Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?
La belle a grandit aux côtés de trois transmutants : son frère, sa sœur cadette et sa meilleure amie. Malgré leur pouvoir pouvant s'avérer dangereux, Anthea ne s'st jamais révélée apeurée. Au contraire des trois mutants, effrayés par leur don, la brune a ravalé la peur et les a aider à faire de même, leur apprenant à gérer leur pouvoir pour se sentir en contrôle. Thea répète souvent qu'un mutant dangereux est un mutant qui ne contrôle pas son pouvoir, aussi, elle m'est un point d'honneur à les aider à gagner ce contrôle, pour que les autres puisse se rendre compte de cette évidence.

   Que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
Dégoutée par de telles pratiques, elle fait son possible pour les empêcher d'attaquer ses précieux mutants. Ces monstres -car selon elle, ce sont eux les vrais monstres dans l'histoire- lui font peur : elle craint non pas pour elle, mais pour ses frères et sœurs, pour sa meilleure amie et ses proches possédant des dons. C'est pour cela qu'aux côtés d'Isolde, sa meilleure amie, elle s'occupe d'un petit groupe anti-hunters, à l'image d'Uprising. Si elle n'attaque pas aux côtés des autres membre, elle n'en reste pas moins dévouée à leur cause et fait tout pour les aider.

   Que pensez-vous des affrontements entre les hunters et le groupe Uprising ?
A l'image de son ancien groupe de rebelles, elle défend fervemment Uprising et n'hésite pas à prêter son aide et son soutient psychologique aux membres du mouvement, qui compte dans ses membres plusieurs de sa amis. Depuis l'accident et la perte des membres de son ancien groupe, la belle a été contacté par Uprising ; malgré tout, elle s'oppose fermement à rejoindre à  nouveau les rebelles, préférant se contenter d'aider ceux qui ont besoin d'elle, pas plus. Une résolution qui ne durera surement pas longtemps, vu l'engagement de la belle dans la lutte anti-hunter.

   Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?
Triste qu'un tel homme ait pu s'installer -légalement- à la tête de la ville, elle s'oppose fermement à ses idéaux et à ses décision. Pour elle, Thaddeus est un barbare aveuglé par le pouvoir, séduit par la faiblesse d'esprit des habitants apeurés face au changement. Elle déplore que les choses ce soit déroulées ainsi, persuadé que si le maire aidait les mutants à s'intégrer et à se maîtriser, la population accepterait à bras ouvert ces individus. Au lieu de ça, il alimente leur peur et terrifie les transmutant, qui contre-attaque.

PAYS : partout, nulle part, bien au chaud dans mon tardis   DISPONIBILITÉ : il suffit de dire mon nom trois fois face à un miroir, et j'apparaitrais   VOTRE AVIS SUR TH : nul/20    COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : grâce  à mon petit doigt    PERSONNAGE : inventé    VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : l’équipe administrative, est moche, faudrait changer    UN DERNIER MOT ? : frangipane.

I. « Mademoiselle Mar- .. Anthea ? » Un mince sourire s'étira sur les lèvres de la brune. Du haut de ses vingt ans, Tessa était l'une de ses anciennes "patiente", venant lui rendre visite une fois par semaine dans son petit bureau au sein du lycée de Radcliff. Sous ses airs timides et ses traits enfantins se cachait un pouvoir ravageur, qui avait déjà déclenché plusieurs les alarmes incendies du lycée ; mais avec le temps, Thea lui avait appris à se contrôler, et a ne plus avoir peur. Aujourd'hui, l'étudiante avait rejoins le petit groupe rebelle d'Isolde, et Anthea la considérait comme une amie. Mais les habitudes avaient la vie dure, et Tessa peinait encore à utiliser son prénom. La psychologue releva les yeux, couvant l'adolescente d'un regard protecteur. « Est-ce qu'on va bientôt commencer ? Je suis censée pointer au restaurant dans une heure. » souffla-t-elle d'une voix soucieuse de déranger. Thea plissa les lèvres. La réunion aurait dû commencer trente minutes auparavant, pourtant, aucun signe de la blonde. C'était son mouvement après tout, c'était elle qui avait regroupé tous ces gens pour attaquer les hunters. Anthea n'avait dans un premier temps pas soutenu l'initiative d'Isolde ; si elle était toujours là pour sa meilleure amie, elle ne pouvait malgré tout pas cautionner les actes de violences que souhaitait causer la blonde. Pourtant, à force d'entendre les histoires que lui racontait Isolde, les corps mutants qu'elle retrouvait au cours de ses enquêtes, et soucieuse de ne pas laisser la policière s’emmancher là-dedans toute seule, Thea s'était laissé tenter. Elle refusait de prendre part aux attaques, mais restait, dans l'ombre, pour les organiser et assurer la sécurité de tout le monde. Un rôle qui ne lui changeait pas de son quotidien en somme. Mais face à l'absence d'Isolde, Anthea se retrouvait désemparée. Isolde s'occupait d'expliquer les plans et de donner les missions, c'était elle la leader. Elle était censée être présente à chacune des réunions. Pourtant, aujourd'hui, il n'y avait pas l'ombre de la mutante. Hésitante, Thea répondit à la jeune femme. « On va ... on va commencer. Izzy nous rattrapera quand elle arrivera. » La brune se leva et l'assemblée se fit silencieuse. Anthea se racla la gorge, et commença. « Bonjour à tous ! Isolde a dû être retenue au poste, je vais donc m'occuper de la réunion d’aujourd’hui. » La voix d'Anthea s'imposa dans le petit garage qui leur servait de point de rendez-vous. Si elle n'aimait pas endosser ce rôle, elle ne pouvait pas non plus se le cacher : la psychologue était une leader née, et elle s'occupait de gérer la réunion comme si elle l'avait fait mille fois avant. Mais au fond d'elle, une pointe de regret la dérangeait face à l'absence de la blonde, soucieuse qu'il lui soit arrivé quelque chose sur la route.

II. La lumière chaude d'une après-midi automnale vint caresser les paupières de la brune. La corps engourdis, Anthea avait la sensation d'avoir dormi trop longtemps. Quelle heure était-il ? Son esprit encore embrumé par le sommeil, la belle peinait à remettre les choses en place. Quel jour étions-nous ? Des questions auxquelles la belle ne trouvait pas de réponse. Que s'était-il passé après la réunion ? Paniquée à cette idée, la jeune Martell ouvrit les yeux, aveuglée d'abord par la lumière qui inondait la pièce. Ce n'était pas la lumière du soleil, mais celle d'une puissante lampe halogène placée au dessus de sa tête. Vivement, Anthea se redressa en position assise, balayant la pièce d'un regard affolé. Sous ses jambes nues, la sensation glacée de l'inox. Autour d'elle, des mur d'un gris immaculé, et des portes, partout des portes. Suffisamment grande pour y glisser un corps humain allongé. Il ne lui fallut pas longtemps pour réaliser où elle se trouvait. Un regard vers la droite suffit pour la convaincre, alors que ses yeux émeraudes s'arrêtèrent sur le corps sans vie d'une jeune femme, dont seuls les cheveux dépassaient de la couverture en coton blanche qui la cachait. La morgue ! La brune sauta sur ses pieds, cherchant la sortit quand elle faillit percuter l'homme qui se tenait hors de son champs de vision. Celui-ci l'esquiva vivement. « Anthea, calme toi ! Tout va bien se passer. » Une voix qui ne lui était pas complétement étrangère, mais qu'elle n'arrivait pas à replacer dans le chaos esprit. Incapable d'atteindre la porte, derrière l'homme qui lui faisait face, l'aînée Martell décida de reculer vivement, se nichant en retrait dans un coin de la pièce, le plus loin possible du corps de la jeune fille -et des autres corps qu'elle avait aperçu plus loin en tentant de fuir. Finalement, son regard vint s'attarder sur les traits de celui qu'elle imaginait déjà comme son ravisseur. « Be.. Bellamy ? » Un sourire chaleureux s'étira sur les traits de son cher ami d'enfance. Bellamy, le petit voisin des Martell, celui qui l'avait tant aidé lorsqu'elle était arrivé dans ce pays inconnu qu'était les Etats-Unis. « Je peux t'expliquer Thea, il faut que tu te calm- » « Qu'est ce que tu m'as fait ? » s'écria la jeune femme, toujours sur la défensive. La belle ne pouvait qu'imaginer le pire ; après tout, elle avait aider un groupe d'anti-hunter, il fallait s'attendre à des représailles si on apprenait son appartenance au groupe. Mais de la part du doux et innocent Bellamy ? « Tu ne te souviens plus ? » souffla le jeune Weasley, désemparé. Face au yeux affolés d'Anthea, le garçon continua. « La réunion ? L'explosion ? » Le souffle d'Anthea se fit de plus en plus court. Les souvenirs semblaient vouloir revenir, mais son cerveau s'y opposait farouchement. Elle était si prêt du but, si proche de rassembler tous les morceaux. Pourtant, une part d'elle-même souhaitait la protéger. Les larmes lui montèrent aux yeux, impuissante face à la lutte qui faisait rage dans son esprit. « Thea, je suis désolée de t'annoncer ça comme ça mais ... tu es morte. Dans l'explosion. Les secours n'ont pas réussi à te réanimer. » Les jambes tremblantes de la jeune Martell se dérobèrent sous son poids, et elle se retrouva à terre. « Morte ? » répéta-t-elle à peine audible, en écho au jeune homme, comme pour se convaincre. « Depuis trois jours. » Un silence gênant s'installa sur la pièce, Bellamy désirant laisser le temps à la jeune femme de digérer la nouvelle. C'était la première fois qu'il faisait une telle chose, maladroit, il ne savait pas bien comment s'y prendre. « Pour quoi je .. Comment ? » Des esquisses de questions que la belle ne pouvait formuler proprement. Mais le garçon compris vite. « Je t'ai réanimer. Mon pouvoir, je peux ... Je suis capable de ramener les gens à la vie. Je suis désolée, je ne pouvais simplement pas supporter de te voir là, sans vie ... » La belle releva un regard mi terrifié, mi admirateur. Pourtant, une autre pensée chassa bien vite le traumatisme qu'elle venait de vivre. Une seconde nature, pour elle, de penser directement à eux. Elle tâcha de se relever, peinant encore à tenir debout ; Thea s'accrocha au comptoir. « Mes frères et sœurs ? Je dois aller les retrouver, je dois ... »  « Tu dois te reposer, j'irais les prévenir. Je vais t'amener chez moi, mais ça doit rester secret. » Les yeux de Bellamy se dérobèrent.  « Si jamais on apprend que je suis un mutant, c'est fini. » Le garçon lui tendit un manteau, et lui fit signe d'avancer par la porte. Anthea hésita un instant.  La belle couva son ami d'enfance d'un regard plein de gratitude ; la peur s'était envolée. Si il avait fait ça malgré le danger, elle ne risquait définitivement rien. « Merci Bell. Merci beaucoup. » souffla-t-elle doucement, plongeant ses yeux verts dans le regard gêné du médecin. D'un pas hésitant, elle traversa la pièce en peinant, déjà épuisé par l'effort.