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 (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 13 Juil 2016 - 13:18

Come lay your head upon my heart.
— cesare demaggio & isolde saddler —
My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Isolde ne se souvenait plus particulièrement de ce qu’elle avait pu faire l’année précédente, le jour de l’anniversaire de Cesare. Ils n’étaient pas encore en froid à cette époque, mais elle avait ignoré tellement de chose dans sa vie qu’elle n’avait pas voulu s’imposer dans cette journée qui bien souvent était un truc de famille. Elle avait probablement envoyé un sms histoire de dire qu’elle y avait pensé et puis elle avait vaqué à ses propres occupations, entre son job et tout le reste, tant de chose qui lui prenait énormément de temps dans sa vie, parce qu’elle ne savait pas s’arrêter. Alors, y avait fort à parier qu’un an plus tôt, à l’heure qu’il était, elle avait été encore au poste de police à s’acharner contre des dossiers qu’on lui dirait tôt ou tard de laisser tomber parce que les hunters dans cette ville étaient complètement intouchables. Cette année au moins, c’était différent. Elle avait quitté la mairie plus tôt pour pouvoir préparer un peu les choses et surtout se préparer elle-même et elle avait su que Cesare n’aurait certainement pas envie de passer son anniversaire en compagnie de sa famille ou de ce qui s’apparentait encore comme tel à cause du nom qu’il portait, alors elle n’avait pas hésité à lui demandé de venir le faire avec elle. Cette année ils étaient ensemble et elle se plaisait à croire qu’elle et Clara, elles étaient sa vraie famille, quand bien même officiellement, Clara était une Saddler et qu’y avait pas moyen pour qu’un jour Isolde se décide à troquer son patronyme contre celui de Cesare. Ils étaient tous les trois et elle espérait bien que ce serait encore le cas l’année suivante, puis celle d’après pendant encore de très nombreuses années, après tout, ils avaient déjà parlé de leurs quatre-vingt-dix ans ensemble, alors ça leur laisser de très nombreux anniversaire devant eux.

Elle était bien contente de la façon dont se déroulait la soirée pour le moment. Elle n’avait rien prévu en particulier et rien qui soit spécialement grandiose. Elle avait juste voulu passer une soirée avec lui et rendre son anniversaire aussi bien que possible. Elle n’avait pas vu les choses en grand et c’était probablement mieux comme ça. Elle ne demandait pas mieux qu’une soirée de ce genre pour son anniversaire Isolde, en amoureux et avec Clara dont il fallait quand même s’occuper dès qu’elle décidait que ce n’était plus l’heure de dormir. Ce genre de soirée, c’était sa représentation de la soirée parfaite, alors franchement Cesare il n’aurait pas beaucoup d’effort à faire s’il voulait faire de son mieux. Elle laissa échapper un léger rire à la suite de sa réplique, elle était certaine qu’il saurait très bien comment se rattraper en effet. « J’en doute pas une seule seconde. » Il savait s’y prendre pour lui faire plaisir de toute façon, le baiser qu’il déposa au creux de son cou en était une petite preuve, bien maigre comparé à l’instant qu’ils avaient partagé un peu plus tôt, mais ça suffisait déjà pas mal à appuyer ses propos. « Ouais, ce sera mieux pour elle. » Elle ne s’imaginait pas franchement filer du champagne à son bébé quand même Isolde. Elle avait passé sa grossesse à faire à peu près n’importe quoi, mais au moins, elle pouvait se vanter de n’avoir pas pu une goutte d’alcool pendant toute cette période, trop consciente des risques que ça pouvait représenter pour le bébé. Elle avait fait d’autres conneries bien risquée, mais pas celle-là. C’était déjà ça dans le fond. Elle ne put s’empêcher de rigoler encore, suite aux paroles du jeune homme. « Je suis vraiment désolée de t’avoir épuisé. » Le ton de sa voix et le sourire sur ses lèvres annonçaient le contraire. De toute façon, il n’avait pas l’air si épuisé que ça, tous les deux de toute façon, ils n’étaient pas de ceux qui tombaient endormis trente seconde après l’amour, ils se l’étaient déjà bien prouvé. « Je me demande ce que je pourrais faire pour être un peu moins sexy et préserver ton énergie. » Elle plaisantait encore, pas qu’elle soit persuadée d’être particulièrement sexy, mais elle n’avait pas forcément envie de changer quoi que ce soit ce serait difficile de toute façon étant donné que la plupart du temps, elle ne faisait pas spécialement d’effort pour être sexy. « Tu crois que je devrais arrêter les jolies robes ? » C’était bien le seul effort qu’elle faisait sur son physique pour avoir l’air un peu plus sexy, mais est-ce que ça aurait été différent si elle l’avait accueillie avec un jogging et un t-shirt trop large ? Elle ne l’espérait pas quand même. « Ou peut-être que je devrais demander à me faire retirer un peu de poitrine, parait que ça participe pas mal à mon côté sexy ça. » Elle n’en savait rien dans le fond, elle savait juste qu’elle avait toujours su se servir de ça pour faire son effet sur les hommes – et les femmes d’ailleurs – avec lesquels elle avait pu avoir des aventures au cours de sa vie. Enfin, ça restait encore de l’humour, parce que ce n’était pas la veille qu’elle confierait son corps à un chirurgien plastique.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 5:14


AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE
the moment we can have
you catch me in your eyes
that beauty on my pillow
that holds me in the night
☆☆☆

Si tous les moments passés avec Isolde lui avaient appris quelque-chose, c’était à se concentrer sur l’instant présent. Tous les deux, ils avaient déjà bien compris, malheureusement, que les choses pouvaient vite tourner, dans un sens comme dans l’autre. Combien de fois est-ce que l’humeur s’était tendue sur un rien ? Combien de fois avaient-ils passé trop de temps à compter les minutes, à appréhender les heures qui passaient, sans vraiment profiter de quoique ce soit ? D’autres fois – toutes ces fois où ils n’avaient fait que vibrer l’un avec l’autre sans se soucier du reste du monde – ils avaient heureusement su profiter de la présence de l’autre. C’était ce qui rendait les moments avec Isolde si importants, si courts, si précieux et pourtant douloureux dans leur façon de passer trop vite. Et pourtant, appréhender le lendemain s’avérait déjà être quelque chose de bien compliqué pour le chasseur, là maintenant : demain, il allait visiblement embarquer dans sa voiture avec le chien qu’on venait tout juste de lui offrir, et d’autres cadeaux dont il ne savait pas grand-chose, pour l’heure. Tout ce qu’il savait, c’était que souvent, il serait tenté d’utiliser la clé désormais accrochée son trousseau, rien que pour venir ici, et se retrouver avec Isolde, comme ils étaient ici et maintenant. On disait souvent que pour les gens en couple depuis longtemps, le fait de dormir seul dans un lit était déstabilisant – et inversement, pour ceux qui avaient été célibataires pendant longtemps. Cesare, lui, tout c’qu’il avait découvert, c’était que ses nuits avec Isolde, aussi courtes étaient-elles, étaient bien plus reposantes que celles qu’il passait dans la maison où il avait grandi, et dans laquelle il était entouré d’ennemis qui lui sauteraient à la gorge bien volontiers, au moindre prétexte. Ça, c’était sans compter les jours où il passait la nuit à chasser, comme on l’aurait fait avec un gibier, balayant sa morale et la fatigue tout à la fois. Souvent, ouais, il aurait envie de venir ici, rien que pour se retrouver en une présence rassurante, à même d’effacer ses spectres et ses démons – souvent, pourtant, il s’retiendrait de le faire. Qu’est-ce que ça pourrait bien vouloir dire, si juste après avoir tué quelqu’un, il venait jusqu’ici, enlacer la Saddler dans l’espoir que ça apaiserait ses remords et réconforterait sa conscience ? Un ressenti duquel il n’avait pas envie de parler – pour le coup, ni ce soir, ni jamais. Il s’doutait bien, d’toute manière, que la jeune femme ne le comprendrait pas : c’était bien ça l’problème, partout où il regardait, il n’semblait pas y avoir beaucoup de monde à même de le comprendre. Pas beaucoup de hunters qui se découvraient soudainement transmutants, et voyaient leur monde être bouleversé, jusqu’à c’que tout soit remis en question. Y’avait Skylar, parfois. Mais elle semblait avoir eu sa part de mésaventures de l’autre côté aussi – et le sentimentalisme, en plus, c’n’était pas souvent leur truc.

Alors la plupart du temps, ouais, penser juste à l’instant présent, ça aidait – Isolde lui avait dit, d’toute manière, qu’il pouvait lui parler de c’qu’il voulait, quand il le voulait. Il la croyait, il lui faisait confiance – il leur faisait confiance, à tous les deux ; leur couple pourrait survivre à tout ça. Mais pourquoi gaspiller leurs trop rares moments passés ensemble avec ça ? Surtout maintenant – égoïstement, Cesare avait bien envie de profiter de son anniversaire au maximum de ses capacités ; après tout, pour tous les efforts qu’elle avait faits, la blonde méritait aussi de se souvenir de c’jour-là comme d’une bonne journée. Un bon souvenir, à replacer sur le calendrier : pas comme leurs anniversaires de l’année précédente, visiblement. Pour le coup, Cesare était prêt à tous les efforts, pour complètement effacer de la tête de la mutante, les mauvais souvenirs de l’an passé, et compenser avec les meilleures images qui soient de ce soir, et de la soirée du vingt-quatre octobre. Ouais, pour ce soir visiblement, Isolde elle n’avait pas prévu grand-chose – il n’demandait rien de plus : dans une vie à cent à l’heure, partagée uniquement entre de mauvaises expériences et des sales souvenirs, une trêve, c’était le seul privilège qu’on pouvait s’octroyer. Il espérait faire au moins ça pour elle, quand ce serait son anniversaire : oui, à trois mois près, on pouvait facilement s’dire que pas grand-chose pouvait arriver. Et pourtant, combien de fois s’étaient-ils déjà prouvé le contraire ? Qu’elle se prépare mentalement, il n’avait pas l’intention de foirer quoique ce soit, de faire quelque faux-pas que ce soit, ou de ruiner quoique ce soit. Ce vingt-quatre octobre serait parfait, ou au moins, décent, fait d’eux deux ensemble sans le moindre nuage à l’horizon, et une Clara qui aurait encore grandi d’ici-là. « C’est mignon… que tu crois encore que mon attraction pour toi repose sur les trois bouts de tissu que t’as sur le dos, et dont on s’débarrasse assez vite. » il leva les yeux au ciel, un sourire goguenard sur le visage, parce qu’il assumait parfaitement, maintenant, le fait de n’pas du tout résister à la présence d’Isolde dans les parages. Au pire, il pouvait toujours prétexter aimer les câlins qui venaient après ; comme ça, tout contre elle. « Est-c’que j’dois être vexé, qu’tu me penses aussi matérialiste ? » qu’il demanda quand même, sans l’ombre d’un sérieux quel qu’il soit dans la voix. « Ou est-c’que ça veut dire… que si je devais moi me mettre en costard et tout, tu m’sauterais dessus encore plus rapidement qu’habituellement ? » parce que bon, évidemment que ça allait dans les deux sens, hein – son ricanement, pourtant, se transforma en grognement, alors qu’il venait pincer la chair de sa hanche, doucement, rien que pour prouver son mécontentement face à la toute nouvelle proposition de la jeune femme. « J’te rappelle que ta poitrine… elle fait partie de mes vingt pour cent. » et tout le long de son flanc, sa main aventureuse remonta, du bout des doigts, jusqu’à dessiner les courbes parfaites de cette fameuse poitrine. « Je sais que tu peux pas l’faire-… ça te manquerait trop. » et ça lui manquerait trop à lui. Au pire, il pouvait toujours faire des menaces de son côté à lui, hein.
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 16:16

Come lay your head upon my heart.
— cesare demaggio & isolde saddler —
My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Isolde, elle pourrait difficilement prétendre à un poste d’organisatrice d’événements parce que clairement, elle n’était pas douée pour ça. Elle l’avait bien prouvé la fois dernière, elle l’avait fait venir dans son bureau, mais elle n’avait rien préparé en particulier. Y en aurait eu d’autres qui auraient su organiser quelque chose de romantique avec un dîner aux chandelles, une musique d’ambiance et tout ce qui pourrait aller avec, elle, elle l’avait juste accueilli dans son bureau, sans même prendre le temps de le rendre un peu plus présentable, non, il avait eu le droit de voir son habituel bordel. Tout ce qu’elle avait fait, c’était enfiler quelque chose de sexy, se maquiller et se coiffer, c’était déjà ça peut-être, dans tout son bordel, y avait au moins eu quelque chose de présentable. C’était encore pareil aujourd’hui, maintenant qu’elle avait une belle maison, avec une terrasse, elle aurait pu installer une table dehors, c’était romantique après tout de manger sous un ciel étoilé. Elle aurait pu faire les choses mieux que ça, c’était certain, mais elle était vraiment pas douée pour tout ça, alors là encore, elle s’était préparé elle et le reste, ça laissait encore à désirer. C’était le bordel dans sa maison, avec les cartons qu’elle n’avait pas fini de déballer, les jouets de Clara qui trainaient un peu partout dans le salon, des papiers éparpillés à droite à gauche. Au moins c’était rangé dans sa chambre, c’était peut-être déjà bien. Niveau organisation, elle était vraiment loin d’être très douée, mais bon, elle pouvait au moins se rassurer en se disant qu’ils avaient passé l’âge des grandes banderoles avec joyeux anniversaire écrit dessus en grand et, tout comme l’avait été la dernière soirée qu’ils avaient passé ensemble, elle pouvait le dire sans la moindre hésitation que cette soirée commençait vraiment très bien et heureusement, elle n’était pas prête de se terminer.

Elle avait la certitude maintenant, que la soirée du vingt-quatre octobre serait tout aussi agréable. Ils avaient le temps de connaitre tout un tas de chose d’ici là, parce que trois mois dans une ville comme Radcliff, c’était un temps bien assez long pour qu’il se passe les millions de choses, mais elle y croyait, que son anniversaire cette année, il serait mieux que le précédent, parce qu’y aurait Cesare avec elle et que ça lui suffisait largement. Si elle ne pouvait demander qu’une seule et unique chose pour son anniversaire, ce serait bien ça, de pouvoir passer la soirée avec l’homme qu’elle aimait et leur fille. Elle n’avait pas l’impression de demander la lune de toute évidence et pourtant, à Radcliff, c’était probablement déjà demander beaucoup. Mais, elle avait confiance en lui, s’il lui disait qu’il serait avec elle pour son anniversaire, ça voulait dire qu’il serait là pour son anniversaire. Elle ne voulait pas être pessimiste et se dire que ça dépendrait des événements des prochains mois, non, elle préférait se dire qu’il serait là pour son anniversaire et que rien ni personne ne pourrait empêcher ça. Elle lâcha un léger rire suite à sa réplique. « Ça veut dire que mes jolies robes et les heures passées dans la salle de bain ne servent à rien ? » C’était la question difficile, même elle, elle ne savait pas ce qu’elle préférait qu’il réponde, évidemment qu’elle n’avait pas envie qu’elle ait nécessairement besoin de faire tout ça pour qu’il ait envie d’elle, mais en même temps, elle aimait que ses efforts servent à quelque chose. « Nan, je te pense pas matérialiste. Mais je pensais que tu appréciais mes efforts. » Elle esquissa une moue dessus avant de hausser les épaules. « Tant pis, maintenant, je prendrais même plus le temps de mettre des vêtements pour toi. » Comme si ça pouvait vraiment le déranger de la voir nue de toute façon. A sa question, elle pinça les lèvres, comme si elle réfléchissait. « Peut-être bien ouais, faut plus de temps pour tout retirer …. » Y avait plus de trucs à défaire dans un costard que quand il n’avait qu’un jean et un t-shirt, alors fallait bien s’y mettre plus tôt non ? Cela dit, la dernière fois dans le salon, quand il avait été torse nu, y avait pas eu grand-chose à retirer et elle avait pas tenu bien longtemps avant de s’y mettre. Et là, est-ce qu’elle était censée résister alors que sa main se faisait bien tentatrice contre sa poitrine ? « Parce que t’y toucherais pas s’ils étaient plus petits ? » Ils ne seraient probablement jamais plus petits, parce qu’y avait vraiment pas moyen pour qu’elle passe chez le chirurgien plastique et puis s’ils étaient dans ses vingt pour cent alors elle ne pouvait pas y faire grand-chose. « T’inquiète pas va, personne d’autre que toi n’y touchera de toute façon. » Certainement pas un type avec un bistouri, ni n’importe qui d’autre, à part peut-être son médecin, mais c’était une autre histoire ça.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 20 Juil 2016 - 23:07


AND I WANNA BE YOUR EVERYTHING AND MORE
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Il espérait quand même au moins un peu, Cesare, qu’Isolde ne s’attendait pas à la fiesta la mieux organisée de l’année, quand il était question d’un anniversaire qu’il organiserait pour elle ; il avait beau avoir parlé, là, tout ce que le brun avait en tête, c’était l’envie de passer du temps avec elle. Mais il ne deviendrait probablement pas un expert en préparation de gâteau d’ici-là, et à Radcliff, il n’savait même pas où est-c’qu’il pourrait en trouver un décent : tout ce qu’il pouvait se dire, c’était que la jeune femme aimait tellement les donuts, qu’il pourrait toujours compenser en essayant quelque chose de ce côté-là. Il connaissait bien, le cliché des anniversaires dans les films, où on organisait une fête surprise parfaite avec trente personnes, de l’alcool et de quoi faire la fête : d’ici peu, le chasseur se retrouverait avec ses dix doigts, mais pas vraiment les capacités d’organiser un truc du genre. Heureusement, puisqu’elle avait dit qu’une soirée juste en petit comité, tous les trois, lui conviendrait parfaitement, le brun se contentait de ce savoir, pour au moins mettre en place quelques vagues idées dans sa tête, incapable de savoir si elles se réaliseraient. Il avait appris, malheureusement, qu’à Radcliff, mieux valait ne pas faire trop de plans : après tout, ç’avait été autour de cette époque aussi, qu’il avait commencé à penser à l’anniversaire de la mutante l’année dernière, et que comme ça, en un claquement de doigts, tout son monde avait basculé dans le mauvais sens, le privant irrémédiablement d’un moindre moment passé avec elle pour célébrer ses vingt-cinq ans. Déjà, s’ils en arrivaient jusque-là-bas sans égratignure, douloureuse épreuve ou dispute compliquée, ce serait déjà pas mal. Si elle le connaissait un tant soit peu, elle n’aurait pas ses attentes élevées au maximum ; à croire que ce serait au moins une bonne façon de tester leur compatibilité amoureuse en découvrant si oui ou non, elle le connaissait pour ce qu’il était. Au pire, il y mettrait l’effort, et ce serait déjà bien plus que n’importe quelle autre personne habituée à ce genre de choses, qui se serait contentée de faire comme toutes les années, au moindre détail près.

De plus en plus, fallait croire, que marquer un grand événement pour eux, ressemblait juste à mettre de beaux vêtements pour avoir l’air un tant soit peu chic, malgré la vie de tous les jours qu’ils menaient, et les estafilades invisibles qu’ils continuaient de porter, à travers les épreuves. Oh, définitivement, Cesare n’avait vraiment pas l’intention de se plaindre de ces efforts-là ; mais peut-être bien, en effet, qu’il n’en profitait pas assez. C’n’était pas comme si c’était que de sa faute à lui, après tout ; d’eux deux, il voulait bien croire volontiers que ce soir, il avait été celui qui avait fait preuve du plus de bonne volonté. Comme d’autres fois où ils avaient fini sans leurs vêtements, et où il pouvait clairement se souvenir que c’était elle qui avait engagé le jeu de provocation et de mots doucement tentateurs. Elle savait comment y faire, depuis le temps- pauvre de lui, Cesare n’avait pas appris la leçon, malgré les mois et toutes les fois où ils s’étaient vus. « T’essaye de m’faire dire un truc que j’aurais jamais dit, c’est ça ? » leva-t-il donc les yeux au ciel suite à sa question, sans retenir un grognement de mécontentement : pour bien des filles, probablement que ça faisait partie des sujets houleux. Il n’y avait rien de mal, avec une femme qui prenait soin d’elle pour son propre plaisir – alors le brun espérait quand même que tous les efforts qu’elle mettait dans ses belles robes, ses cheveux, son maquillage, le tout, pour avoir l’air sexy au possible, ce n’était pas que pour lui, contrainte et forcée. D’ailleurs, il ne manqua pas de saisir l’opportunité, esquissant une moue faussement compatissante : « On dirait presque que tu dis que parce que je viens te voir, tu te sens obligée de mettre des belles robes, et tout. J’vais commencer à culpabiliser. » lui aussi, clairement, il pouvait jouer l’air dramatique et faussement vexé : déjà, voilà qu’ils s’engageaient dans un espèce de duel d’idée qui leur ressemblait tant, à qui aurait le dernier mot. La dernière fois, pour gagner l’argumentation, Isolde avait dû finir de se déshabiller- comme quoi, elle n’allait quand même pas se plaindre de l’effet qu’elle avait sur lui quand elle était nue. L’idée le fit rigoler d’ailleurs, d’un raclement de gorge plus évidemment sarcastique que le reste encore. « Si tu t’attends à ce que j’dise quoique ce soit contre l’idée de t’avoir toute nue à chaque fois que j’suis là, tu te trompes… » ouais, Cesare pouvait être aussi gentleman qu’il le voulait, selon les circonstances, il restait quand même un homme, tout autant attiré par les charmes intérieurs et extérieurs d’Isolde. Et Isolde, il l’aimait et il la voulait telle qu’elle était ici et maintenant, au naturel comme on disait- alors évidemment que l’idée de la voir perdre des seins ne l’enchantait pas - « Hey, j’me souviens pourquoi on parle pas en fait et qu’on fait que s’retrouver comme ça quand on est ensemble… c’est parce que tu détournes tout c’que j’dis. » qu’il leva les yeux au ciel, non sans ajouter un sourire, parce que bon, quand même. « J’ai pas dit que je ne les toucherais plus-… mais quand même, est-c’que t’apprécierais- j’en sais rien, mes abdos si j’enlevais un peu de muscle pour le remplacer par de la graisse ? » et ses doigts continuant leurs caresses suaves et attentives, prouvaient bien qu’il n’avait certainement pas l’intention de laisser qui que ce soit d’autre toucher à ces fameux seins, bien loin d’être problématiques en quoique ce soit.
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeJeu 21 Juil 2016 - 1:04

Come lay your head upon my heart.
— cesare demaggio & isolde saddler —
My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Elle n’avait pas beaucoup d’attentes vis-à-vis de son anniversaire. Jamais elle n’avait attendu qu’on lui organise la fête du siècle, qu’on lui fasse une grosse surprise et qu’on la couvre de cadeaux. Elle n’était pas comme ça Isolde. Si elle avait tendance à en attendre beaucoup d’elle-même, ce n’était pas pareil avec les autres. Elle n’était pas particulièrement exigeante, alors y avait pas besoin que Cesare se mette la pression pour son anniversaire, elle n’attendait pas un truc grandiose. Elle avait confiance en lui, assez pour savoir que quoi qu’il fasse de toute façon, il lui ferait plaisir. Elle n’avait pas sorti le grand jeu pour lui après tout, alors elle n’avait en rien le droit de réclamer qu’il le fasse pour elle. S’il pouvait être là ce jour-là, ce serait déjà bien. Et si jamais il ne pouvait pas être là, peut-être bien qu’elle serait un peu triste, mais elle n’en ferait pas tout un drame non plus. Ils avaient des responsabilités tous les deux alors elle comprendrait. Elle n’était pas la fille agaçante qui lui rappellerait pendant des années et des années son vingt-sixième anniversaire qu’il avait manqué pour telle ou telle raison. Elle préférerait qu’il soit là, c’était certain, mais elle saurait lui pardonner si ce n’était pas le cas. Qu’il ait l’esprit tranquille concernant le vingt-quatre octobre prochain, elle n’était pas cette fille capricieuse qui attendait beaucoup de son petit-ami et qui considérait presque cette date comme un test pour l’homme qu’elle aimait. Si elle devait être comme ça pour son anniversaire, qu’est-ce que ce serait pour la saint valentin ? Et franchement, la saint valentin, c’était d’après elle juste un truc commercial qui servait à vendre et une bonne excuse pour elle pour se goinfrer de chocolat en prétendant qu’on les lui avait offert, quand bien même y avait personne qui lui avait offert quoi que ce soit à la saint valentin depuis des lustres. Elle n’avait besoin de personne pour s’acheter des chocolats de toute façon, mais ça restait une bonne excuse pour en manger plus que d’habitude.

Le vingt-quatre octobre, le quatorze février, qu’importait, la date, la célébration, elle n’était pas forcément à cheval là-dessus et puisque, l’un comme l’autre n’était pas capable de ressortir la date à laquelle il s’était mis ensemble pour la première fois, ça prouvait bien que les fêtes, c’était sans doute pas leur truc. Au moins, ils n’étaient pas de ces couples qui comptaient les mois presque comme si le challenge c’était de dépasser leur dernier record. Avec ou sans les dix mois de dispute, le record était déjà battu pour elle de toute façon. Ils étaient ensemble depuis assez longtemps pour qu’elle passe du temps à se préparer juste pour ses beaux yeux et c’était peut-être le genre de trucs que les autres faisait pour séduire lors d’un premier rencard, elle fallait la prendre comme elle était au début et après, elle voulait bien faire des efforts. Elle rigola à sa réplique et au grognement qui avait suivi. Non, elle ne cherchait pas à lui faire dire quelque chose qu’il n’aurait jamais dit, elle ne faisait que le taquiner. « Je mets des jolies robes quand tu viens, parce que j’veux être belle pour toi et c'est quand même plus joli que le jogging et le t-shirt trop grand. » Elle avait beau porter des robes et des jupes depuis qu’elle était maire, les robes vraiment sexy, elles n’étaient bien que pour Cesare, parce qu’elle voulait lui plaire à lui et qu’elle avait quand même tendance à penser qu’elle était plus séduisante comme ça qu’avec les fringues qu’elle portait d’habitude quand elle était chez elle. Même sans être superficielle, elle-même elle se trouvait plus jolie comme ça que complètement négligée. « Mais si je reste toute nue, faudra que tu me réchauffes, en hiver, je vais avoir froid. » Heureusement quand même, y avait des moments où ils étaient parfaitement capables de garder leurs vêtements sur eux. S’ils devaient descendre plus tard pour manger, y avait des chances pour qu’elle remette quelque chose sur son dos, elle était à l’aise avec son corps, certainement pas gênée de le montrer à Cesare, mais quand même. « C’est même pas vrai. » Qu’elle répondit une moue faussement boudeuse dessinée sur le visage. « Ouais, je préfère les muscles, mais je t’aimerai, avec tes muscles ou non. » Elle posa sa main contre sa joue, redevenue complètement sérieuse. « Je t’aimerai toujours, quoi qu’il arrive. » Qu’il prenne du muscle, qu’il ait encore plus de cicatrices sur le corps et qu’importaient les rides qu’il prendrait au fil des années, elle l’aimerait toujours. Elle était bien incapable de penser autrement. Ouais il était parfait comme il était, mais s’il devait changer un tant soit peu, ça ne changerait pas la vision qu’elle avait de lui. « Puis, y a pas moyen que tu perdes du muscle de toute façon, je compte bien t’aider à entretenir ton corps moi. Le sport de chambre c’est important pour entretenir le corps. » Et Cesare était de toute façon plus su genre à aller faire du sport que de glander sur le canapé avec de la bouffe pleine de calories, alors elle ne se faisait pas trop de soucis pour ses muscles. « Et t’en fais pas, j’ai pas l’intention de me faire retirer des seins. J’les aime comme ils sont. » De façon générale, elle aimait son corps comme il était, loin des femmes pleine de complexes. Peut-être que ça avait été un peu compliqué quand elle était enceinte de grossir aussi rapidement, mais elle avait reperdu du poids depuis et elle entretenait assez bien son corps pour s’assurer d’être toujours parfaitement bien dans sa peau.
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Cesare DeMaggio
Cesare DeMaggio

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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeLun 25 Juil 2016 - 17:27


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Pour tous les DeMaggio, les anniversaires n’avaient jamais été de grands événements qui marquaient les esprits. On pouvait au moins dire que c’n’était pas une histoire de parents abusifs qui avaient pris un plaisir tout particulier à enfoncer leurs enfants plus profondément dans la misère. Ça n’avait presque pas été volontaire, s’disait parfois Cesare, sans pour autant pouvoir leur trouver de meilleur prétexte que ça. ç’avait été un truc général, un moyen de rendre le quotidien moins distrayant. Ou plaisant, évidemment. Peut-être bien qu’heureusement qu’il avait eu Aria dans sa vie, même si aujourd’hui, le vide, le chagrin, la rage, lui laissaient parfois croire le contraire. Se souvenir d’Aria était toujours compliqué, et pour ne rien arranger, trop souvent, il se rappelait de toute cette histoire avec ce type accroché à ses songes, constamment. C’était épuisant – de douter d’une relation qui avait autrefois été si irremplaçable et évidente à sa vie. Il aurait bien évidemment passé une soirée merdique, à ressasser ça parmi d’autres choses, si Isolde ne l’avait pas contacté – curieusement, il n’l’aurait pas fait, lui. Ces grands plans, aussi simplets paraissaient-ils à la blonde, ne lui avaient jamais été envisageables, à Cesare ; et rien que par orgueil, il n’aurait pas voulu être celui qui désirait ardemment quelque chose qu’il n’pourrait jamais avoir. Même pas une célébration unique et mémorable, avec plein de gens – ce serait un peu difficile, sachant que ses ‘amis’ devaient se compter sur les doigts d’une main – de l’alcool et il n’savait quoi d’autre pour graver dans sa mémoire une fête quelconque. Ça devait être trop tard, maintenant, pour qu’il s’mette à clairement apprécier ce genre de fiestas bien organisées et remplies de gens : à vrai dire, le DeMaggio n’était pas un amoureux des foules, qui aimait s’exposer à la vue de tous et sympathiser avec les autres d’une quelconque manière. A force de parler de mariage comme ils le faisaient si souvent, Isolde et lui, il allait bien falloir qu’ils s’mettent d’accord sur le fait que cette histoire n’serait jamais un mariage avec cent-cinquante personnes et une grande fiesta qui durerait toute la nuit avec tous leurs amis, et leurs familles. Ça, déjà, ce serait totalement ironique ; de son côté à lui, qui avait-il à inviter ? Personne, dirait-il volontiers, avant d’se souvenir que ouais, quelque part, il avait une cousine qui ne lui était pas très hostile – une jeune femme à qui il n’avait parlé qu’une fois cela dit, et à un moment d’sa vie si chaotique que parfois il s’demandait si elle avait été réelle. Clairement pas quelqu’un qu’il tiendrait à voir pour le grand jour. Ou même juste pour un anniversaire.

La famille, chez les DeMaggio, et toutes les branches qui y étaient connectées visiblement, ç’avait été une notion bien propre au sang qui coulait dans leurs veines. Au moins, ça ne faisait que renforcer les impressions du chasseur, quand il s’disait qu’il avait bien fait de rencontrer Isolde et de la laisser entrer dans sa vie : parce que quoiqu’il lui en coûte, Cesare savait déjà que sa vie, il ferait en sorte que Clara n’la connaisse jamais, ne l’endure jamais comme il avait endurée la sienne. Peu importaient les sacrifices, il voulait que Clara ait la vie la plus idéale qui soit ; et le brun, lui, il avait appris à la dure que la belle vie elle ne se faisait pas parce qu’on avait du champagne hors de prix dans un coin de la baraque, ou de beaux objets clinquants ici ou là. C’était autre chose ; autre chose qu’il n’se voyait clairement pas connaître à Radcliff, malheureusement. A partir de là, tout ce en quoi Cesare pouvait croire, c’était leur endurance, à Isolde et lui – leur volonté, malgré les obstacles et les moments difficiles. Jusque-là, ils s’en sortaient plutôt bien, et depuis le nouveau système de leurs rencontres clandestines après ces semaines passées loin l’un de l’autre, c’était comme s’ils étaient un couple comme les autres, qui se retrouvait juste pour se retrouver. Jamais il n’aurait cru qu’ils en arriveraient à une telle place l’un avec l’autre- dans une harmonie certaine, qui dépassait largement – quand même – des histoires de qui portait quoi, de si cette robe était assez sexy, ou de si l’un ou l’autre se mettait à soudainement se laisser aller. Heureusement, franchement, ce serait sûrement la fin d’histoire la plus pathétique qui soit, après tout ce qu’ils avaient connu ; bizarrement, pourtant, Cesare avait l’impression d’avoir déjà eu cette conversation autour des fringues et d’ces trucs, un fameux soir, chez elle. Le rictus qu’il avait accroché aux lèvres, bien qu’attendri, soulignait probablement donc, de son impression vis-à-vis de tout ce blabla si volontiers inutile ; « Et j’aime quand tu es belle pour moi. Ou pour toi… comme tu veux. » qu’il leva les yeux au ciel, « Parce que tu sais, on sait jamais quand je peux venir. Surtout maintenant que j’ai une clé. » et de toute manière, s’ils devaient se mettre à parler fancy et mode, c’était surtout sur lui qu’y’avait du boulot à faire : de base, sa garde-robe était plutôt limitée, ses vêtements n’avaient jamais fait long feu, à cause de la chasse et de tout ce que ça incluait. Franchement, elle n’pouvait pas croire avoir pioché dans Radcliff un des types qui en avait quoique ce soit à faire de ce qu’elle préférait porter pour elle-même ; il appréciait la vue, bien entendu, mais fallait croire qu’Isolde était surtout impatiente de le voir dire un mot de travers pour qu’elle puisse le castrer en lui faisant comprendre qu’elle s’habillait comme elle voulait et quand elle le voulait. Ouais, lui aussi, il savait avec qui il s’était mis en couple ; s’il devait commencer à jouer les machos qui râlait à chaque fois qu’elle se ‘laisserait aller’, il ne ferait pas long feu. « J’aime aussi les enlever, ces fameuses robes. » le ton était déjà volontiers parti dans une ambiance beaucoup plus sensuelle – enivrant, charmant. « Mais je sais aussi, que mes tee-shirt m’ont jamais paru aussi sexy que quand tu n’portes que ça. » ici et là, sa main se baladait hasardeusement sur son corps, en des caresses du bout des doigts. « Et quoiqu’ce soit, je les enlèverai toujours avec plaisir, tes vêtements. » avec un baiser, juste à la naissance de sa nuque, au creux de son oreille. Il savait qu’Isolde n’était pas du genre superficielle, elle savait qu’il ne l’était pas non plus, quand même. Cette partie de là de lui, existant potentiellement à une époque, était morte et enterrée depuis bien longtemps. C’n’était certainement pas autour de ça que leur relation était construite. « Et j’te réchaufferai. A chaque fois qu’il le faudra. J’m’en voudrais que tu sois malade. » qu’il ricana, haussant les sourcils comme le plus lourdingue des dragueurs- elle l’avait cherché, après tout. « Est-c’que ça veut dire que t’auras pas besoin de moi en été ? » avec un ton faussement vexé, lui aussi, il pouvait jouer à ça- même s’il aimait toujours autant, dans chaque parcelle de son être, la sensation que les mots d’amour d’Isolde éveillaient en lui. « J’t’aimerai toujours, aussi. » il répondit alors, bien niaiseusement sans doute, ses yeux sombres accrochés au visage de la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle ne se remette à parler, ses paroles guidant le regard malicieux du brun vers sa fameuse poitrine – ils n’étaient qu’entre eux deux après tout, et ils étaient en couple, il avait bien le droit aux regards lourds de sens dans ces circonstances. Et en plus, c’était son anniversaire. « Fais attention à c’que tu dis-… j’fais beaucoup de sport, hein. » évidemment, il ne parlait pas de tuer des gens comme un sport, il parlait de tout ce qu’il y avait à côté, tous ces entrainements qui avaient sculpté son corps tout autant que la chasse, elle, avait inscrite de nombreuses cicatrices dans ses chairs.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMar 26 Juil 2016 - 0:30

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My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Tout ce qu’Isolde savait sur la famille de Cesare, la poussait à imaginer les pires trucs possibles et plus elle imaginait l’enfance de Cesare et de sa sœur comme quelque chose d’horrible, plus elle arrivait à la conclusion qu’elle ne devait pas être bien loin de la vérité, quoi que peut-être encore trop gentille, parce que même dans ses songes, elle savait qu’elle ne pouvait pas égaler la cruauté d’un homme comme Rafael DeMaggio. Ce type, elle le détestait de tout son être et elle avait ses raisons. Il avait tué son père parce qu’il s’était mis en travers de la route, il s’était mis entre elle et lui pour la protéger. Il avait tué Anthea parce qu’elle avait été son amie et que de toute évidence, Anthea avait été une proie plus facile, dotée d’aucune super-force pour se défendre quand on s’en prenait à elle. Anthea de façon générale, elle n’avait pas été particulièrement douée pour se défendre, une psychologue scolaire sans entrainement face à un type entrainé toute sa vie pour tuer, forcément, le combat n’avait pas été des plus équitable. Ça aurait presque pu être plus juste pour son père, lui il avait de l’entrainement, seulement, il s’était déjà pris une balle dans la jambe avant celle qui l’avait tué et il n’était qu’humain. Fallait croire qu’il avait le chic pour s’en prendre à ceux qui avaient le moins de chance de se défendre, Rafael. Elle le détestait pour ça, bien entendu. Mais pas seulement. Elle le détestait aussi pour toutes ces choses qu’il avait pu faire à Cesare et qui étaient, aux yeux d’Isolde complètement inhumaine, elle n’avait pas besoin de Clara dans sa vie pour s’en rendre compte, n’importe qui d’un peu censé s’en rendrait compte. Ce type était un monstre et pourtant, éternellement, il aurait le culot de l’appeler elle, monstre.

Se remettre en question, ce n’était pas un des grands talents des hunters, c’était certain. Y en avait combien des comme Cesare qui avait réussi à le faire ? Trop peu sans doute et certainement pas Rafael. Ce type était tout ce qu’elle détestait le plus au monde et elle savait qu’il avait fait de la vie de Cesare un enfer. Imaginer un pauvre Cesare, enfant, complètement maltraité par son père, ça ne faisait qu’accentuer la haine qu’elle avait pour ce type. Mais c’était fini maintenant, qu’elle se disait aussi souvent que possible pour oublier le reste, ne pas questionner d’où pouvaient venir les cicatrices qu’il portait sur son corps, parce qu’elle était prête à parier qu’une grande partie d’entre elles ne venaient pas de la chasse. Non, l’entrainement d’un hunter, est-ce qu’il n’était pas fait pour les éviter les cicatrices dans le fond ? Fallait bien s’entrainer à tuer sans être tué, alors, elle se disait que les cicatrices qu’il avait sur lui, elles devaient venir de cet entrainement. Mais ça allait mieux maintenant qu’elle était là et elle ne faisait pas de miracle, elle n’avait jamais prétendu en faire, tout ce qu’elle avait fait un beau jour, ça avait été de lui parler et elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait pu lui dire pour l’aider à sortir de là-dedans, pas grand-chose sans doute, dans le fond, le chemin il l’avait déjà fait de lui-même, elle avait été juste là pour lui tendre la main et lui filer un coup de pouce. Maintenant, fallait bien qu’elle continue dans cette lancée, avec cette envie de lui montrer la vie telle qu’elle pouvait être loin des familles pourries jusqu’à la moelle dans laquelle il avait grandi. Ce n’était pas grand-chose, un joyeux anniversaire, une phrase prononcées, quelques cadeaux, un gâteau, mais c’était déjà ça et ce n’était que le début de ces choses qu’elle pensait qu’il n’avait jamais connues et qu’elle voulait lui montrer. Qu’elle porte une belle robe ou non pour l’occasion, dans le fond ce n’était pas bien important. « C’est une bonne chose que tu ne m’aimes pas qu’en belle robe alors, parce que si tu utilises cette clé n’importe quand, tu auras l’occasion de m’voir encore plus dépravée que jamais. » En général quand ils s’étaient vus, que ce soit récemment, pendant ces dix derniers mois ou avant, ça avait été à des moments où elle n’avait pas prévu de s’empiffrer un pot de glace en râlant sur ce qui passait à la télé, alors il l’avait toujours vue, un minimum propre sur elle. S’il devait utiliser cette clef n’importe quand, il pourrait bien la trouver en style pyjama ce qui était quand même très loin des robes sexy. Elle laissa échapper un léger rire. « J’aime aussi quand tu me les retire … » N’importe quoi qu’elle puisse avoir sur le dos, y avait aucune chance pour qu’elle râle un jour parce qu’il voudrait lui retirer. Elle glissa sa main contre son torse, un sourire sur les lèvres. « Ils sont sexy sur toi aussi. » Les t-shirt qui sculptait bien ses épaules, laissait voir ses bras musclés, ils étaient forcément sexy sur lui. « J’aime beaucoup cette idée. » Et les baisers qui allaient avec. Qu’il la déshabille, quoi qu’elle porte, les vêtements étaient une barrière inutile, alors qu’elle aimait trop sentir les mains de Cesare contre sa peau, son corps contre le sien. « C’est vraiment gentil. Je suis chiante en plus quand je suis malade. » Elle était du genre à se plaindre au quotidien, mais quand elle était malade, elle se donnait à fond jusqu’à plus en pouvoir et dès le moment où on la condamnait à rester au lit, elle était insupportable. « On est en été et je me sens vraiment bien là. J’ai tout le temps besoin de toi. » Eté comme hiver, sans l’ombre d’un doute, elle avait besoin de se retrouver dans ses bras pour être vraiment bien. Elle déposa un baiser contre ses lèvres, alors qu’il lui disait que lui aussi il l’aimerait toujours. Il pouvait bien regarder ce qu’il voulait d’elle, il avait le droit, surtout maintenant, c’était bien le seul à pouvoir la regarder ailleurs que dans les yeux sans qu’elle s’énerve. Sa réplique lui arracha un nouveau rire. « Tant mieux, moi aussi. » Elle était sportive, dynamique, alors elle voulait bien faire du sport avec lui autant qu’ils pourraient en avoir besoin tous les deux pour garder la forme et quand bien même la façon dont elle avait arqué le sourcil signifiait bien qu’elle parlait d’un ‘sport’ en particulier, elle se disait que le voir en train de faire du vrai sport pour entretenir ses muscles, ça devait être un spectacle vraiment intéressant.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 16:09


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De manière générale, Cesare savait bien que c’n’était pas une bonne chose, de ressasser le passé, de vivre dans celui-ci parce qu’y’avait eu des moments difficiles et des souvenirs tout particuliers dans l’autrefois. Y’avait cette chose qui s’appelait tourner la page, une expression que le DeMaggio n’avait jamais réellement su imaginer ou comprendre ; à vingt-sept ans, il doutait bien avoir un jour tourné la page sur quoique ce soit de ce qui avait pu lui arriver. Et pourtant, il n’aimait pas penser à son enfance, quand bien même les souvenirs se pressaient trop dans son crâne quand il errait dans les couloirs de la maison qui l’avait vu grandir, selon la pièce dans laquelle il se trouvait. C’était fou, quand on s’plongeait dans ses souvenirs, la quantité d’autrefois qu’on pouvait y trouver, les instants particuliers qu’on pouvait accrocher à sa conscience ; pour le brun, trop rares de ces moments étaient de vrais bons moments, baignés d’un genre d’insouciance et de l’indifférence candide des enfants. Il avait été chanceux, déjà, d’connaître ce petit brin de joie qu’il avait eue quand Aria avait grandi, et qu’ils s’étaient peu à peu liés pour n’jamais plus se séparer ; s’il avait dû être fils unique, il était bien difficile d’imaginer quel genre d’homme, de chasseur, d’être humain il aurait pu devenir. Y’avait bien des valeurs dans sa vie, qui avaient été écrites par sa loyauté pour sa petite sœur avant tout le reste : sans Aria, il aurait probablement grandi pour devenir un connard misogyne comme son père, certainement pas quelqu’un dont Isolde aurait pu s’enticher à un moment ou un autre. Et sans Aria, d’toute manière, Cesare n’aurait jamais eu l’instinct, l’impulsion de survivre quand il s’était découvert transmutant, quitte à trahir ses parents et tout ce qu’on lui avait mis dans la tête depuis aussi loin qu’il se souvenait. Il aurait accueilli les conséquences de sa nature monstrueuse sans ciller, et aujourd’hui, Cesare DeMaggio n’serait qu’un amas d’os et de chair six pieds sous terre. Ç’aurait mieux valu que ce soit lui qu’Aria, se disait-il bien souvent, quand son esprit et sa conscience s’retrouvaient rattrapés par des images trop douloureuses pour être oubliées. Combien d’fois par jour, quand il était chez ses parents, Cesare était-il obligé de passer devant la porte de la pièce qui avait été, autrefois, la chambre d’Aria ? Et toujours, il restait glacé devant la porte close, incapable de faire le moindre geste dans la direction d’une réalité qu’il n’était pas prête à encaisser : une pièce vide, ou peut-être bien la manifestation évidente du désarroi d’une sœur qu’il avait délaissée et oubliée pendant près d’un an. Clairement, il n’aurait jamais mérité que sa sœur fasse des efforts cette année pour lui offrir un anniversaire un tant soit peu réconfortant, si elle avait été toujours là.

Une option inenvisageable puisque même vivante, Aria serait partie malgré tout ; partie avec ce type duquel Cesare n’connaissait pas grand-chose, bien plus désireux à lui sauter à la gorge et le haïr de toutes ses tripes qu’à essayer de comprendre quoique ce soit. Et pourtant, c’fameux mec, il en avait presque su plus sur l’Aria de ses derniers mois de vie, que Cesare lui-même, le grand-frère qui avait passé vingt ans, vingt longues années, à vouer une part de son âme au petit bébé qu’il avait pris dans ses bras, un jour, pour qu’elle arrête de pleurer. Y’avait une petite voix dans sa tête, à Cesare, qui lui disait que c’était injuste, la façon dont les choses avaient tourné entre Aria et lui ; peut-être bien que comme Isolde et lui, ils auraient trouvé un moyen de parler, de briser la glace, de se lancer dans les premières vérités pour enfin s’avouer tout ce qu’ils avaient sur le cœur. Peut-être qu’il aurait pu avoir un anniversaire simple mais joyeux, comme depuis toujours, avec Aria et juste Aria. Peut-être. Mais heureusement, depuis l’arrivée du message d’Isolde en début de journée, le brun avait arrêté d’penser comme ça ; et maintenant il n’s’imaginait pas être où que ce soit d’autre qu’ici, en cette place qui était la sienne rien qu’à lui. Auprès d’Isolde, auprès de Clara ; apaisé, bien au-delà de tout ce qu’il avait pu ressentir, même auprès de sa sœur. Il s’en foutait, alors évidemment, de ce qu’elle pouvait porter quand ils se retrouvaient comme ça – irrémédiablement, ils finissaient toujours nus lovés l’un contre l’autre, la plupart de la soirée. « T’es toujours dépravée… d’une certaine façon. » il ricana, levant les yeux au ciel. « Imagine c’que ça donne quand moi je suis dépravé. » et avec un sourire faussement charmeur accroché aux lèvres, Cesare s’demanda bien à quoi ça pouvait ressembler, dans tout le panel de mauvais moments qu’il avait connus ces derniers temps. Probablement qu’il avait été dépravé à sa façon, quand elle était venu le retrouver à sa chambre de motel, le soir de la naissance de Clara. Ou probablement encore, avait-il été encore plus dépravé quand ils avaient été dans ce froid glacial, juste après la mort d’Aria, Cesare tournant en rond dans sa hargne, son épuisement et sa tristesse. Ç’avait été quelque chose, ça ; le genre de manifestation de la bête sauvage qui avait foncé droit chez ses parents avec l’intention de tuer tous ceux qui s’y trouvaient. Au fond, extérieurement dépravé, c’était sûrement déjà la façon dont il se baladait au quotidien, sans vraiment faire attention à ce qu’il avait sur le dos. Heureusement pour lui, il semblait aussi que du côté d’Isolde, les accessoires comme les vêtements n’avaient pas beaucoup d’importance. A part ses tee-shirt, manifestement : comme quoi. « C’est bizarre pourtant, j’me souviens de plein de fois où t’avais pas vraiment envie que j’les remette, mes tee-shirt, par contre. » l’ironie moqueuse à la bouche, Cesare vint faire grimper une de ses mains juste au creux de la nuque d’Isolde, la massant doucement. Heureusement pour lui, depuis bien longtemps, tout chasseur qu’il était, il avait dû apprendre avec le corps qu’il avait ; sculpté par les entrainements, ouais, mais aussi marbré de cicatrices à cause de ceux-ci, en partie. Fallait savoir ne pas être trop exigeant. Et en poursuivant son léger massage, Cesare ne put retenir un rire sans équivoque, lorsqu’elle parla d’au combien elle pouvait être chiante, malade. « J’en doute pas. » qu’il marmonna, sans perdre de sa malice moqueuse ; s’il n’imaginait pas une Isolde qui geignait à cause d’un mal de gorge, il l’imaginait quand même volontiers en train de râler sur tout ce qu’elle croisait, à marmonner dans sa barbe et à avoir trop chaud, ou trop froid, et ainsi de suite. « Est-c’que… c’est comme dans la mauvaise période du mois ? Genre, toute crise peut être évitée avec des donuts, aussi quand t’es malade ? » osa-t-il au moins demander, toujours aussi sardonique ; c’était toujours mieux de penser aux options pacifistes, hein. Au moins, quand elle n’était pas malade, ils s’entendaient sur bien des choses ; leur amour pour le sport, par exemple. Mais au-delà des plaisanteries qu’ils échangeaient, Cesare, lui, savait déjà bien que quoiqu’il arrive, il devrait continuer à s’entretenir, s’entrainer, rester aux aguets plutôt que de se reposer sur ses acquis, bien trop conscient que la menace n’disparaitrait jamais complètement de son existence. Ici et maintenant, c’était bien plus facile, quand même, de penser au sport de chambre, qui les avait laissés bien paresseux dans leurs câlins. « Faudra qu’on fasse bien attention, alors-… à pas trop développer certains muscles au dépit de certains autres. » il se redressa un peu, au moins sur son coude, laissant sa main dans la nuque d’Isolde glisser pour caresser son épaule, descendre le long de son bras, tendrement, alors qu’il venait de lâcher une réplique si lourde de sous-entendus qu’elle en était probablement ronflante à souhait. Tant pis, il n’pouvait pas penser clairement avec une Isolde nue juste à côté de lui, d’toute manière, et qui pourrait le blâmer ?
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 19:42

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My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

La simplicité avait du bon, pour des gens comme Cesare et Isolde qui étaient toujours en train de se plaindre que tout était toujours trop compliqué dans leurs vies, ils pouvaient au moins dire qu’ils savaient profiter des choses les plus simples. Ces soirées qu’elle essayait de prévoir depuis quelques temps. L’autre fois déjà, quand ils s’étaient vus au QG d’Insurgency, ça avait été difficile de prévoir quelque chose de plus simple. C’était certain que la fête qui avait été prévue un peu plus loin dans le château avait été plus élaborée que qu’elle avait pu préparer pour Cesare et elle. Mais ils en avaient bien besoin de cette simplicité. Ce qui pour d’autres pourrait facilement ressembler à une soirée d’une banalité mortelle, pour eux deux s’était quelque chose d’exceptionnel. Eux, des soirées normales qu’ils pouvaient passer tranquillement en amoureux sans être emmerdés par le reste du monde, ils en avaient vraiment trop peu. Alors, non, elle ne lui avait pas prévu la fête d’anniversaire du siècle et elle espérait qu’il ne le ferait pas pour elle, parce que les soirées toute simples avec Cesare, y avait rien qui lui semblait mieux que ça à Isolde. Au pire, si elle avait envie d’aller boire un verre avec ses amis pour son anniversaire, elle poserait une autre date que le jour-même puisque de toute façon, le vingt-quatre octobre venait juste d’être réservé par Cesare. Peut-être même le jour d’avant et celui d’après. Peut-être que ce serait le plus beau cadeau qu’il pourrait lui faire, de passer trois jours complets avec elle, alors même que d’habitude, le temps qu’ils passaient ensemble était bien plus limité que ça. Là, par exemple, dès le lendemain, ils devraient partir chacun de leurs côtés, reprendre leurs vies et toutes les choses compliquées qui faisaient leur quotidien. Tout était tellement compliqué que profiter de la simplicité, ça faisait toujours un bien fou.

Ils étaient vraiment biens, là, rien que tous les deux. Clara endormie dans la pièce d’à côté. Elle pouvait le dire sans hésiter que c’était déjà la meilleure soirée qu’elle passait depuis l’autre fois au QG. Parce que toutes les autres, quand elles se passaient sans Cesare, elles étaient forcément moins bien. Elle avait Clara, ce que lui, il n’avait pas, mais ça n’empêchait pas qu’elle aurait préféré qu’il soit là tout le temps avec elle plutôt que dans cette baraque à laquelle elle avait envie de foutre le feu. Heureusement sans doute, qu’elle s’était calmée depuis les débuts d’insurgency, parce que sinon, y avait fort à parier qu’elle n’aurait pas résisté bien longtemps avant de cramer cette baraque de malheur, en priant pour que Rafael soit coincé là-dedans et n’en réchappe pas. Enfin, maintenant, elle s’efforçait d’agir mieux que ça, après tout elle était maire de la ville, elle avait la possibilité de faire bouger les choses autrement qu’en brulant ou en explosant tout ce qui ne lui plaisait pas. Elle était maire de la ville et ça voulait quand même dire qu’elle faisait un effort pas seulement sur sa façon d’agir mais aussi sur sa façon d’être et l’apparence qu’elle renvoyait aux autres. « N’importe quoi. » Qu’elle répliqua alors, d’un air faussement choqué sur le visage. « Y a rien à imaginer, c’toi qu’est toujours dépravé, t’façon. » Sa mine boudeuse digne d’une gamine de cinq ans était certainement décrédibilisé par le sourire qui étirait ses lèvres. Elle ne le considérait pas comme particulièrement dépravé Cesare, il avait juste un style normal, de celui qui faisait de lui un type qui ne passait pas quinze ans devant son armoire à choisir comment s’habiller tous les matins. Elle avait été comme ça aussi avant, maintenant c’était plus compliqué, quoi qu’elle restait relativement rapide à se préparer le matin. Au moins ils étaient sûrs d’être sur la même longueur d’onde de ce point de vue là tous les deux, s’ils arrivaient à vivre ensemble ce serait pas la guerre dans la salle de bain tous les matins. « Faut dire que c’y a en dessous le t-shirt, reste plus intéressant que le t-shirt en lui-même. » Pour appuyer ses propos elle vint poser sa main contre son torse, contre ces muscles qu’il était dommage de recouvrir d’après elle. Sauf que les fringues, ça restait quand même pas mal utile, notamment pour ne pas attraper froid en hiver et être malade, ça craignait vraiment. « Nan, le premier signe pour savoir que je suis malade, c’est que je mange plus … » Ouais, une Isolde qui disait ‘j’ai pas faim’ ou qui refusait un donut ou n’importe quoi dans le même genre, c’était le signe qu’y avait quelque chose qui n’allait pas. Après tout, elle avait gouté aux fameuses lasagnes dégueulasses de Cesare, alors quand elle n’osait rien avaler, y avait forcément un problème. Elle mangeait beaucoup, heureusement qu’elle faisait beaucoup de sport pour éliminer et pas que dans un lit avec Cesare, même si c’était de loin ce qu’elle préférait. « Ouais, ce serait dommage, heureusement qu’y a moyen de diversifier les exercices. » Au même titre que lui, elle ne parlait définitivement pas de sport au sens commun du terme, mais bien de sexe, qui pouvait se faire ailleurs que dans le lit après tout, histoire de faire travailler d’autres muscles aussi.
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2016 - 5:38


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Clara, Isolde, une petite maison isolée des coins fréquentés de Radcliff, la tranquillité, peut-être de quoi manger, de quoi boire – sans que ce ne soit nécessairement du champagne hors de prix, c’était tout ce que Cesare pouvait demander. Bordel, c’était même plus que c’qu’il avait osé espérer : c’n’était pas comme si les potentiels plans pour quand se voir qu’ils faisaient, Isolde et lui, avaient la possibilité de se concrétiser jusqu’au bout. Le simple fait que quelqu’un pense à lui, pitoyablement, c’était déjà plus que ce dont il avait l’habitude, d’aussi loin que ses souvenirs allaient. A l’exception d’Aria, marquée au fer rouge dans ses souvenirs comme l’éternel regret qui se rappellerait à lui chaque treize août de toutes les années à venir désormais. Et la simplicité, il commençait à l’apprécier, dans chacun des moments de son existence : il pouvait facilement s’imaginer vivre une vie comme ça, aussi longtemps que possible. Et pourtant, il avait bien rarement eu la possibilité de penser à son avenir. Il n’en avait pas eu le courage. Pas plus loin que la chasse, pas plus loin que le jour qui venait, avec sa quantité de menaces, de potentielles mauvaises nouvelles, et d’adversaires aussi divers que variés. Alors s’retrouver à vingt-sept ans en train d’enfin penser au futur, ç’avait quelque chose d’aussi… bizarre que doucement apaisant. Avec Isolde, c’n’était pas bien compliqué d’avoir des rêves, ou d’alimenter des espoirs. Lui qui avait toujours cru que l’espoir n’était qu’une porte grande ouverte vers la misère. C’n’était au moins, plus ce qu’il pensait, quand le temps s’arrêtait, qu’il se perdait dans les prunelles claires de la blonde à côté de lui, et qu’il voyait sa vie défiler en un rien de temps. Y’avait eu, pendant une période de sa vie, une mentalité qui s’était installée en lui ; quelque chose de dédaigneux, presque, pour la vie normale, le quotidien lambda et répétitif que connaissaient bien des gens. A force de n’jamais pouvoir l’avoir, le brun avait fini par haïr c’mode de vie, à s’en moquer, à feindre l’indifférence – maintenant, c’était tout ce à quoi il aspirait, sans vraiment avoir le courage ou la volonté de l’dire. Parce que si ça faisait vingt ans, que lui, il était utilisé pour ce plus grand but qu’était ‘la cause’ qui galvanisait chaque membre de sa famille et qu’il en était clairement usé, Isolde, elle, elle avait encore probablement bien des choses à faire. En tant que maire, en tant que leadeuse de son fameux groupe. En tant que… Isolde, qui n’lâchait jamais l’affaire, et disait trop souvent que tous ces combats, ils valaient la peine qu’elle crève pour la prospérité. Une réplique qu’il n’avait plus envie d’entendre, alors qu’il esquivait du mieux possible, en n’discutant pas de tout ça.

Et non, ce soir, il n’avait certainement pas envie de penser à tout ça ; il n’avait même pas envie d’penser plus loin que les murs de cette maison toute neuve, cette matérialisation d’un nouveau départ qu’Isolde avait décidé de prendre, un peu à l’écart de la ville. C’n’était certainement pas une mauvaise décision, si on lui demandait : au moins, personne n’la trouverait aussi facilement que quand elle avait logé au beau milieu du centre-ville. Cesare, il n’aurait jamais franchi le pas exigeant de lui dire lui-même qu’elle devrait déménager, par excès de prudence ou pour simple précaution – ça n’aurait fait que la braquer, il n’en doutait pas. Ça n’lui avait même pas traversé l’esprit, d’toute façon, de dire à Isolde ce qu’il valait mieux qu’elle fasse ou non ; c’n’était pas comme s’ils avaient un historique qui indiquait qu’elle l’écoutait d’une quelconque manière, de c’point de vue-là. Même s’il s’y connaissait mieux en hunter qu’elle ; peu importait, puisque de toute manière, d’où il était la plupart du temps, il n’pouvait certainement pas dire grand-chose. Heureusement qu’ils n’étaient pas très exigeants, du genre inquiets compulsifs ; ouais, le stress était là, mais il n’en était pas réduit à envoyer des messages toutes les heures à la mutante pour savoir si elle était encore en vie. Il espérait- il savait que si quoique ce soit devait mal tourner, elle le préviendrait. Et la réciproque était toute aussi vraie. Probablement. S’il en avait la capacité. Heureusement, qu’elle, alors, elle n’était pas exigeante. Sur ça, et sur beaucoup de choses venant de lui ; quitte à se rendre compte un peu trop tard, qu’elle s’était entichée d’un dépravé. « J’parie que j’peux être encore plus dépravé si j’le veux… » arquant un sourcil comme s’il s’laissait prendre au défi, elle n’avait encore rien vu, Isolde, quand même. « J’fais quand même des efforts j’te ferais dire, des fois, pour sauver les apparences. » il n’allait pas le cacher, hein. Certes, il n’avait pas de tenue de flemme spécifique – c’n’était pas comme s’il pouvait passer des heures entières à tranquillement lambiner sans qu’un quelque chose ou quelqu’un vienne l’emmerder – mais bon, parfois, il n’regardait pas trop à quoi il ressemblait. Encore moins à l’habituel. Comme quoi. Isolde, elle l’avait toujours vu sous un simili-bon jour, puisqu’il n’était pas si terrible que ça. « Pour ton anniversaire, j’viendrai avec les cheveux en bataille, avec un vieux tee-shirt d’une semaine, mes lunettes de vieux prématuré. Et on en reparlera. » qu’il grommela, comme s’il était vexé. Faussement, évidemment. Lui, il n’pouvait pas mettre de robe sexy pour sauver les apparences, après tout, alors fallait bien qu’elle sache limiter ses zones d’exigence. « Ça te fera encore plus relativiser ce qu’il y a en-dessous de ce fameux tee-shirt. » fallait bien voir le bon côté des choses – une réplique appuyée par un rictus charmeur, alors qu’il haussait les sourcils. Il aimait, il aimait quand elle glissait les doigts sur son torse, galvanisant son amusement tout autant que son appétit insatiable pour son contact. Il savait que rien qu’avec elle, comme ça, tous ses maux s’envolaient infiniment facilement – il oubliait tout, toutes les lois du monde, tout ce qui était étranger à eux et à chaque impression qui traversait ses chairs. Et quand il profilait leur quotidien dans sa tête, il avait bien du mal à s’imaginer s’disputer avec elle parce qu’elle se levait du pied gauche, ou parce que l’un d’eux avait fini le café. C’était niaiseux, de voir l’avenir ensemble comme la chose la plus merveilleuse qui soit, et pourtant, il s’laissait bien trop facilement prendre au jeu. « Awww, une Isolde malade et affamée… Est-c’que j’devrai fuir à chaque fois ? » et ça, ça incluait le fait qu’il utilise sa fameuse nouvelle clé, et son coin de placard. Ou plus encore, un jour. Mais évidemment, il riait assez pour qu’elle sache que c’n’était pas sérieux. Moins sérieux que quand il parlait de diversifier les exercices de sport. Ils avaient bien le droit de rêver, hein : peut-être que pour ça, ils devraient quitter le lit dans lequel ils étaient pourtant trop bien. « Diversifier… c’est vrai. J’crois que quand t’as trouvé cette maison, on avait parlé d’en explorer chaque centimètre carré. » en pinçant les lèvres de façon explicite, un index glissant au creux de son cou, sur sa clavicule, presque innocemment, Cesare l’observa, l’air intéressé suspendu sur son visage. Peut-être hein, à défaut de pouvoir voir très loin dans l’avenir, fallait bien qu’ils vivent dans le présent.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2016 - 16:04

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My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

Dans le fond, Isolde n’avait pas franchement envie d’essayer de se projeter jusqu’au vingt-quatre octobre prochain. Ce n’était pas bien loin pourtant, c’était dans quoi ? Deux mois et dix jours, quelque chose comme ça, alors ce n’était pas très long, d’autant plus que le temps avait parfois tendance à filer à toute allure. Elle le savait bien ça Isolde, alors que si elle devait se mettre à y réfléchir, un an plus tôt, à l’heure actuelle, elle n’avait sans doute même pas encore été enceinte, presque sans doute, mais pas encore. Maintenant, elle avait connu à peu près neuf mois de grossesse et avait un bébé de trois mois et bizarrement, ça lui semblait pas si lointain que ça le moment où elle avait tenu le test de grossesse positif entre ses doigts. Un machin qui avait fini cassé en deux et piétiné avec force, juste parce qu’elle avait eu besoin de se défouler sur quelque chose. C’était passé vraiment vite ces derniers mois alors, il en serait de même pour les deux prochains, sans l’ombre d’un doute. Et en seulement deux mois, il pouvait s’en passer des trucs. Si on lui avait dit quelques mois plus tôt qu’elle finirait maire de la ville et de nouveau en couple avec Cesare, elle aurait probablement rigolé comme si on lui racontait n’importe quoi et pourtant, elle était bien maire de la ville et en couple avec Cesare et ça, encore, c’était seulement deux événements personnels qui étaient arrivés dans sa vie, s’il fallait regarder ce qui s’était passé à Radcliff ces derniers mois, c’était assez impressionnant. Alors ouais dans deux mois y aurait peut-être une vingtaine de cadavres de plus et encore pas mal de bâtiments complètement explosés et tout un tas de problèmes qu’elle ne saurait pas comment gérer alors, mieux valait éviter de se projeter de trop au jour de son anniversaire, parce que, quand bien même elle avait du mal à imaginer qu’elle pourrait être déçu par Cesare et les promesses qu’il faisait, elle savait que le reste autour d’eux, ce serait forcément décevant.

Cesare, il serait là, parce qu’il l’avait dit et qu’elle lui faisait confiance. Mais elle était en droit de se demander si le reste de Radcliff serait encore debout. S’il elle devait y songer, les deux prochains mois seraient beaux et idéales et en tant que maire, elle serait plus occupée à faire construire des parcs pour embellir la ville qu’à essayer de faire diminuer le taux de criminalité de la ville. Mais, bien évidemment, si elle devait s’imaginer ça, elle allait rapidement tomber de haut alors franchement, penser à l’avenir, c’était quelque chose de compliqué et pourtant, ça ne l’empêchait pas de rire à la réplique de Cesare et de l’imaginer vraiment se pointer chez elle dans un état déplorable pour son anniversaire. « Parce que tes cheveux, ils sont pas en bataille là ? » Qu’elle ne put s’empêcher de demander en passant ses doigts dedans, faisant bien exprès de les décoiffer encore plus. « J’ai bien compris que tu avais pas beaucoup de fringues, mais le jour où tu te pointes chez moi avec un t-shirt d’une semaine, je vais vraiment avoir pitié de toi et tu auras le droit à une collection de t-shirt en cadeau de noël. » Ils en avaient déjà parlé un peu plus tôt d’elle qui lui offrait des fringues, ça allait vraiment finir par se faire s’il continuait comme ça. « Les lunettes par contre, j’veux bien voir ça. » Les lunettes, ça pouvait avoir quelque chose de sexy après tout, ça n’avait rien de particulièrement dépravé après tout. Elle en avait une paire aussi, qu’elle sortait en général quand elle passait ses journées la tête dans la paperasse et qu’au bout d’un moment ses yeux tenaient plus la route, alors c’était pas comme si c’était le signe d’un truc qu’on mettait pour glander chez soi, dans son cas c’était carrément le contraire. « Ça me forcera surtout à te foutre à poil rien que pour pouvoir passer tes fringues à la machine à laver. » Sa main contre son torse, elle y déposait de lentes caresses, un sourcil arqué, le sourire encore sur les lèvres elle reprit bien vite. » Puis aussi pour profiter de ton corps. D’une pierre deux coups, comme on dit. » Après tout hein, s’il était nu parce que ses fringues étaient à la machine à laver, elle aurait bien du mal à rester sage et puis il parlait de son anniversaire, alors raison de plus, le jour de son anniversaire elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait non ? Fallait juste espérer qu’elle ne tombe pas malade ce jour-là, l’hiver approchant, on était jamais trop prudent, heureusement, elle était assez résistante de ce côté-là. « Non, qui va prendre soin de moi si tu t’enfuis ? » Une moue triste voire même implorante passa sur son visage, alors qu’elle serait vraiment triste si Cesare devait se barrer en courant alors qu’elle aurait l’impression d’être complètement à l’agonie. Mais elle retrouva bien vite son sourire bizarrement, quand il était question de faire du sport avec Cesare. « Ouais, j’ai une belle cuisine alors que je cuisine jamais. Une grande douche, une baignoire. Et je sais pas si t’as remarqué, mais le canapé est neuf … » Ça laissait un certain nombre d’endroit à aller tester et ce n’était qu’une petite liste d’exemple. « D’ailleurs, j’sais pas toi, mais je commence à avoir faim moi. » Elle avait tout le temps faim, donc, dans le fond, ce n’était bien qu’une bonne excuse pour commencer à envisager de quitter ce lit pour aller explorer d’autres coins de la maison.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 3 Aoû 2016 - 18:51


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Il y avait des gens dont la philosophie était de vivre au jour le jour, de prendre chaque nouvelle journée comme elle arrivait, sans particulièrement penser à l’avenir. Ou au passé. Cesare, il en arrivait bien souvent à envier c’genre de personne, qui parvenait si facilement à avoir un tel mécanisme d’idées quand ils construisaient leur quotidien. Lui, s’il ne s’était jamais particulièrement projeté dans l’avenir – faute de croire qu’il pourrait en avoir un – il était trop souvent absorbé par le passé, tout ce qu’il était désormais impossible de changer, de quelque manière que ce soit. Parce qu’il avait beau passer et repasser dans sa tête, les événements qui avaient mené à la mort d’Aria, réécrire des petits bouts de son attitude dans son esprit à la recherche de l’acte ou de la réplique idéale qui lui aurait sauvé la vie, ça n’changeait rien. Le matin, quand il se réveillait après avoir songé à une énième version de cette réalité irréelle, sa petite sœur était quand même morte. Et les gens dans cet entrepôt étaient quand même morts. Et tous les noms qui restaient dans sa tête, comme les victimes d’années et d’années de chasse, étaient quand même morts également. Les honorait-il d’une quelconque manière, à sans cesse trainer dans son sillage les restes d’une culpabilité assommante ? Mais après tout, où en serait sa vie, s’il n’avait pas fait ce qu’il avait fait, jusque-là ? Est-ce qu’il aurait atteint son vingt-septième anniversaire, s’il n’avait pas tué tous ces gens, pendant toute sa vie ? Chasser, ç’avait été une obligation inhérente à son nom, et s’il avait dû vouloir fuir cette partie-là de lui, jamais il n’aurait rencontré Isolde. Jamais il n’aurait veillé sur Aria. Jamais il n’aurait, d’une certaine manière, amené Clara dans ce monde. Et peut-être qu’Isolde Saddler, elle, elle aurait encore son groupe de mutants initial, elle aurait encore sa meilleure amie à ses côtés- et encore… l’affaire qui liait Isolde et Rafael semblait déjà plus vieille que leur romance à eux deux. Alors est-ce que le père de la jeune femme serait encore en vie ? Est-ce qu’Anthea serait encore en vie ? Peut-être bien que Rafael aurait déversé tellement d’efforts à rechercher son fils ingrat, qu’il n’aurait jamais tourné son attention vers les Saddler. Peut-être. Ou peut-être que la rage instillée plus fortement en lui, l’aurait transformé en un meurtrier encore plus impétueux et violent, sanglant et revanchard ; et Isolde serait morte aussi, et Anthea aussi, et tous les mutants qui avaient explosé dans cet entrepôt.

Oh, force d’expérience, Cesare savait bien pourquoi ça n’servait à rien de se torturer l’esprit à vouloir réécrire l’histoire : ça ressemblait à un cercle vicieux qui s’étendait aussi loin que l’imagination pouvait aller. Lui, pourtant, il n’avait aucun mal à imaginer une Radcliff où tout irait bien s’il n’avait jamais existé. C’était stupide, pourtant ; il n’était pas responsable de tous les maux qui frappaient les sept milliards de personnes qui peuplaient cette planète. Mais avec le temps, toutes les personnes connaissant le DeMaggio devaient déjà s’être faits à sa façon de penser. Une chose était sure pour Cesare, c’était que s’il n’avait jamais rencontré Isolde, il n’aurait jamais connu un anniversaire tel que celui qu’il vivait ce soir, si aisément, si naturellement. Il n’aurait jamais souri, ressenti les choses aussi intensément qu’il le faisait, quand il se perdait dans des instants doux, intimes, infinis avec elle. Quand il la regardait, quand il l’enlaçait contre lui, quand ils parlaient de tout et de rien, le monde entier revêtait une toute autre allure que le brun n’aurait jamais cru connaître. Lui qui était habitué aux morts et aux cauchemars, au sang et au meurtre. Il se laissait si volontiers prendre au jeu de tout ce qui était bon, et rassurant dans cette vie. « T’as raison-… c’est vrai qu’ils sont en bataille, là. C’est parce que t’as pas arrêté de passer tes mains dedans. » et curieusement, même s’il avait déjà parlé de tous ses problèmes avec sa tignasse, ça n’le dérangeait plus particulièrement, qu’elle y glisse ses doigts, encore et encore- surtout dans le contexte dans lequel ils avaient été, quelques poignées de minutes plus tôt. Elle devait être habituée, depuis, parce que ça faisait quand même déjà un certain nombre de fois qu’ils se retrouvaient dans cette situation- ou qu’ils se réveillaient le matin, ensemble. C’n’était là qu’une chose parmi tant d’autres qu’il n’aurait jamais cru retrouver, avec elle. « Mais j’suis sûr que genre-… en passant deux semaines sans les laver, j’peux faire pire, hein. » s’il n’était pas très pompeux et ne bouffait pas des heures de sa journée à se préparer devant un miroir, il n’en était quand même pas à ce point, hein. Il se lavait régulièrement, et ça aussi, elle devait le savoir- ils avaient apprécié de nombreuses douches, ensemble. La plupart du temps, ses activités bien sportives le forçaient à se laver tous les jours, de la tête aux pieds. « Tu sais de quoi elles ont l’air, les nanas qui achètent les fringues de leurs petits-amis ? » qu’il ne put s’empêcher de ricaner, d’un air critique, levant les yeux au ciel- s’il n’était pas un habitué des relations de couple, il savait quand même à quoi ça ressemblait, une petite-amie obsessive qui contrôlait tout ce que sa moitié faisait. Acheter les fringues de son mec comme s’il n’était pas capable de le faire lui-même, c’était un pas juste avant inspecter son téléphone pour voir s’il ne communiquait pas avec les mauvaises personnes. M’enfin, peut-être bien que dans leur contexte à eux, Isolde aurait de bonnes raisons de lui acheter des tee-shirt – surtout des tee-shirt – puisqu’ils finissaient régulièrement ruinés, tâchés, déchirés, bref, envoyés prématurément dans une poubelle. « Ouais, quelque part j’me dis que tu serais plus encline à profiter de mon corps qu’à faire tourner une machine avec mes affaires dedans, si j’devais me pointer comme ça. » elle lui avait déjà dit, à plusieurs reprises, qu’il suffisait juste qu’il enlève un élément de ses vêtements pour la déconcentrer – même quand il faisait des efforts, hein ; et même quand ils étaient supposés discuter boulot et ainsi de suite. Peut-être auraient-ils dû se mettre à éviter leurs disputes en agissant comme ça ; une pensée à sauvegarder pour l’avenir, surtout quand Isolde serait malade ou des trucs du genre. « C’est vrai-… j’suis sûr que j’m’occuperai assez bien de toi pour te faire oublier que t’es malade. » et pour une fois, il n’lançait même pas de sous-entendu coquin, déposant un baiser tendre juste au coin de ses lèvres, pour effacer cette moue pitoyable qu’elle avait affichée. « De toute manière, l’idée que je reste pour te soutenir si t’es malade devrait déjà te réconforter. » releva-t-il, comme une évidence : parce que même au-delà de la vie de merde qui les séparait trop souvent, elle devait savoir que rester entre quatre murs, c’n’était pas son truc. Ce serait plus facile si c’était avec elle, mais quand même. Heureusement, concernant cette maison, ils avaient encore beaucoup d’espaces à explorer, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme- bizarrement, eux, ils pensaient déjà à tous les mauvais sens du terme possibles et imaginables. « A t’écouter… on dirait presque que t’as visité cette maison en pensant qu’à ça… » et son rictus intéressé, son regard enjôleur, n’semblaient pas traduire du fait qu’il désapprouvait ; au contraire, il trouvait ça très intéressant qu’Isolde ait déjà égaré ses songes de la sorte. « Ouais, j’ai remarqué que le canapé semblait… plus spacieux. » il en leva les yeux au ciel ; probablement qu’ils se souvenaient bien tous les deux de comment les choses avaient tourné, la dernière fois qu’ils avaient essayé quelque chose sur l’ancien canapé d’Isolde. Enfin-… l’avant dernière fois, puisqu’après y’avait eu le lendemain, et bref. « J’t’ai creusé l’appétit, c’est ça ? Et qu’est-c’que t’as prévu de bon ? » malgré son œillade charmeuse, son sourcil vaguement arqué, Cesare parlait sérieusement ; ils n’avaient jamais vraiment eu la patience, jusque-là, de partager un repas bien préparé et un dîner patient aux chandelles. Généralement, y’avait toujours quelque chose qui se mettait en travers de la voie : la plupart du temps, eux deux.
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeMer 3 Aoû 2016 - 22:14

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L’avenir, c’était quelque chose de complètement imprévisible d’après Isolde, y avait tellement de choses qu’elle n’avait pas venu venir dans sa vie qu’elle avait depuis longtemps cessé de s’imaginer l’avenir. Elle n’avait aucun don pour le prévenir, elle son truc c’était sa force, certainement pas un quelconque don de divination, alors l’avenir, ça restait un truc qu’elle ne cherchait pas trop à anticiper. Elle se disait juste que tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir faire le reste de sa vie avec Cesare, rester à ses côtés et voir Clara grandir, être là pour sa fille dans chaque étape de sa vie. Pour ce qui était du reste, elle n’avait pas beaucoup d’exigence particulière. Elle voulait changer les choses à Radcliff, elle voulait pouvoir faire quelque chose pour cette ville et ses habitants, mais elle ne savait pas franchement ce que ça pourrait donner à long terme et chaque décision qu’elle prenait était particulièrement incertaine. Souvent, la plupart des idées qu’elle ou ses collègues pouvaient avoir pour améliorer cette ville, ça finissait dans un ‘on verra bien’ parce que c’était Radcliff et c’était à peine si on pouvait s’attendre à mettre quelque chose en place – même un truc simple – sans craindre que ça finisse en explosion ou en un truc dans le genre. Alors pour le moment, elle ne s’aventurait pas trop à s’imaginer à quoi pourrait ressemblait Radcliff d’ici quelques mois ou quelques années. La seule partie de son avenir pour laquelle elle était certaine de ce qu’elle voulait, elle concernait Cesare et Clara. Elle n’imaginait plus sa vie sans l’un ou sans l’autre à présent. Il était l’homme qu’elle aimait, la seule personne au monde qu’elle aimait comme ça et Clara, elle était leur fille, un petit bout de bébé qu’elle avait gardé en elle pendant plusieurs mois et qu’elle avait mis du temps à accepter, mais qu’elle aimait de tout son cœur maintenant. Alors, ce qu’elle savait du futur, c’était qu’il se ferait avec Clara et Cesare, y avait pas d’autres possibilités.

Que ce soit dans deux mois quand ce serait son anniversaire ou dans vingt-cinq ans et plus encore, elle voulait être avec eux deux. Elle en voulait d’autre des moments comme celui qu’ils avaient là, elle en voulait plein. Tellement de souvenirs qu’elle garderait graver dans sa mémoire comme les moments les plus heureux de sa vie, parce qu’elle se sentait vraiment heureuse quand elle était avec Cesare. Elles les aimaient ces moments, qu’ils soient intimes et intenses comme quelques minutes plus tôt, ou innocent comme maintenant et même les moments les plus sérieux, ils avaient du bon dans le fond. Les disputes au moins, elle leur avait permis de rester plus ou moins près de l’autre pendant des mois et maintenant, elles venaient régler les choses quand y en avait besoin, parce que fallait croire que face à un problème à résoudre, tous les deux, ils avaient bien du mal à rester calme. Sa vie elle la voulait avec Cesare, jusqu’à son dernier souffle, alors, il allait sans doute devoir s’habituer à avoir les cheveux en bataille à cause d’elle, parce qu’elle, n’avait pas fini de passer ses doigts dedans. « Bha oui, c’est de ma faute. Tant pis, j’peux pas m’empêcher de passer mes doigts dedans. » Même avec toute la volonté du monde, elle n’y arriverait pas, après tout, elle toutes les fois où elle avait pu le faire ces dernières minutes, ça avait été pratiquement inconsciemment, perdue dans le plaisir, elle ne réfléchissait pas beaucoup à ses gestes. Elle grimaça suite à sa réplique, elle n’était pas maniaque ni rien, mais quand même, se laver les cheveux toutes les deux semaines, c’était pas terrible. « Si tu fais ça, jvais m’sentir obligée de te forcer à venir ici plus souvent pour que je puisse te les laver moi-même. » Et est-ce qu’il serait vraiment capable de refuser une douche avec elle hein ? Ils avaient déjà passés de bons moments ensemble sous la douche après tout. Cela dit, lui faire des shampoings, lui acheter des fringues, ça allait finir par lui donner l’impression qu’elle le maternait ou chercher à contrôler absolument tout dans sa vie. « Ouais, de filles attentionnés qui veulent pas que leur petit-ami soit obligé de porter le même t-shirt pendant une semaine. » Dans le fond, c’était un truc qui se faisait souvent en couple, les filles qui achetaient des fringues à leur mec et des mecs qui offraient de la lingerie à leur copine, ça ne voulait pas forcément dire qu’elles étaient toutes obsédée par le contrôle et que les mecs qui faisaient ça étaient tous des pervers. « Je prendrais deux minutes de mon temps pour lancer cette machine et après je te sauterai dessus, je peux faire les deux. » Elle aimait son corps, elle aimait lui sauter dessus, mais elle pouvait quand même se contrôler. C’était pas facile dès qu’ils commençaient à s’embrasser et que les vêtements volaient, mais elle serait parfaitement capable de la lancer cette machine. Elle pouvait bien s’occuper de lui autrement qu’en des termes purement sexuels et le contraire était vrai aussi. Si jamais elle tombait malade peut-être bien qu’elle l’appellerait pour qu’il vienne s’occuper d’elle du coup. « C’est gentil et vraiment courageux. » Parce qu’il en fallait du courage pour l’entendre se plaindre encore plus que d’habitude. « Evidemment que ça me réconforterai. En plus je suis certaine que tu connais plein d’astuce pour faire fuir les microbes. » Il savait recoudre des plaies, retirer des morceaux de verre de sous la peau, alors et tout un tas d’autre blabla scientifiques, alors sans doute qu’il s’y connaissait aussi en microbes. « Peut-être bien que c’est comme ça que j’ai choisi cette maison oui. » Elle arqua légèrement un sourcil, le sourire accroché aux lèvres. Elle avait surtout choisi celle-là parce qu’elle lui plaisait, que prix entrait dans son budget et qu’elle était assez loin de la ville pour qu’elle ait la paix. « Lui aussi je l’ai choisi en pensant à toi. » Heureusement ce n’était pas non plus le cas, encore une fois, c’était une histoire de gout de budget avant tout, parce qu’elle avait été dans un magasin de meuble, pas dans un sex shop après tout. « Ouais, j’ai besoin de reprendre des forces maintenant. » Pour tenir encore des heures et des heures, parce qu’elle n’avait pas l’intention de se coucher tout de suite. « J’ai rien préparé moi-même, mais ça vient pas non plus du supermarché, promis. » Qu’elle précisa avant toute chose, parce que sa cuisine faisait pitié et que les plats de supermarché de toute évidence, entre eux c’était juste bon à finir à la poubelle. « Mais j’ai pas pu résister aux lasagnes, tu sais, c’est si romantique. » Ça l’était presque vraiment entre eux après tout et au moment de choisir le plat, elle n’avait vraiment pas pu résister à ça, après tout, les lasagnes, elles avaient une histoire bien particulière entre eux deux. « Et puis y a un gâteau aussi, évidemment. » Est-ce que c’était vraiment la peine de le préciser ? Y avait pas d’anniversaire sans gâteau de toute façon.
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeSam 6 Aoû 2016 - 4:14


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that holds me in the night
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Pour Cesare, faire le moindre projet pour l’avenir avait plus ressemblé à faire des plans sur la comète. Démesuré, complètement fou. Impétueux, et impulsif. Trop demandé, aussi, selon les circonstances. Une cruelle leçon que la vie passant à sa façon, lui avait imposée comme une gifle dans la gueule, à chaque tournant où il avait cru voir une quelconque lueur : à la fin, la douceur n’avait jamais duré très longtemps, trop vite éteinte par toutes les responsabilités qui se rappelaient à lui dès qu’il quittait l’aura rassurante de cette personne trop rare dans sa vie. Ç’avait irrémédiablement conduit à la fin de bien de ses histoires. Et avec le temps, le DeMaggio avait fini par s’dire que c’était mieux, au fond, de n’pas trop espérer, et de n’pas cultiver des espoirs qui étaient voués à ne mener à rien, si on suivait la logique de l’existence qu’il avait toujours menée. Ce tournant-là, triste et noir de sa vie, il avait été écrit pour chacun des choix qu’il aurait à faire un jour : son mariage quel qu’il soit, s’il avait dû arriver, aurait été fait pour la cause avant tout. Pour perpétrer le nom DeMaggio avant une quelconque histoire d’amour, un détail du cœur quel qu’il soit. Peut-être qu’à la fin, ses parents avaient été en fait bien chanceux d’se trouver : ils avaient réussi à être sur la même longueur d’ondes à c’niveau-là et à n’pas trop attendre des jours, des années qui se profileraient devant eux. Et les espoirs, au fond, ça n’avait pas été si difficile de n’pas les alimenter ou les avoirs, quand il n’y avait rien eu autour de lui, d’autre que la solitude, la chasse, le sang, chaque jour marqué par son lot de morts et d’assassinats. Comment préparer son avenir sentimental, quand il avait fini par opter pour la décision de n’pas en avoir, tout court ? C’était triste à dire, hein, même aujourd’hui, qu’s’il avait eu un quelconque pouvoir de sa raison sur son cœur, le chasseur aurait fait en sorte de n’tout simplement pas tomber amoureux, persuadé que ce serait plus simple comme ça, et que ça éviterait à son existence bien des emmerdes imprévues. Et puis il y avait eu Isolde ; et avec Isolde, les espoirs étaient venus si naturellement, que Cesare avait encore et encore pu croire qu’il pourrait devenir une toute autre personne à son contact. Il n’avait pas été particulièrement optimiste, ni imprudent, ni un adepte du romantisme, comme si c’était son principal trait de caractère ; mais imperceptiblement, dans ses yeux, dans sa tête, dans tout son être, avaient commencé à s’éclairer des parcelles d’humanité éteintes depuis si longtemps, que ç’avait éclairé les ténèbres les plus épaisses. Avec Isolde, il avait eu envie d’avoir des espoirs, des attentes, des volontés pour les jours, les semaines, les mois suivants ; les années à venir. Ç’avait été compliqué. Ç’avait été douloureux, au moment où tout s’était arrêté, comme ça - une machine si bien huilée entre eux, l’évidence de sentiments qui auraient être si difficiles à cerner pour lui – tout ça, arrêté en un rien de temps, dans les flammes et le regret.

Dix mois plus tôt, il aurait volontiers dit que cette confrontation avec la Saddler avait été la fin de tout ; peut-être que ç’aurait été une bonne chose. Ils n’auraient plus fait partie d’la vie de l’autre, comme ça, en un claquement de doigts impétueux, comme ils étaient entrés dans leurs existences respectives. Il en avait presque enclenché le procédé inverse, Cesare, étouffant en lui-même les espoirs, les volontés, la lumière d’un avenir autrefois si facile. Et maintenant, il n’pouvait même pas dire où il en était : étaient-ils plus forts que dix mois plus tôt, quand ils avaient été un couple tissé sur le mensonge ? Pourtant, ils ne se voyaient pas si souvent, toujours leurs tête-à-tête entrecoupés par des responsabilités qui se rappelaient toujours à eux. C’était encore compliqué ; mais il aimait s’dire que c’était mieux comme ça, quand ils faisaient table-rase de ce qui avait été fait, les erreurs commises, simplement pour mieux avancer. Parce qu’ils avançaient, hein ? Et même si parfois, les mois qui passaient leur réservaient de mauvaises surprises, ça n’ressemblait pas à un délire fou que de se projeter deux mois dans l’avenir, en s’imaginant fêter l’anniversaire d’Isolde comme si c’était l’événement qui marquait tout particulièrement leur quotidien. Il se voyait, facilement, réserver trois jours entiers rien que pour ça : passer trois jours avec Isolde, avec Clara, ici ou ailleurs, à n’penser qu’à elles deux, à cette aisance qui baignait là maintenant chaque parcelle de son âme. C’était complètement fou, et pourtant, c’était une réalité si envisageable, qu’elle lui paraissait palpable, à Cesare- atteignable, comme une caresse égarée du bout de ses doigts sur la joue de la femme qu’il aimait. Advienne que pourra. Que le destin essaye donc, d’mettre des embuches sur leur chemin : le DeMaggio, lui, tout c’qu’il savait, c’était que le vingt-quatre octobre, il serait là et ses seules préoccupations graviteraient autour d’Isolde, de la main qu’elle glisserait dans ses cheveux, ou des cadeaux qu’elle voudrait avoir. « Tu me maltraites littéralement alors. Juste avec tes doigts. » qu’il grogna, d’ailleurs, malgré le sourire qui s’étendait encore en travers de ses lèvres : certes, quand ils étaient occupés, Cesare avait bien trop l’esprit ailleurs pour se préoccuper des mains de la jeune femme, glissant encore et encore dans ses cheveux. Mais même s’ils ne se voyaient pas souvent, ces derniers temps, elle savait déjà qu’il n’aimait pas ça – et ce soir, c’était son anniversaire à lui, mieux valait qu’elle ne prenne pas trop ses aises. Au pire, elle n’aurait qu’à demander à pouvoir passer sa main dans ses cheveux aussi souvent qu’elle le voudrait, à son anniversaire à elle. Ou peut-être bien que comme le reste, à force de venir de plus en plus souvent, d’être avec elle à chaque opportunité possible et imaginable, il y prendrait goût ; déjà, là, ça ne l’horripilait pas particulièrement, et le grognement qu’il avait eu avait été bien plus ironique qu’une réelle offense. « Bien sûr que tu m’ferais venir plus souvent… et juste pour mes vêtements, évidemment. » il roula des yeux, espérant quand même que si elle devait l’inviter plus régulièrement chez elle, ce ne serait pas que pour critiquer ses vêtements : quoique, si ça voulait dire à chaque fois les enlever, hm, ça pouvait toujours être intéressant. Plus intéressant que juste la mécanique de les échanger contre des nouveaux, encore et encore, histoire qu’il n’en manque jamais : ça pourrait être intéressant, non, qu’un jour il se retrouve à manquer de vêtements à se mettre sur le dos ? Plus intéressant que la perspective d’aller faire du shopping en tout cas, le chasseur était prêt à le jurer. « Petite-amie attentionnée… » ironisa-t-il légèrement, malgré le rictus fier qui s’accrochait à ses lippes ; il aimait appeler Isolde sa petite-amie, et comme il n’y avait qu’avec elle qu’il pouvait le faire, il n’allait pas s’gêner. « Si t’essayes pas de m’acheter des tee-shirt qui ressemblent à rien… pourquoi pas. » le roulement des yeux, laissa pourtant entendre qu’il était tout à fait capable de faire son propre shopping : en réalité, c’était tellement une habitude – il n’avait franchement jamais eu quelqu’un d’autre pour lui acheter ses vêtements… du moins, pas depuis qu’il était en âge d’être indépendant aux yeux de ses parents – que la perspective était bizarre. Tout autant que pour lui, la perspective d’acheter des vêtements pour Isolde était… particulière. Peut-être que ça se faisait régulièrement, hein, pour les autres tourtereaux, mais eux, ils n’étaient pas vraiment conventionnels – rien que le bébé dans la pièce à côté le prouvait. C’était ça le problème, quand on n’pouvait pas se résister dès qu’on avait une pièce d’habits en moins. Et Isolde avait déjà largement témoigné de cette faiblesse – à son appartement à lui, par exemple, lors de leur toute première nuit depuis des lustres. Ou dans son bureau à elle, quand ils s’étaient retrouvés cette fois-là. Ou le jour juste après qu’elle se soit présentée à ses élections, quand il n’trouvait pas son tee-shirt. C’était flatteur, franchement- et elle, à chaque fois, elle avait toujours été plus habillée que lui, s’activant à mettre trop de vêtements trop vite. « J’ai bien envie de prendre le pari, tu sais. » déclara-t-il donc, un sourire enjôleur sur les lèvres, quand elle dit qu’elle était capable de lui résister deux minutes : jusque-là, l’expérience prouvait le contraire. Peut-être au moins, qu’ils tiendraient assez longtemps ce soir pour finir le repas qu’elle avait prévu pour eux : quoique, dès qu’elle annonça le plat, ça n’semblait pas gagné. Il en ricana sans retenue, haussant les sourcils d’un air sceptiquement moqueur : « Des lasagnes ? Peut-être qu’on arrivera à les manger cette fois… » malgré l’aspect vraiment suspicieux de sa voix- joueur, alors même qu’il parlait d’une nuit bien particulière qui, pendant longtemps, avait surtout été le synonyme d’une gêne pour le DeMaggio, alors même qu’il avait été incapable de prédire si ç’avait juste été une erreur, quand ils avaient fini dans le même lit, ou si ç’avait été une vraie réconciliation. Jusqu’au bout. Fallait croire que maintenant, il n’y avait plus place au doute. « A moins que ton objectif soit justement qu’on y arrive pas. Rien que par nostalgie. » il souligna donc, se mordillant légèrement la lèvre avant de basculer sur le côté, trouvant son sous-vêtement ; dans le même mouvement qu’il entreprit pour se lever, il l’enfila – si personne ne faisait le premier pas pour se lever, ils ne le feraient jamais, clairement. « Franchement-… dans ton plan initial t’avais vraiment prévu d’attendre tout le repas, tout le gâteau et la distribution de tous les cadeaux avant qu’on finisse comme ça ? » et fallait croire qu’à vingt-sept ans, Cesare se découvrait plus sardonique que jamais, alors qu’il affichait un doute explicite quant à leurs capacités à tenir aussi longtemps. Peut-être était-ce parce qu’ils avaient encore dix mois d’abstinence, de tension, de retenue, de distance à combler, mais ils n’étaient franchement pas doués pour résister aux tensions sexuelles qui les attiraient l’un à l’autre. Déjà là, même s’il s’était montré moqueur et mordant, Cesare dut bien assez vite tourner son attention vers autre chose – son pantalon, par exemple – que vers Isolde, nue, sur le lit. Elle avait faim, qu’elle avait dit, il n’allait certainement pas lui refuser ça.
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Isolde Saddler
Isolde Saddler

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MessageSujet: Re: (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.   (fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life. - Page 9 Icon_minitimeSam 6 Aoû 2016 - 14:41

Come lay your head upon my heart.
— cesare demaggio & isolde saddler —
My love I see in front of me, The hero and the falling man But he is the one I want. Oh, can we forget yesterday. He has passed out on the bed With tears in his eyes. He was lost but I have found. He's deeper than the ocean Higher than the rain Let me walk beside you now, oh I will never leave you in so much pain. A lover and a fighter He was the best I ever had He is the one I want. — the one i want.

La préparation de cette soirée n’avait rien eu de particulièrement exceptionnel. Elle y réfléchissait depuis un moment Isolde, plusieurs semaines, alors que la date du treize aout se rapprochait à grand pas et qu’elle n’avait aucune idée de comment gérer ça elle. Prévoir un anniversaire pour quelqu’un, ça n’avait jamais été son truc, en principe, c’était les autres qui prévoyaient et elle, elle ne faisait que répondre à l’invitation et puis le sien, depuis des années, elle se contentait de le passer avec Anthea, une soirée normale ou une soirée plus agitée dans un bar ou en boite, rien qui puisse demander beaucoup de préparation de toute évidence. Alors, là, il avait bien fallu prévoir un peu quelque chose, parce que, de toute évidence, ils ne pouvaient pas se contenter de sortir boire un verre ou même manger au restaurant tous les deux. Ça faisait encore partie de ces trucs qu’ils ne pouvaient pas se permettre. Alors, puisqu’ils n’avaient pas d’autre choix que celui de rester enfermés chez elle, il avait bien fallu qu’elle fasse quelques efforts, ne serait-ce qu’histoire d’avoir de quoi manger, parce qu’elle connaissait bien à force et si elle, elle pouvait manger tout et n’importe quoi quasiment sans problèmes, c’était loin d’être le cas de Cesare. Alors il avait bien fallu qu’elle s’arrange pour avoir quelque chose à manger qui ne serait pas préparé par ses soins à elle, parce que ça de toute évidence, ce serait un peu le pire truc qu’elle pourrait lui imposer pour son anniversaire. Au-delà de ça, il avait bien fallu qu’elle prépare quelques cadeaux, parce que c’était son anniversaire et qu’un anniversaire, ça ne pouvait pas se faire sans cadeaux. C’était pas non plus le genre de truc pour lequel elle était très douée, la preuve étant qu’elle lui avait collé un chien dans les pattes, parce que la bestiole avait été trop mignonne et qu’elle avait été incapable de résister.

Elle pouvait au moins dire que pour l’instant, malgré son sens de l’organisation qui faisait plutôt pitié, elle était plutôt très satisfaite de cette soirée. Le simple fait d’être là, dans les bras de Cesare, de toute façon, il lui semblait bien que ça suffirait à rendre n’importe laquelle de ses soirées absolument parfaite. Elle était forcément plus heureuse quand elle était dans ses bras ou juste avec lui que quand elle était loin de lui. Quand elle était avec lui en tout cas, elle ne résistait pas bien longtemps à l’envie de passer ses doigts dans ses cheveux et le plus souvent, elle le faisait sans même s’en rendre compte, n’en déplaise à ce pauvre Cesare qui n’aimait pas ça. « Me provoque pas comme ça, sinon mes doigts ils vont finir là où j’suis sûre qu’ils te maltraiteront pas. » Elle arqua un sourcil de façon explicite, parce que s’il n’aimait pas avoir ses doigts dans ses cheveux, elle était certaine qu’y avait d’autres parties de son anatomie qui apprécieraient le geste. « Mais j’les aime moi tes cheveux. » Qu’elle ajouta en appliquant une légère caresse contre ses cheveux, sans chercher à les décoiffer plus qu’ils ne l’étaient cette fois. Elle aimait tellement d’autres choses chez lui ; elle l’aimait tout entier, avec ou sans vêtements, même si sans vêtements lui résister devenait quand même plus difficile. « Evidemment. » Elle doutait fortement qu’il ne vienne un jour ici que pour qu’elle s’occupe de ses fringues quand même. Ils trouvaient quand même toujours de quoi bien s’occuper quand ils étaient ensemble. Elle hocha la tête quand il répéta ‘petite amie attentionée’ pour appuyer le fait que c’était exactement ce qu’elle était. « Y en aura peut-être un dans le lot avec écrit ‘propriété d’Isolde Saddler’ dessus, mais ce sera le seul qui sortira de tes habitudes, promis. » Toujours dans l’optique qu’elle se mette à lui acheter des t-shirt. Y avait sans doute plus de chance qu’il se retrouve un jour avec un t-shirt indiquant qu’il lui appartenait, qu’avec une vraie collection de t-shirts qu’elle lui aurait ramenée pour remplir un peu son placard. Après tout, ce serait toujours à son avantage s’il n’en avait pas assez. « Tiens donc le pari, tu perdras. » Deux minutes, c’était pas grand-chose après tout, elle savait qu’elle pouvait résister deux minutes, quand même, sinon, là alors qu’il était nu et si près d’elle, ça ferait un moment qu’elle lui aurait de nouveau sauté dessus. « Evidemment, j’ai choisi le plat exprès pour qu’on finisse par le laisser sur la table pour aller faire autre chose. » Et par autre chose, ils savaient très bien tous les deux de quoi elle parlait. Elle resta quand même un moment sur le lit à l’observer en train de s’habiller, avant de se décider à en faire de même, enfilant ses sous-vêtements. « J’ai été un peu ambitieuse, faut pas m’en vouloir. » Elle ramassa aussi sa robe pour la remettre, c’était son anniversaire à Cesare, alors elle pouvait bien faire l’effort de remettre sa robe, puisqu’elle ne l’avait pas fait l’autre soir, sans son bureau.
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(fst, cesare (-18)) ≡ my heart it came to life.

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