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 do you still believe in one another ? ✯ (lecters)

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Beatrix Lecter
Beatrix Lecter

ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 10/05/2014
MessageSujet: do you still believe in one another ? ✯ (lecters)   do you still believe in one another ? ✯ (lecters) Icon_minitimeMar 20 Mai 2014 - 16:03


hey brother, do you still believe in one another ?
Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do. What if I'm far from home? Oh, brother I will hear you call. What if I lose it all? Oh, sister I will help you out ! Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do.
≈≈≈

La route filait sous les roues du mini van, l’asphalte encore brûlante de la chaleur du jour. Le soleil commençait seulement à se cacher, baignant l’autoroute encombrée par la circulation de cette fin de journée de ses rayons rougeâtres. Voila plusieurs heures maintenant que les deux Lecter roulaient en direction de Cincinnati, un long chemin depuis leur ville natale qu’était Elizabethtown. Le silence s’était installé à l’intérieur de l’imposant véhicule, celui que s’étaient approprié les jumeaux depuis que leurs quêtes s’étaient mutées en enlèvements, et non plus simplement en chasse au mutant. Un silence captivant plus que pesant, ne dérangeant en rien les deux chasseurs envoûtés par la route. Felix et Beatrix n’avaient pas besoin de combler ce mutisme, ils savaient pertinemment qu’il n’avait rien de gênant. Ils étaient bien ensemble, savaient parler de tout et de rien, mais n’en appréciait pas moins le simple plaisir d’une compagnie taciturne. La brune ouvrit sa fenêtre de quelques centimètres, laissant l’air rafraîchit par le crépuscule caresser son visage serein. Cette mission ne l’angoissait pas, pas le moins du monde. Beatrix se sentait heureuse même, excitée à l’idée d’enfin mettre la main sur des échantillons de ce type. La proie de la soirée ? Une certaine Polly, adolescente de tout juste quinze ans possédant un don qu’elle ne pouvait se permettre de laisser passer. Entre ses mains, posé méticuleusement sur ses jambes croisées, un dossier. Son dossier, celui de Polly. Le saint Graal pour Beatrix qui traquait une mutation de ce type depuis plusieurs mois déjà. La chasseuse ouvrit la pochette une énième fois, admirant l’annotation tamponnée en rouge au dessous des coordonnés de l’enfant : positif. Annotés à côté au crayon à papier, griffonnés, à peine lisibles, trois petits mots qui réussi encore une fois à décrocher un sourire à la jeune femme. Affaiblissement des pouvoirs. Certes, il n’avait pas l’air de s’agir d’une annihilation totale, mais une simple atténuation de ces dons suffirait à faire avancer les recherches de la brune. Un air satisfait planté sur le visage, Beatrix reposa soigneusement le dossier sur ses jambes ; son regard se plongea dans la contemplation de l’autoroute qui filait sous ses yeux. Elle laissa échapper un soupir. Un espoir, enfin, dans cette lutte qui lui avait été depuis le début défavorable. Le nœud qui lui nouait l’estomac depuis qu’elle avait reçu cette fameuse lettre, ce fichu positif marqué à l’encre rouge, semblait se défaire rien qu’à l’idée qu’une piste nouvelle pourrait la mener vers la réussite. Sa réussite, sa guérison. Des nouveaux panneaux de signalisations apparurent sur la route et le regard de la brune se posa vivement sur la sortie qu’elle cherchait. « C’est la prochaine à droite, Fe. » souffla la jeune Lecter, brisant le silence qui s’était installé dans le mini van. La voiture bifurqua, prenant la sortie indiquée par l’imposant panneau marqué Cincinnati Nord. Plus que quelques minutes, et ils arriveraient dans la petite banlieue. Le reste était entièrement planifié, Beatrix avait fait ses recherches : deux parents, ne possédant apparemment aucun permis de port d’arme recensé. Felix sécuriserait la maison, tandis que la brune irait s’emparer de la cible, sans défense ; son pouvoir n’avait rien d’offensif, une simple promenade de santé par rapport à certains enlèvements qu’avait commis les jumeaux. La brune en gardait d’ailleurs une cicatrice imposante qui lui déchirait l’épaule, brûlure d’un pyrokinésiste novice.

Guidé au son de la voix de sa cadette, Felix enchaînait les tournants dans la petite ville périphérique, logée dans un lotissement flambant neuf. L’ainé Lecter gara le mini van au bout de la rue, à quelques maisons seulement du numéro indiqué sur le dossier. Le chasseur tourna le contact, et l’obscurité les enveloppa. La nuit était tombée d’un coup, et seuls les petits lampadaires éclairaient la route maintenant, le reste de la ville endormie plongé dans l’obscurité. « Prêt ? On fait comme on avait dit : tu t’occupes des parents, je vais chercher la gosse. » Le dossier dérobé par Maiken ouvert sur ses genoux, la brune pointa la photo de Polly qu’elle avait réussi à trouver. De longs cheveux blonds, un visage heureux, des traits enfantins. Beatrix aurait presque pu se sentir coupable de l’arracher ainsi à sa famille si elle ne lui avait pas été si utile. « Elle s’appelle Polly. J’essaierais de ne pas trop l’effrayer, mais tu sais pertinemment que ce n’est pas mon fort. Je suis sure que tu trouveras quelque chose pour la calmer Fe.  »


Dernière édition par Beatrix Lecter le Ven 15 Aoû 2014 - 22:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: do you still believe in one another ? ✯ (lecters)   do you still believe in one another ? ✯ (lecters) Icon_minitimeVen 23 Mai 2014 - 18:24


do you still believe in one another ?
beatrix & felix
 
“C’est la prochaine à droite, Fe” déclara sa cadette d’une voix calme. L’aîné acquiesça imperceptiblement, bougeant le volant en direction de la bretelle qui les mènerait dans les quartiers résidentiels de Cincinnati. Une longue route, certes, et Felix avait les yeux qui pétillaient d’une vague fatigue, son esprit toutefois alerte à la perspective de la soirée. Un enlèvement, un énième, un plan routinier et familier pour lui, mais qui semait une certaine confusion à l’intérieur de lui. Chose qu’il se tenait bien de mentionner à sa cadette, toisant discrètement son sourire serein à l’aide du miroir à sa droite. Son visage de porcelaine était calme, fébrile, jubilant, presque. Felix savait comment ses expériences et observations l’aidaient dans sa recherche, à quel point c’était important pour elle, alors il se taisait. Mais il ne pouvait taire l’appréhension dans son coeur, chasser les visages des transmutants bâillonnés, parfois effrayés, parfois résignés. Alors que les phares crus de la mini-van éclairaient la route à présent sombre, faisceaux de lumières aveuglants, Felix songea à leur victime de ce soir-là. Beatrix ne lui avait soufflé que quelques informations vagues, que son don était impossible à laisser passer, qu’il en valait la peine de parcourir tous ces kilomètres, que cette jeune fille possédait dans son sang une possible clé vers une épanouissement de sa recherche vers la réussite. Une jeune fille, c’est ce qu’avais dit sa cadette. Jeune comment, Felix n’en savait rien. Était-ce vingt ans ? Seize ? Douze, ou même plus jeune encore ? Il ne pouvait se résoudre à y penser, car s’en prendre à un enfant était loin d’être quelque chose qu’il appréciait. En cas d’urgence seulement, là était la règle de son code. Il était incertain de considérer cette quête comme une urgence ; mais il ne pouvait rien refuser à Beatrix, surtout lorsque celle-ci abordait cette air plus jubile qu’à son habitude. Elle semblait réellement enthousiaste à l’idée de cette capture, alors son aîné ne pouvait qu’acquiescer à sa demande.

L’aîné Lecter se gara donc près du trottoir, au bout de la rue de la maison que le duo ciblait. Malgré l’heure pas si tardive, les demeures semblaient figés dans une stupeur lente, comme si tous se cachaient entre quatre murs pour ne pas se mettre sur leur chemin. La pensée fit presque sourire le chasseur, qui éteignit le moteur et les phares pour rejoindre la quiétude du quartier résidentiel. La rue était sombre, et la voix de Beatrix résonna dans le silence et l’obscurité. Il la voyait à peine, éclairée faiblement par les faisceaux des réverbères, et la lumière de la lune brusquement apparue. “Prêt ? On fait comme on a dit : tu t’occupes des parents, je vais chercher la gosse.” “Je suis toujours prêt, tu le sais bien” répliqua Felix, ses lèvres se fendant en son sourire habituel, enfantin, confiant, à la limite arrogant. Il tendit le bras vers la banquette arrière pour s’emparer de son revolver – un beretta très simple, mais efficace. Il vérifia la sureté et le chargeur, bien qu’il n’avait aucune intention de tirer sur qui que ce soit. C’était une mesure de prévention, et surtout, un outil parfait pour la menace. Personne, sinon quelques téméraires suicidaires, n’osait vraiment défier quelqu’un avec une arme. Surtout pas Felix lorsqu’il chassait. Puis il porta le regard sur le dossier ouvert sur les genoux de sa soeur, ses pupilles stoppant net sur la photo de leur cible. Son coeur sembla s’arrêter dans sa poitrine, ses poumons manquer d’air. Une gosse. Felix toisa ses traits fins, ses yeux purs, ses cheveux blonds dignes des contes magiques de l’enfance. Elle avait l’air d’une petite princesse. Felix serra la mâchoire. Tout cela n’était pas humain. Dérober ainsi une jeune fille de sa famille pour l’enfermer dans un laboratoire, pour ne devenir qu’un cobaye. Peu importe qu’elle était transmutante, c’était hors de sa compréhension, et il se surpris à serrer les poings, incapable de dévier son regard des yeux innocents de la photo. Pendant un court instant, il eut envie de repartir la voiture et de faire demi-tour. Mais la voix de Beatrix retentit à nouveau dans ses oreilles. “Elle s’appelle Polly. J’essaierais de ne pas trop l’effrayer, mais tu sais pertinemment que ce n’est pas mon fort. Je suis sûre que tu trouveras quelque chose pour la calmer, Fe.” Ce dernier ne peut s’empêcher d’esquisser un faible sourire. “C’est une gosse, Bea” fut tout ce qu’il trouva à dire. Il ne savait pas lui-même s’il le disait pour dissuader sa soeur, ou pour se dissuader lui-même, ou pour répondre aux paroles de sa cadette. Trouver quelque chose pour la calmer. Sans doute trouverait-il au moment venu. Sans nul doute, bien que ce soit sans conviction qu’il le ferait. Son coeur se serrait à l'idée de faire un quelconque mal à cet enfant. Il imaginait déjà ces traits de jeunesse se tirer en terreur, les larmes s'échapper de ses paupières, la terreur aux lèvres. Il imaginait déjà sa voix douce le supplier, lui crier d'arrêter, son petit corps frêle se débattant contre lui. Felix ferma les yeux, inspirant profondément. "C'est une gosse" répéta-t'il, même pas conscient qu'il le disait à voix haute. Il en était étourdi. C'était son propre code d'honneur qu'il s'apprêtait à violer. Ses convictions les plus profondes qu'il s'apprêtait à jeter comme des vieilles chaussettes. Ça le rendait malade.

"Je sais pas si je peux faire ça, Bea" laissa-t'il tomber, presque à regrets, la voix contenue, les mots secs, comme s'il essayait de les arrêter avant qu'ils ne sortent. Il ne voulait pas dire ça à Bea. Il voulait lui faire plaisir. Il voulait tout faire pour sa soeur, elle était son sang, son corps, son âme, son tout. Il n'avait jamais pu lui dire non, mais à ce moment-là il ne pouvait se résoudre à bouger, à ouvrir sa portière et commettre l'irréparable. Ses propres paroles lui écorchaient la gorge comme des larmes de rasoir. "C'est pas bien." Trois mots, trois syllabes, il venait de trancher entre le bien et le mal. Il n'avait pas le droit de faire ça, mais il se l'était donné. Bea devait le réaliser. Il y avait ce qui était nécessaire, ce qui était correct, et il y avait cette ligne à ne pas franchir, cette frontière à ne pas passer. Bea en était peut-être capable, mais pas Felix. Jamais Felix.
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Beatrix Lecter
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MessageSujet: Re: do you still believe in one another ? ✯ (lecters)   do you still believe in one another ? ✯ (lecters) Icon_minitimeVen 15 Aoû 2014 - 22:06


hey brother, do you still believe in one another ?
Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do. What if I'm far from home? Oh, brother I will hear you call. What if I lose it all? Oh, sister I will help you out ! Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do.
≈≈≈

Plus la destination approchait, plus l’attente lui semblait longue. Insoutenable presque, ainsi assise, immobile sur le petite siège de la voiture. Beatrix, à l’instar d’une enfant à qui l’ont avait promis un cadeau si elle se tenait sage, trépignait silencieusement sur la place confortable du mini-van. Pour sur, elle était impatiente de mettre enfin la main sur ce fameux cadeau. Ce présent, pour elle, était l’espoir. L’espoir d’enfin pouvoir mettre sortir de cette impasse où ses recherches l’avaient mené jusqu’à aujourd’hui.   L’espoir d’enfin pouvoir se soigner, et éradiquer ce poison qui coulait dans ses veines. Certes, le gène responsable de ces anomalies inhumaines étaient encore endormie dans son ADN. Mais pour combien de temps encore ? Combien de jours avant qu’elle ne devienne à son tour un monstre dangereux ? Ca, la chasseuse ne voulait pas avoir à le découvrir, elle était bien décidée à anéantir son don avant qu’il ne fasse son apparition. Depuis plusieurs mois maintenant qu’elle avait sinistrement découvert sa véritable nature, Beatrix avait bien changé. Elle qui n’avait d’habitude jamais peur, qui ne doutait jamais de rien ; aujourd’hui, elle était terrifiée par son propre corps et se surprenait souvent à imaginer une vie où elle avait échoué, une vie dans la peau de ces bêtes qu’elle chassait. A la pensée de cette dernière alternative, des sueurs froides la prenaient et elle s’empressait de se changer les idées. Pourtant, cette possibilité était bien réelle, et la scientifique se demandait bien souvent si elle aurait le courage de faire ce qu’elle aurait à faire. D’appuyer sur la gâchette, ou d’avaler les pilules. De demander à Felix peut-être même, si elle ne parvenait à quitter cette Terre d’elle-même, dignement. C’était le devoir de tout chasseur qui se respectait, non ? Et puis c’était toujours mieux que de fuir comme un lâche, de vivre avec la peur au ventre jour et nuit, poursuivie par ceux que l’on considérait un jour comme les siens.

Les deux Lecter arrivèrent finalement à leur destination ; quelques maisons plus loin, Beatrix apercevait les fenêtres éclairées de la maison de Polly. La belle avait toujours été fascinée par les maisons, devant ces devantures calmes qui cachaient à l’intérieur toute une vie invisible, cachée aux vues de tous. Petite, elle se prenait souvent à imaginer les scènes qui se déroulaient, abritée derrière ces quatre murs ; ce soir là, elle se dessinait le salon paisible des Ingram. La télévision allumée en arrière fond, les parents en train de ranger la cuisine et l’adolescente confinée dans sa chambre. Une famille normale, ou du moins presque, dont la tranquillité serait bien vite perturbée par les deux chasseurs. Car ce foyer d’apparence innocent protégeait un monstre, qui se devait d’être exterminé. Ou dans le cas présent, d’être utilisé pour trouver un antidote à cette mutation génétique défectueuse. C’était la vision des choses de Beatrix, qui différait quelque peu de celle de son jumeau. «C'est une gosse. » souffla doucement Felix, comme en écho à ses propres pensés.  Un mince sourire se décida sur les lèvres pincées de Beatrix ; elle s’attendait à se genre de remarque. Elle les craignait même, depuis son départ de Radcliff. Même son jumeau n’était pas au courant de cet handicap qui la rongeait, aussi, il ne pouvait pas comprendre à quel point cette chasse en particulier comptait pour sa jeune sœur.  Le genou de la belle sautillait nerveusement ; elle n’avait pas l’habitude de laisser paraitre ses émotions, pourtant, l’anxiété de ces derniers était trop forte. « Fe.. » commença-t-elle. Pourtant, Felix ne la laissa pas continuer, semblant céder au dilemme intérieur qui le rongeait. « Je sais pas si je peux faire ça, Bea. » Le regard planté droit devant, plongé dans la contemplation des maisons éteintes face à elle, Beatrix se battait pour ne pas craquer ; la chasseuse n’avait pas l’habitude que son frère lui refuse quelque chose. Comme elle, ne lui refusait rien. Pourtant, elle savait bien qu’il s’agirait d’une chasse sensible, l’ainée Lecter suivant ce fichu code moral. Une blague sinistre pour Beatrix qui ne voyait en ces abominations rien de plus que des monstres, qu’ils soient adultes, vieillard ou enfants. « C'est pas bien. » Des mots tranchants, venant perturber l’excitation de Beatrix. Si près, pourtant, la jeune Polly semblait lui filer entre les doigts. « Ce n’est pas une question de bien ou de mal Felix !  » s’énerva la chasseuse, surement un peu trop violement. Pour la brune qui ne perdait jamais son sang froid, la situation était difficile à gérer. Elle respira, tâchant de retrouver son sérieux.   « C’est … Elle, Polly, elle est importante. Vitale même, si je veux un jour réussir à avancer. » souffla Beatrix, un sourire presque morbide sur le visage. Elle La belle tâchait d’avoir l’air détaché, mais elle craignant bien de ne pas convaincre quelqu’un qui la connaissait aussi bien. Felix, son jumeau, devait bien comprendre à quel point Polly était importante.  « Elle pourrait être la dernière qu’on est obligé de chasser, celle qui me permettra de mettre la main sur l’antidote. Tu sais à quel point un don comme ça est rare ? » Beatrix reporta son regard sur son frère aîné, serrant le dossier entre ses mains si fort que le papier menaçait de céder. « Si on passe à côté d’un pouvoir comme ça, on passe peut-être à côté de l’antidote. Et sans antidote, des centaines de gamines dégénérées de son âge seront exécutées par d’autres chasseurs. » Les mots sortaient si vite de sa bouche qu’elle espérait que son frère arriverait à les saisir ; l’émotion était trop forte, la peur, trop mordante. Elle ne voulait, et ne pouvait pas laisser ainsi un don de la sorte. « Je vais le faire Fe. Avec ou sans toi. » A peine audible, Beatrix lança ces mots tranchants non sans s’en sentir de suite coupable.
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