jeune femme, et percuta le gobelet pour l’envoyer valdinguer dehors, à plusieurs mettre de là. Mutine, elle fit mine de souffle sur ses doigts et de les ranger dans sa poche.
- Les gens ont tendance à imaginer que les lasers, c’est toujours des espèces de … Roh comment ils appellent ça déjà…. De Kamé Hamé Ha de Dragon Ball de gros bourrins sans cervelle. Sauf que c’est pas vraiment vrai, en fait, tu peux en faire des tout petits très discrets et plus ou moins puissants, ça dépend de ce que tu veux en faire. Genre, tu veux ouvrir la porte de chez toi et t’as perdu les clés. Ben soit tu fais exploser ta maison, soit tu fais juste fondre la serrure. Ça dépend de si t’es bête ou pas en fait…
Ça avait pu surprendre les gens, la maturité de Charlie sur ses capacités, là où elle paraissait parfois tellement … enfantine sur d’autres points. Elle agita ses doigts, comme pour les éteindre, puis redirigea son attention sur son amie : - Et toi du coup, tu as fait des trucs un peu dingues avec tes pouvoirs, genre, essayer des matières trop bizarres ou voir à quel point t’es costaud ? J’veux tout savoir hein !
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Mar 22 Déc 2015 - 12:41 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -Ce que Charlie faisait avec sa mutation, c’était juste... vraiment fascinant ! La puissance de son don et puis les transformations. Oui, Ivory était fascinée et elle trouvait ça très joli. Alors oui, ça pouvait être franchement flippant mais, elle ne s’en rendait qu’à peine compte parce qu’on parlait de Charlie et qu’elle était vraiment adorable. En somme, dans sa tête, les deux étaient incompatibles. C’était même bizarre la façon dont sa propre mutation réagissait face à elle, elle était prise de l’envie de toucher quelque chose sauf qu’elle ne comprenait pas que c’était pour se protéger de la fatigue que pouvait entraîner le don de son amie. D’ailleurs, elle n’en fit rien du tout, pas à l’écoute pour un sous de son instinct.
- « J’aime bien tes cheveux comme ça. J’t’ai connu avec les cheveux comme ça en plus. Ça me perturbait que tu sois blonde je crois... Quoi que ça doit être joli aussi. Bah, on s’en fiche, c’est cool ! »
Elle ne se rendait même pas compte de ce qu’elle était en train de dire tant ça sortait naturellement de sa bouche. Tout pouvait plus ou moins passer pour un compliment ou une critique sauf que, dans sa tête, ça sonnait quand même beaucoup mieux. Peut-être aussi très maladroit d’ailleurs. Ce qu’elle ne comprit pas, c’est pourquoi Charlie embarquant le gobelet vide et ouvrit sa fenêtre en embarquant sa chaise. Elle prit un air concentré et regarda ce qu’elle allait faire, curieuse et attentive et... elle ouvrit forcément de grands yeux étonnés quand l’énergie partit heurté tout droit le gobelet pour l’envoyer valdinguer par la fenêtre et loin en plus.
- « Ah ben merde ! C’était classe ! »
Pas de filtre... Comme souvent quand elle était en privé. Ivy faisait attention en cours mais, certainement pas chez elle et encore moins en présence de Charlie qui déteignait sur elle. En fait, elle n’avait pas trop imaginé à quoi ça ressemblait. C’est assez dur de se faire une idée d’à quoi ressemble de l’énergie finalement, surtout à l’état brut et elle n’aurait jamais imaginé ça correctement.
- « C’est logique. Mais bon, j’imaginais pas franchement un Kaméha... En fait, j’imaginais rien du tout. J’sais pas, j’voyais ça comme une grosse déflagration vu comment tu t’es brûlée. Mais c’est un peu normal que j’me plante, c’est dur d’imaginer ce que les autres sont capable de faire. Chacun son filon ! »
Ivory sourit en regardant Charlie et encore plus à sa question. Qu’est-ce qu’elle savait faire ? Rien de franchement extraordinaire... Elle réfléchit pourtant sérieusement à la question pendant un moment et posa ses coudes sur la table. Et puis, elle réalisa.
- « Toi, tu m’as vu faire... mais quand ? »
Elle n’arrivait pas à se souvenir d’un quelconque moment où elle avait pu faire ça près de Charlie. C’était souvent après le couvre-feu qu’elle en passait par là et elle n’avait pas eu le temps d’agir quand Charlie l’avait aidée la dernière fois. D’autant que ça n’était même pas après le couvre-feu.
- « Oh, peu importe on s’en fiche. J’arrive à absorber que les matières vraiment solides. Les trucs comme la mousse des coussins par exemple, ça marche pas, et le plastique, ça marche pas toujours. J’suis pas chimiste ou j’sais pas quoi mais j’pense que ça dépend de la densité et de la solidité du matériau. Genre l’eau, bah j’peux pas. J’pense que c’est surtout parce que c’est défensif. Mais ce qui est génial, c’est que je peux jouer avec la matière quand je l’ai absorbé, c’est super pratique pour qu’on reconnaisse pas mon visage si j’me fais choper ! Cela dit, c’est pas super badass quoi. J’peux changer ma peau en ce que je veux ou presque mais à part pour faire joli ou me protéger, ça sert à rien. Ah si, j’peux courir pied nu sans me faire mal, pas vraiment exceptionnel quoi. Tu veux que j’essaie un truc ? Choisis n’importe quoi de solide, enfin, avec une forte densité. »
Franchement, Ivory aimait bien sa mutation mais c’était sans plus. Elle ne trouvait pas ça extraordinaire du tout voire même assez inutile. À part se protéger, comme elle l’avait dit, elle ne pouvait rien en faire, d’autant que c’était pas franchement discret. Par contre, elle ne pouvait pas s’empêcher de se balader avec tout un tas de bagues, bracelets, colliers et babioles dans les poches pourvu que leurs matières soient solides et qu’elle soit capable de l’utiliser. Elle se sentait plus à l’aise comme ça même s’il était hors de question de se changer en pleine rue ou en cours. C’était juste devenu... comme un porte bonheur, un truc rassurant.
- « Mais tu sais, j’suis pas plus forte, j’arrive pas à soulever des trucs lourds. Les traîner à la limite si j’y mets mon poids parce que moi par contre, je pèse plus lourd même si ça me pose pas de problème de balader ma carcasse. J’sais pas trop comment ça marche, j’suppose que mon corps s’adapte. J’frappe plus fort par contre. Mais c’est juste une question de physique je crois. »
Elle haussa les épaules, elle aurait aimé pouvoir donner des réponses plus précises à Charlie mais, elle ne pouvait pas. Elle n’avait jamais poussé son don très loin et elle n’osait pas d’ailleurs. Elle gardait cette peur de rester coincée à l’état de sa mutation.
- « J’ose pas m’entraîner... Te moque pas mais, j’ai peur de rester coincée. »
C’était ridicule mais parfaitement vrai.
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Dim 27 Déc 2015 - 12:01 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble - Charlie aurait surement rougi, si elle savait ce qu’était un compliment sincère et sans arrière pensée. Les compliments de Roman n’arrivaient qu’après une bonne chasse, une exécution propre, une filature irréprochable. Pas juste parce qu’elle était … et bien, elle-même, tout bêtement. Alors les réflexions d’Ivo la faisaient sourire, alors qu’elle éteignait ses mains avec la même facilité que si elle avait soufflé sur la flamme d’une bougie.
- Oh ce n’est qu’une façon de l’utiliser, il y en a plein … dont celle qui m’a cramé le corps. Mais celle-là, je recommande pas, je pense que je recommencerai pas de si tôt… A moins d’y être obligée quoi …
Elle lui offrit un nouveau sourire lumineux, puis un autre, plus mutin, alors que son amie lui demandait à nouveau les circonstances de la découverte de son don minéral. Elle n’avait pas trop envie de le dire, c’était un peu son secret à elle, si elle lui dévoilait, ce n’était pas drôle, au final. Heureusement, la brune enchaina sans lui laisser le temps de lui sortir une excuse débile, alors qu’elle lui donnait le détail de sa propre mutation. C’était fascinant pour la petite chasseuse, qui n’avait jamais vraiment eu l’occasion de se pencher sur les mutations de ses congénères. En général, elle en apprenait la teneur globale, les failles, comment les maitriser et les abattre. En revanche, connaitre la façon dont les mutations fonctionnaient, la façon dont les autres les ressentaient, les vivaient, elle ne s’y était jamais attardée. On ne le lui avait jamais demandé d’ailleurs, c’était peut être surement pour ça. En tout cas, le pouvoir d’Ivory était vraiment fascinant. Elle plissa un peu le nez quand la brune lui avoua trouver son don assez … Inutile. Charlie, en chasseuse accomplie, trouvait au contraire le principe on ne peut plus pratique : anonymat, résistance, quasi invincibilité temporaire…. Yavait quand même pire comme mutation, et elle n’hésita pas à en faire part à son amie :
- C’est juste que tu manques d’imagination… ya vachement plein de choses à faire ! Regarde, si quelqu’un te poursuit, essaye de te faire du mal, Bim, fulguro point en granit ! Si on te coince sur un toit et que tu peux pas t’enfuir, tu te cristallises et tu sautes de 120 mètres sans même une fissure, et ton adversaire se trouve très con. Tu peux, je sais pas moi, foutre le feu à une baraque, si t’es sous une forme minérale, ben déjà tu as même pas mal, mais en plus y a pas une trace de ton ADN sur la scène de crime ! c’est super stylé !
Bon, sans s’en rendre compte, la petite blonde avait donné des exemples plutôt … Agressif de l’utilisation de la mutation d’Ivory, mais c’était ce qui lui venait spontanément à l’esprit, pour tout dire. Elle écarquilla les yeux comme un personnage de dessin animé quand la brune lui dit ne pas vraiment s’entrainer à la maitrise de son don. C’était … D’une inconscience révoltante pour Charlie. Avec tous les chasseurs qui trainaient en ville, un mutant incomplet était comme un faon à la saison de la chasse. Si elle avait eu à traquer Ivory – l’idée la fit frissonner- elle l’aurait dévoré toute crue, sans le moindre espoir qu’elle en réchappe, c’était sur et certain. Et ce n’était pas franchement une bonne nouvelle.
- Mais… Mais c’est hyper important que tu t’entraines, imagines si tu tombes sur la GPSquad, ils t’interrogent, tu paniques, tu commences à te transformer, tu fais quoi ? Tu peux pas rester comme ça, si tu te fais courser et que tu te déminéralisés, une balle dans la tête et BIM ! Mourru !
Charlie parlait peut être avec un peu trop de passion, mais elle était malheureusement trop bien placée pour connaitre le destin des mutants les moins débrouillards. Les gens comme elle ne faisaient pas de cadeaux aux petits bijoux comme Ivo, malheureusement. Mais Ivo, c’était Son bijou, et elle ne voulait pas que quelqu’un puisse l’abimer. Elle se leva d’un bon, les bras croisés et l’air farouche :
- Il faut que tu t’entraines, avec moi, avec ton ami Seth, n’importe qui qui peut t’aider à réagir plus vite, à faire ça mieux. Avec ce qui se trame en ville … C’est important Ivo, je te jure. C’est super important …
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| | | | Sujet: Re: No attorneys to plead my case (Charlivory) Dim 27 Déc 2015 - 14:16 | |
| No attorneys to plead my case - I'm trouble -C’était logique. Les mutations étaient utilisables de bien des façons et celle de Charlie ne dérogeait sûrement pas à la règle. Au final, il n’y avait que la sienne qui avait une utilité restreinte. Mais, Ivory était contente d’apprendre que son amie n’allait pas remettre ça de sitôt. Elle n’avait aucune envie de la revoir brûlée comme ça, ça devait faire mal même si ce n’était pas la mort comme le lui avait martelée Charlie. En attendant, Ivy ignorait comment elle avait su ce dont elle était capable. Elle ne le lui avait pas dit, ça, c’était certain. Elle ne l’avait pas dit à grand monde et ils n’étaient pas réellement si nombreux à savoir ce qu’elle savait faire. La somme devait pouvoir être faite avec ses dix doigts mais, ça n’avait pas vraiment d’importance parce que c’était Charlie et que les règles semblaient totalement inutiles avec elle. De toute façon, ça n’était pas le plus urgent dans la conversation. Elle savait, c’était bon comme ça et en plus, son amie était en train de s’emballer à lui décrire tout ce qu’elle pouvait faire avec son don. Elle resta un moment perplexe mais ne se formalisa pas des exemples. C’était Charlie et Charlie avait une façon à elle de voir le monde. En plis, ça n’était pas comme si Radcliff était un spa. C’était plutôt un safari géant pour hunters en mal d’occupations.
- « Dis comme ça, ça fait un peu peur quand même. Mais t’as raison, c’est plutôt classe vu comme ça. J’y avais pas tellement pensé. C’est un peu flippant le coup de l’ADN quand même tu sais. »
Elle en rit, loin de se douter que Charlie avait à faire face à ce genre de choses, réellement. Comment aurait-elle pu savoir de toute façon ? Dans le même temps, il était tout aussi dur de voir ce qui était possible parfois. Ivory n’avait jamais vraiment eu quelqu’un pour lui dire que sa mutation était super. Personne de proche en tout cas. Et avec Seth, c’était rarement le sujet de conversation. Faudrait peut-être qu’elle songe un jour à se procurer une matière quasiment aussi dur que le diamant. C’est pas comme si elle avait les moyens d’en acheter un.
Quand Charlie ouvrit de grands yeux, elle se demanda ce qu’elle avait bien pu dire pour susciter une réaction pareil et puis, elle comprit. Ah. Ouais. Elle ne s’entraînait pas et elle ne maîtrisait pas son don à la perfection. Elle se mordilla la lèvre. Mal à l’aise d’inquiéter son amie pour ça et à cause de sa peur ridicule de se retrouver coincée dans sa mutation.
- « Vu sous cet angle... Tu sais, je maîtrise pas si mal hein. C’est juste pas parfait parce que j’ai peur. »
Mais c’était risqué tout de même et elle avait raison. En attendant, elle ne savait pas vers qui se tourner pour ça. Elle ne connaissait personne avec un don similaire ou s’approchant du sien. C’était parfois dur de décrire ce qu’elle ressentait. Tout changeait, même sa perception parfois suivant la matière. Vraiment, c’était très dur à expliquer, il fallait le vivre. Voir Charlie se mettre dans un tel état pour elle, c’était quelque chose et ça lui faisait chaud au cœur. Elle s’inquiétait pour elle, vraiment. Les rôles étaient inversés, cette fois, ça n’était plus Ivory qui s’inquiétait. Ça faisait bizarre. Les gens étaient peu nombreux à se préoccuper d’elle.
- « Je sais que c’est important mais, c’pas le genre de trucs qu’on demande aux gens... Puis Seth a ses propres problèmes en ce moment. J’ai pas envie de lui en rajouter une couche, surtout qu’il a failli cre... »
Elle fronça les sourcils et regarda Charlie un moment.
- « Tu connais Seth ? J’ai pas dit comment mon meilleur pote s’appelait tout à l’heure. J’l’ai dit ? »
Elle était sûre que non. Elle n’avait pas toujours toute sa tête mais là, si, quand même. Elle était persuadée de ne pas avoir mentionné Seth. Elle n’aimait pas nommer les gens dans une conversation parce que ça avait tendance à perdre ses interlocuteurs qui, eux, ne connaissaient pas la personne.
- « Comment l’a connu ? »
La question n’était pas inquisitrice, juste vraiment curieuse. C’était trop bizarre. Pourquoi elle ne lui avait pas dit qu’elle connaissait Seth ?
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