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14) ton personnage tombe malade, une mauvaise grippe qui pourrait bien être fatale si elle n'est pas soignée rapidement, il a donc besoin de médicaments.

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Tu peux faire une salade de pâte :
- tu fais des œufs durs que tu coupes en 2
- tu fais cuire tes pâtes
- tu peux éventuellement ver de terre de la salade
- et tu rajoutes du thon

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http://www.thehuntedrpg.com/t6235-intrigue-adelaide-et-valentina#360584

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Il n’avait pas toujours été un type convaincu de savoir ce qu’il voulait pour son futur, Lazaro. Des années plus tôt, quand il était arrivé à Wellington, il ne s’était pas dit qu’un jour, il finirait par se marier et qu’il aurait des enfants et que c’était tout ce qui le motivait dans la vie. Il avait été complètement paumé quand il était arrivé en Nouvelle-Zélande. Il avait été le pauvre gars venu tout droit d’Espagne qui avait encore quelques lacunes en anglais, quand bien même son beau-père, il avait fait de son mieux pour qu’Arellys et lui, apprenne la langue le mieux possible. Ça avait été plus simple pour Arellys, sans doute parce qu’elle avait été encore bien jeune à l’époque, ou parce qu’elle était plus douée que lui. Il n’en doutait pas, Arellys, elle avait toujours été brillante. Lui il luttait encore aujourd’hui pour que son anglais soit correct et avec un accent qui ne rappelait pas trop ses origines, pas qu’il en ait honte, mais parce qu’il essayait, simplement de se fondre dans la masse. Ça n’avait pas été facile et ses rêves d’avenir, ils ne lui étaient venus que beaucoup plus tard, après l’adolescence quand enfin, il avait réussi à accepter tous les changements de sa vie. Il avait passé tellement de temps au poste de police plus jeune, pour un oui ou pour un non, que ça avait fait rire autour de lui quand il avait dit qu’il voulait entrer dans la police. Ça n’avait rien de drôle, ça avait juste voulu dire qu’il savait au moins, qu’il les comprendrait lui, les gamins paumés qui se retrouvaient arrêtés pour des bagarres, des petits vols, des trucs débiles, comme ce que lui il avait pu faire en étant plus jeune. L’avenir, ça avait été flou et compliqué pour lui, mais il avait fini par s’en sortir.

Alors, un beau jour malgré tout, il s’était dit qu’il voulait se marier, qu’il voulait une belle maison, avec des enfants et il s’était donné les moyens d’avoir tout ça. Y avait eu Jessica d’abord, cette fille qui ne lui ressemblait pas beaucoup, mais dont il avait fini par tomber amoureux. Il avait fini par l’épouser et ils avaient eu Emma et tout ça, ça avait ressemblé à la vie simple dont il avait fini par rêver. Il en avait été satisfait, jusqu’au jour où tout s’était brisé, qu’il avait perdu sa femme et puis sa fille et que finalement, comme pour enfoncer le clou, la petite elle avait été gravement malade et quand bien-même le traitement avait fonctionné, on en pouvait pas être sûr à deux cents pour cent que c’était complètement fini. La façon dont sa vie s’était effondrée dans le fond, c’était encore plus flippant qu’une seringue, mais c’était plus simple, sans doute de prétendre que c’était juste la taille de cette fameuse aiguille qui l’avait fait flipper, quand finalement tout le reste avait bien entendu joué. Il n’était pas sûr d’être franchement courageux dans le fond. « Je crois que je gère mieux un flingue braqué sur moi qu’une seringue. » Il plaisantait, dans le fond, il flipperait si dans l’immédiat, y avait un type qui pointait un flingue sur lui, mais ça ressemblait plus à une situation à laquelle il avait été entrainé, parce que ça faisait partie de son métier. La seringue, plantée dans sa colonne, pour faire un don à sa fille mourante, c’était une autre histoire et ouais, là, il préférait définitivement le flingue. Peut-être qu’au moins, il avait assez de courage pour préférer qu’on lui tire dessus, qu’on le tue, qu’on le torture, peu importe, tant que sa fille elle, elle allait bien.

C’était une certitude qu’il avait vraiment au moins celle-là. Quelque chose qui ne risquait pas de le quitter. Pour le reste il avait déjà beaucoup moins d’assurance. Pour son physique par exemple, il n’était pas du genre à se vanter de quoi que ce soit. Il ne prenait pas soin de son corps avec une volonté de plaire de toute façon, il était sportif, parce qu’il aimait ça, que ça l’avait toujours aidé à évacuer tout ce qu’il avait en lui et qu’en plus, c’était essentiel dans son boulot. Mais il n’allait certainement pas se pointer à la salle de sport pour faire de la muscu avec l’espoir d’attirer les regards. Heureusement, il n’en était pas arrivé là, malgré son humour un peu nul, qui pourrait laisser sous-entendre le contraire. « Je suis flatté de t’entendre l’admettre. » Pour lui, elle n’était même pas sérieuse. Elle était fiancé avec Jeremiah de toute façon, alors il n’était pas celui à qui elle devait faire des compliments. Il rigole aussi quand il parle de sa femme et de son divorce, c’est mieux comme ça. Au point où il en est maintenant, c’est mieux d’en rire que d’en pleurer, même si au quotidien, ça reste parfois compliqué à gérer, essentiellement, parce qu’il n’a plus Emma auprès de lui. « Ouais, je suis vraiment trop con. En fait, c’était de la faute de l’autre gars, comment il aurait pu résister à tant de perfection. C’était elle la victime. » Encore de l’ironie, après tout, elle avait été complètement consentante dans cette histoire. Elle était tout autant responsable que l’autre gars et les victimes dans tout ça, c’était lui et Emma. Quand il y repensait dans le fond, ça lui donnait encore plus envie de retourner dans cette boulangerie pour manger des gâteaux, la bouffe c’était un bon remède à tous les maux de toute évidence. Alors autant y retourner. Il avait tenu la porte à la blonde, lâchant un léger rire à sa remarque. « Y a pas de quoi. Peut-être que c’est moi qui suis parfait en fait. » Une fois dans la boulangerie il retourna s’asseoir vers la table qu’ils venaient de lâcher, prétextant qu’il avait eu un appel urgent qui l’avait poussé à sortir rapidement, personne n’allait vérifier de toute façon. Il était certain de ne pas être parfait, mais s’il devait se comparer à son ex-femme, il aurait tendance à dire qu’il l’était au moins plus qu’elle. Au moins, il était fidèle. « Bon point pour la boulangerie, ils sont sympas, ils nous ont même pas engueulés pour être partis comme des cinglés avant de revenir un peu après. » Il haussa les épaules avant de plonger sa cuillère dans la gâteau qu’on venait de leur rapporter. Y en aurait d’autres qui auraient trouvé leur comportement malpoli, surtout le sien peut-être, il était parti sans un mot, peut-être que Vivian, elle s’était excusée, lui, il n’avait pensé qu’à aller prendre l’air au moment où il avait cru qu’il aller exploser. Ça allait mieux maintenant, pour lui, pour elle, il espérait et pour eux deux aussi.

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Lazaro, il n’était pas rentré dans la police en se disant qu’il voulait arrêter les types comme son père. C’était une décision qu’il avait pris sans penser à ce type qui avait gâché de trop nombreuses années de sa vie. Il n’y pensait plus beaucoup à son père de toute façon. Il avait grandi depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, dans cette maison miteuse dans un quartier pourri de Barcelone. Il ne portait même plus son nom. Vasquez, c’était le nom de sa mère et elle avait tenu à ce que ce soit celui de ses enfants, une fois le divorce prononcé, parce qu’ils n’avaient que trop eu sur eux l’empreinte du monstre qui leur avait servi de père. Vasquez, ça lui allait très bien à Lazaro. Sa mère, elle s’était battu pour les sortir de là, sa sœur à lui et tout autant que lui, il s’était souvent interposé entre son père et sa sœur pour éviter qu’il ne la frappe, sa mère, elle en avait fait de même avec eux deux. Elle avait essuyé ses colères et restant droite et fière et dès qu’elle en avait eu l’occasion, elle avait fait leurs valises et elle les avait emmené aussi loin que possible de cet homme. Il avait énormément de respect pour sa mère alors que son père évidemment, il s’en fichait bien de son sort, peut-être qu’il était mort, après tout, avec l’alcool qu’il ingurgitait ce ne serait pas étonnant qu’il ait eu un accident un jour. Ce qu’il savait c’était qu’il n’avait jamais essayé de reprendre contact avec eux et c’était pas une mauvaise chose.

Il n’était pas devenu flic pour lutter spécialement contre ça, en vérité, il se disait même que ça l’arrangerait si on pouvait ne pas lui confier ce genre d’affaires. Il ne disait rien pourtant, il se contentait de faire son boulot et de le faire aussi bien que possible, sans se laisser influencer par ce qu’il pensait de ce genre de types. Il avait appris à se contrôler, y avait eu une époque où il aurait sauté à la gorge à ce genre d’homme. Aujourd’hui, c’était passé, il se débrouillait pour prendre le tout avec autant de neutralité possible, quand bien même ça le dégoutait, bien évidemment. Il haussa les épaules alors à la question du jeune stagiaire. « Ce qu’il nous faut c’est des confessions ou quelque chose qui y ressemble assez pour convaincre un jury. » Leur boulot, il s’arrêtait là. Des interrogations, basées sur les évidences qu’ils avaient. Au-delà de ça, le pouvoir de décider si ce type était coupable ou non c’était pas le leur. C’était frustrant d’ailleurs parfois, quand on passait des jours et des jours sur une enquête et que malgré les preuves, le verdict, c’était non-coupable. Ça arrivait malheureusement. Après le désastre qu’avait été son divorce, il avait du mal à se dire que le tribunal était toujours aussi impartial qu’il devrait l’être. Il savait bien que son divorce, il avait été traité n’importe comme, parce que sa femme s’était débrouillée pour tirer les bonnes ficelles et obtenir ce qu’elle voulait.

Si on pouvait merder autant pour un divorce, ce truc quand même simple et basique qui devait arriver tous les deux jours, y avait fort à parier que c’était aussi le cas pour les histoires compliquées. Après tout son père à lui, il n’avait jamais fini en prison pour ce qu’il avait fait. Sans doute parce qu’il avait signé les papiers du divorce sans faire chier. Il n’en savait rien dans le fond Lazaro, il n’avait jamais demandé à sa mère comment ça s’était passé et il avait été tenu à l’écart de l’affaire. Il arqua un sourcil suite à la question du jeune homme. C’était un peu fort ce qu’il disait quand même. La pire peine qui soit, ça devait être la mort sans doute et de toute façon, elle n’était plus en rigueur en Nouvelle-Zélande depuis des années. Mais même dans l’un des nombreux coins des Etats-Unis où ça s’appliquait, on ne condamnerait pas quelqu’un à la peine capitale pour de la violence conjugale, ça semblait disproportionné, même pour lui qui avait fait les frais d’un père violent. « Genre, la peine de mort ? » Il ne pouvait s’empêcher de poser la question, après tout, c’était lui qui avait émis l’idée de les condamner à la pire peine possible. « Il n’a tué personne. Ce qu’il a fait, c’est pas pardonnable pour autant, mais au moins le temps qu’il restera en prison, il ne pourra faire de mal à personne. » Le temps ouais, parce que c’était pareil, y avait aucune chance pour qu’il soit condamné à vie. Tout ce qu’il fallait espérer c’était que la peine, elle suffirait à le calmer, qu’il ne recommencerait pas après. Lui il se disait qu’il espérait vraiment que son père, il ne se soit jamais remarié, qu’il n’ait pas d’autres enfants, ou qu’alors eux, ils avaient la chance de ne connaitre que ses bons côtés.

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