Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 12:48 | |
| |
|
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 13:04 | |
| |
|
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:08 | |
| |
|
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:31 | |
| 107586 conversation secrètes. Le dernier mutant |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:41 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:52 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:55 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:57 | |
| |
|
Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 16 Aoû 2015 - 19:58 | |
| |
|
Maxence Sanderson MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1211
SUR TH DEPUIS : 14/06/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 17 Aoû 2015 - 14:49 | |
| - Spoiler:
Putain, comme ça m’avait manqué de me réveiller avec Astrid dans mon lit, avec ses cheveux se dispersant sur l’oreiller, avec son odeur pour parfum, avec son souffle dans ma nuque. Putain. On s’aperçoit à quel point on aime quelque chose une fois qu’on l’a perdu, je crois que c’est un proverbe. Et là, putain, ce proverbe est juste tellement vérifié que ça devient… je sais pas quoi. Un dicton ? Une maxime ? Non, juste une vérité et une prise de conscience. Je m’extirpe hors des draps, enfile un tee-shirt, un jogging, appelle, reviens au bord du lit pour la regarder dormir. Est-ce que le coup de la belle au bois dormant marche même quand la meuf n’est pas dans le coma ? Mes doigts titillent son oreille, une idée me traverse l’esprit et un sourire espiègle étire mes lèvres dans un éclat de rire silencieux. Elle bondit immédiatement lorsque je trouve ses points sensibles et en un rien de temps, je me retrouve sur elle à la torturer de chatouilles sans que ses ripostes ne parviennent une seule seconde à prendre le dessus. Je m’écroule dans un éclat de rire sur le côté avant de l’embrasser et de lui murmurer que le petit-dej nous laisse une dizaine de minutes de répit. « Oh 15 minutes, ça nous laisse le temps pour pas mal de chose » J’éclate à nouveau de rire, en me demandant au passage comment on est passé des cris de colère à… d’autres gens de cris. Et des rires, aussi. Dans tous les cas, je profite, vraiment, de l’instant présent parce que j’ai l’impression que pour la première fois de ma vie j’ai eu une bonne idée en suivant mon instinct et en venant à New York sur un coup de tête.
Des coups frappent à la porte, je bondis hors du lit en sautillant à cloche-pied le temps de me rendre à nouveau présentable et j’ouvre la porte, pendant qu’Astrid file à la salle de bain prendre une douche. Je meurs d’envie de la rejoindre mais elle sort bien trop rapidement, la fourbe. Et je remarque à l’ombre d’une bretelle de soutif que finalement, les sous-vêtements que j’ai achetés la veille ne la font plus autant hurler de colère. Parfait. Pour l’instant, c’est un sans faute, Marius, fais une croix dans ton calendrier. « je meurs de faim vu tout l'exercice qu'on a fait cette nuit » J’éclate de rire et l’accueille volontiers sur mes genoux. « C’est le drame d’être en couple avec un sportif professionnel, Tidou ! » Je lui tire la langue en essayant d’attraper un croissant. Je lui chatouille le cou, m’amusant avec la bretelle de son soutien-gorge. « Bah tu vois qu’il te va à merveille ! J’ai l’œil pour ces choses là ! » Je rigole, fier de moi, crétin comme je suis. « je crois qu'aujourd'hui je vais faire l'école buissonnière » Je réceptionne ses lèvres le temps d’un soupir avant de râler lorsqu’elle pique dans mon assiette. Hé, oh, on n’est pas encore assez proche pour se piquer la bouffe, ça, ça exige au moins deux mois de vieillesse du couple ! « Oh ! La mauvaise élève ! Si tu veux, je te ferai un mot d’excuse ! Astrid est trop occupée à embrasser Marius et ne pourra pas venir filmer aujourd’hui, j’suis sûr que ça peut passer tranquille ! » Elle se relève, je lui lance un regard interrogateur avant de mordre dans mon croissant – de toute manière, elle a mangé mon pancake. « Je te pique deux minutes ton portable, je vais appeler le boulot pour leur dire... que je viendrais pas. J'ai bien mieux à faire » J’avale de travers pour lui répondre un postillonnant « Vachy, il est dans la poche de ma vechte. » avant d’avaler ma bouchée et de siroter mon café comme un grand garçon. J’ai bien mieux à faire, je suis tout à fait d’accord, c’est pas moi qui vais lui dire le contraire.
Je suis occupé à me resservir du café lorsque je la vois du coin de l’œil se baisser pour ramasser quelque chose. S’immobiliser. Reposer le téléphone et se tourner vers moi. Je ne comprends pas trop ce que je vois, là. « Tidou ? » La photo échoue au milieu de l’assiette et je reconnais l’échographie de mon gosse que Cressy m’a passée il y a quelques jours. Hum… Merde. Merde. Merde. Alerte de niveau quinze, là. « J'ai vraiment été trop bête pour croire que tu changerais. » « Nan mais Tidou, c’est pas ce que tu penses ! Ca date, ça et … » « Oublie moi une bonne fois pour toute, je ne veux plus jamais te revoir, de toute façon tu as bien mieux à faire qu'être ici avec moi » Pardon ? Non, non, non, non, non, mais non ! Ce n’est pas possible que tout recommence d’un coup comme ça alors que… Bordel ! « ASTRID RESTE PUTAIN ! » Je gueule comme un con en me levant, en trébuchant contre le bord du tapis, en me tapant le pied contre un meuble. Elle a déjà quitté la chambre d’hôtel. Le temps que je chope la clé de la chambre et que je me mette à courir dans le couloir, l’ascenseur descend déjà. Et moi je me mets comme un con à courir dans les escaliers, jogging, tee-shirt, pieds-nus, le poids de mon corps réduit à une petite vingtaine de kilos, je vole littéralement au dessus des marches pour dégringoler dans le hall d’entrée, affolé, à la recherche de ma petite amie. Ex-petite amie. D’Astrid quoi. Je me précipite vers les ascenseurs où le sien arrive et me dévoile ses cheveux roux. « Putain Astrid, ça remonte à un max de temps ça ! Tu n’as pas le droit de m’en vouloir, j’ai rien fait là ! » Chouette, un scandale dans le hall d’un des plus chics hôtels de NYC. Les journaux people vont adorer, même si ça doit faire bien cinq ans que je n’en ai pas fait la une.
|
|