La nuit avait été dure, et elle n'était pas complètement fini, il fallait encore soigner Moira, après l'avoir sauvée du hunter. Elle s'était installée sur une chaise comme si elle évitait de salir la pièce et commença à parler "Drôle de nuit, n'est ce pas ? Je n'avais jamais vu de gens aussi extrêmes ailleurs... Pourtant j'ai vécu à Chicago et New-York... Mais ici... Je sais pas. Tout le monde se regarde de travers, on est traqué dès lors qu'on donne l'impression d'être un mutant, et la même question revient à chaque fois ! « Comment tu fais marche ça ? »"  Pourtant des gens extrêmes on en voit partout, peut importe l'endroit. « la réponse à cette question est pourtant simple, demande leurs comment ils font fonctionner leurs bras s'ils te posent la question ! Ça fait partie de nous, comme tout le reste ! » Ani fouillait les placards de la cuisine, elle cherchait des torchons propres, une bouteille de vodka, et la trousse de soins avant de revenir vers Moira.  "C'est sympa chez vous, en tout cas ! C'est plutôt animé, comme quartier... Enfin on sera toujours plus en sécurité qu'à l'hôpital, avec l'autre cinglé qui rôde... J'espère qu'il va se fatiguer..." L'endroit est peut être plus sûr que l'hôpital, mais le médecin beaucoup moins expérimenté. « Je vais vous croire sur vos appréciations sur le quartier ! Je ne vit pas ici, c'est juste un appart de secours, au cas où je me ferais poursuivre par un hunter, et que je ne puisse pas rentrer chez moi ! Et puis le loyer est offert, j'ai sauver la vie du poprio alors j'en profite ! » sauver des vies ça rapporte parfois !

"Et ça va, vous ? Vous n'êtes pas blessée ? Je pense que je vais avoir besoin de votre aide pour... Remettre mon épaule en place..." Si on oublie la fatigue Anika allait bien. « je vais bien, et puis c'est pour vous soigner que j'ai tout ça ! » elle marqua une pause et montra la trousse de soins et la bouteille d'alcool. Elle tendit une ceinture en cuir à Moira, d'ans laquelle elle pourrait mordre. Si elles pouvaient éviter de réveiller tout le monde dans l'immeuble, ça serait utile !  « prête ? » Elle n’attendit pas la réponse de son interlocutrice, elle attrapa le bras blessé de Moira, et remis l'épaule en place. Ani détestait voir les gens souffrir, et devoir soigner quelqu'un qui a été torturée, était définitivement pas cool. « bon, l'épaule, c'est fait ! On s'occupe des plaies maintenant !? » Elle imbiba une compresse de désinfectant et commença à nettoyer les plaies. Au moins elle allait s'en sortir, les blessures cicatriseraient, et Moira allait pouvoir bénéficier de quelques jours de repos. « quand j'aurais fini de te rafistoler, tu pourras rester ici aussi longtemps que tu le souhaites ! Tu seras en sécurité ici.»  Après les deux jours que la jeune femme avait passer, elle méritait bien un peu de sécurité !

Moira avait apprécier le petit discours qu’avait fait la flic sur les mutants, et elle avait raison de ne plus vouloir recroiser la route des hunter après ce qu’elle venait de vivre. Il faudrait être maso pour vouloir revivre ça. Si seulement il y’avait un moyen de les raisonner, voir de les exterminer une bombe anti-hunter ça existe ?? Les hunter devait se dire la même chose au sujet des mutants. Ani expliqua brièvement que l’endroit n’était qu’un appart de secours "Aaah pas bête du tout ! Ça vous évite de vous mettre dans la merde directement chez vous... Je voulais trouver quelque chose dans le centre ville, quand je suis arrivée... Mais avec un chien et pas mal d'animaux, j'avais besoin d'un jardin, alors... J'ai opté pour un autre quartier."  Il valait mieux ne pas être bête lorsqu’on est chassé. « Oh tu sais ma coloc’ est enceinte et elle a deux chats, je suppose que ça demande les mêmes choses qu’une maison pleine d’animaux » elle disait ça en souriant, juste avant de replacer l’épaule de la blessée. "La vache ! Ça fait un mal de chien ! Et je ne sais même plus comment il a réussi à me la déboîter... Le fumier... Si je le retrouve j'lui fais vraiment la peau..." oui, en général ça fait pas du bien, d’où l’idée d’éviter ce genre d’aventures…  Se retrouver blessée, à deux doigts de mourir parce qu’un chasseur en a décider ainsi, juste parce que vous êtes différents de lui, ce n’était pas la joie et c’était malheureusement ce qui était arrivé à la violoncelliste, au moins elle était en vie, certains n’avaient pas cette chance, comme la mère de la flic par exemple…

Il fallait commencer à recoudre les différentes coupures qu’elle avait, elle en avait une énorme à la jambe, et une autre au niveau du ventre "Hum... Je sais bien que je n'ai pas non plus un organe perforé mais... Ça nécessite des points de suture, cette affaire ? C'est que je... Enfin... C'est bête... Je ne supporte pas la vue ni le contact d'une aiguille." Génial, ça allait pas aider tout ça « il va falloir le faire de toute façon, et j’ai un peu peur pour ta jambe, si les ligaments ont été touchés, je vais rien pouvoir faire pour ça, mais avec la course qu’on a fait, je pense que ça devrait aller, il faudra tout de même aller voir un médecin. » Elle ne comprenait pas pourquoi les gens avaient si peur des aiguilles, c’était l’une des peurs les plus répandue avec le vertige et l’archnophobie, mais bon, la peur c’est pas quelque chose que l’on contrôle facilement, sinon, personne n’aurait peur de rien.  "Ça t'embête si on discute pendant ce temps ? De quoi je sais pas... Tiens parle-moi de toi ! Ça fait longtemps que tu es flic ? Une vocation, peut-être ?" Parler d’Ani ? Y’avait pas des masses à dire… la flic était entrain de stériliser l’aiguille « disons que ça va faire quelques années maintenant, je suppose que je voulait juste ''protéger et servir’’ la population, je suis devenue flic en arrivant aux états unis, juste après mon diplôme, et toi la musique ? C’est l’un de tes parents qui t’y a donné goût ? »

Le temps qu’elle dise ça elle avait déjà fait la moitié des points dont sa jambe avait besoin, il en restait encore un certain nombre à faire. passer l'aiguille et ensuite le fil au travers de la peau blanche de la jeune femme, n'était franchement pas quelque chose d'agréable à faire, dieu sait qu'elle aurait aimer avoir un anesthésique à lui donner, mais elle était à sec, elle ne pouvait rien faire d'autre que de continuer de lui parler « Ça fait longtemps que tu habites en ville ? moi ça fait huit ans que je vis ici, et c’est pas toujours facile avec tout les hunter…je sais pas ce qu’il en est pour toi, mais des fois j’aimerais partir loin, à la campagne, là où il n’y a personne » elle eu un rictus, être tranquille, vivre tranquille, pour elle cela semblait être une notion qu’elle ne connaîtrais jamais, après tout les hunters sont partout et ils chasserais les mutant jusqu’au bout du monde s’ils le pouvaient. « Ils nous poursuivent déjà jusqu’à l’hôpital, où parfois même jusqu’à chez nous, ils sont même capable d’attaquer des innocents juste sur quelques suspicions… » Un hunter l’avait déjà poursuivi jusque chez elle et avait attaqué sa colocataire, il doit regretter de s’être introduit chez elles, enfin pas vraiment puisque maintenant il est mort, c’était quelque chose que les deux jeunes femmes s’étaient promise de ne jamais raconter à personne, d’un autre coté un meurtre, surtout celui d’un hunter, même si c’était de la légitime défense, elles ne voulaient surtout pas attirer l’attention de ses monstres sur elles. « Si jamais t’as besoin d’un refuge, ma porte est ouverte, mais tout de même fait attention » elle lui sourit encore une fois « on a finit pour la couture, fait attention à ne pas les faire sauter ! Repose toi, je te laisse le lit.» Elle n’avait pas tellement envie de recommencer tout le boulot, jouer les docteurs ce n’était pas son kif ? et puis voir souffrir son homologue ne lui plaisait pas tellement non plus.

Pendant qu’Ani recousait Moira, la violoncelliste avait féliciter la flic pour son travail, « tu n’est pas un boulet en détresse, c’est juste que tu n’as pas de chance » elle lui souriait tout en continuant sa couture, elle avait aussi appris qu’elle était en ville depuis moins d’un an, et qu’elle avait voyagé dans de nombreux pays. « Je viens de Québec, t’en a visité des pays dis donc ! »lui rétorqua la flic, qui n’avait d’ailleurs jamais quitté le continent. «Tu as raison, au moins au Nebraska il n’y a personne » le nombre de vannes que la rousse avait entendu sur le Nebraska depuis son arrivée, les pauvres n’étaient jamais tranquilles. Une fois que les plaies de la musicienne avait été recousues celle-ci remercia Ani, lui disant qu’elle serait probablement morte s’il elle n’avait pas volé à son secours, et elle avait sûrement raison. La blessée enlaça Ani qui sur le coup fut surprise, elle ne s’attendait pas à cette réaction, elle le lui rendit tout de même. Après ça, Moira partit se coucher sur le lit, et ne mit pas longtemps à s’endormir. Ani ne se coucha pas de suite, elle nettoya d’abord la pièce, et les escaliers dans lesquels le sang de moira avait coulé, non pas qu’Ani était maniaque, loin de là, mais elle préférait éviter que quelqu’un le remarque. Non pas que trouver une excuse serait difficile, il suffisait de prétendre à un gros saignement de nez, mais tout de même, elle ne voulait pas avoir à confronter l’un de ses voisins, déjà que le fait qu’elle ne soit quasiment jamais là devait paraître étrange aux yeux des occupants, elle n’avait non plus envie de passer pour une bagarreuse qui s’est pris un coup. Après avoir nettoyé la pièce, oubliant la trousse à pharmacie et l’aiguille ensanglantée sur le buffet ainsi que la chaise tachée elle aussi, elle s’allongea se disant que le plus gros était fait et qu’elle nettoierait le reste après s’être reposée. Elle s’endormit en une nanoseconde, il faut dire qu’avec la nuit que les deux femmes avait passé, de plus elle n’avait pas à se plaindre face à Moira qui avait passé deux jour dans entre les mains d’un hunter, c’était elle qui méritait le plus de repos, mais il faut dire que c’était génial quand ça s’arrêtait.

Lorsque la rouquine se réveilla, l’horloge affichait dix heures, elle se leva, envoya un message au commissariat disant que l’affaire était réglée elle inventa une histoire disant que la jeune femme avait jute pris quelques vacances et que La flic règlerait tout les papiers en revenant au poste. Ani prit le temps d’aller voir si tout allait bien pour Moira, voyant que celle-ci dormait toujours elle se dirigea vers la salle de bain et pris une douche, elle pu enfin se débarrasser de ces vêtements sales, et profiter de l’eau chaude de la douche, dieu sait comme c’était agréable. Elle s’enroula dans une serviette et enfila les vêtements de secours qu’elle avait amené ici. Elle était prévoyante et avait ici tout ce dont elle pouvait avoir besoin, comme des vêtements ou de la nourriture. En sortant de la salle de bain elle entendit toquer à la porte, ce qui inquiéta Anika, qui cela pouvait bien être ? Les voisins la comparent à un fantôme alors pourquoi viendraient-ils ? elle attrapa son flingue, on est jamais trop prudent, elle regarda par le Judas, elle y vit un homme la vingtaine, qui à première vue ne semblait pas être une menace, mais ce n’est pas pour autant qu’elle lâcha son flingue, elle le coinça dans son pantalon et le recouvrit avec son T-shirt avant de finalement se décider à ouvrir la porte jetant juste avant un regard vers la pièce où dormais Moira, si ce mec était un hunter qui les avait vu rentrées cet endroit ne lui serait plus d’aucune utilité, il serait compromis et elle devrait chercher une nouvelle planque. Quoiqu’il en soit Ani ouvrit la porte sur l’inconnu qui entra sans avoir la permission « Bonjour ! Je suis le voisin d’en face, je ne vous aie jamais vu ici ! Vous n’auriez pas du sucre par hasard ? Oh j’ai entendu des bruits bizarre venant de votre appart tout va bien ? » Ani ferma la porte derrière lui…mais il ne pouvait pas se taire ? Déjà qu’il s’était invité à l’intérieur…Soudain elle se rappela des tâches de sangs et de la trousse de soins qu’elle n’avait pas ranger, faites qu’il ne remarque rien, qu’il ne pose pas de question, et surtout qu’il ne se décide pas à visiter l’appart où il trouverait Moira dans la chambre. Il ne pouvait pas aller demander du sucre à quelqu’un d’autre sérieux ? Il fallait qu’il vienne la faire chier elle ! « J’ai pas de sucre, vous pouvez vous en aller maintenant ? » rétorqua-t-elle froidement, mais il n’écouta pas la rousse et se dirigea vers le buffet qui donnait sur la pièce où dormais Moira avec la porte ouverte. La flic était prête à le foutre dehors à grand coup de pied s’il ne déguerpissait pas maintenant et s’il continuait de faire chier, faites qu’il n’ait pas vu l’autre Rousse où il allait s’inquiéter…

Anika s’était réveillée avec l’espoir que cette journée se passerait bien, tout du moins mieux que la veille, où elle, et Moira avaient du fuir face à un hunter passablement énervé face à la fuite de cette dernière, après ça, la flic avait dû s’improviser infirmière, elle avait recousu les plaies de la musicienne qui avait vécu dans bons nombre d’endroits tout autour du monde grâce à ses parents chercheurs. Elles avaient toutes deux balancé sur le Nebraska, avant que la violoncelliste n’aille se coucher et s’endorme en moins de deux. Après ça Ani était restée pour nettoyer, avant qu’elle aussi aille se coucher, tombant rapidement dans les bras de Morphée.

Ce matin, elle avait été la première à se lever, rares étaient les matins où Ani faisait de longues grasse matinée, malgré la nuit passée, elle était incapable de dormi longtemps, même si elle aurait pût rester couchée si la lumière ne l’avait pas gênée. Elle avait profité d’une bonne douche chaude, après ce qu’elles avaient vécu, ce n’était pas du luxe. Il lui restait quelques trucs à ranger, mais c’était sans compter sur le dérangement du voisin, qui s’était invité à l’intérieur de l’appartement de la rousse sans l’autorisation de celle-ci. Celui-ci s’était frayer un chemin vers la cuisine, et vit Moira encore endormie et blessée sur le lit. Les prochaines minutes n’allaient pas être de tout repos, il allait falloir expliquer au jeune homme ce qu’il se passait ici en évitant de parler de tout ce qui touchait aux hunters et aux mutants. Ani tenta d’empêcher son voisin d’entrer dans la chambre de Moira, mais échoua brillamment, elle entendu celle-ci se complaindre sans comprendre ce qu’elle disait. La tête de son voisin était plutôt drôle à voir, il faisait des allez retour entre les deux rousse, yeux grand ouvert et bouche bée, il reprit ses esprits et se mit à parler.

"Que... Qu'avez-vous fait à cette pauvre fille ? Elle n'a même plus les idées en place ! Je vous préviens, je vais appeler la police !"

Mais qu’elle abruti celui là ! Débarquer chez les gens et les accuser de choses qu’ils n’ont pas commises.

« Je l’ais sauvée ! Et vous savez quoi, pas besoin d’appeler les flics ils sont déjà là ! »

Elle disait ça tout en montrant sa plaque à son voisin.

« Vous avez tué un flic ? Je suis sûr qu’elle ne vous appartient pas »

Je vous jure, celui là il n’avait pas inventé l’eau chaude, et commençait sérieux à taper sur les nerfs d’Anika, il allait se retrouver dehors à coups de pied au derrière.

"C'est pour ça qu'on ne vous voit jamais ? Vous êtes une tueuse en série, c'est ça ? Avouez-le ! Vous amenez vos pauvres victimes ici et vous les battez à mort ! Je suis sûr que c'est parce qu'elle est rousse !"

C’était là l’une des choses les plus absurde qui lui ait été données d’entendre, sérieusement, il l’avait vu ? Pourquoi tuerait-elle les rousses alors qu’elle-même l’était, ce serait complètement stupide. Et puis Ani…une tueuse en série, bon ce n’était pas un ange, et oui elle tuait des gens, mais seulement les hunters, qui eux étaient des vrais tueurs et des enfoirés de première, des arriérés, elle ne faisait que se défendre elle et les siens, en en tuant un, elle sauvait dix personnes.

"Ani... J'peux savoir qui c'est, ce con ? Et c'est quoi cette histoire de serial killer ?"

Bonne question, tout ce qu’elle savait de lui, en plus qu’il était con était qu’il habitait l’immeuble, mais surtout il était vraiment très con.

« C’est le voisin, et oui il est con, pourquoi je tuerais des rousses, je suis rousses, de plus je ne l’aie pas battue à mort, je l’ai sauvée !! »

"Vous n'allez pas me tuer, hin ?"

Mais ce n’est pas vrai, c’est que ce mec était l’homme le plus con du pays ou quoi ? Elle n’allait pas tuer un innocent, après l’assommer pourquoi pas…

"Dites, monsieur « j'ai trop regardé de séries policières », vous ne voulez pas la mettre en veilleuse deux minutes, pour voir ?"

Merci Moira, peut-être qu’il allait l’écouter elle…L’homme se mit à se diriger vers la porte en courant et criant qu’il ne voulait pas mourir, Ani lui bloqua l’accès, et ferma la porte, alors que son voisin commençait à chouiner. Non mais qu’elle virilité vraiment !

« Vous êtes de mèches c’est ça ? Vous êtes cannibales ? Vous aller me manger ? Je ne veux pas être mangé ! »

Mon dieu, ce mec était un mutant, son habilité était d’être super con. Pauvre Moira, elle n’avait pas de chance, alors qu’elle croyait être enfin au calme, il fallait que quelqu’un d’autre qui venait la faire chier. Ani se frottait le visage, elle commençait à être passablement énervée, elle regardait Moira, le regard plein de désespoir, et elle cherchait une solution à leur nouveau problème.

Heureusement qu’Anika ne venait que très rarement dans cet appartement, ou elle serait probablement devenue folle avec ce genre de voisins. Au moins Elle ne voyait pas ce genre d’abrutis tous les jours. Après l’avoir accusée d’être une tueuse  en série, et avoir penser  que Moira était sa victime, il les avait accusées d’être toutes deux des cannibales. Moira s’était appliquée à lui faire peur, La flic avait reconnu la référence au Silence de agneaux, Hannibal Lecter était la plus grande référence fictive de cannibale que le monde connaissait. La flic souriait face à ce petit clin d’œil, et voir la tête de ce mec, totalement décomposée, était plutôt drôle. Moira s’était levée, elle avait foutue une grande claque à cet abrutit. Contrairement à Ani, elle ne s’était pas retenue.  Elle s’était ensuite dirigée vers la cuisine demandant où était le café.  Elle se retourna ensuite vers l’homme lui demandant sur un ton plutôt sévère s’il comptait s’en aller à un moment donné.

« Placard en haut à gauche ! »

Ani rejoignit Moira dans la cuisine. Le peu de chose qu’elle avait en nourriture se trouvait dans ce placard, Café, thé, pâtes, des céréales au chocolat et un litre de lait non ouvert, c’était tout ce qu’elle avait, c’est vrai que ce n’était pas grand-chose, mais c’était suffisant. La rousse avait réussi à se lever et semblait aller bien, ce qui était une bonne chose étant donné ce qu’elle avait vécu la veille.

Ani voyait dans sa vision périphérique la silhouette de son voisin qui tentait de s’enfuir à quatre pattes, les larmes aux yeux et apeuré. Comment réagirait-il face à une vraie situation de danger ? Il s’évanouirait probablement.  Il se redressa une fois arrivé au niveau de la porte, et tenta de l’ouvrir. Au moins il avait obéit à Moira, Seulement la porte était fermée, Ani l’avait verrouillée lorsqu’elle pensait encore que son invité surprise était un potentiel hunter. Il prit peur et attrapa le vase qui était à l’entrée, c’était la seule déco de l’appartement, un vieux vase en porcelaine, vraiment moche, le genre de vase que les grands-mères ont chez elles. Elle l’avait mis là car s’était un cadeau, et elle ne voulait pas le jeter, mais elle ne voulait pas non plus l’exposer chez elle, là où elle aurait été obligée de le voir tout les jours. Il positionna le vase au dessus de sa tête et se à foncer vers Anika comme un bourrin, il voulait assommer la flic qui le vit arriver et se décala d’un pas vers l’avant évitant ainsi son voisin complètement fou il avait crier un « JE VOUS LAISSEREZ PAS ME TUER!! » avant de se manger le mur, ce fut royal, Ani ne put s’empêcher de rire aux éclats, la situation était tellement débile, elle n’avait jamais vu ça, elle se demandait même si c’était réel, quelqu’un d’aussi con ça ne pouvait pas être réel, si ? Le vase avait finit sa course se brisant en trois beaux morceaux, au moins se serait facile à nettoyer, et elle n’aurait plus à le voir. En revanche si la personne qui lui avait offert lui demandait comment le vase s’était cassé, elle ne la croirait jamais. Son voisin était à terre complètement sonné, et le nez en sang, il s’en sortirait, mais il aurait mal pendant un certain temps. Au moins maintenant, elles savaient comment il était devenu aussi con.

« Mon dieu qu’est-ce qu’on va faire de lui…l’achever serait pas une mauvaise idée…mais c’est contre la loi, et il n’a rien fait de mal…si ce n’est d’être complètement débile et chiant ! »

Au moins ça l’avait bien fait rigoler de voir se mec se faire mal, c’est le karma. Il faisait chier les gens, donc, il s’en prenait plein la gueule.

La journée commençait bien avec l’abrutit qui squattait l’appert d’Ani, bon, il faut voir le bon coté, ce n’était pas un hunter qui allait les poursuivre pendant vingt ans. Moira fouillait dans le tiroir, prenant le café, et les céréales. Oui, elle allait définitivement mieux qu’hier. Et elle avait raison en disant que les céréales étaient meilleures que le voisin, d’ailleurs, il n’avait toujours pas donné son nom. Enfin, vu son état actuel, il faudrait attendre avant de connaître son nom, s’il s’en souvenait, et vu comment il s’était bouffer le mur, ce n’était pas si sûr ! Moira était d’accord sur le fait que ce serait rendre service à la planète de l’éliminer pour de bon, mais elle avait raison en disant qu’il pourrait manquer à quelqu’un…un fou ? Il ne savait même plus où il était, tellement l’impact avait était violent ! Les deux rousses s’étaient décider à l’assoir sur la chaise utilisé la veille par Moira. La rousse retourna s’assoir sur un tabouret, continuant son petit dej’ avant de proposer un excellente idée :

"Sinon y a pas moyen que tu fasses la méchante flic et que tu l'embarques pour intrusion ? Ca lui ferait les pieds, tiens !"

Si seulement Ani pouvait faire ça, mais elle passerait pour l’idiote du village au poste, et cette idée ne la faisait pas baver pour dire vrai.

« Malheureusement, non, je ne peux pas… De plus je l’ai laissait rentrer…donc ce n’est pas vraiment une intrusion, je suis désolée ! et puis si je ramenais ça au poste, je n'aurais plus de crédibilité en tant que flic... »

Ani se pencha et claqua entre ses mains pour ramener l’autre fou à la raison, avant de lui donner un morceau de tissu pour limiter le dégât des chutes de sang. La flic venait de faire le ménage, et elle n’avait pas franchement envie de recommencer.

« Ça vous dit pas de dégager sérieux ? Vous êtes débile, pire qu’un manche à balais, et en plus vous cassez mes affaires et salissez mon sol ! »

Il commençait à lui taper sur les nerfs, la flic faisait un effort surhumain pour rester calme et courtoise, mais elle avait de plus en plus de mal à garder son calme.

« Et on se demande pourquoi je suis jamais là….j’espère que c’est le seul débile qui vit ici, ou je ne veux même pas imaginer ce que donne la fête des voisins… Sûrement pire qu’une soirée d’ados bourrés… »

La rousse se servit un café en attendant que l’autre finisse d’émerger, s’il ne se remettait pas vite, elle allait devoir appeler les urgences, et ce n’était pas franchement quelques chose qu’elle voulait faire, il y’avait déjà bien assez de gens ici selon elle. Une fois que le voisin serait parti, elle espérait vraiment que le reste de la journée serait simple, depuis qu’elle avait été envoyé à la recherche de Moira, la flic avait rencontré pleins d’épreuves, et elle commençait à croire qu’un chasseur aurait été plus facile à régler…