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 flowers in your hair It takes a boy to live (noetra)

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Noeh Callahan
Noeh Callahan

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MessageSujet: flowers in your hair It takes a boy to live (noetra)   flowers in your hair It takes a boy to live (noetra) Icon_minitimeLun 12 Sep 2016 - 19:11

On arrive à peine à la fin octobre, pourtant Noeh se sent déjà épuisé. Malachi l'avait prévenu, les premiers mois sont les plus difficiles à encaisser, les plus complexes à endurer, mais le Callahan ne s'imaginait pas que ce serait à ce point. Chaque soir, quand il fait le chemin du lycée jusqu'à chez lui, il a beau tenter de se concentrer sur la pénombre qui commence à s'étendre sur la ville, au-dessus de sa tête, il a beau chercher à penser à autre chose, en comptant le nombre de pas qu'il arrive à faire sans trébucher un peu, la fatigue est encore présente. Elle tasse un peu ses épaules, elle pèse sur son corps toujours aussi peu habitué à l'effort. Malgré tout, Noeh s'accroche. Les élèves qu'il accompagne chaque jour, il n'est pas décidé à les laisser tomber. Il ne peut pas nier que l'idée d'en prendre un pour taper sur les autres a déjà traversé son esprit, un vendredi soir, quand ces derniers se fichent bien d'écouter ce qu'il a à raconter et préfèrent scruter avec attention la pendule près de la porte de la salle de classe. Ça l'amuse, même, parfois, parce qu'il ne peut pas non plus nier le fait qu'il a déjà agi de la sorte, par le passé. Ce sont les petits moments, comme ça, qui le font tenir, aussi. Comme l'idée qu'Aspen va peut-être, de nouveau, se pointer à sa porte un soir et se remettre à lui parler. Même si c'est pour ne rien lui dire, juste pour l'aider à corriger des copies, si ça l'intéresse plus que de l'écouter raconter des bêtises lui, Noeh s'en fiche. Et, surtout, Noeh se rappelle que c'est débile d'espérer un tel miracle. Depuis ses malheureux sms, il n'a pas osé lui réécrire, ni n'a pris son courage à deux mains pour aller la voir. Il meurt d'envie de comprendre ce qui a bien pu se passer, ce qui a bien pu changer aussi rapidement dans son comportement, pour que du jour au lendemain, ils recommencent à ne plus s'adresser le moindre mot, mais... le jumeau Callahan vient d'arriver devant sa porte. Il arrête de cogiter, il arrête de penser à elle. A présent, les seuls moments où il s'autorise à divaguer un peu, c'est sur le chemin de son boulot à son appartement. A l'intérieur de ce dernier, il arrête de réfléchir. Ou alors il pense à lui, à ce qu'il va bien pouvoir manger, à comment va Sam, à où est Pietra, au fait de ne pas oublier son portable dans une autre pièce que celle où il se trouve pour ne pas rater un de ses messages ou un appel.

Dans la soirée, il ne reçoit rien. Noeh sait qu'il peut fixer autant qu'il veut son téléphone plutôt que ses cours de soutien à remettre en ordre, aucun sms ne va popper comme par enchantement, pas simple demande de son esprit. Ça serait trop beau. Résolu, il finit par retourner l'écran en direction de la table basse, pour se concentrer au maximum sur ce qu'il doit terminer pour enfin pouvoir aller se coucher. Il a besoin de repos, depuis quelques temps. En particulier depuis l'épisode chez Madame Greene. Si ses cauchemars avaient battu en retraite grâce à ses séances de parlote avec O'Doherty, ces derniers sont revenus au galop après la rencontre désagréable qu'il a faite à cette soirée d'Halloween. Revoir Adriel, c'est pas le meilleur remède pour l'oublier. Ressentir les effets de son influence, de façon physique, de ce frisson répugnant et apeurant qui lui a roulé sur l'épiderme, ça n'aide pas non plus. Noeh ne sait pas s'il s'agit d'une rechute, il ne sait pas s'il a réellement été impacté par cet événement. Il sait juste que... qu'il trouve mal le sommeil. Ses paupières ont du mal à se résigner à l'action de se clore pour passer une nuit de sommeil revigorante, elles préfèrent craindre les songes qui vont se développer les secondes suivantes. Généralement, Adriel l'observe au pied du lit. Noeh n'aperçoit que deux yeux bleutés dans la pénombre et il se retrouve incapable de bouger. Jusqu'à ce qu'il se lève. Sans avoir rien prémédité, il se retrouve debout, à la suite du mutant. Ce dernier lui parle, parle et parle encore, il chantonne par moment, il se montre brutal par d'autres, il dicte et le Callahan obéit. A l'intérieur, Noeh se sent prisonnier. Dans ce cauchemar sans fin, il a conscience que quelque chose cloche. Il sait qu'il agit bizarrement au contact de ce gars qu'il connaît si peu, il comprend que les choses ne sont pas normales quand il se retrouve devant Sam. Sam qui le dévisage, Sam qui cherche à capter son attention, Sam qui semble perplexe.

- Sam, je vais bien, qu'il se met à marmonner. - Adriel, dis-lui, que j'vais bien, d... Noeh fronce les sourcils dans son sommeil. Une douleur vient vriller son crâne, l'oblige à s'extirper de ce cauchemar, tandis que sa respiration s'accélère. Le temps de revenir à lui, Noeh s'est déjà redressé un peu dans son lit. Il garde la tête sur le côté, appuyé contre le mur, à moitié assis, le temps qu'il s'apaise de lui-même. Il cherche à oublier les images de Sam qui vient de passer par la fenêtre à sa place. Il les occulte pour les chasser au plus vite, pour ne pas les laisser prendre forme dans son esprit et s'y incruster. Pas encore, pas une nouvelle fois. Il prend une profonde inspiration, ouvre les yeux péniblement. Il distingue à sa gauche la lumière qui cherche à se frayer un chemin à travers le volet. Quand ses prunelles dérivent à sa droite, elles dessinent Pietra dans la pénombre. Pietra ?! Un sursaut le secoue et Noeh se retrouve redressé dans son lit en moins de temps qu'il n'en faut pour le penser. Il entend un truc tomber, sauf qu'il est tellement préoccupé à sourire comme un idiot qu'il zappe l'information la seconde suivante. - Hey..., qu'il bafouille, se frottant les yeux comme un enfant. Il a l'impression de rêver. - J'savais pas que tu rentrais, je... je sais même plus quel jour on est... Comment t'es rentrée ? Et comment t'as trouvé ? T'aurais dû me dire que tu rentrais, j'me serais levé, j'aurais préparé un t- A force de parler, le Callahan s'éveille, ouvre un peu mieux les yeux... et remarque tous les trucs qu'il a balancé au sol sans le vouloir. - Merde, désolé, t'as rien ? Dans le semi-noir, il ne voit pas grand chose, l'assistant du lycée, si ce n'est que Pietra a l'air d'aller bien, ce qui le rassure plus que de raison.
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MessageSujet: Re: flowers in your hair It takes a boy to live (noetra)   flowers in your hair It takes a boy to live (noetra) Icon_minitimeJeu 13 Oct 2016 - 16:42

I wish I was a punk rocker
with flowers in my hair
Noeh Callahan & Pietra Nelson-Byrd

Peut-être que si Pietra avait pris le temps de partager son idée avec Seth, ou Moira, ou même Salomé, l’un d’entre eux aurait eu le temps de lui faire voir les potentielles conséquences désastreuses de celle-ci. Apporter un petit déjeuner tout fait à son petit ami, qui ne l’avait pas vu depuis des semaines, qui ne savait même pas qu’elle était de retour à Radcliff, et certainement pas qu’elle était temporairement passée de brune à blonde platine, en s’immisçant dans son appartement… Avec le recul, elle-même verrait sûrement pourquoi ce scénario risquait de mal finir, même si l’on n’y ajoutait pas le climat de la ville et le passé traumatisant de Noeh. Seulement elle n’avait pas eue l’occasion d’annoncer son retour à qui que ce soit et, sitôt qu’elle avait pu déposer ses affaires dans l’appartement qu’elle partageait avec le mutant sablonneux, elle n’avait eue qu’une envie : voir le Callahan. Qu’importe l’heure tardive, son ignorance totale des derniers évènements à Radcliff, et les Hunters qui n’avaient sûrement pas oubliée son existence en si peu de temps. Elle avait donc enfilé son grand manteau gris et l’écharpe verte qui lui avaient servis comme camouflage adéquat pendant son périple, et était retournée dans ces rues à la fois si étrangères et familières. Le fait que Noeh ait déménagé de la demeure familiale lui avait causé un trépignement d’excitation ; désormais, ils n’auraient pas toujours besoin de se voir à la dérobée, signer d’un faux nom sur le registre miteux d’un hôtel à l’extrémité de la ville, ou trouver des cafés suffisamment mal éclairés pour qu’on ne puisse les reconnaitre ensemble. C’était un petit pas de plus en direction d’une relation plus normale, plus saine et plus stable, et l’idée de pouvoir se pelotonner sur un canapé contre le brun après une soirée à se disputer sur quel film regarder et quel traiteur commander l’emplissait d’une joie en apparence démesurée.

C’est ces sentiments en tête qu’elle s’était retrouvée devant l’immeuble qui correspondait à l’adresse de Noeh, tentant de deviner quelle fenêtre était la sienne. Elle s’apprêtait à aller chercher des cailloux à jeter contre les vitres comme dans un film romantique des années 80s, lorsqu’elle aperçut les escaliers de secours qui grimpaient tout le long du bâtiment, offrant une bien meilleure vue que le trottoir où elle se trouvait. Un habitant lambda aurait sans doute eu du mal à se hisser sur le premier niveau des escaliers, dont l’échelle avait été retirée pour dissuader d’éventuels cambrioleurs, mais l’entrainement pour le moins intensif de Mikaël lui avait appris à improviser dans ces situations. Jetant son épaisse écharpe autour d’un barreau, la jeune femme s’y accrocha et parvint à se hisser sur la plateforme rouillée dans une caricature de Tarzan qui aurait sans doute fait rire son entraineur. Tant pis, il n’était pas là pour lui donner des points. Echarpe en main, elle commença à monter, plaquant régulièrement son visage contre les vitres pour y discerner le contenu des appartements. Les yeux lumineux d’un chat planqué sous une pile de linge manquèrent de la faire s’exclamer, mais sinon tous les occupants de l’immeuble semblaient assoupis. Au bout de quelques étages, elle trouva ce qu’elle cherchait : dans la lumière jaunâtre d’un lampadaire qui filtrait par la fenêtre, elle entrevit une carte postale sur un frigo. Les chances qu’un des voisins de Noeh possèdent la même carte postale que celle qu’il avait reçue d’elle il y avait une semaine étaient minimes ; il devait donc habiter là. Jetant rapidement un regard autour d’elle pour s’assurer que personne ne l’observait, Pietra sortit de la doublure de son manteau un bout de métal plat et fin, qu’elle glissa dans l’embrasure de la fenêtre, faisant jouer son levier jusqu’à ce que le verrou ne saute.

De cette façon, elle se retrouva donc dans l’appartement de Noeh, refermant doucement la fenêtre derrière elle. Même la pièce vide sentait vaguement l’odeur du jeune homme, confirmant qu’elle venait bien d’entrer – certes par effraction – dans le bon domicile. Un sourire aux lèvres, Pietra laissa son regard glisser sur les contenus du lieu, fascinée par l’intimité de ce qu’elle découvrait, même dans l’apparition anodine d’une tasse de café pas encore lavée qui trainait à côté de l’évier. C’était la vie de Noeh quand elle n’était pas là, la routine de ses journées depuis qu’elle était partie, et qu’il ne penserait même pas à lui compter tant cela lui paraitrait ennuyeux. Pourtant, savoir que lorsqu’elle s’embusquait dans une ruelle sombre en quête d’un vendeur douteux, ou qu’elle finissait un café immonde dans un diner bruyant, la mutante était toujours réconfortée par l’idée que son petit ami se préparait sans doute à dîner, ou se retrouvait attablé devant ses cours, la tête entre les mains et les sourcils froncés. C’était un quotidien aussi exotique pour elle que sa vie devait paraître à d’autres, et elle ne s’en lasserait sans doute jamais. Même si en cet instant, tandis qu’elle dévisageait les contenus du frigo, elle aurait préféré que Noeh ait choisi d’aller faire ses courses plutôt que de continuer le cliché de l’étudiant vivant de ramen et de soupe instantanée. Heureusement le lait était encore bon, et les placards contenaient suffisamment de café et de céréales pour ravitailler un bataillon. Le tout fut posé sur un plateau, accompagné d’un thé fumant pour elle ; son offrande dans les mains, Pietra passa la porte de la cuisine pour s’aventurer dans le couloir qui la mènerait jusqu’à la chambre de l’occupant.

La chambre de Noeh était silencieuse, tapissée d’une obscurité accueillante. La mutante se glissa dans l’ouverture de la porte sans bruit, espérant silencieusement qu’il n’avait pas décidé de jeter ses lunettes ou son téléphone sur le sol. Même un café chaud risquait de ne pas être suffisant pour racheter sa maladresse, si elle marchait dessus. « Sam, je vais bien, » entendit-elle soudain, un grommellement qui la fait sourire tant l’obstination de Noeh, portée jusque dans son sommeil, était-elle typique. Ce ne fut que lorsqu’il entrouvrit à nouveau la bouche que son sang se figea. « Adriel, dis-lui, que j'vais bien, d... » En un instant elle fut à ses côtés, posant le plateau sur le lit pour pouvoir étendre la main vers son amant, balayer d’une caresse le cauchemar qui le hantait. Sa main n’eut pas le temps de frôler la peau du brun qu’il se redressa en sursaut, l’envoyant voler en arrière et le plateau-repas avec. Pietra laissa un léger cri s’échapper, mais réussit à se rétablir en s’accrochant sur le lit pour ne pas se retrouver au sol avec les tasses brisées. Heureusement, Noeh sourit trop pour s’apercevoir de ce qui vient de se passer, et la blonde aussi, les joues légèrement empourprées de gêne devant la frayeur qu’elle a dû causer, mais aussi d’une légère timidité. « Hey... » souffla-t-il, se frottant les yeux d’une façon si enfantine que la blonde ne put s’empêcher son sourire de s’agrandir. Elle avait beau savoir qu’il était mignon, son Noeh, c’était une toute autre chose que de le voir en vrai, les paupières encore à appesanties par les doigts de Morphée. « J'savais pas que tu rentrais, je... je sais même plus quel jour on est... Comment t'es rentrée ? Et comment t'as trouvé ? T'aurais dû me dire que tu rentrais, j'me serais levé, j'aurais préparé un t… » Là-dessus il sembla s’apercevoir des dégâts. « Merde, désolé, t'as rien ? »

« Ça m’apprendra à vouloir t’offrir le petit déjeuner au lit, tiens. » répondit-elle avec un léger rire, avant de balayer ses inquiétudes d’un geste de la main. Le liquide brûlant ne l’avait pas touchée, et elle ne risquait rien de la part d’un bol de céréales que de devoir passer sa jupe à la machine. « Je suis passée par l’escalier de secours et ta fenêtre… D’ailleurs, tu devrais augmenter tes mesures de sécurité. » renchérit-elle, avant de s’approcher soudainement de Noeh. Elle l’embrassa doucement, tendrement, malgré l’envie de le pousser sur son matelas et retrouver l’étreinte qu’elle n’avait pas connue depuis si longtemps. Elle s’écarta finalement, replaçant une mèche blonde derrière son oreille avec un sourire espiègle. « Salut. » souffla-t-elle, les lèvres encore si près des siennes. « Je t’ai manqué ? »



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MessageSujet: Re: flowers in your hair It takes a boy to live (noetra)   flowers in your hair It takes a boy to live (noetra) Icon_minitimeJeu 27 Oct 2016 - 12:00

La remarque de Pietra arrache un petit rire à Noeh. Il tente de faire disparaître l'inquiétude qui a gagné son regard, dès l'instant où il a pris conscience de ce qu'il venait de faire sans le vouloir, murmurant un - Désolé... embêté. Non, vraiment, lui offrir le petit déjeuner au lit, c'est une mauvaise idée. Le Callahan ne sait même pas ce qui a pu l'éveiller en sursaut de la sorte, si bien qu'il préfère vite l'oublier en continuant à scruter la jeune femme en face de lui, histoire de ne pas apercevoir d'un coup une simple blessure ou pire. Ça lui permet aussi de la contempler, de se nourrir de cette vision qu'il n'a pas eu l'occasion de voir depuis si longtemps. Il ne peut pas s'empêcher de sourire. Un petit sourire doux, encore un peu endormi, mais qui témoigne de l'affolement qui régit dorénavant les battements de son cœur et le désordre soudain de ses pensées. Ces dernières n'ont pas l'occasion de s'apaiser, d'ailleurs, lorsque les lèvres de sa petite-amie trouvent les siennes. Le contact diffuse dès les premières secondes cette dose d'adrénaline qui ne l'a pas gagné depuis un bail, cette sensation de plénitude si différente de toutes les autres. Noeh a le loisir de s'avancer un peu plus vers Pietra, avant que cette dernière ne rompe leur baiser. Les prunelles de l'assistant du lycée échouent dans les siennes, avant qu'un geste de sa main n'attire son attention... puis que sa petite question ne lui arrache un sourire en coin.

Ses sourcils se haussent, dans un questionnement silencieux qui ne signifie qu'une chose : est-ce que tu m'as manqué ? Plutôt que de laisser échapper le moindre mot superflu, Noeh préfère déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes. A la douceur précédente de Pietra se compare son baiser plus téméraire, emporté, qui transpose à la perfection ce manque qu'il a éprouvé à partir du moment où elle a disparu. Bien sûr, il a eu les messages, les nouvelles, les cartes, comme celle qu'il a aimantée sur son frigo il y a quelques jours, après l'avoir découverte dans sa boîte aux lettres. Mais ça n'a pas remplacé son absence. Ça n'a pas remplacé son sourire, ses mots, son rire, ça n'a pas remplacé son regard dans lequel il mourrait de ne plus pouvoir se perdre, ça n'a fait que le rassurer, en partie. Ça n'a servi qu'à l'informer qu'un jour peut-être il n'aurait plus à se demander ce qui se passait exactement pour elle, au-delà des sms et des rares photos, qu'un jour il pourrait arrêter de se poser des centaines de questions en quête de réponses. Alors, oui, elle lui a manqué. D'où son baiser plus appuyé, d'où son sourire qui ne veut même plus quitter ses lèvres, d'où sa main valide qui vient se déposer contre sa joue, dans une caresse délicate qui dérive lentement dans le creux de sa nuque. Bien vite, de longues mèches de ses cheveux se retrouvent nouées aux doigts du pianiste, avant que ce dernier ne lui redonne un peu de liberté pour lui permettre de respirer. Même s'il prend immédiatement la liberté de déposer sur son front un autre baiser... puis de s'esclaffer. Noeh rapproche la mèche de cheveux de son champ de vision, encore incertain de ce qu'il vient d'y voir. - Eh, qu'est-ce t'as fait... S'empressant d'allumer sa lampe de chevet, le Callahan dépose sur Pietra un regard surpris.

Il se remet à la même place que la seconde précédente, avant de se mettre à jouer avec la fameuse mèche de cheveux blonds. Ça, pour une surprise. Faisant durer le suspense, le jeune homme fait mine de ne rien dire à propos de cette nouvelle couleur de cheveux. Jetant de petits regards amusés à sa petite-amie, il finit par laisser échapper un - Ça te va bien... plus espiègle encore que l'émotion au creux de ses prunelles. Il ne dira pas que ça lui va même plus que bien, que tout lui va bien, quand on y réfléchit, même si sa couleur naturelle finira par lui manquer, un de ces jours. Est-ce qu'elle va rester comme ça longtemps ? Peut-être pas. C'est en tout cas ce que le Callahan suppose, avant de reporter toute son attention sur Pietra. Pietra qu'il se remet à contempler, par peur de la voir repartir dans la seconde, par peur de la voir s'évanouir à nouveau. Il ne veut pas que ça arrive. Il veut juste qu'elle reste là, avec lui, et qu'elle oublie toute idée de fuir Radcliff... - Où étiez-vous passée, Pietra Nelson-Byrd..., souffle-t-il dans un murmure, avant que sa tête ne penche sur le côté. Noeh arbore encore ce petit sourire si digne de lui, mais l'appréhension vient de se deviner dans le fond de sa voix. Il ne sait pas s'il a le droit de lui poser trop de questions, voire s'il a le droit de lui en poser tout court, tout ce qu'il sait, c'est qu'il en meurt d'envie. Juste pour s'assurer que la jeune femme qui se trouve devant lui est toujours la même que celle qui est partie quelques mois plus tôt.  - Tu vas bien ?, qu'il finit pas oser. Son ton est plus sérieux que celui employé au sujet de sa couleur de cheveux. Cette fois-ci, il plaisante pas. Et bien qu'il soit tôt et que certaines parties de son cerveau sont encore endommagées par le sommeil, le jumeau Callahan se sent plus qu'apte à aborder cette question cruciale pour lui, sans détour. - Me mens pas.
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MessageSujet: Re: flowers in your hair It takes a boy to live (noetra)   flowers in your hair It takes a boy to live (noetra) Icon_minitime

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