Sujet: (event) catherine, felix & jezabel Lun 2 Juin 2014 - 12:08
who is the actual monster ?
timeless, timeless et shiya
Doucement mais sûrement, le soleil se couche. Encore une longue journée qui se termine, à Radcliff. J'ai envie de m'enfoncer bien au chaud dans mon lit, maintenant que tout est terminé. Hier soir, j'ai veillé jusque tard pour terminer ce devoir d'anatomie que les professeurs nous ont dit de ne pas prendre à la légère. Maintenant, je suis complètement à côté de la plaque. Mais même si la chaleur de mon appartement m'appelle, j'ai eu envie de profiter des dernières lumières du jour. C'est quand le ciel est rosé, au crépuscule, comme aujourd'hui, que je le préfère. Ça redonne un peu de beauté à cette ville qui perd tout son attrait depuis quelques mois. Quand le soir tombe comme ça, j'ai l'impression de revenir aux beaux jours de mon enfance, quand j'ignorais que mes parents étaient des chasseurs, et que je ne savais pas encore que j'étais le monstre qu'ils recherchaient. Je me demande comment j'ai pu en arriver là, mais surtout, je m'estime chanceuse. Mon secret aurait pu être révélé au grand jour depuis bien longtemps. Au lieu de ça, je suis toujours la digne petite fille de mes parents, bonne élève et bien ancrée dans leurs valeurs catholiques. Pour combien de temps ? Je ne sais pas. Mais tant que je m'en sors, je ne ferai rien pour changer de vie. Certains trouvent peut-être ça vraiment lâche, mais je m'en fiche. J'ai d'autres rêves que celui de risquer ma vie pour une cause qui m'est encore un peu étrangère.
Je me suis assise dans un bar, à une table qui fait face à la vitrine, pour voir mieux l'extérieur, et regarder les gens déambuler dans les rues du centre-ville, rentrer du boulot, rire. Mais ce n'est pas ce que je vois, au final. Ils semblent tous pressés, inquiets. Illustration parfaite de ce qu'est devenu le quotidien depuis que Thaddeus Lancaster, que mes parents admirent tant, est devenu maire. Je sirote mon Coca doucement, comme pour prolonger un peu plus ce moment de calme et de tranquillité. Dés que je sortirai du bar, la vie reprendra son cours, à mille kilomètres heure. Je fronce les sourcils quand je vois des hommes vêtus de noir à l'angle de la rue, mais détourne les yeux. Le ciel est si fascinant. Bon. Il est peut-être temps que je rentre. Je bois la dernière goutte de mon verre avant de déposer un billet sur la table et de prendre mon sac à dos. Direction maison. Mais alors que je me dirige vers la sortie, je sursaute, puis me fige.
Je connais ce bruit. Mon cœur s'est comme arrêté de battre. Tandis qu'autour de moi, la plupart des clients foncent sous des tables, je me rue dehors, un peu malgré moi. Mais la curiosité est trop forte, surtout quand des voix s'élèvent dans la rue. Alors que je commence tout juste à observer la situation, une voix familière m'appelle. « Hey, Jez ! » Je fronce les sourcils. L'un des hommes en noir court vers moi. C'est Adam, mon meilleur ami d'enfance. Il a fait son entrée dans les hunters il y a quelques mois, et visiblement, il n'y a que des hunters, ici. Tous en noir. « Tiens, prends ça, et mets ta capuche ! » Je fronce de nouveau les sourcils. Autour de nous, des gens nous regardent, incrédules. « Quoi ? » Adam me tend un flingue. Il se fout de moi. « Allez, qu'est-ce que t'attends, c'est pas le moment de faire la lâche comme d'habitude. » J'ouvre la bouche, offensée, et porte un regard dégoûté sur le flingue. Bordel, mais qu'est-ce qui se passe, à quoi il joue ? ps : sorry pour la longueur, je ferai moins au prochain, mais c'est dur d'ouvrir sans rien dire
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Sujet: Re: (event) catherine, felix & jezabel Ven 6 Juin 2014 - 5:13
Who is the actual monster ?
C’était une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire au bar. Aucun client ne s’était démarqué du lot, que ce soit pour sa gentillesse ou au contraire pour son absence totale de politesse, comme c’était malheureusement souvent le cas. Comme tu ne cachais pas vraiment ton amour des mutants, certaines personnes te voyaient comme une cible et n’hésitaient pas à te dire ce qu’ils pensaient de toi et de ta vision du monde. Tu sais tenir têtes aux imbéciles, heureusement, mais cela te pesait parfois. Rien pour te faire changer d’opinion sur les dégénérés, toutefois. Tu étais toujours convaincue qu’ils étaient des êtres humains au même titre que toi ou tes clients dans ce bar, et qu’ils devraient être traités comme tel. Tu savais que plusieurs ne pensaient pas comme toi. Le maire, par exemple. Tu savais que les mutants étaient des cibles pour les Hunters et qu’ils effrayaient une bonne partie de la population à cause de leurs différences. Toi, au contraire, tu trouvais cela plutôt génial, toutes leurs habilités. Si humains et mutants apprenaient à travailler de pair, de grandes choses pourraient être réalisées. Tu en étais absolument convaincue et ce n’étaient pas des gros durs à l’air bourru qui allaient te faire changer d’idée sur la question.
Même si tu étais au courant de la haine que certains éprouvaient pour les mutants, tu n’aurais jamais pu deviner que cette haine irait jusque-là. C’est arrivé tellement vite que tu ne comprenais pas trop ce qu’il se passait, au début. Il y avait énormément de bruit, tout le monde se ruait en-dessous des tables, et toi tu es restée figée quelques instants, incapable de bouger. Tout semblait se dérouler au ralenti pour quelques instants, le temps que ton cerveau enregistre ces nouvelles informations. Tu devais faire quelque chose. En tant que serveuse chevronnée, tu avais une certaine responsabilité envers les gens de l’établissement. Tu reprends donc tes esprits du mieux que tu peux, pour te ruer vers l’arrière. « Passez par la porte de derrière ! » lances-tu le plus fort possible à grand renforts de gestes de bras pour rameuter le monde. Plusieurs s’élancent par la porte que tu venais d’ouvrir pour disparaître dans les rues. Vers la sécurité, tu l’espères. Quant à toi, tu retournes vers l’avant pour aller chercher la jeune femme qui buvait son coca proche de la fenêtre et qui était sortie par le devant – une mauvaise idée, pensais-tu.
Tu te dépêches donc d’aller la retrouver, et tu aperçois ses cheveux par la fenêtre. Tu commences donc à parler avant d’être rendue à ses côtés. « Hey, dépêche-toi, on sort vers l’arri… Oh. » Tu finis par sortir pour la retrouver face à face avec un homme tout de noir vêtu – un Hunter, très probablement. Il lui tendait un fusil. Tu restes interdite, un peu choquée par la scène, en fait. Elle avait l’air tellement inoffensive, tellement innocente. Tu n’aurais jamais cru qu’elle pourrait faire partie d’un mouvement aussi extrémiste. Et à voir la tête qu’elle faisait en regardant le fusil, elle n’y croyait pas elle non plus. Alors pourquoi ce type semblait-il si convaincu qu’il avait la bonne personne, puisque de toute évidence elle rechignait à toucher à cette arme qu’il lui présentait ?
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Sujet: Re: (event) catherine, felix & jezabel Dim 8 Juin 2014 - 20:37
who's the real monster ?
jezabel & catherine & felix
Felix marchait tranquillement aux côtés de Gus, ses mains dans les poches et ses yeux levés vers les étoiles. Il tentait d’ignorer les conversations sales de ses collègues autour de lui tandis qu’ils étaient en route vers le centre-ville. Des commentaires déplacés, des idées de torture, des théories impossibles, le petite groupe semblait entièrement composé de hunters imbéciles ce soir-là. Felix connaissait la plupart, mais ils ne les appréciait pas particulièrement – ils étaient bien trop sauvages, bien trop cons pour être appréciables. Felix aimait les gens intelligents, et parfois il se disait que ça devrait être une condition pour pouvoir entrer chez les hunter, mais la plupart semblait l’ignorer. La chasse n’était pas quelque chose d’amusant aux yeux de Felix – c’était un travail. Un travail qu’il fallait planifier, qu’il fallait préparer. Ce n’était pas une question de qui courre le plus vite – sauf pour quelques exceptions – c’était l’effet de surprise qui comptait la plupart du temps. Mais le groupe était agité ce soir, et Felix sentait que ça tournerait au vinaigre. L’idée d’une chasse commune lui avait semblé étrange, et risquée – mais les autres hunters désiraient faire un coup d’état et laisser leur trace, marquer cette date au fer rouge dans l’histoire de la traque et l’extinction des transmutants. Alors Felix avait suivi. Il n’avait pas obtenu de cible précise, à son grand damn – il ne devait que superviser les choses. Il échangea un regard avec Gus – ni un ni l’autre n’avaient envie d’être là.
Soudainement tout sembla exploser. Pour une raison inconnue, alors qu’ils tournaient le coin pour s’enfoncer dans le petit centre-ville de Radcliff, quelqu’un se mit à tirer, et les autres suivirent, et bientôt la plupart des hunters présents se mirent à tirer comme des imbéciles dans les airs, criant des menaces à qui voulaient bien les entendre. Felix leva les yeux au ciel – il n’avait pas envie de se donner en spectacle. Il se sépara donc du groupe après avoir salué Gus, s’assura que son pistolet était bien dissimulé dans son manteau et prit la direction de chez lui. Toutefois, alors qu’il marchait, il aperçut un hunter, qu’il connaissait vaguement, en train de tendre une arme à une passante. Piqué au vif, il s’approcha avec la bonne intention de dire au hunter de foutre le camp. La passante, une jeune femme, une enfant aux yeux de Felix, paraissait absolument terrifiée aux dires du hunter. Felix sentit son sang bouillir dans ses veines, et il se plaça pied ferme devant le hunter. “Qu’est-ce que tu fous ? Retourne avec les autres, et grouille-toi le cul” dit-il d’un ton sec. Felix savait qu’il l’écouterait. Il avait de l’influence chez les hunters. Il était un Lecter. Personne n’osait le défier. Comme il s’en attendait, le hunter lui jeta un regard noir avant de repartir sur son chemin. Felix se tourna vers la jeune femme, remarquant une autre qui se tenait à ses côtés. Les deux paraissaient très inquiètes, et Felix ne put s'empêcher de leur venir en aide. Il ne pouvait pas les laisser là. “Est-ce que ça va ? Vous devriez pas rester ici, c’est risqué, ils sont dans une sale humeur on dirait. Je vous ramène chez vous ?” proposa-t’il, ayant l’air le plus sympathique possible malgré son humeur merdique.