(Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere
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Sujet: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Lun 9 Nov 2015 - 19:22
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« not in this atmosphere »
C'était pas la première mutante que je traquais, c'était pas la dernière non plus. Loin de là. Personne n'arrivera à me faire arrêter. C'était tellement bon de sentir leurs cœurs s'arrêter et de voir la dernière lueur de vie dans ces yeux dont je serais le dernier occupant. Cependant, quand j'avais posé mon regard sur cette rouquine, j'avais su ce qu'elle était. Etait-ce l'instinct ? Etait-ce l'expérience ? Je ne sais pas très bien comment décrire cette sensation, mais s'en était une. Elle paraissait trop normale, trop blanche pour ne pas être dans n'importe qu'elle magouille. Malgré le manque d'information à son sujet, j'avais la certitude qu'elle en était, j'avais envie aussi que s'en soit une. J'avais besoin de me réveiller, de chasser. Le dernier que j'avais réussi à mettre sur mon tableau de chasse était un gamin, heureusement que j'étais là pour qu'il ne tue pas sur son passage. Ces bestioles étaient pire que des rats, ils proliféraient à une vitesse incroyable et à la fin, ils vont nous bouffer si on ne fait rien pour arrêter tout ça. Je n'avais même pas été témoin de ses agissements, je ne savais que son prénom ; Moïra. Pourquoi donner un prénom à une personne qui ne ferait pas long feu sur terre, pensais-je.
Internet était l'une mes ressources après l'hôpital pour en apprendre plus sur les personnes de Radcliff. Toujours à tout dire sur un réseau social. Toujours là pour se montrer si beau, pour montrer tout ce qu'ils faisaient à chaque heure du jour ou de la nuit. Cette demande de popularité, d'appartenir à une communauté qui ne nous connaît pas vraiment, qui ne nous connaîtra jamais. Donc, grâce à cette merveille technologique, je n'avais pas eu besoin de chercher trop longtemps. C'était Moïra Kovaleinen. Pas très américain ce nom. Peut-être avait-elle fuit son pays pour ne pas avoir à être traquer. Pauvre chose, venir à Radcliff où je ne suis pas le seul à accomplir ce genre d'action, c'était comme se foutre dans une niche à chat. C'était la mort assurée. Maintenant ou plus tard, personne ne donnerait beaucoup pour avoir sa peau.
Ce qui me mit encore plus sur la piste qu'elle était une mutante, c'est ce que j'avais entendu à l'hôpital par des collègues, le vaccin NH-25 donnait beaucoup de résultats et parfois pas les meilleurs. Les rumeurs disaient que certains possédés pouvaient le vaincre, le surpasser. Il ne servait pas à leur enlever leur satanée mutation, parfois il avait des effets secondaires sur ces gens. Ils le combattaient, le virus leur mettant plusieurs étapes sur la route mais ces monstres gagnaient à la fin. Comme quoi la science n'arrivera jamais à éradiquer ce qu'ils sont, c'était à des gens comme vous et moi de faire le travail.
Après plusieurs jours de recherche et de surveillance de cette chose, j'avais noté un changement de comportement. Lors de mes moments libres, je me faufillais un peu partout pour avoir un œil sur elle. Rien de très intéressant chez elle ou sa façon d'être vraiment. Elle n'avait rien qui donner envie de la connaître au cas où je me trompais. Mais avant-hier, étant de surveillance, j'avais bien vu qu'elle avait besoin de se tenir chez elle pour marcher. Au début, je crus que c'était parce qu'elle avait une cheville dans le platre ou quelque chose comma ça. C'est lors de ma surveillance de nuit que j'avais vu ces mimiques, elle ne voyait plus rien, elle était comme momentanément aveugle. Imaginez la chose. Il ne me fallut que peu de temps pour comprendre ce qu'elle était.
Ce soir était un grand soir, c'était ce soir. Je l'avais vu partir de chez elle, je ne sais pas trop ce qu'elle voulait faire et je m'en foutais. Ce soir, elle sera mienne et comme pour tous les autres avant elle, je serais la dernière personne à ses côtés pour entendre son dernier souffle. J'attendis qu'une rue sans trop de lumière soit sur le chemin pour exécuter mon plan machiavélique. Dès que ce fut le bon moment, j’accélérais et vint me stopper sur son chemin. Sortant de mon pickup, je vins à sa rencontre. « tu ne sais pas à quel point je t'attendais Moïra. Que j'attendais que tu me donnes les réponses... » Lui faisant face, j'avais immobilisé l'un de ses poignets. Chose qui avait été plus simple étant donné sa condition. Je caressais alors cette peau si pale qui bientôt atteindrait un seuil bien plus mortuaire.
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Dernière édition par Heathcliff Ephistone le Lun 16 Nov 2015 - 22:45, édité 2 fois
Moira Kovalainen
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Jeu 12 Nov 2015 - 22:43
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Six jours.
Ça faisait maintenant six jours qu'Artur m'avait vaccinée, six jours que ma mutation s'était envolée, et surtout six jours que je ne voyais plus. J'étais plongée dans le noir total, j'avais les yeux secs à force de cligner des paupières dans l'espoir de percevoir quelque chose... Mais rien à faire. Je sortais tout juste de l'hôpital, où le médecin était resté impuissant face à mon cas. Putain d'incompétent... Des années d'études de médecine, et c'était pas foutu capable de me dire ce que j'avais ! D'un autre côté, ma cécité n'avait rien de naturel. Elle était le résultat d'une vaccination mutante, probablement mes gênes qui se battaient contre l'immondice qui me parcourait les veines. A quoi bon continuer à se battre, puisqu'il n'y avait plus rien à défendre ? Ma mutation était morte, envolée, disparue, j'aurais préféré garder la vue, quitte à sauver les meubles. L'abruti en blouse blanche – du moins j'imaginais qu'il portait une blouse blanche – m'avait baratiné un truc du genre « blablabla, nerf optique endommagé, blablabla, récepteurs du cerveau, blablabla... ». La seule chose que j'avais retenu, c'est qu'il ne pouvait pas me soigner, et qu'il ne savait pas si c'était définitif ou passager. En gros, je ressortais de là bredouille, avec juste une ordonnance pour des calmants et des somnifères. En gros, parce que je l'avais traité de gros cul, il me prenait pour une folle. Charmant, vraiment.
Je n'osais pas imaginer l'allure que j'avais. Entre le manque de sommeil, la dépression qui me gagnait chaque jour un peu plus et la colère sourde qui me remuait les entrailles, je devais faire peine ou peur à voir. Et c'était bien le cadet de mes soucis, puisque je ne pouvais plus me regarder dans une glace. J'étais loin de m'imaginer que j'étais juste pâle comme un mort. J'évoluais dans les rues de Radcliff, une foutue canne d'aveugle dans une main, l'autre serrant mon téléphone dans ma poche. J'avais fini par retirer les lunettes de soleil qui m'emmerdaient plus qu'autre chose, et je tentais de me hâte pour rentrer chez moi sans me prendre un poteau ou rentrer dans quelqu'un. Un écouteur sur l'oreille, je soupirais en entendant la voix robotique de mon gps m'indiquer quel chemin je devais prendre. Décidément, Seth avait raison. Il fallait que je dresse Biscuit, mon gros chien, à faire le guide, ce serait bien plus pratique et rassurant pour moi.
Seth... Je lui devais une fière chandelle. Malgré son passage à tabac, il avait répondu présent quand je l'avais appelé à l'aide, m'avait emmené voir Malachi et... Même si je me sentais toujours mal, j'arrivais à garder la tête haute et à ne pas trop me morfondre. En revanche, j'avais toujours aussi peur de me retrouver nez à nez avec hunter et ne plus pouvoir me défendre comme avant. Quoi qu'avant je me prenais de sacrés baffes aussi... Mais je faisais confiance à ma mutation pour me tirer d'affaire, là je n'avais plus rien d'autre qu'un flingue qui ne me servait à rien puisque je ne pouvais pas viser.
Je m'engouffrais dans la ruelle donnant sur le quartier où je vivais, et me souvenais alors que j'avais promis à Artur de l'appeler en sortant de l'hôpital. Je ralentis le pas, sortis mon téléphone et tapais le raccourcis clavier qu'il avait installé sur le cellulaire afin que je puisse le contacter à tous moments. Si j'étais complètement conne de faire confiance à mon frère ? Oui. Totalement. J'étais même la reine des imbéciles, mais je voulais m'accrocher à l'idée que maintenant, tout allait redevenir comme avant entre nous, que tout irait mieux, qu'il ne me verrait plus comme un monstre... Et je comptais aussi sur sa culpabilité pour pouvoir alléger la mienne. Je laissais le téléphone sonner une fois, puis deux... Une voiture s'arrêta non loin de moi mais je n'y prêtais pas attention. Du moins jusqu'à ce qu'une voix s'élève face à moi, à l'instant même où le répondeur de mon frère s'enclenchait. J'eus tout juste le temps de raccrocher avant qu'une main ne saisisse mon poignet.
Minute... Des réponses ? Quelles réponses ? Qu'est ce qu'il me bavait-là, ce con ? Je n'avais aucune idée de ce dont il parlait, mais ce qui m'inquiétait plus encore, c'était de savoir qu'il connaissait mon prénom. J'avais beau me concentrer sur les inflexions de sa voix, son timbre, son accent... Je ne le connaissais pas, j'en étais certaine. Alors je me débattais, tentant de lui écraser le pied de mes talons hauts.
«Hè oh ! C'est fini, oui ? On ne vous a jamais dit qu'aborder une demoiselle dans une ruelle déserte c'est tout sauf glamour ?»
Je sentis alors ses doigts effleurer ma peau et écarquillais les yeux dans une expression de surprise. Merde mais qu'est ce qu'il me voulait, bon sang ? D'un geste brusque, je tentais d'arracher mon bras à sa prise, mais il avait une sacrée poigne, le bougre !
«Écoutez... Je ne sais pas qui vous êtes ni comment vous connaissez mon nom, mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je ne vois rien. Rien du tout. Alors si vous êtes... Je sais pas, un flic à la recherche d'un témoin oculaire, vous êtes tombé sur la mauvaise personne. Maintenant lâchez-moi, s'il vous plaît... Je veux juste rentrer chez moi...»
Malgré la colère que je ressentais à l'idée de me faite encore avoir par un inconnu, je sentais mon cœur s'emballer dans ma poitrine. Ce type-là, je ne pouvais pas le voir, et j'étais qui plus est aussi dangereuse qu'un bébé loutre.
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Lun 16 Nov 2015 - 21:28
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Je l'attendais depuis trop longtemps pour ne pas savourer ma petite victoire. Elle allait être mon renouveau, trop longtemps que je n'avais pas chasser, trop longtemps que je n'avais pas tâter le terrain, être au plus près de ces monstres pour sentir leurs derniers souffles et c'était bien pire qu'une drogue, cette chasse mobiliser tout mon être, mes pensées n'étaient plus si claires lorsque j'avais un monstre en tête. Les entretiens avec mes patients étaient de plus en plus long. J'avais aussi cette Lilo Valentine en tête, pour me remettre en scelle quoi de mieux que deux petites mutantes insignifiantes. La chose est que j'aime prendre mon temps, j'aime sentir la peur montée et grandir.
La chasse faisait partie intégrante de ma vie et de mon enfance jusqu'à l'accomplissement de ma vie. Alors cette rouquine n'allait être que l'une de mes nombreuses victoires. Le monde ne me connaissait pas, mais il m'était redevable de les éliminer les uns après les autres, ils ne servaient à rien, ils ne devaient pas être sur terre et même leurs dieux m'en serait reconnaissant. La mutante aux cheveux d'or allait illuminer mon quotidien bien trop ennuyeux avec ces patients débordants de solitudes ayant leurs petites vies ennuyantes qu'ils me racontaient avec leurs voix nasillardes et leurs larmes de crocodiles. Je n'aimais pas les gens, mais apparemment et au vu de toutes les remarques qu'on avait pu me faire, j'étais un bon psychiatre.
Bon psychiatre, mais très mauvais humain. Je me foutais qu'ils aient des enfants, des femmes ou des parents, ils ne s'étaient pas préoccupé de tuer les miens, alors je brûlerais toutes les générations, sans aucun remords, non pas parce qu'on m'a appris que c'était bien, mais parce que j'aimais ça. J'aimais éradiquer leur espèce petit à petit. Et la rousse ne ressortirait pas indemne d'entre mes mains. « tu ne sais pas à quel point je t'attendais Moïra. Que j'attendais que tu me donnes les réponses... » La réponse était bien entendu son pouvoir et si la démente pouvait me donner quelques noms en plus de mutants qu'elle cotôyer alors, peut-être qu'elle serait un plat qui en vaudrait la chandelle. Elle ne pouvait pas courir, je l'avais coincé, maintenant, son heure allait arrivée bien vite. «Hè oh ! C'est fini, oui ? On ne vous a jamais dit qu'aborder une demoiselle dans une ruelle déserte c'est tout sauf glamour ?» « On t'a déjà dis que tu ne méritais pas la parole ? » Je vins la plaquer alors brutalement contre le mur, elle tentait de s'échapper de mon emprise, mais elle n'y arriverait pas. Jamais. Elle était faite pour mourir et c'était moi qui allait lui ôter cette misérable vie qu'était la sienne.
«Écoutez... Je ne sais pas qui vous êtes ni comment vous connaissez mon nom, mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je ne vois rien. Rien du tout. Alors si vous êtes... Je sais pas, un flic à la recherche d'un témoin oculaire, vous êtes tombé sur la mauvaise personne. Maintenant lâchez-moi, s'il vous plaît... Je veux juste rentrer chez moi...» elle essayait encore de s'échapper, pauvre petit oisillon, papa va bientôt serré ton immondice de cou et adorera ce son que tu émettras. « un flic ? J'ai pas besoin de badge pour faire de toi ma chose, petite. Ton heure approche Moïra... tu sais les mots que je veux entendre, alors pourquoi ne les dis-tu pas ? » Ma voix, rauque, en manque montrée mon impatience, j'avais écarter son bâton malheureux pour plaquer ses mains contre le mur, puis doucement je remontais ma main vers son visage pale, vers son cou, si nu à cette époque de l'année.
Je voulais jouer un peu, ne pas la tuer facilement. Du reste de mon corps, je la gardais précisément contre le mur et enleva mon écharpe pour lui foutre dans la bouche. « Ne cris pas, Moïra... ça serait tellement dommage de finir ce jeu si rapidement... »
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Jeu 19 Nov 2015 - 22:52
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Depuis que je vivais à Radcliff, je me demandais tous les jours ce que j'avais pu faire dans une vie antérieure pour que le karma m'en veuille autant. J'avais été capturée deux fois par des hunters qui m'avaient malmenée, rencontré le meurtrier psychopathe de mon fiancé, eu affaire à un autre grand malade qui en voulait à Seth, et vaccinée par mon propre frère. La prochaine étape c'était quoi ? La torture et l’écartèlement en place publique ? C'en était trop... J'en avais assez de vivre dans la crainte d'être à nouveau la cible d'un meurtrier, tout ça parce que je faisais partie de ce petit pourcentage d'être humain pourvus d'un gêne mutant. Un gêne défaillant, comme disaient les chasseurs, ce qui faisait de nous des dégénérés... C'était si difficile pour eux de voir que nous n'étions pas si différent d'eux ? En quoi un mutant pyrokinésiste décidé à faire cramer un immeuble était-il différent d'un pyromane armée d'un lance flamme ?
Et qu'est ce que ma mutation pouvait bien leur faire ? Je pouvais calmer les tensions et les maux en parlant, tout comme je pouvais briser un tympan ou faire vomir mon auditeur, c'était vache, potentiellement mortel, mais je n'étais pas une meurtrière. Même si je l'avais voulu, je n'étais pas certaine de pouvoir un jour franchir le pas. Je souhaitais ardemment la mort de Kingsley, mais je n'étais pas comme lui et tous les autres. Je n'avais pas cette culture du meurtre dans les veines, et je me demandais tous les jours si j'aurais eu le cran d'appuyer sur la détente pour venger William. C'était presque philosophique, finalement... Où s'arrêtait la volonté, où commençait la folie ? J'étais fatiguée de réfléchir à tout ça. Je vivais très mal la vaccination et ne l'acceptais finalement que pour une seule et unique raison : Sans elle, peut-être qu'on me foutrait enfin la paix avec ça.
Et bien non ! Il fallait croire que même ça, c'était trop demandé ! Prise au piège entre les mains d'un malade au milieu d'une ruelle déserte, je me sentais comme une misérable créature tétanisée par son handicap et l'évidente supériorité de l'adversaire. Mais j'avais dépassé le stade de la peur. Finalement, me faire fracasser sans raison, je commençais à en avoir l'habitude, si bien que la chose me mettait plus en colère qu'elle ne m'effrayait. Et comment ça je ne méritais pas la parole ? Tu t'es vu, gros con ? Parce que moi non, j'suis aveugle ! Et la faute à qui ? A quelqu'un dans ton genre ! Je n'avais pas besoin de lui demander qui il était, je ne voyais que ma nature de mutante pour énerver quelqu'un. Je ne me souvenais pas avoir nuis à qui que ce soit d'autre... Sauf peut-être cet abruti à qui j'avais mis un pain deux semaines auparavant dans un bar... J'étais prête à plaider coupable, mais pour ma défense j'étais ivre, et je venais d'apprendre la mort de mon fiancé. Il y avait prescription !
Je fus alors violemment plaquée contre un mur, le souffle coupé. J'en lâchais ma canne et tentais de me débattre pour me défaire de l'emprise de l'autre, mais rien à faire. Ce con-là me tenait bien ! Et c'est seulement à cet instant que je commençais à calculer que j'étais à nouveau tombée sur un grand malade. Sa chose ? Wo wo wo... Minute, mec... Je ne suis ni un objet, ni une petite créature soumise. Si c'est un délire sexuel bizarre que tu cherches, tu t'es trompé de personne. Et bon sang, mais qu'est ce qu'il voulait que je dise ? Bientôt, je me retrouvais avec une écharpe entre les dents, me demandant définitivement comment il espérait me faire parler avec un truc dans la bouche.
Cette fois c'en était trop. Comment disait Marius, déjà ? Ah oui... Vise toujours les points sensibles... Parfait... D'un mouvement du genou, j’assénais à mon agresseur un violent coup dans les parties pour le forcer à me lâcher. Profitant de l'effet de surprise, je le repoussais et arrachais le tissu que j'avais dans la bouche en crachotant.
«Mais vous êtes complètement malade, ma parole ! C'est totalement gratuit, comme agression ! Je ne sais pas ce que vous voulez que je vous dise, comment voulez-vous que je réponde à une question si vous ne la posez pas ? J'en ai assez des gens dans votre genre qui pense que j'ai la science infuse... Alors merde ! C'est quoi la question ? Qu'est ce que vous voulez savoir ?»
Avec tout ça, j'avais perdu mes repères et étais incapable de savoir de quel côté je devais aller pour me sortir de ce traquenard. Fais chier ! Tout ce que je pouvais faire, c'était faire la causette à ce type en espérant qu'il ne me tuerait pas...
«Laissez-moi deviner... Vous êtes un hunter qui croit avoir attrapé une proie mutante ? Navrée de vous décevoir, mon vieux, mais quelqu'un est passé avant vous. Je ne suis pas plus mutante que vous, j'ai été vaccinée. Ça vous va ? A moins que vous ne vouliez simplement savoir l'heure ? Mais au risque de me répéter, je vais avoir du mal à lire le cadran d'une montre.»
C'était ça, ma meilleure arme face au danger : La provocation, la parole, le son... Ça avait été ma voix, mon plus fidèle bouclier. Sauf qu'à présent, elle était aussi banale et ordinaire qu'une autre, et je ne savais pas quoi faire d'autre pour le moment. J'étais pourtant assez maladivement curieuse pour chercher à savoir ce que me voulait vraiment ce type...
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Jeu 3 Déc 2015 - 21:05
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Je n'avais pas réellement de petits trésors de chasse que je gardais. Je collectionnais plutôt les moments de gloire, les moments où mon corps était à nouveau vivant sous tant de tensions, qu'il tremblait sous l'effet de l'adrénaline. Chasser n'était pas une mince chose à faire, et ma famille m'avait aider à comprendre tout ça. Ils m'avaient appris que le contrôle était l'une des premières qualités d'un chasseur. C'était d'abord une question de confiance en soi, on peut le faire et ce jusqu'au bout, plus, il fallait savoir se contrôler. Se trouver trop fort ou pas assez pouvait mettre en péril tout ce qui avait été mis en œuvre pour attraper un mutant. Chaque petite minute d'un entretien devait être au préalable analysée, ils ne devaient jamais aller quelque part où rien n'était sûr. La moindre faille ferait que tout pouvait partir en cacahuète et c'était certainement ce qui s'était produit lors de cette sanglante nuit.
La famille était bien entendu ce qu'il y avait de plus important pour moi. La famille faisait partie de mon code d'honneur, la famille, la fierté et la chasse était comme mes piliers. Les mutants avaient réduit au minimum l'un de mes milliers en état de cendres et je ne pourrais jamais concevoir ma vie sans les chasser et sans les réduire à néant. Je comprenais bien qu'il n'y avait rien de bien dans ce que je faisais, mais en contrepartie, il n'avait rien de bien dans leur façon de vivre, il n'y avait rien de bien dans leur existence. Ils étaient des bombes à retardement et il fallait les neutraliser. Ils étaient des abominations de la nature et je ne pouvais rien laisser passer.
Ces filles que je traquais actuellement étaient de la pire espèce. Je n'aurais aucun remords lorsque leur cou se brisera, lorsque la balle retentira et que leur souffle pour la dernière fois soupira. Cette mutante n'avait aucun droit à la vie, pourquoi en aurait-elle le droit ? Encore, si elle pouvait me donner des noms plus importants de mutants, peut-être aurais-je pu l'épargner au vu de son vaccin mais pour le moment, elle ne voulait pas lâcher le moindre mot. Plus elle faisait de bruit, plus les gens viendraient vers nous. Ne sachant pas si elle faisait partie d'une organisation comme les Uprsing, je décidais de lui foutre un baillon dans la bouche. La seule chose que j'avais sous la main, c'était un peu mon écharpe, alors, je n'eus d'autres solution. Maintenant, il faudra que je m'en achète une nouvelle, parfait.
L'écharpe était aussi très bien pour étouffer les coups que je lui infligeais. J'étais trop occupé à vouloir lui faire sortir des confessions de sa bouche que je ne m'occupais pas de ses jambes. Ce n'est que lorsque mes entrailles se replièrent sur elles-même que je compris que je n'avais pas à faire à une débutante. La douleur me sonna, il faut l'avouer, ce n'était pas du tout, l'endroit le plus délicat au monde pour un homme. Je tombais à genoux et pris cette petite partie de mon être pour les protéger d'un nouveau coup. J'avais dû étrangler à ce moment-là un nouveau grognement de douleur.
J'avais de la chance, ou pas, c'était de la façon dont on voyait la situation. Mon adversaire n'était autre qu'une taupe. Elle n'y voyait rien et je compris en me relevant qu'elle ne savait pas par où partir. Elle parlait, car de toute façon c'était sa seule chance de s'en sortir. Ce qui était mignon c'était qu'elle avait réellement l'idée qu'elle repartirait de ma poigne vivante. « Bien sûr que je sais que tu as été vaccinée Moïra. C'est ta nécessité qui t'a trompé. Ce n'est pas réellement courant qu'une personne en parfaite santé, perds sa vision ainsi... » Je la regardais tout en m'appuyant contre un mur. Je la regardais, pauvre petit faon là perdu dans la ville bien trop grande et sans défense. « C'est plutôt drôle même, que tu te sois fais vaccinée... La plupart ne se conçoivent pas sans leur précieux don... Et si par hasard... Tu as des petits noms à me donner... Tu pourrais repartir d'ici sans plus de blessures que tu n'as déjà. » Mon petit accent écossais ressortait vulgairement lorsque je n'arrivais plus à tempéré mes émotions. « Sinon... je me ferais un certain plaisir à continuer, et vraiment, tu ne veux pas de moi sur ton dos. Les tiens contre ta vie. Enfin, maintenant que tu es vaccinée plus aucun mutant ne t'accordera sa confiance, tu es une traîtresse... Aussi bien pour les humains que pour les mutants... ». La provocation, c'était ça son credo, alors ce serait le mien aussi.
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere Dim 20 Déc 2015 - 22:25
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J'étais définitivement paumée. Déjà parce que je ne comprenais rien de ce que me voulait le fou furieux qui m'avait agressée, mais surtout parce que j'avais perdu tous mes repères géographiques. Je ne savais plus de quel côté je devais aller pour sortir de la ruelle, ni j'étais face ou dos à un mur. Toute cette histoire avait tendance à me taper sur le système, et je remerciais intérieurement mon père pour ses cours de self-défense et d'arts martiaux divers et variés. Si j'étais rouillée et avais oublié comment mettre proprement quelqu'un au tapis, j'avais suffisamment de reste pour savoir qu'un coup de genoux bien placé pouvait faire très mal, surtout chez un homme. Je me dégageais de la prise de l'autre grand malade et tâtonnais autour de moi pour retrouver mon chemin. Décidément, il allait me falloir rapidement quelqu'un capable de m'aider à maîtriser mon handicap, sans quoi je pouvais dorénavant signer mon arrêt de mort.
Mais déjà, l'autre reprenais derrière moi, répliquant sèchement des mots marqués pas un accent que je n'avais pas perçu jusqu'alors. Eh bien, eh bien, eh bien... Un natif des Highlands, si mon oreille ne me trompait pas ? Presque un compatriote, mais certainement pas quelqu'un d'amical. D'ailleurs, je n'avais jamais trop compris cette volonté que pouvait avoir les gens du vieux continent de masquer leur accent... Le mien était à couper au couteau et sentait bon le trèfle, et j'étais loin d'en être la première gênée !
«Dis donc, le scottish... Tu me prends vraiment pour une bille, en fait ! Tu penses vraiment que je suis assez folle pour me faire vacciner volontairement ? Il y a que ceux qui n'assument pas d'être des mutants, qui le font ! Ma mutation m'allait parfaitement, ma vue aussi... Alors t'es mignon, tu la fermes...»
Comment ça j'étais ouvertement agressive et montait immédiatement sur mes grands chevaux quand il s'agissait de la perte de ma mutation ? Je me retenais d'ailleurs d'ajouter qui m'avait vaccinée, de peur d'impliquer mon frère dans cette histoire.
«Le fait est, mon joli, que tu peux t'asseoir sur ces noms que tu veux. Je n'ai rien à te donner. Ce n'est pas parce que je suis aveugle que et démunie que je vais met mettre à te balancer les noms de tous les mutants que je connais... Tu as vraiment cru que je te répondrais gentiment ? Que t'es naïf... Va falloir te montrer plus convaincant que ça, et vu que pour le moment tu pleures ta virilité blessée par terre, désolée mais j'ai plus envie de rire que de pleurer en implorant ta pitié !»
Je jouais clairement avec ma vie. Je savais bien que provoquer un hunter était le meilleur moyen pour passer l'arme à gauche en seulement quelques minutes... Seulement, s'il se relevait et s'approchait à nouveau, je saurais exactement où il était et pourrais éventuellement lui en mettre une et faire diversion... Trouver un moyen de fuir, voilà ce qu'il me fallait.
«... C'est fou comme vous pouvez avoir une vision archaïque des choses, vous les chasseurs... Pour commencer, je n'échangerai pas ma vie contre celle d'un de mes semblables, comme tu dis. Je ne suis pas égoïste à ce point. Ensuite, tu penses vraiment que les mutants que j'ai pu un jour rencontrer vont me tourner le dos sous prétexte que j'ai été vaccinée contre mon gré ? Vraiment, tu sous estimes clairement notre humanité à tous ! Oui, au passage, nous sommes humains, je tiens à le préciser...»
C'est ça... bassine-le avec une pseudo morale pro mutante, Moira... Ca va ptet l'endormir ou l'assagir, qui sait ? Je poussais un soupir et jettais à terre l'écharpe qu'il m'avait fourré dans la bouche un peu plus tôt.
«La seule chose que je peux te donner, c'est le nom de deux ou trois connards dans ton genre, mais pas sûr que ça te fasse avancer... Maintenant, si tu veux bien éclairer ma lanterne, je serais curieuse de savoir pourquoi tu en veux à ce point aux gens de mon « espèce », comme vous dites... C'est un vilain petit pyrokinésiste qui t'a volé ton goûter à la récré quand t'étais gamin ?»
Bien, bravo, Moira ! Pour l'instinct de survie, on repassera, hin ! Là tu vas te faire allumer, quelque chose de beau ! Parfois, j'aurais du écouter ma conscience... Mais pas pour le moment. Parce que je paniquais, et que la panique avait tendance à me faire faire un peu n'importe quoi...
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Sujet: Re: (Moïra) - I don't belong here, not in this atmosphere
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