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 saloderick x blame it on the alcohol.

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MessageSujet: saloderick x blame it on the alcohol.   saloderick x blame it on the alcohol. Icon_minitimeVen 20 Mar 2015 - 14:15

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Sa famille, même s’il les aimait, ressemblait de plus en plus à une tare. Entre sa fille qui refusait de le voir et son fils cadet qui avait l’autonomie d’un légume, Roderick avait tiré le gros lot dans un quotidien amer et fade où sa seconde épouse était partie pour quelques semaines et Matthias, pourtant un modèle, jouissait d’une présence fantomatique. De quoi devenir dépressif et alcoolique pour un homme habitué à la présence rafraîchissante de ses têtes brunes. Néanmoins, il avait un business qui réclamait toute son attention. Le clapotis du crachin sur la grande verrière de son bureau l’empêchait de se concentrer sur les dossiers étalés sur le secrétaire. Ce fut relativement étonnant de trouver les papiers en désordre, comme si la bataille de la Paperasse avait eu lieu sur le merisier travaillé par des doigts de fées. Cela faisait plusieurs jours à présent que l’homme se coupait du monde, barbe mal taillé et haleine caféinée qui pourrait redonner de l’énergie à tout un régiment de hunter. Même Chopin lui était particulièrement désagréable, ce petit compositeur relativement casse-burnes avec ses violons et flûtes à bec que Roderick avait envie de lui enfoncer profondément dans un endroit pas très catholique. La preuve, le poste de radio gisait au pied d’un mur encastré. Pour certains, l’isolement a du bon, pour d’autres, les apparences exposaient le contraire. Les insomnies du père de famille avaient tout d’un cauchemar mais ses cauchemars n’avaient rien de plus rassurant. Les événements des semaines passées étaient ancrés en lui comme un bateau à sa bite d’amarrage. Pensant que le travail allait être une cure à ses démons, le Callahan s’était lourdement trompé. La tête entre les mains, les coudes plantés sur le merisier, il fermait les yeux. Sa respiration était saccadée, son mal de crâne le saisissait. D’un geste de la main, toujours tête baissée, il empoigna violemment la bouteille de whisky âgée de vingt ans et la rapprocha de lui. Il avait déjà tapé dedans à plusieurs reprises. Mais cela ne l’empêcha pas d’en avaler une nouvelle bonne goulée. Un petit râle de dégoût échappa de sa gorge irritée. Son teint était blafard, ses yeux sanguins.

23h57. Le regard difficilement posé sur sa montre, Roderick n’avait pas vu le temps passé. La douleur, qui ressemblait à une centaine de lames de rasoirs que l’on secouait dans sa tête, n’était toujours pas passée non plus. Sur ses documents en vrac, une imposante trace de whisky imbibait le papier. L’encre de son écriture fine et légèrement féminine était illisible. D’un geste de colère, il déchira les papiers. C’était beaucoup trop facile, sans aucun bruit vivifiant du papier se déchiquetant entre ses longs doigts masculins. La faute à ce foutu whisky qui avait détrempé ses recherches sur une poignée de mutants. Frustré, il observa la bouteille en verre de Glenmorangie. Un sourire sadique s’esquissa sur son visage buriné par les heures sans sommeil. De sa main gauche, il se saisit du whisky et soudain, sans aucune raison logique, le lança contre la baie vitrée située derrière lui. Un bruit sourd retentit dans le manoir désolé. Ses dents serrées, se mordant légèrement la lèvre inférieure, le visage du paternel des Callahan avait pris une colère rougeaude. La colère, l’alcool. La lumière de la petite lampe d’appoint sur son bureau agressait ses délicates pupilles. Le père de famille s’efforça de se retenir, il sentait l’énervement poindre. Avec une surprenante sérénité, il éteignit l’unique éclairage du bureau démesuré. Seul le clair de lune apaisant faisait baigner la pièce et le visage de Roderick dans un éclat presque rassurant. Un vent frais vint caresser sa joue brûlante, à travers le verre cassé de la baie vitrée. Son souffle s’apaisa, son regard reprit une lueur bien moins démente.  La nuit tombée, malheureusement depuis ses insomnies récurrentes, il se sentait dans son élément. Le père des petits Callahan souffrait de l’absence de sa progéniture autour de lui. Surtout Salomé.

Sanguin, il n’avait fallu que quelques secondes à l’homme pour s’installer au volant de son Range Rover. Peu importe son taux d’alcool dans le sang, jamais il ne serait arrêté. Son influence au sein de Radcliff était bien trop considérable pour le mettre en danger vis-à-vis de la justice locale. Après quelques essais infructueux à mettre la clé dans le contact, le manque de lumière certainement, le moteur du 4x4 démarra dans un vrombissement assourdissant. Avec une habilité surprenante, il s’échappa en dehors du manoir familial, sur les longues routes bordées de forêt dans une obscurité totale. Roderick aurait pu taper dans une biche que cela ne l’aurait pas stoppé dans son élan capiteux. Le hunter tentait autant qu’il le pouvait de garder un œil sur la route. Ses pensées divaguaient. Comme souvent, l’image de sa défunte épouse obnubilait son esprit. Son visage fin, ses lèvres pulpeuses, sa crinière blonde dans laquelle il adorait glisser ses doigts masculins. Elle lui manquait, terriblement. Le Callahan manqua de dévier du goudron et de s’enfoncer dans un robuste chêne. D’un coup brusque, il remit l’automobile sur le droit chemin. Au loin, il aperçut les lumières éclatantes de Radcliff. Il arrivait à destination. Pas sûr que son arrivée surprise soit du goût de tout le monde. Même lui n’était pas certain de le vouloir. Il n’était pas nécessairement prêt à cette confrontation, dont l’alcool inhibé n’aiderait probablement pas.

Avec une dextérité d’homme saoul, il se gara devant un petit bar bien sympathique. Il ne le connaissait que de nom, jamais il n’avait souhaité empiéter à ce point là dans la vie de ses enfants. Cependant, il était temps de mettre les points sur les i, peut-être même de les remettre en place avec une bonne fessée paternelle. D’un geste tremblotant, il ouvrit le miroir de courtoisie. Ses yeux ne pétillaient pas, son visage avait perdu cette couleur cramoisie causée par l’alcool. Son reflet le dégoûtait de lui-même. Il le referma avec une délicatesse surprenante. Il n’avait pas repris tous ses esprits mais suffisamment pour contrôler ses pulsions malheureuses. Enfin il ressemblait un peu au digne Roderick Callahan qui imposait le respect et la terreur d’un simple sourire narquois. Les allées et retours des clients du bar laissaient échapper une musique enivrante. Tapotant machinalement du pied dans son Range Rover, Rod se complaisait dans son siège en cuir. Au final, avait-il vraiment besoin de cette vérification. Peu à peu, il perdait son courage légendaire. Il se faisait honte à lui-même. L’homme se frappa violemment le crâne plusieurs fois contre le volant avec de sortir instinctivement en direction du bar. En entrant dans la pièce, une bouffée de chaleur l’accueillit. Les effluves d’alcool le poussaient à la consommation, le jukebox laissant échapper des musiques de son époque lui donnèrent envie de dégrafer sa chemise. Cependant, il n’était pas là pour une seconde jeunesse. Les lumières agressives lui provoquèrent de nouveau un léger mal de crâne. Il fallait le faire passer. S’asseyant avec difficulté sur le tabouret en bois, comme un habitué, Roderick s’accouda au bar. La serveuse, de dos, ne le remarqua pas. Il dût lancer de sa voix grave et masculine un : « La bouteille d’absinthe. Et deux verres. Pour toi aussi. »
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Salomé Callahan
Salomé Callahan

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MessageSujet: Re: saloderick x blame it on the alcohol.   saloderick x blame it on the alcohol. Icon_minitimeDim 12 Juil 2015 - 12:46


blame it on the alcohol.
" Roderick & Salomé "
Le jukebox crachait sa musique à en briser les tympans, portant les esprits déjà bien élimés par l'éthanol et animant les corps des clients dans des pas de danse encore jamais expérimentés dans ce bar. En règle générale, quelques jeunes femmes s'adonnaient à ces déhanchés entre deux tables, déambulant d'un bout à l'autre sur les notes vrombissantes. Ce soir, tous s'animaient, comme pour profiter de ces quelques heures encore disponibles avant que le couvre feu ne les ramène brutalement à leurs vies de merde. Même le vieux du coin, transpirant le mauvais whisky que la serveuse lui avait servi sans culpabilité aucune à la place d'un bourbon qu'il n'aurait su reconnaître, se prêtait au jeu, chaloupant face à la cougar en léopard qui le lui rendait bien. Avant de rentrer se vautrer aux côtés de sa femme qui l'attendait sagement chez lui, pas dupe pour autant. Il y avait aussi les plus jeunes, timides face aux plus entreprenantes qui venaient d'elles-mêmes les attirer dans la danse, prenant l'ascendant sans peine aucune sur ces gamins semblant à peine sortis de l'adolescence. Les verres se remplissaient d'autant plus rapidement dans ces moments là, et la caisse ne cessait de tinter à chaque nouvelle entrée d'argent que la serveuse amassait avec un plaisir non feint. Il avait suffit d'une chanson, une bonne vieille chanson country, l'astuce vieille comme le monde pour faire danser tout un bar d'une ville paumée au fond du Kentucky. Bonne pour le business. S'agiter de la sorte leur donnait soif, et c'était avec une totale bienveillance que la jeune femme ne cessait de rassasier ses clients, laissant l'alcool couler à flot dans un sourire narquois. Cela ne se serait jamais produit, quelques semaines auparavant. Ce genre de situation pouvait devenir ingérable pour une seule personne en service, à peine épaulée par le gérant qui préférait se terrer au fond de son bureau lorsque les esprits s'échauffaient. La brune avait de la poigne, et de la voix. Mais certainement pas assez pour tenir dans les rails une telle foule, qui plus est dans de tels états seconds. L'inconscience la gagnait peu à peu, semblait-il. Laissant les clients gravir les échelons de leur perte de contrôle, juste consciente qu'elle ne pourrait sans doute pas les retenir lorsque l'un d'entre eux déciderait que l'heure de la baston serait arrivée. Mais alors, peu importe, car dans le téléphone de la belle traînait encore le numéro de son garde du corps personnel, lequel rappliquerait dès lors qu'elle lui signalerait qu'une bagarre se présageait au loin. Une sécurité, assurée par Mikael depuis plusieurs semaines. Et avec cela, aucune raison de ne pas se sentir invincible. Laissant traîner la jade de ses yeux sur chacun, se divertissant de ces comportements misérables, Salomé observait, attentive, chacune des personnes présente dans son bar. Imaginant ce que seraient leur vie d'ici une heure et demi, lorsqu'elle refermerait les portes sur eux. Ce qu'il adviendrait de leurs esprits désespérés une fois perdus dans les rues nocturnes, sans cette béquille si précieuse que représentait la compagnie des autres, aussi inconnus soient-ils, et ces bouteilles qu'ils vidaient à grande vitesse.

Parce qu'elle en avait besoin, de ces affres extérieurs, de la souffrance muette de ces gens-là, nécessaire pour couvrir la sienne. Son estomac était noué d'appréhension, et ce depuis la matinée. Ça avait encore été une nuit à ne pas fermer l'oeil, à se retourner dans son lit en priant pour que tout s'arrête. Ses pensées étaient encore descendues d'un cran dans la noirceur depuis la fête des Fondateurs. Tout espoir disparaissant. Cette nuit-là, elle n'avait pu laisser Noeh seul dans le Manoir des Callahans. Pour lui, d'une part, qui avait pâti de cette soirée sous les coups de Lorcan. Pour elle aussi, qui n'aurait sans doute pas manqué de déraper en rentrant seule chez elle. Et seule, elle l'avait été, ensuite. Atrocement seule. Plus d'Aspen. Plus de Lorcan. Fuyant sa famille de peur que des explications lui soient demandés quant  à l'état de son jumeau en rentrant d'une soirée supposément entre amis. Ou des explications quant à son comportement suite à l'explosion de l'hôtel de ville. Elle n'avait pas aidé. Aucun d'entre eux n'avaient aidé. Pour les trois quart élevés en hunter, sans qu'aucun ne se précipite pour venir en aide aux secours. Préférant se quereller au beau milieu de la rue, devant des tas de personnes qui auraient sans doute fait remonter l'information de leur petit spectacle aux parents. Alors, Sallie ne répondait plus lorsque le nom de son père se dessinait sur l'écran de son portable. Fuyant sa mère dans les lieux susceptibles d'être hantés de sa présence envahissante. Et elle fuyait la solitude, pourtant. Se mêlant à des masses d'inconnus, s'alcoolisant plus de de raison, ouvrant son crâne à leurs plus intimes pensées. Les laissant prendre le contrôle sur sa raison. Les laissant balayer ses propres songes, bien trop morbides pour être tolérables.

Ce soir ne dérogeait pas à la règle. Elle se sentait mal. Terriblement mal. Malgré ces sourires presque malsains assénés aux clients comme de nouvelles invitations à se rapprocher du comptoir pour vider leurs poches sur le bar. Alors, posant ses mains sur le comptoir, les crispant légèrement en fixant son regard sur une demoiselle particulièrement éméchée, la serveuse laissa ses paupières retomber l'espace d'un instant. Ce n'était pas devenu facile. Parfois, ça ne fonctionnait même pas. Le contrôle s'installait lentement, trop lentement. Mais ce soir, tout irait plus vite que d'habitude. Peut être parce que le lieu était bondé, bien plus que d'ordinaire. Peut être parce que cela lui laissait tant de portes d'entrées possibles. Son esprit lui même ne semblait savoir se décider. Le vide se créait tandis que d'un geste décidé, la brune s'emparait d'un verre propre, le remplissant généreusement d'une rasade de vodka, le vidant aussi rapidement qu'il s'était rempli. Sa béquille à elle. Des tas d'étincelles vrillaient son cortex, cherchant à animer ce qui déclencherait tout, incapable de se fixer tant les possibilités étaient nombreuses. Les mots entraient en masse, sans qu'elle ne parvienne à discerner à qui ils appartenaient réellement. Peu lui importait. Cela couvrait la douleur, et c'était tout ce qui lui importait. Pivotant sur ses talons pour leur tourner le dos, seules leurs voix internes comptant désormais, la brune entreprit de ranger les bouteilles à leur place, se laissant aller à se déhancher légèrement sur la musique. Pour quelques minutes. Elle ne se retourna pas lorsque le tintement de la porte d'entrée lui annonça l'arrivée d'un nouveau client. Fronçant les sourcils en entendant une pensée féminine résonner dans sa tête, se questionnant sur le père de la serveuse, la brune ne tarda guère à comprendre que celle-ci faisait allusion à l'arrivée soudaine de Roderick au sein du bar. En effet, une voix trancha le brouhaha, déchirant les vagissements alcoolisés des clients accoudés au bar, hélant la seule serveuse encore présente d'activer ses jolies miches pour rassasier leur soif. L'échine s'était raidie sous le T-shirt noir, l'oreille dressée comme pour être certaine qu'elle n'avait pas simplement rêvé l'avoir entendue. Immobile, la brune un instant plus tôt si dynamique se retrouvait subitement pétrifiée sur place. Comme une gosse prise sur le fait. La seule voix de son père suffisait à effacer toutes les autres, et chaque pensée qu'elle avait laissé pénétrer son esprit avait été chassée brutalement. S'exécutant mécaniquement, comme un robot parfaitement programmé à l'obéissance envers son créateur, la brune s'empara de deux verres à shooter, s'emparant de la si convoitée fée verte avant d'oser se retourner.

Ses yeux s'ancrèrent instantanément dans ceux, légèrement vitreux, de son paternel. Il avait bu. Il avait bu et se tenait bel et bien en face d'elle, lui qui n'avait jamais mis un pied sur son lieu de travail. La belle ne savait laquelle de ces deux informations était la plus inquiétante. Posant avec une légère brutalité les deux verres en face de son père, elle les emplit avec précipitation, les questions tournant en boucle dans sa tête. L'homme ne se doutait sans doute pas du soulagement qu'il apportait à sa gamine en lui permettant d'absorber à son image une dose d'alcool si puissante, juste nécessaire pour la détendre légèrement et calmer les tremblements de ses mains. « J'en déduis donc que tu m'invites ? Ça fera dix dollars. Et puis, si t'as envie d'aligner un pourboire, ce serait mieux, vu que je pense devoir rester avec toi au moins quelques minutes. J'me trompe ? » Un sourcil provocateur arqué à l'attention de Roderick, adouci par le sourire en coin qui montait sur ses lèvres, la brune fit glisser l'un des verres jusqu'à lui avant de s'emparer du sien. Peu importe le jeu auquel il songeait jouer, la fille - aussi intimidée soit elle par cette arrivée subite - n'avait jamais été du genre à s'écraser face aux facéties de son paternel. Levant son verre vers lui avant d'humer le liquide émeraude, la télépathe s'évertuait à conserver un air détaché. Alors que tout son corps lui hurlait de s'enfuir le plus loin possible de ce guet-apens. « Je peux savoir pourquoi tu es là ? Tu avais juste envie de boire un verre avec moi ? J'suis en service tu sais. J'suis pas censée faire ça. » Bien consciente que la majorité des regards étaient concentrés sur leur petite réunion de famille, la brune abordait un ton doux et un regard mielleux à souhait envers son père, tranchant avec les paroles qu'elle pouvait prononcer. Parce que son coeur lui déchirait les côtes, à Salomé. Sa paranoïa ne cessait d'accélérer la pulsation de son sang et elle savait également que l'homme en face d'elle était un adversaire de taille qu'elle ne bernerait pas si facilement, en prétendant que tout était normal. Alors qu'elle l'évitait depuis si longtemps. Elle ne s'en tirerait pas avec un regard tendre et un sourire qui avaient toujours raison de son père, d'habitude. « Tout le monde nous regarde, tu sais. J'suis pas sûre que ce soit bon pour ta réputation de venir ici, en ayant bu qui plus est. » Incapable de lui manquer de respect, et ce depuis toujours, la brune parlait avec calme et diplomatie. Implorant mentalement son paternel de terminer son verre et de s'en aller. Tout serait bien plus compliqué ce soir.

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