a melody softly soaring through my atmosphere ≈ malia.
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Sujet: a melody softly soaring through my atmosphere ≈ malia. Ven 2 Mai 2014 - 21:53
Cause you’re the only song I want to hear
And I do believe it’s true That there are roads left in both of our shoes But if the silence takes you Then I hope it takes me too. So brown eyes I hold you near Cause you’re the only song I want to hear, A melody softly soaring through my atmosphere.
Le métal résonna dans le hangar désert, brisant le silence fragile qui s’était installé autour d’Andreas. Ce soir, il était seul au garage, le mutant ayant proposé au gérant de faire la fermeture pour lui laisser sa soirée. Anniversaire de mariage oblige. Une solitude appréciée, regrettée depuis quelque temps. Il aimait bien sur la présence des clients, et encore plus celle de sa précieuse Malia ; pourtant, le chasseur regrettait les journées passées au cœur des bois, avec pour seule compagnie le gibier qu’il traquait. Une époque résolue, qui, même si elle lui manquait, appartenait à un passé qu’il refusait de revisiter. Non. Il était décidément bien dans cette nouvelle routine qui s’était installée dans cette petite ville du Kentucky. Bien à Radcliff, mais surtout bien aux côtés de Malia. Et cette place, il ne l’échangerait pour rien au monde. Dans un dernier fracas, le mécanicien envoya la clé qu’il tenait dans la main volé vers la boite à outils quelques mètres plus loin. Andreas en avait terminé pour la soirée. Se détachant non sans peine du dessous de la voiture, le mutant se releva en s’essuyant les mains sur le vieux chiffon noirci par la crasse accroché à sa ceinture. Avant de s’emparer de la boite métallique à ses pieds, l’ainé Valentyne prit quelques secondes pour s’imprégner du moment : debout, seul au milieu du hangar, seul face à sa réalité, Andy souffla. Soulagé. Devant lui, sous ces yeux, son quotidien. Une routine, ennuyeuse surement, mais sure. Une assurance qui lui avait fait défaut pendant ses longs mois de fuite en compagnie de sa protégée, et qu’il appréciait enfin. Cet espoir de sureté, il en avait rêvé lorsqu’il avait trouvé refuge dans ces autres villes ; un ou deux mois tout au plus, c’était le temps maximum où les deux mutants avaient pu rester sans se faire repérer. Un accident avec le pouvoir d’Andy, ou simplement les hunters qui retrouvait la trace de la blonde, toujours un imprévu qui les faisait repartir sur la route, rejoindre cette vie de fuite, et de peur. Mais après maintenant sept mois sans incident, Andreas bravait le hasard et osait y croire. Radcliff allait peut-être devenir leur nouvelle maison. Se retrouver ainsi, un travail fixe et un appartement à rejoindre le soir venu, Andy se risquait à imaginer un avenir. Une idée folle, dans ce monde de sans dessus dessous, inimaginable à l’heure où les hunters traquait la blonde avec envie. Mais pour une fois, sortant de sa torpeur et de son pessimisme habituel, le chasseur voulait prendre le risque de passer pour un fou.
Marche par marche, Andreas montait les escaliers, le cœur léger de retrouver sa belle. Ses escaliers, ceux qui menaient à son petit appartement. Pas grand-chose, une chambre exigües et des murs défraichis, mais tout de même. Cela lui suffisait, ce n’était pas comme s’ils pouvaient se permettre de prétendre à plus luxueux. Clés en main, sourire accroché aux lèvres, le mutant s’approcha de l’entrée passée de mode de ce logement sous les toits. Soudain, son cœur s’emballa. Une voix masculine traversa la mince porte de bois. Ses mains s’affolèrent, peinant à trouver la serrure. Des gestes trop brusques, emprunt de panique. Les clés bloquèrent, la porte refusa de s’ouvrir. Dans un gémissement rauque, un coup d’épaule bien placé finit par faire céder seuil résistant. Andreas pénétra le petit salon, le regard affolé et le cœur retourné, craignant pour sa belle. Devant lui, Malia, tout sourire, pas effrayé pour un sou. A ses côtés, nonchalamment posé sur le petit sofa aux couleurs passées se tenait un adolescent aux airs faussement rebelle et au regard malin. Pas de cri, pas d’armes, pas de peur. Juste … Des livres de cours. « Qu’est ce que …» souffla doucement le mécanicien dans sa barbe de trois jours. Les deux adolescents fixaient Andy d’un regard craintif, surpris par l’apparition si soudaine de l’homme à la veste de cuir. « Merde ! » pesta-t-il cette fois brutalement, faisant sursauter les jeunes qui lui faisaient face. Andreas souffla, soulagé de ne pas avoir affaire à un hunter, rageant silencieusement contre sa propre paranoïa. Le rythme effréné de son cœur s’apaisa alors que la terreur laissa peu à peu place à la colère. « C’est qui se gosse putain ?! Qu’est ce qu’il fou là ? » ragea Andreas en s’approchant brusquement, tempêtant contre l’inconnu sur son fauteuil. Le garçon, qui, après un second regard, ne semblait pas si jeune que cela, tenta de s’exprimer mais le dégénéré le coupa de cours. « Pas un mot. Dehors. » Un regard vide, un silence qui s’éternisa. L’adolescent le regardait, un air stupide campé sur le visage. « La porte ! » siffla Andreas plus fort qu’il ne l’aurait voulu, d’une animosité attisée par la colère et la peur. Effrayée par l’attitude sauvage du maitre des lieux, le garçon rassembla ses affaires dans la hâte et parti, la queue entre les jambes, vers la porte laissée grande ouverte. Le chasseur saisit sa tête entre les mains, s’allouant quelques pour calmer sa fureur. Ou plutôt sa peur, car c’était elle qui l’animait. La peur de l’avoir perdue. « A quoi tu pensais putain ! J’ai cru que c’était un de ces merdeux de hunter. » siffla-t-il entre ses dents, concentrant toute son animosité sur le dernier mot. Andreas s’approcha de sa protégée, la fixant quelques instants comme pour s’assurer qu’elle allait réellement bien. Comme pour capturer l’image intacte de la blonde qu’il ne pouvait se permettre de perdre.
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Sujet: Re: a melody softly soaring through my atmosphere ≈ malia. Sam 3 Mai 2014 - 12:54
Cause you’re the only song I want to hear
And I do believe it’s true That there are roads left in both of our shoes But if the silence takes you Then I hope it takes me too. So brown eyes I hold you near Cause you’re the only song I want to hear, A melody softly soaring through my atmosphere.
La chevelure de la blonde glissait le long de son dos, recouvrant son petit pull favoris. Il avait fait la guerre de celui-là. Il en avait vécu des choses. Elle s'empressait de lire son livre de math encore plus précisément qu'à la bibliothèque. C'est vrai que désormais, elle était chez elle. Son chez soit. Sa petite taverne d'or à Andy et à elle. Elle rigola à la blague de son interlocuteur avant de continuer sa lecture, passionnée. Non, Malia n'était pas un asse dans cette matière et le mieux était qu'elle la révise plus que toute. C'est donc pour cela que ce jeune Jamie se retrouvait chez elle. Jamie, ce n'était qu'un humain sans grande lumière. Enfin Malia pouvait savoir que ce n'était pas un mutant. Elle écouta ses conseils en essayant de comprendre plus ce que son interlocuteur lui disait. Elle était plus bercée par l'envie de dormir, son travail de caissière de s'avérait pas être facile. Surtout quand toutes ses collègues partaient en pause et qu'elle restait la dernière caisse ouverte, se retrouvant avec tout le magasin devant. Garder son sourire n'était pas difficile. C'était surtout la peur de voir un hunter la retrouver et l'embarquer. Elle avait plus peur de ça que d'autre chose. Et les soirs quand elle rentrait assez tôt pour qu'Andy travaille toujours, elle faisait souvent à manger pour lui avant de s'endormir le ventre vide sur le petit canapé du salon. Ce canapé où Andy dormait. Elle se rappelle souvent se réveiller alors que celui-ci la porte pour la coucher dans son lit. Elle se rappelle de ses bras musclés contracter pour porter son frêle corps. Malia essayait de ne pas penser à lui, elle se le devait. Pour ses études et son avenir. Elle espérait qu'Andy ne parte pas. Pas sans elle. Elle aimerait rester dans un havre de paradis pour toujours.
Cette pensée fut percée par l'entrée fracassante du mutant, la porte venant de prendre un coup d'épaule et de coude assez fortement. Il fixa les deux adolescents avant de jeter son regard sur les cahiers. « Qu'est ce que ... » Malia avait peur. Non pour elle et pas pour Jamie. Non, pour Andy. S'il s'énervait trop, il pourrait faire une erreur avec son don. Malia avait son air innocent sur le visage, ce petit côté paisible et doux ressortait chez la jeune fille. « Merde ! » Elle regarda Jamie pour le rassurer du regard, trop rapidement. Elle ne souciait plus qu'Andy. Et elle comprit pourquoi elle devrait aussi se soucier de la survie de Jamie. Le mutant était vraiment énervé, elle pouvait voir ses bras se contracter. Elle avait vu chez lui, cette même sensation lorsque les hunters les retrouvait par sa faute. Malia s'en voudrait toujours pour ces escapes involontaires. « C'est qui se gosse putain ?! Qu'est ce qu'il fou là ? » Malia regarda Andy avec un air plutôt calme qu'effrayé. Elle savait comment calmer son loup et ça n'était pas en lui parlant d'un autre mâle qu'il serait de nouveau calme. Elle n'osa pas parler devant le regard rapproché que jetait Andy à Jamie qui était plus que terrifiant. Ce regard de bête qui protège sa belle. « Pas un mot. Dehors. » Jamie ne fit rien, comme pour montrer sa force d'esprit à ne pas partir et à rester. Malia les regardait en ayant l'impression d'avoir une montée de virilité dans chacun des regards. Lequel serait le plus fort ? Pour la douce, la question ne se posait pas. Dans ses yeux, Andy était l'homme le plus fort et le plus courageux de la terre. « La porte ! » Il siffla si fort sa colère que le gamin finit par choisir sa survie plutôt que sa mort. Il emballa rapidement ses affaires, sans trier quelque chose et partit en courant devant la porte encore ouverte. Elle entendit claquer les escaliers sous son poids qui suivait ses jambes et Malia se releva doucement pour voir son petit vioc. « A quoi tu pensais putain ! J'ai cru que c'était un de ces merdeux d'hunter. » Malia ressentit son coeur battre, comme transpercé de la même émotion. Et si sa paranoïa avait raison. Et si ce n'était qu'un hunter qui pensait la capturer et tuer Andy, comme le font tous les hunters. Elle baissa la tête, cachant sa honte et surtout, pour s'excuser. Elle ne voulait pas lui faire des frayeurs et surtout pas des crises cardiaques. Elle releva la tête pour fixer son regard, avant de se jeter dans ses bras, comme une petite fille recherchant la sérénité. Ce n'était pas certainement dans les bras d'Andy qu'elle allait trouver ça, mais lui pourrait y trouver la paix dans ceux de Malia. Elle n'éternisa pas l'étreinte et se mit à sourire doucement naturellement. Malia était un enfant soleil, née dans un hurlement de sourire. C'est ce que disait sa grand-mère. « C'était Jamie, je l'ai invité à finir mon travail puisque la bibliothèque fermait tôt ce soir. Je ... excuse moi. » Elle s'excusait pour rien. C'est vrai que l'homme devrait contrôler cette paranoïa. Mais elle aurait dû le prévenir qu'un autre garçon serait là le temps d'une dizaine de minute. Elle le poussa doucement pour qu'il s'assoit sur le canapé avant de partir fermer la porte, s'agitant comme une petite puce. Sûrement parce qu'elle avait réussi son équation, celle sur laquelle elle avait passé des heures. Elle alla près du robinet et servit à son petit Andreas un verre d'eau fraîche. Un geste maternelle qu'elle avait l'habitude d'avoir. Elle devina son regard qui n'était pas pour. Andreas avait plus un penchant pour la bière que l'eau, pour le whisky plutôt que le jus d'orange. Mais elle insista gentiment, comme si l'eau allait le calmer. Elle rangea rapidement ses affaires avant de s'asseoir près de lui. « Tu vas bien maintenant ? » Sa voix était encore plus douce qu'avant, elle faisait tout pour l'apaiser. Déjà qu'il avait eu un coup de stresse et qu'il était rentré tard, elle n'allait pas lui sauter dessus pour le harceler à faire une activité ridicule. La douce se mit à sourire en le scrutant du regard, cherchant son émotion. Andy était la pire équation qu'elle eu rencontré. Une énigme humaine qu'elle aimerait un jour déchiffré. Son petit Andréas.
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Sujet: Re: a melody softly soaring through my atmosphere ≈ malia. Ven 9 Mai 2014 - 15:36
Cause you’re the only song I want to hear
And I do believe it’s true That there are roads left in both of our shoes But if the silence takes you Then I hope it takes me too. So brown eyes I hold you near Cause you’re the only song I want to hear, A melody softly soaring through my atmosphere.
Son cœur battait la chamade, si fort que le mutant pouvait sentir son sang battre contre ses tempes. Devant ses yeux ébahit, le garçon se contentait de le fixer, apeuré surement l’arrivée si soudaine d’Andreas. A peine majeur, le blond assis en position défensive sur le sofa du salon n’avait rien d’un combattant ; une carrure dont le chasseur n’avait rien à envier, un corps frêle et un regard fuyant. Andy n’en ferait qu’une bouchée. Et encore, pour cela le garçon terrorisé devait trouver le courage d’oser s’affronter à lui. Le mutant lui ordonna de quitter l’appartement puis le silence. Les secondes s’écoulèrent dans un silence gênant, l’adolescent hésitant à s’exécuter, défiant chétivement l’autorité de l’homme qui le prenait de haut. Andreas hésita s’emparer des épaules fragile du garçon et de le jeter à la porte, mais se retint. Si c’était le genre de comportement qu’il aurait eu quelques années auparavant, Malia lui avait appris à contenir sa colère et calmer son impulsivité ; la blonde semblait hors de danger, rien ne prouvait que l’adolescent était l’un de ces saletés de hunters. Aucunement besoin d’en venir aux mains pensa-t-il, pourtant ce n’était pas l’envie qui lui en manquait. La peur et la surprise ayant démangé son don, le mutant sentait l’énergie lui picoter les doigts, prête à jaillir là où il l’entendrait. Andy savait pourtant réprimer ces envies, après maintenant plus de quarante ans à s’entrainer pour se contenir. Il respira, ne cédant pas à ses pulsions violentes. Un second ordre, plus brusque cette fois, suffit de toute manière à faire bouger le garçon, effrayé par le ton autoritaire presque animal du chasseur face à lui. L’adolescent quitta la pièce d’un pas vif, le regard baissé, sans un regard derrière lui, laissant le mutant seul dans la pièce avec sa protégée. Les bruits de pas s’emmêlèrent dans la cage d’escalier, le garçon manqua de tomber mais, finalement, les battements s’estompèrent et il était hors de porté.
Andreas tentait de se calmer, s’approchant de sa blonde en respirant à coup de fortes respirations. Malia était en sécurité, elle allait bien ; alors pourquoi en était-il tout retourné ? La mutante sauta sur ses pieds, s’approchant doucement de lui alors qu’il lui demandait une explication. Face à sa colère, la blonde baissa le regard, honteuse. Le chasseur sentit la culpabilité le frapper de plein fouet, pourtant, sa paranoïa lui dictait de continuer. Si lui était trop prévoyant, sa naïve protégée l’était elle beaucoup moins. Sans un mot, la blonde vint se plonger dans ses bras. Une étreinte éphémère, mais auquel il s’abandonna quelques secondes. Le fait de la savoir près de lui, saine et sauve, suffisait à l’apaiser quelques peu. « C'était Jamie, je l'ai invité à finir mon travail puisque la bibliothèque fermait tôt ce soir. Je ... excuse moi. » Jamie. Quel nom ridicule, pensa le mutant, parfait pour l’abruti qui le porte. La blonde le poussa doucement sur le sofa. Andreas s’exécuta sans broncher, tâchant de faire disparaitre ce fichu picotement qui le démangeait. Le mutant savait pertinemment que les accidents arrivaient vite, il était bien placé pour l’affirmer ; et il ne voulait surtout pas être la raison pour laquelle ils devraient quitter Radcliff. Les pas légers de Malia quittèrent le petit salon, et Andy profita de sa courte absence pour tenter de reprendre le contrôle. La tête baissée entre ses mains noires de crasses, le mutant tâcha de prendre de grandes inspirations, essayant de contrôler les vagues d’énergies qui s’échouaient sur ses paumes.
Le parquet craqua, et Andreas releva vivement la tête, peu désireux que la jeune femme le voit dans un tel état. Malia revenait, sourire au visage, un verre d’eau à la main qu’elle tendit à son protecteur. Andy lança un regard stupéfait vers le liquide limpide ; le chasseur ne buvait quasiment jamais d’eau, lui préférant le soda et autre boisson gazeuse, ou, encore mieux, la bière et le whisky pur-feu. Mais Andy n’eut pas le cœur à refuser une si douce attention, aussi il s’empara du verre avant d’avaler la boisson cul sec, comme s’il ne pouvait en supporter le goût. « Tu vas bien maintenant ? » Sa voix mélodieuse l’apaisa un peu plus, alors que sa présence ses côtés, posée sur le canapé, fini de le calmer. Elle allait bien. C’est tout ce qui importait. Il acquiesça pour toute réponse à sa dernière question. « Ne fait pas ça. Inviter des gens ici, on est jamais trop prudent. » souffla-t-il sans un regard, furieux contre sa propre paranoïa mais surtout inquiet pour sa sécurité. Ce clown, ça aurait pu être un hunter, ils nous ont peut-être retrouvés. On sait jamais Malia. » Il releva un regard timide vers la blonde. Il y avait autre chose, autre chose de plus secret que la simple peur des hunters. Quelque chose qu’il n’était pas même prêt à s’avouer à lui. De la jalousie ? Une idée inconcevable pour le mécanicien ; la jalousie impliquait des sentiments, et il n’en avait pas, essayait-il de se convaincre. Pourtant, l’idée d’un autre garçon dans l’appartement faisait revenir ce fichu picotement à l’intérieur de ses mains.
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