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 La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.

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MessageSujet: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 18:30

Niklaus Van Helsing
Le cynisme n'est rien d'autre que l'art de voir les choses comme elles sont plutôt que comme elles devraient être.
NOM : Van Helsing, c'est le nom adoré et haï, le nom aux consonances nobles qui rappelle la haine, qui rappelle les origines. Il lui colle à la peau sans qu'il puisse s'en défaire. PRÉNOMS : Niklaus, un prénom parfois abrégé sous la forme de Klaus. Il lui vient de l'un de ses ancêtres, un de ceux qui ont su bâtir l'empire que dirige maintenant sa famille. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Amsterdam, la ville portuaire, la ville culturelle. ÂGE : 31 années qu'il traîne sa carcasse de ville en ville. ORIGINES : Néerlandaises. NATIONALITÉ :Américano-néerlandais STATUT CIVIL : Célibataire, incapable d'aimer et de trouver du réconfort dans un quelconque partenaire.MÉTIER :Directeur d'une galerie d'art.  ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro TRAITS DE CARACTÈRE : Niklaus est un homme taciturne, renfermé sur lui même. Ses réponses sont trop souvent courtes, brèves ; loin d'être éloquent, il préfère se murer dans un silence qui lui est familier. Froid et distant, il a la fâcheuse habitude de mettre ses interlocuteurs mal à l'aise. Peut-être est-ce aussi à cause de ses yeux perçants, qui semblent mettre votre âme à nu. D'un sang-froid extraordinaire, il est très rare de le voir s'énerver, sauf si l'on débarque sans autorisation dans son espace privé et que l'on ne tient pas compte de ses ordres et des règles qu'il impose. Associable, il ne va que rarement - sans doute jamais -s'approcher, s'intéresser aux autres. Intelligent, il a toujours gardé les pieds sur terre, ce qui l'a amené à être un réaliste pessimiste qui n'a plus foi en grand-chose. Grand cynique dans l'âme, il est quasiment impossible de le surprendre, et ce qu'on pourrait prendre pour un homme blasé par la vie n'est en réalité qu'un homme torturé par ses démons intérieurs.   MUTATION :Résurrection ; Niklaus est, de par sa mutation, un être immortel. Enfin demi-immortel serait plus juste. Après avoir été tué par une personne, son corps est resté le même, et le restera sans doute indéfiniment puisqu'à chaque blessure infligée, sa mutation agis et son corps revient à la forme initiale, celle qu'il avait à sa mort. Pourtant, ce pouvoir puise sa force dans l'énergie vitale physique et mentale de son possesseur ; autrement dit, une mort qui engendrerait trop de dommages serait fatale par l'énergie demandée. Cependant, lorsqu'il se réveille après avoir été tué, il garde pendant un certain temps l'apparence d'un mort ; teint blanchâtre, température anormalement basse ... AVATAR : Tom Hiddleston. CRÉDITS : Swan


   
the future is here

   
nothing left to say
001. Deuxième descendant des richissimes Van Helsing, Niklaus a toujours eu des relations conflictuelles avec son entourage. Sans doute était-ce parce qu'il était le vilain petit canard de la famille, celui qui resterait à jamais dans l'ombre de son grand frère, qui ne serait rien de plus que la roue de secours.   002. Si l'affaire a été tue pour éviter que l'honneur de la famille ne soit tâché, il s'avère que Niklaus est un bâtard né de l'union de son père et d'une autre femme. Ce qui a bien entendu entraîné une haine viscérale de sa mère pour lui. Mère qui a fait de son enfance un véritable calvaire 003. Il déteste l'été ; le soleil et la chaleur lui sont exécrables, c'est pourquoi il passe souvent l'essentiel de cette saison cloîtré chez lui, quelques fois dans l'attente de nuages qui viendraient rafraichir l'atmosphère 004. Il n'est pas surprenant de voir Klaus se droguer ou sombrer dans l'alcool ; ce sont ses façons à lui d'oublier la douleur que lui procure sa simple existence, de voguer vers un autre monde où ses soucis ne seraient qu'imaginaires et non douloureusement réels.   005. Sa vie sentimentale ne se résume que par les relations purement sexuelles qu'il a pu avoir ; jamais il n'a éprouvé de sincères sentiments pour une femme.   006. S'est lancé dans la peinture dans sa jeunesse pour se délivrer des sentiments qu'il ne pouvait confier à personne. Depuis, l'art est devenu une chose pour laquelle il se passionne. C'est d'ailleurs pour cela qu'il est devenu le propriétaire d'une galerie à Radcliff.   007. Il a toujours préféré rester loin des affaires des autres mutants, des hunters et du danger que le monde pourrait représenter si sa véritable nature était révélée au grand jour. 008.Il a la fâcheuse manie de jurer lorsque quelque chose lui échappe ou qu'une personne affreusement têtue  s'obstine à lui tenir tête. Il a d'ailleurs sainte horreur des petits emmerdeurs qui n'ont rien d'autre à faire que de se divertir à ses dépens  009. Il est toujours vêtu de manière sombre. Il a cette allure ténébreuse qui reflète l'intérieur de son âme, cette aura sombre, froide et qui dissuade les importuns de s'approcher de lui et qui fait naître la crainte chez la plupart des personnes qu'il croise. Ce qui n'est pas pour lui déplaire, lui qui préfère la solitude. 010. Malgré son caractère distant et fermé, il existe certaines personnes capables de faire naître un sourire sur son visage habituellement triste. Ces personnes là sont les seules à apporter un bonheur perdu dans sa vie, et elles sont malheureusement trop peu nombreuses.
   

   Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
   Klaus a découvert sa mutation à l'âge de 30 ans, lorsqu'elle s'est activée. Sa découverte fut brutale, imprévisible ; un intrus lui avait tiré dessus alors qu'il tentait de le cambrioler, ne se doutant pas un seul instant que la chaleur de cette soirée d'été pousserait le riche artiste à rester cloîtré chez lui. Il avait cru sa fin venir, alors que la douleur émanait de sa poitrine aussi sûrement que le sang qui coulait sans s'arrêter. Il mourut cette nuit-là, et se réveilla quelques jours plus tard, indemne. Après cet incident, il tenta de se tailler les veines, lesquelles ne restèrent pas longtemps ouvertes. Il comprit alors qu'il était différent, qu'il l'avait d'une certaine manière toujours été.

    La suite fut plus difficile ; il connut les désavantages de son don, et ne parvient, aujourd'hui encore, que difficilement à le contrôler. Ses pulsions meurtrières et instinctives, celles qui le poussent à vouloir rester en vie ne permettent aucune résistance. Aussi, s'il essaye de laisser la plus grande échéance possible entre deux meurtres, il finit inlassablement par tuer quelqu'un. Il lui est impossible d'enrayer sa guérison, il en est incapable par lui-même.

   avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
   Bien évidemment. S'il a essayé d'empêcher ces chasseurs de le poursuivre, ses meurtres attiraient quelques fois leur attention, l'obligeant à être de plus en plus soigneux lorsqu'il opérait. Ce fut surtout à ses débuts sanglants qu'il fut confronté à eux ; il en fut même tué. Il avait beau renaître, c'était toujours affreusement douloureux de se faire abattre par l'un d'entre eux. Il avait été dans ces moments là plus impatient, plus affamé et plus imprudent. La leçon fut retenue, mais quelques fois il ne peut s'empêcher d'être violent envers ses victimes.

   utilisez-vous beaucoup votre don ?
   Il aimerait ne pas avoir à l'utiliser du tout, mais il n'a pas le choix ; son don est un don qui est en activation constante. Quoi qu'il fasse, son corps sera toujours en perpétuel renouvellement. Cependant, il prend garde à ne pas se blesser trop gravement pour ne pas activer une régénération qui lui aspirerait beaucoup d'énergie. Il essaie d'éviter de se faire tuer, de croiser des hunters par exemple.

   que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
   Sérieusement, il ne peut que s'en réjouir. Si quelques rebelles pouvaient le débarrasser des hunters qui ont les moyens de le faire souffrir, il ne voit pas pourquoi il devrait les en empêcher. Ceux-là se feront peut-être tuer ; qu'importe. Niklaus est conscient que la rage qui a grandi dans leur cœur avec des années de persécution trouvera toujours la force de mener cette guerre contre les hunters. Lui, il se contentera de les observer, de les voir parfois réduire à néant des ennemis possibles. D'observateur il ne passera sans doute jamais à acteur.  

   
Ileana - Nina - 17 piges

   
PAYS : France. DISPONIBILITÉ : Autant que les cours me le permettront  La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3143938459 .VOTRE AVIS SUR TH : Il est bow le design, et pis les petites couleurs claires comme ça, ça fait plaisir à mes petits yeux fatigués de la sombritude des autres forums  La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3460047885  COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Bazzart  PERSONNAGE : inventé VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Non  La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  292007208 UN DERNIER MOT ? : Muhuhu  La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3865114578  



Dernière édition par Niklaus Van Helsing le Lun 8 Juin 2015 - 19:22, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 18:30

we're all stories in the end
just make it a good one
Ton crime est ta propre existence Tu voudrais ne pas la reconnaître dans ces traits amaigris, ces cheveux de jais indomptables et ces yeux bleus perçants, cette façon étrange qu'il a de s'enfermer dans son monde, de créer ses propres jeux et de n'en dévoiler le secret à personne. Tu voudrais ne pas le trouver déplacé dans cette chambre luxueuse qui ne lui était pas destinée. Tu voudrais qu'il ne te rappelle pas l'ignominie de tes actes. Tu voudrais croire qu'il n'est qu'une illusion, une vision éphémère qui disparaîtrait dans quelques secondes. Mais tu sais qu'il est tangible, qu'il est là. Tu le sais par le regard accusateur de ta femme qui le rend réel, douloureusement réel. Mais tu n'avait été qu'un homme à ce moment là, un homme faible qui avait succombé au charme de cette captivante femme aux courbes harmonieuses, à la démarche dansante et au regard intense. Tu l'avais séduite, attiré par elle, par le danger qu'elle représentait comme si tu n'avais été qu'un vulgaire papillon fasciné par sa lumière. Vous aviez fait l'amour et ces instants idylliques resteront gravés aux tréfonds de ton âme, comme ceux où cette personnalité factice que tu t'étais construire avait volé en éclat. Ceux où tu avais pu être toi-même, seulement toi. Toi et elle. Cette femme qui t'avais apporté la passion là où celle avec qui tu t'étais marié ne t'apportais que le confort d'une vie tranquille. Mais tout a basculé. Elle avait attendu un enfant de toi ; elle aussi en avait été horrifiée. Elle n'aurait jamais eu les moyens de s'en occuper. Pour elle, ce gamin lui volerait sa liberté, consumerait sa vie. Mais tu n'avais pas pu la résoudre à la faire avorter, parce qu'il faisait déjà parti d'elle, le gosse. Elle l'aimait malgré tout, cette perceptible menace qui grandissait en elle. Alors tu avais pris peur ; tu avais vu toutes les complications que ce nouveau-né pourrait t'apporter. Ton honneur aurait été brûlé au nom d'une trahison sournoise. Lâche, tu avais fui, tu avais décidé de décliner ta responsabilité. Tu t'étais dis ; ce n'est plus mon problème, qu'elle se démerde. Tu avais tenté de te convaincre qu'elle n'avait été qu'une amourette, qu'une femme parmi tant d'autres. Tu essayais de l'oublier, tu y serais peut-être arrivé, si une inconnue n'était pas venue sur le seuil de ta porte un soir d'automne pour t'apporter ton enfant. Elle s'était présentée comme sa tante. Tu n'avais pas voulu la croire, tu lui avais demandé ; où était-elle ? Puis elle te l'avais dis ; elle était morte en accouchant, la pauvre. Une vie pour une vie. Tu étais le seul qui pouvait le prendre en charge, sans quoi il mourrait. Elle-même avait déjà des bouches à nourrir et ne pouvait s'en occuper. Alors, tu l'avais pris. Tu aurais pu le laisser là, le laisser mourir à petit feu mais tu t'étais rappelé cette femme que tu avais aimée, abandonnée et, en son souvenir, tu n'avais pu que le prendre sous ton aile, à tes risques et périls.  


La folie, c'est peut-être la seule réponse que certains ont trouvé à la grande douleur de vivre.Tu essayais de retenir les larmes qui coulaient à flot le long de ton visage mais rien n'y faisait ; la terreur qui grandissait en toi te rongeait aussi sûrement que la haine que tu avais pour eux. Pour ton frère, qui te frappais simplement si tu osais lui tenir tête. Pour ta belle-mère, qui avait toujours trouvé un moyen de te faire souffrir, par les mots ou par les coups. Pour ton père qui fermait les yeux sur le calvaire que tu subissais. Autrefois, tu avais peur de l'obscurité ; aujourd'hui, elle était ta plus grande amie. Celle qui te cachait aux yeux de tes bourreaux, qui t'entourait de ses bras protecteurs, chape sombre gardienne de tes démons. Tes yeux clairs brillaient d'une lueur qui n'avait plus rien d'enfantine. Les rêves chimériques de ton enfance s'étaient brisés face à l'absolue solitude, au rejet abject, à l'abandon ignoble. Ton corps garderait à jamais les cicatrices gravées des mains haineuse, de cette révoltante torture, tout comme ton âme accablée. Ta chambre n'était pas ton refuge ; ton refuge, c'était ce grenier sombre qui gardait jalousement tous tes secrets, tes envies perdues. Ils ne savaient pas que tu y passais le plus clair de ton temps, lorsque tu n'étais pas demandé pour leurs tâches ingrates. Ils l'auraient certainement détruit, comme ils avaient détruits chaque chose qui avait compté à tes yeux. Tu as toujours su qu'un jour où l'autre, tu quitterais cette vie de merde pour renaître ailleurs, que cette rébellion qui grandissait en toi éclaterait sans prendre gare. Tu les as supportés, ces regard dédaigneux, ces attitudes hautaines. Tu as attendu ta majorité pour le faire puis tu l'as fais, tu les as quitté, tu t'es barré et les seules choses qui sont restées de toi sont le corps couvert d'hématomes de ton frère et une lettre pour ton père.

Cher père,
Je pars. Tu connais les raisons de mon départ, mais sans doute ne te le rendront t-elles pas moins intéressant. J'ai attendu ce jour, je l'ai attendu pendant toute la vie de misère qui a été la mienne. Tu avais choisi d'être ma famille ce jour-là mais, aujourd'hui encore, ce mot ne signifie rien pour moi, sinon peut-être la douleur. Je crois que tu as brisé quelque chose en moi, des sentiments que j'ai perdu sur l’hôtel de ton orgueil. Tu as détruit les couleurs de mon monde, et si je suis parti, c'est que j'espère qu'il me sera moins terne. J'espère reconstruire ce que vous avez mis tant d'ardeur à détruire pendant dix-huit longues années. Je sais que l'espoir a déserté mon cœur calciné depuis bien longtemps mais j'aimerais croire qu'une autre vie m'est possible. Je ne veux pas t'exposer mes plans d'avenir ; il ne t'intéressent pas, autant que mon passé et mon présent. Je voulais simplement que tu saches que tu as été ma malédiction autant que j'ai été la tienne.
Adieu.  

Ce soir-là, tu as quitté ton pays natal pour l'Amérique. Tu étais déjà riche, à ce moment-là ; tu savais que malgré tous les différents qui t'unissaient à ton père, il ne te refuserait jamais la part d'argent qui te revenait de droit héréditaire. Sans doute parce qu'il croyait encore que l'argent pouvait racheter ne serait-ce qu'une infime partie de ce qu'il avait gâché. Ton frère, ta belle-mère, ils pouvaient crever que tu ne t'en porterais pas mieux. Avec ton géniteur, c'était différent. Parce que malgré toute la haine que tu lui portais, il resterait pour toujours et à jamais l'homme qui n'avait pas permis que tu perdes la vie dans une ruelle mal famée. S'il n'avait pas été celui que tu aurais aimé qu'il soit, celui qu'il avait été avec ta mère, tu ne pouvais décemment pas te faire croire à toi-même que sa mort était ton souhait le plus cher. Vous étiez simplement unis par ce qu'on appelle les liens du sang.


Chaque minute me prouve la différence qui existe entre les autres et moi. Tu aurais pu avoir une vie tranquille. Tu aurais pu. Après avoir voyagé quelques mois en Amérique, tu t'es retrouvé à Radcliff, la ville qui, tu l'avais décidé, serait celle qui abriterait les esquisses de tes ambitions. Tu avais acheté une galerie d'art, c'était l'un des rêves qui ne t'avaient jamais quitté. Donner la chance à des artistes parfois inconnus d'exposer chez toi, leur donner ce que tu n'avais jamais pu avoir. Tu ne t'étais jamais considéré comme un philanthrope, ceux qui te connaissaient te traitaient plutôt du contraire. Après tout, les faits sont là ; tu n'as jamais eu la force de t'intéresser aux autres, peut-être parce que tu envierais trop leurs vies heureuses qui ne connaissent pas l'amertume de la vérité. Les sourires étaient rares sur ton visage, mais ils étaient encore là. Ils disparurent une bonne fois pour toute après ce jour là. Le jour où tu as découvert que tu étais différent. Tu l'avais toujours su, que tu abritais cette différence au fond de toi, cette différence qui t'isolait des autres. Seulement, tu ne l'avais pas vue sous ce visage.

Je vais mourir. C'est ce que tu as pensé, quand la balle a déchiré ton tee-shirt pour pénétrer ta chair et toucher ton cœur. Tu sentais ce liquide chaud couler le long de ton abdomen, alors que ton corps était lourd et amer de cette souffrance qui émanait de ta poitrine. Tu n'avais pas pensé que cela se terminerait ainsi et, pourtant, tu espérais intimement retrouver la paix dans la mort. Tu enviais cette insensibilité si familière au sommeil éternel, celle que tu ne pourrais jamais atteindre. Ton voleur est parti, toi tu ne t'en préoccupais plus ; tes yeux vides regardaient le plafond dans un élan de tristesse. La mort est sensée être l'aboutissement d'une vie. Ce ne serait sans doute jamais ton cas. Ce jour-là, tes yeux se sont fermés et ton cœur a cessé de battre, dans l'attente d'une délivrance qui, tu ne le savais pas encore, n'arriverait jamais.  

Lorsque tu as ouvert les yeux, tu as mis du temps à reconnaître ton propre salon. Tu étais toujours là, et pourtant, tu étais certain d'être mort. Tu t'es relevé, avec difficulté, et tu as baissé les yeux sur ta chemise toujours tâchée de sang. Tes doigts tremblèrent jusqu'au trou que la balle avait fait en traversant ta poitrine ; rien. Il n'y avait plus rien, juste ta peau blanchâtre et lisse. Tu t'es précipité vers un miroir, et ton reflet t'as fais peur ; ton visage était aussi pâle que celui d'un mort, tes yeux étaient cernés et ton corps semblait atrocement froid. Tu aurais certainement décroché le premier rôle dans un film de zombie. Tu pouvais toucher les objets qui t'entouraient, tu as même appelé un numéro hasardeux pour vérifier que tu pouvais le faire. Le résultat était là ; tu étais vivant, terriblement vivant. Alors tu as fais la seule chose qui t'avais parue logique en ce moment-là ; tu t'es ouvert les veines avec un couteau de cuisine. Tes yeux n'ont pas cru ce qu'ils ont vu ; ta peau s'est miraculeusement reformée. Comme par magie. Alors tu as fais le lien avec l'actualité ; tu étais un mutant. Ce jour-là, tu as compris que ta rédemption ne viendrait jamais. Que tu étais sans doute perdu pour toujours.

Il y a toujours des raisons au meurtre d'un homme. Il est, au contraire, impossible de justifier qu'il vive.Ton corps était en sueur, étrangement entremêlé avec tes draps. Tu revoyais sans cesse les visages de ceux à qui tu avais donné la mort. Tu te poussais à croire que ce n'était pas ta faute, que c'était cette maudite mutation qui était la responsable de ta situation, que c'était elle l'instigatrice de tes pulsions meurtrières. Tu ne savais pas pourquoi, à chaque résurrection tu sentais cette rage en toi, cette envie d'en finir qui ne trouverait jamais sa résolution. Tu ne pouvais pas te tuer, alors tu tuais le premier inconnu sur lequel ton regard se posait. Tu rejetais la propre injustice de ta situation sur les autres, ceux qui n'avaient que des problèmes minimes, incomparables aux tiens. Tu aurais voulu faire souffrir l'humanité entière pour avoir été maudit ainsi, mais tu savais que ce n'était possible. Tu ne savais même pas pourquoi tu continuais à mener cette vie vide de sens, à tenir encore cette galerie d'art, à t'acheter à manger. Tu t'étais séparé des autres ; tu ne voyais quasiment plus personne. Tu étais aux yeux de tous le mystérieux et richissime propriétaire de la galerie, celui qu'on ne voyait que rarement. La seule chose qui te donnait du réconfort était l'atelier que tu avais acheté, celui où tu peignais, celui qui reflétait ton monde brisé. Tu étais amorphe aux actualités, à ces hunters, à ce groupe de mutant qui se rebellait. Seulement, tu avais entendu cette chose qui surpassait toutes les autres ; l'existence d'un remède. Tu t'étais demandé si tu le prendrais, si tu oserais te débarrasser de ce malheur qui te collait à la peau. Mais, sagement, tu avais décidé de voir s'il était réellement fiable. Les hommes étaient fourbes, et tu le savais mieux que quiconque. Alors tu continue à survivre. Tu te dis que rien ne dure, que la vie n'est qu'un changement : la mort et la vie se chevauchent, s'entremêlent inextricablement et que toi, tu as été cet unique à être exclu du changement.





Dernière édition par Niklaus Van Helsing le Mar 9 Juin 2015 - 16:44, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 18:48

J'espère que je peux te souhaite la bienvenue *^*

*bave partout* et bon courage pour ta fiche *meurt dans sa bave*
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 18:53

Oui, tu peux gente demoiselle La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3460047885
* la sauve de la noyade * La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2765873474
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 21:00

toooom La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2636227509 excellent choix La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  243543726
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche! La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2558279357
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 21:04

Oh, il est classe ton don. La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3013803170
Et puis, Tom ! Ce mec est un dieu vivant. La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2497508888
Bienvenue I love you et bon courage pour la suite de ta fiche. (a)
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 21:15

Niklaus Van Helsing a écrit:
Oui, tu peux gente demoiselle La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3460047885
* la sauve de la noyade * La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2765873474

*ronronne* je t'embêterais pour un lien après ta validation *-*
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Seth Koraha
Seth Koraha

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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 21:25

Eh ben, en voilà un personnage qui promet La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  921491218
Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 21:40

Merci beaucoup ! La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  921491218 Je suis ravie de voir l'effet que Tom produit sur ces mesdames La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  1030106593

Molly ; je t'attends de pied ferme alors La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3865114578
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeSam 6 Juin 2015 - 22:00

Mdr moi j'adore le nom La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3991503307 BIENVENUE !
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeDim 7 Juin 2015 - 1:23

Bienvenue sur le fofo ! Bonne chance pour ta fiche La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  921491218
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Marius Caesar
Marius Caesar

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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeDim 7 Juin 2015 - 9:35

Bienvenuuuue ! J'aime beaucoup tes choix d'avatar *o*
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Moira Kovalainen
Moira Kovalainen

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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeDim 7 Juin 2015 - 10:18

Bienvenuuuuuue ! La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  921491218 Ce choix d'avatar... La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2497508888 (oui encore une à qui il fait de l'effet XD)
Avec une chouette mutation, en plus ! Bon courage pour le reste de ta fiche ! La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  1091897475
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeDim 7 Juin 2015 - 10:32

Ahah, merci tout le monde, vous êtes adorables La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  2675131757 La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  3167136188
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitimeDim 7 Juin 2015 - 13:47

Bienvenue par ici et bonne chance pour ta fiche. I love you
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MessageSujet: Re: La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.    La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.  Icon_minitime

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La mort fait l'éloge de la vie comme la nuit celle du jour.

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» "Qu'ai-je fait ici-bas ? J'étais fait pour vivre, et je meurs sans avoir vécu"
» La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer. [Esmée]
» « Qui fait le malin tombe dans le ravin. Qui fait la maligne tombe sur la... [compléter à l'aide de la proposition de votre choix] »
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