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Auteur | Message |
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Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 26 Oct 2016 - 18:09 | |
| - Code:
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[rand]0,2000[/rand] |
| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 11:23 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 18:39 | |
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 18:48 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 18:51 | |
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 18:57 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 27 Oct 2016 - 19:50 | |
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 1:54 | |
| - Citation :
- Ce soir Isolde, elle avait bien envie de refaire ses valises et de repartir, à Paris ou ailleurs, avec l’idée en tête de ne jamais revenir dans cette ville pourrie, affronter les malheurs qui n’avaient de cesse de s’y enchainer. Peut-être qu’on lui dirait encore qu’elle ne faisait que fuir, qu’elle n’assumait pas ses actes jusqu’au bout, ou ce genre de trucs qui l’avait bien mise sur les nerfs plus tôt dans la journée. Mais cette envie de s’en aller loin de cette ville, c’était probablement comme celle qu’elle avait de rester enfermer dans cette maison pour le restant de sa vie, ça finirait par passer. Parce qu’elle était comme ça Isolde et contrairement à ce qu’on pouvait dire d’elle, elle ne laissait pas facilement tomber les choses qu’elle commençait. Alors tôt ou tard, elle retrouverait le courage de continuer, plus tôt que tard sans doute, ne serait-ce que pour prouver à tous les abrutis qui se permettaient de la juger, qu’elle n’était vraiment pas du genre à baisser les bras comme ça. Y avait certainement une histoire de fierté dans tout ça, ce serait mentir, de dire qu’elle n’avait pas une fierté très mal placée Isolde, elle le savait bien elle-même. Et si y avait bien un truc qui pourrait la faire dire qu’elle retournerait bosser dès le lendemain, c’était juste ça. Mais elle n’irait sans doute pas le lendemain en vérité, parce qu’elle avait beau être fière – trop fière – elle était aussi complètement épuisée, énervée, triste et pas mal blasée ; un mélange qui lui donnait envie d’aller se foutre sous sa couette et ne plus jamais en ressortir. Mais ça passerait, bien évidemment, parce qu’au-delà des comptes qu’elle finirait par vouloir rendre aux abrutis qui la faisait chier, y avait aussi Cesare et Clara et eux deux, ils faisaient partie des bonnes raisons de ne pas trop se laisser abattre.
Etre avec eux, ça effaçait en grande partie tout ce qui avait pu poser problème plus tôt dans la journée. Elle se sentait mieux ici dans cette maison. Elle était beaucoup plus chaleureuse que son appartement ; encore plus chaleureuse maintenant qu’elle pouvait y retrouver Cesare quand elle rentrait. Cette maison, elle représentait un havre de paix, un petit cocon bien douillet dans lequel elle se sentait bien, sereine, en sécurité et aimée et ça faisait du bien chaque soir de ressentir ce genre de trucs après une longue journée au boulot. C’était encore plus agréable ce soir, alors que la journée avait été compliquée, tellement qu’elle lui avait même semblée être complètement interminable. Elle était bien contente d’être là et maintenant qu’elle en avait pris l’habitude, elle aimait passer ses soirée à juste profiter du bon temps qu’elle pouvait passer avec Cesare et Clara, qu’elle ne s’imaginait pas rentrer pour aller s’enfermer dans un bureau, encore plus s’il fallait qu’il soit situé à la cave. « C’est bien vrai. Finalement c’est moi qui ne pourrais pas rester enfermée bien longtemps là-dedans, parce que tu me manquerais trop. » Et qu’elle passait déjà bien assez temps dans celui qu’elle avait à la mairie, si loin de Cesare et de Clara. Quand elle était à la maison, elle préférait se poser, se détendre, s’occuper de Clara quand elle était encore réveiller, retrouver les bras de Cesare. Ce genre de trucs qu’elle avait cru qu’elle n’aurait jamais envie, ni besoin dans sa vie, c’était à présent des trucs dont elle ne pouvait plus se passer. Alors, ça lui faisait plaisir, ça aidait à se sentir mieux, qu’importait le reste de la journée, d’être là sur ce canapé, Clara dans ses bras, Cesare à ses côtés. « La pauvre petite sinon. » Dans le fond, Clara, elle n’était pas à plaindre. Ça avait été difficile, mais maintenant, elle avait ses deux parents à ses côtés et tous les deux, ils n’avaient peut-être pas beaucoup d’expérience dans le domaine, mais ils faisaient de leur mieux pour être de bons parents. Ils l’aimaient leur fille et ils voulaient le meilleur pour elle. Le meilleur, ça passait aussi par des biberons bien faits. « J’ai pas mangé ce midi, alors j’ai vraiment faim. » Peut-être qu’elle aurait pu la manger elle, la purée bizarre de Clara au point où elle en était, quoi que, y avait quand même comme un poids dans son estomac qui faisait qu’elle avait vraiment faim, mais moins qu’une Isolde qui n’avait pas mangé le midi, quand ça arrivait d’habitude – rarement – elle se jetait presque sur le frigo. « J’ai aussi bien envie d’une douche et de changer de vêtements. » Elle avait encore son tailleur de boulot après tout, le genre de fringues pas franchement confortables qu’elle avait l’habitude de vite troquer par autre chose quand elle rentrait à la maison. « Des câlins aussi, plein de câlins. » Elle lui adressa un léger sourire, être tranquillement dans les bras de Cesare, elle en avait rêvé toute la journée, alors maintenant qu’elle était là avec lui, elle avait bien envie de passer le reste de la soirée dans ses bras.
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 6:17 | |
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| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 19:57 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 19:59 | |
| - Citation :
- Bien des choses avaient changé, depuis qu’Alec avait laissé Elizabethtown derrière lui ; pour une fraction de seconde, il aurait pu avoir honte, d’ailleurs, de repasser la porte de cette maison, après tant de temps, par la force du désespoir plus qu’autre chose. Il y avait eu toute une époque, pourtant, où le Lynch aurait juré qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de laisser cette grande maison et toute la vie qui allait autour derrière lui ; parce que ç’avait été trop, et parce qu’il avait eu besoin de faire des choses concrètes. Comme retrouver le tueur de ses parents : que ç’ait été une justice idéale que Lewis Duncan avait rencontré ce soir-là ou non, ne changeait plus vraiment désormais – même quatorze ans plus tard, même avec tous les changements qu’il avait connus dans sa vie, et sa récente nature de transmutant, jamais le Lynch ne pourrait croire qu’il avait commis une mauvaise action, en abattant froidement l’assassin de ses parents. Mais sûrement que de leur vivant, ses géniteurs n’auraient jamais voulu ça pour lui : son père, qui avait toujours respecté la loi, et fait en sorte de l’appliquer face à n’importe quel criminel, gardant son assurance et son honneur quoiqu’il advienne ; sa mère, de laquelle on avait gardé le souvenir d’une femme généreuse et toujours disposée à aider les autres. Peut-être bien qu’avec le temps, il avait magnifié les réminiscences qu’il gardait de ceux-ci ; mais fallait quand même admettre que dans l’fond, ils ne l’avaient jamais élevé à devenir un tueur. C’était pourtant avec les mains bien entachées de sang, à travers plus d’une décennie, qu’il revenait ici ; plus vraiment le fils qu’ils avaient eu, et pourtant quelqu’un qui conservait encore des souvenirs bien trop frais de cette vie-là, cette nuit-là, cette période désastreuse où sa vie avait pris un violent tournant à cent quatre-vingt degrés. Il s’était douté, dans un coin d’son crâne, que ce serait tout un mélange de sentiments contradictoires et paradoxales qui le prendraient de la tête aux pieds, dès lors qu’il passerait la porte de cette maison : il était chez lui, techniquement, l’endroit auquel il s’était senti appartenir le plus dans toute son existence, et pourtant une bâtisse emplie des souvenirs d’un Alec qu’il n’était plus depuis bien longtemps déjà. Le fils fêtard, insouciant, impétueux, et stupidement humain qu’il luttait bien à assumer aujourd’hui. Alors les photos dans l’entrée, celles arborées ici et là, couvertes de poussière et d’un silence qui les rendait plus vieilles qu’elles n’en avaient l’air encore, le jeune homme les ignora volontiers, tournant son attention sur Calista, qui était venue jusqu’à lui.
Oui, peut-être bien qu’avant qu’il ne se torture l’esprit plus avant, il allait falloir qu’ils s’occupent de cette blessure à son flanc : celle qui demeurait si incompréhensible et gênante et agaçante tout à la fois. Parce que malgré tout, malgré le sang qui continuait de s’enfuir en un flot continu par l’entaille, Alec sentait que dans son corps, sa mutation était toujours là, réparant tous les dommages causés par l’hémorragie, sans pour autant traiter la cause de tous les symptômes : à ce rythme-là, il aurait dû être au bord de l’évanouissement, rattrapé par la fièvre et la fatigue – pourtant, ce n’était pas le cas. Pas vraiment, pas de cette façon nauséeuse qui filait le tournis à laquelle il avait été habitué, à une époque. « En haut. » il marmonna à l’adresse de la blonde, l’observant un instant avant de désigner le grand escalier qui se trouvait plus loin. Sa main serrant toujours la boule de tissu contre sa plaie, comme s’il essayait surtout de ne pas laisser des gouttes de sang s’échapper et tâcher le sol, Alec escalada les marches, allumant les lumières sur le passage et bénissant pour le coup, toute la nostalgie insidieuse qui l’avait rattaché à cet endroit : si le manoir avait dû tomber en ruines, ils auraient été bien dans la merde, à devoir recoudre sa plaie dans le noir, entre des tas de poussière et des meubles qui ne tenaient qu’à peine debout. Evidemment, quelque part, dans certains aspects, ou dans l’air qui flottait autour, la maison n’avait plus sa stature et son charme d’autrefois ; mais elle était encore debout, à croire que c’était un peu comme lui, et le patronyme qu’il avait porté tant bien que mal, plus solitaire que jamais suite à la mort de ses parents. A l’étage, il passa toute une volée de portes, pour trouver la bonne destination du premier coup, parce que la mémoire avait cette façon bien à elle, bien sadique et paradoxale de fonctionner : c’était sa salle de bain à lui – du moins, celle qu’il avait toujours été le seul à utiliser, parce qu’il y en avait bien quatre différentes dans toute la maison. Ironique, quand ils n’avaient été que trois à vivre là-dedans. Devant le grand lavabo, blanc comme s’il avait été défait du moindre défaut, Alec laissa retomber son bout de tee-shirt déchiré : c’était un drôle et violent mariage de sa vie d’autrefois, et de tout ce qu’il était devenu – combien de fois avait-il dut s’occuper de blessures du genre ? Des préoccupations, entre la vie et la mort, qui n’avaient jamais eu leur place quand il avait vécu ici. Et déjà, il regrettait d’être venu ici, pour salir de tous ses péchés accumulés, l’autrefois si bien conservé dans sa mémoire. Il soupira, se redressant sur lui-même, balayant les parasites à ses songes pour se débarrasser de sa veste, grimaçant à la douleur qui électrifia toutes ses chairs. « Je peux l’faire moi-même, si-… si tu préfères. » il adressa enfin à Calista, l’observant avec une préoccupation qui indiquait aisément qu’il ne l’avait pas oubliée, quand bien même elle aurait pu le croire, alors qu’il avait été pris dans la torpeur de ses sentiments et ses songes se mixant à toute vitesse, comme son passé et son présent. Peut-être après tout, que la Wolstenholme avait été bien contente de laisser les plaies béantes, la couture et tout ce qui avait trait à la survie, avec la chasse active sur le terrain : lui, il avait l’habitude – il pourrait presque trouver ça salvateur, même, d’avoir à se recoudre une plaie, alors que celles-ci disparaissaient d’elles-mêmes, habituellement. « Dans le sac y’a tout ce qui faut, normalement. » s’il n’avait rien oublié, parce qu’il aurait perdu la main. Dans le même geste qui lui servit à indiquer à la blonde le sac qu’il avait laissé tomber à l’entrée, il retira précautionneusement son tee-shirt déchiré, le balançant dans le lavabo avec le premier bout. Celui-là pour sûr, il ne le récupérerait pas.
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| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 20:13 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 21:21 | |
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| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 21:28 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Sam 29 Oct 2016 - 22:14 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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