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 run boy run (marko kovalenko)

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Harvey Sunderland
Harvey Sunderland

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SUR TH DEPUIS : 01/03/2015
MessageSujet: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:30

Marko Artem Kovalenko
« Comme la nuit paraît longue à la douleur qui s’éveille. »
NOM : Kovalenko ; qu’il est vain et futile d’espérer l’entendre prononcé de la bonne façon du premier coup. Ce nom c’est le sien mais c’est surtout celui de ses ancêtres. Celui de sa sœur. Ce nom c’est un réseau qui le lie aux autres de son sang, et même s’il évoque le sang et la douleur, Artem ne pourrait s’en séparer pour rien au monde PRÉNOMS : Artem, son prénom de baptême. Santé en grec, lui dit on régulièrement, remarque à laquelle il répond d’un haussement d’épaule montrant son intérêt pour la chose. Que ce soit la santé, la débâcle ou le surnom d’un mustélidé quelconque on en revient au même : c’est ainsi qu’il se nomme. Marko, pour le coup, voilà un prénom neuf, sans histoire et certainement sans futur. Artem, les américains haussent un sourcil devant son originalité certaine. Marko, voilà qui est plus passe-partout et facilement prononçable, facilement oubliable, facilement jetable. Artem est réservé à sa petite sœur à présent tandis que Marko est offert à tous ceux qui cherchent à en savoir plus sur lui. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 23 juin à Chostka. Ne cherchez pas cette ville aux Etats-Unis, vu son nom, son prénom et son accent, vous avez déjà du deviner que ce n’était pas sur ce continent, mais plus aux abords de la Russie. Bingo : vous voilà en Ukraine, l’été trop chaud de l’année mille neuf cent quatre-vingt trois. ÂGE : Trente et un ans. ORIGINES : Ukrainiennes, ses origines sont trahies par son fort accent slave que rien ne masque, que rien ne cache, qu’il ne tente même plus de faire disparaître puisque il résistera dans tous les cas. NATIONALITÉ : Américaine sur les papiers, il se sent toujours profondément étranger à ce pays qu’il ne considère que comme un refuge. Un refuge depuis une décennie déjà, mais un refuge qu’il quittera sans remords si jamais ça devient nécessaire.STATUT CIVIL : Célibataire, Artem s’obstine trop à passer inaperçu pour être remarqué par qui que ce soit, surtout par une fille qui ne serait pas sa sœur. A dire vrai, il a même relégué cet aspect loin, très loin, dans sa liste de priorité. MÉTIER : Vendeur dans une librairie de livres d’occasion, se fondre dans des vieux livres aux senteurs inégalables doit être bien son seul plaisir et son jardin secret. Au sous-sol de la boutique, dans les longues rangées d’étagères et la poussière étouffante, c’est là qu’Artem se sent le plus en sécurité. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel, il a eu quelques relations depuis son arrivée aux Etats-Unis, mais guère plus que cela. TRAITS DE CARACTÈRE : Sérieux – Taciturne – Méfiant – Légèrement paranoïaque – Autoritaire – Protecteur – Courageux – Sarcastique – Peu bavard – Attentif – Cordial – Perfectionniste – Impulsif – Calculateur. AVATAR : Kit Harington. CRÉDITS :inconnu (bannière), tearsflight (avatar).


TRUST A FEW FEAR THE REST

nothing left to say
001. Artem a beau être un peu sociable, discuter volontiers avec les clients et lecteurs, il est très difficile pour lui d’accorder une once de confiance aux autres. Des mois sont nécessaires pour qu’il soit un peu naturel, des années sont indispensables pour qu’il conçoive l’idée de demander un service ou quelque chose s’en approchant. Profondément méfiant, il serait tenté d’appliquer la règle du « je ne m’attache pas, je tiens loin de tout ça » s’il en était réellement capable. 002. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Artem est croyant. Si ses parents étaient persuadés de ne voir en leur fille qu’un rejeton du diable, ce n’est pas pour autant qu’il a rejeté en bloc toutes les croyances de sa famille. Ainsi, Artem croit en Dieu. Vraiment. Mais pas celui de ses parents, un Dieu miséricordieux, un Dieu qui pourrait lui pardonner son incendie meurtrier, un Dieu qui considérerait comme ses enfants autant les mutants que les humains, autant les innocents que les coupables. 003. Artem fait partie de ces gens qui sont capables du pire comme du meilleur s’ils ont un objectif en tête et s’ils ne voient pas d’autre moyen de l’atteindre. S’il doit tuer un jour pour sauver la vie de Mila, Artem sait qu’il le fera, même s’il s’en voudra le reste de sa vie. S’il doit mentir, tricher, voler, brûler,… et bien il le fera tout de même. Sa détermination n’a d’égale qu’en son sens de la justice et sa ténacité. 004. Depuis leur départ d’Ukraine, depuis ce qu’il a dû faire pour libérer sa petite sœur, Artem est pyrophobe. La simple vue du feu lui donne des sueurs froides, l’idée de s’en approcher davantage le tétanise, et sans son courage et sa volonté de fer, il serait totalement incapable d’agir devant une simple flamme, perdu comme il ne manquerait pas de l’être dans les fantômes agonisants de ses parents. Cette phobie, toutefois, il la garde pour lui, ne voulant surtout pas que sa sœur l’apprenne. Et l'un des rares moments où il la combat, c'est lorsqu'il allume ses trois cigarettes quotidiennes: il ferme les yeux lorsque ses doigts enclenchent le briquet. 005. Sa sœur justement. On peut dire que tous les grands frères et sœurs veulent protéger leurs cadets, Artem pousse ce fait à son paroxysme. Mila, c’est la prunelle de ses yeux, c’est sa malenʹka kvitka comme il aime le dire dans sa langue maternelle, sa petite fleur. C’est pour elle qu’il a traversé l’Atlantique, qu’il les a fait fuir New York. Il est prêt à tout, et strictement à tout, pour la protéger autant des Hunters que d’elle-même. 006. Toujours plongé dans ses livres à son travail, Artem pourrait se distinguer par sa culture générale plus qu’étendue. Il parcourt les livres et les encyclopédies comme certains liraient une bande dessinée, et s’il ne retient pas tout, ses sujets de prédilection sont aussi variés que saugrenus, de la mouche tsé-tsé aux différentes lois cosmiques en passant par la littérature classique. 007. Ce n’est pas qu’il n’aime pas qu’on le remarque, c’est juste qu’il est mieux dans l’ombre : voilà ce qu’il répond lorsqu’on lui demande pourquoi il est aussi discret. Parler peu, toujours doucement ou par monosyllabe, Artem a le stupide réflexe de pâlir ou de rougir lorsqu’on lui adresse la parole sans qu’il ne s’y attende voire qu’on le met au devant de la scène. C’est certainement pour ça qu’il évite tout ce qui est spectacle de rue ou spectacle tout court : lorsque trop de personnes le regardent, il est immanquablement mal à l’aise, va chercher ses mots voire bégayer. 008.  Ca doit faire quatre mois qu’un chat l’a adopté dans la librairie. A court d’inspiration, Artem l’a appelé Hamlet, puisque c’était le livre qu’il relisait à ce moment là, et depuis le chat ne le quitte plus dès qu’il met les pieds dans les rayonnages de la boutique. Borgne, Hamlet est loin d’être un canon de beauté féline puisqu’il lui manque une touffe de poil dans le cou et un morceau d’oreille, mais il est devenu un vrai compagnon à quatre pattes pour l’Ukrainien qui est d’ailleurs l’un des rares de la librairie à pouvoir le caresser et le porter sans se prendre un violent coup de griffes. Le seul problème de ce chat, c’est son étrange manie de venir offrir ses trophées de chasse à Artem où qu’il soit : en train de lire, dans la réserve ou en train d’encaisser un achat… 009. Pour se réveiller, Artem boit du café. Mais du café tellement fort et tellement dense que l’on pourrait penser qu’il y a plus de café que d’eau dans son breuvage brûlant et amer qu’il ingurgite tous les matins à cinq heures pour se réveiller totalement. Parce qu’en plus d’être drogué à la caféine, Artem est un lève-tôt. S’extirper de son lit au-delà de sept heures le matin lui semble invraisemblable, voire saugrenu. Ce qu’il fait de si bonne heure ? Il lit le journal, va faire un footing, range son appartement et se tient informé de toutes les arrestations, de toutes les actions des hunters, de tout ce qui pourrait représenter un risque autant pour lui que pour sa sœur. Puis, il reprend une tasse de café avant d’aller au travail. 010. Parfois, lorsqu’il en a assez de s’inquiéter et de voir toujours le pire dans toutes les nouvelles, Artem se visse des écouteurs dans les oreilles, augmente le volume à fond et s’enferme dans son appartement pour lire une énième fois Guerre et Paix de Tolstoï, de loin son ouvrage préféré. Pendant ces heures, ou jours, de répit, il cesse momentanément de songer à sa sœur qui ne l’écoute rarement, aux Hunters à la folie toujours plus meurtrières, aux dangers qui les guettent et dont il se sent responsable. Du moins, c’est ce qu’Artem aimerait faire, mais jusque là, il n’a jamais tenu plus d’une heure coupé à ce point de la réalité. A chaque fois, lorsqu’il atteint le moment où André perd sa femme, il s’imagine voir sa sœur mourir et ça lui est insupportable. Ca doit faire bien six ans qu’il n’a pas terminé Guerre et Paix. Et de toute évidence, ce n’est pas demain la veille qu’il y parviendra.

Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
Ce ne sont pas les transmutants qui l’effrayent, c’est ce qu’ils provoquent : ils tendent à réveiller chez les hommes ce qu’il y a de plus sombre et de plus extrémistes. Ce n’est pas qu’Artem soit non violent, loin de là, c’est juste qu’il croit en l’homme, autant en sa bonté qu’en sa noirceur originelle. Et s’il existe des bons et des mauvais humains, il doit exister des bons et des mauvais transmutants aussi, c’est dans la lignée des choses. Les transmutants, Artem vit avec leur existence depuis ses dix ans. Plus des deux tiers de sa vie, et ça va aller en s’amplifiant, forcément. Il n’en a pas croisé beaucoup, il ne souhaite pas en croiser plus, pour lui les choses sont relativement simples : ils sont là, on ne va pas choisir de les faire disparaître ou de les faire rester donc autant faire avec.

Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
Comme tout mouvement terroriste, Artem les condamne. Et vu l’histoire particulière qu’il a avec eux… il les condamne davantage encore. Brandir des drapeaux comme la religion lui semble aberrant de mensonge : la seule raison qui peut pousser des gens à vouloir la mort d’autres humains c’est la jalousie, voire la peur. Rien d’autre. Donc qu’ils n’aillent pas reporter la faute de leur agressivité sur quelqu’un d’autres. Les Hunter, Artem les abhorre, les méprise, les craint et les fuit. Il les connait beaucoup plus qu’il ne le souhaiterait puisque pendant près de onze ans il a suivi leur entraînement intensif et leur endoctrinement, auquel il n’a échappé que grâce à l’existence de sa petite sœur. S’il n’était pas autant rongé par l’amertume et le ressentiment, Artem serait presque capable d’avoir pitié des Hunters, mais dans un sens c’est trop tard : avec sa sœur en transmutante, il sera toujours dans leur ligne de mire et son rapport avec eux sera toujours celui de proie et de prédateur.

Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ?
Non, Artem n’est toujours pas un non-violent. Mais non, Artem ne supporte toujours aucun des deux groupes. Pour lui, l’un comme l’autre sont des plaies, de véritables plaies, mortifères pour tous ceux qui s’y frottent. La seule nuance entre les deux groupes, c’est qu’il sait que sa sœur a des sympathies pour le second et il sait tout autant que le premier est son Ennemi, avec un grand E et une grande Haine. Dans l’idéal, l’Ukrainien aimerait rester en dehors de tout ça, dans sa librairie et Mila dans son garage. Car mieux que quiconque, celui qui aurait pu être un Hunter est conscient que dans tout affrontement, il y a des dommages, qu’ils soient collatéraux ou non, et c’est ça qu’Artem déteste le plus. Parce que que les Hunter et les Uprising se combattent, c’est leur choix, qu’ils se débrouillent entre eux ; que Mila ou lui-même soit directement impliqué, ça passe bien moins aux yeux angoissés d’Artem et il n’est pas question qu’un seul de leurs cheveux soit effleuré.

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
A dire vrai, si Artem reste à Radcliff c’est principalement parce qu’il sait pertinemment que sa sœur n’acceptera pas de le suivre cette fois. Mais s’il le pouvait, il partirait immédiatement sans lui demander son avis et la traînerait sur un autre continent loin, très loin, de Lancaster. L’Australie lui semble pas mal d’ailleurs, il a déjà plusieurs livres sur le sujet sur sa table de chevet et d’éventuelles pistes de cachettes et de nouvelles identités. Mais Mila ne voudra pas, pas cette fois. Pas alors qu’ils sont bien implantés, pas alors qu’elle développe de plus en plus une rage contre les Hunters qu’il partage, certes, mais qu’il aimerait voir bien plus discrète chez elle, histoire de ne pas se faire remarquer plus que de raison. Artem exècre les extrémistes et voit donc Lancaster d’un mauvais, très mauvais œil. Et à chaque annonce, il se dit que la prochaine sera celle de trop.

Marelle - Céline - 22 ans

PAYS : France DISPONIBILITÉ : 5/7 en présence, 2/7 en RP plus ou moins ? (on va viser bas, histoire d’assurer mes arrières x) ).VOTRE AVIS SUR TH : Génial *o*. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Par le biais d’un petit Caesar qui est mon double schizophrénique run boy run (marko kovalenko) 2765873474 . PERSONNAGE : scénario de Lyudmila. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : pas vraiment :). UN DERNIER MOT ? : BOUYA !



Dernière édition par Marko Kovalenko le Dim 1 Mar 2015 - 12:54, édité 2 fois
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Harvey Sunderland
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SUR TH DEPUIS : 01/03/2015
MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:30

we're all stories in the end
just make it a good one
L’allumette se consume dans ma main sans que je ne fasse le moindre mouvement pour la lâcher. Je devrais pourtant: c’est la quatrième que je gâche ainsi, c’est la quatrième qui me brûle les doigts, c’est la quatrième que je fais tomber en agitant la main et que je regarde s’effriter au sol dans un petit tas de poussière. Il faut que je le fasse : c’est ma seule chance, c’est sa seule chance, c’est notre seule chance. Voilà. Depuis des mois que je prépare ça, il ne faut surtout pas que je fasse marche arrière, pas maintenant. Je sais tout cela et pourtant quatre vestiges d’allumettes traînent à mes pieds. Mes doigts se crispent sur la boite d’allumettes, l’ouvrent encore une fois dans un grincement, en extirpe une nouvelle et la raclent sur le côté dans une énième étincelle. Mais cette fois, je vois dans cette flamme le regard de Mila et je la jette au milieu de la flaque d’essence qui n’attend que ça depuis une quinzaine de minutes.

Mes yeux suivent comme hypnotisés le mur de flamme qui se traîne dans la cour et se rapproche à chaque seconde un peu plus d’un brasier explosif placé dans le garage. Si je compte bien, dans une heure, voire deux au pire, cette maison qui nous a vu naître Mila et moi ne sera plus qu’un tas de ruines, et nous, nous serons dans un taxi en direction de l’aéroport le plus proche où l’on nous exfiltrera sans le moindre retard. Je m’inflige une claque mentale et me décide enfin à courir en direction de la cave lorsqu’une étincelle de trop se projette contre le mur et me rappelle que je joue dès à présent contre la montre. « Artem ? Qu’est-c’qui se passe ? » me demande-t-elle lorsque je l’extirpe de son sommeil. Je secoue la tête, l’adrénaline et l’urgence me poussant à agir plutôt qu’à m’exprimer. Il faut bouger et vite, les questions et les réponses attendront. J’ai entendu des hurlements un peu plus tôt, lorsque je m’acharnais sur le loquet et la serrure de la cave, trop angoissé par la fumée qui emplissait mes poumons pour contenir mes tremblements et réussir à tourner la clé au premier essai. Qu’est-c’qui se passe ? Il se passe que nous fuyions petite sœur, et que je viens de faire quelque chose de si terrible, de si horrible, qu’il n’y a que te savoir en sécurité un océan plus loin qui me permettra d’oublier cet atmosphère morbide et la fumée qui remplit mes poumons pour me faire suffoquer. Et ces cris. Ceux de nos parents que j’assassine alors que je te sauve. Deux vies pour te libérer, petite sœur, deux vies voilà ce que vaut ton sourire et tes yeux écarquillés. Range tes affaires, ne perds pas de temps, ne prends rien et suis moi petite sœur, voilà ce qu’il se passe. Nous sortons tant bien que mal, je rétablis sur mon dos le sac préparé la vieille et caché dans un coin du jardin que je viens de récupérer. Toute notre vie est à présent à l’intérieur de sac militaire : des habits, de quoi boire, de quoi manger, des faux papiers. Des mois de préparation condensé dans un simple sac de toile alors que notre vie part en fumée sous nos yeux. Mais il ne faut pas tarder. Et même si je cueille son Merci comme une goutte de rosée, je ne peux que la conserver de côté jusqu’à ce que nous soyons en sécurité. Toujours bouger, ne jamais attendre : elle n’a peut être pas encore saisi la dure réalité, mais nous sommes désormais des fugitifs. Et si je ne regrette strictement rien parce que tout ce que j’ai fait c’est pour elle, ce n’est pas pour autant que nous avons le droit de tout perdre maintenant, pas si près du but.

♠♠♠♠♠

La colère me vrille les tympans. Ce sont nos sauveurs, je leur dois un certain respect en théorie. Mais là, ils sont allés trop loin, ils se sont joués de nous et mon respect est parti en fumée. Traîtres. Lâches. Opportunistes. Ils ne valent rien, ils ne sont guère différents de ceux que l’on a fui au final, pour se servir de cette manière de Malenʹka kvitka. Et puisqu’ils n’ont pas su garder leurs ambitions dans leur tête, qu’ils se rongent les ongles et se morfondent dans leur coin : nous, nous partons. La colère, donc, assombrit ma réflexion. Et lorsque je pousse la porte de la chambre de Mila, je rejette dans un coin de mon esprit tout parallèle avec ce jour noir qui nous a vu fuir l’Ukraine pour lui intimer l’ordre de préparer ses affaires. Nous sommes peut être moins pressés que la première fois, je n’ai pas envie de traîner dans le coin, ils seraient capables de nous retenir au mieux, de nous trahir un peu plus dans tous les autres cas que je parviens à envisager. L’urgence, toujours l’urgence, m’angoisse et me fait articuler un péremptoire « On s’en va » qui ne demande aucune autre réaction qu’une obtempération rapide. Elle relève la tête de son livre, j’ai déjà attrapé son sac de sport et je commence à vider ses placards sans attendre. On s’en va, tout est dit dans cette phrase. Les questions et les réponses, garde les pour plus tard Mila, tu devrais commencer à me connaître lorsque j’ai cette gravité dans le regard. Je les ai entendus, il y a deux heures. Ils s’extasiaient devant tes progrès, devant la maîtrise de ta transmutance et toutes les possibilités qu’elles leur offrent. Ils se sentent redevables, disaient-ils sans avoir conscience que j’étais à deux pas. Ils nous mangent dans la mains, elle n’osera pas refuser et lui non plus. Les lâches. J’exècre les traîtres et ceux qui veulent profiter de ma petite sœur et de ma reconnaissance. Oui, ils nous ont offert une nouvelle vie, une protection par cette nationalité américaine. Oui, ils nous ont permis de partir, de recommencer à zéro, de vivre dans le cas de Mila. Mais est-ce une raison de se servir d’elle comme d’un outil ? Ma main se crispe sur le livre que j’attrape et que je jette dans le sac de sport sans la moindre précaution. Imagine les profits que l’on peut faire ! C’est l’espionne parfaite et ce n’est qu’une gamine traumatisée ! Les questions de ladite gamine me passent au dessus, trop concentré que je suis pour réfléchir à toute vitesse. La dernière fois, tout était prêt des mois à l’avance. Cette fois, je m’apprête à nous plonger dans l’inconnu, sans aucune sécurité pour nous protéger et nous couvrir. Ses questions, donc, je ne les écoute pas. Jusqu’à ce qu’elle se place devant moi et me force à m’arrêter, à la regarder. Qu’est ce qu’elle fait, qu’est ce qu’elle veut ?

« J’ai dit : on s’en va » Allez, fais moi confiance petite sœur, bouge toi de là et aide moi à préparer tes affaires, les miennes attendent dans le couloir. Pourquoi ? Parce qu’on doit s’en aller. Depuis quand te faut-il une raison pour m’écouter ? T’ai-je déjà trahi, moi ? Je ne pars pas. Je m’interromps dans mes mouvements, mes yeux noirs la foudroyant du regard. Pardon ? Ma main continue d’appuyer sur le sac pour en fermer la fermeture éclair. Artem, je ne pars pas. Je pensais avoir mal entendu la première fois, la deuxième fait tout aussi mal finalement. Un mal de chien. Comme une brûlure que je n’ai pas vue venir.  Je lâche aussitôt toutes les babioles que je tenais pour me placer face à elle et la forcer à me regarder droit dans les yeux. Elle croit quoi ? Je le lui demande véritablement son avis ? Mes phrases sonnaient comme des questions ou j’ai loupé quelque chose ? Je suis en colère et même si cette colère n’est pas dirigée contre elle, je me sais suffisamment hors de moi par ce que j’ai entendu pour qu’elle risque d’y subir les conséquences au travers d’une détermination autoritaire sans l’ombre de la moindre patience. Une dernière fois j’articule ces mots. On s’en va. Le tout de suite qui devrait les suivre reste silencieux mais plane entre nous, malmené par son regard de défi. Elle ne veut pas ? Parce qu’elle pense que moi ca m’amuse peut être, de tout lâcher de ce qu’on a construit péniblement ces derniers mois ? Je sais qu’elle en veut pas, mais j’ai juré de la protéger, et que ce soit des Hunter, des manipulateurs ou d’elle-même, je le ferai toujours, quoi qu’il en coûte, quoi qu’il m’en coûte. Si tu t’en vas, j’viendrai pas. Mon visage se durcit d’un cran encore. Si elle croit que c’est un jeu… Qu’elle ne tente même pas de poursuivre dans cette voie, je n’hésiterai pas à la porter s’il le faut. Elle sait que je le ferais. Elle doit pouvoir le lire dans ma détermination et si elle ne le lit pas, elle doit le sentir dans ma tension et dans le ton inflexible de ma voix. Sa gifle, je l’encaisse comme un assentiment. Dans un sens, elle a rendu les armes au travers de ce geste de violence. Et je termine de faire son sac pour mieux le lui lancer dans les bras avant de faire un tour sur moi-même pour jeter un dernier coup d’œil à sa chambre. « Je t’attends dans le couloir, tu as cinq minutes pour terminer de faire tes bagages. Et si tu n’es pas en bas dans ces cinq petites minutes, je n’hésiterai pas à te descendre par le biais de coups de pied au c#l, t’as compris ? » Sans attendre de réponse, je sors, attrape mon sac, ma casquette, dégringole les escaliers pour aller régler les derniers détails avec le chauffeur de taxi qui a dû arriver entre temps, pendant que je secouais cette tête de mule. Appuyé au toit de la voiture, je regarde avec lui différents itinéraires. Nous devions partir pour le Brésil, c’était mon idée première. Mais elle ne veut pas quitter New York, et je me sens coupable de la forcer à changer une nouvelle fois de pays, une nouvelle fois de langue. L’anglais, je commence à peine à le parler correctement moi aussi. Et aucun pays d’Amérique Latine ne parle russe ou ukrainien ou aucune de ces langues slaves qui nous donnerait l’impression d’être chez nous. Un soupir, je lui indique la sortie de la ville et un concessionnaire. L’argent que l’on a, je l’ai volé à nos hôtes. Une raison de plus pour nous hâter, d’ailleurs.

♦♦♦♦♦

Mila me fait la gueule. C’est clair. Ca se lit sur son visage. Arrêtés en pleine campagne, en plein désert plutôt, mes yeux noirs couvrent une carte du Kentucky. Nous roulons depuis huit heures maintenant, et elle n’a pas décroché une seule syllabe. Moi non plus d’ailleurs.  Je me sens incroyablement mal d’avoir volé cette voiture, ou plutôt cette carcasse ambulante. Mais on ne pouvait pas faire autrement, même la moins chez des boites de conserve du concessionnaire n’entrait pas dans notre budget. Mon poing percute la tôle d’un geste agacé lorsque mon regard accroche un nom sur la carte. Plutôt central, il pourra nous permettre de partir dans toutes les directions si nous devons une nouvelle fois fuir. Et il reste aux Etats-Unis. Encore quatre heures de route. « Nashville. » Ma voix me surprend par son ton rauque, j’attrape une bouteille d’eau dans le pack acheté quelques heures plus tôt dans un petit commerce, et le temps d’en boire une demi-douzaine de gorgée, je pointe la ville sur la carte histoire que Mila la repère, qu’elle en ait ou non envie. « C’est là qu’on va, d’accord ? » Dommage pour le Brésil, au moins j’ai déjà fait les recherches pour une prochaine fois. « Au moins, on reste aux US, t’es contente ? » Un soupir. Je lève les yeux au ciel, range la carte, pose la bouteille d’eau et me place de façon à ce que Mila me regarde. « Tu me fais confiance hein ? On devait partir. Je ne laisserai jamais personne te faire le moindre mal. On va se poser à Nashville, tout va bien se passer. Tant qu’on reste tous les deux, on se protège, je te protège. Alors je te promets que je vais essayer de faire en sorte qu’on se pose vraiment là bas si on s’y sent bien. » Un nouveau soupir, je reprends la carte, entoure d’un cercle rouge la ville et dépose la carte totalement dépliée sur les genoux de Mila avant de tourner la clé et de redémarrer la voiture. « On en a pour quatre heures. Si tu veux, dès qu’on arrivera par là… je lâche le volant une fraction de seconde pour lui indiquer une portion de route totalement déserte à première vue, « Je t’apprends un peu à conduire, d’accord ? » Histoire qu’on enterre la hache de guerre. Maintenant que des heures et des kilomètres nous séparent de New York, mes épaules crispées de tension se relâchent un peu. Et je n’aime pas être en froid avec elle, la gifle qu’elle m’a infligée me brûlant encore mes joues mal rasées.

Nashville. C’est donc là qu’on va s’enterrer. La dernière fois, nous avions des gens, des transmutants même, pour nous accueillir. La dernière fois, nous avions des papiers, nous avions une nationalité, nous avions gîte, couverts et protection. Là… tout a été fait dans la précipitation. Mes doigts pianotent sur le volant alors que je me demande encore et encore si j’ai pris les bonnes décisions. Nashville. Avec la chance que l’on a, nous allons y retrouver des Hunter. Mes yeux quittent un instant la route pour se poser sur ma sœur endormie, pour revenir sur l’asphalte éclairée par mes phares qui accrochent un instant un panneau indicateur. Moins d’un quart d’heure de route, il est une heure du matin. Je fronce les sourcils, glisse vers le clignotant et me range sur le bas côté. Mieux vaut arriver en journée, on nous posera moins de questions. Essayant de bouger le moins possible, je coupe le contact, attrape mon paquet de cigarettes et sors du véhicule pour m’y adosser, fermant les yeux au moment d’allumer ce support à nicotine, incapable que je suis de faire face aux flammes. S’il y a bien un seul moment ou je me force à me confronter à cette phobie, c’est bien celui là : lorsque la fumée s’échappe de mes lèvres pour tourner et se dissiper dans la nuit noire, éclairée seulement par les voyants du véhicule. Nashville. Je frissonne, passe la main dans la voiture pour saisir un sweat que je passe avant de faire le tour du véhicule, rechignant autant à rester à côté qu’à m’en éloigner. Et, incapable de dormir, je commence à faire la liste de ce que l’on va devoir régler demain. Priorité : trouver un boulot. J’ai une formation de Hunter. Les quelques mois à New York m’ont offert une polyvalence dans les petits jobs payés au lance pierre. On peut se débrouiller. Et il nous reste encore deux, trois cents dollars volés. Je tire une nouvelle fois sur la cigarette qui grésille pour tout expirer d’un coup. Un appartement. Un job. Des fausses identités ? Il ne faut pas se leurrer : elles sont inutiles. Non. L’important, c’est un travail, et une formation pour Mila. Se fondre dans la société, nous faire oublier. Avoir un œil sur les événements, aussi. Un nouveau frisson, j’écrase le mégot d’un mouvement de talon pour me réfugier dans la voiture et tenter de dormir.

♣♣♣♣♣

Un éclat de rire me surprend lorsque Hamlet saute de l’étagère pour tomber sur mes épaules et ma nuque. Mes doigts viennent saisir sa fourrure et la peau de son cou, détachent ses griffes qu’il garde plantées dans mon tee-shirt et ma chair, le posent sur la table le plus proche sans tenir compte de son miaulement. En arrivant à Nashville, pour être franc, je pensais en partir dans les mois qui allaient suivre. Malgré toutes les promesses que je pouvais faire à ma sœur, il n’était pas question à l’époque de se fixer véritablement quelque part. Je caresse le chat noir, le grattouille au niveau des oreilles, avant d’attraper la pile de livres que je dois ranger dans la réserve. Shakespeare se mêle aux guides du Routard, en passant par une méthode d’apprentissage de l’italien que je mets de côté pour mon plaisir personnel. Etrangement, je me suis mis en tête de lire dans sa langue maternelle. Nashville, donc. Nous en sommes partis deux semaines après notre arrivée. Même pas un mois. Pour changer de ville. Et changer encore. Sans jamais quitter le territoire des Etats-Unis, sans jamais s’arrêter plus longtemps. Puis, un an après, nous avons atterri dans cette petite ville que j’avais déjà repérée lorsque nous étions sur la route après New York. Tranquille, sans histoire. Elle non plus, je ne songeais pas m’y arrêter plus de quelques mois. Mais contrairement à Nashville, ce ne sont pas deux petites semaines que nous avons passé en son sein, ça fait bientôt huit ans que nous y sommes implantés. Et cette libraire dans laquelle je me trouve, j’y travaille depuis cinq ans maintenant. Un soupir, je tiens en équilibre sur un tabouret bancal pour atteindre un rayon, le chat se faufilant avec morgue d’étage en étage pour me narguer un peu plus.

Une sonnerie grésille, je manque de tomber et finis de ranger la pile de livres pour mieux remonter dans la boutique où son patron m’attend avec un sourire. « Marko ! Je peux te confier la maison quelques minutes ? » J’acquiesce d’un mouvement bref pour le placer au niveau des caisses ou j’esquisse un sourire aux clients. Marko. J’avais dit que les noms d’emprunt étaient inutiles ? Je me suis quand même laissé prendre au jeu pour offrir aux gens que je ne connais pas un nom aux consonances slaves mais tout de même prononçable par des étrangers comme eux. Dix ans que je suis aux Etats-Unis et même si mon anglais est presque acceptable, on ne peut pas nier que je suis de l’Est lorsqu’on m’entend parler. Mes doigts glissent sur la caisse, rendent la monnaie, saluent les clients mais mon attention est sur la rue qui s’agite et sur des affiches un peu partout vantant les mérites d’un remède contre la transmutance. Je les foudroie du regard. A la prochaine annonce, quoiqu’en dise Mila, je me promets qu’on s’en va. Tout en sachant que je serai incapable de tenir cette promesse : on a fait l’erreur de rester, elle n’acceptera jamais de partir. Elle a grandi, maintenant, et je sais que même si elle me fait confiance, l’autorité que je peux avoir sur elle s’amoindrit d’année en année au fur et à mesure que sa détermination et son côté têtu se mettent en tête de rivaliser avec moi.

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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:35

ENCORE UN DC ! run boy run (marko kovalenko) 2528048821 run boy run (marko kovalenko) 921491218
Je veux et j'exige un lien, Kit + ce scénario = run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431 run boy run (marko kovalenko) 2605979431
Re-bienvenue parmi nous run boy run (marko kovalenko) 3163460199
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:45

C'est la folie des DC run boy run (marko kovalenko) 2765873474 re-bienvenue !
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:47

ReBienvenue sur le forum !!!!! I love you et super choix de scénario ! run boy run (marko kovalenko) 2976688543
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 12:55

Merciii ! Et oui, la folie des DCs (ou la folie tout court run boy run (marko kovalenko) 3991503307 )
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:02

Rebienvenue ! run boy run (marko kovalenko) 3163460199 C'est bien d'avoir craqué à l'appel du DC, très très bien même run boy run (marko kovalenko) 3107078471
Hanlala ce scénario run boy run (marko kovalenko) 2497508888 Super choix ! run boy run (marko kovalenko) 243543726
Bon courage pour ... heu ... la fin de ta fiche qui me semble déjà terminée ? run boy run (marko kovalenko) 3991503307
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:04

run boy run (marko kovalenko) 3991503307 Merci à toi run boy run (marko kovalenko) 3167136188 Tu peux m'encourager pour la relecture si tu veux, aka ce que je déteste le plus faire lorsque j'écris What a Face
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:22

OMG KIT *o* run boy run (marko kovalenko) 2636227509 *officielementDCD*
D'un coup tu me rappel pourquoi j'ai fais Oskar bie run boy run (marko kovalenko) 422354165 run boy run (marko kovalenko) 422354165 run boy run (marko kovalenko) 422354165
Re bienvenue et JE VEUX un lien je te harcèlerais run boy run (marko kovalenko) 3865114578 run boy run (marko kovalenko) 937015410 run boy run (marko kovalenko) 244575618 run boy run (marko kovalenko) 1030106593
OMG quoi, non mais KIT, c'est KIT c'est... Oh purée *estreDC*
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:29

Ne pas fangirler, ne pas fangirler, ne pas fangirler.

Rebienvenue.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH KIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT run boy run (marko kovalenko) 243543726 run boy run (marko kovalenko) 422354165 run boy run (marko kovalenko) 2497508888 run boy run (marko kovalenko) 2497508888 run boy run (marko kovalenko) 292007208 run boy run (marko kovalenko) 2528048821
Bon voilà, j'ai pas pu contenir les hormones.
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:54

*o* kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit

Spoiler:

Re-bienveneu alors, puisque tu es apparemment un DC !
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 13:57

Ahaha, je vois que mon avatar a un succès auquel je ne m'attendais pas vraiment run boy run (marko kovalenko) 2765873474 Merci à tous les trois :calin:
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 15:49

MON FRÈÈÈÈRE. run boy run (marko kovalenko) 2605979431 Qui fait déjà des ravages en plus, à ce que je vois. Quel tombeur. run boy run (marko kovalenko) 3865114578

Rebienvenue et encore merci de prendre mon scénario I love you I love you puis ta fiche, ta fiche. AJSJKLDJKDF. J'te l'ai déjà dit mais je suis tellement fan, Artem pouvait pas tomber entre de meilleures mains que les tiennes. C'EST PARFAIT, T'ES PARFAIT, JOTEM, ET LES KOVALENKO VAINCROOOOOOOOOONT run boy run (marko kovalenko) 222075304 run boy run (marko kovalenko) 921491218
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 15:51

Ouuuuuuuuh petite soeuuuuuur run boy run (marko kovalenko) 921491218 Les Kovalenko domineront le moooooonde voui run boy run (marko kovalenko) 3460047885 Du coup, si tout te va dans l'histoire, je file me forcer à la relire et ce sera bon run boy run (marko kovalenko) 2765873474
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MessageSujet: Re: run boy run (marko kovalenko)   run boy run (marko kovalenko) Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 15:54

Exactement (même si du coup le monde est un peu mal barré. run boy run (marko kovalenko) 786090450 run boy run (marko kovalenko) 320633429)
Et OUI, tout me va donc tu peux foncer run boy run (marko kovalenko) 520337459
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