AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  tumblr  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Octavia Lovecraft
Octavia Lovecraft

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
MessageSujet: Re: i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia   i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia - Page 3 Icon_minitimeJeu 4 Fév 2016 - 12:23

I feel like a fool, I aint got nothing left to give, nothing to lose. I see them snakes come through the ground, they choke me to the bone. So come on Love, draw your swords, shoot me to the ground, you are mine, I am yours, let's not fuck around. Cause you are, the only one.
So come on Love, draw your swords.

Il avait l'air si assuré, avec son sourire et ses paroles désinvoltes, que l'agacement de la brune fut presque instantanément balayé de ses traits. Ne laissant plus apparaître sur son visage que son malaise grandissant. « Ouais, ça n'a rien à voir. » Mots sur lesquels elle s'empressa de se râcler la gorge, chassant le trouble qui avait pu résonner dans sa voix. Voir Priam s'asseoir sur le lit rendit chaque respiration un peu plus difficile encore, et en un battement de cils elle avait filé dans le coin opposé, là où ses affaires se trouvaient regroupées. Elle avait à peine eu le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait passer pour dormir qu'un mouvement vif attira son regard, crispant un peu plus sa nuque alors qu'elle osait glisser une oeillade timide dans la direction de son ami. Les lèvres entrouvertes demeuraient muettes, s'attardant une seconde de trop sur le dos nu de Priam, comme si elle ne s'était absolument pas attendue à le voir se dévêtir. Avant de s'arracher à cette vision qui nouait un peu plus encore son estomac, fixant un instant le tas de fripes qui se trouvait entassé à ses pieds. S'agenouillant tout en commençant à chercher frénétiquement un vêtement propre à enfiler à la place de cette robe trop serrée, qui l'empêchait subitement de respirer normalement, la brune étouffa un juron dans son poing en constatant que rien ne pourrait faire l'affaire. Le cliquetis métallique de la ceinture de Priam crispa ses mains sur ses cuisses tandis que son dos achevait de se tétaniser, les yeux écarquillés plantés droit dans le mur, comme si la tapisserie renfermait la solution à ses problèmes. Problèmes sur lesquels la voleuse ne parvenait à mettre le doigt, maudissant intérieurement la frénésie de son pouls et la chaleur qui dévorait ses pommettes. Elle était conne, tellement conne de réagir de la sorte. C'était Priam, Priam dont elle avait hanté les draps durant des années dans l'attente d'un retour inespéré. Un instant pour lequel elle aurait vendu ce qui lui restait d'âme, juste pour s'endormir une fois de plus dans la chaleur de son lit, dans la proximité de ses bras. La solitude amère de ces nuits glaciales était encore bien palpable, ces heures à se retourner sans trouver le sommeil, le coeur au bord du gouffre, s'imaginant Priam dans sa cellule, se demandant si lui non plus ne dormait pas, s'il s'accrochait aux souvenirs du sommier grinçant de Lexington, au matelas griffé par le temps et aux draps qui grattaient, et à elle. S'il pensait à elle.

La brune s'était remise sur pied, attendant de n'entendre plus le moindre bruit dans son dos, s'assurant qu'elle ne se retournerait pas dans un moment inopportun. Il s'était pressé, elle l'avait bien remarqué, et elle n'en était pas plus rassurée. Trouvait-il ça étrange aussi, alors ? Une fois de plus, elle ne savait quelle pensée enserrait davantage son coeur. Imaginer qu'il ne se posait pas la moindre question, que cela ne représentait pas grand chose finalement, tandis qu'elle sentait ses nerfs s'emmêler depuis près de cinq minutes ? Ou songer qu'il n'y en avait finalement pas un pour relever l'autre, à se comporter comme des gosses, comme des adolescents perdus au beau milieu de leurs questions existentielles. Sauf que de ces questions existentielles, la brune ne savait pas grand chose. Elle avait sans doute sauté l'étape d'apprentissage de la gestion des hormones à l'époque où ça aurait dû commencer à la titiller. De toute sa vie, Priam avait été le seul à partager ses nuits, sans qu'aucun geste déplacé ne s'immisce dans le tableau, sans qu'aucune pensée inavouée ne se dresse entre eux. Cela n'avait sans doute pas aidé à lui faire découvrir ce qui pouvait se passer dans une cervelle lorsque deux corps se retrouvaient si proches à de si nombreuses reprises. Ou peut-être bien que c'était de sa faute à elle, juste à elle. A cette vision erronée de ce que pouvait représenter le rapprochement des chairs, trop biaisée par le gagne-pain maternel, par cette image des hommes qui n'éveillait en elle qu'un profond dégoût. Priam, ce n'était pas pareil. D'abord, parce qu'elle l'avait connu enfant, petit garçon, qu'ils avaient grandi côte à côte sans qu'elle ne se soit départie de cette image idyllique qu'elle pouvait avoir de lui, de ce lien si singulier censé les unir pour toute une vie. Désormais, plantée à trois mètres du lit dans lequel le mutant se trouvait presque nu, la réalité ne manquait pas d'étreindre sa gorge et de lui couper le souffle. Priam était un homme. Un homme. Comme si cela n'avait jamais été clair avant aujourd'hui. Et la voilà qui soudain se retrouvait à grogner dans son coin après ces réflexions inutiles, incohérentes et hors de propos. Bien évidemment, que c'était un homme. Un soupir lui échappa, sa main s'écrasant sur son front tandis que sa paume y imprimait une forte pression. Et si c'en était un, cela faisait sans doute d'elle une femme. Plus cette gosse qui pouvait se permettre de se lover contre lui en camouflant ses pieds gelés sous les siens.

Une bonne minute de flottement. Ce qu'il fallut encore à la plus si gamine que ça pour assembler son courage. Un demi-tour. Quelques petits pas, un regard légèrement curieux posé sur l'angle de la mâchoire de Priam. La seule esquisse de visage que l'ombre du drap lui offrait, alors qu'elle se retrouvait bientôt postée à côté du lit. Ses doigts légèrement tremblants trouvèrent la fermeture éclair de sa robe, après quelques essais infructueux, et la laissèrent descendre le long de sa colonne vertébrale en se précipitant un peu trop. « PUTAINNN. » Mordant furieusement la tranche de sa main sans détacher la seconde de son dos, la brunette avait commencé à s'agiter d'un pied à l'autre, sans la moindre explication. Trop obnubilée par le moyen le plus sûr de s'introduire sous la couverture une fois le vêtement tombé, elle en avait oublié de se concentrer. La fermeture avait mordu la chair, juste au dessus des reins, et ça faisait un mal de chien. « C'est rien, ça va. » La voix éraillée tandis qu'elle sentait ses yeux commencer à la piquer. C'était pourtant pas la première fois que ça arrivait, douée comme elle pouvait l'être avec ces vêtements maudits. Pas la première fois qu'elle se retrouvait à gueuler, plus par énervement que par réelle douleur. Ses nerfs à vif des minutes passées ne risquaient pas de s'apaiser, après ça. Mordant brutalement l'intérieur de sa joue en libérant son échine, la voleuse se contenta de se défaire du tissu qu'elle jeta dans un coin avant de s'introduire sous les draps jusqu'au cou. Au plus vite. Comme si sa vie était en jeu en restant une seconde de plus plantée en sous-vêtements sur le parquet. En sous-vêtements dépareillés en plus de ça. Ses yeux s'étaient fermés très fort à cette pensée, comme si cela pouvait chasser toute réflexion du genre une bonne fois pour toute. En avait-elle jamais eu quelque chose à foutre, de l'assortiment de ses dessous ? Jamais. Certainement pas. Et non, ça ne commencerait pas aujourd'hui. « Bonne nuit, alors. » C'était minable. Se tortillant pour se retourner sur le côté, songeant qu'il serait plus facile de calmer sa pulsation cardiaque en arrêtant de l'apercevoir du coin de l'oeil, la brune enfonça son bras sous l'oreiller et s'évertua à fermer les yeux, à contrôler son souffle. Respirer profondément. Les leçons de Malachi allaient peut-être finir par payer. Ou peut-être bien qu'elle allait passer l'heure qui suivrait à se tourner dans tous les sens, tirant sur le drap comme une forcenée en tentant de s'y enrouler comme si elle allait y disparaître. A sortir un pied. Puis l'autre. A oser dégager ses épaules. Puis son buste. Avant de remonter brutalement les couvertures en se rappelant dans quelle tenue elle se trouvait. Et peut-être bien qu'elle finirait par faire semblant de s'endormir, en notant que Priam ne dormait pas. Qu'elle s'endormirait éventuellement, d'un sommeil profond, sans rêves.

Pour se retrouver avec des kilomètres de lit derrière elle au petit matin, confinée de son côté à lui, sur sa moitié de matelas, en pleine conquête de son territoire nocturne. Littéralement accrochée à lui, férocement, comme pour lui éviter de partir. Expression inconsciente, innocente derrière ses paupières closes, son souffle ensommeillé perdu sur sa peau, le coeur enfin calmé, battant tranquillement derrière ses côtes. Et tout serait comme avant. Pour quelques instants.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Priam Mikaelson
Priam Mikaelson

MEMBER - join the evolution.
MESSAGES : 921
SUR TH DEPUIS : 24/09/2015
MessageSujet: Re: i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia   i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Fév 2016 - 17:23

i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia - Page 3 Tumblr_njpb6rjgQZ1u583qpo5_250i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia - Page 3 Tumblr_n5cgkwWqYC1ta3ev9o2_250

Every move that I made, every inch I’ve grown. In my heart, in my soul, you’re in my bones. Wanna feel, wanna feel everything you do. ‘Cause at the end of the day all I need is you

Funambule déchiré entre la familiarité d’un acte répété jusqu’à en perdre le compte et l’embarras d’une action dénuée de toute innocence, Priam ne savait sur quel pied danser. Soldat retranché dans son coin à lui de la pièce, dans son coin à lui du lit, le mutant faisait de son mieux pour disparaître dans la tapisserie, se noyer dans des draps trop soyeux et trop délicats à son goût. Le luxe poussait le brun à ressentir le manque d’une chambre délabrée, d’un lit grinçant et de cette aisance qui entourait les gestes du gamin qu’il avait été. Il regrettait ardemment cette période aisée où le poids du monde n’avait pas encore la force de lui faire courber l’échine. Il regrettait amèrement l’aisance et la simplicité de deux corps, deux cœurs trop jeunes que pour imaginer la vérité d’une étreinte innocente alors. Il regrettait tout cela, mais plus encore d’entendre Octavia se débattre dans son coin, refusant son aide vivement lorsqu’il osa jeter un œil par-dessus la forteresse de couverture dans laquelle il cherchait à s’éteindre. Détournant à nouveau chastement le regard, ses yeux n’avaient pas manqués les kilomètres de peau dénudée, de tissu qui ne demandait qu’à s’écraser au sol. Le cœur au bord des lèvres, le désir au creux des reins, il aurait aimé pouvoir dépasser cette langueur ankylosante dans laquelle il se trouvait. Les yeux grands ouverts, incapables d’ignorer les mouvements d’Octavia de l’autre côté du lit, il cherchait à trouver un calme ne l’ayant plus visité depuis trop longtemps. Soudainement, ce trop-plein d’espace, la conscience de sa présence, cette antithèse de la vie qu’il avait mené ces dernières années lui parut insoutenable. A croire qu’il avait passé sa vie dans le noir et qu’il affrontait pour la première fois les rayons brûlant d’un soleil de midi. Les poings serrés, la mâchoire crispée, il se demandait si elle le regardait dans la pénombre de cette chambre, observatrice protégée par une obscurité réconfortante. Il se demandait ce qu’elle voyait dans méandres de son dos, dans les détours du long de sa colonne vertébrale et si, elle aussi, elle se perdait dans le sentier sinueux menant son cœur à son cerveau avalée par la tension gravée au couteau dans la chair de sa nuque. Ses pensées sinueuses, s’enroulant autour de son cœur comme des chaines à ses poignets, celles-ci s’évaporèrent alors que la brune ouvrait à nouveau la bouche. Un sourire attendri étira les lèvres du Mikaelson alors que ce dernier s’imaginait les traits de la jeune femme surement insatisfaite par la maigreur de sa réplique. Pourtant, il n’aurait souhaité plus, ne pouvait espérer mieux. Dans le silence de ses nuits, l’ex-détenu s’était imaginé sa voix à plus d’une reprise, imaginé la douceur de ses inflexions et la tendresse roulant sur ses lèvres. A l’époque, seul le silence répondait à ses suppliques muettes, le silence et les grognements d’inconnus ne se souciant pas de l’homme au costume trop grand qui rêvait d’une fille lui glissant des mots à l’oreille avant de s’endormir. Ca n’était rien et pourtant, il n’aurait voulu autre chose. « Bonne nuit. » Se contenta-t-il de répondre dans un soupire, enfonçant un peu plus sa tête dans son coussin, incapable de fermer les yeux tant la présence de son amie était prégnante à sa conscience. La sentant bouger dans tous les sens, animal affolé cherchant vainement à s’apaiser, il ressenti subitement l’envie de l’emprisonner dans ses bras pour qu’elle cesse cette confrontation contre le vide et qu’elle s’apaise. L’idée hérissa les poils de son échine alors qu’il s’imaginait la serrer contre lui, leurs corps presque entièrement dénudés. Pressant ses paupières closes, Priam savait qu’elle ne dormait pas à son souffle incertain qu’elle cherchait à dompter, il avait passé trop de nuits à veiller sur son sommeil pour ne pas le remarquer.
Le sommeil le prit sans prévenir, entre deux pensées. Une seconde son cœur contrit se serrait,  la seconde d’après son souffle se faisait apaisé, le sommeil le fauchant finalement. Il ne savait pas qui d’elle ou de lui avait baissé les armes le premier, courbé l’échine face à la fatigue et cette lassitude portée par leurs os usés. Prisonnier de son côté du lit, détenu défendant son carré de liberté, il ne sentit pas la jeune femme avaler les centimètres les séparant. Ne se rendit pas compte du précipice se rebouchant au cœur de la nuit, ni de la distance que la brune parcouru pour venir s’échouer au creux de ses bras. Dans un ballet muet, une dance inconsciente s’évaporant entre les draps, leurs corps désunis se rencontrèrent au milieu du champ de bataille. Octavia poussant toujours plus en sa direction alors que le brun cédait sans rancœur du terrain. Rêveur paisible perdu au creux de l’inconscient, lorsque ses paupières assoupies s’entrouvrirent au cœur d’une aube laissant place à la lumière, l’image qu’offrait leur étreinte n’arriva pas à le dégager des brumes encore présentes de son sommeil. Le souffle de la jeune femme venait danser contre la peau de son cou alors que les cheveux de cette dernière chatouillaient la joue du Mikaelson. Pour toute réponse à ces attaques perfides, il se contenta de refermer ses bras un peu plus autour de la silhouette d’Octavia. Serrant plus contre lui la jeune femme s’étant agrippée à son torse comme à une bouée de sauvetage, s’assurant que la naufragée trouverait le rivage au creux de la forteresse de ses bras. Un sourire assoupi aux lèvres, toute l’innocence du monde dans son regard endormi, le cœur du brun semblait étrangement serein. Comme si la pression du corps de son amie à son flanc arrivait à chasser l’ombre au tableau, effacer les ratures et rapiécer les déchirures dans la fabrique de leur relation. S’engorgeant de la présence de la belle, enfouissant son visage dans la cascade indomptable de ses cheveux, il laissa son odeur et son souffle apaisant le bercer à nouveau jusqu’à l’inconscience d’un repos mérité. Eloignant un peu plus l’heure du réveil. Eloignant un peu plus les injonctions de la réalité. Tant qu’il pouvait rêver encore. Tant que ses bras ne se refermaient pas que sur du vide. Il pourra y penser au réveil, y songer lorsque son souffle se fera troublé. Elle n’avait qu’à l’arracher au bras du sommeil, le replonger dans la réalité, il était trop bien là. Trop bien perdu au creux des bras formant son foyer, des bras qu’on lui avait refusé pendant tant d’années. Et quand il ouvrit les yeux à nouveaux, les fragments de son sommeil s’accrochant encore à ses cils, il se contenta de rester immobile, enfant indolent espérant qu’on ne le trouverait pas s’il restait caché entre les draps. Mais le monde était un adversaire impatient et Octavia l’avait toujours suivie à la trace jusque dans ses songes. Il ne s’étonna pas de rencontrer ses prunelles chocolatés portant encore les embruns d’un sommeil aux allures de fruit défendu.
 
Revenir en haut Aller en bas
 

i just can’t let go ‘cos it haunts me like a friend + malachi&octavia

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» (intrigue), octavia, helen et malachi.
» nothing haunts us like the things we don’t say (CALEB)
» octavia ≈ 215-689-742
» Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia)
» rp mission : octavia et darian.
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE HUNTED :: passer le temps :: version deux :: Rps :: rps terminés-
Sauter vers: