Sujet: love is a beautiful war (w/malachi) Mar 12 Juil 2016 - 18:38
somebody told me ; love is a beautiful war
— Malachi Porter & Elsa Segelbacher —
Bite your tongue, Don't make a scene, dear. Everybody's been here least once before. We've been here more. [...] I say, "Love, love don't mean nothing. Unless there's something worth fighting for." When I hold the warmth of your body, There is nobody that I'd rather hold, Shattered and cold. — beautiful war.
Elle observait ses yeux bleus, ses traits. Il était beau Malachi. Pendant tout le souper au restaurant, elle lui avait jeté des coups d’oeil furtifs. Ils étaient si rarement rien que tous les deux qu’elle profitait de ce petit souper en tête-à-tête pour imprégner chaque instant à sa mémoire. Même si des faiblesses commençaient à l’inquiéter dans ses jambes, elle était heureuse. La vie au manoir était calme depuis quelques temps, les chasseurs semblaient être moins actifs dans les environs. Il y avait bien cette bête lâchée dans la ville qui suscitait bien sa prudence aussi mas elle ne laissait pas cela l’empêcher de profiter d’une soirée avec Malachi. Juste eux. Peter se faisait garder, Uprising n’avait pas besoin d’eux. Un moment comme celui-ci était si rare qu’elle peinait encore à croire que c’était la réalité. Parfois, elle se disait qu’elle rêvait. Étendue dans son lit, elle s’imaginait tout ce bonheur, toute cette vie si simple et sans drames. Bientôt, elle allait se réveiller, sans l’usage de ses jambes, Malachi encore avec sa femme toujours en vie pour la faire culpabiliser d’avoir eu un tel rêve. Pourtant, elle avait beau se pincer des millions de fois intérieurement, elle ne semblait pas se réveiller. Ce qu’elle vivait présentement était réellement sa vie à présent. Dévorant quelques frittes les unes après les autres, elle écoutait Malachi parler. Ils n’étaient pas très bavards tous les deux mais leurs langues semblaient se délier quand ils étaient ensembles. Elle avait elle-même tant de choses à lui dire. Comme sa récente séance de danse. Elle avait pu emprunter le gym et faire quelques pas, se laisser porter par la musique. Ce simple petit instant l’avait fait flotter sur un nuage et elle ne semblait pas pouvoir redescendre. Tout était parfait. Un moment comme celui-là, dans un monde comme le leur. Ça n’existait que trop rarement. Tout ce qui lui manquait en réalité, c’était son pouvoir. Elle rêverait de pouvoir courir à toute vitesse comme autrefois, mais c’était terminé. Elle était une vaccinée et elle devait se faire à cette réalité. Déjà qu’avoir ses jambes pour quelques mois était un miracle. Elle osait imaginer que cela était définitif. Qu’elle n’allait plus les reperdre, mais récemment, elle sentait parfois des malaises dans ses muscles et cela l’inquiétait. Heureusement que Malachi était là pour lui changer les idées.
Bientôt, le serveur vint poser le dessert devant la Segelbacher qui s’y attaqua tout de suite. Une glace à la vanille comme elle les aimait. Elle porta une première bouchée à ses lèvres avant de sourire au jeune homme assis devant elle. Elle ignorait ce qu’elle ferait sans lui. Il avait été tellement bon avec elle depuis qu’elle vivait chez lui. Ils s’apprivoisaient lentement et la douce Elsa refrénait souvent ses ardeurs pour ne pas le brusquer. Parfois, elle avait tellement peur de tout gâcher. Car après tout, toute sa vie n’avait été que cela. Des relations râtées, des béguins d’adolescente. Avec Malachi, c’était différent. Elle se voyait véritablement vieillir à ses côtés et c’était bien ce qui l’effraie le plus. À tout moment, on pourrait lui arracher ce nouveau rêve. Ce nouveau désir.
“ Je suis allée danser hier soir. Le propriétaire du gym m’a laissé les clés pour que je puisse pratiquer après la fermeture. La danse m’avait tellement manqué. Je crois que je me suis surmenée puisque j’ai bizarrement mal aux jambes depuis. “
En réalité, elle avait mal depuis plusieurs semaines déjà. Des piques étranges qui la surprenaient même parfois dans son sommeil, la réveillant en pleine nuit. Elle avait peur mais elle n’en montrait rien au jeune homme. Lui-même semblait de plus en plus malade ses derniers temps. Elle savait exactement pourquoi et commençait à se dire qu’elle devait peut-être agir. À croire que tous les hommes dans sa vie aimait s’auto-détruire. D’abord Darian avec ses problèmes de poids… puis maintenant Malachi qui se malmenait avec son infiltration et consommation de ce poison qui le rendait malade. N’était-ce pas à présent son devoir d’agir ? En tout cas, elle savait que bientôt, elle ne pourrait plus garder cela pour elle. S’inquiéter pour lui, c’était ce qu’elle faisait de mieux récemment. Puisque qu’après tout, cela l’aidait à oublier son propre mal.
“ J’aimerais te montrer… un jour. Si tu veux. “ Si elle ne perdait pas ses jambes avant...
Invité
Invité
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Dim 17 Juil 2016 - 17:24
Are you sure you're okay, love ?
Malachi & Elsa
Depuis qu’ils étaient … Ensemble, oui, utilisons les mots qu’il faut, Elsa et Malachi avait pris l’habitude de se prendre une soirée, une fois tous les quinze jours environ, pour sortir un peu du manoir et profiter pour discuter un peu. Enfin, ils dinaient presque tous les soirs ensemble, mais difficile de profiter véritablement de la présence de l’autre alors qu’il y avait toujours au moins Peter avec eux à table, et souvent quelques invités de plus, qui passaient ensuite la nuit au manoir. Et puis avec la rentrée, Malachi était nécessairement moins au manoir que pendant les vacances, et Elsa profitait de ses jambes toutes neuves au maximum elle aussi. Alors le restaurant, c’était un bon compromis pour passer une heure ou deux ensembles, loin de leurs tracasseries de parents ou de membres d’Uprising. Il avait choisi un restaurant modeste, ni trop chic, ni bon marché, mais qu’il savait suffisamment calme pour qu’ils puissent s’entendre parler sans le brouhaha d’une salle blindée ou d’un concert de rock. Ils avaient commandé et avaient été servis rapidement, et il s’était mis à lui raconter sa rentrée à la fac et au lycée, ses nouveaux élèves, ses projets de classe … C’était plaisant de pouvoir parler de ça avec quelqu’un pour une fois, en tout cas quelqu’un d’autres que ses collègues, et qui semblait s’y intéresser sincèrement. Il avait d’abord craint que son quotidien ennuie terriblement la jeune femme, mais elle l’avait vite rassurée, lui confiant même que c’était probablement ce qui lui avait manqué pendant longtemps, un quotidien simple et sans rebondissement épuisant constamment. En réalité, ils avaient bien assez de remous dans leur vie de protecteurs de transmutants pour en rajouter dans leurs vies quotidiennes. Le repas s’était déroulé parfaitement, et le dessert arrivait presque trop vite au gout du professeur qui sourit en la voyant attaquer sa glace à la vanille avec autant d’entrain : c’était quand même plaisant de la voir aussi pleine de vie et d’entrain, elle qui était arrivée chez lui dans un certain état … D’abattement. Il ouvrit son coulant au chocolat avec le tranchant de sa cuillère, se décidant enfin à se taire pour lui demander ce qu’elle avait fait de sa soirée la veille au soir, alors qu’il était coincé dans une réunion interminable avec Sheldon. Il fronça légèrement les sourcils quand elle lui avoua souffrir un peu depuis la veille, avant de venir prendre une bouchée de gâteau sans jamais la quitter les yeux :
- Hum, un problème d’étirement peut être ? Il serait peut être bien que tu m’accompagnes à l’hôpital, la prochaine fois que je vais chez la kiné, pour qu’elle voit si il n’y a rien de grave ? Au regard de la … Nature de ta guérison, il vaut peut être mieux être prudent ?
Prudent, il l’était peut être un peu trop, inquiet aussi, quand il s’agissait d’Elsa, mais il ne pouvait pas vraiment faire autrement, c’était même plus fort que lui. Il serait éternellement reconnaissant à Costia d’avoir pu guérir la jolie blonde, mais il craignait la rechute, qu’il savait possible à chaque instant. Pire que la rechute, c’était ses conséquences sur le moral de la jeune femme qu’il appréhendait le plus : elle était plus que radieuse depuis qu’elle avait récupéré ses jambes, et il ne savait pas comment elle réagirait si elle devait se retrouver à nouveau en fauteuil.
- Ce serait avec grande plaisir, ce serait difficile de décliner pareille invitation… Je devrais encore danser, c’est ça ?
Il y avait une vague inquiétude dans son regard, mais finalement plus amusée que réellement angoissée : Danser avec Elsa n’était pas franchement un sacerdoce, et il pourrait même presque y prendre gout, avec le temps. Cependant, il avait l’impression que tout n’allait pas parfaitement bien pour la jeune femme : elle vibrait d’une énergie étrange, son aura légèrement troublée d’une inquiétude et d’un malaise qu’elle semblait pourtant vouloir étouffer à tout prix. Il resta un moment silencieux, songeur, comme il l’était souvent en ce moment : il lui arrivait d’avoir quelques absences, comme aspiré dans le plus profond de ses pensées, la cuillère dessinant des cercles dans le coulis de chocolat. Il releva les yeux vers ceux d’Elsa, un éclat bleu électrique dans les iris :
- Tu es sure que tout va bien ? Ou c’est simplement que tu n’as pas envie de m’en parler … Enfin, je comprendrais bien sur, ça pourrait ne pas me concerner mais … Je ne peux pas faire semblant de ne pas le Voir …
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Ven 19 Aoû 2016 - 0:45
somebody told me ; love is a beautiful war
— Malachi Porter & Elsa Segelbacher —
Bite your tongue, Don't make a scene, dear. Everybody's been here least once before. We've been here more. [...] I say, "Love, love don't mean nothing. Unless there's something worth fighting for." When I hold the warmth of your body, There is nobody that I'd rather hold, Shattered and cold. — beautiful war.
Une soirée comme celle-ci avait des allures de moment de paix. Elle hocha à la suggestion du Porter de le suivre au kiné d'un air pensive. C'était bien ce qu'elle craignait. Que les effets de sa guérison soit temporaire. Plusieurs semaines avec ses jambes lui avait été salutaire. Il lui était alors inconcevable de devoir retourner dans une chaise roulante. Devoir se pencher sur les autres pour arriver à simplement se glisser vers le bain ou enfiler un pantalon. La première fois, elle avait réussi à se débrouiller seule mais avec difficulté. Elle ne savait pas si elle aurait le courage de repasser par cette étape. Puis apprendre à vivre sans ses jambes ce n'était pas comme apprendre la bicyclette. Cela n'allait certainement pas lui revenir naturellement. Il était certain qu'elle allait devoir une nouvelle fois s’habituer à ce mode de vie. Ça l'angoissait et elle peinait à garder toute cette tension pour elle-même. Alors, elle tentait de changer de sujet, changer ses pensées sombres pour d'autres, plus joyeuse. Comme tous les instants passés en compagnie du mutant.
" Ce serait avec grande plaisir, ce serait difficile de décliner pareille invitation… Je devrais encore danser, c’est ça ? "
Elle souriait bêtement, complètement conquise par le regard de Malachi. Ses sourires et ses douces paroles. Il était tellement calme, aimant. Avec tout ce qui se passait dans cette ville, elle se demandait comment il faisait pour être toujours aussi posé.
" Seulement si tu le désires, évidemment. "
Nouveau sourire amusé. Elle avait adoré leur dernière danse même si Malachi s'entêtait à imaginer que cela lui avait déplu. Il ne pouvait se tromper davantage. Certes, il n'avait rien d'un danseur de ballet comme elle avait l'habitude de côtoyer sur la scèene mais leur petite valse avait été douce, hypnotisante. Perdue dans ses pensées en se remémorant cette soirée, ce fut la voix du jeune homme qui la ramena à la réalité.
" Tu es sure que tout va bien ? Ou c’est simplement que tu n’as pas envie de m’en parler … Enfin, je comprendrais bien sur, ça pourrait ne pas me concerner mais … Je ne peux pas faire semblant de ne pas le Voir … "
Évidemment, il pouvait deviner qu'elle était troublée. Parfois, elle oubliait qu'il avait ce don particulier. Il y avait tant de chance qui occupait son esprit depuis quelques temps à commencer par ses jambes. Mais ce n'était pas tout. Elle ne pouvait nier que voir le Porter s'accrocher au UP l'agaçait de plus en plus. Ça le rendait malade, elle pouvait le voir. Depuis le début, elle essayait de se convaincre que c'était pour le mieux et garder sa couverture. Mais elle n'aimait pas le voir se faire du mal ainsi. Y'avait son frère aussi qui semblait également malade. La maire Lancaster avait beau avoir été destitué et les chasseurs moins actifs, elle avait l'impression que rien ne s'arrangeait. L'ancienne mutante désirait seulement retrouver un rythme de vie normal. Après tout, elle n'avait plus son pouvoir alors elle pouvait prendre les choses lentement. Bien sûr, elle ne pouvait pas garder secret ses sentiments, garder secret ce qui l'agaçait. Malachi allait savoir qu'elle ne lui disait pas tout et même s'il n'insistait jamais, Elsa se sentait horrible d'éviter le sujet. Se mordant la lèvre et cherchant un moyen d'en parler sans élever le ton, l'allemande eut un rire nerveux.
" Je suis juste inquiète. Pour mes jambes. Pour mon frère... " Elle termina son dessert et garda le silence un instant. " Pour toi aussi, Malachi. "
Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, elle était certaine qu'il savait de quoi elle parlait. Cette drogue horrible qui le protégeait du vaccin pendant son infiltration mais qui le rendait malade. Un jour ou l'autre, elle allait devoir lui en parler et apparemment, ce serait ce soir. Ça ne pouvait plus attendre.
Invité
Invité
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Sam 27 Aoû 2016 - 23:09
Are you sure you're okay, love ?
Malachi & Elsa
- Disons qu’à défaut d’être follement attiré par la danse, je le serais par ma partenaire, cela allège quand même pas mal le fardeau, n’est ce pas ?
Il la taquinait bien sur, alors que son regard s’allumait d’une lueur amusée : il allait finir par devenir bon danseur grâce à la patience proverbiale d’Elsa, bien que sa prothèse alourdisse son pas sans qu’il ne puisse y faire grand-chose. Malgré tout, ces petits moments entre eux étaient parmi les seuls que s’autorisaient Malachi loin de sa mission et de l’organisation, et il avait appris lentement et surement à apprécier ces petites parenthèses hors du temps, et ce repas en faisait partie. Bien sur, ils avaient encore leurs téléphones portables sur la table, au cas où les autres aient besoin d’eux, mais pour le moment, rien ne semblait pouvoir troubler leur petit tête à tête. Malachi n’avait pas besoin d’être un génie pour deviner ce qui pouvait inquiéter et chagriner sa chère et tendre : la guérison de ses jambes ne venait pas d’une avancée de la science, mais de la capacité surnaturelle d’une mutante, d’une amie à eux. Comme n’importe lequel des pouvoirs dont étaient dotés les mutants, les effets étaient fluctuants, et rarement permanents, malheureusement. Si lui-même avait pu récupérer sa jambe presque magiquement, il s’inquiéterait aussi qu’on puisse la lui arracher de nouveau sans prévenir. Néanmoins il avait l’impression que ce n’était pas tout, et il n’allait pas tarder à comprendre que tout était bien, bien plus compliqué dans l’esprit de la jeune femme.
- Oh … Je vois…
Pour ce qui était de ses jambes, il avait donc deviné, c’était le plus évident. Pour le reste… Il ne connaissait pas bien le grand frère Segelbacher aussi il ne savait pas vraiment ce qui pouvait torturer la jolie blonde le concernant.
- Il y aurait quelque chose concernant ton frère que j’ignorerais ? si il a des problèmes, tu sais que nous pouvons tous l’aider, quelques soient les difficultés qu’il rencontre … C’est à ça que sert l’organisation, à trouver des solutions, même quand tout nous parait inextricable… quant à moi…
Il posa sa main doucement sur celle de la demoiselle avec un sourire doux :
- Il n’y a pas lieu que tu t’inquiètes. Evidemment que cette mission d’infiltration est longue et me prend beaucoup de mon temps et de mon énergie, mais elle va bientôt se terminer, nous allons pouvoir retrouver une vie plus …Sereine, je te le promets.
A ces mots, il porta doucement les doigts d’Elsa à ses lèvres pour les embrasser doucement. Lui aussi n’était pas rassuré quand, exceptionnellement, elle partait servir de renfort pendant certaines missions. La sienne durait depuis des mois, il partait parfois des soirées entières en compagnie de Rafael DeMaggio, sa cible de prédilection. Et surtout, surtout, elle impliquait qu’il soit toujours plus affuté au niveau de sa motiopathie, et Sheldon avait cautionné sa prise de Up, dont la posologie avait été un peu … Chaotique, ces derniers temps, pour ne pas dire totalement exagéré. Il en était conscient, ce qui était peut être le pire de tout dans cette histoire, mais il était près du but, il allait pouvoir faire tomber ce psychopathe. S’arrêter maintenant était un gâchis énorme, pour tout son travail, tous les risques qui avaient été pris… Et puis, mais ça il ne lui avouerait probablement pas tout de suite, il appréhendait « l’Après ». Quand il quitterait son rôle d’espion auquel il avait sacrifié presque 6 mois de sa vie, qui avait occupé son esprit et ses recherches pendant tout ce temps. Il avait peur de se sentir… Inutile après tout ça. Passif. Et puis, murmurait une petite voix persiffleuse dans un coin de son esprit, cela signifiait ne plus avaler la petite pilule translucide chaque dimanche matin… Et ça, cela paraissait aussi très, très compliqué….
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Mer 19 Oct 2016 - 2:20
somebody told me ; love is a beautiful war
— Malachi Porter & Elsa Segelbacher —
Bite your tongue, Don't make a scene, dear. Everybody's been here least once before. We've been here more. [...] I say, "Love, love don't mean nothing. Unless there's something worth fighting for." When I hold the warmth of your body, There is nobody that I'd rather hold, Shattered and cold. — beautiful war.
Ce repas était délicieux, la compagnie encore meilleure. Elle n'aurait jamais cru se rapprocher ainsi du Porter jusqu'à passer tout son temps libre avec lui. Certes, vivre sous le même toit les avaient rapprochés et plus encore mais ça lui semblait tellement être un rêve qu'elle n'osait pas y croire. Il aurait pu être ennuyeux, ne pas avoir aucun point en commun avec elle. Pourtant, le fait qu'il jouait de quelques instruments avait tout de suite attiré la jolie blonde. Elle avait trouvé en lui un ami et maintenant, elle ne voyait plus sa vie sans lui. Même si elle avait retrouvé ses jambes de façon permanente, elle serait restée au manoir. Elle ne voulait plus le quitter et c'était donc sans surprise qu'elle s'inquiétait pour lui. Elle était... amoureuse du charmant mutant et elle ne savait toujours pas comment s'habituer aux papillons qui vibraient dans son ventre quand il était à ses côtés. Ni comment se débarrasser de l'inquiétude qui la submergeait quand elle le voyait partir en mission. Ajouter avec tout cela son frère, un jour, la belle Elsa allait exploser, c'était certain. Ce soir, elle restait calme cependant, mais elle avait besoin de lui avouer ce qui la préoccupait.
" Mon frère refuse mon aide et celle de quiconque d'ailleurs. Je ne pense que pas qu'on puisse y faire quoi que ce soit. Mais je sais qu'on sera là s'il décide de nous demander de l'aide. Je ne peux m'empêcher de m'inquiéter quand même cependant. "
Elle n'aimait pas que Malachi prenne du UP. Elle voyait comment cela l'affectait et c'était pour cette raison qu'elle s'inquiétait pour lui. Plus que n'importe quoi d'autre. Elle savait qu'il était prudent et qu'il faisait attention lorsqu'il rencontrait Rafael DeMaggio... Mais les dangers du UP lui paraissaient presque plus importants. Certes, la Segelbacher savait que Rafael était un Hunter dangereux... pour être un ami de la famille Segelbacher, de sa mère plus en particulier, elle avait été la première à avertir Malachi d'être prudent. À présent, c'était une simple pillule qui inquiétait l'ancienne mutante. Le baiser qu'il posa sur ses doigts fins lui tirèrent un sourire mais n'effacèrent pas l'inquiétude qu'elle éprouvait pour sa sécurité depuis quelques semaines déjà. Son sourire, ses beaux yeux, ça n'allait pas suffire à la détourner de ses troubles.
" Et je sais que tu fais attention pour ta mission. Je te fais confiance de ce côté. J'aime juste pas ce que... " Elle marqua une pause pour baisser la voix, ne voulant pas que les gens autour les entendent. " J'aime pas c'que te fait le UP. "
Elle comprenait la nécessité de prendre la fameuse pilule. Elle ne voulait pas le voir priver de son pouvoir comme elle l'était. C'était un sort qu'elle n'enviait à personne... encore plus avec les effets secondes dont elle était victime. Juste d'y penser, ça la révoltait et elle en voulait encore plus à sa mère. Elle commençait à être de mauvaise humeur. Ce n'était pas la faute de Malachi, c'était une accumulation des choses mais elle ne put s'empêcher de baisser le nez dans son assiette et de se mettre à manger le dessert en silence.
Invité
Invité
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Jeu 27 Oct 2016 - 19:47
Are you sure you're okay, love ?
Malachi & Elsa
Contrairement à ce que l’on pouvait penser, la relation entre Malachi et Elsa s’était façonnée au fur et à mesure, sans précipitation : le fait qu’ils vivent sous le même toit depuis plusieurs mois n’avait accéléré en rien leur rapprochement. Non, comme beaucoup de couples classiques, ils avaient appris à se connaitre, à se rapprocher, avant d’atteindre cette intimité qui était la leur aujourd’hui. C’était ce dont il avait besoin de toute façon, de temps, de quelque chose de doux et de progressif. En tombant lentement amoureux d’Elsa, il s’était autorisé à faire son deuil d’Evangeline en simultané, sans se presser ni se sentir trop coupable. Il culpabilisait forcément un peu, mais les évènements récents lui avaient fait prendre conscience qu’il ne pouvait pas s’offrir le luxe de ne pas se saisir de tout ce qui était positif dans sa vie, et Elsa en faisait partie.
Comme souvent, Malachi avait toute son attention dirigée vers la jeune femme, à l’écoute des mots qu’Elsa tâchait de poser sur le malaise qu’il voyait irradier de son aura. S’agissant de son frère, le motiopathe nota dans un coin de son esprit qu’il lui faudrait confronter Darian, un jour ou l’autre. Ce dernier ne pouvait pas se permettre ainsi d’inquiéter sa sœur sans se remettre en question comme ça, ce n’était pas digne d’un ainé.
- Darian est un grand garçon, je suis sur qu’il sait ce qu’il fait, et surtout, il tient à toi. Il ne ferait jamais rien qui puisse te faire de la peine, en tout cas volontairement… Et si il faut, je peux lui parler. Peut être a-t-il besoin que cela vienne d’une tierce personne ? C’est parfois plus efficace, paradoxalement….
Malachi ne connaissait pas vraiment le frangin d’Elsa, tout juste s’étaient-ils croisés de temps à autres. Pourtant, ils avaient un point commun primordial, et c’était l’affection incommensurable qu’ils portaient pour la jolie blonde, bien qu’elle soit de nature différente. S’il pouvait améliorer les choses, ne serait ce qu’un peu, alors il était prêt à tenter le coup. Pour Elsa, il se faisait bien plus courageux qu’à l’ordinaire. La seconde révélation de la demoiselle lui tira une petite grimace : elle l’avait murmuré dans un souffle, mais il avait bien compris ce qu’elle sous entendait pas là : elle n’était pas la première à lui exprimer son inquiétude sur sa prise prolongée de l’anti vaccin. Il dormait moins bien, se faisait parfois plus fébrile quand il n’avait pas pris sa pilule depuis longtemps… autant de signes annonçant un début de dépendance. Un début seulement, et le professeur en était conscient. Cependant, il n’avait pas franchement de possibilité de s’en défaire pour le moment. Il était trop près de beaucoup de choses pour tout arrêter maintenant, et surtout, il avait peur : peur de se faire attraper, vacciner, et d’être incapable de protéger tous les habitants du manoir, ses amis, sa famille. Les vaccinations se multipliaient en ville, les chasseurs se montraient de plus en plus implacables, et il se refusait à faire partie du lot. C’était absolument hors de question. Alors il secoua la tête en soupirant, mais ne lâcha pas la main d’Elsa qui avait baissé la tête dans son assiette. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui, surtout pas pour lui :
- Je sais que ce médicament est dangereux, mais dans quelques semaines, tout sera fini. Et si ce n’est pas le cas, je te fais confiance pour me confisquer la boite et m’attacher aux barreaux du lit, je ne doute pas que tu trouves des alliés qui seraient ravis de te prêter main forte !
Il n’était pas difficile d’imaginer l’expression hilare de Pietra, Seth ou encore Moira en train de nouer les liens à ses poignets pour l’empêcher de bouger. Il espérait que l’idée ferait au moins sourire la demoiselle, alors qu’elle finissait son dessert. Refusant de rester sur une note trop pessimiste, le professeur préféra détourner la conversation sur quelque chose de plus joyeux. Plus léger aussi :
- J’ai appris qu’on me proposait une conférence au Québec, pour Thankgiving, qu’en penses tu ? Je peux amener ma famille si je le souhaite, on pourrait prendre quelques jours là bas en congé, visiter avec le petit, lui faire découvrir d’autres horizons… Et puis ça nous ferait des vacances à tous les deux, ça pourrait nous être bénéfiques de se retrouver juste tous les trois, vois tu ?
Bien sur, c’était très concret comme proposition. Des vacances ensemble, les toutes premières, comme une vraie petite famille qu’ils n’étaient pas tout à fait encore, mais qui se construisait lentement. Alors Malachi attendait la réponse d’Elsa, en espérant que cette dernière ne prendrait pas peur d’une déclaration si subite …
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Ven 28 Oct 2016 - 20:45
somebody told me ; love is a beautiful war
— Malachi Porter & Elsa Segelbacher —
Bite your tongue, Don't make a scene, dear. Everybody's been here least once before. We've been here more. [...] I say, "Love, love don't mean nothing. Unless there's something worth fighting for." When I hold the warmth of your body, There is nobody that I'd rather hold, Shattered and cold. — beautiful war.
Pourquoi les hommes étaient-ils tous aussi idiots ? Pourquoi fallait-il sans cesse que des femmes soient là pour les surveiller ? Avec Darian, avec Malachi, elle avait l'impression que c'était son rôle de se préoccuper d'eux. C'était le rôle de la soeur, celui de l'amoureuse. Parce qu'elle les aimaient les deux. Les deux hommes de sa vie qui se laissaient malmener... l'un par un pouvoir retardataire et l'autre par la petite pillule aux allures de cadeau empoisonné. Elle apprécia la suggestion du Porter mais elle fit un petit signe négatif de la tête. Elle connaissait trop bien son frère pour savoir qu'une telle discussion ne terminerait pas très bien. Darian était très renfermé, très secret sur ses émotions et ne laissaient que peu de gens entrer dans sa vie. Elle savait que c'était à cause de ce que leur famille l'avait forcé à faire. Qu'il ne voulait plus jamais blesser personne, et encore moins avec un futur pouvoir dont il ignorait la nature. Elle se doutait donc que si un autre venait se mêler de ses affaires, celui qui fréquentait sa petite soeur adorée en plus, ça n'allait probablement pas bien se passer. Pouvoir de Malachi ou non, Darian pouvait se montrer têtu. Et elle l'aimait plus que tout, elle ne voulait pas le brusquer.
" Merci, c'est gentil de te proposer mais je pense qu'il vaut mieux lui laisser le temps de gérer tout ça. Il ne me fera jamais de mal volontairement, ça c'est sûr donc il faut simplement que je prenne mon mal en patience. "
C'était encore nouveau pour elle. Cette relation naissante, ses sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Elle n'avait jamais été très chanceuse en amour la jolie blonde et elle avait peur que quelque chose ne vienne les séparer. De le voir prendre du UP, cela rappelait bien trop à la jeune femme ce qui était arrivé avec Calvin. Il avait été son premier amour, elle avait cru que ce serait pour toujours et il s'était détruit en prenant des subtances. Il n'avait plus été lui-même et Elsa n'avait pu le supporter. Elle était partie, ce qui n'avait pas empêché son coeur de se briser en petits morceaux. Puis, elle n'avait cessé d'être attirée par des chasseurs qu'elle était obligée de repousser pour ne pas qu'ils découvrent son don. Jamais elle n'avait réussi à trouver le bonheur. Son coeur restait sans arrêt blessé et ce n'était que maintenant qu'elle réalisait qu'elle avait peut-être terminé de chercher. Seulement... quand elle voyait Malachi s'auto-détruire avec le UP, elle ne pouvait s'empêcher d'y voir un sentiment de déjà-vu. Il ne put s'empêcher de rigoler un peu à sa remarque. Imaginer le jeune homme cloué à son lit pour l'empêcher de prendre du UP... c'était une vision des plus farfelues. Elle voulait le croire, elle voulait se convaincre que sa situation n'avait rien à voir avec Calvin. Qu'il n'était pas dépendant de l'anti-vaccin. Ses paroles rassurantes l'apaisèrent un peu mais elle était encore profondément inquiète pour lui. Ça, il ne pouvait rien y changer et un million de plaisanteries n'effaceraient pas ce qu'elle ressentait.
" Je veux te croire, je t'assure. Mais soit prudent, d'accord ? Le Up, c'est pas bon pour toi et je voudrais pas te voir souffrir à cause de ça. Mais... je te fais confiance. Je suis sûre qu'on aura pas à se rendre à ce point. " qu'elle termina en le foudroyant d'un sourire en coin.
Elle aussi pouvait être moqueuse. Elle était sérieuse malgré tout. Elle ne voulait pas qu'il prenne ses avertissements à la légère. Elsa était douce, aimante et tout cela mais elle savait se montrer pleine de fougue quand une situation ne lui plaisait pas. Il suffisait de la voir se frustrer dès qu'on parlait de sa mère ou des Hunters. Elle termina son dessert et reporta son regard dans les yeux bleus du Porter quand il ajouta ;
" J’ai appris qu’on me proposait une conférence au Québec, pour Thankgiving, qu’en penses tu ? Je peux amener ma famille si je le souhaite, on pourrait prendre quelques jours là bas en congé, visiter avec le petit, lui faire découvrir d’autres horizons… Et puis ça nous ferait des vacances à tous les deux, ça pourrait nous être bénéfiques de se retrouver juste tous les trois, vois tu ? "
Cette nouvelle prenait un peu au dépourvu la blonde qui haussa les sourcils. Elle n'avait presque jamais quitté Radcliff hormis pour ses études. Et encore moins pour un autre pays. Ses premières années en Allemagne, elle ne s'en souvenait plus car elle était trop jeune. Alors, partir visiter leurs voisins du nord serait le premier voyage qu'elle ferait à vie. Pour une jeune femme qui adorait l'inconnu, c'était une opportunité qu'elle ne voulait pas manquer.
" Ce serait tellement plaisant, oui. Et ça ferait changement de... bah de Radcliff, quoi. Je pense que j'ai besoin de m'éloigner d'ici un peu. C'est une excellente idée, Malachi. Et je pense que Peter apprécierait aussi. "
À ce moment, le serveur vint à leur table pour prendre le dessert qu'elle venait de terminer et Elsa demanda la facture. Le serveur retourna donc en cuisine pour aller chercher tout cela alors qu'Elsa reportait son attention sur Malachi. Elle avait encore du mal à réaliser qu'il était son petit ami. Ils n'avaient jamais réellement officialisé la chose. Ça s'était fait tout naturellement, comme si Elsa et lui se connaissaient depuis toujours.
" Est-ce que tu veux retourner au manoir ? Ou bien on se promène en ville ? "
Certes, Radcliff n'était pas revenu au calme d'avant. C'était encore bien tendu dans les rues de la ville et personnellement, elle préférait retourner au manoir et écouter Malachi jouer du piano, pourquoi pas. Mais elle n'en disait rien, car en réalité, elle serait prête à suivre le jeune homme n'importe où.
héhé:
J'étais inspirée
Invité
Invité
Sujet: Re: love is a beautiful war (w/malachi) Sam 5 Nov 2016 - 10:20
Are you sure you're okay, love ?
Malachi & Elsa
D’ordinaire, Malachi aurait balayé les inquiétudes de son interlocutrice d’un sourire et d’un haussement d’épaules, en assurant simplement qu’il savait ce qu’il faisait. Seulement voilà, la jeune femme en face de lui n’était pas n’importe quelle interlocutrice, et elle était en droit de lui demander des comptes, ou en tout cas c’était l’impression qu’il en avait. Après tout, lui-même était particulièrement attentif à son assiduité à ses cours de rééducation, il surveillait l’évolution de son état et il s’inquiétait probablement plus que de raison, alors c’était de bonne guerre, probablement. C’était d’ailleurs pour cela qu’il se montrait si docile avec la jolie jeune femme, docilité qui ne manquait pas d’amuser ses amis les plus proches, qui l’avaient connu bien plus individualiste et ronchon que ce qu’il était en sa présence :
- Je me doute qu’il ne te fera pas de mal, c’est ton frère… Mais malgré tout, si il a besoin de parler, je suis plutôt bon pour ce genre de choses… enfin, c’est comme tu veux.
Sa main était venue se nouer à celle de la jeune femme, son pouce caressant le dos de la main de celle-ci, alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de lui demander à nouveau d’être prudent. Prudent, Malachi l’était, c’était même son second prénom. Si ne l’avait pas été tout ce temps, cela ne ferait pas presque deux ans qu’il hébergeait des mutants de la ville et d’ailleurs au nez et à la barbe des autorités hunters et des autorités tout courts. On l’avait parfois même taxé de paranoïa, mais en attendant il était encore sous couverture tout en étant largement connu des cercles mutants et ça, c’était un vrai petit miracle. Alors forcément, il était confiant, le professeur d’histoire. Il se sentait bien entouré, et était bien décidé à continuer à gérer ses affaires comme il l’entendait avec attention et clairvoyance. En tout cas, autant que le Up lui permettait de l’être, qu’il en ait conscience ou non.
- Et moi je te fais confiance pour m’arrêter si jamais cela va trop loin, mais ça ne sera pas le cas, je ne suis pas de ces ados qui testent des trucs juste pour l’excitation du danger, je suis un mutant qui prend un médicament pour protéger ses proches, la différence de conscience est de taille…
Il lui offrit un joli sourire alors qu’elle considérait sa proposition, surprise. En même temps, c’était la première fois qu’il lui proposait de partir hors de la ville, de l’Etat même, et cette idée pouvait être à la fois flatteuse et effrayante, surtout qu’il n’avait pas de souvenirs que la jeune femme lui ait parlé de voyages à l’étranger au cours de sa vie. Lui-même avait passé ses années de doctorat, puis ses premières années de professorat à battre la campagne, à courir le monde d’une conférence à l’autre, alors cette habitude qu’avaient les américains de rester agrippés à leurs terres sans jamais en sortir lui avait toujours paru… Etrange. Alors le Canada, c’était peut être une première étape raisonnable, suffisamment dépaysante pour être excitante sans pour autant être trop déroutante…
- On pourra en reparler bien sur, surtout qu’il peut se passer un millier de choses d’ici là, mais… ça me ferait plaisir, vraiment.
L’addition arrivée, Malachi paya avant de se redresser et de tendre la main vers Elsa pour l’aider à se redresser. Pas grand-chose, mais il manquait parfois à la demoiselle la petite impulsion qui lui permettait d’activité les muscles de ses jambes, et il ne voulait pas qu’elle se sente mal à l’aise en plein restaurant. Il regarda l’heure sur son portable, puis secoua la tête : il n’était pas nécessairement tard, mais il n’était jamais tout à fait serein de laisser Peter seule, même avec une nounou aussi qualifiée que Raeden ou Moïra pour veiller sur lui.
- Hum, je pense qu’on pourrait rentrer, je ne voudrais pas que Peter se couche trop tard, et il commence à faire froid, ce serait dommage d’attraper quelque chose dans un accès de romantisme en extérieur que nous pourrions avoir au chaud à la maison…
Un sourire espiègle, puis il poussa la porte du restaurant pour laisser Elsa passer : ce qu’elle savait aussi, c’était que le froid et l’humidité réveillait les douleurs fantome du membre fantôme de son amant. Alors à tout prendre, il préférait prévenir que guérir, et passer le reste de la soirée avec la jeune femme lovée dans ses bras, à discuter de tout et de rien ou à écouter de la musique. Oui, c’était une fin de soirée telle qu’il les appréciait, et il espérait qu’Elsa partageait son avis.