Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez à l'heure actuelle
Il est apparu quand elle su jouer son premier morceau de guitare. Elle ne s'est pas bien rendu compte de ce qu'il se passait, mais elle a su que ce n'était pas normal, ni que ça ne plairait pas à papa, elle a continué malgré tout à y jouer, ainsi qu'à mieux le gérer, même si elle a perdu un peu de la main à l'heure actuelle. Les derniers événements de ces dernières années ne lui ont permis que de la pratiquer dans les lieux déserts ou lorsqu'il y a des enfants, elle est assez intelligente pour se cacher et elle est très bonne à la course.
avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Le seul chasseur à qui elle a eu affaire, c'est son père. Mais il ne l'était plus lorsqu'il a essayé de la tuer. Trop absorber par la boisson et le poker pour trouver la chasse aux monstres intéressante. Elle n'a pas voulu mourir et elle n'est pas un monstre. Elle trouve le monstre plus dans les traits de Frolo que de Quasimodo. Et son père a tout pour le rôle de l'archidiacre. Même si elle n'a pas le physique de Quasimodo, elle s'y voit très bien pour le rôle. Mais son père n'a pas essayé de la garder au sommet des tours, il optait pour le cimetière. Il faut donc fuir pour ne pas mourir, quant aux autres, elle ne sait pas. Elle doit être remarquée de toute façon, au vu de l'utilisation de son pouvoir presque public. Heureusement qu'elle a un couteau dans son sac. On ne sait jamais.

utilisez-vous beaucoup votre don ?
Elle ne se rend pas vraiment compte si l'utilise beaucoup ou non, elle se rend compte que les maux de têtes ne sont pas très fréquents par rapport à avant. Elle n'a plus réellement le plaisir de faire rêver les autres, alors elle réduit un peu, l'utilisation. De plus, elle n'a pad envie de se retrouver un couteau dans le coeur. La petite fille qu'elle est restée n'y voit rien de mal, surtout qu'elle n'a rien d'offensif, elle cherche juste à vivre selon ses désirs à elle. Mais elle ne l'utilise pas si souvent que ça. Tout au contraire, si sur une semaine, elle en jouait cinq à six fois, c'est tout le bout du monde. Elle a peur, peur de ce qu'il peut se passer, peur du reste. Elle veut juste retrouver Nev, elle espère que son monde des merveilles l'amènera à elle.

que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
Elle n'y pense rien, même si cela parait égoïste, elle ne prête pas attention à la défense de transmutant malgré qu'elle en soit une. Il y a d'autres problèmes qu'elle doit régler, comme le loyer ou les factures. Et elle reste l'idéaliste qui se dit que tout le monde devrait ouvrir les yeux et défendre les porteurs du génome x, parce qu'une révolution vaut mieux que le reste. Elle sera aux premières loges dans ce cas là. Elle espère que d'un groupe de rebelle se transformeront en révoltes, en révolutions pour ouvrir les esprits, il y a les séquelles de la Deuxième Guerre mondiale qui lui prend parfois la boule au ventre. De quoi rester à l'appartement, sous les couvertures et regretter amèrement d'être partie.

PAYS : BELGIQUE. DISPONIBILITÉ : 4/7.VOTRE AVIS SUR TH : parfait, parfait  COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : c'était dans un Bazzart. PERSONNAGE : PI VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Au niveau des annexes, peut-être mettre celle qui reprend la chronologie de ce qu'il se passe avec les intrigues, après, c'est futile /maggle. UN DERNIER MOT ? : la la la /à la Baymax. .

La main sur son épaule, elle jette un regard noir à son père. Elle le déteste, elle le déteste de tout son être. La petite adulte a envie de prendre les choses en main, elle a envie de lui planter lui même le couteau de son coeur. Mais elle n'est pas une meurtrière, elle n'est pas un monstre. « Tu m'dis que j'suis un monstre, mais c'est pas moi qui viens d'essayer de te tuer. T'es qu'un salaud papa. T'as jamais été capable de nous aimer. A pardon, de m'aimer. Tout ça parce que j'avais pas un pénis entre les jambes. » Elle choppe une essuie vaisselle pour le déposer sur la blessure en filant au plus vite dans la salle de bain. La clé sur la serrure et le panier à linge sale devant la porte, elle reste debout avant de pleurer. Elle n'en peut plus. Non, elle ne veut plus. Elle ne veut pas mourir ici, elle ne veut pas s'en aller sans Nev mais elle n'a pas vraiment le choix, si elle reste plus longtemps, elle va finir une  balle dans la tête. Mais elle a reçu un coup couteau et non une balle. Elle s'évertue à limiter les dégâts, elle ira à l'hôpital s'il le faut. Alix reste quelques minutes dans la salle de bain, son père a cessé de la traiter de tous les noms, il doit être parti ou prendre ça dose, qu'importe. Elle défait la barricade qu'elle s'est créée dans la salle de bain, comme une petite souris, elle se dirige dans la chambre de son père et trouve l'argent gagner au Poker dans les sous-vêtements, elle le met dans sa petite culotte. Il n'ira pas jusque-là, de toute façon. Elle s'arrête un instant. Il fait calme. Le silence, c'est assez rare dans la maison, sauf la nuit. Mais la nuit est faite pour dormir, elle se remet en mouvement pour faire son sac, elle prend que le strict minimum, sans oublier sa guitare. Il faut partir, elle aurait aimé que Nev soit là, qu'il parte à deux. Sa blessure à l'épaule lui fait mal, plus qu'elle n'a l'habitude et elle se doute qu'elle doit saigner à nouveau, mais elle ne peut pas ralentir. Elle sent les larmes lui coulaient et met ça sur le compte de sa blessure alors qu'elle sait que c'est faux. Elle ne veut pas partir et ça lui brise le coeur de ne pas partir avec son frère. La jeune femme laisse un mot sur le lit, elle n'a pas le temps de laisser dans un endroit où papa ne peut pas le trouver tout de suite. Quelques phrases, rien de plus. Nev, j'ai dû partir. Rejoins moi le plus vite possible, je t'attends à la gare des bus. Je t'aime Elle est partie par la suite, elle s'est fait discrète, tel un agent en pleine infiltration et elle est partie, elle s'est mise à courir quelque temps, avant de s'arrêter et de regarder son épaule. Elle ira à l'hôpital plus tard, ça n'a plus l'air de saigner et son t-shirt noir ne laisse pas voir la tache. Elle sourit et se dirige vers la gare des bus. Elle se trouve un petit coin et s'y cacherait presque. Elle a pris le premier voyage pour le lendemain : Radcliff. Elle a attendu après Nev toute la nuit, il n'est pas venu, elle aurait aimé retourner, s'assure qu'il n'est pas mort. Mais elle n'a pas eu le courage. Elle s'est toujours détestée pour cet instant de faiblesse. Alix a fini par prendre le bus, elle a pleuré le long du trajet, tout le long. De quoi exorciser les vingt années à survivre avec Nev. Mais sans lui, il lui manque déjà, elle espère qu'il reviendra. Qu'elle sera prendre contact une fois arrivé à destination. Elle ne sait pas ce qui l'attend. Elle s'est endormie doucement. Et l'impression qu'à son réveil, tout sera comme avant. Ou plus beau. Qu'importe, si Nev est là.


S'installer à Radcliff n'a pas été une partie de plaisir, surtout quand on n’a jamais vraiment voyagé et on a trop été habituée à vivre avec son frère. La vie sans Nev a pris plus de peine que de soulagement. Ne plus vivre avec papa est une chose, une bonne chose, mais sans son frère, elle n'arrive pas à prendre soin d'elle. D'ailleurs, sa blessure à l'épaule garde une vilaine cicatrice, elle n'a pas su aller à l'hôpital. De quoi laisser une vilaine cicatrice qu'elle cache tant bien que mal. Ça lui permet de ne pas oublier et de se dire que tout est réel. Qu'elle ne l'a pas rêvé. Ce qui la rassure. Mais elle n'a pas oublié son frère, il y a peu de risque. Quand elle a trouvé l'appartement, elle a été étonnée de trouver le petit ours en peluche. Elle la serrait contre elle. Il a encore un peu l'odeur de Nev. Elle ferme les yeux pour faire fuir les larmes. Elle se souvient du départ de maman, elle se souvient de la voir partir, elle se souvient du manque qu'elle a créé par la suite. Papa n'a pas voulu d'elle, dés le début. « Une petite fille, mais qu'est-ce qu'on fera d'elle ? Tu ne savais pas faire un garçon, c'est tellement mieux qu'une fille. Merci du boulet que tu m'as fait. » Papa a été déçu de ne pas avoir un second fils, il n'a jamais regardé sa fille ou presque. Quand maman est partie, elle s'est vue mourir, plus personne pour lui tenir la main, lui dire qu'elle est belle ou qu'on l'aime. Elle a besoin qu'on lui dise qu'on l'aime. Elle a besoin qu'on lui dise, surtout avant de dormir. Parce que ça fait fuir les cauchemars. Alix n'a jamais su que le médecin s'était trompé sur le sexe, elle n'a jamais su que papa s'attendait à un garçon, non à elle. Elle ne le saura jamais d'ailleurs. Alors qu'elle se voyait déjà abandonnée, il y a Nev qui est venue lui tendre la main. Elle l'a vu comme un sauveur, ce qu'il a été tout le long des années qui ont suivi. Tous deux se sont aidés l'un et l'autre. Parce papa préfère marie-jeanne et le poker que ces enfants, enfin, son fils, il l'a souvent entendu dire qu'il avait un fils, sans jamais la mentionner. Elle a beaucoup pleuré, petite, d'être celle que papa ne veut pas, mais elle a fini par fait son deuil. Papa ne l'aime pas, mais elle a Nev, c'est tout ce qui comptait petite. Nev était sa planche de salut, son garde fou. C'est tout ce qui lui importait. Puis, ils ont grandi, trop vite au goût de la petite fille, papa a voulu montrer ce qu'ils étaient vraiment, qu'il ne fallait pas être des dégénérés, ils valaient mieux que ça. Pour la première fois, elle s'est sentie intégrée dans la vie avec papa. Même s'il a fallu dire au revoir au cours dea guitare du voisin, offert gratuitement avec l'instrument en prime. Elle n'a jamais su le remercier et papa n'a pas prêté attention. Mais elle a été fière, à douze ans, de lui faire écouter le premier morceau de musique qu'elle a su jouer, même s'il était là par hasard. Et qu'elle souhaitait juste faire écouter à Nev.


L'ours est rangé dans une caisse depuis la dernière fois. Elle ne veut plus se souvenir, elle ne veut pas se souvenir de l'entrainement, de l'erreur et du boulet qu'elle a plus être, elle ne veut pas se souvenir. Non, elle veut oublier, mais la nuit n'a jamais connu sa volonté et n'a fait que lui rappeler qu'elle a été lâche de fuir. Elle n'a plus compté les nuits, elle n'a plus compté les jours où elle a versé une larme, où elle a passé d'affreuses nuits blanches. De toutes les douleurs, elle a détesté celle mentale. Elle n'a pas de forme, on ne peut pas réagir vite. Elle est vicieuse et subtile et elle déteste. Elle a voulu en finir plus d'une fois, c'est pour cela, de plus, avec l'apparition du dépistage et tout le reste, elle s'est sentie de trop. Elle a moins joué dans les parcs, pour les enfants, son pouvoir est resté dans un tiroir parce qu'elle a peur de la mort et celle que les hunters peuvent offrir, d'où la capsule de cyanure procuré sur internet, qu'elle a autour de son cou, cacher dans le médaillon en forme de balle. Elle ne leur laissera pas le plaisir de l'achever. Mais il a bien fallu sortir, tout son corps réclamait autre chose que de tenir les plats, tout son corps réclamait la musique. Elle a cédé, elle a joué dans un parc, seule. Il n'y avait personne il n'a jamais eu personne la nuit, à cet endroit de toute façon. Alix a joué, quelque chose de doux, de gai, quelque chose qui lui permet d'oublier ce qu'elle ressent. La petite fille est ressortie et elle a laissé son pouvoir prendre place. Un monde où il y a des grandes fleurs, belles et colorées, prés d'une mare où l'eau est translucide. La chanson finie, elle s'est rendu compte qu'il y avait quelqu'un. Elle l'a regardé. Elle a eu son coeur en arrêt avant de rapidement reprendre, ce n'est pas Nev, juste un sosie, un... mirage ? Il a disparu comme il est apparu. Elle a rangé sa guitare et a récupéré un chat sur la route, elle a décidé de l'appeler Nev. Comme son frère. Elle a laissé la petite bête prendre ses marques. Elle est toute petite, elle n'est pas aussi grande qu'un chat normal. Peut-être pour ça qu'elle l'a laissée prendre place dans sa vie, à défaut d'avoir un compagnon. Elle lui raconte parfois, les souvenirs qu'elle aime partager. Les soirs dans les bras de Nev, à dormir, les entrainements qu'elle a vite laissé tomber, elle n'est pas à la hauteur, elle lui raconte l'argent qu'elle a essayé de mettre de côté, pour Nev et elle et que papa à trouver. Elle lui raconte les mauvais jours, mais surtout les bons. Nev est l'ami qu'elle n'a pas et le frère qu'elle n'a pu. Elle a laissé l'animal dans sa vie parce qu'au-delà du vide et l'absence, il lui rappelle son frère. Il lui manque plus qu'elle ne devrait.



Alix a fait son deuil, de son père et de son frère. Aujourd'hui, elle survit comme elle peut. Entre le boulot mal payé et le peu d'argent récolté pendant ses prestations publiques, elle n'a pas grand-chose pour elle. Elle vole les vêtements dès qu'elle peut, la nourriture, elle se contente de strict minimum. Et puis, parfois les gens lui offrent à manger pendant qu'elle joue. C'est plus pour eux dont elle joue que pour les autres. L'argent est secondaire, elle met de côté pour envoyer à son frère, à Noël prochain. Offrir un cadeau qu'il risque de ne pas oublier. Mais à l'heure actuelle, elle est bien plus inquiète parce qu'il se passe à Radcliff, même si elle n'est pas vraiment touchée et que la capsule l'aidera si elle veut vite en finir. Elle est une observatrice de l'ombre qui pourrait bien être la première à la révolte, même si elle n'a prêté allégeance à personne. Après trois ans, elle essaie d'avoir une vie normale, trouver un appartement plus grand. Mais Alix écrit tous les jours une lettre à son frère, une lettre qu'il ne lira pas. À vingt-trois ans, elle ne se trouve nulle part perdue et sans repère, l'amour est parti aussi vite qu'il arrive, comme le monsieur de la dernière fois. Elle lui a écrit un mot, le lendemain, à l'endroit où elle a joué, pour le remercier. De quoi, elle ne sait pas ? C'est le souci de sa vie, elle ne sait pas pourquoi les choses sont faites et le besoin de repère. Alix, c'est Alice dans ses pays des merveilles, elle cherche quelque chose sans le savoir, mais dans son monde à elle, la Reine Rouge a bien plus d'armes et de stratégies pour l'abattre. Elle se trouve prisonnière d'un immense jeu d'échec.