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 Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]

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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 15:13

"Respire ma grande, prends une grande inspi, ça va passer t'inquiète pas ma belle."
Tu sens le doigt de Josh sur ta joue, il est là, à te sourire comme un con, tu l'as repoussé violement quelques minutes plus tôt, dans une énième crise. Tu te maîtrises toujours pas.
"Josh j'suis désolée vraiment." tu sanglotes, c'est rare que tu pleures pour quelqu'un, il a quelques bleus au visage, une arcade pétée, le sang qui coule. Tu trembles, tu prends une grande inspiration, et il te serre dans ses bras. C'est comme ça qu'il arrive à te calmer, à venir t'embrasser tendrement sur la joue, puis un baiser qui scelle vos lèvres, comme à votre habitude, pour vous faire pardonner chacun de votre côté.


Mais ce soir, pour la première fois, il n'est pas là, il ne le sera plus, peut-être que Leevy arrivera à le remplacer à jour, ou à réussir à te calmer comme Josh savait le faire. Tu ressens encore cette douleur, la même d'il y a quelques mois, quand son corps s'est écroulé devant toi, du sang sur ta joue, autour de son corps inerte, et son sourire de con. Tu trembles, t'arriveras jamais à te pardonner ça, d'avoir été stupide et immature ce soir là, à prendre des risques que tu n'aurais pas dû prendre.

Et ce brun qui insiste encore pour te coller contre lui, le sol qui tremble, la bombe qui va exploser si jamais il continue d'insister. Mais t'as pas le temps de le repousser une deuxième fois, que Leevy a déjà intervenu, son front venant s'écraser contre celui du brun. Tu recules, à la limite d'être horrifiée par sa violence, tu n'y es plus habituée, quand t'es partie ces deux derniers mois, tu as pu oublier la violence de ton pote.

Tu suis la scène du regard, mais un regard vide prend vite place, quand un autre des types saute sur Leevy pour lui coller un pain en pleines dents, toi, t'arrives déjà plus à te contrôler, des vitres de voiture qui pètent pas loin de vous.

Les deux autres gars en face de toi sont tétanisés, ouais, ils commencent à comprendre, à deviner votre vraie nature, des mutants, des monstres, voilà c'que vous êtes, et pourtant si fiers d'en être ce soir-là. L'alcool qui joue, tu jubiles quand tu voit les têtes de trois mètres de long des deux autres cons, qui n'savent pas trop quoi faire.

Une bouteille qui pète, tu te tournes vers Leevy et les types qui ont décidé de s'en prendre à lui, le bout de la bouteille contre la gorge du brun, tu peux pas supporter ce spectacle, tu ne comprends pas pourquoi il s'inflige ça lui-même. D'accord il est increvable mais quand même.

Et l'autre type qui commence à chouiner, à trembler en voyant que ça ne fait rien à Pearson, toi, tu ne te maîtrises toujours pas, une onde de choc qui fait reculer les deux gars derrière toi, puis une autre plus puissante, les poussant contre une voiture. Tu souris, mauvaise, tu te contrôles pas, mais ça te plaît de faire peur à ces sales gosses, à ces abrutis d'humains.


"LEEVY ! " tu cries son nom, t'as besoin d'aide, y'a tout autour de vous qui commence à trembler, t'arrives plus trop à retenir cette mutation de merde. Qu'il oublie ceux qui sont devant lui, t'as besoin de son aide, t'as besoin qu'il réussisse à te calmer. Une autre vitre d'une boutique fermée pète pas loin de vous, des morceaux de verres volent en éclat, tu t'en prends un dans la cuisse, ça t'fait mal, mais c'est pas ça qui va te calmer.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 15:41

Ça tremble. De plus en plus. Les ondes de choc, je les ressens, je les encaisse. Elles me poussent, bousculent. Le béton qui craque, les vitres qui pètent. Y a pas grand chose que je puisse faire. Déjà, lutter pour approcher. C'est c'que j'fais, pas à pas, mais l'alcool n'aide pas. Elle crie mon nom comme un putain d'appel à l'aide. Alors c'est ça, la protéger ? Moins des autres que d'elle même ? Et comment ça marche ? Comment je la calme ?

Il y a une giclée de sang qui lui teinte la cuisse de rouge. Un débris de verre paumé, éclaté. De quoi me faire réaliser l'urgence de la situation. Elle pourrait se tuer elle-même. Elle ne maîtrise rien. Alors, je plonge vers elle, malgré le sol qui vibre sous mes pieds, saisis son bras, prends enfin mon rôle de bouclier dos au bar et aux fenêtres qui se brisent une à une. De grands fracas, les structures qui ne tiendraient pas beaucoup plus longtemps. Comme si chaque seconde comptait, bordel, et l'inspiration qui me manque. "Calme toi... Aileen..." J'essaie de parler doucement, mais me retrouve bien forcé de hausser la voix pour couvrir le vacarme destructeur. Quelques éclats me frappent le dos, abîment le tissu avant de se heurter à ma peau. On ne peut pas dire que ça fasse franchement du bien. Mais c'est pas pire que ma main sur son bras, qui s'accroche malgré les violentes secousses. Mes muscles qui se raidissent pour tenir bon. "Pense à autre chose, j'sais pas !" J'panique un peu, c'est vrai. J'me sens aussi con qu'impuissant.

Le trottoir se déforme. Près de nous, un énorme grincement métallique vient fendre l'air. Je lève les yeux. C'est un lampadaire. Qui perd son accroche au sol, s'écroule vers nous. "Putain." Je me hâte pour tirer la jeune femme plus loin, laisse l'objet s'éclater sur le bitume. Autour de nous, les gens croient à un tremblement de terre. C'est déjà ça. Elle passera peut-être inaperçu. Dans la précipitation, et parce que je manque cruellement de temps, je nous arrête à peine quelques mètres plus loin, me penche pour choper le couvercle d'une poubelle défaite. Et j'me retourne vers elle, l'air foutrement soucieux. "J'suis désolé." Pas le temps de m'attarder sur ses yeux angoissés. Sur le minois désemparé. Un coup sec. Sur la tête blonde. Juste assez, et j'espère bien doser ma force, pour l’assommer. La faire lâcher prise, lui faire perdre conscience.

Faut croire que ça a marché.
Les tremblements cessent alors que la blonde retombe mollement dans mes bras. Je la soutiens, un bras sous les siens. L'adrénaline frappe encore violemment mon coeur, mes côtes. Mais la rue retrouve son calme. Un regard vers l'entrée du bar. Les trois glands s'en sont allés. Me reste plus qu'à trouver un endroit pour nous reposer.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 16:04

Tout tremble autour de vous, Quake qui se réveille, ce surnom qui te faisait sourire quand c'était Josh qui l'utilisait avec toi, rien que pour te taquiner, mais ça te faisait toujours sourire. Sauf que là, le sourire, tu l'as perdu ce soir. T'arrives plus à te maîtriser, t'appelles à l'aide, t'as besoin de Leevy, tu cries son nom, désespérée, tu t'fais peur à toi-même. C'est comme ça que tu vas te faire repérer, à tout faire péter autour de vous, le sol qui tremble encore, et cette douleur au niveau de ta cuisse. Ça te pique, tu sens le sang couler le long de ta cuisse, mais c'est pas ça le plus important, les gens commencent à sortir des bars des environs, à se demander ce qu'il se passe, ce n'est pourtant pas un coin à tremblement de terre, mais t'en sais rien. Tu risques de te retrouver chassée par les assassins et tueurs de mutants, tu veux pas de ça.

Leevy…tu cries son nom, encore, et finalement il laisse tomber les types qu'il cognait quelques secondes plus tôt, il arrive enfin à te prendre dans ses bras, à te protéger contre les autres débris qui tombent des immeubles, des bouts de verre qui volent en éclats, encore. C'est lui qui se prend tout, tu culpabilises, tu sais qu'il va cicatriser, que ça ne lui laissera rien, mais t'as la gorge nouée.

Ça tremble encore quand il se jette sur toi, tu sais que ça lui fait mal, tu connais ça, Josh avait mal aussi quand il tentait de te calmer, tu veux pas imposer ça à Leevy, pas à lui, tu tiens trop à lui pour lui faire supporter tes crises.

Il te demande de te calmer, il en a d'autres dans le même genre comme conneries à te sortir ?
"J'peux pas, j'y arrive pas !" tu gueules, par-dessus tout ce bruit autour de vous, tous ces gens qui paniquent, tentent de s'abriter. Penser à autre chose ? T'y arrives pas non plus, t'es éméchée putain, complètement torchée, incapable de penser à quoi que ce soit. Ou alors si…aux lèvres du brun, mais il te tire vers lui, alors qu'un lampadaire vient de se fracasser au sol, t'es dangereuse, il devrait te fuir plutôt que de te tenir dans ses bras, à supporter la douleur que tu lui infliges involontairement. Tu sens des larmes couler sur tes joues, il t'a emmenée à l'abri, mais ça continue de trembler, c'est trop dangereux, il devrait pouvoir te calmer, mais ne semble pas avoir d'idée. Il te lâche l'espace de quelques secondes.

T'as à peine le temps de l'entendre s'excuser, que c'est le black-out, tu t'écroules lentement dans ses bras, puis plus rien. Ah si, une douleur au niveau du crâne. C'est tout.


***

C'est au bout de quelques longues minutes plus tard, que tu finis par rouvrir les yeux, t'as cette douleur au niveau du crâne, au-dessus de ton visage, celui de Leevy, ta tête posée sur ses genoux, cette douleur aussi au niveau de la cuisse. C'est lui qui t'as fait perdre connaissance ? T'as du mal à te souvenir c'qui s'est passé avant le black-out, tu comprends pas trop comment t'as atterri ici, ta tête sur ses genoux. Et lui, en train de boire au goulot d'une bouteille, trouvée probablement quelque part. Il fait frais, tes yeux perdus dans le ciel étoilé de cette nuit, de cette soirée qui a pris une drôle de tournure. "Leev ? Qu'est-ce qui s'est passé ?" tu lui demandes, nerveuse, t'as peur, peur de ce que tu pu lui faire subir comme douleur, t'es gênée, tu ne sais plus trop comment agir avec lui. S'il a eu peur de toi lui aussi, s'il a décidé de te laisser tomber, de te virer de sa vie alors que tu viens tout juste de le retrouver. Tu te redresses, une grimace en sentant la douleur au niveau de ta cuisse, le jean tacheté de sang à cet endroit, le bout de verre retiré, un bout de tissu à la place pour empêcher le sang de continuer de couler. Sûrement Leevy. Que tu fixes, te tournant vers lui, anxieuse.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 16:34

Je souffle. Le goulot au bord des lèvres, l'alcool qui s'y déverse. Et ma main gauche. Celle qui a chopé son bras. Elle tremble encore. J'saurais même pas expliquer pourquoi. C'est peut-être le stress qui ne retombe pas. Ou le contre-coup de ces secousses. J'plonge les doigts dans l'herbe, serre les brins qui se brisent. Ça passera. Et c'est vrai, ça a fait mal. L'avantage que j'ai, c'est que ces douleurs ne durent pas. C'est éphémère. Ça tape le nerf. Et puis, puisque la peau ne réagit pas plus que les muscles, que les os, ça fond dans le flot d'informations.

J'tourne la tête, j'observe. Il n'y a plus personne. Tout le monde a fui en sentant le sol trembler. Sur le sol, partout, il y a des bouteilles ou des mégots éparpillés. Ils sont partis dans la précipitation. Et tant mieux. Ça nous laissera le temps de nous remettre. Ca lui laissera le temps de se réveiller. J'baisse la tête. Aileen est endormie comme un loir. La respiration lente, mais persistante. Bon dieu que j'ai eu peur de la tuer. C'est con, hein. Mais ç'aurait été si vite arrivé. J'pense qu'on va se calmer sur les sorties, sur la picole. On se fera des soirées Fifa sur mon canapé, et voilà. Mes doigts tremblants se relèvent jusqu'à son front, repoussent quelques mèches blondes  qui sautillent sur mes dernières phalanges. J'déteste ce rôle. Celui du mauvais protecteur.

Son visage s'anime de nouveau. Les yeux qui se plissent, se rouvrent. Tout juste le temps d'ôter ma main, la poser par terre. Qu'elle ne me prenne pas en flagrant délit de culpabilité. Une autre gorgée. J'appuie le cul de la bouteille par terre, la laisse parler, sans oser la regarder. P'tain que j'suis bourré.

"Hm ?" Comment ça ? Elle a oublié ? Très égoïstement, j'y vois l'occasion parfaite de me défaire d'un poids. "T'as perdu le contrôle." Elle se redresse. Je laisse faire. "J'pense que ça t'a assez épuisée. Ou c'est p'têtre l'alcool. T'es tombée comme une mouche." Ne parlons pas de ce couvercle de poubelle. C'pas très classe. Contre l'herbe verte, ma main, mon poignet tremblent toujours. Comme le mouvement absorbé qui mettrait trop de temps à s'en aller. Alors, je la recule légèrement. J'tiens pas à ce qu'elle voit ça. "Mais ces abrutis ont eu peur, ils sont partis." J'me force un sourire, lui tends la bouteille. "Tiens, requinque-toi."
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 16:57

Tu te souviens de ta toute première crise, de la première fois où ta mutation s'est déclenchée. T'avais quinze ans, et à l'époque tu ne connaissais pas encore Joshua, alors personne ne savait comment te calmer. T'allais perdre ton pote du moment, en pleine baston contre un autre pote, et tu lui as hurlé dessus, qu'il allait le tuer s'il continuait, tu voulais pas te retrouver en taule à cause de ces deux abrutis.

Ça a commencé à trembler autour de vous, tout a volé en éclat, les fenêtres du lycée où tu étais à ce moment, des fissures dans les murs, les autres élèves ainsi que les profs qui ont débarqué. Un monstre, voilà ce que tu étais devenue à leur yeux, les flics sont venus mais tu as su fuir à temps. T'as explosé la fenêtre du bureau du principal et t'es partie sans demander ton reste, c'est seulement quelques semaines après que t'es tombée sur Joshua. Littéralement.

Tes fesses sont sur l'herbe légèrement humide, Leevy au dessus de toi, une fois redressée tu te perds dans ses yeux, tu y cherches une réponse. Il te sort que t'as perdu le contrôle, ouais ça tu t'en souviens tout comme les crétins de tout à l'heure qui ont cru que c'était une bonne idée de vous provoquer. Tout ça ne serait jamais arrivé s'ils vous avaient foutu la paix.

"J'suis désolée. Vraiment. J'aurais jamais dû remettre les pieds dans ton resto pour te dire que j'étais de retour. Je sais très bien que j'suis dangereuse, que je ne suis qu'un putain de monstre..." tu retiens un hoquet, une larme sur ta joue, les cheveux en bataille.

"Ouais ça doit être l'alcool qui m'a fait perdre connaissance...mais c'est pas logique, je ressens une sale douleur au niveau de la tête." Peut-être que Leevy y est pour quelque chose, ou pas, t'en sais rien.

Un sourire forcé et il veut te faire boire, il a déjà vu ce que ça donnait pourtant, alors tu repousses sa main qui tient la bouteille. "J'pense que pour ce soir ça ira. J'voulais pas t'faire du mal crois moi. Ni te chauffer tout à l'heure dans les poubelles c'était pas vraiment le meilleur des endroits..." tu ris nerveusement, te frotte le nez pendant quelques secondes " Mais...qu'est-ce qui t'as pris tout à l'heure de venir cogner l'autre gars ? J'aurais pu très bien me débrouiller tu sais..." tu hausses un peu la voix, te souvenant de ce qu'il s'est infligé pendant sa baston. " C'était vraiment idiot ce que tu lui as forcé de te faire. T'as d'la chance d'être increvable. J'ai quand même eu peur...de te perdre crétin..."

Ouais t'as eu peur pour lui, vraiment, même pendant ta perte de contrôle. Tu y tiens finalement à ce brun parfois trop grognon.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 18:03

"Dis pas ça..." Qu'elle aurait jamais du revenir. Qu'elle est un danger public. J'me mordille nerveusement la lèvre, ne la quitte pas des yeux. Ca me chagrine, putain. Qu'elle ait aussi peu d'estime. Qu'elle stagne dans la déprime. Et en même temps, à quoi j'pouvais m'attendre ? Son pote vient de se faire tuer, et on a rien trouvé de mieux à faire que picoler pour oublier. A sa place, j'serais certainement en train de me rouler dans mon lit, en train de chialer. J'peux que la regarder, espérer qu'elle se relève. J'reste spectateur, distant. J'irai pas mettre les mains dans son passé.

Et puis, sa douleur à la tête. Je prends un air plus surpris, cligne des yeux. "Tu... J'crois que tu t'es pris un morceau d'bois. Ou un pot d'fleurs. J'sais plus trop." Et on ira pas creuser la question. Si c'est qu'une bosse, elle s'en remettra, et ma conscience aussi. Quoi qu'il en soit, la belle repousse la bouteille que je lui offre. Comme un foutu réflexe, je hausse les épaules et en reprends une longue gorgée. J'aime pas gâcher. C'est du rhum. Je crois. A cette heure-ci, c'est dur de faire la différence. Alors je bois. Je bois encore. Pourvu que j'perde connaissance à mon tour. Un bon black out, tant qu'à être ivre mort. Et puis, alors que je considère la troisième gorgée, il y a ces mots qui me font avaler de travers. J'me mets à tousser, cogner le poing contre mon torse, finalement grimacer. "Hm..." Ouais. Me chauffer dans les poubelles. Tout à fait. J'dois avoir la gueule rouge. Plus par l'étouffement manqué que par timidé, soyons clairs. Mais le résultat est le même. C'était juste un dérapage. J'aimerais bien lui dire. Que ça n'a pas d'importance, qu'on aura vite tout oublié. Que c'est juste naturel. Que tout le désir qui me broie les tripes n'est pas plus que le résultat d'un cocktail d'alcools un peu trop poussé. Mais j'ai pas l'temps. Elle m’enchaîne sans me laisser le temps d'en placer une. Jusqu'à ce qu'elle avoue avoir eu peur de me perdre.

D'un coup, je tique. J'reprends mon sérieux. Comme si la révélation venait peser sur l'euphorie artificielle. Et j'fronce les sourcils, un léger pincement au coeur, détourne les yeux de cet air accusateur pour venir gratter l'étiquette de cette foutue bouteille. "J'voulais pas qu'il te touche." Ca sort naturellement, avec cette impression de devoir me justifier. L'alcool désinhibe. "Tu peux être sûre qu'il recommencera pas." J'fixe ma bouteille presque vide à défaut d'Aileen. Ouais, c'plus simple pour parler. Ne pas s'y confronter. "J'préfère les faire pisser de peur que m'écraser en victime." Une dernière gorgée. Et j'lance la bouteille plus loin, dans l'herbe mouillée. C'est p'tet bien puéril. A cette heure-ci, j'm'en fous. "Puis, c'est pas ça qui me tuerait." Comme pour prouver c'que j'avance, je passe la main droite sur ma gorge, ma joue intactes. Pas une coupure. Même pas la moindre marque.

"Mais toi..." J'te montre vaguement du doigt. Ouais, toi. Et je remue la main en même temps que la tête, les yeux à peine ouverts, bercé par cette douce défonce. "Faut qu'tu trouves un moyen d'te gérer." Un mince sourire me fend les lèvres, vient bientôt secouer mes épaules d'un rire ralenti. Une gentille moquerie, le contre-coup du stress. La gueule de bois promet d'être difficile.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 18:30

T'as ce besoin de pleurer, de crier, de te laisser aller ce soir, mais tu sais pas si tu y arriveras toute seule, t'as besoin de Leevy en fait, depuis que t'as remis les pieds dans son resto. C'est lui que tu cherchais, pas Maria, même si tu l'aimes bien cette bonne femme. Mais Leevy tu sais pas, c'est comme s'il te comprenais tellement facilement.

Alors ouais ça te fait du mal de lui dire tout ça, lui dire que t'aurais jamais dû revenir le trouver en ce début d'après-midi, t'aurais peut-être dû aller ailleurs, dans un autre resto mais ça aurait été aussi une mauvaise idée. Son resto, enfin celui de Maria, c'est un peu comme un refuge à mutants, alors tu t'y sens facilement à l'aise, tout c'qui va avec, discuter avec Leevy pendant des heures, pendant qu'il prépare à manger. Ou ce qui s'y ressemble.

"Un pot de fleurs hein ?" tu vas le croire parce que tu te souviens pas de comment tu as perdu conscience tout à l'heure, ni combien de temps s'est écoulé entre ton black-out et ton réveil. Tu passes une main sur ta tête, tu sens une légère bosse mais rien de grave, c'est déjà ça.

Tu tournes ton regard vers lui, le regarde boire, ça pue le rhum, tu lèves les yeux au ciel et soupire. Tu repenses à votre chute dans les poubelles, si l'odeur n'avait pas été trop présente, tu l'aurais peut-être embrassé, et t'aurais peut-être aimé que ça aille plus loin.

"T'aurais pu en profiter tu sais..." tu souris en coin, et finalement tu te laisses tomber sur l'herbe, les bras ouverts, caressant du bout des doigts les brins d'herbe, rêveuse, t'attends une réponse, pourquoi il s'est battu. Il voulait pas que l'autre te touche. Tu rougis, ça veut dire quoi ? Que lui aussi en fait il tient à toi ? Tu le comprends pas, t'y es jamais arrivée en fait. Tu te redresses, de l'herbe dans tes cheveux, mais tu t'en fous.

"J'sais pas quoi dire... Mais...merci ça me touche. Je sais que t'es increvable, mais quand même, j'arriverais jamais à m'habituer à ça, à ta mutation. Et ouais je sais, je dois apprendre, le seul qui arrivait à me contrôler c'était Josh, il avait sa technique à lui..." tu rougis un peu, tu sais pas trop si t'es prête à en parler avec lui. Tu te rapproches un peu de lui, ton épaule qui frôle la sienne, un frisson, un geste innocent, mais voulu. Tu poses ta tête sur son épaule, t'as juste besoin de ça, tu glisses tes doigts dans les siens, lentement. "On...reprends là où on était, tu sais dans les poubelles ?" c'est l'alcool qui te fais parler, mais tu t'en fous, t'as juste besoin de ça. T'as pas envie de te poser de question, en tout cas pas ce soir.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 19:08

J'aurais pu en profiter. J'sais pas. Dans un autre contexte, et tout aussi bourré, j'aurais sans doute craqué. J'me serais pas posé de question. Je lui aurais volé un baiser. Et puis, on aurait avisé. Elle ou n'importe qui d'autre, d'ailleurs. C'est ça, le soucis. L'alcool me fera sans doute la considérer plus comme un objet de désir que comme elle-même. Et je le regretterais.

Les tremblements se sont arrêtés. A l'instant où elle s'est approchée. Sa tête qui se repose sur mon épaule. Sa main qui vient chercher la mienne. Mon pouce passe par réflexe sur la base de mon annulaire, glisse sur le pli de la première phalange. J'ai pas mis mon alliance. Je la retire, quand je dois aller en cuisine. Elle doit être chez moi... Tant mieux. J'sais bien qu'il n'y aurait plus personne à tromper. Mais j'ai jamais pu me résoudre à le faire la bague au doigt. Ceux de la blonde, d'ailleurs, croisent les miens. Lentement. Ce contact s’immisce dans chaque fibre de ma peau. Sa main semble bien frêle. Froide. Humide, à cause de l'herbe. J'contemple ce spectacle en toute admiration. "J'aimerais bien la connaître, sa technique..." Je murmure. J'ai cessé de vaciller. De somnoler. J'me sens plus éveillé que jamais. Et à la façon dont elle prononce ces mots, j'me doute que ce Josh ne faisait pas que lui tenir la main. Mais soyons honnêtes deux secondes : j'suis pas aussi proche d'elle que ce type l'a été. On se connait en surface. Mais on ignore encore les démons de l'autre. Sa part de noirceur.

Ma langue passe sur mes lèvres. J'sens mon coeur s'emporter. C'est bien plus instinctif que raisonné. Je flotte en plein rêve. En plein fantasme. Non... "Me dis pas ça..." J'en crève d'envie. Là, tout de suite, j'aurais trop de mal à juste dire non. Comment j'pourrais la jeter ? Ça serait pas humainement faisable. Elle devrait pas me chercher... J'sais, j'suis pas le seul à être bourré. J'penche la tête, glisse ma joue contre son crâne. Que ça pue. Les poubelles, le gazon, l'alcool, la transpiration. J'dois pas être mieux, non.

Ma main libre remonte lentement, vient effleurer sa cuisse, détailler chaque fil de son vêtement. La sensation passée au crible sous la pulpe de mes doigts. Depuis son genoux, je grimpe, peu à peu, au ralenti, curieux, avide, insidieux. Les secondes paraissent des heures. Précieuses. Le temps ne veut plus rien dire. Ca se déforme. J'me détourne vers l'intérieur de sa jambe, explore en une caresse à peine frôlée et jamais précipitée jusqu'au bandage improvisé. "J'sais pas..." Je resserre ses doigts entre les miens, pose la paume ouverte contre sa jambe. "...Si c'est une bonne idée..." Et ça m'rend ivre. Plus que l'alcool. Plus que n'importe quoi. J'me laisse aller à mes songes les moins catholiques, les yeux fermés, les lèvres qui viennent tout juste effleurer le lobe de son oreille, entre quelques mèches emmêlées. "Et puis c'était à toi..." J'peux plus retenir un sourire, amusé, troublé, déchiré. "... De m'embrasser."
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 19:33

Il veut connaître la technique de Josh...tu sais pas si t'es prête à passer le flambeau à Leevy, s'il est prêt à prendre ce rôle au sérieux. Pas celui de l'amant et du meilleur ami, celui de la personne qui arrive à te calmer en quelques gestes seulement, il suffit d'un pouce sur ta joue, un baiser sur cette dernière et un baiser tout court.

Tu souris, tu souris bêtement parce qu'il veut connaître la technique, peut-être qu'un jour ouais, mais pas de suite, là t'es déchirée et tu commences à lui dire c'que t'as en tête, de reprendre là où vous vous étiez arrêtés mais sans les odeurs. Puis ici il y a moins de monde, plus de tremblements, plus de peur, mais surtout du désir qui s'installe petit à petit entre vous. Ce désir est palpable, ton cœur qui vient s'écraser contre poitrine, tes lèvres te brûlent, elles veulent venir s'écraser sur les siennes... Une bonne idée...ça non, tu n'es pas certaine qu'il s'agit d'une bonne idée, mais ce qu'il te dit n'a rien à voir avec ses gestes.

Sa joue contre tes cheveux, tu fermes les yeux lorsque sa main libre vient se glisser sur ta cuisse meurtrie et pourtant la douleur n'est déjà plus là, c'est peut-être à cause de sa main, qui effleure tes vêtements, s'arrête au niveau du bandage. Tu te tortilles un peu, cette main arrive à te rendre dingue alors que ça n'est qu'une bête caresse, mais étrangement ça te calmes, peut-être qu'il la trouvera tout seul la technique pour calmer ta perte de contrôle.

Ivre de désir ouais, tu l'es complètement, Leevy est un gars séduisant, bel homme, sexy à souhait, alors quand il vient frôler le lobe de ton oreille, te disant que c'était à toi de l'embrasser tu souris, perdue, troublée. Mais l'alcool te fait oublier toutes ces émotions, tu relèves ton visage et t'installe en face de lui, ton genou entre ses cuisses, une main qui se pose lentement et délicatement sur son torse.

"C'est peut-être pas une bonne idée mais je m'en fous." Tu souris, les joues rougies, l'alcool qui finalement n'est plus au rendez-vous, quelques centimètres qui vous séparent d'une potentielle erreur... Tu te mords la lèvre inférieure, tu le cherches du regard, tu l'observer, détaille chaque trait de son visage encore... Tu ressens une chaleur au niveau du ventre, et finalement tes lèvres viennent s'écraser sur les siennes, tes bras autour de sa nuque. Et c'est un baiser électrique.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Sep 2016 - 21:06

J'ai envie d'elle. De lui consumer les reins, de l'entendre gémir, soupirer, suffoquer de plaisir. De découvrir son visage déformé par l'acte, de garder à jamais cette image en mémoire. Mais bordel... J'sais pas, non. J'sais pas si on pourra vivre avec ça. Si on pourra en revenir à une relation normale. J'veux pas m'engager dans quoi que ce soit. Pas depuis la mort de Carol. J'peux pas me la sortir de la tête, pas totalement. Surtout quand l'alcool s'y met, vient déterrer les vieux souvenirs. J'ai jamais été ivre à ce point avec elle. Mais je l'ai touchée de la même manière. Je l'ai désirée de la même manière. Et je l'embrasserai des mêmes baisers, je n'aurai que moi à offrir. Le corps et le coeur déjà usés par le passé. Rien de blanc, d'immaculé.

"T'es sûre...?" Elle se relève, sur ses genoux, passe l'un d'eux entre mes jambes. Et je garde l'appui sur l'une de mes mains, légèrement penché en arrière, la laisse s'approcher. Me surplomber. Je sens sa main contre le tissu qui me couvre le torse, crèverait pour que ce contact soit à même la peau. Ses yeux dans les miens. Les iris qui vibrent entre elles, se détachent, explorent chaque trait, chaque relief et se retrouvent. Des atomes qui se tournent autour, une attraction qui exploserait les lois de la physique. Vient un moment où je ne suis plus foutu de me détacher de ses lèvres. L'attente est insupportable. Délicieuse. Excitante. Lancinante. Ma main libre se mêle à ses cheveux, chasse quelques brins d'herbes, s'enroule sur sa nuque. J'aime cette torture. Ne pouvoir qu'attendre sans se donner le droit de la prendre. Ça ne sera pas de mon fait. Je n'aurai rien forcé.

Je soupire. Ses lèvres se collent aux miennes. Mes côtes se relâchent, laissent place aux poumons qui se déploient enfin. L'échine est parcourue de mille aiguilles, jusqu'au creux des reins. Le coeur y trouve une nouvelle source d'énergie. Il bat, s'emballe, comme mes sens, comme mon âme. Je tiens plus fermement son crâne, détends les mâchoires pour mieux la dévorer. Je goûte l'alcool, le tabac, un vague arrière goût de sauce mexicaine. Ces saveurs sur sa peau, sur la mienne. Nos respirations qui s'emmêlent, se cherchent, s'épuisent. Ça me bouscule. Ça me rend fou. Je lâche sa nuque, glisse la main sur sa joue, le bout du pouce sur la commissure de cette bouche que je ne cesse plus de malmener. J'avance, me redresse, reprends quelques précieux centimètres de hauteur. Mes deux mains agrippent ses hanches tandis que la balance de nos corps s'inverse. Mais je reste assis. Je la maintiens contre moi, et puis, d'un geste, l'incite à passer sa cuisse près de ma hanche. Que je referme les jambes, en tailleur. Pour la serrer. La sentir. Son bassin, son ventre, sa poitrine. Seulement, alors, je parviens à me défaire de ses baisers.

Ça n'est que pour mieux la regarder. Comme si je venais d'atteindre une putain de révélation divine. J'suis pas foutu de fermer la bouche. Non, je m'attache à ses yeux comme aux prunelles des miens, saisis sa ceinture de chaque côté de sa taille. J'sais pas. J'ai l'droit ? Putain, dis moi que j'ai le droit. Quelques secondes à peine, avant que je n'avance à nouveau, vienne me satisfaire d'un baiser de plus. "J'suis tellement saoul..." Je murmure contre sa bouche, comme une putain d'excuse. Et mes doigts s'attaquent à l'attache de son pantalon, de sa ceinture. On fait ce qu'on veut. On ne s'en voudra pas. On a l'excuse de l'alcool. C'est très bien comme ça. On n'en souffrira pas. J'te l'promets Aileen, j'te promets que ça ira.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep 2016 - 10:04

Ton cœur qui s'excite, qui fait boum-boum dans ta poitrine, c'est pas toi ça, c'est pas ton genre de coucher avec un mec que tu viens juste de retrouver. Qu'est-ce que tu cherches Aileen ? Oublier ton chagrin dans ses bras, le temps d'une nuit ? Eh quoi, tu feras quoi après, le lendemain, quand la culpabilité sera là, quand t'oseras même pas le regarder, venir le revoir, te poser sur le plan de travail de sa cuisine comme d'habitude ?

Dans ta vie tu n'as aimé qu'un seul homme, mais c'était autre chose que de l'amour, c'était différent, c'était Joshua, lui seul connaissait ton corps par cœur, chaque zone qui te faisait soupirer de plaisir. Chaque mot qui te faisait rougir, qui te rendait dangereusement accro à ton meilleur ami, alors non, tu ne sais pas si tu es certaine de ce choix que t'es en train de faire, mais ton cœur lui, il s'affole alors que tes lèvres sont si proches de celles de Leevy.

Tu soupires, alors que finalement tu as décidé de l'embrasser, et mon dieu que c'est bon, ça t'en ferait presque perdre la tête, finalement l'attente aura été récompensée, il suffit d'un baiser pour oublier la douleur à ta tête… Pour oublier tous les petits problèmes qu'il y a eu une heure plus tôt, pour oublier la peur qui s'est pointée dans votre soirée, oublier toute la peine que tu ressentais depuis la mort de Josh. Tu trembles, sa main qui tient ton crâne, il ne semble plus vouloir te laisser t'éloigner de lui, tu souris contre ses lèvres, vient jouer avec sa langue, un ballet commence dans vos bouches. Tu mords ses lèvres, presque sauvagement, putain c'que c'est bon, t'en voudrais plus là, maintenant, la tension sexuelle qui commence à grimper, petit à petit. Qu'il prenne les rennes, qu'il s'occupe de toi, son pouce sur la commissure de tes lèvres, tu sors la langue pour lécher ce pouce, sensuellement, un peu perdue, essoufflée par vos baisers échangés. T'es différente ce soir avec lui, alcool ou pas, peu importe, tu ne veux pas faire marche arrière, ce serait vraiment de la torture, pour lui comme pour toi.

Tu sursautes quand il se redresse, pour reprendre le contrôle, tu te sens d'un seul coup petite, prise au piège, tu souris malicieusement quand ses mains viennent attraper fermement tes hanches. Ton corps contre le sien, ta poitrine contre son torse, tu te perds dans ses yeux, qui pétillent, c'est à cause de l'alcool ou peut-être à cause du désir qu'il éprouve pour toi, tu sais pas, tu lui demanderas pas. Puis tu sens son regard sur toi, ça te trouble, te fait encore rougir, t'aimes bien rougir quand c'est lui qui te regardes comme ça, comme si t'étais un trésor à ses yeux. Qu'il ne te laisse plus partir, tu n'en as pas envie, qu'il prenne le droit de t'embrasser, d'aller plus loin, tu le cherches du regard, et il vient chercher un baiser, sa phrase te fait sourire.

"Moi aussi…mais je m'en moque, j'ai envie de toi Leevy…"
tu murmures à ton tour contre ses lèvres alors que ta ceinture cède sous ses doigts, tu t'agrippes à lui, comme si t'avais peur de tomber, tomber dans un cercle vicieux, ne plus pouvoir se détacher de lui. Tu as peur, peur de ne plus pouvoir te passer de ses baisers, ses caresses, ses mains rassurantes, de ce regard qui te rend dingue. Tu ne comprends pas pourquoi ça t'fait ça ce soir, peut-être parce qu'il a su te calmer, qu'il a su gérer ta crise. Alors toi aussi tu commences à défaire l'attache de son pantalon, tes doigts qui glissent sous son tee shirt, lentement, tu caresses son torse, doucement… Tu touches enfin sa peau, c'est doux, tu sens les muscles se dessiner sous tes doigts, tu sens son cœur battre. Tu souris presque timidement, ton front contre le sien, tu viens encore chercher ses lèvres, un baiser presque torride à t'en faire perdre le souffle.

Tu continues de caresser son torse, ta main de libre qui se permet d'aller plus bas, vers son entre-jambes, tu sais pas si toi t'as le droit, alors tu cherches une réponse dans son regard, ou un bruit qui dira qu'il est d'accord. Tu attends, impatiente.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep 2016 - 16:00

Ah, bordel. J'respire fort. Ça me presse, ça me hâte, comme une putain d'urgence. Chaque seconde est de trop, chaque baiser ne fait que m'enhardir un peu plus dans l'attente infernale. J'sais pas, j'ai l'impression qu'on n'a pas le temps. Qu'il faut se dépêcher de conclure avant que l'envie ne passe, avant que l'alcool ne lève son voile, avant que quelqu'un n'arrive et nous arrache à ces chimères. Peut-être que si on prenait du recul, la scène nous paraîtrait risible. Deux saoulards dans un parc plein de cadavres de bières. A peine quelques arbres et buissons pour se cacher de la route. Deux freaks qui se défoulent l'un sur l'autre.

Ses mains filent sur mon torse, sur ma peau, relèvent mon T-shirt sur leur passage. J'en frissonne, me tends, ivre de cette douceur. Le contact est délicat. Du moins, davantage que celui de mes mains qui tirent les pans du jeans vers le bas, de mon corps qui s'écrase contre le sien. J'contrôle pas vraiment. La dextérité, la gravité. C'est trop abstrait, trop hésitant. Je retrousse le tissu bleu jusqu'à la moitié de ses cuisses, suis bien forcé de cesser le déshabillage pour ne pas foutre en l'air son bandage. Ça suffit déjà à mes doigts pour remonter sur ses jambes, s'éterniser sur chaque parcelle de peau révélée, caresser, effleurer la lingerie, remonter sur son ventre.

Impossible de garder le peu d'esprit que le désir fait s'envoler. J'sens ses mains descendre. Lentement. Putain. J'en deviens dingue. C'est froid. Léger. Presque aérien. L'attache de mon pantalon qui cède sous son doigté, rend un peu de place à la virilité bien réveillée. Elle m'effleure. Et je soupire. Elle a l'air d'hésiter. Faut pas, non. J'suis tout à elle. Pour le temps qui nous faudra à nous en lasser. A nous combler. Mon bassin s'avance de lui même pour chercher le contact. Réflexe animal. Mais j'suis trop impatient. Alors, l'une de mes mains se détache de sa cuisse, vient prendre la sienne, l'incite à saisir franchement le membre durci à travers le tissu de mon boxer. De quoi me faire grogner contre ses lèvres, l'embrasser de plus belle. Rapidement, mes baisers bifurquent contre sa joue, sa mâchoire, sa gorge. Je lèche, mords, dévore, aussi loin que ses vêtements me le permettent. Mes doigts sur sa cuisse remontent, retrouvent en hâte la chaleur d'entre ses jambes, y filent une caresse à peine appuyée. Et à mesure que l'humidité naissante se fait ressentir sur le tissu de sa lingerie comme sur la pulpe de mes doigts, je m'immisce un peu plus loin, un peu plus fort. Elle a envie de moi ? Très bien, j'suis prêt à tout lui donner. Tout prendre. Ne rien laisser.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Sep 2016 - 16:26



Tu suffoques, ton cœur se serre, l'alcool dans ton sang n'arrange rien, tu ne sais pas si tu dois continuer, si tout ça n'est pas une belle connerie provoquée par l'alcool, t'en sais rien. Bordel c'que sa peau est douce, tu balances son tee shirt un peu plus loin, au dessus de vos têtes, il s'écrase plus loin sur l'herbe… Tu souris, encore, bêtement, tu n'as encore jamais fait ça à l'extérieur, non, c'était toujours sur un canapé, un lit ou sous la douche, mais jamais dans l'herbe humide. Tout ça, c'est un coup à attraper froid, à être malade à en crever le lendemain, il ne fait pas forcément chaud ce soir. Mais c'est pas grave, la chaleur de vos deux corps suffira à te réchauffer tout comme ses caresses qui se font plus intrusives, ses baisers dans ton cou.

On croirait voir deux ado en rut, prêts à se sauter l'un sur l'autre, n'ayant pas envie de prendre votre temps, le temps vous en manquez probablement, n'importe qui peut surgir, vous surprendre, tout faire arrêter. Et pourtant t'en as pas envie, t'aurais aimé être à l'abri des regards des autres, tu rougis violemment en t'imaginant prise sur le fait. Alors vos vêtements se défont, ton pantalon descend peu à peu, il est tendre avec toi que c'en est troublant, tu ne l'as jamais connu tendre, toujours bourru, vulgaire. Heureusement que l'alcool y est pour quelque chose, tu soupires quand ses doigts viennent caresser ta lingerie, ton dos qui se cambre automatiquement. Putain. Tes cuisses se détendent petit à petit, il attrape ta main, te fait comprendre que t'as le droit de continuer ce que tu avais commencé à faire. Comme s'il te donnait le feu vert, que lui aussi en a tout autant envie que toi. Tes yeux pétillent, tu te mordilles doucement les lèvres, passe ta langue sur les siennes, joueuse, provoc, un peu, juste un tout petit peu.

Tu le caresses à travers son boxer, la virilité bien présente, dure, tu le frôles délicatement, ayant peur de trop le brusquer, puis finalement tu te sens plus à l'aise, plus sûre de toi. Tes doigts font tomber le tissu, les siens sont occupés, tu gémis déjà alors qu'il ne s'agit que de ces doigts, c'est juste une torture si délicieuse. Tu n'arriveras pas à t'en passer. Comme si tu en deviendrais une droguée, une droguée du sexe avec lui.

"Leev…"
tu murmures contre son oreille, retirant au passage ta culotte qui rejoint le tee-shirt du brun, tes cuisses autour de ses hanches, tu es prête, t'en veux plus et tu le lui fais comprendre, t'installant comme tu peux sur lui, ton torse contre le sien. "Me fais pas attendre…"
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 1:32

Je ne la lâche que le temps d'y perdre mon haut, m'empresse de retrouver son contact. Ses mains, ses bras, son T-shirt qui se retrousse à mesure que les corps frottent, s'électrisent, sa peau, ma peau, la chair, les muscles, les tendons prêts à se déchirer, le cœur à imploser. Les battements frénétiques, les souffles mêlés, brisés, les regards envieux, avides. C'est bientôt au tour des sous-vêtements de se faire la malle ; ses mains qui me libèrent, font dégringoler la lingerie jusqu'à ses genoux. Mes deux paumes s'ouvrent et se posent sur ses fesses, saisissent, caressent. J'apprends son corps, sa gestuelle, comme pour espérer tout retenir. Jusqu'au moindre détail de sa cambrure, son épiderme, sa texture. J'aimerais ne rien oublier. J'aimerais que cette fois, l'alcool ne me grille pas les neurones. Qu'il m'accorde ce souvenir.

Elle me réclame ; une supplication qui me fait me mordre la lèvre, retrouver les siennes. Brièvement, le temps d'encore y goûter, de se faire patienter. L'une de mes mains remonte contre ses reins, chasse le tissu, le fais remonter prestement jusqu'au dessus de ses seins. Pour les embrasser à travers le soutien-gorge, baisser l'un des bonnets d'un geste pressé. Prendre la chair nue entre mes doigts, serrer tendrement, plonger à nouveau le visage contre son cou, l'attaquer d'un nouveau baiser, et enfin, légèrement m'écarter. Les yeux dans les yeux, encore. Pour mieux la voir céder. Comme moi. Tomber. Ensemble.

"T'es belle, putain..." Doucement, j'avance son bassin, l'incite à reprendre un peu de hauteur face à moi. Je lève le menton, ne la quitte pas du regard. Complètement hypnotisé. Hébété. J'en oublie tout le reste. Le monde qui nous entoure, la réalité. Le fait qu'on soit dehors, en train de baiser. De niquer notre pseudo-amitié. Par excès de désir, pour la course au plaisir. Les litres d'alcool qui nous courent les veines, polluent notre sang. Tout ce qui ferait que l'on se refrène, que l'on redevienne conscients. Peu à peu, sans quitter l'éclat de ses yeux, j'appuie contre sa hanche. Qu'on se touche enfin. Qu'on se crève dans l'attente, jusqu'à la toute dernière seconde. Mon sexe bute contre le sien, un contact intime qui m'enflamme corps et âme, me fait froncer le regard. Elle s’empale. Lentement. Centimètre par centimètre, sans se hâter. Le seul instant pour lequel j'accepte de prendre le temps. Ne pas lui faire mal. Non, mais qu'elle me sente tout entier. Qu'elle me sente écarter ses chairs, m'immiscer. Mes lèvres se scindent un peu plus à mesure que je la pénètre, que je la sens m'envelopper. J'en ai le souffle coupé. Pas foutu de respirer. Ni même de penser. Tous mes sens focalisés sur son corps qui retombe sur le mien, s'enfiler à merveille. Montre moi c'que tu ressens, Aileen. J'veux le lire dans tes yeux. J'veux te voir grimper aux cieux.
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MessageSujet: Re: Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot]   Aily ~ La fin d'une ère n'est jamais que le début de la suivante. [hot] - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Sep 2016 - 8:28

Tu découvres son corps, son torse, il est beau putain, depuis quand il est aussi séduisant ? Ou alors c'est l'alcool qui te donne cette impression, que à tes yeux là ce soir il est parfait, t'aimerais que cette vision reste gravée dans ta mémoire. Qu'il ne redevienne pas ce type exécrable, violent comme tout à l'heure avec les pauvres gars de tout à l'heure, qu'il te dise encore et encore ses mots de tout à l'heure, qu'il n'a pas envie qu'un autre te touche.

Ouais ça t'as fait un drôle d'effet lorsqu'il t'as dit ça, comme si c'était un truc que tu attendais, qui te redonne cette envie de vivre, d'être toi-même pour lui et seulement pour lui. Que seules ses mains aient le droit de te toucher, qu'il ne t'en demandes même pas la permission, que ça soit naturel chez lui à partir de ce soir. Mais qu'est-ce que tu attends au juste Aileen ? Tu sais très bien qu'il a perdu sa femme, que jamais tu n'arriveras à la cheville de celle qu'il a sincèrement aimé. Vous avez tous les deux perdu quelqu'un, vous essayez de retrouver du réconfort dans les bras de l'un et de l'autre, comme pour oublier cette perte, cette douleur incessante qui vous fait faire sûrement des cauchemars toutes les nuits.

Tu as envie de lui, le lui fait comprendre, ton regard brûlant de désir, cette chaleur au bas-ventre, qui te fais perdre la tête, tu te permets encore de te perdre dans son regard, son regard qui te rends toute chose. Sa main sur ta poitrine, qui la découvre délicatement, tendre, tu frissonnes, t'as toujours été hyper sensible à cet endroit, ton dos se cambre encore sous ses caresses. Ça en serait presque douloureux, mais tu t'en moques, c'est l'effet qu'il te fait, son visage au creux de ton cou, tu glisses tes mains dans ses cheveux, doux, tu en oublies l'odeur des poubelles de tout à l'heure. Vous êtes là tous les deux dans ce parc, prêt à baiser comme des sauvages, ne prenant pas vraiment le temps de plus vous découvrir, d'observer les expressions qui passent sur vos visages. Là tout ce qu'on peut lire sur le tien c'est le désir qui s'agrandit à chaque minute qui passe, t'en peux plus de cette attente, c'en est intenable.

Il te regarde, tes yeux gardent le contact avec les siens, ce regard qu'il a, la façon dont il te regarde, tu aimerais que le lendemain il soit toujours là, mais c'est peut-être trop en demander. Tu rougis lorsqu'il te dit que tu es belle, ton cœur qui rate un battement, le premier avec lui, t'es perturbée.

Tu te mords les lèvres lorsque tu t'empales lentement sur lui, l'alcool qui coulait dans tes veines, dans ton sang, vient de s'envoler avec un premier soupir, tu lui griffes le dos alors que tes hanches commencent à bouger toutes seules. "Putain…" tu murmures, le souffle saccadé, te mords les lèvres, tes joues rouges, essoufflée par ce simple contact. Tes yeux se perdent encore dans les siens, comme si tu l'autorisais à y lire tout le désir, toute l'excitation qui a pris place, comme si la peur de le perdre n'était plus là. Pour un moment intime partagé avec lui. Et après quoi ? Qu'est-ce qui va se passer ? Redevenir des amis ? Oublier cette nuit passée avec lui ?

T'en as pas envie, non, ses baisers t'ont déjà rendue accro, tout comme ses caresses, ses soupirs qui se font entendre au fur et à mesure que tes hanches bougent, un peu plus rapidement. Sauvage, ton cou en arrière, ton dos qui se cambre, c'est trop bon, t'en frissonnes de plaisir, ton corps tout entier tremble. Il te fait perdre la tête, encore une fois, son membre bien présent, tout ça n'a rien d'un rêve, c'est bien réel. Et tout recommence à trembler autour de vous, ta mutation qui décide encore de faire des siennes, mais moins violemment que tout à l'heure, c'est plus calme, moins dangereux. Tu comprends pas pourquoi ça fait ça maintenant, mais tu ne veux pas qu'il arrête, qu'il trouve un moyen plus tendre, plus doux pour te calmer… "Leev…" tu murmures entre tes lèvres, tes cheveux en bataille.
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