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| Nerea ⚔ fire meet gasoline | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:00 | |
| Nerea Lyanna Castellanos Is my mother alive ? Does she know about me ? Where I am ? Where I'm going ? Does she care ?
| time for telling tales on meNOM : Castellanos; ça sonne espagnol parce que c'est espagnol. Et oui, on est pas tous descendants de Yankees ou de Redneck ! Nerea a toujours plutôt kiffé d'avoir un nom de famille à consonance étrangère, parce que même si les gens ont tendance à écorcher votre patronyme plus souvent que de raison, au moins ils se souviennent de vous ! Cependant, non, elle n'a, à sa connaissance, aucun oncle qui se prénomme Sebastian et qui soit détective de son état, englué dans une horrible descente aux enfers au Beacon Mental Hospital. Inutile de lui demander des autographies, donc. PRÉNOMS : Nerea; c'est un prénom typiquement espagnol, ou basque. Ou grec. En fait, les gens ne semblent pas tous être d'accord quant à ses racines et ses origines. Personnellement, Nerea apprécie les deux versions : le Nerea basque, qui signifie "mienne", et le Nerea grec, adaptation féminine de Nérée, divinité des océans. En tout cas, son prénom marque typiquement ses origines paternelles, espagnoles, et s'accorde donc parfaitement avec son patronyme. Lyanna; Nerea ignore exactement pourquoi ses parents lui ont choisi ce deuxième prénom, mais elle l'aime beaucoup, alors elle se fiche un peu de leurs raisons initiales. Lyanna, c'est un prénom doux, sucré sur la langue, harmonieux avec son premier prénom et son nom de famille. Un prénom qui peut être raccourci en des surnoms plutôt mignons eux aussi, alors, oui, ça lui convient. Encore plus depuis le succès mondial d'une certaine série littéraire du sosie non-officiel du Père Noël : avouez que Lyanna Stark était quand même plutôt bad-ass, et qu'elle est quand même plus qu'un personnage mineur. Elle est quand même à l'origine d'une guerre, rien que ça ! Et voyez-vous, Nerea se dit que son père pourrait tout autant partir en guerre pour elle ... DATE ET LIEU DE NAISSANCE : née le 21 juin 1993 dans la capitale américaine aka Washington DC, elle a un peu fait chier son monde en décidant de ne pointer le bout de son nez qu'une fois la nuit venue. Quand on sait qu'elle est née le jour de l'équinoxe d'été, jour où la nuit est la plus courte et où donc le soleil se couche le plus tard ... Oui, sa mère a bien morflé ! ÂGE : Nerea a franchi le cap des vingt-un ans et demi il y a quelques semaines. Oui, la demi année compte : elle n'a pas encore 22 ans, merci bien, mais elle n'a plus exactement tout pile 21 ans non plus ... ORIGINES : Suédoises, cela va de soi ! ... En fait, non. Même si elle aurait bien aimé, pour avoir de longues jambes et des cheveux blonds, elle est plutôt espagnolo-australienne ou bien australo-espagnole, elle ne sait pas trop dans quel ordre on est censé agencer tout ça. En tout cas, elle est d'origine espagnole par son père, américain de la première génération, et d'origine australienne par sa mère, qui, elle, est carrément née en Australie, à Sydney pour être plus précise. NATIONALITÉ : Bon, même si ce serait cool pour elle, à ses yeux, de se dire Australienne, ou bien même Espagnole, dans les faits, née à Washington DC, Nerea est Américaine, même si, légalement, elle pourrait sans doute prétendre à la nationalité de sa mère, et même à celle de ses grands-parents paternels, si elle en faisait la demande. Enfin, elle croit. STATUT CIVIL : Célibataire, depuis que son c*nnard d'ex petit-ami a essayé de la faire passer de vie à trépas en maquillant tout ça comme une tentative de suicide. Oh, et, dans les faits, c'est une future maman. Une future maman célibataire, donc. MÉTIER : Parce qu'elle aimerait comprendre le pourquoi du comment, Nerea est étudiante en génétique. Cependant, ses diverses dérives, sans la planter, ont nettement ralenti l'obtention de son diplôme, elle qui est entrée avec un an d'avance. Pour se faire de l'argent, et parce que c'est un lieu de travail stratégique, elle est également standardiste à mi-temps au poste de police. Elle voit tous ceux qui entrent et qui sortent, et reçoit tous les appels entrants. Parfois, elle espionne même les appels internes, la vilaine ! ORIENTATION SEXUELLE : Nerea se définirait plutôt comme étant hétérosexuelle à tendance bi plutôt que réellement bisexuelle, parce qu'elle préfère quand même les garçons. TRAITS DE CARACTÈRE : forte ; anciennement malicieuse ; bornée ; futée ; dynamique ; sportive ; extravertie ; franche; indépendante ; cynique ; combative ; séductrice ; impulsive ; casse-cou ; rancunière. MUTATION : La persuasion, c'est son fort, avant même que sa mutation ne se manifeste, d'ailleurs. Elle peut vous faire gober tout ce qu'elle raconte, endormir vos méfiances et réticences, de sorte à obtenir de vous ce qu'elle désire, et vous, vous en venez à ne plus exactement savoir pourquoi vous le lui refusiez jusque là. Cependant, la demoiselle flirte désormais avec les limites du convenable et de l'acceptable, et aimerait bien, juste pour savoir, essayer de voir jusqu'où elle pourrait aller dans la persuasion, aux frontières de l'incitation à l'automutilation dirons-nous. AVATAR : Shelley Hennig, aka la fille fictionnelle du plus canon des suppôts de Satan. GROUPE : The future is here. CRÉDITS : Tumblr. |
nothing left to say≈ 001. Ses parents n'étaient pas majeurs depuis bien longtemps lorsque Nerea a pointé le bout de son nez, hors mariage. Oui, selon les plus croyants, puritains et conservateurs, Nerea est un enfant du péché, une bâtarde au sens premier du terme, tout ça parce que Absalon avait 19 ans, et que Letha n'avait soufflé ses 18 bougies depuis presque trois mois seulement, sans s'être encore passés la bague au doigt. ≈ 002. Née sur le territoire américain, à Washington DC plus précisément, la jeune fille n'est pourtant issue que d'un américain de la première génération et d'une australienne. Sa mère n'est d'ailleurs devenue américaine que 6 ans après sa naissance, en épousant Absalon. Même qu'à l'époque, Nerea a été la seule autorisée à partager une danse avec les deux jeunes mariés en même temps, lors du repas de noces. ≈ 003. La persuasion, sa mutation à elle, c'est tellement son truc que c'est plus qu'une seconde peau, pour elle. Elle se dit qu'elle en a manqué des trucs cools, avant que sa mutation ne se déclenche. Cependant, elle a toujours su rester dans l'acceptable, jusqu'à maintenant ... En tout cas, elle gère ça tellement bien qu'elle a réussi à se persuader elle-même qu'il était tout à fait normal pour elle de n'avoir aucun souvenir de sa mère, ou si peu, alors qu'Absalon avait déjà bien fait le job. Cependant, une part d'elle sent quand même que quelque chose cloche ... ≈ 004. Elle n'a pas eu la vie la plus horrible qui soit, mais son existence relève quand même un peu du puzzle, tant et si bien qu'elle a sombré progressivement dans la drogue. Peut-être pour faire réagir son père, ou ressentir quelque chose qui lui retourne vraiment la tête en sachant pourquoi. Et puis, quand elle L'a rencontré, tout en a été décuplé. Jusqu'au paroxysme, la laissant aux frontières de la mort. On l'a découverte juste à temps, et elle a ré-ouvert les yeux sur le visage mort d'inquiétude de son père. C'est sans doute ça qui l'a poussée à ne rien avouer de la vérité, de cette tentative de meurtre. Voir son père si inquiet, ses yeux et les traits de son visage ayant soudain pris 25 berges d'un coup, ça lui a déchiré le cœur. Elle refuse de l'inquiéter, et donc de contredire la version officielle : la gamine du sheriff a frôlé l'overdose mortelle, en junkie qu'elle est ... ≈ 005. Elle est enceinte. De trois mois et quelques jours exactement. Autrement dit, il y a urgence pour elle si elle choisit de ne pas garder l'enfant. En attendant, Nerea est dans une position délicate et un peu schizophrène : en certains instants, elle se soucie de l'enfant, et le reste du temps, elle fait comme s'il n'était pas là. Pour preuve, elle ne s'est jamais rendue à aucune échographie, et hormis celle qu'elle a subi lors de son hospitalisation, elle n'a reçu aucun avis médical sur le fœtus. Elle ne sait pas quel est son sexe, ou même s'il y en a plusieurs. Peut-être qu'en se désintéressant de tout ça, elle espère que le fœtus jette l'éponge, qu'il se casse de lui-même, ce qui résoudrait le dilemme ... ≈ 006. Elle a un don pour les langues, et pour les études en général. De par son ascendance paternelle, elle a appris à parler espagnol assez tôt, d'autant plus parce qu'à l'époque, elle était scolarisée à Washington DC, ville cosmopolite. Son père ne le lui a jamais dis, mais elle a finit par le comprendre, elle tient cette prédisposition de petite prodige de sa mère. S'il n'y avait pas eu cette adolescence compliquée, elle aurait fini le lycée à 16 ans, et non à 17 ans. Et s'il n'y avait pas eu la drogue, elle serait aujourd'hui déjà diplômée depuis minimum un an, voire même deux. Certains de ses enseignants, au lycée comme à l'université, parlent de talent gâché. Elle, elle a juste envie qu'on lui fiche la paix, et elle leur a prouvé, en bien des instants, que même au fond du trou et plongée dans des cercles vicieux d'autodestruction, elle restait plus intelligente que la plupart de ses camarades de promo. ≈ 007. Elle est très sportive. Tant et si bien qu'elle s'est fracturée bon nombre d'os, mais que son corps tient encore le coup. Elle s'est essayée à tout un tas de sport, comme le lacrosse, le hockey, le roller, le skate, le patin à glace, le football américain, le tir à l'arc, le basket, la gym, le yoga, l'équitation, le handball, le rugby féminin, les arts martiaux. Au final, elle a juste besoin d'action, et aussi d'activités où elle peut prouver que, même en sueur, boueuse, salie, blessée et essoufflée, elle reste sexy, et terriblement redoutable. ≈ 008. Depuis l'âge de 4 ans, elle s'est découverte des tons d'ambidextrie. Avec le bras droit cassé, elle ne pouvait plus aussi bien colorier les formulaires administratifs de ses parents, elle s'est alors essayée au maniement du feutre de la main gauche, et ça a très bien marché. ≈ 009. Ses rollers, elle les a récupéré auprès de l'association sportive de l'université, parce qu'ils étaient couleur arc en ciel et que personne ne voulait les porter. Son skate a été reçu en paiement d'un service rendu à un gars de sa classe, au lycée, après qu'elle l'ait averti que le proviseur avait demandé à ce que le sheriff fasse une inspection surprise des casiers, lui donnant le temps de vider toute la weed qui se trouvait dans le sien. Sa Chevrolet Camaro de 2009 est un cadeau d'un concessionnaire très reconnaissant envers Absalon qui a mis sous les verrous un type ayant vandalisé sa concession : si son père a refusé ce "billet" de remerciement, Nerea a prétexté qu'elle, elle ne pourrait jamais être accusée d'être corrompue, puisqu'elle n'est en rien intervenue dans l'enquête. Sa moto est le cadeau qu'Il lui a offert pour ses 21 ans. ≈ 010. Elle a un style vestimentaire assez indéfini, dans le sens où elle n'a pas de style unique. Elle s'habille comme elle l'entend, mais invariablement, cela la met toujours en valeur là où, sur vous, ça ne donnerait rien. De la même façon, elle a un rapport assez particulier avec ses cheveux, les coupant et leur appliquant des colorations comme cela lui chante. Dernièrement, suite à son "overdose", elle les a coupé en carré flou, et les a laissé au naturel niveau couleur. ≈ 011. Elle a l’œil pour les détails, et, de fait, c'est une excellente photographe. Cet art lui plait, comme les autres arts en général. Elle a un vieil appareil, et un polaroid, aussi. Son truc, ce sont les photos en sépia, en noir et blanc, ou en coloration tellement vive qu'on a la sensation qu'elle y a ajouté un filtre, alors qu'elle a simplement su capturer un moment d'éclat avec la luminosité ambiante. C'est également une férue de cinéma et de littérature. En VO, s'il vous plait. ≈ 011. Elle possède un chat, un Ragdoll, présent de sa "belle-mère" pour leur premier Noël ensembles. Elle l'a prénommé Don Diego Delavega, le plus souvent raccourci en Diego. Pour sa graduation au lycée, son père lui a offert un chiot, un Utonagan, Diablo. Soit les deux s'entendent à merveille, soit ils se mettent dessus ! ≈ 012. C'est une addict de cuisine exotique, hispanique, par exemple, ou nippone. Les épices, elle adore. Le wasabi, elle en raffole. Le trop fade, elle n'aime pas. Si cela n'a pas de goût, à quoi bon ?! Elle a donc tendance à rajouter du piment, de la harissa, de la sauce piquante, barbecue ou autre, à ce qu'elle mange, tant que s'associe bien avec le contenu de son assiette, évidemment. Pas de bol de céréales au piment, donc. Elle a aussi tendance à raffoler du ketchup, et à rajouter trois tonnes de fromage à toutes les pizza et tous les plats de pâtes qu'elle mange. Sans prendre un gramme. Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez.Nerea a toujours su que, parmi la population mondiale, il existait des individus dotés d'un petit quelque chose en plus, à ce qui s'apparentait à un don, pour elle, à l'époque, quand elle n'y comprenait pas encore forcément tout aux lois de la génétique et du génome. Elle a toujours été persuadée qu'elle tenait de son père, d'ailleurs, quitte à tenter de déclencher sa mutation à elle en prenant tous les risques, juste pour voir si, par exemple, en touchant la flamme de la gazinière, elle ne se brûlait pas, ou si en sautant du toboggan, sa jambe cassée se réparait toute seule. Ou si elle pouvait passer à travers la porte au bout du couloir, en fonçant dedans à toute allure. Ou encore si elle était capable de se téléporter rien qu'en fermant les yeux, en pensant fort à là où elle voulait aller, le tout en fronçant le nez et en retenant sa respiration, devenant rouge écarlate. En réalité, sa mutation s'est révélée dans sa douzième année, quand, en 7th grade, au collège, lors d'une rencontre sportive avec le lycée d'à côté, elle s'est retrouvé face à plusieurs des gars les plus canons du lycée en question, avant de lâcher un "y en a pas un qui voudrait m'embrasser ?", pour obtenir leur acquiescement, et même plus que ça. En fait, ça a marché avec un, comme ça, sans prise de tête, et elle a répété l'expérience, avec réussite. Ses parents ont été convoqués par le principal du collège, furieux qu'une élève de son établissement ait pu provoquer un émoi si considérable et exhibitionniste auprès de jeunes lycéens ... Ce don, la persuasion, Nerea le maîtrise à la perfection, en s'étant cependant posé certaines limites. Si, initialement, elle a eu de nombreux ratés, s'en servant sans s'en rendre compte, et ne parvenant à le déclencher que via sa voix, elle a fini par réussir à pouvoir également le laisser le manifester par le regard, soutenue et aidée par son père. Si vous êtes loin d'elle, que vous ne pouvez pas l'entendre mais qu'elle vous regarde en vous murmurant de faire quelque chose, vous vous retrouverez pris au piège. Dans la vie de tous les jours, elle parvient ainsi à accrocher bien des attentions et des regards sur elle, rien qu'en vous regardant, comme si elle parvenait à vous convaincre de l’intérêt que vous devez lui porter. Cependant, elle n'a jamais franchi la frontière de la dangerosité, ou de la méchanceté pure et dure, mais aux vues des derniers évènements, elle se dit qu'elle devrait peut-être essayer. En tout cas, elle ne s'en est jamais servie avec ses parents. C'était un peu comme une règle tacite pour elle, une règle qu'elle s'est fixée elle-même. Même s'il y a eu un accro, récemment, lorsqu'elle a fixé son père droit dans les yeux, alors qu'il était à son chevet à l'hôpital, et qu'elle l'a persuadée qu'elle disait la vérité au sujet de son overdose. Elle s'en veut terriblement, mais elle sait que c'est pour son bien ... avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?Peut-être qu'on la taxerait d'insouciante et de naïve si on était au fait de ce qui lui est arrivé, dernièrement, de la main même d'un hunter. Mais on se tromperait, grandement. En réalité, elle avait juste une confiance aveugle en son père, tant et si bien qu'elle a fini par être sûre et certaine qu'il était impossible qu'on découvre qu'elle était de ces personnes avec cette mutation en plus. Après tout, Absalon était parvenu à la faire passer à travers les mailles du filet de ce recensement. Officiellement, elle a été dépistée. En tout cas, son nom a été rayé dans les registres des récalcitrants et des oubliés. Parce que son père a falsifié tous les dossiers nécessaires, et embrumé l'esprit de tout curieux qui aurait voulu poser quelques questions sur le sujet. De fait, elle a été estampillée "non mutée". Et puis, elle a toujours eu cette capacité à manœuvrer suffisamment bien pour que, à défaut de toujours passer crème, ses persuasions passent majoritairement pour des incitations, ou à défaut, pour qu'elles semblent illustrer à merveille son côté si entraînant, au sein d'une aura qui vous donne envie de lui faire plaisir, ou d'abonder dans son sens. Malheureusement, son dernier petit-ami en date a dû finir par avoir des soupçons, à moins qu'il n'ait été du genre psychopathe paranoïaque, se sentant toujours cerné et menacé par ceux qu'il considère comme des "dégénérés". A l'heure d'aujourd'hui, elle ignore comment il est parvenu à la démasquer. Sans doute parce qu'elle ne comprend pas cette intolérance, cette ségrégation, ce racisme. Elle n'a rien fait de mal, elle n'a jamais tué personne, elle. Son père a su la préserver pendant si longtemps de tous ces dangers ambiants, alors, quand cela lui est tombé sur le coin du nez, cela n'a pas été sans causer de gros dégâts. utilisez-vous beaucoup votre don ?Il lui arrive très souvent de ne plus trop faire la différence entre une persuasion obtenue par une argumentation rondement menée, et une persuasion insinuée via son don. Cette mutation fait tout autant partie d'elle que ses bras, ses jambes, son cœur, ou encore ses yeux. Cependant, elle sait en faire un usage suffisamment modéré pour qu'elle ne se soit pas plongée dans un monde où elle obtient toujours tout ce qu'elle désire. Elle n'a jamais voulu une vie édulcorée où toutes les portes lui seraient ouvertes. Elle veut une vie suffisamment semblable à celles des autres jeunes filles de son âge, pour ne pas se sentir à part, pour ne pas se sentir différente, elle qui a déjà suffisamment à faire avec les aléas qui ont ponctué son existence depuis ses 13 ans. Mais dans le même temps, elle refuse d'être comme tout le monde, une étudiante lambda, transparente, qui se fond dans le décor, alors elle n'endort en rien sa vraie nature. Elle la revendique, même, parce qu'elle se dit qu'elle n'a pas à avoir honte, ni même à se cacher entièrement. Elle s'assume, mais visiblement, cela ne suffit pas à apaiser les haines de tous ces hunters ... que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?Nerea a plutôt rapidement adhéré à leurs idées. Après tout, à cette époque là, elle n'avait pas encore traversé cette fameuse épreuve qui l'a endurcie et rendue beaucoup moins prompte à être ordonnée et cadrée. Que des citoyens s'élèvent pour le droit des transmutants, c'était plutôt bien, même si, en soi, il aurait été préférable que cela ne soit pas le cas, signe, alors, que l'intolérance et la dictature de la "norme" n'étaient pas de mise. Elle s'est sentie concernée, étant elle-même dotée d'un don dit hors norme. Et puis, elle a un esprit vif et agile, alors qu'ils utilisent les voies légales, c'était un bon point, à ses yeux. Elle les a donc assez naturellement rejoint, pendant quelques temps, et puis, finalement ... Et puis, finalement, elle a pris conscience que la légalité et la progressivité, ça n'amenait parfois à rien de bon, ou en tout cas à rien de très efficace. Après tout, la dangerosité des hunters n'a pas été éradiquée, et ce qui lui est arrivé arrive sans doute tous les jours dans le monde à des transmutants. Elle, elle en a réchappé, mais cela n'a pas été le cas pour des centaines d'autres. Alors, elle a rejoint Insurgency, il y a un peu plus de deux mois et demi maintenant. Et elle se retrouve plus dans leurs idées à eux. Si les hunters veulent la guerre, ils l'auront. Et s'il faut utiliser les mêmes armes qu'eux, et bien d'accord. Twix - Secret Défense - 24 ans PAYS : l'hexagone, et ça se casse la gueule même que ... DISPONIBILITÉ : jamais, c'est plus marrant comme ça ! VOTRE AVIS SUR TH : Ce n'est ni plus ni moins qu'un repère de partisans du vaudou, moi j'dis COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : J'ai été vaudoudouté, je vous assure PERSONNAGE : scenario badass de la canonissime Letha aka Mamanjesavaispasquejesuisunekidnappée VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Oui, je veux mon Papa moi, pour le taper dans les noisettes parce que c'est un voleur d'enfant et un menteur UN DERNIER MOT ? : je vous présente mon potentiel costume d'Halloween, flippant non ?
Dernière édition par Nerea Castellanos le Mer 28 Oct 2015 - 19:15, édité 15 fois |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:00 | |
| we're all stories in the end letting go is not the same as pushing someone else away
« Vous savez Nerea, je continuerai à poser mes questions aussi longtemps qu'il le faudra. Je suis là pour que vous parliez, pas pour que vous feigniez de ne pas m'entendre ... » Sauf qu'entre entendre et écouter, de l'avis même de la principale concernée, il y avait plus qu'un pas. Si les deux verbes existaient, c'était pour une bonne raison : ils ne signifiaient pas la même chose. Nerea se serait bien lancée dans une explication des définitions respectives de chaque verbe, mais elle savait déjà qu'elle ne rencontrerait que le regard lassé de son psy. Un psy qui ne s'en laissait pas compter, et qui ne se laissait pas avoir par ses petites manigances. Cela n'avait jamais été sa décision à elle, que de venir le voir. Pas plus que ce n'était sa décision à elle que de suivre une psychothérapie. Cela ne lui procurait aucun bien, mais ça avait fait partie du package obligatoire des soins qu'elle recevait depuis son overdose. Ou plutôt depuis sa prétendue overdose. Si elle s'y refusait, on ne la mettrait pas exactement sous les verrous, mais, à coup sûr, son père lui tomberait dessus, et ça, franchement, elle s'y refusait. Déjà qu'il redoublait de surveillance et de vigilance à son égard depuis ... depuis tout ça ... Nerea soupira, se redressa juste un peu dans le fauteuil, ses bras encerclant toujours le genou plié de cette jambe dont le plat du pied reposait sur l'assise du fauteuil. Elle soupira, et ré-ouvrit des yeux qu'elle avait fermé comme pour s'échapper de ces deux heures de torture. Oui, les consultations psy, ce n'était pas sa tasse de thé. Elle n'en voyait pas l'intérêt : comme s'il fallait mettre des mots sur tout, et trouver des explications pour chaque parole, chaque geste, chaque décision ... C'était quoi la question, déjà ? Quel genre de petite fille elle avait été, c'est ça ? A moins que le psy ne lui ait demandé à quoi ressemblait sa mère, quelle personne elle était, quels souvenirs elle en gardait ? ... Ce sujet, toujours le même. Récurrence lassante et lancinante, qui se répétait à chaque consultation depuis plus de deux mois et demi maintenant. Comme si tout remontait forcément à l'enfance ... C'est compliqué. C'était plus ou moins ainsi que l'on pouvait résumer le sujet. Il manquait certains pans entiers de la mémoire de Nerea, et franchement, oui, ça lui foutait un peu la trouille. Mais son père n'était pas très explicite sur le sujet. Et à chaque fois que ce pincement au cœur la saisissait, et que ce goût aigre, acide ou bien amer inondait son palet, une vague de chaleur embuée, comme dans les sauna, se répandait dans tout son corps, et berçait son esprit d'effluves se voulant aussi rassurantes que possible. La persuasion de ne pas être en tord, de ne pas être anormale à force de ne pas se souvenir, et de ne pas plonger dans sa mémoire pour retrouver les morceaux manquant du puzzle qu'était sa vie.
Non, elle n'avait pas beaucoup de souvenirs de sa mère, et pourtant, elle se souvenait de tas de choses concernant sa vie d'avant. Avant de venir vivre ici, à Radcliff, après avoir quitté Washington DC. Le choc de culture avait été assez considérable, mais heureusement pour elle, Nerea, alors âgée de 13 ans, n'avait pas été la redneck débarquant en ville. Non, en réalité, cela avait été l'inverse. Citadine, elle avait mis les pieds dans cette ville qui avait vu naître son père, cette ville où, si vite, elle avait connu et reconnu. Aujourd'hui encore, si toute la population n'était pas exactement capable de connaître son prénom, ou de la décrire physiquement, ou encore de vous donner des détails sur sa vie, tous savaient, en revanche, que le sheriff avait deux filles, et que l'aînée avait 21 ans, et venait de faire une overdose. Sa grossesse restait encore un secret, cependant. Elle se souvenait donc de sa vie d'avant, quand, à Washington DC, elle vivait encore entourée de deux parents, et ce même si l'essentiel de ses souvenirs excluait malheureusement la figure de sa mère. Le plus étrange était que lorsque celle-ci figurait dans certains d'entre eux, c'était comme si les traits de son visage s'étaient plus qu'un peu estompés, comme après avoir renversé de l'eau sur une aquarelle, le liquide floutant les contours et faisant baver la couleur. Cette photo, unique relique de la présence de sa mère dans sa vie. Cette photo, qu'elle dissimulait dans le tiroir de ses sous-vêtements, là où elle savait que son père ne viendrait jamais fouiller, tout à fait hostile à l'idée d'aller tripoter les petites culottes, les strings et les soutien-gorges de sa vie pour découvrir tout ce qu'elle y dissimulait en dessous plus qu'à l'idée de fouiller dans sa vie. Cette photo était la seule raison pour laquelle Nerea savait à quoi ressemblait sa mère. Et à quel point elle ne se ressemblait pas, physiquement. Elles n'ont ni les mêmes yeux, ni la même couleur de cheveux, ni la même carnation de peau. Mais sans doute Nerea avait-elle hérité de sa grâce, et de la douceur de ses traits, en tout cas plus que de celle des traits de son père. Absalon. C'était de lui dont elle tenait majoritairement. Et peut-être était-ce mieux ainsi. Les gens lui disaient souvent, en la voyant et en étant aux faits de leur lien de parenté, qu'il n'y avait aucun doute dans leur esprit, qu'elle était sa fille. Pas de rapprochement à faire avec cette mère inconnue au bataillon, donc. Pas d'interrogations face au miroir en croisant le reflet de son visage et en se demandant si Letha ressemblait à ça, avec 18 ans de plus. En tout cas, pas d'interrogations sur ça. Son enfance, en tout cas, avait été heureuse, faîte de cascades, d'éclats de rire, de joie. Aucun doute là-dessus. Mais une énorme ombre au tableau, à savoir cette mère disparue de la circulation, restée en arrière quand avec Absalon, Nerea était venue s'installer ici. Sans savoir pourquoi. Sans comprendre les raisons qui avaient fait que sa mère n'avait pas suivi, qu'elle n'avait pas pris de ses nouvelles depuis toutes ces années, qu'elle n'était pas venue les rejoindre, à aucun moment, que Nerea n'avait reçu aucun cadeau de sa part, pas plus pour ses anniversaires que pour Noël. Enfin ...
« Vous refusez de parler de votre mère ? Très bien, parlons de votre père, alors, et de la relation que vous entretenez avec lui. J'ai appris que vous avez entretenu à son égard de nombreuses tensions dans votre adolescence ... » Elle restait mutique sur la mère, il embrayait donc sur le père. Génial ... Nerea le reconnaissait, son adolescence avait été une longue phase de rébellion et de tensions à l'égard de son paternel. Elle lui en avait voulu, tellement, pour tant de choses. L'adolescence, c'est l'âge con. L'âge des défis, aussi. On pousse les limites, pour les tester. On se dit que nos parents ne comprennent rien, que le fossé générationnel est trop conséquent pour que la communication et la compréhension puissent convenablement passer. Pourtant, il était le plus jeune, au milieu de tous ces autres pères de famille. Et aurait sans doute aisément été taxé d'inconscient, de père trop précoce et pas du tout doué, s'il n'avait pas fait partie des forces de l'ordre avant de carrément devenir sheriff. Ouais, c'est sûr que ça cause tout de suite mieux quand le type auquel vous voulez vous en prendre a le droit de porter une arme et de vous coffrer. Et de faire de votre vie un enfer en vous alignant pour le moindre défaut sur votre voiture ou dans vos papiers de conducteur. Son père, cela avait été son plus grand ennemi, et son plus grand allié. Il l'avait toujours défendu, envers et contre tout et tous. Elle l'avait envoyé chier, à plus d'une occasion. Parce qu'il ne lui répondait jamais comme il fallait, lorsqu'elle cherchait à savoir pourquoi elle, elle n'avait pas de mère. Il avait toujours le même type de réponses, mettant en avant que c'était compliqué. Qu'elle n'était en rien responsable, que c'était des histoires d'adultes. Des histoires d'adultes ... Le genre d'argument à ne surtout pas mettre en avant face à un ado, mais visiblement, Absalon n'avait pas eu le mémo, ou s'il l'avait eu, il ne l'avait pas lu en tout cas. Elle avait rué dans les brancards, lui avait craché au visage qu'elle le détestait, qu'il ruinait sa vie, qu'elle était sûre que tout ça, c'était de sa faute. Il la surveillait de trop près, en plus. Surtout les premiers temps. Et il lui refusait les armes qui auraient pu lui servir à se défendre. Les ados, c'est d'une méchanceté sans bornes, ça se tire dans les pattes, ça se fait des sales coups, ça enfonce le doigt là où ça fait mal. Ça se fout de gros coups de couteau dans le dos, aussi. Nerea a toujours eu un caractère avenant, extraverti, enjoué. Ça, et une propension à naturellement attirer les regards vers elle, à magnétiser les gens, surtout les jeunes hommes de son âge. Au lycée, elle était populaire, sans être de ces pimbêches blondes et capricieuses, qui vous foulaient de la pointe de leur talon haut et ne perduraient en haut de l'échelle sociale que via leur couple avec l'un des sportifs populaires, à coups de gâteries sur la banquette arrières et de jupes trop courtes, si faciles à relever. Nerea n'avait jamais été une fille facile. Pas plus qu'elle n'avait été une coincée du c*l, non plus. Elle avait d'excellentes notes, mais ne pouvait pas exactement passer pour une tête d'ampoule. Elle avait intégré l'équipe de cheerleading, ainsi que l'équipe féminine de sport. Uniquement pour l'attrait de l'exercice physique, et parce que, oui, c'était plutôt cool, tout ça, de fréquenter les plus beaux types du lycée. D'avoir certaines facilités afin d'être moins sanctionnée en cas de conneries, étant un élément important de l'équipe de sport, là où le proviseur tenait à ce que le nom de son lycée soit inscrit au palmarès et rejaillisse sur les établissements alentours.
Mais derrière cette image de fille populaire, canon, ne se prenant pas la tête et gardant les pieds sur terre, Nerea dissimulait un être tourmenté, et plein de questions. Des questions auxquelles, encore une fois, seul son père avait une réponse. Pour l'atteindre, ses camarades n'avaient d'autres choix que de s'en prendre à elle du côté de cette monoparentalité. Et cela avait fait mal, à chaque fois. Nerea n'avait jamais bien réagi, et si on avait progressivement fini par lui foutre la paix, redoutable qu'elle était lorsqu'il s'agissait de vous faire taire, cela était resté incroyablement compliqué. Surtout lorsqu'elle lisait de la pitié dans les yeux de certains de ses profs, et qu'on avançait l'idée qu'elle était déboussolée, en proie à des faiblesses, lors des conseils de discipline qu'elle avait un peu aligné à une certaine période. Des accusations qu'elle avait nié en bloc, avant de s'en prendre à son père. Cela avait été si facile. Absalon était un roc, qui tenait bien la distance et ne se laissait jamais démonter. Ils s'étaient hurlés dessus, cela avait apporté de l'eau au moulin, et sans cesse maintenu brûlantes les braises. Cela avait été facile, parce qu'il n'avait pas ployé, qu'il ne s'était pas laissé faire. Qu'elle le pensait loin d'être réellement blessé par tout ça. Il restait debout, il repartait à la charge, lui rappelait qui était le père et qui était la fille. Elle multipliait un peu les mauvaises fréquentations, pour le tester, et l'emmerder, aussi. Si elle ne fumait pas, pensant paradoxalement que c'était une très mauvaise chose, elle avait commencé à goûter à la drogue en finissant sa dernière année de lycée avec un an d'avance. L'alcoolisme n'avait pas été sa déchéance. Mais la drogue, oui. Initialement, elle avait essayé pour voir, pour savoir, pour ne pas juger sans avoir goûté. Elle avait prétendu, un temps, que cela l'aidait à palier au stress des exams, elle qui n'avait jamais été stressée, pas pour ça en tout cas. Elle avait commencé doucement, et elle avait chuté durement ... Si les choses s'étaient apaisées, progressivement, avec son père, notamment suite à l'entrée dans leur vie de cette femme avait qui il avait refait sa vie, puis avec l'arrivée de sa demi-sœur, tout ne demeurait pas évident.
« Nerea, je comprends que cela soit compliqué pour vous. Mais vous devez ouvrir les yeux : vos démêlés avec la drogue, vos incartades, vos faux pas, tout ceci est en lien avec l'absence de votre mère ... Et avec ce bébé qui s'annonce ... » Et voilà qu'il recommençait avec ça ... Où qu'elle se trouve, sa génitrice devait avoir sacrément mal au dos, avec tout ce qu'on lui mettait sur les épaules ! Elle ne savait même pas si elle devait lui souhaiter un bon lumbago, ou carrément même de devenir bossue. Elle ne savait pas, parce qu'elles n'étaient pas face à face. Mais elle avait tellement de choses à lui demander, et à lui dire, aussi. Sauf que son père restait toujours aussi évasif, et mutique, sur le sujet. Alors que Nerea, en parallèle, s'était résolue à le laisser en paix, avec ça. Parce que les choses s'étant arrangées entre eux, elle ne désirait pas exactement rallumer le brasier. Pas après tout ça. Mais, oui, elle aurait aimé avoir son avis sur un tas de choses dans sa vie. Comme lors de son inscription à l'université, par exemple. Elle avait longuement hésité à suivre les pas de son père, et s'était dit qu'il ne lui était d'aucune utilité pour se décider, peser le pour et le contre : il n'était pas objectif sur le sujet, après tout. Sans doute sa mère ne l'aurait-elle pas plus été, mais, au moins, elle aurait eu deux avis. Alors, la génétique l'avait emportée, bien qu'elle ait obtenu un poste étudiant au standard et à la réception du poste de police : une façon comme une autre d'avoir un pied dedans, en plus de pouvoir mater les officiers en tenue, et de se faire payer des cafés gratuits, ça, et plein d'autres choses. Dotée de ce don si particulier, elle avait voulu en savoir plus, comprendre. Éviter, aussi, que d'autres, bien moins bien pensants, ne s'emparent du sujet, qu'ils pondent des études qui les incrimineraient, ou qui les saliraient. Et puis, rien ne l'empêcherait, plus tard, de glisser vers un poste au sein de la police, au service des analyses génétiques et tout ça tout ça. Enfin, si elle avait son diplôme. Ses histoires de drogue lui avait coûté un redoublement, parce qu'à force de manquer des cours, trop à la renverse pour y assister convenablement, ce n'était pas exactement qu'elle avait manqué ses exam, mais plutôt que ses enseignants avaient décidé de la recaler, sortant de derrière les fagots une vieille règle inusitée exigeant un certain nombre d'heures de présence en cours, obligatoires, pour pouvoir valider ses examens. Elle, major de sa promo de lycée, diplômée à 17 ans, avait dû redescendre sur terre, non sans les maudire et leur dire que si cela les amusait, c'est qu'ils étaient vraiment puérils. Elle n'avait cependant pas changé d'attitude, en tout cas, pas jusqu'à son overdose.
Peu importait les circonstances, sans doute. Elle avait bel et bien fait une overdose. Trop de drogues dans l'organisme et, pour elle, cela avait presque été un aller direct et sans retour pour l'Au-delà. Elle n'était pas à l'origine de cette prise exagérée de drogues. Mais sans doute aurait-elle pu, en d'autres occasions. En tout cas, c'était sans doute ce qu'ils se disaient, tous, alors qu'à ses yeux, elle avait toujours gardé suffisamment de contrôle sur tout ça pour ne pas commettre de faux pas irréparable et irrémédiable. Elle était junkie, addicte, mais pas suicidaire non plus. Mais Il l'avait piégée. Lui. Son cher ex petit-ami. Ce genre de rencontre, elle aurait clairement pu s'en passer. Mais il était beau, séduisant, plus âgé qu'elle, aussi. L'attrait de la nouveauté, de tout ce qui est dangereux. Ses intestins s'étaient noués d'eux-même lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, et elle aurait dû y voir un signe, sans doute. Qu'il n'était pas fait pour elle, qu'il était toxique. De ses ennemis naturels. Un hunter. Il lui avait mis un beau coup de couteau dans le dos, au final. Elle ignorait exactement quand il avait découvert ce qu'elle était. Il n'avait rien laissé paraître, et elle ne l'avait pas vue venir, cette overdose qu'il lui avait fait subir. La laissant au bord de la mort. Et alors qu'elle reprenait pieds, elle était obligée de faire face, de cacher la vérité. Pour ne pas préoccuper ses proches. Pour ne pas laisser son père se positionner en tant que papa guerrier, protecteur. Elle savait de quoi il était capable. Si ses bras l'enserraient avec douceur lorsqu'elle se blottissait contre lui, ce qu'elle faisait encore, oui, à son âge, Nerea savait aussi que ces mêmes bras étaient capable de briser des os, de faire mal, très mal. Sans parler de ces mains caressantes sachant se faire poings dans ta gueule. Elle devait faire face, et maintenir bien haut la version officielle. Elle prenait sur elle, ce n'était pas facile, mais il le fallait. Cette réputation ternie, elle devait l'assumer, même si, souvent, elle voulait juste les envoyer chier, et leur dire qu'elle était la victime, et non la coupable. Qu'on avait voulu la tuer. Qu'elle n'avait ni essayer de se suicider, ni tenter de pousser tout à l'extrême. Elle devait maintenir les apparences, tout en se battant contre elle-même. Contre ce que le futur semblait lui réserver, aussi. Il y avait ce bébé, qui grandissait dans son ventre. Son enfant, à Lui. Son fils ? Sa fille ? Ses enfants ? Nerea fuyait comme la peste les rendez-vous obstétriques et gynécologiques. Elle ne voulait pas s'en préoccuper, parce qu'elle ne savait pas encore ce qu'elle voulait faire. Son réflexe premier avait été de prendre rendez-vous pour avorter, et au dernier moment, elle avait fait marche arrière, ne sachant alors pas s'il fallait y voir un signe, une preuve de sa décision finale. Elle ne faisait pas attention, voulait renouer avec sa vie d'avant, mais c'était impossible. Son père était sur les dents, la suppliant presque de revenir vivre auprès de lui. Il y avait aussi ces séances de psy, obligatoires. Ce suivi médical autour de ses analyses sanguines. Tout ça, ce n'était pas une partie de sa vie d'avant. Elle allait peut-être devenir maman, d'un gamin non désiré, mais conçu, sans doute, alors que la mort ne planait pas encore au-dessus de sa tête et que le futur père l'aimait encore terriblement. Un futur enfant, ou deux, ou trois, ou 36 000, qui, comme Nerea, ne saurait rien de Letha ... Regardant sa montre, Nerea se leva, et s'étira, sans ménagement. Les deux heures étaient passées, la séance touchait à sa fin. Elle n'avait pas bronché, n'avait presque rien dit, mais refusait de s'éterniser ici plus longtemps, face à ce psy qu'elle ne pouvait persuadée de lui foutre la paix : il avait fallu que son père lui dégote le seul psy de la région possédant la mutation rare d'annihiler tout don ... En franchissant la porte, elle savait déjà que, la prochaine fois, ce serait rebelote : les mêmes questions, les mêmes provocations, les mêmes tentatives clichées de lui faire croire qu'on la comprenait, qu'on savait tout d'elle, de sa vie, de tout le reste. Une vaste mascarade, une blague. Et le monde, au-dehors, soudainement si hostile, un monde sans sa mère, sans Lui, mais avec des horizons d'espoir. Insurgency était là pour ça, non, là où Uprising se trainait trop ...
Dernière édition par Nerea Castellanos le Mer 28 Oct 2015 - 20:11, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:01 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:06 | |
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| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:08 | |
| Bienvenue |
| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:12 | |
| Bienvenuuuuue Nièce de mon autre moi qui va pas être contente de voir apparaître la gamine mutante T'as fait un super choix de scéna (enfin les deux choix que tu avais étaient top, je comprends ton dilemme pour choisir ) Bon courage pour ta fiche ! |
| | | Moira Kovalainen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
| Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:16 | |
| Bienvenue parmi nous, demoiselle ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 20:55 | |
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| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 21:39 | |
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| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 22:31 | |
| La technologie est contre moi ce soir, j'vous l'dis ! En tout cas, merci à tous de votre accueil, ça fait plaisir, et pour la peine, je vous baisouille tous Pas de risque de bébé, Nerea est déjà en cloque Sammychou et Deanouchou vous, je suis sûre que vous m'avez vaudoudoutée, y a pas moyen que, par hasard, j'ai craqué sur un scenario de chacune Hmm, par contre, j'ai trop rien contre le fait qu'on m'explique d'où Nerea est liée à qui, comment, et à travers qui, histoire que ce soit tout clair dans ma tête et qu'elle ne vous sorte pas un "mais qui êtes-vous Monsieur ?" si vous êtes de sa famille quoi |
| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 22:35 | |
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| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 22:53 | |
| C'est vrai que j'ai pas précisé les histoires de famille Petit recap du coup Caitlin Bates, alias le DC de Lorcan, c'est la sœur de Letha et donc la tata de Nerea (et c'est à cause d'elle qu'Absalon s'est barré avec Neera, parce que c'est une vilaine chasseuse, qui éloigne les mutants de sa sœur en les menaçant ). Ensuiiite, Jaime, c'est le mari de Veera, qui elle est la soeur d'Absalon et donc aussi la tante de Nerea, ce qui fait de Jaime, l'oncle par alliance Cette famille est compliquée j'espère que ça a pu t'éclairer |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 22:58 | |
| Super choix de scena, j'avais eu un petit coup de cœur pour celui-ci ♥ Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Dim 25 Oct 2015 - 23:04 | |
| Tout est plus clair maintenant, merci Donc, si y a un autre type que Jaime qui m'approche en se disant être mon oncle en me proposant des bonbons, je dis non Merci Bonnie |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline Lun 26 Oct 2015 - 0:09 | |
| Quel excellent choix de scénario Bienvenue parmi nouuus, bon courage pour ta fiche :3 |
| | | | Sujet: Re: Nerea ⚔ fire meet gasoline | |
| |
| | | | Nerea ⚔ fire meet gasoline | |
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