i. êtes-vous originaire de Radcliff ?
 Anaerys est originaire des Pays-Bas, elle y a vécu jusqu'à ses 10 ans, puis la famille Van Hoven a décider de déménager en amérique afin que son père, Stanis Van Hoven puisse être promu chef des services de cardiologie de Louisville. Erys venait à peine de finir sa licence de XXXXX, et ce brusque déménagement l'a quelque peu boulversée..


   ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
   Les hollandais sont connus pour leur ouverture d'esprit, le racisme n'est pas courant là bas, les personnes d'origines différentes ne sont pas plus regardés que les autre. Ainsi lors de la découverte des "humains évolués", le commun des motels n'eut pas de réaction violente, criant au génocide racial ou autres manifestations tumultueuses.. La rouquine n'entendit parler du groupe terroriste qu'une fois après avoir prit son indépendance et avoir emménager dans son premier appartement à Elizabethtown, à une cinquantaine de kilomètres de Louisville, afin de rester proche de son père et son frère. Mais quelques mois après son arrivé, après avoir parler de ses dons avec quelques personnes de son lieu de travail, un petit restaurant trois étoiles, elle se fit agressée dans la rue, par trois fois en sortant de son service de nuit, son pouvoir lui sauva la vie ... La semaine d'après ce fut son appartement qui fut saccagé. Anaerys décida donc de déménager une nouvelle fois, c'est ainsi qu'elle arriva à Radcliff.

   iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
   Étant petite Erys aimait jouer avec son pouvoir, rendant souvent fous son frère, ou s'amusant avec les nerfs de son père. Mais un jour, alors qu'elle se promenait dans les bois avec son petit frère, elle se téléporta à environ 15 mètres de lui, et tomba dans un puit qu'elle n'avait pas vu. Depuis ce jour elle resta réservée sur l'utilisation de son pouvoir, comprenant que tant qu'elle n'avait pas visité un endroit, qu'elle n'a pas fait tous les recoins, vu chaque centimètre carré de la pièce, elle risquait d'avoir de mauvaises surprises. Au fur et à mesure qu'elle grandissait son pouvoir changea avec elle. Elle est aujourd'hui capable d'ouvrir plusieurs portail de téléportation menant à des endroits différents, mais cela lui demande énormément d'énergie et de concentration.

   iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
   Le Président des États-Unis semble assez tolérant, voir ouvert à l'évolution. La mise en place de sanctions en cas harcèlement ou d'agression est une bonne chose.. Mais malheureusement ce n'est pas parce que c'est dans la loi que toutes les personnes américaine vont respecter la loi. Certains sont capable d'enfreindre cette loi, au péril de leur propre sécurité et à celle de leur famille afin de se lancer dans la chasse aux mutants. La rouquine n'a pas encore eut de soucis à Radcliff,  cela ne risque pas de tarder, mais elle sait se défendre maintenant....  

    Les rayons du  soleil transperçaient les nuages, créant un jeu d'ombre et de lumière distrayant. La file d'attente ne cessait de s'allonger au fil des minutes qui passaient, pourtant Anaerys n'avait pas encore bougé d'un seul centimètre depuis qu'elle s'était installée devant le bâtiment de dépistage.  Mis à part regarder les nuages, sa seule occupation était d'observer les passants, ces derniers les observaient tout autant, la peur au fond du regard. Tous avaient accéléré en passant à côté de la file d'attente, d'autres avaient changé de trottoir. On aurait pu penser que cette queue était composée de gens gravement malades et tout autant contagieux, pourtant la plupart d'entre eux étaient en parfaite santé, simplement humains. Erys savait qu'elle faisait partie de ceux qui allaient se révéler positif au test et que s'en suivrait une longue série de questions plus bêtes les unes que les autres... La file avança légèrement. Elle dû quitter le bout de rebord de fenêtre où elle s'était, jusqu'à lors, inconfortablement installée. Il ne restait plus que trois personnes devant elle, la rouquine commençait à angoisser, malgré le fait qu'elle sache déjà le résultat du test. La jeune fille n'était pas rassurée de ne pas savoir ce qui allait se passer après la prise de sang. Allait-elle être menottée et jetée en prison pour sa différence ? Dans son pays natal, ces tests n'existaient même pas ! Personne ne voulait savoir qui était différent de la normale. A l'heure qu'il était ,elle aurait préféré être dans sa vielle maison au bord du Rhin, allongée dans l'herbe près du vieux tilleul familial. Une voix enfantine s'éleva soudain, la ramenant dans le présent. « Maman, qu'est ce qu'ils font ces gens étranges ? Est-ce que cette fille est dangereuse ? »  Le teint de sa mère prit une couleur rosâtre, honteuse, elle mit rapidement sa main sur la bouche de sa progéniture impolie, puis, pinça les lèvres et m'adressa un sourire fin, rempli d'excuses et accéléra le pas, tenant sa petite par la main, le traînant presque.

Anaerys les suivit des yeux un moment jusqu'à les perdre de vue dans la foule tumultueuse qui s'était formée sur le trottoir d'en face. Finalement, elle se retourna vers la porte du bâtiment et vit qu'il n'y avait plus personne devant elle, la rousse n'eut pas le temps d'avancer que la porte s'ouvrit, l'incitant à rentrer hâtivement dans le drugstore réhabilité en bâtiment de prélèvement sanguin pour l'occasion. Le froid régnant dans l'établissement lui mordit les joues, rougies par le soleil et la chaleur étouffante du mois de juillet. Homme d'une quarantaine d'année, portant l'uniforme de la police de Lousville, énonça, une voix claire, grave et profonde, son nom. Erys s'avança vers lui, la voyant arriver l'homme lui tourna le dos. « Par ici je vous prie, mademoiselle. » Elle suivit l'agent à travers un long couloir aux murs blancs. L'endroit lui paraissait assez lugubre, malgré la décoration qui avait été mis en place par le personnel, des fauteuils marrons et oranges étaient placés en alternance devant chaque porte, menant à une pièce différente, le long du couloir.  Le drugstore était plus grand qu'il ne le paraissait depuis l'extérieur. Enfin le policier s'arrêta devant l'avant dernière porte sur le côté gauche du couloir, et tendit son bras afin de l'inciter à entrer. Anaerys pénétra dans la pièce, une infirmière l'y attendait déjà, elle enfilait de nouveaux gants tout juste sortis de leur boîte.
« Asseyez-vous mademoiselle, j'arrive dans une seconde » dit-elle en sortant deux flacons vides.
La rouquine s'assit puis s'allongea sur le fauteuil médical, attendant que l'infirmière passe à l'action