Sasha & Mikael

Cette voiture que je conduit est une voiture volée. Je l'ai définitivement empruntée à la troupe de circus qui s'étaient servis de moi pour collecter de l'argent, sans savoir que moi même je me servais d'eux. Je leurs ai voler l'argent, et la voiture. Mais cette dite voiture volée, n'avais à la base aucune assurance, car les chers compagnons du cirque l'avaient eux même volé. Une chance pour moi, qu'il ne puissent pas porter plainte pour... Le vol d'une voiture volée!
Bref, cette voiture à quatre roues, et un moteur. Hmmm, oui c'est tout. Si elle roule encore aujourd'hui, c'est bien un miracle! Je ne pouvais pas l'emmener réparée. Ils remarqueraient qu'elle n'est pas à moi. C'est pour ça que j'étais prudent en la conduisant. Mais même quand on est prudent, tout peut arrivé de la part de ceux qui ne sont pas prudents.
Cette dite voiture qui m'emmène partout depuis pas mal de temps, venait de heurter de qui semblait être... Un homme oui. Et merde.
Je sortis de la voiture grise qui comptait à présent une bosse de plus. Un gamin à vélo. Manquait plus que ça ! Je me penchais vers lui.
« Ça va gamin ? » Je n’eus aucune réponse. Il était inconscient. Je le secouait un peu, je lui mis une claque. La méthode douce. Mais rien à faire. Je l'aurais bien laissé ici, mais j'ai déjà assez de trucs sur la conscience comme ça.
Je le mis à l'arrière de la voiture direction l'hosto. Arrivé sur le parking, je le sortis, et le pris sur mon épaule. Ses bras pendouillaient dans mon dos. Il n'était toujours pas réveillé. Entré dans le hall, des infirmières se jetèrent sur moi.
« Amenez un brancard !
- On le prend en charge
- Emmenez le salle 8 !
-Attendez mais c'est... »
Je commençais déjà à tourner les talons, mais un interne me rattrapas.
« Vous pouvez rester l'attendre dans le salon ! »
Et puis quoi encore.
« Que d’ale. J'le connais pas lui, il s'est jeté sous mes roues point barre. Je m'casse. »
L'interne avait l'aire choquer, mais j'allais pas attendre comme un parent dans un couloir. Seulement une chose allait me retenir de partir, ce n'étais pas l'interne, non lui il était bouche bée, mais ce fut la voie du gamin.

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Sasha & Mikael

Je ne m'attendais pas à ce que ce gamin se réveille de si tôt. A la limite il se serait réveillé avant, je l'aurais ramener chez lui et Hasta Lavista. ça M'aurait épargner l'hôpital. Ou alors il se serait réveillé Après, j'aurais eu le temps de partir.

" vous êtes pas obligés de m'abandonner... vous m'avez foncé dedans, j'vous signale...."

Rââââ! manquais plus que ça. Et c'est moi qui lui ai foncé dedans maintenant? Je mis la main dans ma poche. J’attrapais un truc qui était dedans, puis lui lançait.

"Et avec ça dans les oreilles tu pourrais peut-être me dire que tu ne m'a pas entendu, mais tu ne pourra pas me dire que tu n'avais pas vu la ligne blanche et le panneau triangulaire appelé habituellement "cédez le passage" J'te signale."

Nan mais c'est vrai quoi! on d'accord chui pas aimable, et alors? Et puis c'est quoi cette histoire d'abandon? il n'est pas a moi ce gosse, je ne le connais pas. Alors c'est pas un abandon. ... Bon d'accord j'allais l'abandonner! mais je fais ce que je veux bordel! Je ne veux pas avoir une quelconque responsabilité. Je veux juste qu'on me foute la paix. Mais ça n'a pas l'air d'être mon destin on dirait.

"T'as rien de cassé? T'as mal à la tête? C'est normal." Dis-je sur un ton plutôt odieux.
"-Monsieur! Si vous resté pour dire ce genre de chose on se passera bien de votre compagnie!" Me fit remarqué un jeune interne qui devait avoir même pas 25 ans.
"-Ah bah non! le gamin veut que je reste! Je vais rester tiens! rien ne me ferais plus plaisir!" Je parlais sur un ton de plus en plus provocateur.

Il va falloir que je me calme là. Respire un coup, ou pète un coup faut voir. Je ne m'attendais pas à ce ue cette histoire s'éternise comme ça. J'étais encore dans ce putain d'hôpital!!? Il n'y avait pas 36 possibilités. Ou je me cassais, ou on me foutais dehors, ou le gamin voudra que je reste. Et pour parler franchement, je ne sais absolument pas ce qui va se passer. Mais je sais qu'a chaque situation, ses répercutions. Je pars, je passe pour un salaud, ce que je suis, mais aussi pour un lâche. Ce que je n'accepterais pas. Si on me fout dehors, Je passe pour un salaud, ce que je suis, mais aussi pour un vulgaire parasite. Ce que je n’accepte pas. Au final, mieux vaut que je reste. Eh bien voilà, je réfléchis beaucoup mieux quand je me calme.

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Sasha & Mikael

Si ce gamin cherchait a me provoquer, il allait y arriver. Le truc que je regrette bien c'est que l'hôpital n'est pas le meilleur endroit pour régler ses comptes. Avec les bastons entre hunters et mutant, certains d'eux se retrouvaient ici. Attirer l'attention sur moi alors que des hunters étaient peut être en rééducation dans la pièce d'à côté n'était pas forcément une idée lumineuse. Mine de rien, je sais réfléchir. Ce qui n'avait pas l'air d'être le cas de ce petit con.

"T'as mère ne t'as jamais dit de ne pas provoquer les plus grands que toi? Et surtout les plus dangereux que toi? Même carrément les inconnus?"

Plus je parlais, plus le ton montait. Cette histoire allait mal finir. Il n'est pas tomber sur quelqu'un qui s'écrase devant un gamin. Il n'est pas tomber sur quelqu'un qui s'écrase tout court d'ailleurs. que se soit lui, les patrons que j'ai pu avoir, le gouvernement, les hunters, le maire... Je ne laisse personne me dicter quoi que se soit! Alors certainement pas ce gamin dont j'ignore jusqu'au nom.

"Tu veux que je te paye les frais d'hosto?? Pas de souci gamin! si tu veux je peux même t'hospitaliser moi même!"

Je ne pus résister, je pris son bras a pleine main, celui qui avait heurter le capot évidement, et commençais à le retourner.

"C'est rien c'est juste une petite torsion. On va le retourner dans l'autre sens..."

Dis-je alors que je n'en avais aucune idée, torsion ou pas, si il n'avait absolument rien a par un bleu, je tournais de plus en plus son bras. Évidement, les infirmiers  me stoppèrent quand ça commençais a faire mal.

"Tu veux de la tune? Pour t'acheter un pansement pour cette éraflure? ou pour te payer un paquet de clope? J'aurais très bien pu te laisser sur le trottoir. Et j'aurais du le faire."

Dis-je d'un ton sec. Fidèle a moi même. Qui s'y frotte s'y pique on me dit souvent. Mais non. Qui s'y frotte saigne serait plus réaliste. j'ai déjà fais saigner beaucoup d'hommes, mais des femmes aussi. il n'y a aucune différence. Si ce n'est le cri. Frapper ce gosse ne me demanderai aucun effort. peut être même satisfaction. Il était peut être temps qu'il le comprenne.

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Sasha & Mikael

Décidément. Je crois que ce gamin va vraiment finir par m'énerver. Les infirmiers et infirmières ne pouvaient rien y faire, on réglait nos comptes et il ne valait vieux pas se mettre entre nous. Ce qui m'énervais le plus, c'est que ce gamin, allongé sur son brancard à roulette, se permettait de me donner des ordres et de se croire plus haut que moi. Si on avait été dans la rue, qu'il n'y avait pas eu tous ses témoins en gros, je l'aurais déjà frappé depuis longtemps. Et cette fois ci, en le laissant bouffer le trottoir. L'électricité dans l'air qu'il y avait entre nous me faisais penser à une tension au milieu d'une meute de loup. Le dominant, le dominé, quand le plus faible provoque le plus fort, il y a baston. Le plus faible est remis à sa place. La seule chose qui peut faire défaut au dominant, c'est l'âge. Mais lors d'une baston de meute, c'est jamais du 2 contre 2. Toute la meute se range derrière le dominant et attaque le perturbateur. C'est pas forcément joli à voir, mais il faut les laisser s'entre déchirer. Chez les canidés, il n'y a pas de mise à mort, Le plus faible finit toujours par se soumettre. Mais si par entêtement il ne se soumet pas, il mourra. Et des fois, je regrette de ne pas être un loup.

" Allez vous faire voir. Au diable le fric, j'm'en bas les couilles de votre argent sale." Et maitenant il voulait que j'aille me faire voir? Oh non non non gamin. Tu as voulus jouer avec le feu, c'est l'heure de la brûlure. Ok j’admets, mon argent n'est pas très propre. C'est l'état, qui me paye pour tabasser des gens et leur ramener. Il y a plus propre comme argent, mais ça ne me pèse pas sur la conscience. Je dors très bien la nuit. "Je m'excuserais pas d'être un gosse. Vous, vous devriez vous excuser d'avoir renverser un gosse en voiture. Un pardon ne vous arracherez pas la gueule." Il ne croyait pas si bien dire. Pardon? Demander pardon? Comme le font les faibles. Si je voulais, je pouvais le clouer au font de son lit pour un bon moment sans que le personnel n'ai le temps de réagir. S'excuser? C'est sûrement le plus grand signe de faiblesse après la mort. La mort prouve qu'on est faible, la survie par la fuite prouve qu'on est lâche, le pardon prouve la soumission. Et ici, c'est moi le dominant. Alors je me suis rapprocher de lui, jusqu'à être très près et je lui ai dit d'une voie très calme:

"Écoutes moi bien, gamin. Si tu es toi même trop faible pour te lever ou même compter tes doigts, ne t'amuse pas à me chercher des poux. Aux quel cas tu finira par manger le carrelage à t'en péter les dents et j'y veillerais personnellement."

Et vu mon taux d'énervement, cette menace était vraiment à prendre au premier degré. Je me suis déjà retrouver en prison pour avoir tabasser des gens. Que se soit des hommes, des femmes, ou même des gamins de son âge. Quand on me cherche, généralement, je ne reste pas caché bien longtemps.

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Sasha & Mikael

Plus le temps passait, plus j'avais l'impression qu'il me cherchait. Quelque part, on aurait dit moi en gosse. J'étais déjà une tête brûlée et même les plus vieux que moi je les frappais déjà. Je devais lever les coudes parce que des fois il y avait des grands qui méritaient bien leur noms. Je m'en suis pris des belles aussi, ça m'a endurci. Mais j'étais pas encore assez con pour défier des adultes. Parce que tout insouciant que je sois, un adulte peu te faire très mal, et pas forcément physiquement. Et c'est en voyant ce gamin que j'ai remarquer a quelle point j'étais une tête à claque. Seulement maintenant j'suis adulte et c'est moi qui met les claques.

Il décida enfin à se servir de ses jambes pour ce a quoi elles sont destinées. restées debout. "Vous pouvez vous tirer, c'est bon" Pas trop tôt! au début il voulait que je reste, il a chercher la merde, et il a regretté ce choix. On m'a souvent dit que j'étais quelqu'un d'horrible, que je n'existe que pour emmerder mon monde. Mais oui très cher. Si ce gosse avait été un chien, j'aurais pu l'apprécier. Je suis capable d'apprécier certaines choses. Les animaux eux sont sincères. Et pas rancunier. Remarque je peux causer, rancunier c'est un de mes nombreux prénoms. D'ailleurs je suis sûr que si je recroise le gamin dans la rue, je n'aurais pas oublier.

"Oh génial! C'est vrai je peux me tirer? j'ai ton autorisation gamin?" Nan mais c'est vrai quoi! "vous pouvez vous tirer" Je pense que je pouvais le faire sans qu'il le dise. Mais il y avait quelque chose qui me faisait envie.

"Je m'appelle Mikael Hartman. Si jamais on se recroise dehors." Dis-je avec un sourire très bizarre. Et comme tout salaud qui se respecte, j'avais remarqué qu'il tenait debout mais difficilement. alors je lui ai faucher une jambe en le poussant avec ma main. Retour sur le brancard, de nouveau couché sur son lit a roulette! mon sadisme était comblé! Après ça, j'ai tourner les talons un sourire bien imprimé sur mon visage.

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