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| Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) | |
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| Sujet: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mar 11 Nov 2014 - 16:04 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
On était vendredi soir, la semaine était terminée. Malachi sortit de la douche, attrapa une serviette pour entourer sa taille, puis une seconde pour frictionner ses cheveux. Il n’aimait pas sentir l’eau refroidie ruisseler dans sa nuque, alors qu’il montait un peu plus le chauffage central. La maison était ancienne, et l’isolation n’était pas parfaite. Heureusement, la cheminée crépitait déjà dans la pièce qui lui servait de salon et de bibliothèque. Il allait pouvoir se poser tranquillement dans son fauteuil, avec un thé et un bouquin. C’était sa petite récompense après une semaine de cours riche en émotion. Et c’était peu de le dire : depuis quelques jours, son don n’en créait plus aucune, d’émotions. La preuve, une jeune seconde était venue le voir en pleurs après avoir échoué à un examen de mathématiques, et il n’avait rien pu faire pour la réconforter. Pire, il avait fini par la prendre dans ses bras pour qu’elle cesse de pleurer. D’habitude une simple injonction verbale ou un regard appuyé suffisait. Là, il avait du se montrer plus … humain, lui parler longtemps pour la rassurer. A aucun moment il n’avait eu la sensation de « déclic » qu’il avait en enclenchant son don. Celui-ci semblait avoir tout bonnement disparu.
Pensif, il déclencha la bouilloire, et parti à la recherche de thé dans ses placards de cuisine. Peut être était ce une réaction psychosomatique ? Il avait eu la chance de ne pas avoir à subir le dépistage, mais la présence de nombreux hunters, et les discours plus qu’agressifs du maire avaient peut être déclenchés une espèce de, il ne savait pas, de blocage de ses capacités, une sorte de mutisme lui permettant de passer inaperçu. C’était désagréable, perturbant, mais au grand jamais permanent. Enfin il l’espérait. Il avait bien trop l’habitude d’être ce qu’il était, il contrôlait son don, il était intériorisé. Il faisait partie de lui comme ses yeux, son nez, ses jambes… enfin, Sa jambe quoi… Il secoua la tête, passant une main dans ses cheveux. Il n’avait pas envie d’y penser ce soir, il avait juste envie de repos. De repos et de calme. Il sortit un mug, versa l’eau bouillante et y déposa la boule à thé remplie de feuilles de thé noir et de menthe. Il s’affala enfin dans le fauteuil, la tasse à la main, un livre pas loin. Il soupira de contentement, calant sa tête contre le dossier, un sourire serein aux lèvres.
Bonheur de courte durée. Quelqu’un se mit à tambouriner à la porte. Il se redressa en grognant.
- Putain… *il soupira* C EST BON, J ARRIVE, DEUX SECONDES !
Il chercha des vêtements du regard, et finalement enfila à la hâte une chemise et un pantalon noir qui trainaient sur le panier de linge repassé. La chemise déboutonnée, il ouvrit la porte pour découvrir qui s’acharnait sur la malheureuse pièce de bois.
- … Sérieusement, je peux pas avoir Un vendredi tranquille ?
Agacé, il l’était. Soulagé, peut être un peu aussi. Ce n’était pas un hunter, un policier ou un agent du maire. C’était Octavia, sa chatte de gouttière, la jeune femme qui venait parfois squatter une des chambres de l’étage et vider son paquet de céréales. Il s’écarta pour la laisser passer, oubliant sa propre apparence débraillée, son thé et la perspective d’une soirée au calme.
- Entre, tu vas attraper la mort avec la pluie dehors. Qu’est ce qui se passe, tu as des ennuis ?
Question rhétorique avec la jeune femme, mais bon, la politesse, que voulez vous …
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
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| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mar 11 Nov 2014 - 20:58 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia "
La pluie lui glaçait l’échine, ayant rapidement traversé l’épaisseur de sa veste le temps du trajet jusqu’à chez lui, évidemment parcouru à pied. Elle l’entendit brailler à l’intérieur de l’appartement, ce qui ne fit qu’amplifier la force qu’elle mettait dans chaque coup asséné sur la porte. Octavia lâchait un nouveau soupir exaspéré lorsqu’enfin l’homme se décida à lui ouvrir, après ce qui lui sembla être une éternité. A la vue de sa chemise ouverte sur son torse nu, la mâchoire de la jeune femme manqua de se décrocher, sans rapport aucun cependant avec l’anatomie du professeur qui s’offrait à elle. « Merde, t’aurais pu t’habiller quand même, j’tenais pas à voir ça. » Les mots sortirent dans un grognement entre ses lèvres, avant d’arquer un sourcil suspicieux, tendant l’oreille pour s’assurer qu’il n’avait pas déjà de la compagnie, qui aurait pu expliquer son allure débraillée. Les mots de Malachi à propos d’une potentielle soirée tranquille rompirent sa distraction, tandis qu’elle relevait ses yeux noisette vers lui, l’esquisse d’un sourire moqueur aux lèvres. « ‘Faut bien que quelqu’un s’occupe d’animer un peu ta vie, mon vieux. » C’était pas l’tout, mais elle commençait à sérieusement se les geler à rester immobile sur le pas de sa porte, et elle s’engouffra rapidement par l’espace qu’il lui offrait en s’écartant, sans même le frôler, le devançant presque dans sa propre demeure. Un peu trop rapidement, même. En l’espace d’une fraction de seconde, la jeune femme se retrouvait déjà postée à l’autre bout du salon, ouvrant machinalement l’un de ses placards, avant de le refermer aussitôt, pour finir par retirer sa veste, la jetant habilement sur le dossier d’une chaise, déposant à ses pieds le sac empli d'un butin récolté peu de temps auparavant, et se retournant vers lui. La scène défilant en un battement de cils. Se rendant finalement compte de la situation, la brune se mordit la lèvre inférieure, se dirigeant à nouveau vers Malachi qui n’avait pas encore eu le temps de refermer la porte, à vitesse grand V, si bien que ses cheveux lui battirent le visage lorsqu’enfin elle s’arrêta face à lui. « De gros ennuis, même. »
Il y avait à peine besoin d’en dire plus, tant la scène parlait d’elle-même. La jeune femme passa machinalement une main dans ses longues mèches ébènes, les essorant nonchalamment tout en répandant l’eau de pluie sur la plancher du professeur. Avant de filer à nouveau en direction d’un fauteuil, s’y retrouvant assise en un claquement de doigt, feuilletant rapidement le livre qui était déposé juste à côté. Il fallait dire que depuis le temps qu'elle débarquait à l'improviste chez lui, elle avait fini par y prendre ses aises, sans se soucier du dérangement qu'elle pouvait occasionner. « J’sais pas ce que c’est que ce bordel, ça fait une semaine que ça dure. » Oh, bien sûr, au tout début, elle ne s’en était pas rendu compte. Parce qu’il n’y avait eu personne pour le lui faire remarquer. Parce qu’elle avait continué à mener sa vie, ses petites affaires, sans réaliser à quel point elle pouvait se révéler efficace de rapidité. Le temps semblait s’écouler normalement autour d’elle. Ou peut-être était-elle si loin de s’imaginer dotée d’un tel don, que cette hypothèse ne s’était pas imposée à elle. Jusqu’à ce soir. Jusqu’à ce que, à peine une heure auparavant, tout ne vienne se chambouler dans sa tête. « Et pourtant, mon dépistage était négatif. » Elle avait apporté cette précision tant pour lui que pour elle-même. C’était ce qu’elle s’était répété depuis que la situation avait commencé à lui échapper.
La jeune femme était en plein cambriolage, lorsqu’entendant subitement la clé tourner dans la serrure, elle avait voulu partir en direction de la porte vitrée menant sur le jardin de la propriété en question. Sans qu’elle n’y comprenne rien, en à peine un dixième de seconde, la voilà qui se retrouvait propulsée dans une énergie incontrôlable en direction de la-dite fenêtre, ayant à peine le temps de hisser ses mains devant son visage pour se protéger, que déjà sa mince silhouette la traversait en un million d’éclats de verre. Mordillant nerveusement les cuticules de son index gauche, Octavia n’avait de cesse de se remémorer la scène, se revoyant ensuite sonnée, sur le sol, tandis que des éclats de voix retentissaient à l'intérieur de la bâtisse. Un instant, elle s'était crue condamnée, prête à se voir démasquée par ses victimes, certaine de ne pas avoir le temps de réussir à se remettre sur pied avant qu'ils ne la trouvent. Et pourtant, à nouveau, elle avait filé tel un boulet de canon jusqu'à l'angle de leur rue, terrorisée par ce qu'elle ne parvenait à comprendre. La brune n'avait même pas eu le temps de constater les dégâts provoqués par cette cascade, qui avait parsemé d'une multitude de coupures ses jambes ainsi que ses avant-bras, épargnant presque son visage. Son coeur n'avait cessé de tambouriner dans sa poitrine jusqu'à ce qu'elle arrive enfin devant chez Malachi. Car évidemment, lorsqu'enfin se dépêcher n'était plus un problème pour elle, ces nouvelles capacités hors-normes ne réapparaissaient plus. Ses pas l'avaient menée jusqu'à chez lui, sans qu'elle n'y réfléchisse, comme une évidence. Sa maison était devenu son point de chute, et ce n'était pas ce soir que les choses changeraient. Elle releva les manches de son pull, comptabilisant les dégâts. « Tu n'aurais pas des pansements, par hasard ? » Elle connaissait cependant déjà la réponse. Ce n'était pas la première fois qu'elle débarquait amochée chez lui, et ce ne serait sûrement pas la dernière. Surtout pas si elle continuait à se bouffer un mur en pleine face à chaque fois qu'elle voulait se déplacer.
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mer 12 Nov 2014 - 18:30 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
Avait il véritablement à répondre à ça ? il secoua la tête en entrouvrant un peu plus la porte. La jeune femme faisait peine à voir, ses cheveux dégoulinant sur son front et ses épaules. Elle ne semblait pas essoufflée cependant, tout juste frigorifiée. Il allait lui falloir beaucoup, beaucoup, beaucoup de thé. Il boutonna rapidement sa chemise, levant les yeux au ciel en entendant la jeune femme s’offusquer. Sans prétention aucune, en général, les dames qui pouvaient le voir déshabillé ne s’en chagrinaient pas. Bien au contraire. Pourtant, Octavia aurait du se douter qu’il n’avait pas de compagnie. Il n’invitait jamais personne chez lui de tout de façon. Et encore moins des femmes.
- Comme si ma vie avait besoin de plus d’action… Vraiment, de temps en temps, j’aimerai avoir le luxe de m’ennuyer à mourir…
Il n’eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit que la jeune femme disparut. Littéralement, elle n’était plus devant lui. Il sentit une bouffée d’air froid ébouriffer sa tignasse noir . Invisible ? Téléportation ? Mais qu’est ce qu’elle fichait bon sang, comment arrivait elle diable à faire ça ? Elle réapparut une demi seconde plus tard, alors qu’une bourrasque le décoiffait un peu plus. Il fronça les sourcils, se penchant vers elle pour fermer la porte, et le loquet par la même occasion.
- … Il va falloir m’expliquer en effet.
Il la laissa s’installer sur son fauteuil, bien qu’il ne la vit pas se déplacer d’un point à l’autre. Elle semblait y apparaitre, c’est tout. C’était assez perturbant, même pour le professeur rompu à l’étude de dons divers et variés. Il n’arrivait pas à déterminer quel genre de capacité avait investi le corps de la jeune femme. Il lui ôta le livre des mains, le rangeant dans sa bibliothèque en claquant de la langue. Mais un détail néanmoins retint son attention. Une semaine, c’était à peu près le moment où lui-même avait perdu ses capacités. Il ne s’en était pas rendu compte tout de suite bien sur, puisqu’il ne l’utilisait pas quotidiennement. Mais il ne pouvait nier que la coïncidence était troublante.
- Je me doute que tu étais négative. Un don n’apparait pas comme ça, en théorie, d’un coup. Il y a des signes avant-coureurs, des espèces de « sursauts ». La forme définitive de la capacité n’apparait pas avant des semaines, voire même des mois. Non, ce n’est pas normal.
Il parlait d’une voix calme, mais il ne pouvait nier être un peu préoccupé. Cette situation n’était pas naturelle. Octavia était aussi humaine qu’il était mutant, et pourtant, il était à présent démuni, et elle disparaissait pour apparaitre ailleurs. Il laissa la jeune femme un instant dans le salon, pour revenir avec la bouilloire, un autre mug et la boite de thé, déposant le tout sur la petite table basse à coté d’Octavia, ainsi qu’une boite de chocolat. Il adorait le chocolat. Sans s’arrêter, il retourna dans la pièce adjacente pour chercher son kit de premier soin, tout en continuant de parler, assez fort pour que la jeune femme puisse l’entendre.
- Reprenons du début, calmement. Concrètement, qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu te téléportes ? tu arrêtes le temps ? Ou tu es juste… Super rapide ?
Pour l’instant, il décida de ne pas mentionner sa propre perte de pouvoirs. Après tout, cela n’avait peut être aucun rapport, et il ne voulait pas l’effrayer sans raison valable. Il farfouilla dans le placard de la salle de bain, pour revenir avec la boite de soin dans les mains. Il attrapa une chaise au passage, puis s’assit à coté de la jeune femme. Il débouchonna le flacon d’antiseptique avec les dents, préparant les lingettes sans quitter la jeune femme du regard. Ca lui faisait toujours bizarre de la voir débouler ainsi, et voir sa bâtisse d’habitude si calme et silencieuse s’emplir de sa voix, et de sa présence si … Féminine. Des femmes, il n’y en avait jamais ici, en dehors de sa sœur, pendant les fêtes. Et encore. Quand elle décidait de passer, son parfum pouvait rester dans l’air pendant plusieurs heures après son départ, et Malachi n’arrivait pas vraiment à déterminer si il aimait ça ou non. Il secoua a nouveau la tête, avant de verser le liquide sur les lingettes avec un sourire narquois :
- Je te dirais bien « attention, ça pique », mais tu as l’habitude à force, l’effet de surprise est gâché…
Il laissa la jeune femme quitter sa veste et remonter les manches de son haut, pour dévoiler ses bras lacérés par la griffure du verre. Il l’avait déjà vu dans des états pires que celui-ci, mais les blessures étaient tout de même impressionnantes. Alors pour une fois, il essaya d’aller doucement en tamponnant la peau irritée de la jeune femme, se demandant ce qu’elle avait diable pu faire encore. Une fois les plaies nettoyées, il s’attaqua sans sommation aux derniers débris de verre incrustés dans ses chairs. Il n’avait aucune formation médicale, mis vivre avec une pédiatre pendant presque 8 ans lui avait appris un truc ou deux. Et notamment de ne jamais laisser un corps étranger se balader dans le sien.
Concentré sur sa tâche, tordant la bouche comme pour fixer son regard sur les échardes transparentes, il attendait calmement la réponse de la jeune femme, qui de toute évidence, avait encore bien des choses à lui raconter. La soirée venait à peine de commencer.
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mar 25 Nov 2014 - 0:33 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia " Le livre claqua sous ses yeux entre les mains de Malachi, qui déjà récupérait son bien sans manquer de lui témoigner son agacement. La brune se contenta d'incliner sa nuque sur le dossier du fauteuil, l'homme perçu à l'envers dans son champs de vision. Quelques battement de cils exagérés d'une innocence entièrement feinte, un sourire narquois venant se peindre sur ses lèvres pleines, et Octavia relevait déjà la tête. L'écoutant lui exposer sa science en ce qui concernait les délais d'apparition des dons chez les mutants, se laissant déjà distraire tout en ôtant ses bottines qu'elle laissa vaguement retomber au pied de son siège. Agitant un instant ses orteils avant de venir croiser ses jambes en tailleur, reportant son attention sur le professeur. « Merci, j'avais remarqué que c'était pas normal. » Claquement de langue à l'image de celui soigneusement lâché par l'homme quelques minutes plus tôt, lui adressant un regard borné. « J'pensais que tu pourrais m'en dire un peu plus, quand même. » Oui, quand même, merde. Qu'il lui soit utile d'une manière ou d'une autre. Comme si Octavia s'attendait en pénétrant chez lui à voir ses prouesses du moment annihilées d'un simple mot prononcé par Malachi. La brune avait les nerfs tissés en pelote, le coeur battant avec frénésie sous ses côtes, et malheureusement pour le trentenaire, il était la première personne sur laquelle elle tombait. Étirant soigneusement ses membres endoloris, à vitesse supersonique, à cet instant précis la brune semblait tout droit sortir d'un numéro de danse contemporaine passé en accéléré sur un écran de télévision. Sans même se rendre compte qu'à nouveau, le moindre de ses mouvements devenait difficile à suivre du regard. Jusqu'à ce que Malachi ne revienne dans la pièce. Sa voix la ramena brutalement au coeur de la réalité, et ses gestes se stabilisèrent, juste après qu'elle n'ait dérobé l'un des nombreux chocolats délicatement posés dans la boîte. Ne laissant pour pièce à conviction de son crime qu'une trace de cacao au coin de sa bouche qu'elle fit disparaître aussitôt.
Où diantre allait elle commencer ? Se raclant la gorge pour s'éclaircir la voix, la brune prit le soin d'articuler, comme pour s'assurer que cette fois ci les mots ne lui échapperaient pas tous dans un souffle, parlant assez fort pour qu'il l'entende. « J'vais trop vite, et j'te jure que c'est de la pure connerie. » Une hésitation. « Si tu veux tout savoir, c'est tellement merdique... qu'avant de venir j'ai éclaté une vitre. Littéralement. » La brune passa machinalement une main dans ses mèches brunes, les écartant de son visage avant de reprendre, tandis que Malachi réapparaissait, son kit de secours à la main. « J'voulais juste sortir de... chez moi. » De chez toi, ben voyons. « Sauf qu'en une seconde j'passais à travers la vitre, sans rien comprendre. » Octavia analysait son regard, prête à réduire en miette tout sourire moqueur qui oserait pointer sur son visage, tandis qu'elle tendait ses deux bras devant elle. Arquant un sourcil aux mots de son hôte, qui déjà badigeonnait les lingettes de désinfectant. « Quel dommage, c'était tellement drôle la première fois. » Elle lui avait aboyé dessus dès qu'il avait posé un millilitre de désinfectant sur sa plaie, de nombreuses semaines auparavant. Pourtant, ce n'était pas le genre à se plaindre, Octavia. La vie s'était révélée assez rude en l'espace de vingt-six années pour l'immuniser face à la douleur. Ou tout de moins était-ce ce que la brune semblait croire. Cela ne l'avait pourtant pas empêchée de lui gueuler dessus en bonne et due forme, ce soir là. Tout simplement parce qu'elle n'avait jamais été branchée contact humain, et encore moins contact masculin. Voir un homme s'occuper pour elle d'une blessure impossible à atteindre par sa propre personne avait été la véritable raison de sa colère. Mais il était bien plus simple de mettre tout cela sur le dos du désinfectant. La brune observait Malachi repêcher chaque éclat, avec une minutie dont elle aurait été elle même bien incapable. Trop impatiente. Trop têtue. Pourtant, elle ne bronchait pas. Comme si, au fil du temps, elle avait fini par plus ou moins s'accoutumer au professeur. Acceptant son aide lorsque la situation lui filait entre les doigts. Comme ce soir.
La jeune femme l'observait s'appliquer, prête à reprendre le cours de son récit. Quand tout lui échappa. L'espace-temps au sein duquel se trouvait la brune semblait s'être brutalement distendu à l'extrême, tandis que chaque geste, chaque clignement des paupières de Malachi se décomposait sous ses yeux. Chaque fraction de seconde se détaillait sous ses yeux écarquillés, tandis que dans sa tête à elle, tout allait vite, trop vite. En totale contradiction avec cette lenteur insoutenable dans laquelle évoluait le professeur improvisé infirmier. Et c'était soudain comme si plus rien ne fonctionnait correctement. Sa respiration s'accélérait puis s'amenuisait au point de presque disparaître totalement dans les affres de cette évolution dans le temps qu'elle ne contrôlait plus, son coeur battait une cadence désorganisée, et elle ne savait plus, et la panique l'envahissait. « Malachi, qu'est ce que.. » Il était rare, très rare que la brune emploie son prénom, lui préférant des surnoms, et le plus souvent mon vieux, ou professeur articulé d'un ton cérémonieux. Il n'y avait bien que dans l'urgence du moment que ces trois syllabes étaient susceptibles de lui échapper. Une mouche s'envola du mur qui lui faisait face, son trajet dans l'air lui donnant des airs surréalistes, tandis qu'élevant la main Octavia l'interceptait dans une facilité déconcertante, avant d'ouvrir sa paume pour la voir à nouveau s'envoler. L'incompréhension, l'incertitude, différentes émotions passèrent dans son regard tandis que dans une impulsion incontrôlable, Octavia se retrouvait soudainement à l'autre bout du salon. Sa vitesse se stabilisant un instant, la laissant entrevoir le temps tel qu'il défilait réellement. Le souffle court, un cruel manque d'oxygène lacérant ses bronches, elle ouvrit rapidement une fenêtre pour gorger ses poumons d'air frais, avant de subitement se retrouver à nouveau nez à nez avec Malachi, le cul vissé dans son fauteuil à sa position initiale. Le regard apeuré. « Dis moi que ça va s'arrêter. Dis moi quoi faire. S'il te plaît. »
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mer 26 Nov 2014 - 19:13 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
Le professeur d’histoire se disait souvent que la jeune fille ressemblait à ces lycéennes cools et un peu insupportables qui devenaient cheerleader ou présidente du club de sciences. Brillante, mais désinvolte et irascible et allergique à l’autorité. Peut être avait elle été pompom girl d’ailleurs, pour ce qu’il en savait. D’ailleurs, cette impression se confirma alors qu’elle le fixait d’un air condescendant, lui rétorquant qu’elle savait bien que ce n’était pas normal, et que la moindre des choses, c’était de lui expliquer pourquoi. La belle affaire, ce n’était pas lui qui était à l’origine de ce bordel. Du plus loin qu’il s’en souvienne, il ne lui était jamais rien arrivé de tel, ni à personne d’autre à sa connaissance. Les dons n’apparaissaient jamais Pouf, comme ça, et ne disparaissaient pas comme ils étaient venus. Cette situation n’était pas naturelle, clairement. Mais une pièce du puzzle avait été rajoutée : il savait maintenant que les mutants n’étaient pas les seuls impactés par d’étranges phénomènes : les humains aussi étaient touchés. Mais combien ? dans quelle proportion ? Etait ce temporaire ? Il n’en avait fichtrement aucune idée.
Il laissa la jeune femme s’agiter sur son fauteuil, la fixant sans rien dire alors qu’elle lui expliquait le problème. Supersonie. Bon, à défaut, ce n’était pas un pouvoir de nature destructrice, à la base. Il pouvait le devenir bien sur, bien utilisé, mais pas d’essence. Elle bougeait juste très vite, plus vite que la vitesse du son, et peut être même de la lumière, il aurait fallu faire des tests pour en être sur. Il essaya de comprendre tout ce qu’elle racontait, toujours assis sur un tabouret à coté d’elle, mais même son débit de parole semblait avoir augmenté. Il demeura silencieux et impassible alors qu’il nettoyait ses plaies, ruminant ses nouvelles informations : ça faisait beaucoup d’un coup, et il n’était pas persuadé d’avoir les réponses aux questions de la jeune femme. Alors qu’il terminait ses soins, il la vit se décomposer sous ses yeux. Les prunelles de la jeune femme se rétractèrent pour ne devenir que deux petits points minuscules, elle se mit à trembler, et prononça son prénom avant de disparaitre, encore une fois. Il entendit la fenêtre s’ouvrir, puis Octavia réapparut juste devant lui, pâle comme un fantôme. Jamais il ne l’avait vu aussi angoissé et craintive. Et pourtant, il l’avait vu dans bien des états.
En temps normal, il lui aurait pris les mains, et aurait utilisé son don pour museler sa peur, la fixant d’un regard mesmérisant et presque anesthésique. Même si il savait son aversion pour le contact physique, son don était plus puissant quand il pouvait toucher la peau de la personne qu’il manipulait. Il l’avait déjà fait quelques où elle était trop excitée, trop énervée, où même juste trop bruyante. Elle devait y trouver son compte, puisqu’elle ne lui avait jamais demandé d’arrêter. Sauf que voilà, aujourd’hui, il aurait beau lui chopper les mains et marmonner des âneries, rien de bon n’en ressortirait. Son don s’était évaporé, pouf, plus rien, depuis quelques jours. Il ne pouvait plus booster ses élèves, ni apaiser les malades à l’hôpital. Il était moins fatigué que d’habitude, certes, mais son don lui manquait. Bien plus que lui manquait sa jambe d’ailleurs.
Elle le supplia de la rassurer. De lui dire que ça allait s’arrêter, que tout allait redevenir comme avant. Le souci c’est que ça, il n’en savait fichtrement rien. Il sourcilla, évitant tout de même de toucher la jeune femme. Un faux mouvement un pieu brusque et elle lui mettra une baffe supersonique :
- Ça va s’arrêter, ça va forcément s’arrêter. Tu n’es pas née avec ce don, son attribution ne peut pas être un truc naturel. Il y a forcément un truc qui se passe…. Je sais pas, un mutant qui chamboule les organismes, ou alors une expérience scientifique qui a mal tourné… Mais les effets ne peuvent pas être permanents, ton corps ne l’aurait pas supporté.
Il but une gorgée de thé brulante, pensif. Il continuait à fixer la jeune femme calmement. Il réfléchissait, mais il n’avait aucune réponse pour l’instant. Que des questions.
- Avant tout, il faut que tu te calmes. Tu as du t’en rendre compte à force de fréquenter des gens comme moi que l’énervement n’était pas vraiment le bon état d’esprit pour se contrôler. Alors tu vas te concentrer sur ta respiration. La faire la plus lente possible. Je peux essayer de répondre à tes questions, mais je ne suis pas sur d’être dans la vérité. Moi-même suis un peu … diminué , en ce moment …
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mar 10 Fév 2015 - 21:06 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia " La brunette attendait presque les paroles de son hôte comme celles d'un messie, prête à l'écouter sans broncher pour une fois. A combien de reprises s'était elle montrée trop agressive envers lui, trop sur les nerfs pour entretenir une conversation correcte et que l'homme était parvenu à apaiser la furie en usant de sa propre mutation ? C'était ce qu'elle attendait, à cet instant précis, qu'il la canalise autant qu'il le pouvait, quitte à ce qu'elle tombe carrément dans les vapes, ça ne l'aurait pas dérangé. Tout aurait été plus agréable que cette vile sensation de perte de contrôle qui encadrait chacun de ces gestes depuis une semaine. Les sourcils haussés au dessus de son regard qui n'avait pas plus d'assurance que celui d'une gosse apeurée, Octavia observa les lèvres de Malachi s'ouvrir tandis que les mots qui en sortaient tentaient de se montrer rassurant, de lui fournir une explication susceptible de la calmer. A vrai dire, l'homme n'en savait fichtrement rien, et cela la cambrioleuse le remarquait, le lisait entre les lignes du discours qu'il lui tenait. Elle ne voulait pas d'un simple baratin qui n'en dirait pas plus long que ce qu'elle ne savait déjà. Elle voulait un peu de sa magie, celle qui apaisait l'esprit et calmait la cadence cardiaque. Secouant légèrement la tête négativement, elle baissa les yeux tout en tentant de rassembler tous ses efforts pour éviter toute nouvelle poussée d'adrénaline qui la ferait partir dans de nouveaux déplacements incontrôlables. « Tu peux pas au moins utiliser ton truc ? » Comment qualifier sa capacité à canaliser les émotions, grand mystère. Avec un regard entendu et un froncement de sourcil, Octa insista. « Tu sais, ton truc, pour me calmer. » Soupirant en posant une main sur son front tandis qu'une céphalée enserrait son crâne dans un étau, la brune se mit à taper nerveusement du pied par terre.
Les paroles suivantes la forcèrent à replonger son regard dans celui du professeur. Hochant la tête en guise d'acquiescement tout en levant les yeux au ciel, la brune soupira à nouveau sans se soucier de paraître agaçante. « J'peux pas me calmer, j'suis pas calme moi, jamais, alors là, c'est pire que tout, c'est la merde Malachi, la merde. » Même son débit de parole se retrouvait accéléré. Faisant un effort pour laisser son interlocuteur poursuivre, elle réprima une nouvelle mimique bougonne en l'entendant lui suggérer de se concentrer sur sa respiration. C'était quoi encore, ces conneries ? Elle avait déjà dû suivre ce genre de séance en accompagnant l'une de ses proies -entendez par là un hunter, friqué qui plus est- et avait manqué de se pendre à la fin de l'exercice qui s'était révélé être une véritable torture pour la pile électrique qu'elle était. Cours de relaxation. Connerie. C'était vraiment les pertes de temps typiques des bourges qu'elle haïssait tant. Comme si elle avait jamais eu besoin de s'allonger sur un tapis en mousse pour se détendre, en s'imaginant transportée par le bruit des vagues ou autre débilités qui lui donnaient plus envie d'aller pisser que de s'endormir. Mais bon, l'homme semblait mettre de l'entrain dans sa demande, et la brune accepta cet effort. Si elle n'y mettait pas du sien, rien n'avancerait. Prêtant attention à ses inspirations et expirations, tentant de moduler calmement le souffle irrégulier qui gonflait ses poumons, elle frémit cependant en entendant Malachi lui avouer qu'il était lui même "diminué" ces derniers temps. Et voilà que la brune repartait de plus belle dans des élans de voix brusques. « Diminué ? Genre, t'es plus vraiment un mutant ? » Oeil suspicieux, cerveau carburant à cent à l'heure, la jeune femme se gratta nerveusement le cuir chevelu en se creusant l'esprit. Tout cela était louche. Très louche. Et à y réfléchir, ce n'était pas le premier élément du genre. Oh, simplement, la brunette n'y avait pas forcément prêté attention. Des petits détails insignifiants qui avaient attiré légèrement son attention au cours de cette semaine, en présence des mutants qu'elle connaissait. Malachi n'était sans doute pas le seul à se trouver diminué dans ses capacités.
L'esprit revanchard et légèrement paranoïaque de la rebelle anima son regard d'un éclat colérique. « Tu crois que ça pourrait être encore un coup de ces fils de pute ? » La simple pensée des hunters suffisait à la mettre hors d'elle. Tentant malgré tout de calmer le jeu de sa respiration comme le lui avait conseillé Malachi, Octavia serra les poings tout en grognant entre ses dents. « Avec cette connerie de supervitesse, j'pourrai même pas aller me renseigner. Sinon, c'est une balle entre les deux yeux et adieu Octavia. » Serrant les mâchoires, fulminant intérieurement, la brune se laissait aller dans ses conclusions hâtives bien plus vite qu'il ne l'aurait fallut. « Tu n'arrives plus du tout à utiliser ton... truc ? Depuis combien de temps ? » Re-focalisant son attention sur le professeur tout en tapotant nerveusement les accoudoirs du fauteuil de ses doigts ultrarapides, Octavia laissa la colère l'envahir lentement.
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Lun 16 Fév 2015 - 18:44 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
« Utiliser son truc », c’était bien une expression octavienne ça. En même temps, il n’y avait pas vraiment de terme scientifique pour qualifier sa capacité, alors Truc, pourquoi pas. Il soupira, secoua la tête négativement. La seule chose qu’il pouvait faire, c’est utiliser la raison pour la calmer, les manifestations habituelles de son don restaient mystérieusement et implacablement absentes. C’était terriblement frustrant pour lui aussi, de voir la jeune femme s’agacer, s’agiter comme une puce sur caféinée. Il avait l’impression qu’elle allait lui ravager la maison d’une seconde à l’autre, en bon ouragan humain. Mais il ne pouvait rien faire de plus. Vraiment rien. Il serra les dents, ses machoires se contractant subreptivement.
- Non, Octavia, je ne suis « plus vraiment un mutant ».
Il avait plus craché ses paroles que vraiment parlé. Il avait horreur, horreur de ce que cela impliquait, et l’entendre dans la bouche si franche de la jeune femme lui balançait la réalité à la figure comme un uppercut dans l’estomac. Il avait toujours eu ses capacités, du plus loin qu’il s’en souvienne, et elles faisaient partie intégrante de lui. En être dépossédé était probablement bien, bien pire pour lui que pour Octavia d’être affublée de capacités supplémentaires. Mais ça, il ne pouvait pas lui dire, il en était conscient. Ça aurait été injuste pour elle, et ce n’était pas son rôle.
Il haussa les épaules, et rapprocha sa chaise pour être plus proche de la jeune femme, ses doigts crispées autour de sa tasse de thé. L’expression de la demoiselle était un peu fleurie, mais il savait de quoi, ou plutôt de qui elle parlait : les hunters, ses espèces de tarés qui pourchassaient les mutants un peu partout dans le monde, et dont un des Qg était ici, à Radcliff, allez diable savoir pourquoi.
- Tu veux que cela soit qui ou quoi d’autre de toute façon ? Je me demande juste comment ils ont pu faire ça, et surtout, si c’était volontaire. Qu’ils anhilent nos pouvoirs, soit, mais pourquoi en donner à d’autres ? ça sent clairement l’expérience qui a foiré, ou un truc de cet acabit. La véritable question, c’est combien de temps ça va durer… I l attrapa puis serra la main de la jeune femme de la sienne, celle qui ne tenait pas la tasse. Il n’était pas un habitué des démonstrations et du contact physique, mais la jeune femme semblait sur le point d’imploser. A défaut de la calmer, le contact physique la surprendrait probablement assez pour la déconcentrer un instant, le temps qu’il prenne la parole à nouveau.
- Il est hors de question que tu prennes le moindre risque pour de bêtes infos Octavia. C’est pas ton rôle, et je pense pas que l’organisation soit ravie de perdre un agent parce qu’elle sait pas se servir de pouvoirs qui ne lui appartiennent pas vraiment. Il y a surement déjà des actions mises en place dont on est pas au courant. Il vaut mieux rester tranquille quelques temps, en attendant d’avoir plus de données à se mettre sous la dent. Je tendrais l’oreille en allant à l’hopital ou au lycée, si les gens parlent, ils le feront en ma présence. Si mes pouvoirs ont disparus, la bonne influence qu’ils ont sur l’opinion que les gens ont de moi, pour l’instant, est encore intacte…
Il respira profondément avant de répondre à la dernière question de la néomutante, gardant toujours ses doigts dans les siens. Avant de répondre, il songea que la peau de la jeune fille était incroyablement chaude, presque brûlante. A moins que cela soit ces propres doigts qui se trouvaient irrémédiablement froids depuis la perte de ses capacités. Etait ce une conséquence, une baisse de la transmission d’énergie ? Qui sait …
- Non, je ne peux plus rien faire. Je ne « vois » plus rien, et par conséquent je ne peux plus modifier les émotions si je ne peux pas les saisir. Ça fait peut etre une petite semaine que je ne peux plus rien faire. C’est arrivé comme ça, un matin pouf, plus rien. Je suppose que ça t’es arrivé de la même manière, tu n’as rien ressenti de particulier qui t’as indiqué que d’un coup, tu étais le pendant féminin de flash Gordon ?
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Ven 20 Fév 2015 - 23:18 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia " La manière qu'eut Malachi de lui répondre, de cracher cette vérité qui semblait difficile à prononcer pétrifia la jeune femme sur son siège. Sa colonne se raidissant brutalement tandis qu'elle marquait une pause dans son débit de parole, bouche bée, sourcils haussés. Parce qu'elle en avait entendu, des trucs sacrément horribles dans sa vie la brunette, mais l'évidence énoncée par le professeur ne manqua pas de la faire frémir et d'hérisser son échine dans un frisson. Elle regrettait presque d'avoir posé la question en le voyant arborer cette mine là, sans compter que cette révélation était bien loin de la rassurer. D'ailleurs, elle haïssait ce sentiment d'impuissance, et le calme ne persista qu'une minute avant qu'elle n'accuse ces fils de pute. Elle observa Malachi s'approcher tout en fronçant les sourcils au terme d'expérience, crispant ses mains sur ses genoux tout en esquissant une grimace de colère. Ses simples mots lui donnaient envie de sortir en trombes, de filer à toute allure à l'un de leurs rassemblements et de les poignarder à tout va jusqu'à ce qu'il ne reste d'eux que leurs cadavres puants et aussi dégueulasses qu'eux. Le film de ce que sa soirée pourrait devenir passa dans son esprit, tandis qu'un éclat de fureur achevait d'embraser ses prunelles. Évidemment, la brune se serait sans doute fait descendre le premier coup asséné, mais elle était bien trop énervée pour se montrer lucide. Bouillonnant sur son fauteuil tout en se perdant allègrement dans le fil de ses pensées, elle sursauta brusquement en sentant la main de Malachi attraper la sienne, sa main libre s'élevant en réponse tout en le giflant par pur réflexe de surprise. Par chance pour l'homme, la supersonie de la jeune femme semblait endormie au moment où sa main s'abattit sur l'angle de sa mâchoire, et elle réprima suffisamment son geste pour qu'il ne conserve que peu de force. Se mordant instantanément la lèvre inférieure tout en sentant ses pommettes pâles s'embraser, la brune plaça une main devant sa bouche en sentant le sourire lui monter imperceptiblement aux lèvres. « Merde, tu m'as fait peur. » Tentant de garder son sérieux tout en baissant les yeux un instant pour faire taire un fou-rire nerveux naissant, la jeune femme les releva vers lui en décidant de laisser sa main dans la sienne, bien que le contact ne fut guère son fort, elle venait tout de même de le frapper malencontreusement alors il fallait rester polie.
Écoutant avec attention la voix du professeur, la brune réprima quelques grimaces boudeuses à ses mots, peu apte à reconnaître qu'il avait totalement raison et qu'elle devrait suivre ses conseils. Rester tranquillement assise pendant que ces enflures jouaient avec eux la révoltait plus encore que tout le reste. « J'vais essayer de rester tranquille, mais j'te promets rien, tu sais comme ça m'énerve ce genre de conneries. » Oh que oui, il devait le savoir, étant donné le nombre de fois où elle avait laissé sa haine envers eux exploser entre les murs de sa demeure, râlant sans relâche en menaçant d'enfoncer son poing dans un meuble. La cambrioleuse tenta de se reconcentrer vaguement sur sa respiration avant de lâcher un nouveau soupir tendu lorsque Malachi évoqua à nouveaux ses pouvoirs disparus. Elle serra machinalement les doigts de Malachi dans les siens, sans même s'en rendre compte, tout en venant mordiller les cuticules au bords des ongles de sa main libre. Elle l'observa inspirer profondément, mesurant l'effort que toute cette conversation pouvait lui coûter, et elle lui adressa une esquisse de sourire attristé et compatissant. « Rien du tout, comme toi. D'un instant à l'autre ça m'est tombé dessus, sans prévenir. C'est plutôt flippant, en fait. » Si elle n'avait jamais sous-estimé la difficulté qu'était la découverte d'une mutation ainsi que la vie qui l'accompagnait, la brunette en mesurait désormais le poids. Secouant légèrement la main de Malachi tout en lui donnant un petit coup de poing amical dans l'épaule, la brunette laissa un sourire monter sur ses joues en y creusant deux fossettes. « Tu m'as jamais dit comment t'avais découvert ta mutation, toi ? C'était quand, y'a longtemps ? T'as flippé un peu, comme moi ? » La malice crépita dans ses iris alors qu'elle lançait un sujet plus léger, essayant de calmer les afflux d'adrénaline qui pulsaient dans son sang. Sa curiosité s'animait déjà, impatiente à l'idée d'entendre ce qu'elle attendait comme étant un récit passionnant. La brune n'avait jamais eu l'occasion de discuter de manière approfondie avec beaucoup de mutants, le seul qu'elle ait jamais réellement connu n'étant autre que Garrett. Son coeur manqua un battement à la pensée de cet ami bien éloigné d'elle à ce moment précis, et son regard ternit l'espace d'un instant, la forçant à reprendre la parole pour ne pas se laisser aller à de sombres pensées. « Tout va redevenir normal. Tu vas retrouver ta mutation. C'est impossible que ça se passe autrement. »
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Sam 21 Fév 2015 - 14:32 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
La gifle claqua sur la joue un peu râpeuse du professeur d’histoire, faisant légèrement pencher la tête de ce dernier. Il passa sa main libre sur sa peau rougie, un peu surpris. Il ne s’attendait pas à une telle réaction, épidermique, de la jeune femme, et pourtant…. Aurait il du s’en douter ? Octavia était une petite sauvage, comme lui, et il avait eu l’initiative d’un contact inopiné. Peut être aurait il du se douter d’une telle rédaction, puisqu’il aurait eu cette même brusquerie si il avait été à sa place. Alors lorsqu’elle s’excusa, enfin plus ou moins, il se contenta de sourire à demi, alors qu’il massa toujours sa joue.
- C’est froid que je suis terrifiant. J’oublie toujours que je fais cet effet-là aux gens, quand je ne peux pas endormir leur confiance de manière surnaturelle.
C’était une façon tacite de lui dire que c’était pas grave. Ils n’en étaient plus à ça près, tous les deux, et c’était bien comme ça. Il hocha la tête avec empathie alors que la néo mutante s’agaçait à nouveau sur l’existence même des hunters. Il ne pouvait qu’être d’accord avec elle, bien sur, mais il savait aussi que prudence était mère de sûreté et que surtout, que cet instant de faiblesse ne durerait pas. il sourit faiblement, avant de reprendre d’une voix douce, mais déterminée:
- La vengeance est un plat qui se mange froid Octa. Bientôt, ils ne comprendront pas ce qui leur arrive…
Il avait été contacté plusieurs fois par les Uprisings, dont fait partie la jeune femme. Si il avait été un peu réticent dans un premier temps, les différents discours de Thaddéus Lancaster et la multiplication des agressions « mutanphobes » l’avaient convaincu qu’il ne pouvait rester neutre face à l’affrontement qui semblait être toujours plus proche. Il baissa les yeux sur leurs mains liés quand la demoiselle serra un peu plus ses doigts autour des siens. C’était surement involontaire, mais il pouvait ainsi deviner l’état d’esprit d’Octavia, même sans avoir accès à son aura. Il plissa le nez quand elle lui expliqua qu’elle aussi avait plus subi sa mutation plus qu’autre chose. Il le comprenait aisément : celle-ci n’avait jamais été une part de la vie de la voleuse, ça lui était juste tombé dessus et elle avait du faire avec. C’était bien, bien plus violent que pour les mutants de naissance, qui voyaient croitre leurs dons au fur e à mesure de leur propre maturité : Octavia avait hérité d’un don déjà au zénith de sa puissance, sans aucune étape intermédiaire. Aux yeux de Mal, c’était déjà une prouesse que la jeune femme ne se soit pas tuée en utilisant son don.
Il releva ses yeux clairs vers la jeune femme, un peu surpris de sa question. Il lui fallut même un petit temps de reflexion pour pouvoir lui répondre, mais le sourire d’Octavia, contagieux, lui monta à son tour aux lèvres alors qu’il se souvenait :
- Et bien … Quand ça m’est arrivé, je ne me suis pas rendu compte tout de suite de ce que je faisais, ce n’est qu’une fois adulte que je me suis rendu compte, avec le recul, que j’utilisais déjà mon don en étant enfant. Mais à l’époque, je pensais que c’était quelque chose que tout le monde pouvais faire… La toute première fois, c’était avec ma sœur. Tu sais que j’ai une petite sœur n’est ce pas, Maureen. Oui, mes parents sont Irlandais ET fans de la lettre M, on ne se moque pas. Pour faire court, Maureen est arachnophobe depuis toute petite. Une fois, elle avait 5 ans, moi 8, et j’ai calmé une de ses crises de panique devant une araignée énorme, dans une cabane dans la forêt. Jamais elle n’aurait du se calmer aussi … Systématiquement. A l’époque j’ai cru que c’était mon autorité naturelle de grand frère qui avait fonctionné magiquement. Plus tard, j’ai compris que je pouvais « faire des choses avec ma voix », ou avec mes yeux. A l’école, quand j’avais peur de quelqu’un, cette personne avait encore plus peur de moi. Quand je réconfortais quelqu’un, il me suffisait que de quelques mots, parfois terriblement maladroits, pour sécher les larmes et que ça aille mieux … Mais tu sais, c’est venu progressivement, avec le temps et avec l’entrainement. Au début, je ne pouvais que légèrement atténué ou exacerbé les émotions, pas les taire ou les faire exploser comme aujourd’hui. Idem sur la durée, sur le nombre de personne concernée… C’est comme un muscle pour un sportif, plus tu le travailles, plus c’est facile pour toi de l’utiliser fort et longtemps … Voilà, tu sais tout. Interro surprise la prochaine fois.
Il avait parlé avec passion, ses yeux s’éclairant presque autant que lorsqu’il utilisait son don. Il pouvait en parler pendant des heures entières sans se lasser une seule seconde, si on le laissait faire. Il sourit à nouveau à la jeune femme alors qu’elle tentait de le rassurer. Il avait envie de croire qu’elle avait raison. Il en avait besoin même.
- Je l’espère Octa, je l’espère … Tout comme je te souhaite de redevenir toi-même et libre de tes mouvements au plus vite. Une fois que tout sera à nouveau normal, je te promet une session d’euphorie comme tu n’en as jamais connu dans ta vie. Offert par la maison et tout.
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Mar 10 Mar 2015 - 22:51 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia " Un battement de cil presque innocent dans la direction du professeur suite à cette gifle inopinée, et voilà que les paroles de ce dernier achevaient de lui arracher un rire devenu impossible à réprimer. Se penchant légèrement sur le côté pour observer l'étendue des dégâts sur la joue légèrement rougie de son hôte, Octavia mordit sa lèvre inférieure en tentant de regagner son sérieux. « Effrayant. J'suis sûre que tu fais flipper tous tes élèves ! » Repoussant d'un mouvement de tête ses ondulations brunes qui commençaient à sécher autour de son visage, elle laissa l'amusement de l'instant laisser place à l'agacement quelques minutes plus tard. Mais le ton déterminé de Malachi eut un effet inattendu sur la brune, qui releva vers lui un regard embrasé par ce désir de vengeance, les traits légèrement décrispés cependant. Ses mots lui laissaient entendre qu'il partageait tout de même son avis, bien que plus réservé quant à la confrontation directe. S'il gardait la tête froide, il ne manquait cependant pas de prédire un retournement de situation pour ces ordures d'assassins, et ça, ça plaisait à Octa. Hochant brièvement la tête en guise d'acquiescement, le sujet dévia ensuite sur l'initiative de la jeune femme. A la surprise du mutant, visiblement, qui mit quelques secondes avant de lui répondre. Sans lui couper une seule fois la parole, la brunette l'écouta d'une attention sans faille, hochant la tête à l'évocation de Maureen dont il lui avait déjà parlé quelques fois, laissant échapper un léger rire à sa remarque en ce qui concernait la lettre "M", avant de reprendre son sérieux avec une certaine exagération, ses zygomatiques continuant de la titiller quelques instants ensuite. Se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas esquisser un rictus lorsqu'il évoqua son autorité de grand frère naturel, mais sans l'interrompre. C'était si rare qu'elle s'intéresse à la vie d'autrui, que le moment se révélait assez particulier pour elle. Bien plus qu'il n'y semblait. Ce n'était pas une grande bavarde, Octa, ça ne l'avait jamais été, exception faîte de ses instants de colère où son débit de jurons outrepassait les limites du raisonnable. Mais questionner quelqu'un, dans l'unique but d'en apprendre davantage sur sa personne, et sans avoir pour arrière pensée de repasser piller son logement à l'occasion ou de l'étouffer dans son sommeil, ça, c'était presque une première.
Sans perdre une miette du récit de son interlocuteur, la cambrioleuse arqua un sourcil lorsqu'il évoqua l'interro surprise, souriant de plus belle. « Pour le coup, j'suis sûre d'avoir une bonne note. Mais ne t'avise pas de me faire un cours d'histoire par contre, hein. » Une lueur malicieuse animait ses prunelles, le provoquant délibérément, elle qui n'avait jamais mis un pied dans un lycée. « Il évoluera encore, ton don ? Y'a pas de limites ? » Le sondant du regard en s'interrogeant, la brunette reporta un instant son regard sur sa main libre, en agitant les doigts en vérifiant qu'ils ne se pliaient pas trop rapidement. Cette connerie était apparue trop rapidement. Si Malachi avait eu le temps de le voir évoluer, la brune quant à elle se retrouvait après à peine une semaine à se déplacer à en briser le mur du son. Essayant de rassurer Malachi tout en parlant également pour elle même, prédisant un retour à la normal approuvé par le professeur, la brunette sentit son sourire décliner légèrement sur son visage. « J'espère. Parce que là, j'crois que si ça continue, j'vais plus oser lever mon cul de ce siège. » Ce qui n'était sans doute réjouissant ni pour l'un, ni pour l'autre ! Un regard rapide vers le sac qu'elle avait négligemment laissé traîner à quelques mètres d'eux, contenant de nombreux objets électroniques récupérés chez ses dernières victimes. Une moue dépitée prenant naissance sur son visage, faisant déjà mentalement le calcul de ce qu'elle allait perdre si elle ne pouvait pas mener à bien ses pillages prévus. Tout cela était mauvais pour ses affaires. Seth allait gueuler. Tant pis. Les dernières paroles de Malachi eurent le mérite de lui arracher un ultime sourire, tandis qu'elle se replongeait dans ses prunelles devenues très claires depuis son récit. « Une session d'euphorie, ça m'va, je saurai te le rappeler si t'oublies ! » Enchaînant sur un bâillement à s'en décrocher la mâchoire - et sans prendre la peine de mettre sa main devant sa bouche, évidemment - Octa contempla rapidement ses bras abîmés. « J'peux te taxer des habits de rechange ? J'me les pèle un peu depuis que j'ai pris la flotte. » Un frisson accompagnant ses paroles, un sourire innocent tenta de convaincre le professeur. Bon, cette fois, elle essayerait de ne pas les embarquer avec elle le lendemain. Ce qu'elle ferait quand même. Mais bon. Tant pis.
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Ven 13 Mar 2015 - 22:58 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
Octavia était restée sagement assise à coté de lui, et c’était à peine si elle avait cillé durant toute son histoire. C’était surprenant de voir la jeune femme aussi attentive, absorbée dans une histoire. D’habitude, aussi adorable qu’elle soit, l’histoire des gens, elle en avait fichtrement rien à foutre. C’était une femme d’action, une fille qui a besoin de bruits, d’actions, de coups de pistolet et de confrontation. Exactement l’inverse de Mal’, qui ne supportait ni le bruit, ni la foule. A bien y réfléchir, c’était assez paradoxal que ces deux là s’entendent aussi bien, comme si leurs excès respectifs trouvaient un équilibre dans ceux de l’autre. Il n’avait jamais vraiment pensé à ça, il le notait dans un coin de sa tête pour penser à y cogiter lors d’une de ses nombreuses nuits d’insomnie. Il sourit à la remarque de la jeune femme et hocha la tête, terminant les dernières gouttes au fond de sa tasse de thé.
- Merci, je tiens à ma vie. Encore plus maintenant que tu es dangereuse ET maladroite.
Il se leva pour ranger sa vaisselle dans l’évier - il ne supportait pas que ça traine, en plus ça laissait des marques se thé sur le mobilier, une horreur à détacher- avant de se reposer sur l’accoudoir du fauteuil d’Octavia , réfléchissant à une réponse acceptable à sa question. Il se gratta un sourcil, avant de répondre d’un air un peu moins assuré :
- Et bien … Je suppose que ça pourrait évoluer un peu, dans quel sens, ça dépend. Il y a peu d’études qui ont été faites sur le sujet, en tout cas rien d’officiel, alors … ça se dégrade peut être avec l’age, comme les capacités physiques, où alors ça s’accroit, comme l’expérience. Par exemple, je peux voir les auras, leur couleur, les variations, mais je serais incapable de les lire correctement. Je connais juste les grandes lignes, les émotions très très très basiques : le bonheur rend l’aura doré, le calme c’est blanc, la colère ou la violence, noire, et la peur colore l’aura en bleu. Mais pour des émotions plus subtiles, j’en sais fichtrement rien. Peut être qu’avec le temps, je saurais toutes les distinguer, une sorte d’empathie, sans les changements d’humeur intempestif. Ou alors peut être pourrais je influencer plusieurs personnes, une foule entière. Où peut être que ça restera comme c’est maintenant. Ça irait très bien aussi.
Il était nostalgique rien que d’en parler, de son don, sa petite magie à lui. En y réfléchissant bien, il avait l’impression que si il lui manquait un petit quelque chose, en lui-même, c’était aussi quand il voyait les passants, ses amis, ses élèves si fades, dépouillés de leur aura. A eux aussi, ils leur manquaient un truc, qu’il voyait en eux depuis qu’il était gamin. Au final, ils leur manqueraient un œil que ce serait presque pas moins choquant pour lui. Il hocha une énième fois la tête, avant de la pencher un peu sur le coté, jetant un coup d’œil à la grande horloge de grand-mère qui trônait un peu plus loin dans la pièce. En effet, il n’était même plus tard, il commençait à être tôt le matin, pas étonnant que flashgirl se mette à fatiguer. Surtout que son pouvoir devait être terriblement énergivore.
- Attend, je vais te chercher ça.
Il monta les escaliers de l’étage au pas de course, traversant le couloir d’un pas mécanique, ouvrant son armoire pour décrocher d’un cintre une de ses inénarrables chemises blanches, probablement trop grande pour Octavia, ainsi qu’un pull à la laine bien trop douce pour être autre chose qu’un futur pijama pour la demoiselle. A force, il connaissait ses gouts. Il redescendit tout aussi vite, et lui tendit les affaires.
- Pense à me les rendre un jour, sinon fais moi directement ta commande pour ton futur shopping, ça ira plus vite. Pendant que tu te changes, tu veux que j’aille te faire un sandwich, ou n’importe quoi à manger ? Je peux aller te préparer un des lits à l’étage aussi si tu ne te sens pas de ressortir sous la pluie. Tu pourras repartir demain matin, comme une voleuse, ahah.
Oui bon, il était doux et serviable. Mais l’humour, c’était vraiment, vraiment pas son truc…
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| | | Octavia Lovecraft MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1346
SUR TH DEPUIS : 11/10/2014
| Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Ven 1 Mai 2015 - 19:03 | |
| What The Fuck's Going On ? " Malachi & Octavia " Elle se contenta de tirer la langue comme une môme à la remarque de Malachi concernant sa maladresse, avant de battre des cils avec exagération dans une innocence toute feinte. Elle se serait sans doute braquée contre quelqu'un d'autre, mais le professeur parvenait à l'apaiser suffisamment pour ne tirer d'elle que quelques grimaces remplaçant son langage fleuri. La brunette l'observa s'affairer près de l'évier avec un sourire en coin, légèrement moqueur sans pour autant se montrer insolent. Sans doute ferait-il une crise cardiaque s'il découvrait dans quel taudis la cambrioleuse avait élu domicile depuis près d'un mois. Heureusement pour lui, la belle ne tenait guère à rendre les invitations, une politesse ne faisant de toute évidence pas partie de ses habitudes, d'autant moins lorsque son ridicule studio contenait la moitié des butins qu'elle n'avait pas encore revendu à Seth. Reposant son regard sur son hôte tandis qu'il reprenait place à côté d'elle, elle songea un instant à lui rapporter un petit cadeau un de ces quatre. Elle avait repéré une théière semblant coûter un bras chez l'une de ses victimes, deux jours plus tôt, et avait songé que l'homme la trouverait sans doute "sublime" ou "très charmante" - termes que la brune s'imaginait possiblement sortir de la bouche de Malachi lorsqu'il allait acheter son nécessaire à thé. Elle réprima un sourire montant tandis qu'elle tentait de chasser de son esprit l'image d'un Malachi tout émoustillé devant un service à thé en magasin. Se reconcentrant sur leur conversation. Transportée par la description de la manière dont Malachi percevait les choses grâce à sa mutation, la brunette ne le quitta pas des yeux en imaginant tour à tour des halos des différentes couleurs qu'il cita se découper autour de sa silhouette. « C'est plutôt cool, je trouve. » Les mots étaient sortis doucement entre ses lèvres, encore rêveuse suite à son explication. Les mutations étaient vraiment fascinantes, et Octavia se voyait de plus en plus attirée par la découverte de ces dons, à défaut d'en posséder un elle même - en temps normal, il s'entend. Cela la remontait d'autant plus contre les hunters, ces saloperies chassant sans merci des personnes comme lui, lui dont la mutation se révélait si intéressante et sans doute superbe au quotidien. D'un geste non calculé, la brune posa sa main sur l'épaule du mutant, un sourire sur les lèvres. « Vivement que tu la retrouves. Mais tu sais, même sans, t'es plutôt doué pour calmer les gens. » Et un compliment sorti délibérément de la bouche de la Lovecraft, un ! Retirant sa main en se rendant compte de sa gentillesse soudaine, la jeune femme se racla légèrement la gorge avant de se remettre précautionneusement sur ses pieds. Mais aucun mouvement non contrôlé, aucune vitesse ultrasonique.
Attendant que l'homme ne lui apporte quelques vêtements de rechange, son visage s'illumina en repérant dans ses mains une chemise et un pull qui seraient sans doute parfaits pour accueillir son sommeil. Se mordant la lèvre inférieure à ses mots, elle hocha la tête vigoureusement en guise d'acquiescement. « Euh oui, ouais, je n'oublierai pas. » Enfin, ça, c'était encore à voir. Réceptionnant les habits tout en baillant à nouveau, la brune lui adressa un sourire en réponse à sa proposition, haussant les sourcils à sa blague avant de se laisser arracher un rire. « Mais c'est que tu serais presque drôle, tu sais ? J'vais aller me pieuter, 'fait trop froid dehors. Mais j'serais pas contre un p'tit dej au lit demain, et un massage des pieds. » Sourire colgate toutes dents exposées à l'adresse de Malachi, la brune posa sa main sur son épaule en guise de remerciement, avant de déposer après une hésitation une légère bise qui effleura à peine sa joue. Et à elle de filer à toute allure vers les escaliers, pour disparaître au bout du couloir sans s'attarder suite à cet acte si peu octaviesque. Parce que la Octavia tendre, elle ne ressortait plus beaucoup. Et lorsque c'était le cas, cela ne durait qu'une fraction de seconde.
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| | | | Sujet: Re: Is your second name Trouble ? ( Pv Octavia) Dim 3 Mai 2015 - 18:46 | |
| Is your name Trouble ? " Octavia & Malachi "
Malachi sourit à la jeune femme, s’amusant légèrement de son air béat, quand elle s’imaginait comment se matérialisait son don : Cool, oui, c’était le moins que l’on pouvait dire … Il avait hate de le récupérer d’ailleurs, parce que ça lui manquait, mine de rien. Alors il se contenta de hocher la tête doucement, alors qu’Octavia se penchait vers lui pour poser sa main sur son épaule, ce qui fit sursauter le « plus-tout-à-fait-mutant ». Il n’avait pas vraiment l’habitude du contact physique, c’était quelque chose qui remontait loin, très loin dans son passé… Aussi, il rougit un peu du compliment d’Octavia : il les savait rare dans la bouche de la petite voleuse, et la voix douce qu’elle avait prise naturellement lui parut des plus sincère. Heureusement, elle eut soudain l’air tout aussi gênée que lui, sautant sur ses pieds prestement, mais d’un mouvement totalement visible à l’œil nu. C’était plutôt bon signe ça.
Après lui avoir ramené quelques vêtements chauds, il acquiesça aux différentes déclarations de la jeune femme, étouffant un baillement : tout cela l’avait fatigué lui aussi, et il ne serait plus bon à rien pour ce soir : son lit serait l’unique option pour aujourd’hui. Il se redressa à son tour, un peu raide à cause de sa jambe, s’étirant en grimaçant. L’ultime provocation d’Octavia lui tira un sourire fatigué, mais mutin :
- C’est moi qui te sauve la mise et c’est toi qui aurait le droit au petit déjeuner au lit ? Les jeunes, quelle ingratitude de nos jours… *il l’interpella avant qu’elle ne monte les dernières marches de l’escalier* Et, Octavia … La prochaine fois, ramène quelques vêtements ici, au cas où … J’ai comme l’impression que je risque de te voir plus souvent qu’on aurait pu l’imaginer…
Sans le dire, il l’invitait à repasser. Quand elle voulait. Il n’y avait pas de séduction dans sa voix, juste de la gentillesse. Il se sentait un peu responsable d’Octavia à présent. Et il ferait tout pour qu’il ne lui arrive jamais rien, en tout cas quand il serait dans le coin…
RP CLOS
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