Sujet: Re: We follow like Alice and just keep diving down the hole ♢ Cesare Mer 26 Avr 2017 - 15:01
And just keep diving down the hole
Un enfant, dénué d'amour, se mourrait. Cela fut un cas d'étude de la jeune femme à l'époque, fade et triste, où elle était coincée sur une chaise au lycée de Détroit. L'après guerre, fut le spectacle de nombreux abandons, des nourrissons délaissés par les parents. Ces enfants, abandonnés aux soins d'une pouponnière ou de l'état, mourraient parfois, sans raison apparente ni médicale. L'amour, tuait, oui. Mais son absence, causait bien de meurtre et ce dernier était inconscient, jamais désiré. La mutante ne fut pas de ces enfants, elle ne fut jamais la petite fille abandonnée, délaissée et méprisée. Sa mère, fut toujours là, la protégeant du début à la fin de sa vie, sauvant sa fille au prix de sa propre vie, sans jamais revenir en arrière. Oui, peut-être que l'enfance forgeait l'âme, le caractère et que les premières années d'une vie, valaient bien des guerres et des défaites. La mutante adoptait pourtant, reniait les souvenirs de cette période en force, parce que cela était nécessaire et qu'elle ne supporterait pas de se rappeler. Cela ne fut jamais une anomalie cérébrale, mais simplement, un désir de passer au dessus de la souffrance d'enfance pour devenir meilleur. Le monde était trop grand pour s'enfermer dans un destin après seulement quelques années à vivre sa vie. L'enfance décidait rarement des choses éternelles, et contrairement à ce que tout le monde voulait bien le penser : un nom n'était qu'une idée. La mutante en était le cas parfait, et il n'était même pas question du changement total d'identité pour abandonner son prénom de jeunesse. La mutante, ne fut jamais nommée « Skylar » par ses proches, mais « Sky' » de façon perpétuelle. Cela laissait bien dire, que le prénom n'était qu'une idée, pour l'inscrire sur un papier. Les rares fois où ce prénom était prononcé dans sa maison, c'était lors d'une colère de son père ou que son frère était trop shooté pour réaliser qu'il voyait réellement sa sœur et non pas une hallucination ridicule avec des éléphants roses. La mutante de jaugea alors avec un regard faussement hautain, tandis qu'elle venait à soupirer. « SKY-LAR. » La mutante afficha un visage de rejet, face à ce son ignoble qui terminait ce que Cesare verrait éternellement comme le prénom de son amie. « Franchement, avec un prénom aussi moche, j'suis la mieux placer pour venir commenter les prénoms originaux : c'est une idée de merde. Fort heureusement, Sky', c'est joli. » Faith avait toujours apprécié ce surnom, en parallèle d'un prénom qu'elle vint toujours à détester. Cela justifiait donc que son avis sur les prénoms était le plus judicieux. Cesare, c'était un beau prénom. Bon, cela était une forme détournée d'un empereur romain, mais cela restait un beau prénom – puis il avait des origines hispaniques, donc forcément, cela était encore mieux. Faith était une adepte de l'amérique latine, et de Cesare, donc forcément elle ne pouvait qu'aimer d'autant plus les origines de son ami. Donc, par définition, Clara avait des origines, certes éloignées. Il était vrai, que le bébé ferait plus penser à la famille de Cesare, mais non seulement Faith n'y voyait qu'un bébé et non pas un mélange génétique, mais en plus : il était dangereux de se fier aux apparences dans ce monde. La mutante se moquait donc de la ressemblance, et préférait se moquer de Cesare et simplement se contenter de trouver Clara belle. Après tout, le reste ne comptait pas aux yeux de la meilleure-amie. Le bébé était en bonne santé, le papa aussi et sans doute que la maman se portait bien. Faith n'allait donc pas se lancer dans un jeu de devinettes sur l'apparence de Clara.
Il était vrai que comparer Cesare à son paternel était une façon fort peu agréable de le présenter, mais elle se devait de relativiser les choses. Cela lui arracha néanmoins un rire moqueur en contenant toute forme de moquerie et d'auto-dérision en venant à se pincer les lèvres. La blonde se contenta alors d'un rictus en coin en calmant toute forme de moquerie trop prononcée. « Et inutile de me remercier pour cette grosse marche de manœuvre, ça me fait plaisir. » Le sujet était délicate, sans doute plus pour lui que pour elle. Cela expliquait pourquoi elle avait cité son propre père et non le père de Cesare comme second exemple. Le père de la blonde était tranquillement enterré et il ne comptait pas revenir la faire chier de suite – enfin après tout, cela semblait être la même de revenir d'entre les morts pour emmerder la plus jeune. La nuance entre le papa et la meilleure amie, était qu'elle était parvenue à faire taire les souvenirs de ce passé douloureux et qu'à chaque fois qu'il revenait : sous la forme d'un mentor ou d'un frère, elle lui tirait une balle dans la tête pour le renvoyer dans les limbes de sa mémoire en lui faisant pourtant une place de choix dans son quotidien. Cesare, lui, devait vivre avec un homme réel sur ses épaules, pouvant surgir de l'ombre d'une ruelle comme enfoncer la porte de cette maison. Encore une fois, ils se comprenaient, mais il avait bien plus fort à faire qu'elle. Faith avait une capacité impressionnante à tuer ceux qui tentaient de l'arrêter, de la briser et parvenait toujours à se relever avec une âme toujours un peu plus brisée. Tant pis, elle vivait, et à cela elle le devait à sa capacité à tuer. Cesare avait des enjeux différents, une vie différente. Il avait une vie à trois, quand Faith avait perdu son projet de vie à deux par la faute de son frère – qui finirait par crever de façon dramatique et solennelle sans aucun doute. Sa vie à trois, il la vivait avec Isolde et Clara. La blonde haussa un sourcil en affichant une mine de refus alors qu'elle venait à serrer l'enfant un peu plus fort toujours dans la protection de cette dernière pour ne pas lui faire de mal. « Tsss, j'garde ton bébé, j'ai des trucs à lui raconter sur toi. » Commençant à faire quelques pas avec un regard mystérieux envers Cesare comme si la mutante allait sérieusement révéler un terrible secret à un enfant qui ne saurait le comprendre. Laissant paraître finalement un sourire discret pour déposer à nouveau son regard sur l'enfant à l'écoute de l'explication. Cette dernière, était relativement triste. « Bien sûr que tu n'étais pas là, sinon tu m'aurais rendu hommage en la nommant Skylar, c'est évident, je m'en doutais. Non, inutile de me l'avouer je sais tout. » Parce qu'elle préférait cet humour légèrement mesquin plutôt que de l'embarquer dans des sujets difficiles.
Faith se retrouva alors à observer Clara durant plusieurs secondes avec un rictus en coin, comme un vieux souvenir. Non, la femme n'était pas née pour « procréer », mais en effet Faith appréciait les enfants plus que les adultes. Disons qu'il y avait une tranche d'âge, de 0 à 8 ans, elle était tata sky', mais jusqu'à 16 ans, elle était plutôt tata-éloignée-skylar. La question fut bien vite résolue alors que la porte se faisait entendre, et ce fut naturellement vers qu'elle tourna le regard vers Cesare. Aucune réaction, super. Sans doute que la voix d'Isolde était la voix qui résonnait – cela sonnait presque logique d'ailleurs. Et ce fut le moment de drame, où Isolde débarqua dans la pièce. Cela était injuste d'ailleurs, Faith la connaissait de par sa position de maire, mais l'inverse n'était absolument pas vrai. La blonde pouvait donc très bien être une folle dingue venue kidnappée un enfant. Skylar sentait bien que la question n'était pas pour elle, et son regard se détourna instinctivement vers Cesare qui se devait d'éviter à sa meilleure-amie des problèmes. La « fameuse skylar » ne tenta même pas une prise de parole, de peur de se faire rembarrer – chose qui serait logique. Néanmoins, l'humour sur le facteur fit ricaner Sky' dans sa barbe et imaginant Cesare se refuser d'ouvrir au facteur. Cela restait assez bas et méchant de sa part, mais l'image ne pouvait que l'amuser. La mutante se trouva donc présentée avec un bébé dans les bras, quand le dit bébé devrait être dans les bras d'une autre blonde – sa mère donc. « Enchantée. » La situation était particulière : faire connaissance avec la mère, mais ne pas pouvoir la saluer correctement puisque Faith tenait le bébé de la mère en question – vraiment, c'était bizarre. La dernière phrase fit écarquillée les yeux à la blonde alors qu'il tentait sans aucun doute de détendre l'atmosphère en citant la demoiselle. Cette même demoiselle, qui ne savait pas, si elle devait reposer le bébé ou le rendre aux parents. « Vas-y, moque toi des nounous blondes, un jour nous dominerons le monde. » Secouant légèrement la tête en roulant des yeux pour poser son regard sur Isolde qui avait le mérite de réussir ses entrées. « La fameuse Skylar ? Heureuse de savoir que Cesare parle de moi, d'autant plus quand il parle de moi en citant ce merveilleux prénom. » Cesare avait lancé le sujet des prénoms, il ne pouvait donc s'en prendre qu'à lui-même. « Tu peux m'appeler Sky', puisque Cesare confirmera, Skylar c'est pas top comme prénom. » Faith avait une familiarité anormale, et cela se justifiait uniquement parce qu'elle avait une confiance presque aveugle en Cesare. S'il aimait Isolde, alors elle avait toute la confiance de la meilleure-amie. La mutante s'approcha alors du couple en gardant néanmoins une certaine distance pour permettre au couple de respirer, bien qu'il semblait rester très peu tactile en présence de la mutante. Une pudeur assez amusante. « Tu veux la récupérer Isolde ? » C'était sa fille, tenue par une quasi-inconnue, la question était purement là pour faire preuve de politesse. N'importe qui, sans doute, voudrait prendre son enfant dans les bras.
pas de soucis pour la présentation et faut pas se cacher cesare, il avait le droit de porter un collier
Isolde Saddler
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Sujet: Re: We follow like Alice and just keep diving down the hole ♢ Cesare Sam 13 Mai 2017 - 13:59
Pouvoir rentrer plus tôt que prévu à la maison, c’était franchement plus agréable depuis qu’elle savait qu’une fois qu’elle aurait franchi le seuil de la porte, Isolde pourrait retrouver Cesare. Avant, elle avait eu la certitude de retrouver sa fille et ça lui faisait toujours vraiment plaisir, mais malgré tout ce que Clara pouvait représenter à ses yeux, ça n’avait jamais été suffisant. Savoir que Cesare lui, il était loin d’elle, dans cette grande baraque en compagnie de son père, pendant qu’elle elle se retrouvait dans cette baraque, bien trop silencieuse dès que Clara dormait, ça n’avait pas rendu les soirées franchement agréables. Elle en avait passé du temps à penser à Cesare, à se demander comment il allait, ce qu’il faisait, si c’était pas trop dur pour lui de supporter son père. C’était ce genre de pensées qui avait rendu le fait de travailler jusqu’à pas d’heure, vraiment libérateur, se concentrer sur autre chose, ça lui avait au moins permis de ne pas se poser mille et une question auxquelles elle ne pouvait avoir des réponses qu’à travers un téléphone, en attendant la prochaine fois où elle pourrait enfin se retrouver en face de l’homme qu’elle aimait. C’était différent maintenant. Il était là, tous les soirs quand elle rentrait, alors évidemment, ça rendait plus motivant l’idée de rentrer du boulot. Elle aurait aimé que ça se fasse sans qu’il ait besoin de passer de trop nombreuses heures entre la vie et la mort et sans qu’il n’ait besoin de rester hospitalisé pendant une dizaine de jours parce qu’il s’était fait poignardé par son propre père peu de temps après être rentré de France. Maintenant que ça allait mieux, qu’il était tiré d’affaire, que les plaies cicatrisaient peu à peu, au moins ça devenait facile de se dire que tout était mieux maintenant.
Alors, s’éclipser du boulot en avance, c’était plutôt une bonne idée, au moins, ça lui permettait de rentrer plus tôt, de retrouver Cesare et Clara et désormais, les soirées étaient bien plus agréables quand elle était à la maison et non en train de se forcer à bosser pour ne pas penser à tout ce qui pouvait compliquer sa vie. Y avait des jours comme ça où en plus, le boulot était plus ennuyeux qu’autre chose et quoi qu’elle fasse pour y mettre de la bonne volonté, elle n’y arrivait pas. Alors dans ces cas-là, c’était forcément mieux de rentrer chez elle pour souffler un bon coup et pouvoir s’y mettre de façon plus productive le lendemain. C’était avec ce genre d’idées en tête qu’elle était rentrée à la maison, encore trop habituée à se chercher de bonnes excuses pour justifier qu’elle quittait le boulot plus tôt. Elle qui avait eu l’habitude de sécher certains cours au lycée tout simplement parce qu’elle n’aimait pas ou qu’elle n’avait pas la motivation nécessaire pour y aller, la voilà qui se retrouvait à avoir besoin de bonnes excuses pour une heure ou deux tout au plus, de moins dans sa journée. Quelques heures qu’elle aurait l’occasion de rattraper bien vite, dès lors qu’elle aurait de nouveau trop de trucs à régler et qu’elle serait obligée de rentrer tard. Alors dans le fond, c’était probablement mieux de profiter des moments où les choses étaient assez calmes à Radcliff, pour passer plus de temps avec sa famille, puisque, trop rapidement, la merde reviendrait s’installer à Radcliff et que là, faudrait mettre les bouchées doubles. Elle avait du mal à croire que le calme pouvait rester bien longtemps dans cette fichue ville. Ça avait beau être une ville perdue au plein milieu du Kentucky, ça restait un coin beaucoup trop sujet aux problèmes divers et variés et maintenant qu’elle avait signé pour en être la maire, c’était à elle d’essayer d’en régler un maximum.
Au moins, ce n’était pas ce soir qu’on lui prendrait la tête. Elle était chez elle maintenant et elle devait bien avouer qu’elle ne s’attendait pas à ce que Cesare ait de la compagnie. Pas qu’elle soit ce genre de petite-amie qui ne supportait pas que son conjoint parle avec d’autres filles ou la laisse en plan parce qu’il sortait avec ses potes. C’était surtout parce que Cesare, il lui avait bien fait comprendre que sa liste d’amis, elle était plutôt courte et il se méfiait des autres comme de la peste. Alors forcément, c’était bizarre, d’arriver là pour voir Cesare avec quelqu’un et ce même quelqu’un avec Clara dans ses bras. Heureusement, elle était capable de tirer ses propres conclusions, logiques et pas influencée par la jalousie comme certaines filles auraient pu le faire. Dans toute cette scène qui l’avait complètement surprise, apparemment, c’était elle qui disait des trucs bizarres. « J’rigole, t’en fais pas. » Quoi que, quand même, elle en était arrivée à se poser la question maintenant qu’elle avait évoqué l’idée. Peut-être que finalement Cesare, il pourrait plus facilement faire peur à Cesare que les deux chiens qui viendraient lui aboyer dessus. Elle fronça légèrement les sourcils, alors qu’il semblait bien que la présence de la blonde faisait, qu’elle n’aurait pas le droit à son bisou d’après le boulot. Tant pis, elle reposa bien vite son regard sur la blonde. « Enchantée. » Qu’elle répondit alors à l’adresse de Skylar, maintenant que les présentations étaient faites. Elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils d’un air sceptique alors qu’ils parlaient des nounous blondes. « Est-ce que ça marche vraiment ? J’veux dire, si ça paie une fortune, j’peux toujours essayer. » Elle n’était pas sérieuse, évidemment, mais elle était blonde, alors ça aurait pu marcher, si seulement elle avait eu assez de patience pour s’occuper des enfants des autres. Elle était de toute façon elle avait déjà bien assez à faire avec sa propre fille et son boulot de maire. « Sky’ alors. » Elle lui adressa un sourire. « Et je suppose que tu devrais pas l’écouter, c’est très bien comme prénom, Skylar. » C’était un prénom quoi. Pas le genre de trucs qu’elle irait critiquer, à part si elle devait être énervée par la personne le portant sans doute, dans ces moments-là, elle pouvait tomber très bas après tout. Dans le fond, Cesare lui-même, sans le savoir, elle avait dû le critiquer aussi pour ça à une époque, quand elle avait été à court d’insulte à son égard. « Je serais vraiment une mauvaise mère, si je disais non. » Qu’elle répondit à Skylar avant de s’approcher pour récupérer sa fille. Même sans craindre de passer pour une mauvaise mère qui disait aux autres de garder son bébé, elle venait de passer la journée au boulot, elle n’avait pas eu son bisou de la part de Cesare, alors elle avait bien le droit de pouvoir au moins serrer sa fille dans ses bras et déposer un baiser, au moins sur sa joue à elle. Malgré la présence de se tourner vers Cesare, parce que mine de rien, y avait ce genre d’inquiétude face à ses blessures, qui faisait qu’elle s’en fichait de qui y avait dans la pièce, il fallait qu’elle s’assure que tout aille bien pour lui. « Ça va toi ? » Et il savait bien de quoi elle parlait, elle devait être chiante avec ça, ces derniers temps, mais c’était plus fort qu’elle. Elle était sûre qu’il serait pareil si c’était elle qui s’était faire poignardée après tout. Il avait l’air bien, il tenait debout, il n’avait pas l’air de souffrir le martyr, mais qu’importait, c’était encore beaucoup trop récent pour qu’elle arrête de s’inquiéter, alors, il allait devoir faire avec encore quelques temps.
Spoiler:
j'avais pas vu les images pauvre cesare avec son collier
We follow like Alice and just keep diving down the hole ♢ Cesare
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Sujet: Re: We follow like Alice and just keep diving down the hole ♢ Cesare 
Mer 26 Avr 2017 - 15:01
et faut pas se cacher cesare, il avait le droit de porter un collier 
