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| (lodrick) i see a bad moon rising | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:07 | |
| lodrick ebenezer strugatsky Don't go around tonight, Well it's bound to take your life, There's a bad moon on the rise. NOM : strugatsky, il peut paraître étrange en amérique mais en russie, ce nom inspire le respect, il s'agit en effet d'une famille d'hunter reconnue de génération en génération PRÉNOMS : lodrick et son deuxième prénom qui ne sert pas à grand chose selon lui, ebenezer, venant d'un de ses aïeux qu'il n'a jamais connu.DATE ET LIEU DE NAISSANCE : il est né en russie, à sotchi précisément, le trente août. ÂGE : il a quarante-sept ans, le vieux bonhomme. ORIGINES : il a bien évidemment des origines russes mais sa mère est américaine. NATIONALITÉ : russe et il s'est installé aux états-unis assez jeune, il possède donc également la nationnalité américaine. STATUT CIVIL : il est veuf, le pauvre, mais ça remonte à des années et des poussières. MÉTIER : il est chimiste et hunter, il se passionne pour les deux. ORIENTATION SEXUELLE : clairement et définitivement hétérosexuel, il n'a jamais été attiré que par les femmes. TRAITS DE CARACTÈRE : intelligent, il s'intéresse à de multiples sujets et il fait rapidement des liens - sérieux, bon, il rit aussi très souvent mais lorsqu'il est en mission ou dans son lab, faut pas le déranger ou lui raconter une petite blague hein, sinon eh bien vous allez frapper un mur - posé, il est rare qu'il agisse sur un coup de tête, il prend le temps de réfléchir à toutes les situations possibles et d'évaluer le pour et le contre, sinon, il opte pour la prudence, ayant un secret à caché parmi une bande d'hunter. - entêté, lorsqu'il sait qu'il a raison, il va argumenter jusqu'au bout, et même s'il a tort en fait, ça peu en être énervant. -il est un peu parano sur les bords et parfois, il disjoncte et fait carrément une crise de panique. il est assez autoritaire pour que peu de gens osent le confronter, comme il est constamment sérieux et très posé, personne ne sait quand il va péter les plombs. Lodrick est déterminé, ajouté à son entêtement, et il devient pratiquement impossible de lui enlever un truc de la tête. s'il a décidé qu'il faisait quelque chose, il va le faire peu importe le temps que cela lui prendra. il ne laissera rien tomber avant d'être assuré qu'il ne peut plus rien faire d'autre. MUTATION : il peut distinguer qui sont mutants ou non mais cette mutation le répugne et il se sent souillé. En effet, il est en mesure de voir une fine pellicule blanche qui entoure les êtres mutants, dont lui-même, il était d'ailleurs un des premiers à aller se procurer une dose du nh24 pour faire taire cette chose temporairement. AVATAR : nikolaj coster-waldau CRÉDITS : tumblr et pomeline(bazzart) | the future is here nothing left to say≈ 001. il a déjà été enseignant en chimie pendant une courte période. il a tout lâché parce que voir tous ces étudiants mutants suivre son cours sans pouvoir faire quoi que ce soit le rendait malade. lodrick a donc tout planté là pour s'enfermer dans un lab de chimie avec quelques acolytes humains et depuis ce temps, il fait des recherches avec son équipe.≈ 002. il s'est marié jeune avec une femme hunter et il a élevé ses deux enfants selon la tradition familiale. ≈ 003. sa femme est morte suite à une blessure d'un mutant en pleine mission qui s'est mal terminée. ≈ 004. il a perdu la tête par la suite et son côté posé et réfléchi s'est envolé le temps d'une courte vengeance. il a donc pourchassé le mutant et il lui a assuré une morte lente et pénible comme a vécu sa femme. ≈ 005. il sait manier une multitude d'armes et lors des missions avec son frère et ses enfants, c'est lui qui mène. ≈ 006. le vaccin nh24 est une vraie délivrance pour lui, il n'a plus à surveiller ses paroles et ses gestes quand il est avec une bande de hunters. toutefois, il se sent un peu perdu lorsqu'il ne peut plus faire de distinction entre les humains et les mutants. il craint parfois que ses collègues se méprennent sur leur cible et abattent des innocents. ≈ 007. sans trop savoir pourquoi, malgré sa révulsion pour sa mutation, il ne peut se résoudre à prendre le nh25 et parfois, des doutes lui traversent l'esprit quand à son allégeance. il se traite d'imbécile par la suite et se verse un bon gros verre de whisky pour faire passer tout ça. ≈ 008. lodrick a la furieuse manie de serrer la mâchoire lorsqu'il aperçoit un mutant et de se pincer le nez, entre ses deux yeux. une petite frustration de ne pouvoir le prendre en chasse sur le champ. ≈ 009. il ne s'habitue pas à son don même s'il a vécu toute sa vie avec. il ne peut s'empêcher d'éprouver un peu de colère et de réticence. c'est bien pratique cette mutation, mais s'il devait descendre tous les mutants qu'il croise en une journée, l'attention se tournerait vers lui plutôt rapidement. lodrick doit donc choisir qui éliminer et qui devra attendre ≈ 010. c'est lors d'un choix comme celui-ci que sa femme est morte, en fait, et il s'en veut terriblement, d'où peut-être l'esprit de vengeance qui s'est réveillé temporairement à la suite du décès. | Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle Lodrick a toujours possédé ce "don", il est né avec cette mutation, il en est certain. Déjà, quand il était jeune, il apercevait cette petite pellicule qui enveloppait son corps mais cette même pellicule était absente chez ses parents. Il n'y comprenait rien bien entendu, et il n'y a rien compris avant des lustres. Lodrick n'en a jamais parlé à qui que ce soit, mis à part ses parents. Mais ceux-ci n'en ont pas fait de cas, des divagations d'un jeune enfant, une imagination trop fertile peut-être? Jamais ils n'ont soupçonné que leur propre enfant pouvait être mutant. Toutefois, cette mutation ne se maitrise pas puisqu'en fait, il n'y a rien à maitriser. Elle est simplement là, et ça répugne notre homme. Il n'a réalisé que bien plus tard, alors qu'il commençait des missions en tant que hunter, la nature de sa mutation. Ce fut un grand choc, Lodrick a déliré complètement lorsqu'il a compris ce qu'il était et ce qu'il possédait. Il a ensuite découvert l'immense avantage que cela lui conférait puis les problèmes que cela apportait. Il est donc devenu parano à l'idée qu'un hunter ait vent de ce que Lodrick portait dans ses gènes.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ? Continuellement, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il a grandi avec des hunters autour de lui, ses parents, ses grands-parents, son frère, sa femme, ses enfants. Lodrick possède plusieurs amis hunter et il en est un lui-même. Mais il n'a pas eu "affaire" à eux de la manière d'un mutant, il a eu affaire à eux comme étant leur acolyte et chef -pour sa famille-, jamais ils n'ont eu l'idée qu'un mutant est parmi eux et jamais au grand jamais Lodrick ne penserait à se placer du côté des transmutants, à tourner-casaque et défier sa vie au grand complet, puisque être hunter, c'est littéralement sa raison de vivre, depuis la mort de sa femme.
utilisez-vous beaucoup votre don ? Jamais. Jadis, Lodrick l'a amplement utilisé puisque c'était un avantage énorme pour les hunters mais avec tous les problèmes qu'il apportait, il s'est mis à le détester. Cela demandait un esprit de stratège et des mensonges beaucoup trop élaborés pour le jeune homme qu'il était. Certes, il est posé, réfléchi et intelligent mais ce secret était trop lourd à porter et les conséquences qu'apportaient une potentielle découverte de sa mutation était beaucoup trop catastrophique pour son avenir. Comment pouvait-il expliquer au groupe que la personne qu'il croisait était mutante et qu'il fallait la prendre en chasse? Il s'est mis à délaisser son don et l'ignorer totalement. Malheureusement, savoir que des êtres enveloppés d'une pellicule blanche se baladent librement un peu partout et qu'il ne peut pas tous les maîtriser sur le champ, ça l'horripile au plus haut point. Savoir qu'il doit se contenter de serrer les dents et les poings en les croisant au lieu de leur foutre une balle, c'est trop pour lui, ce n'est pas ainsi qu'il a appris dans sa famille.
que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ? Lodrick trouve cela absolument désopilant. Ce groupe fait une cible facile pour tous les mutants qui en sont membres. La prochaine étape, c'est quoi? Agiter un drapeau et dire "hey, nous sommes là"? Il ne comprend pas ce que cherche à faire les mutants mais une chose est certaine, pour Lodrick, c'est un moyen efficace d'éliminer plusieurs de ses créatures en même temps. Selon lui, les transmutants facilitent l'élimination de leur espèce. Par contre, Lodrick n'est pas imbécile, il sait parfaitement que ça les rend plus forts d'être tous réunis ainsi, ils peuvent mettre leur don en commun et leur foutre une raclée facilement. Quelconque hunter qui s'exclame qu'il n'a pas un peu peur face à ce groupe est un imbécile, Lodrick va plutôt se contenter de surveiller leur agissement et observer leur activité sous tous les angles avant de tenter quoi que ce soit de suicidaire contre eux. whitou - émilie - dix-neuf
Dernière édition par Lodrick Strugatsky le Ven 29 Mai 2015 - 22:39, édité 7 fois |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:08 | |
| we're all stories in the end just make it a good one - SOTCHI, 1982, 15 ans:
-Lod! Lodi, réveille-toi, dépêche! Je me sens secoué dans tous les sens et peu à peu j’émerge de mon rêve merveilleux. J’ouvre les yeux et manque de tomber de mon lit en voyant mon frère agiter des armes dans ma direction. -Qu’est-ce tu fous avec ça, Vlad, bordel! Il est 1h du mat, c’est pas le temps de s’entrainer. Je lui tourne le dos et tente de me rendormir paisiblement mais je suis à nouveau secoué par mon petit frère. -C’est pas pour s’entrainer c’est pour éclater la tête des mutants!! Il lance ça tout joyeusement comme s’il s’agissait d’un jeu amusant. J’écarquille les yeux et me retourne pour saisir une de ses armes et la brandir à quelques centimètres de son visage -T’es complètement taré, on va se faire tuer si père nous voit avec ça! Retourne te coucher.
Je ne sais pas comment mon frère s’y est pris, il s’agit peut-être de son côté manipulateur mais il a réussi à m’entrainer dans les rues de Sotchi en plein milieu de la nuit. C’était de l’imbécilité pure, je n’étais pas encore très réfléchi dans ce temps, j’étais beaucoup plus malléable et influençable. Je ne comprenais pas à quel point cette excursion était foutrement dangereuse. On savait comment se servir des armes, père avait commencé à nous enseigner comment bien tirer avec elles et lesquelles étaient les plus appropriées pour des situations précises. Vladimir ne s’était pas arrêté pour choisir les armes qui convenaient à son aventure, il a pris les premières sur le bord.
Il n’y avait pratiquement personne dans les rues, on essayait de se cacher tout de même et de faire ça très ninja mais on manquait de finesse et d’agilité. En voulant jouer les espions, mon petit frère a renversé une poubelle, provoquant un vacarme effrayant. À un instant, on s’est installé à l’angle d’une ruelle et on a attendu. Vlad trouvait ça excitant, il n’arrêtait pas de sourire, j’étais plutôt mitigé, je me disais qu’on serait mort dès qu’on franchirait le seuil de la maison. À un moment, un adolescent dans le même âge que nous fit son apparition. Je vis tout de suite la pellicule blanche qui l’entourait. Un mutant. -Vlad, c’en est un, je lui murmure en me cachant dans l’ombre. -Comment tu le sais?, il tente de trouver un quelconque signe pour s’assurer que ça en est bien un. -Je le sais, c’est tout, je ne ferais pas de mal à un innocent, je lui lance sur un ton autoritaire et un regard noir, tu vas te dépêcher, oui?
Il a lambiné pendant plusieurs minutes, hésitant entre armer son arme et s’enfuir à toute jambe. Je soupirais souvent, lui faisant signe de se magner un peu. Le mutant allait s’enfuir. Alors j’ai réglé le problème, je lui ai tiré dessus et on s’est cassé. On me réveille pas en plein milieu de la nuit pour finalement faire faut bond, si tu me dis qu’on va tuer un mutant, on va en tuer un. Je n’ai même pas su si je l’avais atteint correctement, je crois l’avoir simplement blessé, cette nuit-là. On s’est enfui dans les ruelles que l’on connaissait par cœur et on s’est caché. On a attendu longtemps, trop longtemps. Puis, on est rentré à la maison. C’était une très mauvaise idée. Notre père attendait paisiblement dans le salon, à la noirceur. Quand on est rentré, j’ai été tétanisé sur place. Il pouvait être vraiment effrayant, le père, quand il le souhaitait. Mon frère m’a tout de suite dénoncé alors que c’était son idée de fou.
Vladimir a été vachement puni. J’en étais triste pour lui. J’ai été puni aussi, mon père m’en a fait baver jusqu’à ce que je sache tirer parfaitement sur le mannequin alors qu’il me hurlait dessus. Des larmes coulaient sur mes joues et brûlaient mes yeux, mais je devais continuer à m’entraîner. Tout ce que je souhaitais, moi, c’était être la fierté d’un père dur, froid et sévère.
- SOTCHI, 1987, 20 ans.:
À cette époque, je commence mes études en chimie et je dois avouer que j’adorais les cours, je dévorais les livres et j’excellais en laboratoire. Je percevais sans peine les mécanismes des réactions entre deux constituants. Voir les réactions se produire sous mes yeux en comprenant chacune d’elles et pouvant les expliquer de A à Z, je trouvais ça absolument fascinant. Mes parents et mon frère ne comprenaient pas mon amour pour la chimie mais ça m’importait peu.
L’important pour mon père, c’était ma formation d’hunter. J’y mettais tout mon cœur dans cette entreprise lors de mes temps libres. Je ne voulais pas répéter l’incident avec le mutant. Mon père avait envoyé un de ses hommes s’assurer que le mutant que j’avais tiré était bel et bien mort, sinon finir le travail lui-même. Avec le temps, je progressais bien, assez pour recevoir des compliments de mon père ce qui relève du miracle. Il a peu à peu cessé de me hurler dessus puis il a commencé à m’amener avec lui en mission. Il semblait un peu mal à l’aise et pas vraiment habitué de traîner un novice avec lui, j’avais constamment l’impression d’être dans ses pattes. De plus, son équipe se moquait parfois de moi, mais jamais bien fort pour que le paternel ne les entendent. J’ai peu à peu compris où je devais être au bon moment et les hommes de l’équipe commencèrent à me respecter. Le père m’a dit que prochainement, il me laisserait progressivement les commandes.
À mes vingt ans, il m’a fait commander une mission avec son équipe et mon frère comme novice. Rien de très grand et spectaculaire. C’était plutôt un test, je crois. Une petite mission pour voir comment je me débrouillais. On est tombé sur une bande de mutants mais il y avait également des humains au travers. Je pouvais voir ceux ayant la pellicule blanche du mutant et ceux qui ne la portait pas. J’ai paniqué car je ne savais pas comment leur expliquer que l’on ne devait pas tirer sur chacun d’entre eux. Et je ne voulais pas blesser un innocent. Je leur ai demandé d’attendre afin que l’on vérifie si c’était tous des mutants. Ils m’ont tous dévisagé mais ils se sont remémorer mes traits de caractère par la suite et ils ont acquiescé. Je leur ai fait exécuter un plan stratégique plutôt merdeux et simple dû à l’inexpérience comme leader mais au bout d’un moment, ceux portant un gène ont tenté de se défendre avec leur don et les humains ont pris leur jambe à leur cou. Satisfait, j’ai ensuite fait comprendre à l’équipe que l’on pouvait s’occuper d’eux. Mon père m’a félicité à la fin et m’a gratifié d’un de ses rares sourires.
- NEW YORK, 1992, 25 à 29 ans:
J’ai déménagé à New York à la fin de mes études car je trouvais les opportunités de carrière hallucinantes et les conditions de travail bien meilleures. J’applique dans des laboratoires et des entreprises mais finalement, c’est un poste de prof qui m’attend. Je me disais que c’était plutôt chouette. J’ai fini par tout lâcher à cause de la quantité impressionnante de mutants dans les classes et je me suis empressé de trouver un job qui me permettait de m’enfermer dans un laboratoire avec des humains.
Mon frère m’a suivi et s’est installé avec moi dans la Grosse Pomme car nous faisions un duo d’hunter d’enfer. Et avec lui, c’était plutôt facile de faire comprendre aux autres hunters que j’étais un leader sans faille. Nous nous sommes donc constitué une petite bande de hunter et avons commencé à traquer les rues de New York. Dans cette équipe se trouvait une femme tout simplement magnifique, courageuse et qui n’avait pas froid aux yeux. Elle se prénommait Skylar. Assez rapidement, nous tombâmes dans les bras l'un de l'autre.
Notre bande de hunters s’est agrandit peu à peu et mon nom commençait à être connu parmi les chasseurs de mutants. J’appréciais bien la chose mais j’espérais surtout que les rumeurs de mon talent allaient venir aux oreilles de mon cher père, à Sotchi. J’appréciais bien le poste de leader mais j’ai fini par donner un peu de pouvoir à Skylar, mon frère et deux autres hunters ayant fait leurs preuves. J’excellais pour réfléchir à la situation et faire un choix entre les stratégies possibles, après les avoir scruté sous tous les angles. Je dois l’avouer même si cela me répugne, ma mutation offre de grands avantages. Cela me donnait le loisir d’épargner les humains, lorsqu’ils se tenaient avec les mutants, qui se seraient probablement fait descendre si je n’avais pas ma mutation pour les distinguer.
À mes vingt-sept ans, nous accueillons un petit garçon. Maintenant, en plus de mon boulot de chimiste et mes recherches, de ma bande de hunters à mener, il me faut élever un mini-moi mais ce petit bout d’homme me remplit de fierté. En tenant son petit corps fragile dans mes bras, je lui promets d’être un père exemplaire, tout le contraire qu’a été le mien. Je veux qu’il vive une enfance heureuse et enrichissante et non en étant constamment effrayé et en quête de reconnaissance paternelle.
Deux ans plus tard, notre petite famille heureuse accueille cette fois-ci une petite fille. Je lui fais la même promesse, un sourire jusqu’aux oreilles.
- NEW YORK, 1997, 30 ans:
Skylar a accepté ma demande en marriage. Je suis un homme comblé. Après seulement cinq ans de vie commune, je sais que c’est la femme de ma vie. C’est tôt, j’en suis conscient mais je sentais au fond de moi que je devais le faire. Je voulais qu’elle soit mienne. Mes parents aussi se sont mariés tôt et ils ont plutôt bien mené leur vie. Je ne peux être un homme plus comblé, j’ai une petite famille complètement heureuse.
- NEW YORK, 2002, 35 ans.:
Une pluie diluvienne tombait sur New York un soir de chasse aux mutants particulièrement hasardeuse. Notre joyeuse bande était divisée en deux petites équipes et on tentait un plan stratégique pour coincer des mutants dans une ruelle. Skylar menait la seconde équipe alors que je m’occupais de la première. Alors que nous pourchassions deux mutants, mon regard capta un mouvement discret de la part d’un individu au loin. L’individu était un mutant, je le voyais par la pellicule qui l’entourait. J’ai décidé de le laisser partir pour ne pas attirer de soupçon sur ma propre mutation, me disant que ma femme et son équipe allait s’occuper de lui.
Ce ne fut que plus tard que j’ai appris mon erreur. Skylar était transportée d’urgence à l’hôpital pour des blessures graves sur tout son corps. Son équipe m’apprit qu’il s’agissait d’une attaque d’un mutant, celui que j’ai laissé partir, mais les hunters avaient été incapables de le descendre, trop préoccupés par l’état de Sky’. Ma femme était dans un sale état quand je suis entrée dans sa chambre d’hôpital, j’en eus le cœur totalement brisé.
Cinq jours plus tard, après avoir énormément souffert, Skylar Strugatsky, la femme de ma vie, succomba à ses blessures et me laissa complètement anéanti.
Une semaine plus tard
-Qu’est-ce que tu as fait? Le regard de Vladimir est dur et désapprobateur. Je le sens qui me fusille le derrière de la tête alors que je suis accroupi sur le sol. Les mains sur la tête, j’essaie de me calmer avec des grandes respirations. Il peut toujours essayer d’avoir le rôle du gars le plus raisonnable mais c’est lui le premier qui fait ce genre de chose habituellement. Sans même le regarder, je lui réponds avec une voix froide qui siffle entre mes dents : -Qu’est-ce que tu crois, je l’ai tué. Je l’entends me contourner lentement pour me faire face. En levant un peu les yeux, je vois son revolver dans sa main droite et du sang sur celle de gauche. -Tu n’es pas un homme de vengeance. Je serre les poings puis me relève pour être à la même hauteur que mon frère. Je m’approche de son visage, pointe un index accusateur sur son chandail crasseux, et je lui crie d'un ton autoritaire : -C’était ma femme! Je baisse les yeux sur le mutant mort à quelques pas de là, il est vraiment mal en point à vrai dire, je ne me suis pas gêné pour amocher ce monstre un bon coup, après tout ce que ma femme a enduré par sa faute. -Maintenant, tu te la fermes et tu me ramasses cette… cette chose. Je ne veux plus la voir. Je plante mes yeux dans les siens puis je le laisse dans cette ruelle merdique. Je rejoins la bande à l’embouchure de la rue et l’encourage à ce que l’on s’éloigne de là. Mes vêtements, mes cheveux, mes mains et mon visage sont tâchés de sang, le mien mais surtout celui du mutant. Vladimir a raison, je ne suis pas un homme de vengeance, je ne l’ai jamais été. J’ai toujours été quelqu’un de sage et de réfléchi. Mais après une semaine de traque intensive, j'ai finalement vengé ma femme.
- RADCLIFF, 2007, 40 ans.:
Un an après la mort de ma femme, je ne peux me résigner à vivre dans cette ville. Je décide donc de quitter New York pour une petite ville plus tranquille. Mon frère propose Radcliff et mes enfants et moi-même mettons le cap vers cette ville inconnue. Une fois installés là-bas, je commence progressivement la formation d’hunter à mon garçon. J’essaie d’introduire un peu ma fille aussi même si elle est encore un peu jeune. Je me suis trouvé un autre boulot en tant que chimiste dans cette ville, et une nouvelle équipe de laboratoire de surcroit. En quittant la Grosse Pomme, j’ai abandonné mon équipe de hunters à eux-mêmes. Mais ils ont compris nos motifs, ils étaient aussi touché par la mort de Skylar après tout. Ici, je peux traquer avec mon frère et je suis très confiant que nous allons rallier quelques hunters égarés, ou peut-être est-ce les Strugatsky, pour une première fois, qui vont se greffer à une bande.
J’ai toujours détesté la mutation qui m’habitait, parfois il m’arrivait d’y penser et d’être vraiment en colère contre moi, je me sentais souillé et complètement traître à ma famille. Maintenant, savoir que c’est par cette mutation que ma femme est morte, car j’ai décidé de ne rien faire et de laisser partir ce mutant comme s’il s’agissait d’un vulgaire humain, ma colère envers ce « don » est omniprésente. Elle me hante continuellement et je crois que je deviens de plus en plus paranoïaque à l’idée que quelqu’un découvre ce que je suis. Je deviens plus prudent, je ne veux pas que mes enfants perdent aussi leur père.
- RADCLIFF, 2014, 47 ans.:
L’annonce est claire. Il y a un vaccin qui permet d’éliminer temporairement la mutation. Je suis littéralement figé sur place, je n’arrive pas à y croire. Je connais le nh25, j’en ai quelques doses dans cette maison et malgré mon dégout pour ma mutation, je ne veux pas me délaisser d’elle totalement, elle a un côté si avantageux. Mais elle est aussi en train de me rendre complètement débile. Je décide donc de ne pas perdre de temps et saute dans ma voiture pour quitter Radcliff. Je compte bien me procurer une dose de ce nh24 mais pas dans cette ville, je ne veux pas que l’on me voit.
Une fois que j’ai ce petit joujou dans les mains, je ne perds pas de temps et m’enferme dans mon bureau personnel à la maison. Je m’injecte la dose sans hésiter tout en continuant mes recherches sur des composés chimiques.
Deux heures plus tard, peut-être plus, je me rends compte que la pellicule blanche sur mes mains a disparu. Je suis tellement choqué et soulagé que j’en tombe pratiquement de ma chaise. Je passe les cinq prochaines minutes à contempler mes mains sans vraiment y croire, un sourire béat sur mes lèvres.
Le soir même les choses se gâtent. Je n’ai pas quitté la maison de la journée après m’être injecté le vaccin. Vladimir me sollicite pour une petite traque. Il veut que l’on capture un mutant. Je le suis donc dans les rues. Nous apercevons un individu au loin et je me mets à complètement délirer. Vladimir veut que l’on se mette en traque immédiatement mais je n’ai plus aucun repère pour savoir s’il est mutant ou humain. Je lui tétanisé sur place. Je mens et j’invente un malaise, nous obligeant à rentrer à la maison.
Les effets du vaccin sont terrifiants, je ne m’étais jamais vraiment rendu compte à quel point je me fiais à cette mutation pour distinguer les transmutants et les humains. En marchant dans la rue avec mes enfants, le lendemain, je suis tout aussi perturbé que la veille. Il n’y a plus de pellicule blanche, que des gens en apparence normale et j’en viens presque en colère contre moi-même.
Huit jours plus tard, les effets secondaires apparaissent. Je suis victime d’insomnies et de cauchemars assez époustouflants quand je m’endors enfin. Il m’est arrivé aussi de faire une crise de panique et je sens la paranoïa monter dangereusement en moi. Ma fille s’inquiète pour moi et je lui dis que je n’ai toujours pas surmonté la mort de Skylar. Ce mensonge semble satisfaire tout le monde alors je m'y accroche.
Dernière édition par Lodrick Strugatsky le Mar 2 Juin 2015 - 19:05, édité 9 fois |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:09 | |
| NCW bienvenue parmi nous ! |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:10 | |
| NIKOLAJ bienvenuuuuuue bonne chance pour ta fiche |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:18 | |
| NIKOLAJ, j'vais pas faire mon hystérique mais - Spoiler:
Bienvenuuuuuuuuue, j'aime bien l'idée de sa mutation et son statut de hunter, bon du coup j'vais éviter que Salomé le croise je pense. Bon courage pour la suite de ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:30 | |
| Han Nikolaj ce bégé Super choix de vava ! Bienvenue sur le fofo Bonne chance pour ta fiche ! |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:42 | |
| Nikolaaaaaaaaaj Bienvenue parmi nous ! |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 1:43 | |
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| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 2:06 | |
| J'ai beaucoup aimé le résumé de ton personnage, et sa lutation est vraiment super. Et nikolaj, quel choix. Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 2:46 | |
| Nicolaj est parfait en hunter Bienvenuuuuue & j'ai tellement hâte de voir le perso fini ! J'ai beaucoup aimé le résumé aussi |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 3:35 | |
| Chimiste, hunter, RUSSE, Nikolaj Roman t'aime déjà. Enfin, il aime tout, sauf le côté mutant quoi. bienvenue parmi nous ! j'ai hâte d'en lire plus, bon courage pour la suite de ta fiche |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 4:02 | |
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| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 7:29 | |
| Bienvenue ! Très bon choix d'avatar :3 |
| | | Moira Kovalainen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
| Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 10:33 | |
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| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising Lun 25 Mai 2015 - 11:12 | |
| Bienvenuuuuuue Han ouais je plussoie carrément, Nikolaj Quel choix d'avatar ! et j'adore tes idées pour le personnage, je sens qu'il va être super intéressant Bon courage pour ta fiche alors, et n'hésite pas si tu as des questions ! |
| | | | Sujet: Re: (lodrick) i see a bad moon rising | |
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| | | | (lodrick) i see a bad moon rising | |
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