Sujet: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Mer 4 Juin 2014 - 23:32
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Les choix de chacun, définissent l'avenir. Lorsque vous avez faits des choix que vous saviez mauvais, mais qu'ils étaient nécessaires à votre survie, vous avez continué dans cette voie. Faith Cunnigham faisait partie de ces gens, qui avaient fait un choix bouleversant leur existence. La demoiselle blonde savait pourtant, que ses choix - aussi justifiés étaient-ils - la conduirait à sa propre perte. La mutante se consumait, lentement, à petit feu, comme une braise qui viendrait délicatement brûler les mains d'un enfant un peu trop curieux. Faith était cet enfant, attirée par un combat pour la survie de son espèce, elle sombra corps et âme dans une lutte qui n'avait rien, de bonne. Pourtant, elle s'obstinait à regretter le choix d'avoir fuit ce qu'elle considérait comme sa seule famille. La mutante se retrouvait seule, en train de se faire traquer par les deux parties. Elle aurait voulue il y a de cela des années, mais se donner la mort, n'était pas pour la mutante, cela demandait de la force du courage, la blonde n'en avait pas. Elle se retrouvait là, paumée comme une âme égarée sans réussir à trouver sa voie. Vivre une vie comme tout le monde en refoulant sa mutation comme si elle était anormale ? Ou alors assumer sa nature, se battre pour sa liberté et encore mieux, gagner cette liberté. La blonde avait pourtant renoncée à tout. Lorsqu'elle se battait pour la survie des mutants, ses aînés lui avait toujours dit qu'elle n'était qu'un corps et qu'il fallait se battre pour la cause, le reste importait peu. Qu'importe s'il fallait tuer, charmer ou manipuler, la fin justifiait toujours les moyens. Aujourd'hui, Faith n'arrivait plus à totalement approuver ces dires... La blonde serait donc toujours incapable de réellement faire la différence : ce qu'elle est, ce qu'elle était, ce qu'elle voudrait être et ce qu'elle valait dans le fond. Dans l'ordre actuel des choses, l'âme de la blonde ne valait pas plus que celles de ses bourreaux... La blonde réfutait l'idée d'être un monstre qui tuait sans réfléchir, pourtant elle l'avait été... Elle était dans tout simplement dans l'incapacité de penser, obnubilée par son désir de vivre. Maintenant encore, elle repensait à cette époque comme l'époque où elle agissait pour une cause, comme si faire péter des bombes allait changer les choses... C'était pathétique d'être aussi aveugle. La demoiselle voyait floue, mais elle ne semblait pas décider de tenter d'y voir plus clair. Une sale gamine paumée sous des allures de femme, c'était déplorable.
La blonde était dans sa salle de bain, coiffée, drapée dans une robe qui la mettait en valeur. La blonde affinait son maquillage ainsi que son camouflage, masquant les éventuelles marques qu'elle traînait sur son corps à force de fuir, encore et toujours. La blonde se regarda dans la glace, c'était fou comme elle se sentait différente vêtue une robe, elle avait l'impression d'entrer dans la peau d'une catin, cela n'avait rien de glorieux. La blonde avait besoin d'aide, mais jamais elle n'irait exprimer ce besoin devant tout le monde, elle y arriverait, seule. La demoiselle attrapa également un sac à main à l'intérieur se trouvaient des affaires pour se changer. Lorsqu'elle sortait de l'endroit dans lequel, elle se dirigeait, elle aimait quitter cette robe si douce imbibée du parfum de l'alcool et du tabac pour se glisser dans un jeans, un débardeur et une veste de sport pour se fondre dans la masse. Elle avait également une paire de chaussure - ne supportant pas de porter des talons toute la soirée. Elle se regarda une dernière fois, les épaules dénudées, les cheveux coiffées et le teint parfait. Ce soir, la gamine était morte, elle laissait place à cette femme, qui était prête à tout pour survivre. Il ne faut pas croire que Faith soit désespéré, pas au point de vendre son propre corps. Elle en jouait, toucher était prohibée et le premier qui s'y risquerait, se retrouverait avec un verre enfoncé dans la gorge. La blonde n'était pas un objet de désir, elle laissait croire que c'était le cas. Elle quitta alors sa salle de bain, tête haute, regard fixe en se dirigeant vers la sortie. La porte claqua, elle partait arnaquer ces hommes que tout le monde admirait le jour, mais qui - comme tous les hommes - succombaient aux vices la nuit. Les hommes politiques étaient les premiers à fréquenter des lieux peu catholiques, que voulez-vous ? Une strip-teaseuse aura toujours plus de charme qu'une pute, ou du moins, ces hommes bourrés de tunes - symboles d'une Amérique ratée - n'en pensaient pas moins.
La demoiselle marcha probablement pendant vingt-minutes. Une veste recouvrant alors ses épaules et le sac à main dans sa paume droite. Elle se laissa guider par ses souvenirs jusqu'à cet endroit sordide. La blonde trouvait cela répugnant, Faith utilisait peut-être son corps, mais elle ne tomberait jamais si bas. Enfin, les femmes n'étaient a blâmer, seuls les hommes sont des cons dans cette histoire, les femmes subissaient... Comme toujours, non ? Elle enfila sa paire de talons avant de rentrer, se diriger vers l'entrer. Bienvenue dans cette prison dorée, Faith comptait bien déplumer ces amateurs de cabaret. Se glissant dans le bordel, retirant sa veste, glissant cette dernière dans son sac qui était déjà bondé. Elle marcha alors dans le club, droit devant-elle, observant à droite à gauche qui était déjà bourré pour lui faire les poches. Elle passa devant une table, attrapa un verre vide qui traînait par là. L'homme à la table semblait en charmante compagnie et ses yeux semblaient admirer la poitrine d'une fille de petite vertu. S'éloignant alors, elle leva les yeux au ciel. « Pathétique. » L'idée du verre était simple : Le meilleur moyen de se faire une jolie fille était de remplir une coupe de champagne déjà vide. Faith ne touchait plus à l'alcool dans les bars suite à un incident survenu quelques mois plutôt. La blonde balaya la salle du regard, elle voyait ces hommes qui mériteraient de crever comme des chiens en manque. La blonde s'arrêta un instant non loin d'un mur pour pouvoir se faire un avis, sur le public de ce soir.
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Jeu 5 Juin 2014 - 0:56
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
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Les heures supplémentaires, ou comment être censé gagner plus d'argent en travaillant jusqu'à pas d'heure. J'aime les heures supplémentaires, parce que ça m'occupe l'esprit, et ça évite que : soit je me trimbale dans la rue jusqu'à trouver une bagarre où m’emmêler et me faire tabasser ; soit je m'enferme chez moi et cède aux grises d'angoisse. Au moins là, j'ai la tête à quelque chose, qui est délivrer ce colis jusqu'à un homme dans un club de strip-tease. Je pense que mon patron a compris que, contre de l'argent, les paquets illégaux ne me font pas peur. Quelle personne décente irait se faire livrer un colis dans un endroit pareil ? La seule chose qui m'embête pour cette dernière course de la journée, c'est le lieu. Je n'en ai pas peur à proprement parlé, je n'ai pas peur de ces idiots complètement soûls, de l'effusion d'alcool, des allusions au sexe, au plaisir et à la dépravation. Non, ce que je n'aime pas, c'est le niveau sonore de ces salles. A chaque fois que je rentre dans ce genre d'endroit, j'en ressors avec un mal de tête pas possible. C'est un peu le cas de tout le monde, alcool plus musique à fond ne font pas forcément bon ménage, mais moi, c'est pire à cause de ma surdité à l'oreille droite. J'ai une oreille qui va entendre de la musique à un volume si fort qu'elle va croire qu'on va lui exploser son tympan. Et l'autre oreille devra supporter une espace de bruit de fond comme si on m'avait fichu la tête sous l'eau. Et ce mélange, mon cerveau ne le supporte pas. J'y survivrai, mais ça me met de mauvaise humeur, comme toute personne normalement constituée qui n'aime pas souffrir pour satisfaire quelqu'un d'autre. Quelqu'un en qui elle n'a pas la moindre affection. Pour ma sœur, j'aurai supporté bien pire. J'ai déjà supporté bien pire. J'arrive devant les portes du club, et je me vois au travers des yeux des gens qui se trouvent à l'entrée. Un petit chiot égaré. Voilà à quoi je dois ressembler avec ma veste aux couleurs de la société de coursier qui m'emploie, et la casquette qui va avec. J'émets un petit sourire avant de caler le paquet entre mes genoux, d'enlever ma veste et ma casquette, de rouler le tout en boule et de trouver un coin discret dans la rue derrière le club pour cacher le tout. Je retourne devant le club et fixe les lettres Burning Desire au dessus des portes. Je retrousse les manches de ma chemise blanche, et défait un bouton. Même si ça laisse voir assez facilement les marques de brûlure sur mon avant bras droit, et dans mon cou à droite, je sais que la noirceur des lieux jouera en ma faveur. Et puis mon but dans ce genre de situation n'a jamais été de trouver une donzelle à ramener chez moi. Je passe une main dans mes cheveux qui étaient aplatis à cause de la casquette, leur donnant un peu plus de forme, puis je me coince le paquet sous le bras avant d'entrer. Je n'ai qu'à montrer le paquet pour que le vigile me laisse passer, et il m'indique même à quel endroit trouver mon client. Lorsque je rentre enfin dans le bâtiment et aperçois mon reflet dans un miroir qui traîne, je me dis que je pourrais presque avoir l'air d'un petit truand. Ce que je suis ce soir. Ça fait longtemps que je n'ai pas volé quelqu'un. Maintenant que je n'ai plus ni ma sœur ni ma mère, et donc que je n'ai plus à m'occuper de personne, trouver de quoi vivre ne me paraît plus aussi important. Certes, avoir mon salaire pour mes propres besoins est bien plus pratique, mais comme toujours, ça ne suffit pas à subvenir à tous mes besoins, disons pour que ça suffit pour le loyer. Sauf que maintenant, je m'en fiche presque de mourir de faim. Ce soir, c'est différent, j'en ressentirais presque le besoin, de duper ces sales ivrognes pathétiques et dégoûtants. Je pourrais acheter des fleurs pour la tombe d'Orphan avec l'argent de ce soir. Je parcours la salle des yeux, en cherchant le coin VIP. Des hommes et des femmes se bousculent, chahutent, dansent et chantent dans toute la pièce. J'ai l'impression que chaque mètre carré est occupé par un corps. Une femme passe à côté de moi et je sens sa main glisser le long de mes reins. D'un regard, je lui intime de déguerpir, et après une moue boudeuse, elle part pour jeter son dévolu sur un autre homme. Je ne vois que des sourires sur les visages, et je me dis que je dois faire tâche, avec mon visage complètement fermé et mes yeux de droopy. Je repère enfin la zone VIP, et en quelques minutes à peine, le colis est délivré, le papier signé et je suis libre. La soirée commence enfin réellement. Maintenant, il faut repérer les gros pigeons, ceux qui puent tellement le frique qu'il déborde de partout. L'adrénaline de dévaliser quelqu'un prend le dessus sur mon problème d'audition, pour l'instant, et la musique a beau résonner à mes oreilles, elle n'est qu'accessoire. Je marche et me faufile dans la foule, ne me focalisant pas sur les visages mais sur les poches, les sacs à main. Un homme a une liasse de billet accrochée à sa ceinture dans son dos, ne me dîtes pas que ce n'est pas un appel aux voleurs. D'un geste rapide, la liasse se retrouve dans ma poche, et elle ne dépasse pas, si vous voyez ce que je veux dire. M'éloignant un peu de la foule, je remarque un groupe d'hommes pointant du doigts une femme plus loin, de dos, prêt d'un mur. Si eux voient en elle sa beauté, moi je vois surtout son sac à main et la richesse de sa robe. Peut-être a-elle été délaissée par son mari plein aux as qui vient s'amuser ici, ou bien faire affaire avec les hommes à qui j'ai livré le colis plus tôt. Peu importe, mais quelque chose m'attire chez cette femme, me poussant à ne pas rater ma chance. Tout en me dirigeant vers ma proie, j'attrape une bouteille de champagne à moitié vide qui traîne sur une table, je remonte le col de ma chemise et ébouriffe mes cheveux de façon à ce qu'ils retombent légèrement devant mes yeux, histoire de camoufler un peu mon image. Me plaçant derrière elle, je pose ma main sur son épaule gauche, et de ma main droite, je verse le champagne dans son verre. ❝ Un petit verre, mademoiselle ? ❞ Je suis posté de façon à être légèrement en retrait par rapport à elle, dans son dos, et ma main quitte son épaule pour aller chercher l'ouverture dans son sac qui me permettrait d'y glisser un doigt et de récupérer un portable ou un porte-feuille.
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Ven 6 Juin 2014 - 12:19
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Débraillés et désespérés. Les gens présents ce soir étaient comme un cancer dans le corps de la société, ils finiraient par entraîner la perte des gens honnêtes. La blonde profitait de cette désolation, elle s'en fichait royalement de si elle attirait des problèmes au club ou aux gens présents ce soir. Elle se foutait royalement de si ses hommes étaient des gens mauvais ou bon, le mal et le bien étant deux aspects inévitables chez un seul et même être, certains laissant s'exprimer la partie la plus sombre d'eux, de peur de souffrir ou de se faire bouffer. La demoiselle allait profiter des êtres soûls jusqu'à la rate et cela souvent sans le moindre remords. La blonde n'allait pas aller vers eux, elle allait laisser agir sa robe pour elle, n'importe quelle femme pouvait être belle, Faith savait seulement comment se rendre attirante et cela même si elle devait descendre au rang d'objet. Ce soir elle n'était pas une mutante, une femme malheureuse ou même une femme dangereuse, ce soir elle était simplement la belle blonde avec cette robe mettant ses formes en valeurs. Elle n'était rien cette nuit et elle ne serait jamais rien pour des hommes comme eux, la demoiselle n'avait pas besoin de se rendre dans un club de strip-teaseuse pour le savoir, il suffisait de voir ses anciennes fréquentations et celles actuelles... Pour trouver, il fallait parfois simplement regarder le bout de son nez pour trouver les enfoirés, Faith le savait et le vivait.
La demoiselle n'avait pas besoin de regarder pour se sentir observée, elle savait qu'elle était épiée comme un animal en cage. Elle ne remettait pas en doute son physique, elle se savait attirante sous une robe, un maquillage parfait et un grand sourire qui pour elle était le comble de l'hypocrisie. La blonde repensait à tellement de moments dans sa vie, elle voyait ces filles danser comme des poupées de chiffons, abîmés et brûlés, jamais elles pourraient être réparées. La blonde aurait plus devenir une de ces filles, elle était tombée chez des terroristes, mais si elle n'avait pas eu cette chance, elle serait probablement en train de se trémousser devant des hommes à moitiés bourrés. La mutante se souvenait que ce genre d'endroit représentait un nid à hunter et a de nombreuses reprises - lorsqu'elle était à détroit, - elle avait mis ses atouts physiques pour attirer ces chasseurs de pacotilles. Généralement ça marchait plutôt bien, il suffisait de glisser un peu de mort aux rats dans le verre de ces derniers et de partir en silence. La blonde ne regrettait pas ses méfaits, si elle pouvait exterminer tous les hunters dans cette salle à coup de bombe, elle le ferait sans hésitation et cela même si elle devait en payer le prix de sa vie. Enfin Faith était prête à mourir - ou du moins à une époque elle l'était - pour ses convictions, mais elle visait plus haut que des hunters alcooliques, si elle devait mourir, ça serait en assassinant le maire de cette putain de ville de merde. Lui tirer une balle dans la tête serait tellement facile.
La blonde fut sortie de ses délires, de ses pensées lorsqu'elle sentit une main se déposer sur son épaule. Elle voyait au même instant son verre se remplir, même si ce n'était pas son verre et qu'elle ne toucherait pas une seule goûte de son champagne. Faith ne jouait plus avec le feu, la demoiselle prenait en maturité et désormais elle prenait garde à ce qu'elle faisait, constamment. La blonde respira un instant, préparant son plus beau sourire lorsque l'homme - dont elle n'avait toujours pas vue le visage - lui proposa un verre. La demoiselle pouvait elle réellement refuser ? Le verre était remplit et à moins de lui projeter le liquide en pleine face, elle ne pouvait pas refuser une si charmante invitation. Commençant alors à se retourner, la blonde s'attendait à un homme décrépit, un de ces habitués qui étaient aussi riches qu'un ivrogne aimait l'alcool. « Il est difficile de refuser votre... » Elle était détournée, elle ne termina pas sa phrase. Elle connaissait ce mec, Faith n'était pas d'un naturel très sociable et elle savait parfaitement reconnaître quelqu'un. Le visage de la blonde ne se décomposa pas, elle était parfaitement capable de gérer ses émotions, elle afficha néanmoins un visage interrogateur avec un petit sourire en coin. La blonde détestait croiser des connaissances, elle savait que généralement, si les gens voulaient la retrouver ce n'était pas pour jouer à 1, 2, 3 soleils. « Finalement, je me vois malencontreusement dans l'obligation de refuser votre proposition. » La blonde afficha un sourire et pencha légèrement le récipient pour laisser échapper le liquide alcoolisée sur le sol. La demoiselle blonde mourrait d'envie de le plaquer contre le mur, de lui demander ce qu'il faisait là et s'il la suivait.
La mutante n'en revenait pas. Il lui suffirait de peu pour l'envoyer contre le mur – merci la télékinésie – et le menacer. Faith était d'une nature extrêmement paranoïaque. « Étrange coïncidence de vous retrouvez ici. Cela m'ennuierait fortement d’abîmer cette robe pour vous, donc autant achever cette conversation. » Faith investissait dans des robes, elle devait se suer pour pouvoir ces payer des vêtements de ce genre, ou alors elle se contentait de les voler, mais les magasins de luxe sont difficiles à arnaquer et la demoiselle ne voulait pas prendre de trop gros risque. La blonde esquissa un sourire narquois. « Je m'en voudrais si notre deuxième rencontre était aussi catastrophique que la première. » La demoiselle se montrait ironique et se moquait de lui, clairement. La demoiselle était une femme forte et elle s'amusait sans complexe à prendre les hommes de haut. Elle ne se croyait pas plus forte que, elle était plus forte qu'eux et cela parce qu'elle ne pensait pas avec une bite, mais avec son cerveau. Faith allait écourter cette rencontre et s'il fallait le menacer, elle le ferait. Le seul problème ? Le lieu. La demoiselle pouvait éventuellement se faire passer pour une demoiselle en détresse, mais son égo en prendrait un coup... Et frapper un homme devant toute une populace d'hommes en chaleur n'avait rien de sensuel, sauf pour ceux qui aimaient les sauvageonnes
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Sam 7 Juin 2014 - 0:04
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Depuis combien de temps exactement je n'avais pas ouvert la bouche ? Sûrement une éternité. Parler n'est plus vraiment l'un de mes passe-temps, ni même une habitude. Et pourtant, à l'idée de ce qui m'attend dans ce club, ça ne me pose aucun problème. Bien sûr, j'éviterai les grands discours, les bavards, et moins j'en dirai, mieux je me porterai. C'est comme si je me retrouvais dans ma vie d'avant, sauf que j'étais trop jeune pour les boîtes de nuit et je me contentais des parcs et des rues. Je suis différent, tout comme mon public l'est à présent. Je ne me créé par un rôle, je deviens complètement quelque chose d'autre. Ce n'est ni un masque, ni un autre moi, ni même un étranger. C'est juste tout ce que je ne suis pas. Un escroc, un profiteur. C'est ce que je suis ne pas censé être. Et pourtant, c'est ce que je montre aux autres. Quand je vois tous ces gens, je me demande si j'aurai pu finir comme eux. Si Orphan n'était pas morte, est-ce que je serai devenu l'un de ces escrocs, de ceux qui trafiquent dans les salles VIP ou bien même de ceux qui font les poches des autres, comme je vais le faire ? Ceux qui vendent des filles, qui poussent les ivrognes à profiter ? Ou alors, si j'avais repris mes études, est-ce que je serai l'un de ces ivrognes bien payé mais malheureux, qui se noie dans sa propre richesse et sa merde ? Au final, est-ce que le destin avait prévu un semblant de bonheur pour moi ? Est-ce que, si j'avais pris une autre décision, ma vie aurait été meilleure ? Ou est-ce que je ne suis destiné qu'à souffrir, peu importe mes choix ? Aujourd'hui, toutes ces questions, je m'en fiche, je suis là pour me replonger dans le passé. Pour oublier. M'oublier. Un geste aussi simple que de verser le champagne dans son verre avant même de lui demander son accord est un acte de puissance qui remplit mon corps d'adrénaline. J'ai toujours aimé ce sentiment de puissance, de supériorité, peut-être parce qu'il ne m'a jamais été donné de droit et qu'il est si dur à atteindre. Et le plus souvent, il s'évapore aussi rapidement qu'il m'a enflammé. Cette blonde représente la recherche de pouvoir de tout homme. C'est comme un jeu, une chasse. Elle est convoitée par tous, et pourtant, il n'y aura qu'un homme qui aura la chance de l'aborder, et ce sera lui aura gagné. J'ai toujours trouvé ça ridicule et purement grotesque. Comme si il n'y avait que le point de vu des hommes qui ne compte. Et cette femme, si elle pouvait choisir un homme dans cette pièce, peut-être choisirait-elle le petit maigrichon qui sert les cocktails au bar, celui qui n'a pas le droit de la regarder parce qu'il ne veut pas risquer qu'on croit qu'il s'intéresse à une cliente. C'est peut-être cet homme là qu'elle veut, mais elle ne l'aura pas, parce qu'un idiot comme moi sera passé avant lui. Je ne me suis jamais lancé dans des choses comme l'amour avant, parce que de mon point de vu, il était tout à fait inconcevable que je me détourne de ma tâche principale qui était de protéger ma famille. Ça n'aurait été qu'une distraction, et je ne voulais pas prendre le risque. Je n'ai jamais pensé à prendre le risque. Maintenant, il y a trop de morceaux à recoller pour que quelqu'un en ait le courage. ❝ Il est difficile de refuser votre... ❞ Au moment même où la blonde se retourne, et qu'elle ne termine pas sa phrase, ma bouche s'ouvre légèrement. Je n’oublie jamais un visage. Si son visage à elle n'exprime rien, le mien doit être un mélange entre surprise et honte. Je n'essaye même pas de le cacher, sachant très bien que je ne sais pas mentir ni cacher mes émotions, surtout dans les cas extrêmes comme celui-ci. ❝ Finalement, je me vois malencontreusement dans l'obligation de refuser votre proposition. ❞ C'est le moment où je décide de fermer ma bouche, et mon regard reste bloqué sur le champagne éclaboussant le sol et mes chaussures au passage. ❝ Je ne suis pas sûr que les femmes de ménage apprécient ce geste. ❞ J'hausse les épaules d'un air désinvolte. ❝ Mais bon, c'est pas comme si j'avais payé ce champagne et que j'appréciais ce lieu... Enfin tout de même, j'ai payé mes chaussures, et je suis sûr qu'elles, elles n'ont pas apprécié cette douche improvisée. ❞ Mon visage retrouve sa froideur habituel et je lève mes yeux vers la blonde, l'air légèrement absent. ❝ Étrange coïncidence de vous retrouvez ici. Cela m'ennuierait fortement d’abîmer cette robe pour vous, donc autant achever cette conversation. ❞ Au mot 'robe', je ne peux m'empêcher de la regarder de bas en haut avec un air approbateur. Sauf qu'en cet instant précis, alors que mes yeux stagnent sur son décolleté, les images de la dérouillée que cette femme m'a infligé me reviennent en mémoire. Je m'empresse donc de relever les yeux pour la regarder dans le blanc de l’œil. Loin de moi l'envie de m'attirer de nouveau les foudres de la blonde. Bien que je serais heureux de pouvoir lui montrer mes vrais talents. A peine cet envie de faire mes preuves parcourant mon esprit, la bouteille de champagne dans ma main se met à vibrer. Et zut. Peace. Je me pince la lèvre inférieur, me répétant intérieurement que cette bouteille n'est pas une arme, que je n'ai pas envie qu'elle soit une arme et que je ne m'en servirai pas comme une arme. Pourtant, elle émet déjà cette mélodie que je suis le seul à percevoir. ❝ C'est sûr que c'est... ❞ Ma voix se brise légèrement et je me racle la gorge. ❝ Une très jolie robe. ❞ Mes oreilles bourdonnent, et, sentant du mouvement à côté de moi, j'attrape l'homme qui passe en nous frôlant. L'homme s'arrête et nous dévisage, non sans omettre un petit clin d’œil pour la demoiselle. Je le reconnais immédiatement comme étant l'un des hommes lorgnant sur la blonde juste avant que je ne tente ma chance, et je ne serais pas étonné qu'en passant à côté de nous, il n'ait eu les mains baladeuses. Une main sur son buste, je lui place la bouteille de champagne dans les mains. Sans tourner la tête, je le fixe droit dans les yeux et lui sert mon plus beau sourire ironique puis je le pousse légèrement d'un coup sec. ❝ Dégage. ❞ Ma voix contraste avec le sourire qui s'est peint sur mon visage. L'homme me dévisage de nouveau, mais la noirceur de mon regard le dissuade de discuter et il repart vers le bar, où se trouve sa bande de copains. Au moins, mon comportement a dû passer pour « chasse gardée » alors que c'était plutôt « éloigne cette arme de moi sinon je vais encore tomber en syncope ». Mais oui, je me sens mieux, et les symptômes de mon pouvoir s'estompent peu à peu. ❝ Je m'en voudrais si notre deuxième rencontre était aussi catastrophique que la première. ❞ Je me tourne vers la blonde et mon sourire s'efface. Je fourre les mains dans mes poches, après avoir reboutonné ma chemise, pas besoin de faire ce genre de numéro avec elle, et ça me mettrait presque mal à l'aise. ❝ Pourquoi remettre ça sur le tapis ? ❞ Le ton ironique de la blonde fait bouillonner mes veines. Aucun doute qu'elle me prend de haut et doit penser que je suis une lopette. C'est clair que l'image que je lui ai montrée la dernière fois ne joue pas en ma faveur. ❝ Je suis pas une... Tapette, ok ? ❞ La voix enfantine que je pris n'est pas voulu, mais comme d'habitude, dès qu'on joue sur les cordes sensibles, le livre ouvert refait surface. ❝ Je pourrais aisément vous le montrer... ❞ Je me penche en avant en prononçant ces mots, un léger sourire amusé étire mes lèvres, mais je le cache rapidement. Je suis tiraillé entre le besoin de montrer que je vaux plus qu'un petit enfant faible et égaré, et le fait que j'ai décidé de ne plus utiliser mon pouvoir et que ce serait ici le seul moyen de l'impressionner, malgré de nombreuses autres qualités. Elle ne me connaît pas, elle ne sait pas ce que j'ai traversé, elle ne sait pas ce que j'ai perdu, et j'aimerai qu'elle le sache, je ne veux pas être rabaissé alors que je sais que je vaux plus que ça. Alors, je décide de céder légèrement à la noirceur qui a toujours été en moins et qui m'a si souvent caractérisé, et je la regarde, la défiant presque.
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Spoiler:
Désolée, c'est pas top trop ça fait longtemps que j'ai pas rp
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Sam 7 Juin 2014 - 18:24
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I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Faith ne supportait pas d'être prise au dépourvu, comme une sale gosse qui n'aurait pas ce qu'elle voulait quand elle le voulait, elle se vexait facilement. La demoiselle avait réussi à se protéger des autres et à éloigner ceux qui voudraient lui faire du bien. Ceux qui voulaient lui faire du mal, ils finissaient toujours par la retrouver, le véritable problème était les autres, ceux qui venaient avec un grand sourire et ce sentiment dont les gens adoraient se vanter : la compassion. Faith n'aimait pas catégoriser les gens, mais pour elle c'était nécessaire, il fallait encadrer ses relations dans une case pour pouvoir s'entourer uniquement de gens de confiance. Depuis qu'elle fuit Détroit, cela n'est que rarement arrivé, peut-être une ou deux fois. C'était mieux comme ça, cela ne manquait pas à Faith de n'avoir personne sur qui se reposer, elle voulait simplement que les gens la laisse vivre tranquillement sa vie. C'était plutôt clair dit comme ça, dans la tête de la demoiselle cela ressemblait à un couloir de la mort, comme une funeste marche qui semblait sans fin. La blonde était sérieusement paumée, elle allait devoir réfléchir à ses actes et ce qu'elle allait faire, mais ce soir, il fallait simplement quitter cet endroit, sans s'attirer les foudres des patrons. La demoiselle comptait donc sur l'inconnu en face d'elle pour délicatement s'écarter du chemin de la mutante. Ce mec allait lui attirer des problèmes, une fois avait suffit et cette fois les conditions ne si portaient clairement pas. La mutante avait mieux à faire, mieux à fréquenter et mieux à voler. Non pas qu'il ne semblait pas de ces riches bourgeois, mais il ne semblait pas l'être. Malheureusement pour lui, c'était comme une ombre pour Faith, elle s'intéressait aux hommes pour trois choses : les mutants qui avaient besoin d'aides, les hunters qui lui voulaient du mal et pour finir elle s'intéressait aux hommes bourrés de tune. Les autres ? Elle s'en fichait, la demoiselle blonde souffrait – et faisait souffrir - déjà assez de gens avec les quelques connaissances masculines qu'elle avait... Ce n'était pas la peine d'en rajouter.
Sa remarque sur les femmes de ménages étaient justifiée. Faith afficha un léger rictus, franchement il devrait regarder autour de lui avant de faire des remarques dans le genre. Il était ici, à traîner avec des ivrognes et des vieux en décomposition, mais il s'inquiétait pour des femmes de ménage ? Il n'était peut-être pas si con que ça dans le fond, simplement abrutis au possible. Il croyait sincèrement que c'était le moment de penser aux femmes de ménages ? Il voulait quoi ? Faire culpabiliser la mutante pour un geste aussi invisible que dangereux. Néanmoins, il se rattrapa et nuança ses propos. C'était presque amusant de voir comment il se rattrapait sans savoir que la blonde allait l'envoyer valser. Il précisa qu'il n'avait pas payé le champagne, c'était sympa d'être une voleuse et de se faire offrir un verre par un petit chapardeur. Le jeune homme laissa entendre qu'il n'aimait pas cet endroit. Alors, pourquoi être ici ? La blonde ne voulait pas le savoir et elle s'en fichait dans le fond, il était là et c'était tout le problème de la situation. Par la suite l'inconnu s'exprima sur ses chaussures, la blonde baissa légèrement les yeux d'un air curieux - probablement blasé également - pour regarder les chaussures. La demoiselle releva les yeux au ciel, toujours observant son partenaire d'infortune. « Ce n'est pas comme si j'allais m'excuser. » Après tout, qui était l'enfoiré qui avait débarqué par derrière en remplissant le verre ? Ce n'était pas Faith qui avait lancé cette discutions, il était à l'origine des piques à venir, il allait devoir assumer et surtout faire tout son possible pour garder son sang froid, car la demoiselle se ferait passer pour une pauvre demoiselle en détresse s'il osait s'approcher de trop près.
Évidemment c'était plutôt ironique qu'il fasse allusion à ses chaussures et qu'ensuite j'évoque ma robe. La différence, c'était que ma robe était faite pour être matée, elle n'était pas là pour que je me sente belle, simplement pour attirer le gibier, c'était comme un jeu, Faith se présentait simplemeny comme le trophée impossible à obtenir. Le regard de l'inconnu sembla se perdre sur la robe, elle avait encore plus envie de lui en coller une. Lui, il n'était pas un pigeon, c'était un emmerdeur. Il compliqua néanmoins la robe, il se montra plutôt délicat. Faith n'avait pas besoin de l'entendre dire ces mots, elle savait qu'il avait d'autres mots en tête que « jolie ». Les premiers mots qui venaient à la blonde était : bonne, bien foutue ou encore qu'elle était bien gaulée. C'était ça qu'il pensait, il n'osait tout simplement pas le dire. S'il trouvait vraiment Faith jolie, il lui dirait qu'elle ressemblait à une catin dans cette robe, que son maquillage masquait ses tâches de naissances et qu'elle ressemblait à une poupée. Sauf que ça, comme tous les hommes de cet endroit, il ne le saurait jamais, il ne verrait que cette poupée barbie qui se délectait de ruiner les hommes trop confiants. La demoiselle leva les yeux au ciel d'un air désapprobateur. « Inutile d'essayer de m'amadouer avec des compliments foireux. J'avais devinée qu'elle plaisait ou du moins... » Après tout, c'était l'objectif de la blonde, non ? Elle voulait attirer les regards sur elle et ça marchait plutôt bien, néanmoins elle ne voulait pas qu'un homme qu'elle connaissait déjà lui fasse remarquer que cette robe était jolie, la demoiselle se fichait de son avis. Néanmoins, si elle arrêta sa phrase en plein élancée, c'était simplement parce que l'inconnu attrapa - sans la moindre délicatesse - un homme qui passait par là. Le monsieur en question adressa un sourire à la blonde qu'il accentua d'un clin d'oeil, Faith afficha alors un petit sourire hypocrite. Elle avait mieux à foutre, mais il ne fallait pas envoyer balader le mec dans l'immédiat, il fallait d'abord envoyer le boulet loin, et ensuite elle irait faire de l'oeil à ces misérables pour les voler. La voix de l'inconnu semblait dur, Faith détestait ça, elle avait l'impression d'être un objet, c'était plus fort qu'elle, il voulait discuter en tête- à-tête, très bien. Pas elle. « A plus tard. » La demoiselle accentua cela d'un léger mouvement de bras, toujours avec son petit regard hypocrite, pour finalement de nouveau s'adresser à son assaillant, de nouveau avec ce regard si vide de sensation, au moins elle ne faisait pas semblant, elle sentait simplement l'exaspération monter. La blonde allait perdre tous ses pigeons à cause de lui bordel.
La pique de la mutante était clairement là pour lui rappeler la première rencontre qui fut un désastre, pour lui en tout cas. Faith était repartie les mains entre les poches et cela sans rien avoir à craindre, c'était peut-être pour ça qu'elle se savait aussi confiante, ce n'était pas un hunter, ou bien il cachait très bien son jeu... La plupart des hunters sont des gens vaniteux et narcissiques, jamais un seul se laisserait ridiculiser par une demoiselle, blonde et avec un caractère de sale gosse pour boucler la boucle. Il ne semblait pas comprendre, pourquoi elle évoquait cette histoire... Pour lui faire comprendre d'aller voir ailleurs et que si elle devait le propulser à l'aide de sa mutation contre le mur du bar, elle le ferait sans la moindre hésitation. La blonde avait conscience que ses pouvoirs pouvaient la dépasser et qu'il fallait constamment garder le contrôle, la colère était un facteur, c'était le facteur le plus dangereux en fait. La blonde se contenta d'un sourire amuser lorsqu'il se traita lui-même de tapette. C'était drôle, il s'enfonçait dans l'estime de Faith. Il avait un petit problème avec les tapettes ? Il préférait donc être un connard machiste ? Bien, il semblait se dépasser pour sombrer dans l'estime de la blonde. La mutante n'était pas une grande protectrice des minorités comme les homosexuelles, mais elle considérait ce groupe comme semblable aux mutants, à une époque ils étaient tous martyrisés, désormais ils étaient devenus comme tous les autres humains. Il fallait donc devenir un monstre pour s'implanter dans la société des apparences. La blonde en était déjà un, mais jamais elle ne serait humaine.
Il accentua de manière soit disant virile sa dernière phrase. Il voulait se faire passer pour un mec dangereux ? Tout ça pour remettre une blonde à sa place ? La demoiselle pourrait presque trouver son acte mignon, mais les hommes étaient tous des sexistes qui ne supportaient pas de se faire rembarrer par une femme. Il se montra insistant, se rapprochant légèrement. Il espérait quoi ? Que la blonde rentre dans son jeu ? Il se méprenait, Faith avait d'autres projets, mais s'il fallait lui flanquer une branlée pour qu'il dégage, elle le ferait avec joie. Pourquoi il ne pouvait pas aller faire joujoue avec une des filles du bar ? Cela serait tellement plus simple que de s'obstiner pour un problème d'égo ! La demoiselle arqua les sourcils et croisa alors les bras, elle s'appuya légèrement sur une jambe plus que l'autre. La blonde continuait de pencher ce pauvre verre qui déversait ses dernières gouttes lentement, tôt ou tard il se viderait et il agonisait déjà. « Me montrer quoi ? » Faith insista d'un air interrogateur, mais elle allait répondre pour lui. « Me montrer que vous êtes un vulgaire connard qui ne supporte pas que sa virilité soit remise en cause ? Vous venez de me prouver ce soir que vous l'étiez, mais ce n'était pas nécessaire. » Légère pause, cette fois-ci elle décroisa ses bras et avança légèrement. « Prouver que vous n’êtes pas une tapette ? Vous êtes ce que vous-voulez, ça ne regarde que vous, je m'en fou. Vous voulez impressionner une fille ? » Elle désigna alors l'endroit avec un léger geste de la main. « Je suis certaine que vous pouvez le faire. Donc maintenant, je crois que vous et moi nous allons repartir d'où nous venons, j'ai pas envie de faire une esclandre. Et je suis certaine que le monsieur installé au bar, va se faire une joie de venir me secourir... » Pourtant, à cette dernière phrase, un frisson s'échappa de la blonde et un regard hautain, ce n'était pas pour son interlocuteur, c'était du mépris vis à vis de ces ivrognes. En effet, cela faisait longtemps que la demoiselle n'avait pas parlée avec quelqu'un, c'était plaisant dans le fond, même si c'était un con.
love.disaster
Spoiler:
ps: nan c'est parfait ! J'adore tes rps, je me sens nouille à côté
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Dim 8 Juin 2014 - 18:49
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
there’s a darkness beyond the hill
Si la blonde représente le trophée impossible à obtenir, moi, je représente le beau gamin charmant et romantique. Celui que les femmes aimeraient voir auprès d'elles, les soutenant, les berçant, leur soufflant des mots d'amour. Cet aspect du rôle que je tiens à ce moment pourrait réellement correspondre à une partie de moi. Ensevelie sous toutes les autres, je suis qu'elle est cependant quelque part. Je me vois, caressant les cheveux de la femme que j'aime et lui promettant qu'elle est mienne à jamais. Parfois je me demande d'où me sort tout ce romantisme.. Romantisme gaspillé puisque jamais je ne le ferai sortir de sa carapace. Mais au moins, c'est ce qui fait que je n'ai pas trop de mal à jouer ce rôle. Je sais que je suis comme un livre ouvert la plupart du temps, et pourtant, j'arrive encore à interpréter d'autres rôles, comme je le fais en ce moment. Est-ce parce que je m'arrange toujours pour tenir des rôles qui reflètent une infirme partie de ce que je suis ? Peut-être que c'est comme ça, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de ma vie je joue un rôle différent, mais si on regarde l'ensemble, chaque rôle rassemblé me donnerait moi, tel que je suis vraiment. Si la robe en elle-même est magnifique, hautaine et a ce quelque chose en plus qui rend une femme désirable, si j'ai choisi de dire jolie, au final, c'est parce que pour moi la blonde est le petit truc en plus qui adoucit cette robe. Et la rend donc jolie à mes yeux. Je ne sais pas pourquoi j'ai tout de suite pensé que cette robe est un atout, et non pas une envie, non pas un objet chérie par la demoiselle. Cette robe n'est qu'un objet augmentant et attisant le désir de l'homme pour la femme en dessous. Le genre d'homme qui ne voit pas plus loin que la robe et le corps en lui-même, le genre d'homme qui ne voit pas la beauté, la vraie beauté. Et sans me vanter, je pense être le genre d'homme qui voit la vraie beauté. Ce qui est moche, ce n'est pas la robe, mais l'image qu'elle donne. Mais je suis mal placé pour l'avouer à la blonde, je tiens à la vie, et je suis sûr qu'une femme n'apprécierait pas qu'on lui dise de brûler cet objet tout bonnement dégradant et de cesser de se cacher derrière une image de prostituée. En voyant le comportement de la demoiselle avec l'inconnu que j'ai attrapé, je ne peux m'empêcher de me dire, qu'à cet instant précis, elle est comme moi. Elle est là, sans être là. Elle joue à être là. Alors je me demande ce qu'elle fait réellement ici, c'est vrai que je ne me suis pas posé la question. J'ai d'abord cru qu'elle était une de ces femmes extravagantes et hautaines, qui promènent leurs bijoux comme des trophées, avant de la reconnaître. Et donc éliminer cette possibilité. Mais pourquoi ? Tout comme elle ne connaît rien de moi, je ne connais rien d'elle. Elle pense peut-être que j'aime voir des femmes à moitiés nues se déhancher pour qu'on leur glisse un billet dans la maigre lanière qui leur sert de soutien-gorge. Mais non, je n'ai pas besoin de la dévisager pour comprendre que je crois en mon jugement, et qu'elle n'est pas ici pour s'amuser. J'aimerais croire qu'il en est de même pour moi, mais je ne suis pas sûr que ce soit aussi facile. La différence de son regard entre celui qu'elle a lancé à l'homme que j'ai apostrophé et celui qu'elle m'adresse à présent me glace le sang et me renforce dans l'idée que si elle est présente ici, c'est pour autre chose que jouer les niaises au service de l'argent. Je me revois mordre la poussière, dans cette ruelle, et rester pendant plus d'une heure à regarder les étoiles à peine visibles au travers des nuages, à attendre que la fièvre tombe. Je me souviens m'être demandé à ce moment si ce n'était pas devenu comme une drogue, d'attendre que mon pouvoir ne se manifeste tout en le rejetant et succomber au malaise qu'il provoque. Peut-être que je prends du plaisir à laisser la fièvre me gagner, me faire tituber, me faire perdre connaissance. C'est un peu comme une mort à chaque fois. Et je dois croire que c'est légitime de subir cette semi-mort encore et encore, jusqu'à ce que le vrai spectre des ténèbres viennent me chercher. Je secoue la tête pour effacer ces pensées de mon esprit, ce n'est pas le moment de replonger, mais plutôt de rester concentré. Si je suis là, c'est pour occuper mon esprit, et non replonger dans mon mutisme et mon enfermement. Je dois continuer à me forcer à parler, à la regarder droit dans les yeux, à insuffler de la vie à mon corps. Je serre le poings dans mes poches, enfonçant mes ongles dans ma chair, comme si ça pouvait faire battre plus vite les veines de mon corps et me transmettre plus d'énergie. Et quoi de mieux que de chercher la bagarre ? Tout en sachant, comme elle me l'a déjà prouvé, que je ne peux pas la battre à main nu. Quand je disais que je cherche à me mettre dans de mauvaise position, je pense que je suis devenue masochiste. Mais si c'est la seule chose qui me maintient en vie, c'est une bonne forme de punition par la même occasion. ❝ Me montrer quoi ? ❞ Je commence à ouvrir la bouche pour lui répondre, mais elle me prends de cours et s'en charge pour moi. ❝ Me montrer que vous êtes un vulgaire connard qui ne supporte pas que sa virilité soit remise en cause ? Vous venez de me prouver ce soir que vous l'étiez, mais ce n'était pas nécessaire. ❞ De nouveau j'ouvre la bouche mais elle me coupe la parole, mes sourcils se froncent, commençant à perdre patience. Je la regarde se rapprocher de moi, comme si le fait que l'espace rétrécit entre nous est une forme de provocation. ❝ Prouver que vous n’êtes pas une tapette ? Vous êtes ce que vous-voulez, ça ne regarde que vous, je m'en fou. Vous voulez impressionner une fille ? ❞ Cette fois, je décide de garder ma bouche fermée, la fixant droit dans les yeux, attendant qu'elle n'en rajoute une couche, ce qu'elle ne manque pas de faire. ❝ Je suis certaine que vous pouvez le faire. Donc maintenant, je crois que vous et moi nous allons repartir d'où nous venons, j'ai pas envie de faire une esclandre. Et je suis certaine que le monsieur installé au bar, va se faire une joie de venir me secourir... ❞ Je me détends, j'ai senti l'adrénaline monter en moi, mélangée au profit qu'apporte le stresse dans ce genre de situation, ce bouillon de ressentis qui n'attend que l'étincelle pour laisser la colère s'échapper. Mais au moment où je remarque le frisson que la parcourt, et si je ne suis pas aussi bon observateur que je ne le prétends, qu'on m’abatte ici et maintenant. Comme je l'ai pensé plus tôt, elle est comme moi, et elle n'est pas là par plaisir. Je recule d'un pas, parce que j'ai toujours considéré que se tenir trop prêt de quelqu'un est une sorte d'atteinte à son espace vital, et donc une forme d'attaque. Et je crois que je n'ai plus envie qu'elle pense que je cherche à l'attaquer. Je ne l'ai jamais voulu et ça n'a jamais été mon but. Je sors les mains de mes poches, et passe l'une d'entre elles dans mes cheveux. Lorsque la dernière goutte de champagne coule de la coupe, je lui prends doucement le verre, comme un gentleman débarrasserait une femme d'un objet encombrant. Je fais tourner la coupe entre mes mains sans même faire attention. ❝ Si il y a une chose que j'aurai voulu vous montrer, c'est que je vaux plus que ce que je vous ai montré lors de notre première rencontre. ❞ Je souffle distraitement et mon regard se perd dans la salle. Je vois deux femmes, à quelques pas de nous, et je remarque la façon dont leurs yeux m'observent. Ce n'est pas de désir, c'est autre chose. Elles ont ce regard que les gens ont quand ils remarquent mes brûlures. Je détourne la tête en levant les yeux au ciel. Parfois, ça me donne l'air plus dur, parfois ça dégoûte, mais je n'ai même pas envie de savoir ce que ça leur fait à elles. ❝ Alors oui, c'est peut-être une forme de fierté, de virilité, mais chaque personne aimerait pouvoir prouver qu'elle vaut quelque chose, non ? ❞ Je lui souris légèrement. Je me sentirais presque fatigué de devoir parler autant. ❝ Alors si au final il y aurait une fille que je voudrais impressionner dans cette salle, ce serait vous. ❞ Je soutiens son regard quelque seconde avant d'avoir un rire purement ironique et de prendre un air blasé. ❝ Surtout que vu la population de ce lieu, vous devez être la seule à en valoir la peine... Et je ne suis pas du genre à perdre mon temps. ❞ Je sors de ma poche la liasse billets que je venais de voler à l'homme plus loin. ❝ J'vous paye un truc ? C'est le monsieur là-bas qui offre, celui avec la main sur la fesse de la fille et qui... C'est tout bonnement dégouttant. ❞ Un frisson de dégoût me parcourt alors que je montre du doigt l'homme plus loin. Il est à moitié allongé sur le podium et attire la femme à lui comme si elle n'était qu'un bout de viande. Je le vois d'ici tâter la poche arrière de son pantalon, sûrement pour attraper son argent. Quelle surprise il va avoir. Je ne sais pas trop ce qui me pousse à lui avouer que je viens de voler un homme. Peut-être va-t-elle croire que je suis le secrétaire de cet homme ou je ne sais quoi, mais je ne pense pas avoir la tête de l'emploie. Quoi que. Je pourrais, mais pas avec l'expression que je montre actuellement. Mais ça pourrait expliquer pourquoi j'aurais son argent. Je ne lui fais pas particulièrement confiance, mais je trouve ça plus amusant que de regarder tous ces ivrognes et d'avoir envie de tuer chacun d'entre eux après les avoir exposés nus devant toute une foule.
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Dim 8 Juin 2014 - 21:29
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
La vie était - peut-être - une comédie, tout le monde avait un rôle. Si c'était une tragédie Faith serait probablement la malheureuse, celle qui succomberait en fin de pièce et laisserait son corps s'envoler au gré du vent une fois son corps brûler. Si c'était une comédie, la blonde serait la manipulatrice, celle qui trouvait toujours comment mettre la chance de son côté et qui s'en sortirait sans une égratignure, ce personnage que tout le monde adorait détester. Malheureusement, la vie n'était pas une comédie, elle était une longue tragédie et le destin de Faith était funeste, elle ne connaîtrait pas de dénouement heureux, non, c'était réservé aux gens bien. La demoiselle se plaisait dans cette tragédie, elle se complaisait dans cette destinée qui était la sienne, la blonde allait mourir jeune, elle le savait. Elle serait rattrapée, par ses démons, par ses peurs ou par le temps, tout simplement. Il ne fallait pas chercher plus loin, c'était comme cela et personne ne pouvait changer le karma d'une personne. Faith jouait le rôle de sa vie chaque soir, constamment cette femme, belle et séduisante qui n'était là que pour plaire, le prince charmant ne viendrait pas la sauver, car elle ne voulait pas l'être. Tout le monde croyait à son petit jeu la première fois, éventuellement la deuxième fois, mais la mutante n'était pas douée pour constamment jouer le même rôle. Elle ne pouvait pas constamment participer à ce bal costumé ou les apparences prenaient le dessus sur la nature humaine. Cela arrangeait bien la mutante, la nature humaine était son gagne pain, la connerie humaine était sa source de revenue, elle comptait sur l'audace des hommes pour venir vers elle. Les hommes étaient prévisibles, tous. Ils venaient tous pour la même chose, sans se soucier du fond, ils ne prenaient garde que de la forme, le reste était factice, comme une guirlande de Noël. La blonde était une guirlande, elle le savait, elle en jouait, fin de l'histoire...
Cet homme au bar en étant l'exemple parfait, l'exemple du mâle en manque, en manque de sexe, de femme et d'autres choses loin d'êtres catholiques. Il voyait la femme sous la robe, il voyait le maquillage parfait et les cheveux soyeux. Ce qu'il ne voyait pas ? Le chagrin habillement masqué sous du mascara, la douleur camouflée par du fond de teint et par-dessus tout : il ne voyait pas le mépris derrière le rouge à lèvre. Les hommes pensaient pouvoir juger une femme à son sac, sa tenue et son allure. Faith était contradictoire, ses chaussures, sa robe et son sac laissaient entrevoir une femme narcissique, gracieuse et probablement : une femme facile à baiser. Mais, en observant le contenu du sac, la différence se faisait grande. Le sac contenu une tenue de rechange, une veste, un bas et des chaussures plates. Pourtant, cela voulait-il dire que la blonde se résumait simplement à ça ? Quelqu'un pouvait trouver son sac et se laisser persuader que finalement, ce n'était qu'une image et que tout cela n'était qu'une tragédie pathétique. Faith se laissait persuader que les choses étaient plus complexes. Son apparence et le contenu de son sac reflétait deux personnes différentes, cela était évident... Mais, rien de tout cela, rien de toutes ces conneries représentaient la demoiselle. Ce n'était que deux rôles, celui qu'elle avait pour plaire et l'autre était celui qu'elle utilisait pour fuir. Elle n'était jamais, au grand dieu jamais, elle. La blonde ne pouvait plus être elle, constamment dans les faux-semblants et dans la guerre contre elle-même, ne venez pas lui demander qui elle est.
Faith n'existait pas. Skylar était morte au moment même ou la mutante changea d'identité. Mais, était-ce si simple que ça de tirer un trait sur son passé ? Voilà, c'était un des dilemmes de la mutante. Ce n'était qu'un sur de nombreux autres, un exemple qui se dessinait dans la situation actuelle. La blonde n'allait jamais réussir à s'en sortir, elle refusait de recevoir de l'aide, elle refusait de devenir un monstre, elle refusait tout... Pourtant, elle criait au désespoir la nuit, elle hurlait en suppliant de venir l'achever, que la vie ne valait pas la peine d'être vécue. Voilà, Faith était cela, mais ce n'était qu'une facette de sa personnalité de gamine perdue et tordue. Les gens devaient se contenter de ses autres facettes : la belle demoiselle qui écumait les bars soit-disant à la recherche de compagnie, et Faith, cette gamine constamment à la recherche d'un boulot et qui voulait s'en sortir. Les gens se trompaient éperdument, les gens qui veulent être sauvés sont les faibles, la mutante n'entrait pas dans cette catégorie. Il fallait se faire une raison, personne ne pouvait et devait l'aider. La blonde ne voulait pas de l'aide des autres, mutants ou humains. La dégénérée se complaisait dans son petit monde fait de supplice et de malheurs.
La blonde se montrait froide, elle ne le laissait par s'exprimer, car elle voulait le voir quitter son champ de vision. Elle ne voulait pas l'envoyer contre un mur, il serait donc aimable de sa part de bien vouloir partir et de ne surtout pas enchaîner avec une tirade. Blondie espérait qu'après ces piques – peu justifiés – il partirait sans rien dire... C'était pas compliqué bordel ! Partir, l'oublier, encaisser et avancer ! Il pouvait pas comprendre qu'il faisait perdre une soirée à Faith avec ses conneries. Il laissa un léger silence, alors que le regard de la blonde lui, se faisait discret sur les hommes du bar, elle ne regardait pas dans le vide, les hommes la matait aussi d'un œil discret. La blonde n'aimait pas qu'un groupe composé de plusieurs hommes de race blanche, bourrés de fric et bourrés tout court la regarde avec insistance. Si elle s'attirait des problèmes à cause de cet inconnu, elle s'en souviendrait et là, il ferait une chute immense dans son estime. Déjà qu'il n'était pas bien haut... En tout cas, la mutante s'attendait à tout sauf à se faire prendre le verre des mains. Il le déroba délicatement, ce n'était pas par peur, non. C'était de la gentillesse. Ce mec était vraiment un crétin, il devait se faire bouffer. Il s'expliqua alors, il disait vouloir montrer une autre impression de lui... Pourquoi ? Ce n'était qu'un visage dans la foule, une ombre dans la rue et c'était un inconnu parmi d'autres pour la blonde, il n'était personne. Il voulait donc s'acharner à remonter dans l'estime d'une fille croisée dans la rue ? C'était risible et désespérant. Il s'accrochait à quoi ce mec dans la vie ? Faith ne voulait même pas imaginer, elle voulait le voir dégager.
Finalement, la mutante suivi le regard de deux pouffiasses qui ressemblaient à des travesties mal coiffés. Elles étaient belles, probablement connes et en manque d'attention. Les pauvres petites idiotes en manques de câlin, c'était une fois encore, pathétique. Elles semblaient fixer l'inconnu et non pas moi. Elle ressemblait à deux commères en train de se balancer des potins et d'ouvertement critiquer quelqu'un alors qu'il était là. La blonde déplaça de nouveau ses yeux facent à son locuteur. La demoiselle ne voyait rien de choquant, elle avait vu des mutants torturés, des fous dans un asile alors lui, c'était de la rigolade. La blonde ne prêtait pas attention à son visage, elle fixait toujours quelqu'un dans les yeux, par audace sans doute. Il continua alors sa prise de parole, il semblait se justifier en posant une question. C'était grotesque, il attendait une approbation ? Faith se contenta d'un léger revers de tête, la blonde avait déjà prouvée par le passé ce qu'elle valait, aujourd'hui elle ne valait plus qu'un quart de ce qu'elle était avant, mais le temps de la grande estime de sa petite personne était derrière elle, plus rien n'était à prouver pour elle. La blonde avait depuis longtemps fait ses preuves. Son sourire ne changea rien à l'attitude de Faith qui avait depuis quelques temps, l'habitude d'entrevoir des hommes lui sourire, simplement là, elle n'allait pas se donner la peine de jouer les hypocrites.
Sa remarque suivante était probablement faite pour calmer le jeu, détendre Faith et la faire rougir. Il n'obtiendrait rien de tout cela, la soirée s'annonçait sous le signe du mépris et de l'agacement, il pouvait crever pour avoir un sourire sincère. Elle laissa néanmoins apparaître un visage interrogateur et moqueur en secouant légèrement la tête négativement. Il était un beau baratineur ce mec, mais ça ne marchait pas. Il ferait mieux de se trouver une demoiselle avec des plaisirs faciles, ce n'était pas le cas de la blonde. Il continua son petit discours de prince charmant en expliquant qu'étant donné le cadre spatial, elle était la seule à en valoir la peine. Bordel que ce mec était crédible, mais bordel aussi, qu'il était con de croire que Faith valait mieux que ces femmes. En réalité, Faith valait mieux qu'elles à bien des égards, elle ne se vendait pas son corps, elle utilisait ce dernier pour voler, l'honneur n'était pas sauf. C'était la preuve vivante que ce mec était un vulgaire dragueur d'opérette qui se croyait au dessus de tous les hommes ici présents. Il se croyait mieux qu'eux ? Il pensait donc que l'homme du bar était inférieur à lui ? Il ferait mieux de faire attention à ce qu'il faisait et surtout à ce qu'il désirait, s'il désirait s'approcher de la demoiselle, il se brûlerait les doigts, la blonde se ferait une joie de lui brûler ses ailes. Finalement il sortie une liasse de billets de sa poche, il semblait fier, il croyait vraiment que c'était en sortant son fric qu'il allait pousser Faith à s'intéresser à son « moi profond », sincèrement ? Il se méprenait une fois de plus. Néanmoins il termina sa phrase en disant que c'était l'argent d'un des gros porcs qui se dandinait comme un chien en chaleur devant une troupe de chienne. La blonde leva les yeux au ciel alors qu'elle détournait la tête du regard de l'inconnu pour observer la scène. Elle voyait cela depuis toujours, mais alors que le gros lards cherchait son argent, il sembla paniquer et il commença à se lever violemment, comme un gosse qui chercherait son jouet préféré.
La demoiselle laissa tomber les bras le long de son corps. « Tout le monde ne possède pas des valeurs, alors comment pourrait-il montrer ce qu'il vaut. » La blonde n'attendait pas une réponse, elle se délectait de la scène qui se déroulait devant-elle, un pauvre con en manque d'argent. La demoiselle se doutait que cette liasse de billets était celle de l'homme d'affaire, certainement pas celui de l'inconnu. Mais, Faith ne voulait pas savoir, elle s'en foutait de comment il avait eu cette argent. Il pouvait le garder, se payer un verre, peut-être deux ou tout simplement un plaisir coupable avec ces demoiselles au linge si délicat, mais il n'allait certainement pas payer un verre à la blonde.« Vous pensez que je suis la seule à en valoir la peine, vous avez très certainement raison. » A ces mots, elle dirigea vers yeux vers l'inconnu, le regardant de nouveau dans le blanc des yeux. Elle devait jouer la garce, elle le ferait sans hésitation et le fond était vrai, enfin... En partie seulement, elle ne valait rien, Skylar avait du sang sur les mains depuis plus de deux ans, le sang de nombreuses personnes. Elle ne valait pas grand chose. « Mais, vouloir n'est pas pouvoir. Vous dites ne pas aimer perdre du temps, malheureusement pour vous, je tiens à vous dire que vous en perdez, maintenant, à cet instant. » La blonde n'était pas du genre à s'éterniser, elle venait de délicatement sous-entendre qu'il pouvait aller voir ailleurs. « Vous méprisez ces hommes, pourtant vous me proposer un verre en sortant votre liasse de billets, comme un homme tentant de prouver sa valeur. Encore une fois, vous vous méprenez sur mon compte. » La blonde regarda autours d'elle et elle souffla légèrement en replaçant une mèche de cheveux en ressortant son petit sourire de bécasse hypocrite qu'elle détestait tant. « J'ai des choses à faire, vous, vous avez de l'argent à dépenser. Oublier notre première rencontre, oublier également la seconde, celle-ci sera la dernière. » La blonde commença alors à avancer un pied, elle allait s'éloigner, avec ou sans son approbation.
love.disaster
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Mar 10 Juin 2014 - 22:54
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
there’s a darkness beyond the hill
Concrètement, je ne suis pas réellement mal à l'aise dans ce genre d'endroit. Bien sûr, je répugne à côtoyer les personnes qui y traînent leurs carcasses, et mon problème d'audition ne rend pas la chose facile, mais, si on regarde la situation avec plus de recule, on pourrait presque croire que j'ai toujours vécu là-dedans. Rien, dans mon comportement, le ton de ma voix ou la posture de mon corps ne peut dire que je ne suis pas un habitué. Rien ne peut dire qu'au final, je n'ai quasiment jamais bu une goutte d'alcool, à part du champagne ou du vin, peut-être. Je sais me fondre dans la masse, et cela a toujours été l'une de mes principales qualités. Je ne buvais pas, je ne fumais pas, pour ne pas être distrait, et aussi pour ne pas donner l'idée à Orphan de faire de même. Même si je me doute bien qu'elle s'est fait un plaisir de goûter à ces choses là dans mon dos. Alors, bien que je me tiens droit et que je regarde cette pièce comme si j'avais toujours traîné dans ce genre d'endroit, je n'ai jamais bu d'alcool, je n'ai quasiment jamais touché une fille, je n'ai jamais sniffé ce que cet homme plus loin cache derrière sa main, le nez au dessus de la table. Je suis à la fois totalement étranger à cette population tout comme je suis capable de me tenir à leurs côtés comme si j'étais leur frère. Ma mère m'a toujours dit de ne pas cacher mes qualités, mais est-ce qu'elle serait fière de me voir faire ce que je fais ? Parfois, je prends conscience que je ne vis pas réellement dans le monde des autres. Ils ont tous un problème en commun, qui les inquiète, celui des transmutants, dont je fais parti, concrètement. Et en plus de ça, ils ont leurs petits problèmes, leurs petits hobbys, leurs passions secrètes. Et moi, aucune de ces choses ne me préoccupent. Leur problème commun, c'est comme si je ne considère pas en faire parti. Je n'ai que faire que les gens s'inquiètent de savoir si leur voisin a un pouvoir et soit supérieur. Si l'homme doit disparaître, c'est une question de Nature. Tout comme avec les lapins. Lorsqu'il y a trop de lapins dans un environnement, sur une terre, une maladie se répand parmi eux, en tuant quelques uns, et rétablissant l'équilibre. Peut-être que l'Humain est pourri et que les transmutants sont leur maladie. Notre rôle, ou plutôt le rôle de mes semblables, est de faire le tri. Ce n'est pas mon combat, et personne ne peut me le reprocher. Mes petits problèmes sont un seul et unique gros problème, je n'ai pas de hobby ni aucune autre passion secrète. Si on pense que chaque Homme sur Terre a un but, le mien était de protéger ma famille, j'ai été confectionné, bâti, pour ça, et j'ai failli à ma tâche. Alors maintenant, je ne suis plus rien. Oui, ça doit être ça, plus rien. Alors je me demande ce qu'est le but de cette demoiselle, ce pourquoi elle est née, ses petits problèmes, ses hobbys, ses passions. Et je me rends compte que je pourrais jamais deviner avec elle, alors que parfois, l'observation me met sur la piste. Je sais qu'ici, c'est peine perdue. Si elle ne parle pas, je ne saurais rien d'elle. La blonde se dévoile comme une personne particulièrement froide, mais ça ne me vient pas du tout à l'esprit qu'elle aimerait que je la laisse tranquille. Sûrement parce qu’inconsciemment, et égoïstement, je me considère comme le seul homme digne et acceptable de cet établissement et que je ne vois pas comment elle pourrait avoir envie d'aller voir ailleurs. Mais au final, pourquoi est-ce que cette demoiselle est ici ? Sûrement ne le saurais-je jamais. Au cours des années à protéger ma sœur et ma mère des sales types rôdant autour de la maison, j'ai appris que peu importe la petitesse de ma propre personne et de celle qui me menaçait moi ou ma famille, je ne devais défaillir et donner une image risible. Montrer, même au plus faible d'une bande de malfrats, que je n'ai pas peur de me battre à parfois jouer en ma faveur. Et donner cette image de moi m'est resté avec le temps, même si j'ai perdu ce pourquoi me battre. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement naturel pour moi d'avoir à prouver à la blonde que je vaux quelque chose. Et puis qui c'est, elle est peut-être la fille d'un dealer que je pourrai offenser un jour par mégarde et que ma réputation auprès d'elle me sauverait. Jusqu'ici j'en doute. Je vois l'homme que j'ai volé, et j'ai envie de me délecter de son ivresse, de son ridicule. Mais c'est tellement pathétique que cela ne fait que me rendre malade. Cependant, si il y a bien une chose qui me fait apprécier un tant soit peu ce spectacle, c'est d'imaginer ce qui passe par la tête du gros lard pendant qu'il percute qu'on lui a volé son fric. ❝ Tout le monde ne possède pas des valeurs, alors comment pourrait-il montrer ce qu'il vaut. ❞ Alors qu'elle parle, je la regarde du coin de l’œil. Peut-être que pour la première fois depuis que nous nous sommes rencontrés, nous sommes sur la même longueur d'onde, que nous ressentons la même chose face à ce spectacle. Je suis bien loin d'elle, peu importe les intentions que je pourrais avoir. Cette blonde est tout bonnement intouchable. Tout comme je suis à des kilomètres de la plupart des Hommes sur cette Terre, elle est à des kilomètres de moi. Je ne peux m'empêcher de penser que nous nous ressemblons, mais ce n'est pas pour ça que nous devons être proches. A dire vrai, je n'ai pas envie d'être proche d'elle. Je n'ai pas particulièrement envie d'être proche de qui que ce soit, parce que, je ne peux m'empêcher de me sentir responsable des personnes à qui je tiens. J'ai déjà fait l'erreur, dans cette ville, de finir par m'attacher à certaines personnes. Et j'en paye le prix chaque jour, je m'en rends bien compte. J'ai brisé une amitié, je lutte pour en garder une autre... Et la liste est longue. Alors pourquoi m'encombrer de nouveau ? Peut-être devrais-je simplement m'arranger pour ne pas en faire mon ennemi. ❝ Vous pensez que je suis la seule à en valoir la peine, vous avez très certainement raison. ❞ Je me contente de hocher la tête alors qu'elle me regarde droit dans les yeux. Je ne fléchis pas. Moi aussi je préfère regarder les gens bien en face, et j'apprécie d'autant plus quand ils font de même. ❝ Mais, vouloir n'est pas pouvoir. Vous dites ne pas aimer perdre du temps, malheureusement pour vous, je tiens à vous dire que vous en perdez, maintenant, à cet instant. ❞ Un léger sourire étire mes lèvres alors que je lève les yeux au ciel. ❝ Tout dépends du but qui me motivait. ❞ Je ne cris pas, je ne parle pas assez fort pour être sûr qu'elle m'entende. Moi-même je n'entends pas ma propre voix au travers du brouhaha ambiant. Mais je m'en fiche. Cette demoiselle ne veut rien entendre, et ce depuis un moment. Le dialogue est rompu, et même le rôle de petit prince ne peut rien changer à ça. Alors je préfère revenir au naturel. Celui qui ne parle pas, et qui ne force rien. Ni lui-même. Ni les autres. Elle a bien raison, je perds mon temps, et je suis las de jouer. Ma lunaticité me perdra, mais il faut aussi accepter de perdre et le reconnaître. ❝ Vous méprisez ces hommes, pourtant vous me proposer un verre en sortant votre liasse de billets, comme un homme tentant de prouver sa valeur. Encore une fois, vous vous méprenez sur mon compte. ❞ Je continue de sourire, un sourire un peu espiègle. Peu importe ce que je fais avec cet argent, il restera de l'argent sale, et pour moi, il n'était pas perdu à essayer de casser la glace avec la blonde. Mais peut-être se trouvait-elle encore plus au dessus de toutes ces choses. Sûrement, étant donné son comportement. ❝ J'ai des choses à faire, vous, vous avez de l'argent à dépenser. Oublier notre première rencontre, oublier également la seconde, celle-ci sera la dernière. ❞ Je hoche la tête pour montrer mon consentement, et alors qu'elle fait un pas en avant, je me place sur le côté, comme pour lui ouvrir la voie. Mais mon sourire disparaît. Et une fois qu'elle est partie, mon regard froid parcourt la pièce, cherchant l'homme à qui j'ai volé l'argent. Une main se pose sur mon épaule, ferme, elle me comprime. Instantanément, je sens chaque objet dans la pièce vibrer. A dix mètres de moi, un homme porte un colt à sa ceinture, à trois pas sur ma gauche, un homme a un couteau coincé dans sa chaussure. Une bouteille de champagne derrière moi. Les chaises. Les verres. Je dois lutter pour ne pas succomber à leurs appels. D'un coup sec, je dégage mon épaule, mais déjà l'homme m'attrape par le coude. Je reconnais l'un des hommes du bar lorgnant sur la blonde. C'est le problème avec les hommes, parfois ils s'écrasent comme de gentils petits animaux devant l'homme qui a su conquérir la belle en premier. Soit ils partent du principe qu'elle est leur propriété avant tout et que quiconque marche sur leur territoire doit être puni. Les battements de mon cœur s'accélèrent, non pas par peur, mais parce qu'ils cherchent à capter l'arme avec laquelle j'aurai le plus de chance de me défendre. Mes doigts commencent à me picoter, à me démanger, comme si des centaines de bestioles les parcouraient et essayaient de les ronger. Ça commence par les doigts, et puis ça finit par tout le corps, en même temps la vue se brouille, et, en dernier recours, la fièvre monte. J'essaye d'inspirer le plus d'air possible pour me détendre. Mais je sais que si je ne m'éloigne pas à plus de cents mètres de cet homme, je n'arriverai pas à me calmer. Une nouvelle fois, j'essaye de me dégager, mais je n'ai pas assez de force pour faire en sorte qu'il me lâche. Je lui souris le plus naturellement et poliment possible, mais il me traîne derrière lui jusqu'à la blonde, déjà entourée par le reste de la bande. L'homme qui me tient a un verre dans sa main. L'homme face à la blonde un couteau dans sa manche, et vu la cicatrice qui lui barre le visage, c'est pas un rigolo. Un autre a des poings américains dans sa poche. Ok. C'est bien pratique de sentir toutes ces armes d'ici, mais ça n'assure pas ma fuite. Je souffle une nouvelle fois. Les picotements attaquent mes avant-bras. ❝ Messieurs, c'est un malentendu. ❞ Je leur sers de nouveau mon sourire poli, mais il est bancale et je fronce les sourcils pour essayer de me concentrer. ❝ T'as dérangé notre beauté, tu pourrais au moins t'excuser... ❞ Au mot 'beauté', l'homme se passe la langue sur les lèvres et tous ses copains acquiescent. Je regarde la blonde, me rappelant de la fois où elle m'avait mis au tapis, mais je ne peux pas espérer qu'elle me sorte de cette situation. Je passe une main tremblante dans mes cheveux. Et puis zut, de toute façon, ce lieu me dégoûte et c'est pas comme si j'avais envie d'y traîner tous les soirs. Une fois ne me fera pas de mal, j’étouffe et j'avais décidé de partir. Je me redresse, ma vue commence à se brouiller. Ça sera bientôt le moment, il faut juste attendre encore un peu. ❝ Premièrement, je ne pense pas l'avoir dérangée, plus que vous n'êtes en train de le faire, j'entends. Deuxièmement, je suis sûr qu'elle n'a pas besoin de vous pour se défendre. Et troisièmement, elle n'est sûrement pas votre « beauté ». ❞ Je hoche la tête, comme pour affirmer mes propres paroles, et je lance un regard à tous ces hommes autour de moi. Un regard purement enfantin, mais aussi purement provocateur. Comme c'est idiot pour eux, je n'ai rien demandé, j'étais prêt à partir, et ils viennent me déloger et me ramener à mon point de départ. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas utilisé pour mon pouvoir, pourtant, je me souviens parfaitement comment l'attendre et le laisser me guider. Au moment où ma vue ne se limite plus qu'aux ombres de mes adversaires, je tends la main et attrape le verre de l'homme qui me tient. Ma vue redevient nette et je sais ce qu'il faut faire. Il faut le briser sur son crâne, garder un morceau de verre dans la main et lui cisailler la chair du bras qui me maintient prisonnier. Je m’exécute un peu maladroitement, même si l'objet est comme une prolongation de mon corps, ma force physique n'a rien à faire avec mon pouvoir, ce n'est pas une capacité acquise. Alors même si le verre se brise assez bien de façon à me laisser dans les mains un morceau de verre adéquate pour la suite de ma mission, je sais mes gestes tremblants et je sais que j'aurai pu me montrer plus rapide. Heureusement, des adversaires bourrés ne sont toujours que des semi-adversaires si on est sobre. Pendant qu'il chiale, lâcher le verre et laisser la prochaine arme m'appeler. J'entends sa mélodie à mon oreille, elle approche, parce que l'homme à la cicatrice a été rapide, elle va passer à côté de mon oreille, là, se baisser et pivoter (la partie la plus difficile parce que je maîtrise moins bien mon corps que les armes au final), attraper le couteau par la lame et torde le poignet. Je ne peux m'empêcher de grimacer, mais mon instinct de survie, celui qui me pousse à empoigner correctement cette arme, est plus fort. Bon, là, maintenant, un couteau en main, ça devient plus dur. Quelque chose dans mon cerveau me fait viser la jugulaire. Mais plus de meurtres. Je vise le coude, la veine où l'on pique au moment des vaccins, et qui saigne particulièrement, forçant l'homme à se tenir le bras pour ne pas se vider de son sang. L'homme aux poings américains hésite. Le sang bouillonne dans mes veines et j'ai le souffle court. Je fais tournoyer le couteau dans mes doigts comme si ce n'était rien d'autre qu'un stylo, puis je l'attrape entre mon pouce et mon index, au bout de la lame, et après un sourire pour l'homme, je le lance dans la seconde qui suit, le couteau se plantant sur le bout de sa chaussure, n'épargnant pas un orteil étant donné le cri que pousse l'homme. Je passe une main dans mes cheveux trempés de sueur. Puis je me tourne vers la blonde, à la fois souriant et pressé. ❝ Tu t'enfuis avec moi ou tu restes ici à éponger le sang de tes copains ? ❞ Puis, d'un ton un peu plus enjoué, qui, je sais, ne la convaincra pas, et qui reste un tant soit peu ironique, je continue ❝ Ce doit être le destin qui nous réunit. ❞
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Spoiler:
Ok, ok, je suis partie en live sur la fin j'espère que ça va aller quand même
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Mer 11 Juin 2014 - 23:18
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Qu'importait ses intentions, aussi louables étaient-elles. Toutes ces belles intentions, étaient vouées à l'échec et à combler Faith dans les fondations de son esprit. La demoiselle savait qu'elle « valait mieux que ça ». Mais dans le fond, c'était quoi ça ? Après tout, cet endroit était un bordel, un bordel légal ou des hommes vertueux le jour, venaient succomber à des désirs refoulés durant la journée. La grande question que tout le monde se posait : qui valait mieux que tout cela ? Après tout, cet endroit n'était qu'un grain de sable sur une étendue désertique qui s'appelait couramment l'Amérique. Les filles avaient de l'argent rapidement, les trafiques de drogues se faisaient sans mal et les hommes profitaient de ces demoiselles avec des sous-vêtements légers. La mutante - aussi convaincue de ses bonnes actions était elle - ne valait peut-être pas mieux que cela. Si elle se confessait, elle brûlerait en enfer contrairement à ces hommes qui seraient pardonnés pour la bonne raison qu'ils avaient une justification : répondre à un besoin naturel. L'attirance entre les hommes et les femmes étaient naturelles, certes depuis des années, elle était devenue un commerce, un marcher à putain. Mais, l'homme se devait de répondre à ce besoin, n'importe quel homme politique trouverait une solution pour se faire pardonner et pour regagner la confiance d'autrui. La blonde n'était pas une putain, elle n'avait pas retiré ses vêtements la nuit pour laisser des hommes la toucher comme un vulgaire animal en cage. Skylar avait du sang sur les mains, le meurtre ne possédait pas d'absolution, pas plus que Faith le réclamait. D'un point de vue moral, elle ne valait pas mieux que toutes les personnes présentes dans cet endroit ce soir. D'un point de vue moral, elle ne valait pas mieux que toutes les personnes présentes dans cet endroit ce soir. D'un point de vue social, elle valait probablement mieux que les demoiselles en tenue légère, mais ces demoiselles n'avaient certes pas une vie de rêve - loin de là, - mais elles avaient une chose que la blonde n'espérait plus : l'espoir. Donc oui, ce soir vêtue d'une sublime robe, d'un regard hautain, d'un sourire hypocrite et de chaussures à talons aiguilles, elle valait mieux que ces gens, mais il suffisait de creuser pour voir que ce n'était qu'une illusion. Personne n'allait venir creuser, la mutante ne supporterait pas qu'un inconnu débarque pour jouer les troubles faites dans sa vie. Donc oui, elle valait mieux qu'eux. Une fois encore, c'était tout dans l'apparence, le reste n'était que des fioritures et des infamies que la blonde se répétait pour dormir la nuit, ça ne marchait pas, plus du moins.
Sa voix fut trop faible pour être entendue par son oreille. La mutante ne voulait pas savoir ce qu'il disait, elle voulait partir. Elle voulait continuer de se voiler la face, elle appréciait cette solitude, elle voulait qu'on lui laisse le choix, pour une fois dans sa vie, elle voulait agir selon ses raisons et non ses passions. Son sourire par la suite laissa Faith perplexe. Il croyait valoir mieux qu'eux, lui aussi. Pour le moment, il était au même niveau qu'eux, la seule différence entre ces hommes et cet inconnu, lui il était réaliste sur ce qui se passait ici, c'était tout à son honneur. Néanmoins, comme eux, il avait voulu acheter une demoiselle qui semblait facile. Certains hommes montraient qu'ils étaient puissants à travers les voitures de sports, les belles villas ou comme le faisait cet inconnu, avec de l'argent pur. La blonde trouvait cela pathétique, il était évident que cet argent n'était pas le sien, ou alors partiellement, sauf que ça, Faith ne voulait pas en entendre parler, il était libre de faire ce qu'il voulait. La demoiselle n'était pas une grande fanatique de longues conversations, surtout avec des inconnus et le lieu la répugnait, c'était aussi simple que ça dans le fond. Ça ne comptait pas le qui, c'était le où. Le reste, c'était secondaire. La conversation touchait à sa fin, l'inconnu resta en silence. Ceci n'est pas un conte de fée, Faith n'allait pas jouer les midinettes et se faire désirer, elle voulait partir, s'il refusait de passer son chemin, elle lui briserait ses os. La télékinésie possédait des caractéristiques particulières, néanmoins briser des os n'était pas une spécialité, la demoiselle préférait utiliser des méthodes plus traditionnelles. La torture était un art, la torture physique était tout aussi difficile que la mentale, la blonde savait où il fallait frapper, ça servait à ça, des années dans le terrorisme. Elle se contenta d'un sourire hypocrite, les adieux étaient réservés aux proches, ce n'était pas son cas. Peut-être cet inconnu allait-il dépenser son argent en offrant un verre à une autre gonzesse dans le bar ? Faith s'en contrefoutait, elle avait besoin de fric, c'était ça sa seule obsession, depuis qu'elle était traquée, l'argent était sa priorité. Mais pire encore : la survie à n'importe quel prix. C'était dramatique dit comme ça, mais pour survivre il fallait de l'argent. Ce dernier ne faisait pas le bonheur, il comblait les malheurs. Le rôle de l'argent était de combler un vide, Faith faisait comme tout le monde, elle comblait ce vide un temps. Cette recherche frénétique d'argent n'était pas un plaisir personnel, si elle avait le choix, elle ferait autrement. La vie offrait des choix, mais tôt ou tard, les choix finissaient par s'imposer. Retourner en arrière était prohibé, pourtant ce soir, elle allait - de force - devoir rebrousser chemin, pour son plus grand déplaisir.
La demoiselle se dirigea d'abord en premier lieu vers le bar, mais les hommes étaient déjà debout. Le regard de ces derniers n'avait rien de cordiale ou d'amicale, la blonde détourna rapidement son chemin pour se diriger vers l'entrée du club, un maigrichon s'interposa entre elle et la sortie, un autre vint le rejoindre, ils avaient des allures de pingouin avec ces cravates dignes d'un gamin de CM2. La blonde sera les poings et respira - très - fortement intérieurement. Elle leva les yeux au ciel pour finalement se retourner et elle fut délicatement invitée à rebrousser chemin par une tape sur son cul. La blonde détestait ça, mais il ne fallait pas provoquer une esclandre. C'était probablement la plus grosse blague du monde, cet inconnu était toujours là. Cette fois le face à face n'avait rien d'amicale, cet échange de regard était provoqué. La mutante désespérait putain de bordel de merde, c'était quoi ça ? Un film de mafieux que ABC diffusait le soir tard ? Franchement c'était ridicule, tous ces hommes devaient avoir le bide remplit et ils étaient tous alcoolisés. C'était pathétique, une fois de plus ! La blonde passa le regard sur tous, certains avaient la gueule abîmés, ils n'avaient rien des enfants de coeur qui avait forcés la main à Faith en rebroussant chemin. Clairement, un très mauvais - et très cliché - film sur la mafia avec un robert De Niro malheureusement absent. Soudain l'inconnu décida de prendre la parole. Un malentendu ? Mais ils se prenaient pour qui ces mecs ? Faith n'avait pas besoin d'un garde du corps, il suffit d'un mouvement de main pour envoyer ces connards dans le mur d'en face, il lui suffirait d'un signe discret de la main pour désarmer l'un de ces prétentieux. Le mot « beauté » fut de trop .« La beauté t'emmerdes. » Ces mots furent comme un chuchotement, un de ces pecnos voulu déposer une main sur son épaule, la blonde fit un mouvement brusque l'invitant clairement à dégager ses pattes de porc alcoolique loin d'elle. La demoiselle regarda alors l'inconnu, qui prenait sa défense, il pourrait presque passer pour un connard pas si connard que ça, mais non. Sa fin de phrase fit légèrement sourire la blonde. « La beauté de personne surtout. » Encore une fois, cela ne fut qu'un chuchotement, un bruit discret qu'elle se disait à elle-même. La blonde ne voulait pas d'une protection. De plus, cet enfoiré d'inconnu semblait fier de lui. Il se prenait pour un chevalier sur son cheval blanc ? Il ferait mieux de retourner à l'écurie.
L'action qui suivit, sembla prendre des allures de baston monumentale, pourtant cela sembla rapide et bref en même temps. Il en fallut peu pour la blonde pour réagir à son tour, l'inconnu semblait plutôt bien s'en sortir avec son premier lascars. La blonde, elle, était en robe et en talons hauts. Elle avait des vêtements de rechanges, dans son sac. La demoiselle n'avait pas envie de virer sa robe devant tout le monde pour enfiler une autre tenue, c'était prohibé d'avance. La blonde détourna rapidement le regard vers l'accueil, d'un simple geste de la main, la porte se retrouva claquer, il était hors de question que les vigiles débarques, Faith ne voulait pas rendre des comptes. Bordel cette nana avait le chic pour attirer les problèmes. Ce putain d'inconnu arrivait à la foutre dans la merde, si le gérant de ce club appelait les flics – chose forte peu probable – ils demanderaient des comptes, des empreintes et toutes ces conneries que Skylar fuyait depuis deux ans. La blonde resta concentrée sur la porte, personne ne rentrait, personne ne sortait, il fallait tout simplement garder un minimum de contrôler. La télékinésie avait des avantages multiples, Faith avait vite fait la découverte des pires et des meilleures possibilités qu'offraient sa mutation. L'inconnu semblait plutôt bien s’accommoder, alors que certains des minables prenaient la fuite. Un sortie une arme, un superbe colt d'ailleurs, la dernière fois que Faith avait touchée à une arme à feu... Cela n'avait pas d'importance du quand, du comment ou du pourquoi. La blonde s'avança alors de l'homme qui sortait si fièrement son arme à feu. Elle se rapprocha de l'homme avec un grand sourire, tout en gardant une concentration sur la porte d'entrée, dans peu de temps ils arriveraient par la sortie de secours. La demoiselle attrapant le visage de l'homme armé qui sembla perplexe. « Crève. » Fracassant alors sa face d'alcoolique en décomposition contre une table pour récupérer son arme et laisser l'homme tomber à terre. La blonde afficha un sourire narquois. Pour une beauté, elle savait bien frapper et encore, c'était rien. La demoiselle était dans l'incapacité de faire des mouvements trop brusques de risque de détruire cette robe, vue sa valeur, Faith s'y refusait. La demoiselle blonde serrait l'arme dans sa main, un colt, une arme de branleur, typiquement.
Elle détourna le regard, elle croisa celui de l'inconnu qui allait lui attirer des problèmes. Surtout, lorsque tout le monde assistait à la scène, bordel ce mec était vraiment un con. Faith refusait d'être recherchée pour complicité dans une agression. La demoiselle balaya la salle du regard, la porte d'entrée tenait le coup, Faith arrivait à maintenir cette dernière fermée, mais ça ne saurait durer... La télékinésie n'est pas un pouvoir fait pour être utilisé sur le long terme. C'était difficile de maintenir le contrôle sur un objet durant une durée indéterminée. L'inconnu semblait fatigué, le pauvre choupinou. Faith se portait plutôt bien, elle était toujours avec sa robe, une arme à main. Une nikita dans l'âme cette nana. Le problème : c'était la panique qui allait se créer, une fois qu'une de ces débiles de gonzesses se mettent à hurler. L'inconnu en sueur semblait trouver l'instant amusant. Il avait un sourire sur les lèvres, bravo, il avait prouvé qu'il savait ce battre. Il s'enfonçait dans son machisme débile. Faith resta de marbre, l'arme baissée, elle le regardait. Il semblait croire que la demoiselle allait s'enfuir avec lui, il se croyait vraiment dans un film ce con. Il n'avait rien prouvé autre qu'il était tout aussi con que les autres mecs présents dans cette salle. Cela faisait trop longtemps que les hommes impressionnaient la blonde uniquement avec des idéaux ou de la force physique, il fallait plus que cela. Sa remarque sur le destin sembla tomber comme un cheveux sur la soupe. Elle sentait les regards et la pression dans sa main qui tentait de maintenir la porte close de l'intrusion des vigiles, cette pression se faisait plus présente, mais la blonde était capable de supporter pire que le regards des gens sur elle. « J'emmerde le destin. »
Levant les yeux en hauteur, la blonde était une professionnelle dans la distraction. Elle trouva rapidement dans son champ visuel un interrupteur en cas d'incendie. Elle leva l'arme, elle pointa le revolver en direction l'interrupteur en question. Elle se remémorait toutes ces vies, toutes ces familles brisées, par une seule main, celle de Skylar. La blonde respira, tira et soudain l'alarme incendie se déclencha, cela n'avait rien de merveilleux, c'était une diversion. L'eau coula brusquement du plafond, créant des cris et des plaintes. La demoiselle lâcha la pression d'un mouvement discret et délicat, contrairement à la la porte d'entrée qui s'ouvrit dans un mouvement brusque. Il lui suffisait de relâcher le poing, rien de sorcier, simplement le hasard, ou peut-être comme aimait le croire cet inconnu : le destin. Faith baissa alors son arme, l'eau coulait rapidement et la blonde sentait déjà sa robe devenir une vulgaire éponge et ses cheveux perdaient cet aspect soyeux qu'elle n'aimait pas particulièrement et qu'elle réservait à des endroits de ce style. Elle resta un instant de marbre devant l'inconnu, elle pourrait lui tirer dessus, ça serait facile, tellement enfantin... Mais la panique régnait dans cet endroit et même si le mouvement de masse se dirigeait vers l'entrée principale que la mutante avait enfin ouverte, il fallait agir. La blonde passa une main dans ses cheveux, se mordant les lèvres puisqu'elle devait réagir, elle devait réfléchir à que faire de cet abrutis. « Puis merde. »La blonde commença alors à marcher en direction de lui avant de soigneusement l'esquiver pour passer à côté de lui, sans lui adresser un regard. « Sortie de secours. Vous, vous faites ce que vous voulez. » Dit elle en continuant d'avancer sans se retourner, la blonde n'allait pas vérifier si l'inconnu passait par la sortie principale, il pouvait tenter sa chance et se fondre dans la foule. La blonde poussa la première porte indiquant sortie de secours, elle y abandonna ses chaussures à talons, une fois dehors elle enfilerait les chaussures qui sont à l'intérieur de son sac. Elle avança dans un couloir, il était bétonné, la demoiselle passa devant une salle de bureau - petits trafiques du soir bonsoir - avant de finalement arriver devant la porte menant vers l'extérieur. C'était plutôt ironique de se retrouver avec une porte de secours verrouillée à clé, c'était vraiment ironique. La blonde n'avait pas la patience, elle pointa l'arme sur la serrure, l'exposa d'une balle et enfin elle était dehors, trempée jusqu'aux os, mais dehors.
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J'ai beaucoup aimé Et pas de souci pour la fin, j'ai également laissé Hazel choisir ce qu'il faisait Désolé c'est vraiment pas top, sale journée
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Dim 3 Aoû 2014 - 13:41
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
there’s a darkness beyond the hill
Ce qui me fout en rogne, quand je vois tous ces gens ici présents, c'est que je sais qu'ils ont tous une vie sociale en dehors de cet endroit. Je n'ai personne quand je rentre le soir chez moi, je n'ai personne à appeler quand je me sens mal, que je fais une crise d'angoisse ou parfois même quand je pense que la mort est préférable à tout ça. Personne ne m'attend nul part. Et ces hommes, ils ont leurs femmes, leurs enfants, qui sont chez eux et qui patientent en regardant la télévision pour le retour de cette personne aimée, qui ne les mérite pas. Ces femmes qui dansent, elles sont ici parce qu'elles doivent se nourrir, subvenir aux besoins de la vie. Ces femmes qui se laissent toucher ne souhaitent que des regards, de l'attention, et elles pensent que c'est le seul endroit où elles pourront en trouver. Au final, toutes les personnes qui se trouvent dans cette pièce ne devraient pas êtres ici. Elles ont mieux à faire. Mais pourtant elles sont là. Ont-elles conscience de gâcher leur vie ? Il y a tellement plus à faire en ce monde quand on s'en offre les possibilités. Au final, je n'aime pas les situations à rallonge. Vivre est déjà assez difficile alors si en plus, je dois me laisser entraîner dans des situations que je n'ai pas demandée, ni provoquée, je ne m'en sortirai jamais. Surtout pour en venir à me battre avec des gens et mettre ma vie en danger – même si je sais très bien qu'il m'ait très facile de venir à bout de ces hommes. Des hommes atypiques, pour qui il est très facile de trouver les points faibles tellement ils sont stéréotypés. Mais ils restent présents en face de moi. Combien de fois j'ai croisé ce genre d'hommes, alcoolisés ou non, me chercher, pour une quelconque excuse que ce soit. Ma sœur les aurait insultés, ma mère leur devrait de l'argent... Et combien j'en ai mis au tapis ? Bien sûr, l'apparition de mon pouvoir a été une vraie aubaine. D'ailleurs, je me demande si nos pouvoirs trouvent leur origine dans notre esprit, nos espoirs, nos craintes. Je vivais de la même façon avant, je n'ai toujours eu qu'une envie, protéger ma famille, et je n'y arrivais quasiment pas, j'étais faible. Et puis j'ai découvert ça. Aucun autre don ne pouvait m'aider autant, du moins, c'est ce que je crois. Peut-être que dans le fond, n'importe quel don aurait pu m'aider, peut-être même encore plus. C'est sûr, dans le genre de situation dans laquelle je me suis encore fourré aujourd'hui, il va être bien utile ce don, mais peut-être aussi que si je ne l'avais pas eu, je ne serais pas là. Tout va très vite, mais en même temps, c'est tellement agréable. Je ne me souviens plus de la dernière fois où je me me suis autant laissé aller avec mon pouvoir. A ce moment précis, je ne me soucie plus des problèmes que j'aurai après, ni même de tout ce qui me poussait à ne pas utiliser mon pouvoir avant. Non, mon seul but est de me sortir de cette situation et de retrouver cette impression de sûreté, tout en sachant que je n'aurais pas de soucis à mettre au tapis ces hommes. J'oublie tout quand je me bats de cette façon, et c'est encore pire étant donné à quel point je me laisse aller au profit de mon don, ce qui est bien rare ces derniers temps. Il n'y a qu'à un seul moment, alors que je suis totalement concentré à ma tâche, que je reprends conscience du monde où je me trouve. Et ce fût au moment où la blonde fracasse la tête du mec contre une table. Mon regard croise le sien, mais je ne suis pas vraiment là, alors pas de sourire, faux ou véritable, peu importe, pas d'expression sur le visage. Quelques secondes après, j'en ai fini avec l'homme au poing américain, le couteau planté dans son pieds. Je me redresse et passe une main dans mes cheveux, mais mon visage mit un temps plus long que d'ordinaire pour quitter cette expression de marbre. Mon regard ne peux s'empêcher de quitter le colt qu'elle tient dans les mains. Mon esprit ne doit pas avoir oublié la rouste qu'elle m'a infligé la dernière fois, et bien qu'elle ne me menace pas à cet instant, je ne me sens pas complètement en sécurité. La lutte perpétuelle contre mon don recommence alors, et bien que légèrement essoufflé, je me concentre totalement sur la douleur que je ressens à l'intérieur de ma joue à force de la mordre. Je me force donc à faire une petite blague, histoire d'essayer moi-même de me détendre, et comme cela peut se prévoir, ça n'ébranle en rien la blonde, et encore moins ma propre personne. Je la regarde sans bouger tirer sur un interrupteur. A chaque fois que je vois quelqu'un utiliser une arme, je ne peux m'empêcher de me demander comment cette personne a appris à s'en servir. Je n'ai pas connu les entraînements aux tirs, les cours sur l'utilisation d'une arme et encore moins comment l'entretenir, tout cela m'a été donné comme un seul bloc, un cadeau que je n'ai même pas eu besoin d'ouvrir pour en connaître le contenu. Cette personne a-t-elle appris à se servir d'une arme pour le plaisir ? Lentement, depuis son plus jeune âge ? Ou a-t-elle été poussée à le faire ? Par ses parents, dans la crainte, après un accident, pour se défendre ? Je reste à la regarder et à me poser ces questions alors que l'eau commence à dégringoler au dessus de nos têtes et venir nous rafraîchir, si je puis dire. Elle coule tellement vite qu'elle me trempe en quelques secondes à peine. Le bruit de l'eau ne couvre cependant pas les cris des gens, paniqués, qui se demandent non seulement d'où vient le coup de feu, mais aussi comment sortir de ce lieu ? Ce lieu qui ne devient infâme que maintenant alors qu'il l'est depuis des lustres. Il est trop tard maintenant pour s'enfuir en courant, toutes ces personnes auraient dû le faire depuis des siècles, au lieu de croupir ici et voir de prendre racine. Les cris finissent par me réveiller, je regarde autour de moi, à moitié perdu, mes cheveux collent mon visage, et ma chemise ne manque pas de faire de même sur mon corps, devenant à moitié transparente. Je n'aime pas ça, ça me donne l'impression de trop laissé voir mon moi réel, je sais que mes cicatrices et mes brûlures sur le côté droit de mon corps vont ressortir, et par pur mouvement de protection enfantin, je serre les bras contre moi pour me protéger. La fièvre remonte et je remarque que la blonde me toise, l'arme toujours en main. Je recommence à me mordre intensément la joue tout en me répétant qu'elle ne me tirera pas dessus. Je me fais bousculer plusieurs fois par la foule, et j'ai à peine le temps de l'entendre me parler ❝ Sortie de secours. Vous, vous faites ce que vous voulez. ❞ et hop, la foule me bouscule fortement une nouvelle fois, et je me fais happer de quelques mètres. Je la perds de vue. La foule fuit vers la porte d'entrée comme un seul homme. J'ai toujours été convaincu que la foule est ma meilleure amie pour les parties de cache-cache. Et c'est ce que je m'apprête à faire, fondre dans la masse, quand je remarque des visages familiers scrutant les gens qui passent par la porte d'entrée. Nos amis à qui je viens de foutre une raclée ont appelé des copains. Ni une ni deux, les bras toujours serrés contre moi, je fais demi-tour et cherche la porte de secours. Je baisse les yeux, mes cheveux plaqués sur mon visage me serve de protection, de masque, je pousse la porte de secours de l'épaule. La chaleur et l'absence d'eau qui me tombe dessus me surprend. Je marque une pause et jette un regard derrière moi. Je marche lentement, en me frictionnant les bras, les courants d'air dans le couloir faisant frissonner ma peau humide. Je marche au hasard dans les locaux jusqu'au moment où j'entends un coup de feu. Sans vraiment réfléchir, je me dirige vers le bruit, sachant pertinemment que c'est la blonde, ne me demandez pas pourquoi. J'ai l'impression d'être un petit chiot abandonné et dans un sale état. Je passe devant une porte ouverte, les hommes me dévisagent mais ne bougent pas pour autant. Je longe de nouveau quelques pans de couloir avant de tomber sur une porte ouverte, un gros trou à la place de la serrure. Une fois dans la rue, mes yeux s'habituent à la pénombre, et un mal de tête se disperse immédiatement grâce au calme de la rue, au manque de bruit. Je me demande si cette rue n'est pas celle où j'ai laissé ma casquette de livreur. Mais après réflexion, même si cette rue est la bonne, je n'ai même pas envie de chercher plus que ça, elle trouvera sûrement un nouveau propriétaire, un SDF qui en a plus besoin que moi. Je prends enfin le temps de m'examiner. Ma chemise me colle, j'essaye d'arranger mes cheveux mais ça ne sert à rien à part créer une avalanche de gouttelettes. Je me rends compte que bien que l'absence de bruit ait fait disparaître le mal de tête créé par ma surdité partielle, je n'entends cette fois rien du tout de l'oreille concernée. Je me doute que l'averse improvisée n'a pas aidé mon oreille à mieux entendre. Je souffle, dépité, fatigué et insatisfait de l'état dans lequel je me trouve. Et alors que je me tourne sur ma droite, je sursaute, me trouvant face à la blonde. Comme je l'avais pressenti, je n'entends rien du tout de l'oreille droite maintenant, merci l'eau. ❝ Oh. ❞ Depuis combien de temps elle est là ? Enfin, c'est une question idiote. Plutôt, depuis combien de temps m'a-t-elle vu ? Je m'attarde sur ses cheveux trempés. ❝ Salut. ❞ Je frissonne, de nouveau assaillit par cet air frais sur ma chemise trempée et mes bras humides. Un salut qui sonne à la fois comme un au revoir, et à la fois comme un bonjour. Je me sens vidé de mon énergie, c'est ça de se laisser aller complètement à son pouvoir seulement une fois de temps en temps, on perds ses habitudes. ❝ C'est quoi votre nom ? Histoire que la prochaine fois que y'a un problème, si on me dit que c'est vous, je reste en dehors. ❞ J'ai un petit sourire distrait, tout en essayant à la fois de me réchauffer, et de couvrir mes cicatrices visibles au travers de ma chemise. Je n'ai pas particulièrement envie de faire de l'humour, alors je n'y mets pas le ton. ❝ T'as oublié un truc pour être encore ici ? ❞ Voilà, j’abandonne complètement l'humour. A vrai dire, je suis trop fatigué pour faire impasse sur le fait que la demoiselle m'a envoyé bouler depuis que je lui ai parlé tout à l'heure. ❝ Je me doute que tu n'es pas là pour me remercier, sachant qu'il n'y a rien à remercier, mais si c'est pour encore m'insulter implicitement, me faire des reproches ou simplement me dire de dégager, bah t'inquiète pas, j'ai compris le message. ❞ Je soutiens son regard quelque instant. ❝ Après, si tu es vraiment là pour me remercier de mon inutilité, je peux t'offrir asile pour te sécher. C'est toi qui décide. ❞ Je la contourne et lui fais un petit signe de la main, tout en, avouons-le, marchant bien plus lentement que d'ordinaire. Je ne suis pas d'humeur très joyeuse, mais pourquoi pas se garder sous la main quelqu'un avec qui me prendre la tête et décompresser, ça peut toujours être intéressant. Je n'ai pas trop l'espoir que la blonde me suivre, peut-être qu'elle habite près d'ici, si encore c'est possible qu'elle habite plus près d'ici que moi je ne le suis déjà, c'est à dire deux pâtés de maison. Oui, on me retrouve toujours dans les beaux quartiers, bien entendu. Enfin, tout ça pour dire que si elle n'habite pas près d'ici, je me demande comment elle pourrait résister à l'envie de se sécher réellement. L'air frais commence à me piquer la peau et je me surprends même à renifler. Je lève les yeux vers les nuages noirs au dessus de ma tête, cachant les étoiles mais amenant cet air lourd et humide qui n'aide pas à sécher.
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Spoiler:
Ok, ok, je suis encore partie en live ahah et en plus c'est pourri
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Dim 3 Aoû 2014 - 16:12
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Les hommes aiment deux choses : l'argent et les femmes. Il ne fallait pas chercher plus loin, il serait éventuellement possible de rajouter qu'ils aimaient l'alcool ou encore la violence, mais cela n'était que des facteurs supplémentaires que Faith trouvait factices et éphémères. L'alcool s'écoulait dans les veines pour finalement s'échapper de manière naturelle, et pour ce qui était de la violence, cette dernière ne durait qu'un instant, les hommes ne pouvaient pas constamment frapper quelqu'un pour se défouler. Les sentiments sont plus forts que tout le reste, il ne fallait pas chercher à l'expliquer et la mutante préférait résumer à ces deux choses qu'étaient le sexe et les jeux de pouvoir. C'était tellement plus réaliste, tellement plus simple et tellement plus sincère. Les hommes ne possèdent pas de nombreuses facettes, ils sont tout simplement capables de manipuler et de jouer un rôle. La demoiselle ne supportait plus les hommes, elle aimerait massacrer ses derniers, ils ne valaient pas mieux les uns que les autres et étaient tous condamnés à crever et souffrir. La demoiselle jouait avec les hommes comme un enfant jouerait au jeu du solitaire. Sauf que contrairement aux autres joueurs, la demoiselle était certainement de gagner, les cartes étaient déjà tirées, il suffisait de savoir jouer pour gagner. En venant ce soir dans ce bar, la demoiselle était certaine de gagner, malheureusement cet inconnu vint s'interposer. Il était un élément que personne ne pouvait prévoir, ce n'était qu'un vulgaire connard qui venait se rajouter à la partie, mais qui n'avait pas la moindre idée des enjeux de la partie qui était en train de se jouer. Le quotidien de Faith était en jeu et cet abruti risquait de la mettre en danger par sa simple présence avec elle, il se mettait également lui-même en danger et il ne semblait pas réaliser, bien évidemment qu'il ne réalisait pas, il ne pouvait pas se douter qu'une blonde avait autre chose qu'un corps à mater. La demoiselle s'était faite prendre par surprise et cela n'allait certainement pas recommencer, cet enculé était tout simplement la preuve que n'importe qui pouvait débarquer et détruire la vie de Faith, c'était tellement facile, il suffisait de savoir où appuyer et de ne pas s'interroger sur sa propre moralité. Cette soirée était une catastrophe et tout cela de la faute d'une rencontre, cette soirée était perdue tout simplement parce qu'un homme avait une estime de lui trop élevée et qu'il voulait se venger et impressionner une fille qu'il avait simplement croisée. C'était pathétique au possible.
Tout se passa vite, les choses dépassèrent les pensées, la demoiselle voulait s'en aller, et donc, elle trouva des solutions pour le faire. Ce n'était nécessairement une brillante idée de déclencher l'alarme, mais c'était toujours mieux que de rester à rien faire et de bêtement se regarder dans le blanc des yeux. La demoiselle n'avait rien à lui dire, elle n'allait pas le remercier, elle n'allait pas encore plus l'enfoncer et... En réalité elle pourrait l'enfoncer encore plus, mais Faith savait que les mots ne suffiraient plus et que même si ces derniers étaient blessants, le jeune homme finirait par se lasser. La blonde était du genre à constamment se renouveler, même si elle continuerait de l'attaquer sur des sujets comme son incapacité à se défendre face à une fille ou alors sa virilité mal placée, mais ce soir, il avait prouvé une chose que personne n'allait pouvoir lui retirer : il avait la rage de vivre. C'était impressionnant de voir comment un homme était capable de se débrouiller avec une arme à feu et comment il pouvait se battre, probablement qu'à la première impression, Faith serait resté sur l'idée qu'il était un homme incapable de se défendre... Une fois de plus, la demoiselle avait eu raison de le pousser, il s'était révélé aux yeux du monde ce soir. Il n'était pas une petite chose fragile et il avait plus de ressources qu'il ne laissait bien croire, c'était une bonne chose, le voile était tombé, il se dévoilait à la blonde. Il ne pouvait pas se douter que cette dernière se ferait un plaisir de l'utiliser contre lui si cela devait arriver. Cet homme venait de se dévoiler, il aurait mieux fait de contenir ses délires et de ne surtout pas se révéler... Cela fut peut-être plus fort que lui, mais ce qui était fait, était fait.
La blonde était dehors, elle profitait enfin de ces instants de silence durement mérité. Elle pourrait se barrer immédiatement, elle avait ses affaires pour se changer dans son sac, elle passerait inaperçu dans la foule avec son débardeur, son jean et son gilet, elle serait comme une ombre dans les ténèbres. La demoiselle resta de marbre dehors, s'éloignant légèrement de la porte d'entrée pour respirer plus fort que cela n'était nécessaire, elle avait besoin d'évacuer le stress et la haine qu'elle portait en elle. Elle passa ses deux mains dans sur son visage pour finalement toutes les mèches de cheveux de son visage, c'était toujours aussi horrible à voir. La blonde n'était pas réellement libre de ses mouvements, cette robe était déjà collée à sa peau comme si les deux ne faisaient qu'un. La demoiselle savait que cette robe faisait clairement d'elle une prostituée tellement ça collait son corps. Faith avait envie de la retirer et de se changer dans cette rue, mais elle avait besoin de se sécher et elle devait trouver une solution pour ne pas attirer l'attention... C'était plus compliqué cela ne voulait bien laisser paraître. La mutante ne supportait pas le contact de cette robe sur sa peau. La demoiselle leva la tête et vit l'homme de tout à l'heure débarquer. Il finit par détourner son regard vers la blonde, sac à main dans une main et flingue dans l'autre, cela n'avait rien de beau, de sensuel ou de sexy. La mutante voulait se barrer, elle était restée tout simplement sans prêter attention, elle était en train de réfléchir, mauvais timing, rien de plus. La demoiselle ne laissa pas paraître un sourire amusé, c'était fini de jouer, fini de se donner des airs, il était temps d'être franc. « La prochaine fois n'existe pas. » C'était dans le blanc des yeux, c'était sérieux, ce soir serait la dernière soirée où il allait croiser la demoiselle. Il voulait son nom et dans le fond il espérait l'attaquer et la blesser pour la forcer à lui révéler son identité. Il faisait fausse route, il ferait mieux de changer sa stratégie.
La mutante décida de le laisser déblatérer contre son discours d'enfant malheureux qui avait souffert, la blonde n'était pas du genre compatissant, elle n'allait pas avoir pitié de lui... Par contre lui, ne semblait pas s'en priver. Il semblait bien décider à la faire chier à l'envoyer valser et à mettre plus bas que terre, malheureusement pour lui, il allait devoir s'améliorer, actuellement il n'était qu'à un niveau inférieur, il commençait à monter vers les hauteurs, mais cela n'était pas suffisant pour blesser la demoiselle. Le monsieur s'éloigna alors d'elle a un rythme lent, il pourrait presque se faire bousculer par une mémé. La demoiselle soupira alors et afficha une moue peu agréable, mais le fait d'entendre du bruit dans le couloir d'où les deux jeunes gens, allait précipiter sa décision. La demoiselle aurait mieux fait de garder ses chaussures à talons, bordel de merde ce mec était un enfoiré. La blonde se rapprocha de nouveau de lui, pour lui passer devant et de le regarder droit dans les yeux en prenant garde de ne pas le menacer avec l'arme à feu. « Tu n'as pas rien compris le message que je voulais faire passer. Tu as compris le message quand tu étais dans ce bar en train de démontrer ta force physique et mentale. Tu penses que je t'ai insulté, mais sans ça, tu serais resté spectateur, un minable qui se contenterait de regarder. » La demoiselle était sérieuse, elle ne disait pas qu'il valait mieux que ces hommes, elle n'allait pas lui dire cela, elle ne le pensait pas, elle disait simplement que si Faith n'avait pas été là, il serait resté sur la touche. « Garde ta pitié, je n'en veux pas, mais il s'avère que je n'ai pas trop le choix d'accepter. Une heure. » Elle s'écarta alors pour le laisser la guider.
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Désolé c'est court, promis je ferais mieux au prochain post !
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Jeu 7 Aoû 2014 - 11:23
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
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Les femmes sont trop compliquées. Bien que pour l'instant, je ne me sois jamais vraiment intéressé aux relations amoureuses, même en tant qu'amitié ou simples connaissances, je me rends compte qu'elles ne sont pas faciles à cerner. A vrai dire, je me pose la question aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Tout le monde est compliqué. Mais souvent, on estime que c'est le sexe opposé qui l'est plus. Ce soir, je pense, bien entendu, que ce sont les femmes les plus compliquées. Mais il m'arrive de croire que ce sont les hommes. Après, si moi je suis compliqué ou non, je m'en fiche et je n'essaye même pas à me faire ma propre opinion sur la question. Les gens peuvent bien penser ce qu'ils veulent sur moi. Pour en revenir aux femmes, peut-être que je n'ai pas assez d'expérience pour exprimer ce que j'en pense, et après tout je m'en fiche aussi. Je ne cherche pas assez à me lier avec elles pour avoir envie de les comprendre. Je ne sais même pas ce que c'est que d'être avec quelqu'un ou avoir des sentiments. Je me demande si un jour ça m'arrivait, j'aurai peur. Je ne regarde pas les filles dans le besoin d'admirer leurs beautés, leurs corps ou leurs formes. Je les regarde parce qu'elles sont des êtres vivants et qu'elles côtoient le monde. Je les regarde en me demandant si elles ont perdu un être cher, je les regarde en essayant de deviner ce que leur réserve le futur et que si il est tragique, quelqu'un pleurera leur perte. Je ne les regarde pas pour m'attacher ou pour les détester, je les regarde même parfois seulement parce qu'il faut regarder quelque chose. Elles sont des êtres dotés de sentiments, de peurs, de souffrances. Tout comme moi, et je me demande comment elles s'en sortent. Je fais la même chose avec les hommes. La blonde est plus compliquée que tout ce que j'aurai pu rencontrer jusqu'ici, je n'ai pas besoin de la connaître pour le savoir. Mais en même temps, je crois que je peux comprendre chacune de ses actions. Elle n'est pas une fille facile qu'il est capable d'anticiper en un seul regard. Elle est un problème que je ne m'aventurais pas à résoudre. Chacun sa vie. Pour une fois, être à l'air frais ce ne me fait pas du bien. Pourtant, c'est toujours l'endroit où je me réfugie quand je vais mal, l'extérieur. Je sais que rester en extérieur me plonge, ou replonge, dans cette noirceur qui me quitte difficilement. Alors j'aime aller à l'extérieur, me dire que le monde est vaste et que je peux m'y perdre, que je suis libre et qu'en aucune façon je peux me retrouver enfermer quelque part. Mais là, j'ai froid, je suis trempé et fatigué. J'ai l'impression de m'être fait piétiner dans cette foule, je ne compte pas le nombre de fois où on m'a écrasé les pieds. Bien sûr, on ne peut pas attendre plus d'une foule paniquée et alcoolisée. C'est sûr que déclencher l'alarme à incendie n'était peut-être pas la meilleure idée du siècle mais à cas désespéré, mesure désespérée. Et puis au moins, je suis dehors et toujours vivant. Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas surpris du comportement de la blonde. Après tout, toutes les personnes dans un club de strip-tease n'ont pas forcément le talent, ou même le tempérament pour tirer sur une alarme à incendie ou une serrure capricieuse. Et je ne pense pas qu'elle ait la gâchette facile non plus. Ça m’amène à me poser des questions sur elle mais sans plus, je sais reconnaître quand un cas est désespéré et je me doute bien que si jamais j'en venais à me poser des questions, je n'aurais jamais les réponses. Alors autant ne pas chercher à la base et ravaler sa curiosité tout de suite. Alors que je retrouve la blonde à l'extérieur, sans que rien ne soit prémédité, à croire que je suis destiné à toujours tomber sur elle, je remarque les fringues qu'elle tient dans une main. Alors bien sûr, je ne peux m'empêcher de remarquer le contraste entre ces vêtements tout à fait normaux face à cette robe extravagante et tape-à-l’œil. Je me retiens de tout commentaire. Je ne m'attarde cependant pas sur la robe qu'elle porte encore, bien que ça ne me fasse ni chaud ni froid, je ne veux pas que la blonde pense le contraire, que ce soit de façon négative ou positive. D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle se sentirait flapper si elle avait l'impression que je la « mate » comme on dit dans le jargon maintenant. ❝ C'est quoi votre nom ? Histoire que la prochaine fois que y'a un problème, si on me dit que c'est vous, je reste en dehors. ❞ que je dis avec mon petit sourire distrait. ❝ La prochaine fois n'existe pas. ❞ Cette fois, je hausse les épaules de façon peu concerné. Je continue dans ma lancée, tout en laissant tomber le vouvoiement maintenant. Nous ne sommes pas proches, bien entendu, mais ce manque de relationnel entre nous justifie une distance qui elle-même justifie le manque de manière. Puis je pars, et marche lentement, en tendant mon seule oreille valide pour essayer de voir si elle me suit. Je passe une main dans mes cheveux, mais comme tout à l'heure, je ne fais que créer une avalanche de gouttelettes autour de moi. J'ai envie d'enlever ma chemise tellement elle me colle à la peau et je suis du coup complètement obnubilé par le fait de rentrer chez moi et de me sécher. Puis, elle passe devant moi et je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire satisfait sur les lèvres, je le ravale cependant rapidement et prends un air dubitatif. Mon regard est de nouveau attirer par l'arme qu'elle tient à la main, mais plus pour m'assurer qu'elle ne la braque pas sur moi, ce qui est le cas, alors mon souffle se calme immédiatement et les picotements que j'ai dans les doigts disparaissent. ❝ Tu n'as pas rien compris le message que je voulais faire passer. Tu as compris le message quand tu étais dans ce bar en train de démontrer ta force physique et mentale. Tu penses que je t'ai insulté, mais sans ça, tu serais resté spectateur, un minable qui se contenterait de regarder. ❞ J'accentue mon air dubitatif une nouvelle fois en penchant légèrement la tête sur le côté, comme si je ne comprenais pas ce qu'elle me disait. C'est vrai que je suis un minable qui se contente de regarder la plupart du temps, elle a tapé dans le mille. Je sais que je vaux plus que ce que je ne montre, et parfois, j'ai envie que ça se sache, mais c'est vrai, je ne fais rien pour changer les choses et je reste à m’apitoyer sur mon sort. Je me mords la lèvre inférieure et détourne le regard, touché mais incapable de me défendre. Il faut de la force pour accepter la vérité, et la réalité, et c'est à croire que je m'en manque parfois. ❝ Garde ta pitié, je n'en veux pas, mais il s'avère que je n'ai pas trop le choix d'accepter. Une heure. ❞ Je hoche la tête. ❝ Une heure, c'est noté. De toute façon, je ne te retiendrai pas. Par contre... ❞ Je me tourne vers elle en marchant à reculons et indique du doigts l'arme qu'elle tient dans ses mains. ❝ Débarrasse-toi de ça. ❞ Mon visage est complètement fermé alors que je lui parle, je suis très sérieux. Je n'ai pas envie de faire une nouvelle crise seulement parce que mon pouvoir s'est réveillé et qu'il se fait plus prenant que d'habitude, maintenant que je l'ai laissé agir et que je l'ai utilisé depuis si longtemps. Je me retourne pour marcher droit, je n'ai pas besoin de regarder ce qu'elle fait et de confirmer si elle le jette ou pas, si elle ne le fait pas, je le sentirai forcément. Le trajet se fait en silence, à vrai dire, je n'ai rien à lui dire et je ne pense pas qu'elle veule me dire quelque chose elle aussi. Heureusement, j'habite à deux pâtés de maison, et on arrive rapidement devant le bas d'un immeuble typique du quartier, mais qui reste cependant en bon état comparé aux autres. Je suis totalement frigorifié, et pour ne rien arranger, cela fait quelques minutes qu'une petite bruine nous tombe dessus. Je monte les marches quatre à quatre jusqu'au troisième étage, j'entends résonner les pas de la blonde dans la cage d'escalier. Puis je l'attends devant la porte de mon appartement et puis j'entre. Rien, dans cet appartement, dans sa conception ou sa décoration, ne pourrait le différencier d'une chambre d'hôtel. On ne fait pas plus impersonnel. Il y a seulement le strict nécessaire. Il n'est pas particulièrement en désordre mais pas particulièrement rangé non plus. C'est un appartement trois pièce, cuisine, salle de bain et salon. Un canapé lit est déplié dans un coin de la pièce, un ordinateur portable est posé dessus, le lit n'est pas fait. Pas de décoration, pas de photo, pas de meubles superficiels. Peut-être que la seule chose qui donne de la vie c'est la plante qui est posée sur la table basse au centre de la pièce, des lys. La première chose que je fais en rentrant est d'enlever ma chemise. Au final, c'est devenu tellement insupportable de la sentir collée à ma peau que je me fiche qu'elle voit les cicatrices et les brûlures sur mon corps. Je me contente de la jeter dans un coin. Je lui montre une porte sur la droite. ❝ Salle de bain. ❞ Je ne lui dis pas de faire comme chez elle, après tout, c'est très sûr qu'elle ne reviendra pas ici. Et puis si elle est intelligente, elle saura trouver dans la petite salle de bain ce qu'il lui faut pour se sécher. Comme je l'ai vu avec ses affaires de rechange tout à l'heure, je ne lui propose pas de t-shirt ou autre. Ça me fait bizarre d'avoir quelqu'un chez moi, je crois bien que ce n'est jamais arrivé. Bon, en même temps, je ne considère pas ce lieu comme mon chez moi. Je change assez souvent, mais je suis incapable de dire depuis combien de temps je suis dans celui là. Quelques mois tout au plus. ❝ Je m'appelle Hazel, au fait. Comme ça, tu sauras m'éviter, toi au moins. ❞ Je parle d'un ton monotone tout en cherchant un t-shirt dans mon armoire. Une fois trouvé, je le garde dans la main, et je me demande bien ce que je vais faire pour occuper la blonde. J'ai encore les cheveux trempés. Mais au moins, il fait chaud ici, et je peux rester comme ça sans avoir l'impression d'être totalement frigorifié. J'enfile le t-shirt, heureux se sentir encore plus de chaleur sur mon corps froid. ❝ Hum... Un café ? ❞ Peut-être que je parle trop vite, je ne sais même pas si j'ai de quoi faire un café. Croisons les doigts. Les voisins se mettent à hurler, à s'injurier. Comme d'habitude, ce couple de drogués se tape dessus. Je lève les yeux au ciel et fait craquer mes doigts. Je déteste me sentir inutile mais je ne peux pas aller chercher des ennuis en protégeant tout le monde. Je ne suis pas un super-héros, et encore moins un héros.
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Bon, comme toujours, c'est pas top top sorry
Faith Cunningham
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Jeu 7 Aoû 2014 - 20:40
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Qui était le monstre ce soir ? La demoiselle passait pour une garce manipulatrice et ingrate, mais lui il passait pour un homme machiste et profondément minable. Faith avait une idée toute faite sur le jeune homme et cela marchait aussi dans l'autre sens, la demoiselle ne se voilait pas la face... Peut-être qu'il sauvait des chatons le dimanche lorsqu'il en avait le temps ou même qu'il faisait du bénévolat dans des associations qui se donnaient bonne conscience avec des jolis slogans et des beaux locaux, mais bien évidemment, c'était toujours intéressé. La générosité à l'état pur n'existe pas, ou du moins, elle n'existe plus. Tout le monde était individualiste et même si les personnes avaient des raisons louables, au fond, ils voulaient toujours une chose en retour et les gens qui osaient se dire vertueux, sont probablement les plus mauvais manipulateurs qu'il existe. La blonde ne se disait pas douée dans l'art de la manipulation, elle savait tout simplement qui elle était, pourquoi elle était comme ça et surtout elle ne se voilait pas la face. Donc le seul monstre présent ce soir, était celui qui était incapable d'assumer ses actes et qui se croyait mieux qu'elle... C'était donc tous ces gens, toutes ces personnes qui avaient regardé le décolleté de la demoiselle comme si elle était un vulgaire morceau de viande, mais le problème, c'était que ces gens étaient la source de revenue primaire de la demoiselle. Tous ces gens qui étaient avides de femme, de sexe et de pouvoir, c'était grâce à eux que la blonde survivait si bien. Ils se croyaient beaux et intelligents, mais ce n'étaient que des vulgaires pigeons que la mutante se ferait un plaisir de démolir publiquement si elle avait le temps, la patience et si elle avait le besoin de le faire, car oui, c'était beau de voir un riche s’effondrer, mais c'était une vie humaine avant d'être un homme de pouvoir. La mutante venait de perdre sa soirée, l'homme avait fait fuir les puissants et elle ne pourrait plus jamais poser les pieds dans ce bar sans risquer de se faire charcuter par le premier taré venu. Il était peut-être fier de lui, il croyait avoir sauvé une âme en peine, mais il faisait une erreur monumentale. Faith n'avait pas, ne voulait pas et n'aura jamais besoin de l'aide d'un inconnu et certainement pas d'un mec comme lui. Un mec comme lui, cela pouvait porter à confusion, mais il n'avait rien de particulier, c'était peut-être ça le véritable problème. Des gars comme ce pauvre con, elle en croisait souvent, des hommes qui se croyaient meilleurs que les autres... La demoiselle ne comprenait pas comment, un mec pouvait se croire supérieur à un autre. Les hommes pensaient tous avec une bite et ils préféraient se fier à un corps qu'à une âme, c'était comme cela et personne ne pourrait jamais changer cette méthode de vie. La blonde jouait de cette faiblesse, l'homme était et serait éternellement faible face à une femme, parce que les femmes possèdent une force que les hommes n'auront jamais et qui ne s'expliquait pas. La blonde se savait forte et elle refusait de se laisser manipuler, malheureusement, ce soir elle allait se laisser entraîner, par nécessité et non pas par plaisir. Il allait pouvoir profiter de cet unique instant, cet unique moment où la mutante serait dans l'obligation d'accepter autre chose que de la haine et du mépris de la part de l'inconnu. Il ne fallait pas se voiler la face, il détestait Faith, cela se voyait et qu'il faisait cela tout simplement pour se donner bonne conscience, ou du moins, la résistante préférait se dire ça que d'oser penser qu'il faisait cela par pitié.
Il ne retiendrait pas la demoiselle . Bordel de merde il faisait quoi depuis tout à l'heure . Il collait Faith comme un escargot. Il désigna l'arme à feu par la suite, il voulait voir cette chose s'en aller. La demoiselle n'avait pas besoin de ça pour le tuer ou même pour lui faire du mal, elle avait déjà démontré qu'elle était plus forte que lui et s'il le fallait, elle n'hésiterait pas à le refaire, même chez lui. La demoiselle le regarda se retourner et avancer, ce n'était pas une question et la survivante n'allait pas lui résister, ce n'était qu'un flingue, mais il allait comprendre que la blonde n'était pas délicate et que derrière ses airs de petit ange, se cachait une terroriste psychopathe qui ne demandait qu'à s'exprimer et à hurler. « D'accord. » La blonde ouvrit alors le chargeur et lentement, elle laissa tomber les munitions à terre, une par une comme la pluie tomberait sur le sol froid et humide de cette ville. La blonde entendait l'arme se décharger, lentement les munitions tombaient à terre, mais la résistante attrapa la dernière balle en pleine chute. Elle ne comptait pas en faire un souvenir ou même l'accrocher dans sa chambre comme un stupide souvenir, elle allait retrouver le revendeur, et une fois de plus, tenter de remonter à la source pour traquer et retrouver ces riches gens. La blonde ne pouvait pas prendre le risque d'avoir son portrait-robot dans un commissariat, c'était une question de survie et rien de plus. La résistante jeta finalement l'arme dans la poubelle qui se trouvait là et elle suivit l'inconnu, en comptant les minutes, le compteur était déjà lancé. Les minutes s'écoulaient lentement, mais la blonde ne comptait pas rester longtemps en la compagnie du jeune homme, elle s'était fixé une heure maximum, elle partirait bien avant que l'horloge est tournée.
La blonde préféra se taire le long du trajet, cachant du mieux qu'elle pouvait que sa robe lui donnait froid, que ses pieds sur le sol abîmé étaient douloureux et qu'elle avait envie de commettre un meurtre uniquement pour sentir son corps bouger et ne pas s’effondrer tellement elle avait besoin de chaleur, mais elle ne pouvait pas enfiler son gilet maintenant. Il habite dans un appartement, il monte l'escalier à une vitesse hallucinante, j'avance les bras croisés et le regard fixe droit devant moi en tentant de ne pas me casser la gueule avec cette robe qui ressemblait à un maillot de bain. Il l'attendit devant son appartement, il ouvrit, elle respira et rentra sans baisser le regard. La blonde eut un regard inquisiteur à travers l'appartement, il était vide, vide d'amour et de vie, vide de passion et de raison. La demoiselle ne savait pas comment se comporter, comment réagir face à cet appartement qui pourrait presque lui faire penser au sien tellement il était dénué d'émotions et de souvenirs. La demoiselle revoyait son appartement, elle se revoyait, elle, toute seule dans cette vie qui était la sienne et qui semblait la combler. La mutante regarda alors l'homme retirer sa chemise, elle ne détourna pas le regard, elle n'était pas prude et elle n'était pas du genre à masquer son regard comme une gamine de dix ans. La résistante regarda son corps, écorché, ce fut le seul mot qui sembla venir à l'esprit de la demoiselle. Faith repensait alors à ses propres blessures, ses ecchymoses et autres bleus qui étaient camouflés par de la poudre ou du fond de teint. Bien évidemment, ce n'était pas des cicatrices aussi prononcées que celle de l'inconnu qui semblait autant écorchée à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il indiqua la salle de bain à Sky', elle se contenta de tourner les talons et de se diriger vers cette dernière, toujours en regardant ses blessures.« D'accord » Pas de merci. Simplement un d'accord. La demoiselle rentra dans la salle de bain et ferma dernière elle. La blonde posa son sac par terre avant de dégrafer sa robe et de laisser tomber cette dernière au sol et de se mettre face à un miroir. Le maquillage avait coulé, elle se détourne du miroir touchant en tentant de regarder son dos, elle passa sa main sur ses omoplates. La poudre s'en allait, les blessures étaient visibles. « Putain non. » La blonde attrapa une serviette et se sécha comme elle pouvait, elle se démaquilla par la suite pour ensuite se regarder dans la glace, les yeux naturels, le corps entouré d'une serviette et le visage fatigué. Elle secoua négativement la tête.
La blonde s'accrocha au rebord de l'évier, elle voyait son reflet, elle se remémorait son passé, ses moments douloureux où elle s'échappa de son centre pour rejoindre la vie réelle. La mutante sentant ses poings se serrer. Ces moments douloureux passés dans la rue, sous la pluie à voler dans les magasins pour ne pas crever de faim. La blonde sentait tout cela, elle voyait ses faiblesses dans son image et dans ce regard. Elle se mordit les lèvres en fermant les yeux qui s'imbibaient de larmes et ses mains se crispaient, elle retenait ses cris, ses pleurs et son malheur grandissant. La blonde baissa la tête pour se retrouver en tête à tête avec l'évier. Elle faisait pitié, la blonde revoyait cette sale gamine incapable de se défendre autrement qu'avec son pouvoir à deux balles. La mutante était brisée, mais ça, c'était trop tard pour reculer. Elle se sentait faible, parce que comme cet inconnu ce soir, ce fut un homme qui vint l'aider. Au début, il se présenta comme son sauveur, celui qui allait l'aider et enfin la relever, mais elle devint une militante extrémiste sans le savoir. Tous ces souvenirs douloureux, tous ces moments à pleurer et à hurler pour finalement ne laisser place qu'à une chose : la haine. Faith n'était plus que haine et désespoir. Elle devait partir, maintenant. La blonde releva la tête, ouvrit les yeux, avant de réaliser que son pouvoir lui avait échappé et que des objets étaient en train de léviter dans la pièce. La blonde regarda ces derniers qui, lentement, se reposèrent. Elle soupira et souffla avant de retirer la serviette, chopper son sac et se changer. Elle enfila son jean, son débardeur et se glissa alors dans son gilet. Elle se consacra finalement à ses cheveux, elle attacha ses derniers pour en faire une queue-de-cheval avec une mèche qui refusait de s'en aller, mais pas le temps de traîner. Elle se remaquilla les yeux, ses blessures n'étaient pas sur son visage, mais sur ses mains c'était le cas, mais elle accuserait les coups de ce soir et rien de plus. De toute manière, il allait se la fermer. Elle retrouva de nouveau son regard hautain, glissa ses affaires dans son sac et enfila des chaussures plates pour finalement ouvrir la porte et sortir de la pièce.
La demoiselle qui se glissait dans le salon pour lui dire qu'elle allait s'en aller, fut prise de cours par l'homme qui décida de se présenter. La demoiselle préférait ne pas chercher à comprendre, s'il voulait réellement se nommer et en même temps faire des reproches à la demoiselle, il pouvait, la demoiselle n'était pas du genre à se laisser intimider et de toute manière, il pouvait parler, elle l'écoutait d'une seule oreille. « La seule manière d'éviter quelqu'un est de lui tirer une balle entre les deux yeux et de l'enterrer. » La demoiselle dit cela d'un ton sarcastique, mais il ferait mieux de ravaler sa fierté mal placée. Cette invitation était son idée et certainement pas celle de la blonde qui n'avait rien demandé à personne. Il avait fait le choix de lui proposer de venir ici. La résistante rigola lorsqu'elle entendit la proposition de l'inconnu qui portait désormais un nom. « Tu m'intrigues. » La demoiselle secoua légèrement les épaules, elle n'avait pas peur d'appuyer là où cela faisait mal. « Qui serait assez fou pour proposer un café à quelqu'un qu'il déteste cordialement ? La politesse et l'hypocrisie sont de mèche je suppose » La demoiselle marqua une légère pause. « D'abord, tu prends ma défense dans un bar et étant donné les marques que tu as, je doute que tu sois aussi fragile que le laisserait supposer la première impression. » La blonde cessa brusquement son discours. « Donc ? Tu veux mon nom ? Je veux une explication. » La demoiselle s'adossa à un mur, laissant tomber son sac à terre et elle le dévisageait sans se priver. Et puis, la demoiselle ne voulait pas, mais elle exigeait des explications. Il voulait jouer ? Elle partirait.
love.disaster
ps:
ton post était parfait
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Sam 9 Aoû 2014 - 22:49
parfois il aimerait seulement disparaitre et pourtant il déteste la noirceur et les ténèbres il voudrait juste cesser de penser mais il n'aime pas le silence il n'aime pas la vie mais il se demande souvent si au final ce n'est pas plutôt la vie qui ne l'aime pas
there’s a darkness beyond the hill
Je me demande ce que je serais devenu si ma sœur n'était pas morte et que ma mère n'avait pas disparu. Serions-nous toujours dans cette ville ou aurions-nous de nouveau déménagé ? Il n'y a pas de doute que, malgré son caractère, Orphan aurait réussi ses études, elle aurait eu un bon travail et s'en serait sortie. J'en suis sûr. La connaissant, je suppose qu'elle serait partie seule de son côté et aurait rencontré un garçon avec qui elle aurait fini sa vie. Mais moi, dans tout ça ? Serais-je resté avec ma mère jusqu'à la fin de sa vie ? Et qu'est-ce que j'aurai fait après ? Je ne me vois pas avec une fille, avoir une histoire ou même agrandir ma famille. Je ne sais que me démener pour ces deux seules uniques personnes qui ont compté dans ma vie. Au final, peut-être que, qu'elles ne soient plus avec moi ou qu'elles soient encore présentes, je n'ai pas plus de vie à moi dans les deux cas. Je me rends que je ne suis pas plus quelque chose maintenant qu'avant. Et peut-être pire maintenant que ces personnes à qui j'ai donné ma vie ne sont plus là pour en rendre les comptes, pour me rappeler que je servais à quelque chose. Je ne suis ni bon, ni mauvais, je ne défends plus aucune cause maintenant. La blonde défends peut-être la cause la plus fondamentale, celle de sa vie. Moi, c'est à peine si j'y fais attention, à ma vie. Elle ne laisse personne avoir atteinte à sa vie, personne ne peut dicter sa conduite et personne ne prendra en mains les rennes de son existence. Je peux sentir sa force d'ici, mais en rien ça ne remonte la mienne. Peut-être que ça devait faire bouger quelque chose en moi. Plus le temps passe, plus je sens son influence sur moi. J'ai l'impression que je deviens de plus en plus lent, de plus en plus lourd. Pourtant je me rapproche de mon but ultime, de ce nouveau monde où je n'existe pas, où ma sœur et ma mère n'ont jamais existé, où je n'ai à me soucier de l'absence de personne. Notre unique et plus puissante faiblesse, on la trouve chez les autres. Nous ne sommes rien sans les autres. On ne peut pas vivre pour soit, on vit forcément pour les autres, parce que sans les autres on ne peut pas vivre. On vit au travers des autres, c'est les autres qui font notre vie. Ce sont nos connaissances, notre famille, nos amours, peut-être. Et les personnes qui font ma vie ont disparu, je ne fais plus la vie de personne et plus personne ne fait ma vie maintenant. Je ne suis qu'un déchet. Je la sens derrière moi, dans la rue, et j'entends clairement les balles tomber sur le sol. Le bruit du choc des balles tombant sur le bitume résonne dans ma tête au bord de l'implosion. Ce pouvoir est à la fois un fardeau et une aubaine. Quelque chose m'interpelle, bien que je sens l'arme être écartée, la présence d'une trace reste sur la jeune femme, et je mets un peu de temps avant de l'identifier clairement. Je me demande pourquoi elle garde une balle. Pas besoin d'être un expert pour remarquer que la demoiselle n'est pas vraiment une sentimentale, alors pourquoi garder une balle ? Beaucoup de choses m'échappent, mais je n'en fais pas une formalité, chacun sa vie. Ma chemise enlevée, j'ai l'impression d'être libre. Et pourtant, ma peau est encore humide. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que le regard de la blonde est posé sur ce qu'il reste de mon corps. Ces parties de peau agressée par les flammes lors de l'explosion. Cette peau morte en même temps que ma sœur. Les bandes de peau brûlée partent de ma hanche droite et montent le long de ma côté, l'une d'entre elles parcourt mon bras jusqu'à mon poignet. Tandis que l'autre se permet même d'aller jusque dans mon cou. J'ai été admirablement bien réparé, si je puis dire, la peau est rose et abîmée, mais elle reste propre et peu agressive pour les yeux. Peut-être que si cela n'avait attaqué qu'une partie plus infime de mon corps, les filles auraient trouvé ça plus viril au lieu de sembler dégoûtées rien qu'en les voyant. Après, je me fiche qu'elles me trouvent attirant ou non, et pour tout vous dire, je n'ai clairement aucune idée de ce que peuvent dire les filles sur moi, la question de beauté physique m'est totalement inconnue, que ce soit pour les femmes ou pour moi-même. En clair, je ne sais pas ce que je vaux sur la marché de la séduction, et croyez-moi, je me porte mieux de cette façon. Je la vois du coin de l’œil qu'elle se dirige vers la salle de bain, à vrai, je vérifie juste qu'elle va bien vers l'endroit que je lui ai indiqué. Ce qui, dans un sens, est complètement ridicule, puisqu'elle peut tout aussi bien aller dans la cuisine, la seule autre pièce de l'appartement, que je m'en ficherais complètement. Mais c'est plus fort que moi. Malgré moi, et malgré le fait que je sais que ce lieu ne me reflète en rien, je ne peux m'empêcher d'avoir peur qu'elle trouve un morceau de mon passé, lui qui me blesse tellement en permanence. Cela me blesse non pas qu'elle soit au courant mais de devoir le partager, de lire de la pitié, de la crainte ou du dégoût à cause de ce que j'ai fait, ces choses que je suis le seul à ressentir pour l'instant et que cela suffit à me tuer. Je n'ai pas besoin de partager ma souffrance. Je suis tenté pendant un moment d'écouter à la porte, voir ce qu'elle fait dans la salle de bain, mais je me rends compte que c'est un comportement totalement puéril. Et après, elle ne pourrait rien faire de grave dans cette salle de bain. Je ne compte pas les minutes qu'elle passe dedans, et le temps ne me semble pas long. Comme d'habitude, mon esprit est dans une sorte de veille, je ne pense pas réellement à grand chose, et encore moins quelque chose d'important. Je me dis que j'aimerais beaucoup me sécher les cheveux maintenant tout de suite, parce que je sens des gouttelettes qui dégoulinent dans mon dos et ça me chatouille. Alors je décide d'aller me chercher un tshirt en attendant et c'est là qu'elle se décide à sortir. Sans même la regarder, le nez dans mes affaires, je lui parle de cette voix monotone qui me caractérise la plupart du temps. ❝ Je m'appelle Hazel, au fait. Comme ça, tu sauras m'éviter, toi au moins. ❞ J'enfile ledit tshirt, que je prends plus de temps que nécessaire à trouver au fond de ma maigre armoire. ❝ La seule manière d'éviter quelqu'un est de lui tirer une balle entre les deux yeux et de l'enterrer. ❞ Un petit rire sort de ma bouche, et même si il peut sembler moqueur ou espiègle, il n'en est rien, cela me fait vraiment rire. ❝ C'est une manière bien noire de voir les choses. ❞ Je hausse les épaules, parce que dans le fond, je ne suis personne pour juger ses actions ou sa manière de voir les choses. Je lui propose un café alors que je me retourne et que je lui fais face. Je l'observe discrètement. Et je me dis que cette tenue lui correspond mieux, parce qu'elle enlève la fausseté de l'autre. Je remarque les marques sur ses mains et je les étudie de la même façon qu'elle a étudié les miennes, mais je ne dis rien. Je ne me sens pas plus proche tout ça parce qu'elle a aussi été marquée par la vie et que c'est visible sur son corps, je ne peux pas m'inquiéter du passé de tout le monde et encore moins de ceux qui n'ont pas envie de le partager. Et je les comprends. ❝ Tu m'intrigues. ❞ Je passe à côté d'elle et hausse un sourcil, réellement surpris et un sourire nerveux me crispe le visage. ❝ Ah bon ? ❞ Je me dirige dans la salle de bain et attrape rapidement une serviette. Je ressors en me servant de la serviette pour me sécher les cheveux d'une main, tandis que de l'autre, une fois dans la cuisine, j'attrape des tasses. ❝ Qui serait assez fou pour proposer un café à quelqu'un qu'il déteste cordialement ? La politesse et l'hypocrisie sont de mèche je suppose. ❞ J'émets un petit son dubitatif pendant que je prépare le café et je passe ma tête dans l'embrasure de la porte de la cuisine. ❝ D'abord, tu prends ma défense dans un bar et étant donné les marques que tu as, je doute que tu sois aussi fragile que le laisserait supposer la première impression. ❞ De nouveau ce petit sourire. Et je me demande ce qui fait qu'elle parle autant d'un coup. Seulement parce que je l'intrigue ? Je repasse dans la cuisine mais je dois faire attention à ne pas faire trop de bruit histoire d'être sûr d'entendre la suite. ❝ Donc ? Tu veux mon nom ? Je veux une explication. ❞ Je laisse un silence planer pendant que je verse le café dans les tasses. J'essaye de réfléchir à ce que je pourrais bien lui répondre. Puis je reviens dans le salon, la serviette sur la tête et une tasse dans chaque main. Je trouve la blonde adosser au mur. Je pose une tasse de café sur la table au centre de la pièce, celle où se trouve les fleurs. Oui elle n'a pas dit si elle en veut ou pas mais tant pis. Si elle est tentée, elle n'aura qu'à la prendre, sinon je ne perds pas grand chose. Puis je vais m'adosser au mur d'en face, après avoir balancé la serviette sur le lit, mes cheveux formant une sorte de broussaille aux allures indomptables. Je colle mes mains contre la tasse fumante et frissonne de bien-être. Je reste les yeux fixés sur la fumée qui s'élève de la tasse. ❝ Tu sais, je ne te déteste pas. Mais ça ne veut pas dire que je t'apprécie non plus. ❞ Je lève les yeux sans pour autant lever la tête et la scrute au travers de mes sourcils. Je n'ai pas peur de l'affronter, ni même de me la mettre à dos, même maintenant, ma porte est ouverte. Et puis c'est la vérité, je suis neutre, je ne suis plus capable de ressentir d'aussi grand sentiments que la haine ou l'amour, alors non, sa présence ne me gêne pas, ce qui est un bon point. ❝ Pour ce qui est de mes... Marques, comme tu dis, elles ne me qualifient pas. Le plus parfait des idiots ou le plus égoïste de cette planète peut avoir des marques et être un vrai pleurnichard et vivre dans la faiblesse. Ce ne sont pas nos marques physiques qui nous caractérisent, mais celles qui ne sont pas visibles. ❞ Je marque une très courte pause après m'être redressé et avoir regardé ses marques aux mains. ❝ Et je suis sûr que tu vois de quoi je parle. ❞ Je détourne la tête sur le côté et fixe l'extérieur par la fenêtre. Me mordant la lèvre inférieure, je continue plus pour moi-même. ❝ Et je suis loin d'avoir gagné ces marques par un acte de bravoure. ❞ Ma plus grosse souffrance, ma plus grosse faiblesse, le pire jour de ma vie. Je peux m'en souvenir seconde par seconde. Je revois cette arme entre mes mains, je me souviens de mon pouvoir qui me dicte mes pas et mes actions. Je sens le souffle de l'explosion, d'abords, puis ce bruit qui déchire littéralement mon tympans, je sens les flammes me lécher le corps et graver en moi cette souffrance éternelle. Je reviens la chevelure de ma sœur dans mon champ de vision. D'autres images s'y mêlent maintenant mais je ne sais pas si elles sont réelles ou si c'est mon imagination, ses images sont celles du corps inerte de ma sœur face à moi, allongé sur le sol, son regard vide fixé sur moi et la main tendue vers la mienne. Je me souviens me réveiller et ne pas comprendre tout de suite que je suis désormais seul dans un monde où seules ma sœur et ma mère comptaient, et qu'en un claquement de doigt, elles m'ont quitté. Quelque chose me pique les yeux et je mets un moment à comprendre que c'est des larmes, je souffle ostensiblement après qu'un rire nerveux se soit emparé de moi quelques secondes. Au final, peut-être qu'elle m'estime trop. ❝ Si je veux ton nom, c'est par instinct, si tu veux tout savoir. ❞ Je la regarde droit dans les yeux, d'un air de défis. C'est la vérité. Je sens que si j'avais à retenir le nom de certaines personnes, le sien en ferait parti. Même si je ne me sens pas plus proche d'elle, elle mérite sans doute qu'on se souvienne de son nom, que quelqu'un qui l'estime un tant soit peu connaisse son nom et s'en rappelle de façon à la défendre, à la montrer tel qu'elle est. Mais je laisse le silence planer sans m'expliquer, un petit voile de mystère, je veux prendre le temps d'admirer sa réaction, parce qu'il est rare que je parle autant, et que bien que je sois un vrai livre ouvert, ce n'est pas pour autant que je dis tout ce que je pense, et que ce soit de façon positive, même si elle n'en a pas la moindre idée jusqu'ici.
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Spoiler:
Bon, dans quoi je suis partie encore Hazel en petit sentimentaliste
Faith Cunningham
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel Dim 10 Aoû 2014 - 14:11
ALL YOU HAVE IN LIFE ARE FUCKED-UP
I wish that you would just leave, Cause your presence still lingers here And it won't leave me alone
Certains disent que le futur est écrit et qu'il serait fou d'espérer croire que ce dernier était dicté par un hasard frauduleux ou par une chance quelconque. Le présent lui, était impossible à commander, il était l'accomplissement du passé et le chemin vers le futur, le présent était la chose impossible à contrôler puisqu'elle se vivait dans l'instant présent et qu'il était fort peu probable de pouvoir changer des choses. La seule manière d'être maître de son présent ? La mort. Après tout c'était le seul acte totalement contrôlé par l'homme qui mettait fin au présent. C'était la seule manière de duper le présent, renoncer au présent et oublier le passé. D'ailleurs, ce passé, qu'était-il réellement ? La demoiselle repensait à ce dernier, constamment il l’obsédait et la consumait comme une allumette qui brûlerait à petit feu. Le passé resterait graver comme des mots dans le marbre, comme des empreintes, il s'accrochait aux gens et il devenait limite flippant. La demoiselle ne voulait plus de son passé, elle ne voulait pas le renier, mais elle voulait changer les choses et s'arranger. La survivante ne disait pas vouloir changer, elle voulait tout simplement arranger certes choses, ne plus faire ses erreurs et avancer sans se faire des frayeurs. La demoiselle faisait pourtant, encore des erreurs, mais cette fois-ci, elle ne pouvait pas accuser des bourreaux ou des persécuteurs... Si ce soir elle était présente dans cet appartement, c'était par obligation, mais aussi pour sa propre survie, elle aurait plus faire le choix de lutter en marchant dans la rue avec une robe humide en pleine nuit d'été ! Cela aurait sans doute été plus judicieux et moins débile, les risques auraient été nombreux, mais l’attachement aurait été moindre et les inconnus, les vrais inconnus, ne posent pas de questions. L’inconnu de l'appartement avait désormais un nom, il était Hazel, mais cela ne changeait rien dans la relation. Il restait ce mec qui était probablement un enfoiré, comme tous les autres, un menteur et un manipulateur comme Faith avait l'habitude de fréquenter tout simplement parce qu'elle était trop conne pour faire des rencontres normales et anodines. La résistante s'aimait, mais d'un côté, elle ne supportait pas l'idée de faire souffrir quelqu'un inutilement... Pourtant, elle passait ton temps à faire ça, pour se sentir puissante et intouchable, cette sensation sublime qu'était le pouvoir. Pouvoir contrôler tout et n'importe quoi, c'était jouissif et irremplaçable ! La demoiselle savait que c'était malsain, mais elle s'en foutait, elle avait besoin de combler une faiblesse ancrée dans son âme et le pouvoir l'y aidait.
Il rigola de bon cœur à la remarque de la demoiselle sur le fait de tuer quelqu'un froidement. Il ne comprenait pas le sarcasme cet abruti . Il trouvait la vision de la blonde noire. Il croyait que la demoiselle était du genre à vivre dans le pays des bisounours et qu'elle jetait les gens dans un monde fait de guimauve et de sucre en poudre . Il était con ou il en faisait expert de lui donner envie de l'envoyer chier . La blonde devait se tenir à carreau, elle devait partir sans risquer de se faire allumer par ce petit con qui semblait avoir plus de caractères qu'au premier abord. Il commençait peut-être à se croire à l'abri et son surplus de confiance n'était pas justifié. Hazel se croyait en sécurité dans sa maison et parce que la blonde était désarmée . Il ferait mieux de réaliser qu'elle n'avait pas besoin d'une arme à feu pour le tuer... C'était beau de voir la connerie des hommes, ils pensaient tous qu'une femme ne savait pas se battre. La blonde pourrait l'étouffer avec les rideaux de son salon simplement avec l'aide de son esprit pendant qu'elle était en train de déguster un thé. Les hommes étaient d'une naïveté affligeante, la demoiselle n'en revenait pas qu'Hazel puisse encore être surpris, il n'était peut-être pas si perspicace que ça. « Question de point de vue. » La demoiselle avait son point de vue sur ce qu'était la véritable noirceur et sur ce qu'elle était réellement ! Elle possédait également un avis sur la bonté, le fait que cette dernière n'existe pas et que tout le monde était mauvais dans le fond, qu'il fallait tout simplement parfois jouer les hypocrites et laisser paraître une personne douce et aimable... La bonté n'existe pas, ou du moins, elle n'existe plus.
La blonde était franche et elle n'allait pas lui cacher qu'elle le trouvait intrigant, pas attirant, mais réellement intrigant. Ce mec semblait malheureux et vide, mais il continuait de vivre et il semblait heureux. C'était difficile d'expliquer, mais il dégageait un truc bizarre que la demoiselle n'aimait pas. C'était peut-être un mutant . Peut-être, mais personne n'aurait jamais la réponse à cette question puisque cela laisserait sous-entendre trop d'interrogations de la part du jeune homme. Il passa à côté d'elle, l'air de rien. Il commençait à se croire en position de force et la blonde détestait cette sensation de faiblesse. La demoiselle tentait de reprendre le dessus et elle y arrivait, elle parlait, mais il parlerait nettement plus qu'elle. La curiosité était un vilain défaut, sauf que ce défaut était nécessaire pour faire parler les gens renfermés qui avaient des choses à cacher au monde entier. La demoiselle posa ses questions, il installa une tasse de café pour la blonde au centre de la pièce. Elle n'allait pas y toucher, mais c'était beau de voir que les idiots avaient de bonnes intentions. Il disait ne pas détester la demoiselle, il ne la fixait pas, il regardait sa tasse comme un enfant. La blonde se contenta d'un regard vide, d'une phrase plate sur un ton presque brisé. « Ça viendra. » Il détesterait la blonde avant son départ ce soir, elle ne savait pas pourquoi ni comment, mais cela allait arriver. La demoiselle se contenta de cette phrase avant de finalement laisser paraître un regard désapprobateur et légèrement moqueur. Ce n'était pas un message plein d'émotion et d'amour, mais c'était simplement la réalité de la vie et des relations que Faith avait avec les gens lambda.
Bien évidemment la demoiselle voulait des réponses sur les marques. Le reste lui importait peu, elle voulait en savoir plus ces marques qui suffisaient à expliquer le passé des gens... La demoiselle était bien placée pour le comprendre. La demoiselle afficha un sourire en voyant qu'il se défilait de manière peu discrète. Il évoqua les traces sur les mains de la demoiselle, la blonde afficha un petit sourire en coin plaça ses mains devant elles, en faisait des petits mouvements lents délicats. Elle pouvait cacher ses mains dans son gilet, mais cela serait une preuve de faiblesse, elle préférait donc le perturber, lui faire croire que ce n'était rien et qu'elle s'en fichait. Ne jamais agir comme tout le monde, la demoiselle faisait croire que ce n'était rien. Elle soupira et souffla en affichant une fausse moue triste, elle surjouait pour simplement démontrer l'ironie de la chose. Mauvaise tactique, recommence Coco. La blonde pouffa lorsqu'il évoqua un acte de bravoure. C'était une pique légèrement dissimulée, ou du moins, elle était persuadée que cette remarque était pour elle, la blonde était loin de se douter de toute la vérité que cet homme voulait cacher. « Les actes de bravoure ne sont jamais récompensés. » La demoiselle continua de le fixer, même si lui semblait perdu dans ses pensées. « Les marques psychologiques sont le cadet de mes soucis, car en effet, je vois de quoi tu parles lorsqu'il est question de douleur physique. Mais que veux-tu ? Une fille doit bien se défendre lorsqu'un inconnu tente de l'acheter. » la demoiselle faisait référence à lui, évidemment. La survivante n'allait pas se priver de le manipulateur, de lui mentir et de l'enfoncer.
Instinct ? La demoiselle voyait bien qu'il prenait du poil de la bête. La demoiselle baissa le menton en entendant l'air audacieux du jeune homme. La blonde laissa échapper un rire léger, elle trouvait cela amusait de voir comment quelqu'un changer aussi vite d'humour. La blonde se baissa et ramasse son sac qui était par terre avant de déposer la lanière sur son épaule. La survivante se décolla d'un pas et leva sa main, un doigt en hauteur, s'appuyant plus sur une jambe que l'autre, une pétasse dans toute sa splendeur. La demoiselle n'avait pas besoin du maquillage ou des habits, elle avait l'attitude et cela suffisait pour se faire détester. « Instinct de quoi ? de survie ? Si tu voulais réellement survivre, tu serais égoïste et je ne serais pas là, dans ton appartement. » la demoiselle avança d'un pas une fois de plus et effectua un léger revers de main. « Je ne possède pas de nom, je suis cette fille que tu as croisée, qui se sentait supérieure à tous les gens présents dans ce bar et qui compte bien retrouver ces enfoirés qui ont cru qu'elle était une poupée. Probablement qu'ils vont beaucoup moins apprécier de la revoir. » la demoiselle soupira et laissa échapper un sourire avant de légèrement commencer à se retourner. « Il est temps pour moi de partir, je ne sais pas qui tu es, mais bonne chance Hazel. »
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Sujet: Re: All you have in life are fucked-up ♢ Hazel