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 La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)

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MessageSujet: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeVen 6 Mar 2015 - 12:24

Bob avait passé une nuit de merde. Il avait passé sa nuit, son arme à coté de lui, à écouter les grattements et les grognements qui tournaient autour de sa cabane. Il n'avait pas la moindre idée de l'animal que c'était et il partait plus pour une bestiole avec moult quenottes et une musculature suffisante pour broyer un os en prenant ça pour un brin d'herbe. Il avait donc eu peur que la bestiole n'entre et s'était donc attelé à la faire fuir ce qui n'avait pas exactement marcher comme il aurait souhaité. Il avait tout tenté pour finalement se retrouver avec du silence et des yeux très menaçant qui l'observait. Bob maudissait le jour où on lui avait injecté ce foutu remède parce que quitte à se faire mordre, il aurait pu empoisonner l'animal. On en aurait plus entendu parler.

Une nuit blanche plus tard, Bob était d'une humeur massacrante et si il ne l'avait pas dit à voix forte et claire, ses yeux -désormais d'un bleu acier- le disaient pour lui. Il s'était enfoncé dans la forêt une bonne partie de la matinée, relevant pièges et collets pour récolter quelque cadavres à demi bouffés ce qui n'avait pas spécialement améliorer son humeur. Son bilan de la matinée était donc: de la fourrure à demi bouffée et  de la viande qu'il ne pourrait pas manger. Autrement dit, une matinée de perdu. Il fallait qu'il règle le problème de la bestiole dans les plus brefs délais et ceci avant qu'il ne tombe en pénurie de victuailles. Il était donc retourné chez lui, d'une humeur plus massacrante que d'habitude, et avait entreprit de construire des pièges adaptés à la taille de la créature qu'il avait vu roder.

Il s'était installé chez lui, dans la pièce la plus grande de sa bicoque tordue afin d'être à l'abri du soleil qui tapait fort aujourd'hui. Il était tout à sa tache et à sa colère quand un grincement lui fit relever la tête. Il fronça les sourcils et son expression se durcit. Il connaissait ce bruit par cœur... C'était les planches de la terrasse... Celle de sa maison. Celle-là même qu'il évitait de montrer aux gens, celle-ci qui était si dure à trouver qu'il s'était perdu la première fois qu'il était venu. Seulement voilà, visiblement, le destin était une immonde prostituée obèse qui s'amusait à le torturer. Dès lors que ceci était admis, il n'était pas étonnant qu'un humain, tout ce qu'il y avait de plus humain, se retrouve sur le perron de sa porte, le jour où il avait envie d'envoyer balader toutes choses douées de raison ou non assez loin pour qu'elles ne reviennent jamais. Ce fut donc avec beaucoup d'amour qu'il saisit son arbalète chérie pour ouvrir la porte et poser la pointe de son carreau dans le dos de l'importun. Il allait le faire dégager vite fait bien fait, ça n'allait pas trainer.
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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeVen 6 Mar 2015 - 23:13


La blague, c'est que tu cours comme une fille !


Dans la vie, il y a deux choses qui me permettent d’arrêter de réfléchir deux minutes. Voire dix. Voire une heure. En fait, ça dépend de la durée de ces deux choses, donc bon, je ne peux pas vraiment estimer comme ça, à la louche. Et là, vous vous dites, mais dis nous, Marius, dis nous quelles sont tes méthodes pour ce résultat miracle ! et moi je vous réponds tranquillement : courir et fumer un joint. Et là, je cours. Depuis une heure. Je cours parce que je veux arrêter de ressasser les cauchemars que je fais, parce que je veux arrêter de penser un chouillas à ce que m’a balancé Crescentia, parce que je veux arrêter de penser à Astrid, parce que j’aime courir aussi. Et que mon cœur commence à battre la chamade dans ma poitrine, j’en ai strictement rien à carrer. Vraiment. De toute manière, qui est ce que ça importe ? Tout le monde court, tout le monde a le cœur qui accélère, et personne n’en meurt. Alors voilà. Nah. Et osef des malformations, osef de l’après midi qui file sans que je fasse quoique ce soit de constructif du genre passer à la salle faire une séance de muscu ou chercher un cadeau pour Martial. Moi je cours parce que j’ai envie de courir, un point c’est tout. Alors pourquoi est ce que je suis en train de me faire des nœuds au cerveau alors que j’ai dit que courir me vider totalement l’esprit de toutes les bêtises qui pouvaient y trouver refuge ? J’ai menti. Comme toujours. Et une pointe de douleur vient de me faire trébucher alors qu’enlevant mes écouteurs des oreilles et baissant le son qui fait vibrer les basses et les feuilles des arbres, je m’écroule comme une loque dans les feuilles en me recroquevillant. « P#tain ! » J’en ai les larmes aux yeux. Et pourtant, de base, je ne suis pas une chochotte. Une seconde. Une minute, je me relève en sueur, me grattant le crâne à la recherche d’une explication à ce qui vient de se passer. Ton cœur, gros crétin. Peut être. Même si je ne suis pas gros, juste tout en muscles et en finesse. Ou presque. On va dire ça comme ça. Comme s’il ne fallait que la chute pour me réveiller, je reprends mon jogging en marchant et j’en profite pour regarder le paysage et surtout pour me repérer dans la forêt où je suis totalement paumé. Ma main glisse vers mon téléphone, ne trouve qu’un paquet de mouchoirs vide et un mouchoir usagé, cherche dans l’autre poche, se heurte à mes clés et un paquet de chewing gum, ressort le paquet, le remet alléger d’un malabar, et je hausse les épaules pour mieux me rendre compte de l’évidence : j’ai encore oublié de prendre mon portable. Et je suis un chouillas dans la chcoumoune, de toute évidence, vu que je ne sais pas où je suis. Si ça me dérange ? Pas plus que ça. Si je m’inquiète ? Pas plus que ça non plus. L’avantage à s’appeler Marius Caesar, et surtout à être Marius Caesar, c’est qu’en général, il en faut beaucoup pour que je perdre mon assurance tranquille du mec qui prend la vie comme elle vient sans chercher à réfléchir davantage – chose dont je suis de toute façon totalement incapable.

Bref. Je suis paumé, j’ai une douleur aigue dans la poitrine, les larmes aux yeux, et une heure de footing dans les pattes. C’est trop la joie, c’est trop yolo, et je m’attends presque à m’apercevoir que la maison – ou plutôt cabane – qui se trouve là devant moi n’est pas en bois mais en biscuit et que dedans se trouve une affreuse sorcière avec une verrue sur le nez qui va s’affliger en s’apercevant qu’elle n’a qu’Hansel devant elle et que j’ai perdu Gretel en cours de route, tout tête en l’air que je suis – désolé Martial, ta virilité vient de prendre un sévère coup mais bon, je ne pouvais pas non plus m’empêcher de t’imaginer affublé de couette et d’une jupette c’était trop tentant. Trop pris dans mes pensées, je me retrouve sur une terrasse à regarder la porte d’un air dubitatif. Vous pensez qu’il y a l’électricité dans cette chose ? Voire mieux, Internet ? J’avoue avoir quelques doutes. J’hausse les épaules, enlève mon sweat parce que j’ai chaud et commence à faire quelques étirements, me demandant si mon cœur supportera le chemin du retour en courant. Chaque chose en son temps, j’entends un craquement dans la cabane – sérieux, y’a vraiment des gens qui habitent là dedans ? En dehors de la vieille sorcière crasseuse qui ne va pas manquer de me proposer une pomme ? – et je bondis sur mes pieds, délaissant le pseudo grand écart que je m’évertuais à faire. Un pas, un bond, un saut aussi délicat qu’un sursaut d’éléphant, je m’approche de la porte, donner quelques discrets coups de marteau, me demande si les gens sont toujours aussi lents à se bouger le derche, estime que vu que la porte n’est pas ouverte alors que cinq secondes sont passées, c’est qu’il n’y a personne. Et je fais volteface. Et la porte s’ouvre. Et je me retourne pour me retrouver devant… « What ? Mais t’es sérieux mec ? Ca pique les trucs dans le genre, t’es au courant ? J’suis pas un lapin ou un dindon ou quoique tu comptes chasser avec ce truc ? » Mes yeux vont de la pointe en métal à la tête du mec – pas vraiment une sorcière, mais j’avais bon sur la coupe de cheveux – en passant par l’intérieur de la cabane que j’essaye d’apercevoir très discrètement, autrement dit en regardant ouvertement par-dessus son épaule.

« Dis, je peux squatter ton frigo et ton téléphone, j’suis paumé. Moi c’est Marius, et toi ? » Je lui tends une main cordiale avec un grand sourire.


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Dernière édition par Marius Caesar le Sam 14 Mar 2015 - 13:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeSam 14 Mar 2015 - 13:02


What ? Mais t’es sérieux mec ? Ca pique les trucs dans le genre, t’es au courant ? J’suis pas un lapin ou un dindon ou quoique tu comptes chasser avec ce truc ?


Dire que la conversation ou l'avis d'expulsion commençait mal tenait de l'euphémisme vulgaire. Bob haussa un sourcil, faisant face à son vis à vis, il ne savait pas bien si c'était une blague, un paumé ou autre chose, tout ce qu'il savait c'est que ça ne lui plaisait pas vraiment. Bob était très sérieux, pas de vannes à l'horizon, pas même une once d'humour dans ses yeux d'un bleu acier. Il n'y avait qu'un vague sentiment d'être tombé dans un univers où les gens étaient particulièrement cons et sans aucun esprit de survie. Il ne baissa pas son arbalète, pas persuadé que l'homme n'essaya pas de rentrer chez lui. Bob priait intérieurement pour que l'homme ne soit pas aussi stupide. Il n'avait pas la moindre envie de cacher un cadavre à cette heure de la journée alors que la dite journée avait été si peu fructueuse. Comme dans un rêve, l'homme se dressa un peu sur la pointe des pieds et regarda par dessus son épaules, visitant sa cabane des yeux. Bob le repoussa du bout de son arbalète, l'air de plus en plus farouche alors que l'homme lui demandait avec un naturel déconcertant si il pouvait piller son frigo et piquer le téléphone qu'il n'avait pas.

Tu veux cent balles et un mars avec ça, connard? Dégage de chez moi avant que j'te punaise au sol.


Bob était parfaitement sérieux, ce Marius ne lui disait absolument rien qui vaille, il était trop expansif, trop communicatif. Il lui rappelait l'affreux voleur de couteau, qui tout sourire  s'était bien foutu de lui. Il était donc, parfaitement hors de question que ça se reproduise. Il ne sentait pas ce Marius. Il n'était pas fait pour la forêt avec son complet pour courir. Sans parlé du fait qu'il commençait à trouver ça particulièrement louche, tout ces gens qui se perdaient dans la forêt sur le perron de sa porte. Ca n'arrivait que depuis peu de temps et il se demandait bien pourquoi.  Il finit par lâcher d'un ton mal aimable.

Faisant toujours face à son vis à vis, il ferma la porte de chez lui pour qu'il ne puisse pas regarder plus avant.  Bob avait une sainte horreur de ces personnes qui se croyaient tout permis ou trop à l'aise. Ca tenait à une chose:  Bob ne se croyait jamais tout permis et il n'était à l'aise nulle part, du coup, il avait beaucoup de mal à se dire qu'il était possible d'être différent et que cette différence ne faisait pas de vous un connard en puissance. Dans la tête de Bob, les gens étaient des ennuis, il valait mieux les éviter. Bien entendu, on ne trouvait ce syndrome que chez les gens particulièrement seul et Bob avait été seul une grosse partie de sa vie. Pour ne pas dire tout le temps mais pour cela, il aurait fallut qu'il accepte le fait que Danny n'avait jamais été là pour lui et qu'il avait été un véritable poison pour l'existence de Bob. Sauf que voilà... Son frère était littéralement la raison pour laquelle il n'avait pas été tué à la naissance... Et tout le monde s'était appliqué à lui répéter ça à chaque fois qu'il faisait quelque chose de mal ou contre Danny. Il avait donc appris sa leçon, durement. Danny avait raison, Bob avait tort. Il n'avait commencé à voir différemment qu'après les premières exactions de Danny... Vol avec violence, trafique de stupéfiants, viol... Tout y était passé quasiment et même si Danny ne lui avait jamais dit, Bob était persuadé que le meurtre était sur la liste.

Y a pas de téléphone ici, tu fais dos à la route.

Il lui montra la direction du bout du nez, l'arbalète toujours pointée en direction de sa tête. Il ne la baisserait que lorsque l'homme se trouvait sur la terre ferme et pas sur les planches de son péron, jusque là, il était sur son territoire. Le terrain autour était aussi le sien mais il se sentirait déjà beaucoup plus serein de ne pas l'avoir aussi proche de lui, si proche de sa tannière.
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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeSam 14 Mar 2015 - 18:44


La blague, c'est que tu cours comme une fille !


Ma main le regarde avec un grand sourire et se prend l’un des plus grands vents de l’histoire de l’humanité. Sérieux. Et j’abuse absolument pas. Son haussement de sourcil m’incite à lui répondre avec un sourire encore plus grand, avec cette absence totale de gêne qui me caractérise si bien. Je sais que certains n’auraient même pas osé frapper à la porte et encore moins s’attarder vu l’accueil chaleureux, mais je ne suis pas certains et je suis moi. Ce qui complique pas mal les choses, ça va sans dire. Sur la pointe des pieds, j’essaye d’apercevoir l’intérieur de la maison, en lui demandant d’ailleurs s’il a pas quelque chose à bouffer et un téléphone, histoire que je puisse téléphoner à mon frère. Ou à quelqu’un. Bref, que je sache si je suis encore aux US ou si je me suis paumé dans la forêt Amazonienne et que je fais face à un pygmée qui aurait bu un peu trop de lait en étant gosse vu sa taille. Visiblement, le mec n’a pas trop la même idée que moi de l’hospitalité. Ou alors il est juste de mauvaise humeur. Parce que vu le Tu veux cent balles et un mars avec ça, connard? Dégage de chez moi avant que j'te punaise au sol. qu’il me balance, il n’a pas l’air très content. Je lui fais une moue que je veux sévère mais qui ne reflète en réalité que le caprice de gamin que je vais lui offrir. Je boude. Le temps d’une respiration. Avant de répondre presque au tac-au-tac, avec ce franc-parler et cette finesse que j’ai fait mienne depuis des années et qui m’a valu quelques cocards. « Le mars, je veux bien, mais les cent balles, je te conseille de les garder. Vu la tronche de ta baraque, soit tu t’en sers en PQ soit ce sont des billets de monopoly, dans tous les cas ça sent l’arnaque. » Je lui décoche un sourire que je veux charmeur mais qui n’est rien d’autre de moqueur, en me rendant compte que j’ai oublié de considérer la dernière partie de sa phrase. Moi ? Dégage ? Être punaisé au sol ? « Et c’est pas très gentil de menacer les gens, tu sais ? » Je fronce les sourcils, pas déstabilisé pour deux sous. Je ne prends pas vraiment la menace au sérieux de toute manière, il oserait pas me foutre un carreau dans le fion. Ou dans la cuisse. Ou dans le pied. Ou dans n’importe laquelle des parties de mon corps qu’il a envie de viser, là. Parce que les gens civilisés, même s’ils ferment la porte sans quitter du regard des mecs adorables et blonds et mignons comme moi, ne tirent pas sur les gens, c’est tout.

C’est une constante. En théorie.

Parce qu’en pratique… Je commence à me gratter élégamment le crâne et à me demander si je ne suis pas tombé sur le seul mec totalement taré. Y a pas de téléphone ici, tu fais dos à la route. Il me montre la route, et moi comme un débile je suis son mouvement et tourne la tête à mon tour pour la regarder. Avant de revenir les fixer d’un œil étonné, lui et son arbalète. « Euuuh… ouais… je sais qu’elle est dans mon dos, j’suis pas c#n non plus. Je viens de la route, hein, j’ai pas popé par hasard du néant, même si ça pourrait être sacrément fun comme mutation. » Je lui fais un clin d’œil et un nouveau sourire en me disant qu’à force, il va peut être dérouiller ses zygomatiques et apprendre à sourire à son tour. Ce qui serait quand même sacrément fun. Un petit pas pour le Neandertal, un grand pas pour l’Humanité, à n’en pas douter. Je pince même les lèvres à cette pensée pour ne pas exploser de rire. Avant de reculer d’un pas, jeter un regard à ce que j’aperçois du ciel, faire un tour sur moi-même, observer le perron, chercher des yeux une rambarde sur laquelle je saute avec l’amplitude d’un joueur de Handball qui monte en extension. En équilibre, j’étends les bras pour me stabiliser et j’observe l’autre en plongée, le surplombant de toute ma taille, ou presque. « Tu t’appelles comment ? T’as vraiment pas de téléphone ? Tu fais quoi dans la vie en dehors de collectionner les punaises avec ton joujou tout droit sorti d’Assassin’s Creed ? Tu sais que si tu accueilles les trois clampins qui se paument par ici de cette manière, tu vas jamais avoir d’amis ? » Oui, je pose des questions. Oui, ce n’est peut être pas très malin. Mais franchement : j’ai pas envie de repartir en arrière parce que je sais que j’ai pas du tout fait gaffe au chemin que j’ai pris, et j’ai envie de taper la discuter avec le mec rien que pour le faire ch#er et pour passer le temps, histoire d’attendre d’avoir faim pour avoir la motivation suffisante pour repartir et rentrer à la maison.


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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 15:38

« Le mars, je veux bien, mais les cent balles, je te conseille de les garder. Vu la tronche de ta baraque, soit tu t’en sers en PQ soit ce sont des billets de monopoly, dans tous les cas ça sent l’arnaque. »

Bob haussa les sourcils et pour le coup, resta sans voix, sans action non plus. Putain mais ce mec était suicidaire, c'est ça? Il pensait vraiment que Bob hésiterait une seule seconde à lui faire très mal? Bob renifla et eut un léger mouvement de recul avec sa tête. C'est bon il était tombé chez les tarés, ou bien il avait un relent d'acide vieux de plus d'un an... Ou des champignons avariés et l'autre qui continuait de parler.  C'était comme regarder un spectacle. Il y avait quelque chose de magique et qu'on voulait voir s'arrêter vite, par n'importe quel moyen. Il resta parfaitement stoïque, cherchant à savoir si ça venait de lui ou si c'était son visiteur importun qui était con comme un manche au point de risquer sa vie avec le premier cajuns des forêts qu'il trouvait. Il ne savait pas que les trappeurs avaient une vision bien à eux du règlement de compte? Qu'ils avaient des règles connus d'eux seuls et qui définissait des actions et réactions que les citadins ne comprenaient pas forcément?  

" Euuuh… ouais… je sais qu’elle est dans mon dos, j’suis pas c#n non plus. Je viens de la route, hein, j’ai pas popé par hasard du néant, même si ça pourrait être sacrément fun comme mutation. »


Bob haussa un sourcils d'un air blasé, l'air de dire "permet moi d'en douter". Il n'était pas con non plus. Bob aurait aimé avoir sa définition du mot "con" parce que pour l'ex-mutant, c'était l'image parfaite du con qui ne s'arrêtait pas en si bon chemin.  Pourquoi parlait-il de mutations au premier inconnu venu? C'était du suicide, bob aurait pu être un hunter, au lieu d'être un ex mutant. Son vis à vis n'en savait rien, absolument rien. Bob, lui, savait désormais que Marius était un mutant ou l'avait été. Aux vues de son apparence, il était impossible de déterminer si sa capacité était toujours là ou pas. Il avait l'air humain. Si il avait son don, alors Bob l'enviait pour deux choses: il avait l'air humain avec et il l'avait toujours. Il n'en dit rien, essayant de déterminer si l'homme voulait vraiment cette flèche dans le fion tant il était insupportable. Alors l'impardonnable se produisit. Le débilos se mit en équilibre sur sa rambarde. Les sourcils de Bob se froncèrent, son arbalète se baissa tandis que son poing, lancés à tout allure percuta les bijoux de familles de Marius avec une rare violence, le jetant à bas de sa rambarde avec perte et fracas. Remettant son arbalète en place pour la visée, il décocha un carreau qui vint se ficher dans le sol effleurant dans l'opération la cuisse de Marius laissant un beau trou dans son vêtements.

"Tu vas arrêter tes conneries tout de suite petit con. T'es mal tombé si tu crois que tu peux jouer les demeurés ici et t'en sortir indemne."

Il descendit de son perron en réarmant son arbalète, prêt à tirer en quelques secondes. Ca suffisait les conneries. Si ce guignol s'amusait encore avec lui, ça allait finit par une flèche dans le genoux et vas-y que je te fous dans le pick up et que je te lâche sur la route tout seul comme un con. Bob avait autre chose à faire que de gérer ce décérébré.
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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeDim 15 Mar 2015 - 23:41


La blague, c'est que tu cours comme une fille !


Bon. De toute évidence, s’il a voulu intégrer l’école du rire, il a été recalé aux premières minutes. Je crois qu’en dehors de mon père, j’ai jamais croisé un mec avec un sens de l’humour aussi pourri, et pourtant avec l’autre paternel, je pensais être à l’abri de tout. Non mais sérieux. C’est triste à ce point. Parce que je trouve que mes phrases claquent quand même pas mal et que niveau c#nnerie, j’en tiens une couche, autant sur le plan de la drôlitude que de la pertinence. Et lui, tout ce qu’il trouve à répondre, c’est un haussement de sourcil aussi expressif qu’un renard écrasé sur la chaussée. Il ne peut même pas faire l’effort de… de je ne sais pas quoi, mais de faire quelque chose ? Je soupire ouvertement, sans aucune discrétion. De toute manière, la discrétion ce n’est pas vraiment mon fort au cas où ça aurait échappé à quelqu’un. D’autant plus qu’il poursuit dans son délire arbalète et que je commence à trouver la plaisanterie un peu fade. Ca manque de consistance tout ça, même pas une seule référence à un jeu vidéo ou à une série quelconque peuplée de zombies difformes et de spider cochon. Si je fais dos à la route ? Mais osef, mec. Ce que je veux c’est à bouffer et ton téléphone, pas faire demi tour et me barrer alors que t’as sérieusement l’air d’être une personne qui adore se faire emm#rder par des types dans mon genre. Un petit saut, je suis en équilibre sur la rambarde, histoire de clairement établir mon territoire et de lui faire comprendre la situation : je suis un chieur et il est ma cible. Et franchement… pas de téléphone ? Il croit quoi, que je suis aussi naïf pour m’imaginer un seul instant qu’il n’est pas en train de se foutre de ma tronche ?

Un petit pas en avant, mes bras bien tendus pour me permettre de trouver mon équilibre. Un petit pas sur le côté, je contemple le ciel et la maison, je l’inonde de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres. Et comme par hasard, il m’offre une réponse si expressive que je manque de tomber à la renverse d’émotion. Oh ! Fichtre ! Oh, diantre ! Je défaille ! Il a froncé les sourc… « P#tain ! » Mes bras tournent à toute vitesse pour me faire voler au septième ciel alors que je suis projeté en arrière dans une constellation d’étoiles en tout genre qui me rappelle ma dernière chute-et-fracture et que je m’étale comme une crêpe de l’autre côté de la rambarde, épaules dans la poussière à défaut d’y mettre le nez. « Oh p#tain, oh p#tain, mais t’es taré mon pauvre vieux ! T’es peut être laid comme un pou mais y’en a qui veulent encore avoir des gosses ici et ce serait dommage que mes gênes d’Apollon se perdent dans la nature parce qu’un bourrin dans ton genre à autant d’humour qu’un lama asthmatique perdu en Papouasie, B#rdel ! » Cette longue phrase symbolise toute la douleur qui est en train de se diffuser dans mon bas ventre et une certaine partie de mon anatomie à laquelle je tenais. Mes yeux gris le foudroient du regard, moi, je sursaute et me traîne en arrière lorsqu’un carreau manque d’épingler ma cuisse et creuse un joli trou dans mon survêt. Est-ce la douleur qui me fait penser une bêtise pareille ou juste mon cerveau dans son état normal, dans tous les cas, je me fais la remarque qu’avec une telle précision il doit cartonner au lasergame.

"Tu vas arrêter tes conneries tout de suite petit con. T'es mal tombé si tu crois que tu peux jouer les demeurés ici et t'en sortir indemne." Je bondis sur mes pieds, sautillant de douleur en me tenant les parties comme si j’ai envie d’aller pisser – d’ailleurs, à défaut d’avoir une connexion avec le monde civilisé, il a des chiottes ? – et me rapprochant de la rambarde à laquelle je m’appuie en grimaçant. « P#tain mais ça fait un mal de chien, maintenant c’est sûr : tu dois pas avoir masse d’amis. » Je ne sais pas trop si je suis stupide ou si je n’ai tout simplement pas encore réussi à intégrer que : 1- il m’a tiré dessus et que 2- il m’a frappé. Ou dans l’autre sens. On s’en fiche. Dans un grommellement, je marmonne un « Si mon père l’apprend il va te buter » extraordinairement malvenu avant d’articuler un « Mais promis, j’ai pigé, plus de questions sur ta vie privée. » Avant de froncer les sourcils. « P#tain j’vais vomir. T’abuse mec. » Je secoue la tête, sans donner l’impression d’avoir envie de partir pour autant. Ma voix se fait magnifiquement geignarde lorsque je poursuis, à mi chemin entre la sincérité et la comédie dramatique. « Maintenant je vais juste me lamenter et geindre, geiiindre comme un chiot abandonné à ta fenêtre jusqu’à ce que je sois en état de partir… C’est c#n hein ? » Et toujours sur le ton de la conversation, je pousse le bouchon un peu plus loin en enchaînant. « Mais dis moi… ta copine, elle supporte comment tes crises Guillaume Tell ? Parce que si tu tires aussi vite, ça doit pas être folichon au lit. »


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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeMer 1 Avr 2015 - 13:31


 

 
Bob & Marius
La blague, c'est que tu cours comme une fille et tu boites comme un canard.
 

 


Dans la vie, il y avait deux genres de personne. Les premières étaient civilisés, capables de faire une phrase entière - sujet verbe complément- sans que leur comparses sortent les cotillons et fassent péter le champagne et puis... Il y avait les gens comme Bob. Dire que sa phrase était sortie parce qu'il était excedé était la vérité la plus pure et la plus claire. Il voulait que Marius s'en aille et vite. Il lui tapait sur le système assez violemment. Ca n'était pas arrivé depuis ce couillon qui lui avait tiré son couteau et avait failli en mourir et très sincèrement il s'en était parfaitement passé. Il détailla l'homme en train de sautiller en face de lui, pesant le pour et le contre. Mais si il allait s'en aller, oui mais d'un coté il s'avançait une nouvelle fois vers sa maison. Non... Il n'avait pas compris, mais oui il avait eu mal.

« P#tain mais ça fait un mal de chien, maintenant c’est sûr : tu dois pas avoir masse d’amis. »

Non, Bob n'avait pas des masses d'amis. Pour être tout à fait franc, depuis qu'il était arrivé à Radcliff... Ce qui se rapprochait plus d'un ami était ledit type qui lui avait volé son couteau. C'était dire à quel point il était parfaitement incapable de se faire des amis. Bob préférait se dire qu'il ne voulait pas d'amis, ce qui était parfaitement faux. Il aurait aimé avoir des amis, il aurait aimé se laisser approcher. Seulement la nature l'avait créé avec une peau aussi nocive que du cyanure et le contact avec autrui était dès lors parfaitement prohibé quand on était un tant soit peu humain et qu'on ne voulait pas faire mal inutilement aux personnes autour de soi.

« Si mon père l’apprend il va te buter »

Bob haussa un sourcil assez amusé. Son père pouvait toujours le tenter. De toute manière, ça serait pas la première fois qu'on le passerait à tabac et il connaissait ces bois mieux que n'importe lequel de ces foutus citadins pleins aux as. Il se demandait jusqu'où le jeune homme irait. La patience de l'ex-mutant étant extrêmement limité, il priait pour que l'abruti est un éclair d'intelligence de circonstance. Bien entendu, il n'en espérait pas temps et le verbiage qui continuait lui donnait encore moins de raisons d'espérer autre chose qu'un flot de paroles qui lui donnait envie de le taper si fort qu'il n'aurait pas pu mâcher ne serait-ce qu'une salade.

« P#tain j’vais vomir. T’abuse mec. »

Alors ils en étaient là des mondanités? Mec? Sérieusement? La main de Bob se crispa sur son arbalète tandis qu'il la releva sensiblement. Il n'était pas encore en joug mais ça n'allait pas tardé à se produire. Il avait l'intention de le faire dégager de son terrain et il y arriverait. Si ça devait se faire dans le sang et les larmes, ça se ferait dans le sang et les larmes. Bob considérait qu'il avait suffisamment prévu le jeune homme que sa présence n'était pas du tout appréciée. Parti de ce principe, deux choses pouvaient se passer: 1- il se barrait en laissant ce con en plan. 2- il y allait violemment et ça allait très mal se mettre.

« Maintenant je vais juste me lamenter et geindre, geiiindre comme un chiot abandonné à ta fenêtre jusqu’à ce que je sois en état de partir… C’est c#n hein ? »

Il ne savait pas bien si il avait déjà pris sa décision à ce moment là mais ce qu'il pouvait dire c'était que cette phrase avait fini de lui donner envie de faire ravaler ses dents à Marius. Il controlait toujours aussi mal ses accès de colère. Elle montait, il voyait rouge et plus rien n'allait. Il suffisait alors d'un rien pour qu'il parte et il était plus que difficile pour lui de s'arrêter arriver à ce stade.

« Mais dis moi… ta copine, elle supporte comment tes crises Guillaume Tell ? Parce que si tu tires aussi vite, ça doit pas être folichon au lit. »


L'arbalète remonta à son épaule comme si elle était dotée d'une volonté propre. Il fronçait les sourcils, tout à fait concentré. Il visait la jambe, rien d'extravagant, juste de la douleur et un peu de sang. Il en avait déjà fait les frais, il savait qu'on survivait. Il tira, regardant la flèche se ficher dans la jambe de Marius avec une certaine satisfaction. Il s'approcha de l'homme à nouveau au sol avec la ferme intention de lui casser la gueule jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Il le saisit par le col et le souleva, pas assez vicieux pour penser à frapper dans la plaie.

"-Ferme ta putain de gueule."

Et là, douche froide, rideau. Putain mais qu'est-ce qu'il était en train de faire? Pourquoi il allait casser la gueule à ce mec? Ok, c'était une grosse épine dans le pied. Mais de là à en arriver là... Il fronça les sourcils et traina Marius derrière lui, jusqu'à son pick-up. Il le monta dans le coffre et le ramena à la lisière de la forêt, poussant le vice jusqu'à le ramener devant son moyen de locomotion. Il le descendit de son coffre et arracha le carreau d'un coup rapide, lui mit un garrot et lacha.

"-Reviens pas. Et j'l'attends ton père."

Il se dirigea vers son pick-up, prêt à partir.


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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)   La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius) Icon_minitimeVen 3 Avr 2015 - 0:13


La blague, c'est que tu cours comme une fille !


Dans la vie, y’a les c#ns et ceux qui font genre qu’ils ne le sont pas. Je vous le donne en mille : moi je fais partie de la troisième catégorie, autrement dit les loutres asthmatiformes qui se sont réincarnés en crevards. Et ouais, cette phrase n’a aucun sens, comme moi, comme la vie, comme ce coup que je me suis pris dans les parties et qui fait grave bobo sa mère, comme mes pensées incohérentes et plus encore comme ma c#nnerie qui coule et découle de la douleur pour former des phrases et des mots et des répliques. Des menaces, des geignements, je les enchaîne ce soir – on est déjà le soir d’ailleurs ? – et faut croire que me prendre des coups de poing n’améliore en rien ma stupidité naturelle et ma constante tendance à la provocation. Les jurons viennent tout seuls, les p#tain et autres mec qui s’attardent dans ma manière de parler, si différentes des laïus guindés de mes parents. Autre forme de rébellion que mon langage ? Ouais, et bah, je l’assume. Je l’assume très bien. Et j’ai mal. Et ce c#nnard de Chewbacca ne semble pas assimiler qu’il vient de se mettre dans la mouise jusqu’au cou, parce que s’il voulait que je me casse, et bien c’est totalement râpé. De un, j’ai mal aux c#uilles, pour être fin et délicat ; de deux, ma démarche en canard est suffisamment gracieuse pour que la seule envie que j’aie, là, c’est de le faire bien chier jusqu’à ce qu’il craque et qu’il crie grâce et qu’il me file un mars et un coca.

De toute évidence il a pas compris le message. Parce que déjà, niveau Ewok, il était totalement recalé au casting malgré les efforts visibles faits sur la chevelure, mais là il risque même d’être viré de la famille des Chewbacca pour être directement envoyé dans la rangée des George qui ont eux même été viré parce qu’ils n’étaient ni doux, ni frais mais bels et bien encombrants. Bref. Il ne semble pas apprécier la surprise. Et bien tant pis pour toi, crevard, tu casses, tu payes. Et ben je te fais payer, parce que voilà. J’sus comme ça moi. Je relève la tête, je m’appuie à la rambarde, j’ai envie de vomir, je lance une dernière provocation. Suicidaire, moi ? Non. Juste c#n. Et qui aime un peu – beaucoup ? – le risque. Les sensations fortes. Et faire chier le monde. Le mouvement de l’arbalète me fait pourtant froncer les sourcils. « Wooow, mec ! On s’calme, c’pas d’ma faute si t’es impuissant ! Ou alors t’as pas de copine ! » Je lève les mains, comme un lapin pris en faute ou plutôt comme lorsqu’on me prend sur le fait lorsque je vole à l’étalage. « Tout doux, tout doux, c’est pas parce que tu la lèves pas que tu dois lever celle là » je désigne l’arbalète du doigt, commençant un peu à flipper en me disant qu’il a vraiment l’air sérieux, là. B#rdel. Il fronce les sourcils, je l’imite par réflexe.

Et je glapis. Vraiment. Comme un goupix. En beaucoup moins viril. En bien plus féminin. En… Je m’écroule en me tenant la jambe les yeux écarquillés. Trop de douleur en moi, là. L’avantage, j’ai que j’oublie mes c#uilles. L’inconvénient c’est que… « Mais t’es pas bien dans ta tête mec ! T’es… t’es pas sérieux là, tu… » Je flippe. A mort. Je flippe grave ma race là. Parce qu’il va me frapper, et que je ne suis pas en état de me relever, et que mon premier réflexe est de me protéger le visage, et que je suis vulnérable. Vraiment vulnérable. Encore une fois, je me suis foutu dans la chcoumoune jusqu’au coup voire jusqu’aux yeux. Mes pupilles le suivent avec une certaine angoisse que je ne peux pas cacher. Je dois avoir l’air d’un chat potté là. Pathétique. Je me fais de la peine, boudu. "-Ferme ta putain de gueule." Je le regarde en silence. Je vais presque me mettre à pleurer là. J’ai envie de m’excuser et… Non mais sérieux, vous y avez cru ? Vous croyez quoi ? Je flippe ma race, mais c’est pas pour autant que j’ai gagné deux sous de jugeote. Mes mains se posent dans la poussière sitôt la menace clairement écartée vu son changement d’attitude. J’essaye de reculer. Et forcément… « Pourquoi est ce que je me la fermerai ? T’as tout cassé sauf ma gueule, faut bien que je continue à m’en servir, c’est le dernier truc qui fonctionne tranquillou… »

Il m’ignore. Mais c’est qu’il m’ignore ce bougre. Je déteste que l’on m’ignore. Pire encore, il me prend pour la réincarnation d’un sac à patates. B#rdel, mais il a de la m#rde dans les yeux, l’autre grizzli ou quoi ? Je proteste, mais j’avoue que la douleur me fait assez rapidement me la boucler effectivement. Même une pile électrique comme moi à ses limites, et insomnie plus footing plus coup de poing bien placé plus jambe charcutée, faut croire que ça tend vers le silence. Charmante fonction mathématique, faudra que je la pose en équation plus tard. En attendant, je me laisse presque faire lorsqu’il me balance dans son pick-up en l’injuriant copieusement de français et d’argot parisien. La voiture démarre, la voiture roule, je continue de l’injurier dans une litanie qui faiblit bien malgré moi alors que je n’ose pas trop toucher la plaie et le corps étranger. Le français se poursuit, inlassable listing de toutes les injures que je connais et que j’invente, et Chewbacca a été traité vingt fois de pue-la-m#rde lorsque la voiture s’arrête enfin dans un sursaut qui me fait hurler très dignement, avec cette retenue qu’on me connait. Mon hurlement est mordu dans ma lèvre lorsqu’il arrache le carreau – en plus d’être cinglé et de se prendre pour le mec de Walking Dead, il est écolo le mec ? b#rdel, mais quel taré – et me met un garrot que je considère d’un œil circonspect. J’aime bien ce mot. Y’a Sir, y’a c#n, y’a pet, c’est totalement moi. "-Reviens pas. Et j'l'attends ton père." Ouais, c’est ça. Je lui jette un regard mauvais alors que je tente de me lever correctement en prenant appui sur ma moto. Ouais. Trop pratique mec. Tu me déglingues la jambe et tu me poses sur ma bécane en mode vas-y coco, pédale jusqu’à chez toi, tu vas voir ça va bien se passer. « Non mais t’es c#n ou t’es c#n, b#tard ? J’suis en train de pisser le sang et j’ai un trou gros comme ma main dans la cuisse. Non assistance en personne en danger, tu connais, Chewie ? » Ouais, ça doit bien être le seul truc que j’ai retenu des déblatérations sans intérêt de Martial qui bossait ses cours de droit. Mes doigts glissent vers mon tel, composent le numéro de mon frère justement, avant de s’arrêter. « B#rdel. » Pas question de l’inquiéter. Pas question d’appeler les flics ou les pompiers, ils seraient capables de joindre mon père ou mon frère, ces c#ns. Je considère ma moto. Soupire. Compose le numéro d’un taxi. P#tain.


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La blague, c'est que tu cours comme une fille (pv Marius)

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