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 [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...

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MessageSujet: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 17:59

Lilian Emma Ames
« I wasn't ready for this, and yet,here I am.  »

NOM : Ames PRÉNOMS : Lilian, Emma DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12 avril 1992 à Pikeville, Tennessee ÂGE : 23 ans ORIGINES : Ses deux parents viennent du Kentucky. NATIONALITÉ : Américaine STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Serveuse ORIENTATION SEXUELLE :  bie ( elle  préfère les femmes ) MUTATION : Perception des émotions TRAITS DE CARACTÈRE : Courageuse , audacieuse, joyeuse, sociable, débrouillarde, efficace, fonceuse, secrète, impatiente, brutale, orgueilleuse, individualiste AVATAR : Emilie de Ravin. GROUPE : The Future Is Here CRÉDITS : Ici et .



(001), Même si elle ressent les émotions des autres, ça ne veut pas dire qu'elle compatit (002), elle peut se montrer sympa mais elle est plutôt individualiste et ferra passer ses intérêts en premier (003), elle n'hésite pas à se bagarrer à main nues (004),  elle a un goût secret pour l'histoire et possède beaucoup de livres sur le sujet, à peu près les seuls qu'elle accepte de lire (005), elle fait rarement confiance aux gens (006), elle n'hésite pas à voler si elle en a besoin (007), elle aime beaucoup les animaux (008), elle n'a pas vraiment de rêve d'avenir mais elle aimerait bien en trouver un (009), elle sait se servir d'une arme à feu, elle en a une et son permis qu'elle cache soigneusement (010), elle est vaguement croyante ( chrétienne ) , comme le reste de sa famille, mais elle ne va jamais à l'église  

Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez.
C'est très jeune qu'elle commence à deviner ce que les gens ressentent autour d'elle. Au départ, c'est comme une sorte d'intuition. Elle 'sait'. Ça se déclenche n'importe quand, n'importe où, sans aucun contrôle, et seulement quand elle est à côté de la ou des personnes. Elle commence par penser que c'est juste un sens prémonitoire bizarre. Mais peu à peu, ça se développe . Ça arrive de plus en plus souvent, et dans un espace de plus en plus large autour d'elle. Et le plus étonnant, c'est qu'elle commence à ressentir ces émotions étrangères au lieu de juste les deviner. Ce qui veut dire qu'elle peut se sentir très triste si quelqu'un l'est à côté d'elle. Même si elle parvient à séparer ces émotions des siennes, à sentir qu'elles sont à quelqu'un d'autre (ou beaucoup d'autres ), ce n'est quand même pas facile. En particulier quand il y a plusieurs personnes, ce qui l'épuise. Alors elle comprend qu'elle est différente. Mais ça ne s'arrête pas là : son don continue de se développer, au point qu'il ne s'arrête plus jamais : au bout d'un moment, il lui est difficile de se trouver près d'autres personnes, tant c'est éprouvant d'être bombardée par les émotions de tous ceux qu'elle croise... Elle est comme un radar à sentiments, qui capte tous les signaux qui passent. Invivable ! Ses premières tentatives de maîtrise sont donc d'essayer de l' « « éteindre » . Ça marche mais pas complètement, car mais il reste toujours là, quoique moins fort, et puis ne cesse de se réveille aléatoirement. Puisqu'elle ne peut pas le faire disparaître,  autant apprendre à s'en servir... A force d'entraînement, elle commence à cibler vers qui son pouvoir se dirige. Plus de problèmes de foules. Et puis, en le libérant seulement de temps en temps, elle peut le maintenir endormi le reste du temps. A présent, elle peut décider de deviner les émotions de telle personne et pas une autre tant que c'est dans un rayon de huit mètres. Elle peut également utiliser son don assez souvent sans efforts; ce qui est difficile, c'est de l'empêcher de se déclencher tout le temps. Par contre, elle est incapable de suivre les émotions d'une foule trop longtemps : tout se mélange, même elle.

Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ?

Elle les déteste vu qu'ils sont responsable de presque tous ses problèmes. A cause des hunters comme eux, elle a dû quitter son chez-elle. Elle rêve qu'ils finissent tous en prison, et pour toujours. Elle ne connaît personnellement aucune de leur victime, car elle évite les contacts avec les mutants potentiels au maximum. Mais elle sait qui est visé, elle et les siens ; et malgré le fait qu'elle les fuit pour sa propre sécurité, elle sent une forte solidarité avec les autres transmutants, et une colère sans égale quand l'un des leur et prit pour cible. Le gundpower squad est une menace bien plus réelle, maintenant qu'elle est à Radcliff. Elle en a peur, mais elle ne l'admettra jamais.

Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ?
Quelquefois, elle brûle de rejoindre l'un ou l'autre mais la plupart du temps, elle pense aux conséquences et change rapidement d'avis. Elle ne comprend cependant pas pourquoi Uprising ne s'entend pas mieux avec Insurgency.  Elle pense que le premier groupe devrait rejoindre le second, et, s'ils ne veulent pas se battre, devenir les stratèges de cette force armée . Ils ont le même but, après tout. Seules leurs méthodes diffèrent et à ses yeux, Uprising est clairement perdant. La diplomatie n'est clairement pas la solution, si ? Les mutants sont tués et leur différence, supprimée, juste parce qu'ils ont eu le malheur d'exister, et ce n'est pas en jetant des flyers sur les armes que ça va arranger les choses... A ses yeux, les mutants qui se battent contre les hunters, c'est une question de légitime défense. Les hunteurs les chassent. Alors ils n'ont pas à se plaindre quand la proie se retourne et les mord. Et tant pis pour eux si c'est jusqu'au sang... Il n'y a que les innocents qu'il faut éviter de blesser, bien sûr.


Ally - Alix - 20 ans
ft. Emilie de Ravin  - personnage inventé.

fréquence de connexion : Une fois tous les jours au moins pays : France avis sur le forum : cool cool cool *^* avez vous des suggestions : non ^^ comment l'avez vous connu : par hasard dernier mot : Toutes ces balises me font grave peur ;_ ; chuis trop vieille pour toute cette technologie , poutine !  


Dernière édition par Lilian Ames le Mer 6 Juil 2016 - 0:44, édité 1 fois
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Invité

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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 18:03

Stories are where memories go
when they´re forgotten.
 Le plus vieux souvenir de Lilian, c'est de jouer à cache-cache avec ses cousins dans des bottes de foin. Enfant elle vivait avec son père, sa tante, son oncle et leurs enfants dans la ferme familiale, en pleine campagne. Même si elle est théoriquement fille unique, elle a été élevée avec ses cousins comme des frères. La seule séparation entre les deux familles était que son père et elle habitaient dans une petite annexe au lieu du bâtiment principal.

 Même si elle vivait dans une ferme, cependant, elle n'a jamais eu à faire de travaux des champs. Toutes les terres avaient été vendues avant qu'elle n'y vive, à part celles de leurs maisons. Mais seul un fil barbelé les séparaient des champs et des étables, et elle et ses cousins y passaient leur temps à jouer quand ils n'étaient pas devant la télé.

 Ce qu'elle adorait, aussi, c'était ce jeu qu'elle avait inventé, qui s'appelait «  Devine comment il va » . Il était très simple : l'un des enfants chuchotait brusquement aux deux autres «  Devine comment il va ! » en montrant quelqu'un d'autre du doigt, et le premier qui avait deviné gagnait. Une fois sur deux, c'était Lilian une fois sur deux. « C'est de la chance », disait-elle simplement quand ses cousins se plaignaient de ne pas arriver à de tels résultats.

 Quand elle atteignit les cinq ans, on l'emmena à l'école, dans le village voisin. Lilian s'y plût énormément...A par pour le travail. Mais ce fût aussi le lieux où elle commença à s'interroger sur sa situation familiale. Jusqu'ici, elle s'était habituée à vivre sans sa mère. Elle y pensait souvent, et en même temps, elle ne manquait jamais d'attention parentale, entre sa tante, son oncle et son oncle. Et ce dernier, quand elle finissait par lui demander s'il savait où était sa mère, lui répondait simplement qu'elle ne pouvait pas être là. Lilian ne comprenait pas pourquoi. Elle n'avait que des suppositions, des suppositions qui impliquaient la grande dame qui se trouvait sur une photographie que son père gardait caché sous une pile de vêtements.

 Elle avait aussi cette impression de plus en plus grande, au fur et à mesure que le temps passait. Chaque fois qu'elle était près de son père, il était triste, elle le savait. Même quand il souriait. Mais cette tristesse devenait encore plus énorme chaque fois qu'elle mentionnait sa mère.

 Alors elle n'en parla plus.

 Quand elle fût plus âgée, finalement, son père la prit à part. Il lui expliqua que sa mère avait disparue, et qu'ils ne savaient pas où elle était passée. Elle était partie faire des courses en laissant bébé Lilian à son père et n'était jamais revenue. Personne ne l'avait vue, la police n'avait aucun indice, et les avis de recherche ne donnaient rien. Entre-temps, il avait perdu son travail, son appartement à Greeneville, il avait du mal à s'occuper de Lilian, et sa sœur lui avait proposé de venir vivre avec eux à la ferme familiale.

 Au fur et à mesure de la discussion, Lilian sentit quelque chose. Au départ, comme d'habitude, elle devinait la tristesse de son père, tout comme elle savait qu'elle portait une robe rouge ou bien que 1+1=2. Mais peu à peu, cela s'amplifia. Et à présent, elle ressentait la tristesse de son père, comme elle ressentait son propre étonnement, qui se changea en terreur quand ce poids devint trop important. Soudain elle sentait une peine, une douleur, qu'elle n'avait jamais connu, parce que ce n'était pas la sienne. C'était trop pour elle. Brusquement, instinctivement, elle se leva et s'enfuit en hurlant. Elle alla se réfugier dans le champ, ou elle se cacha de son mieux, à l'abri des hautes herbes. Là, elle sanglota de longues heures, à la fois de crainte et de soulagement. Soulagée, parce que la douleur avait disparu. Apeurée, parce qu'elle ne savait pas comment la faire disparaître pour toujours. Elle espérait cependant que c'était finit. Peut-être que ça n'allait pas revenir. Peut-être qu'elle allait juste « deviner » les sentiments des gens qui passaient à côté d'elle, comme avant.

 Mais quand on la retrouva, et qu'elle sentit le soulagement de son père, elle comprit qu'il n'en était rien. Ce ne serait jamais plus comme avant.

 Malgré son jeune âge, Lilian devina rapidement qu'il ne fallait pas parler de ça aux adultes. Ni à personne, d'ailleurs. Elle le savait, parce qu'aucun personnage de ses livres ne sentait les émotions des autres, alors ce n'était pas normal. Et aucun n'évitait non plus son père. Mais elle le fuyait depuis qu'elle était rentrée chez elle. On attribua son comportement au fait qu'elle avait apprit le sort de sa mère. Elle ne démentait pas. Après tout, c'était parce que sa mère n'était pas là que son père était si triste. Et c'était pour ça qu'elle avait du mal à rester près de lui, où sa tristesse la prenait à la gorge et la vidait de son énergie.

  Pendant quelques semaines , Lilian fût obsédée par l'idée de retrouver sa mère. Dans son esprit, c'était le seul moyen pour qu'elle puisse vivre comme avant avec son père. Si sa mère revenait, il ne serait plus triste. Plusieurs fois, elle s'était éloignée pour rôder vers les montagnes, en cachette de tout le monde. Elle avait retrouvée une pile d'avis de recherche qu'il avait laissés dans le grenier, et qu'elle avait prit jusque là pour un tas de factures. Elle les avaient distribués à ses amis, pour qu'ils l'aident. L'affaire retomba aux oreilles de son père après que les gamins interrogèrent leurs parents. Alors celui-ci la prit de nouveau à part et lui fit promettre de ne plus chercher sa mère. Il lui expliqua qu'il ne lui avait pas tout dit. Que la police pensait que sa mère n'était pas perdue. Même si elle n'avait laissé aucun message, elle était partie avec de l'argent liquide et sa voiture. Elle avait pu s'en aller de son plein gré. Et elle ne devait pas vouloir revenir. Ce n'était pas la peine de la chercher. Lilian avait sentit sa colère, son refus, mais aussi, quelque part, sa résignation : il refusait de croire que ce qu'il disait était vrai, mais il y croyait quand même. Alors Lilian abandonna ses recherches.

 Mais elle n'abandonnait pas l'idée de redevenir comme avant. Il n'y avait pas que la tristesse qui l'empoisonnait. Il y avait tous les sentiments des gens qui l'entouraient. Quelquefois, ils étaient si nombreux autour d'elle qu'elle sentait toutes ces émotions se mélanger, et c'était insupportable. Elle séchait les cours s'ingéniant à trouver des cachettes ou des trous dans la clôture de l'école, ou bien les subissait avec horreur. On lui pardonnait, en parlant de son «  instabilité familiaile «  (elle avait entendu les maîtresses dire de ça une fois ).  Elle supplia son père de lui donner des cours par correspondance. En même temps, elle n'était pas sûre de le vouloir : est-ce qu'une tristesse étouffante valait vraiment mieux que le reste ?

 Heureusement, elle trouva dans la bibliothèque de l'école, un lieu où elle se réfugiait car il était souvent vide, un livre qui l'aida énormément. C'était l'histoire d'un enfant qui faisait des cauchemars, sans pouvoir s'en empêcher. Un jour, cependant, il en eût assez, et dit à ses cauchemars de le laisser tranquille. Alors les monstres, les sorcières et autres fantômes qui le poursuivaient s'excusèrent et lui expliquèrent qu'ils voulaient juste jouer avec lui. Après les avoir apprivoisés, l'enfant devint leur ami, et ils ne l'embêtèrent plus jamais.

 Cette histoire fût une révélation pour Lilian : elle n'avait qu'à apprivoiser ses méchants pouvoirs !

 Bien sûr, ce fût plus difficile que ça. Chaque matin, chaque soir, chaque fois qu'elle avait le temps, elle s’entraînait. Finalement, elle trouva la méthode : elle diminua ses pouvoirs, imitant pour eux le geste de son père qui baissait le volume de l'autoradio. C'était un peu difficile, parce que c'était comme si son volume à elle voulait tout le temps remonter, alors elle devait se concentrer pour que ça reste vers le bas. Même comme ça, ses pouvoirs refusaient de disparaître complètement, et la plupart du temps, comme avant, elle devinait subitement l'émotion de quelqu'un. Même, dès fois, tout lui revenait dans la figure et elle sentait la tristesse de son père avec une intensité effarante. Mais là encore, elle trouva la parade : il suffisait de laisser ses capacités à pleine puissance de temps en temps. Elle apprit aussi à cibler des gens précis au lieu de les laisser aller vers tout ceux qui étaient assez proche d'elle. Elle pouvait toujours 'ressentir' toute une foule mais elle savait comment l'éviter, et le faisait très volontiers.

 Maintenant que Lilian maîtrisait ses capacités, elle était redevenue à peu près comme avant, allant à l'école et embrassant à son père avant d'aller se coucher. Et même un peu mieux : maintenant, elle pouvait se servir de ces drôles de facultés.

 Sans difficulté malgré ses absences, car on lui avait tout pardonné vu que l'on pensait qu'elle était bouleversée par l'absence maternelle, elle atteint le collège. Elle n'eût aucun mal à se faire des amis, d'autant plus qu'elle ressentait ce qu'ils aimaient. La seule chose qu'elle ne pouvait pas sentir, c'était les cours et les devoirs. C'était tout simple, en fait : elle détestait les études. Rester enfermée dans une classe, même quand on ne sent pas l'ennui de tout le monde, ça reste ennuyeux, et ne parlons pas du travail.  Seul les cours d'histoire l'intéressaient, et encore, elle préférait lire un bon livre sur le sujet qu'écouter déblatérer un professeur. Heureusement, elle avait ses amis pour combattre l'ennui.

 C'est en passant du temps avec elles qu'elle remarqua qu'elle avait une autre différence que son don bizarre, avec les autres filles ( enfin, de ce qu'elles laissaient paraître ) . La différence, ce n'était pas qu'elles parlaient maintenant souvent des garçons. Lilian était pareille. Par contre, elles ne parlaient presque pas des filles. Alors que les filles étaient aussi intéressantes que les garçons, voire plus ! Lilian, habituée, comprit qu'elle ne devait rien dire de ça, et surtout pour ne pas avoir à subir le sort de la pauvre fille qu'elles évitaient et dont elles se moquaient parce qu'elles la soupçonnaient d'être une lesbienne. On était dans le sud, la ville comptait 96 % de blancs. Elle ne s'attendait pas à autre chose. Ce n'était pas facile de sentir cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête et d'être enfermée dans le placard, avec en plus un pouvoir qu'elle avait toujours caché à tout le monde et qui parfois lui pesait, mais elle n'avait pas le choix, de toute façon. Elle prenait les choses avec philosophie. Un jour, elle se tirerait de ce trou, et elle leur ferait un doigt d'honneur.

 Au lycée cependant, le climat s'assainit un peu. Il n'y avait pas non plus de GSA à son école, mais enfin, les potentielles lesbiennes étaient moins ouvertement harcelées, alors Lilian se sentait plus tranquille. Elle tomba amoureuse d'une fille, et ne tricha qu'une seule fois pour savoir si l'autre ressentait la même chose. Elles sortirent ensemble, en gardant leur relation secrète. Quand elles rompirent un an plus tard, cependant, Lilian connu un moment de crise. Elle ne s'était jamais sentit aussi mal. C'est vrai, sa mère lui manquait : mais en même temps, elle ne l'avait jamais connue, et ce qui la rendait triste et en colère, c'était l'idée qu'elle était partie en les abandonnant sans même donner une raison ( même si son père, maintenant qu'elle était plus grande et ne traînait plus n'importe où sa recherche, lui répétait que c'était impossible qu'elle soit partie, qu'elle les aimait, etc ) . Quand à la tristesse de son père, elle sentait qu'elle s'adoucissait avec le temps, et qu'il allait mieux, et ça la rassurait. L'annexe était toute petite et elle ne pouvait inviter personne, mais ses cousins l'emmenait où elle voulait en voiture. Elle était nulle à l'école, mais il y avait un Community College pas trop cher ce qui lui donnerait les qualifications pour un poste tranquille dans une quelconque société de bureau si elle tenait et sinon, elle n'aurait qu'à faire serveuse. Son existence était relativement simple, malgré tout, et ce fût rompre qui fût sa première grande catastrophe. Elle ne pouvait en parler à personne, en plus. Et puis c'était comme si cette rupture avait rassemblé toutes ces choses qui lui manquaient dans sa vie et les lui rappelaient. Elle était désespérée.

 Alors elle commença à se servir des sentiments des autres pour aller mieux. Elle se mettait à côté de quelqu'un qu'elle devinait heureux, et s'arrangeait pour rester à côté de lui le plus longtemps possible : comme ça, même artificiellement, elle ressentait un peu de ce bonheur, et ça la contaminait, ça l'aidait. Elle devint rapidement accroc, même après avoir surmonté son chagrin. Elle se collait aux gens joyeux, aux couples d'amoureux. Quand elle s'ennuyait, elle s'asseyait au côté de quelqu'un d’impressionnable devant un film d'horreur pour s'effrayer un bon coup, et à la fin, elle s'en allait tranquillement sans aucune inquiétude. Elle serrait joyeusement dans ses bras son amie qui avait le vertige quand celle-ci descendait de la plus haute attraction de la fête foraine. Quelque part, elle se sentait un peu coupable de profiter ainsi des autres ; d'autres part, ça ne leur enlevait rien, et elle adorait ça, alors elle continuait.

 A la fin du lycée, comme prévu, elle eût le choix entre un petit boulot et le Community College du coin. Elle choisit les deux, avec la pression de son père qu'il voulait qu'elle fasse des études. Tout en travaillant dans un diner de la ville pour payer le loyer de son petit appartement et ses études ( même si son père l'aidait ) , elle suivait les cours dans des matières qui lui donneraient quelques notions de comptabilité.

 En même temps, elle pensait de plus en plus à sa mère. Elle voulait la retrouver. Pas parce qu'elle voulait la connaître. Elle avait une seule chose à lui demander. «  Pourquoi tu es partie ? » Elle voyait la scène, avec la femme de la photo qu'elle connaissait par cœur à force de l'avoir regardée en secret, qui lui faisait face, choquée, et elle entendait sa propre voix qui demandait simplement, durement : «  Pourquoi tu es partie ? » . La seule chose qu'elle ne pouvait pas deviner, c'était la réponse.

 La même année, le président fit soudain une annonce : les mutants existaient. Ils portaient le nom de transmutants, avaient des pouvoirs, et vivaient secrètement aux côtés des humains. Comme tout le monde, Lilian avait sentit que le monde allait basculer, parce qu'elle devinait que « tout le monde » n'existait plus. Le monde était désormais ouvertement fracturé. Pour preuve, la campagne de dépistage qui suivit. La jeune femme s'y rendit la mort dans l'âme. Lors de l'entretient elle mentit, mais elle savait que de toute façon, les gens verraient qu'elle était mutante. Peut-être qu'au moins, comme ça, ils ne sauraient pas quelle était sa mutation, exactement. Si les gens savaient qu'elle pouvait sentir leurs émotions, ils ne seraient pas ravis-ravis . Personne n'aime qu'on s'introduise dans son intimité, même à une échelle aussi mesurée.

 Au départ, elle s'obligea à se calmer, se répétant que c'était un bouleversement, certes, mais que ça s'arrêterait là. Les résultats étaient tenus secrets, après tout. Et même si elle aussi avait entendu parler de ces groupes qui se multipliaient dans le monde ( les hunters . Elle avait regardé leurs vidéos sur internet. ) , elle ne voyait pas comment ils la remarqueraient. Son pouvoir était invisible aux yeux des autres. Et si quelqu'un la menaçait, elle le sentirait avant qu'il l'approche. Cependant, elle n'était pas tranquille. Elle savait qu'on était dans une petite ville du sud. Elle savait que les choses dégénéraient facilement, par ici. Et entendait les gens. Maintenant qu'ils savaient que les mutants existaient, ils en parlaient, mais pas en bien. Elle sentait leur peur et leur haine cracher son souffle aigre dans sa figure. Elle savait que ceux qui l'entouraient n'étaient pas de son côté. Son père, sans doute, l'aiderait, s'il savait, mais les autres... Chaque jour qui passait, elle sentait la haine augmenter, partout. L'atmosphère était saturée. Elle ne demandait plus qu'à exploser.

 Et puis ça arriva. Ce jour-là, au son de son réveil, elle se leva, prépara un café et jeta un œil par la fenêtre...  pour voir des hommes armés qui marchaient dans la rue en contrebas. Son cœur s'emballa. Elle saisit son téléphone pour contacter son père, un cousin, un ami, n'importe qui, mais constata que le réseau avait disparu. Elle essaya d'envoyer un mail, sans plus de succès. Elle n'avait pas le choix : elle descendit, en s'efforçant d'aborder son air un peu blasé habituel, alors qu'elle n'avait qu'une envie : fuir.

- Que … Il se passe quoi ? Demanda-t-elle au premier homme armé qu'elle croisa, en évitant de fixer le canon de son fusil du regard.

- On est de simples citoyens, mam'zelle, répondit l'homme d'un ton apaisant. Vous avez sans doute entendu parler de ces « transmutants ».

 Lilian haussa les épaules et marmonna un « bien sûr », feignant d'être excédée comme les gens pressés face à un contretemps , et pas effrayée comme le transmutant dont il parlait avec un dégoût qu'elle sentait très puissant.

- Eh bien, nous, on craint qu'ils soient dangereux. Qu'ils fassent du mal à nos enfants et à...nos femmes, vous voyez, dit-il en lui adressant un sourire graveleux.

 Lilian résista à sa première impulsion : lui foutre son poing dans la figure et regarder son sourire s'effacer sous un nez qu'elle aurait joliment ensanglanté. Elle se contenta de détourner le regard, faisant mine de n'avoir rien remarqué.

- Donc, en fait...vous êtes tous là pour nous protéger ? S'enquit-elle avec juste ce qu'il fallait de doute et de candeur.

 L'homme sembla soulagé qu'elle soit d'accord avec lui.

- C'est ça. On va juste se balader dans les rues, patrouiller. Et si y'a un incident, on intervient. C'est tout. D'ailleurs, vous connaissez un de ces transmutants ? Demanda-t-il.

- Oh, non, répondit Lilian en faisant la grimace. J'espère pas en tout cas. J'aurais trop, trop peur.

- Parce qu'il faudrait qu'ils aillent à la mairie vers 16h. Je veux dire, le test est confidentiel, rien d'obligatoire, mais si ils ont rien à cacher, ils peuvent toujours aller à la mairie pour dire à nos mecs qu'i' sont des mutants. On veut juste êt' sûrs qu'i' font pas de mal aux gens et c'est plus facile si ont sait qui y sont.

 Lilian haussa les épaules, comme si tout ça ne la concernait pas. Son cœur la contredisait, tambourinant dans sa poitrine si fort qu'elle avait peur que l'homme le remarque.

- Au fait, dit l'homme. Vous avez pt'être r'marqué, votre téléphone, il capte pas. Ben, à c'qu'on m'a dit, c'est un problème causé par un de ces transmutants. Mais on l'la retrouvé, vous inquiétez pas. Le réseau va revenir.

Il ne disait pas la vérité. Elle le savait grâce à la soudaine étincelle de nervosité qu'elle ressentait en lui, un signe qu'elle avait apprit à reconnaître comme celui du mensonge.

- Ok... Bon, ben, je dois y aller conclut-elle. J'vous laisse.

- Bonne journée, mam'zelle ! Dit l'homme, et il s'éloigna pour aller parler à quelqu'un d'autre.

Au passage, Lilian scanna ses émotions. Elle ressentit une espèce de joie, et en dehors de ça, rien... Pas de soupçon. Il ne la soupçonnait pas. La jeune femme était soulagée. Mais pas trop. Au fur et à mesure qu'elle s'éloignait de son appartement, elle constata que sa joie se changeait en peur. Elle ne pouvait pas rester là. Combien de temps allait-elle être invisible ? Les résultats du dépistage étaient secrets. Mais cette milice marchait librement dans la rue...

Bien sûr ! Ils avaient utilisé ce prétendu incident avec le transmutant pour se donner une excuse pour commencer. Et ne pas s'arrêter. Elle sentit un frisson lui parcourir le dos tandis qu'elle prenait la mesure de ce qu'il se passait. Ils allaient prendre le contrôle de la ville. Ils forceraient les transmutants à sortir de l'ombre. Ils trouveraient un moyen. Même elle, elle y passerait. Et ce qu'ils leur feraient ensuite... Elle repensa aux hunters. Si elle restait là...

 Ce jour là, elle compléta son shift au restaurant puis alla à l'école comme d'habitude. Pas un geste trop nerveux, pas un mouvement de trop. Autour d'elle, elle percevait les émotions. La suspicion, d'un côté. Parfois, la peur... Elle ne croisait aucun regard. Elle n'était d'aucun côté. Ne pas faire de vagues. Prendre la voiture. Rentrer. Saluer poliment le milicien. Monter quatre à quatre dans son appartement. Se laisser tomber par terre. Réfléchir.

 Elle n'avait pas le choix. Elle devait partir. Quitter son travail, l'Université, la stabilité, son plan d'avenir. De qui elle se foutait ? Elle n'avait pas de plan d'avenir. A par survivre, et pour ça, elle allait devoir partir, c'était clair. Le problème, c'est que si elle partait, ils la soupçonneraient, immédiatement. Ces hunters... Ils ne s'arrêtaient pas aux portes de la ville. Chassée. Comme un animal. Elle se leva, sortit une bouteille de Scotch d'un placard et but une gorgée directement à la bouteille. La chaleur familière de l'alcool l'aida à ne pas penser à ce qu'elle risquait. Il fallait partir... Partir, pensa-t-elle, loin de son père. Comment le prendrait-il ? Lui qui voulait qu'elle fasse des études... Il se sentirait probablement abandonné. Encore une fois.

 Soudain la solution lui apparu. Sa mère. C'était sa mère, la solution ! Sa mère, qui justifiait tout. Elle leur dirait qu'elle partait chercher sa mère. Et ils ne la soupçonneraient pas. Qui oserait ? Une pauvre fille à la recherche de sa mère qui l'a abandonnée. C'était digne d'un film Lifetime.

 Au cours de la semaine qui suivit, elle annonçait à son père qu'elle devait aller chercher sa mère. Il tenta de la convaincre du contraire bien sûr, mais elle se montra d'une volonté de fer. Par chance, le semestre se finissait. Elle manqua les cours, ne se rendant qu'à ses services au diner. Rassembla ses affaires. Appela une amie qui voulait depuis longtemps quitter une colocation qu'elle n'aimait pas et lui offrit de sous-louer son meublé pendant sa quête.

 Elle ne quitta son appartement que pour travailler, et ça lui convenait très bien. La milice grouillait dans les rues. Malgré la répulsion et la crainte qu'elle lui inspirait, elle s'obligea a engager la discussion chaque jour avec les membres qui passaient, finissant par exposer la situation à celui qui traînait dans son quartier. Combien sa mère lui manquait, combien elle avait besoin de la voir, etc. L'homme semblait avaler son histoire. D'ailleurs, ce n'était pas trop dur pour elle

 Il ne lui fallut qu'une autre semaine pour enfin pouvoir jeter ses valises dans le coffre de sa voiture et quitter la ville. Pour allez où ? Elle commença par se rendre à Greeneville, là où sa mère avait été aperçue pour la dernière fois. Pour parfaire son mensonge. Et peut-être pour autre chose. Mais de toute façon, il n'y avait rien. Comme prévu, la police avait classé l'affaire. Elle parvint à accéder au dossier, à force d'attentions pour un jeune lieutenant dont elle analysa les émotions pour la manipuler sans trop de scrupules. Mais il n'y avait vraiment rien là-dedans, rien d'autre que ce qu'elle savait déjà. Entre-temps, elle avait trouvé un petit boulot. Elle resta quelques mois. Mais là encore, la situation dégénéra. Elle partit. Vers où ? On disait que la situation était moins tendue au nord. Elle décida de remonter, et si elle trouvait un endroit correct, de s'y installer jusqu'à la situation chez elle soit suffisamment apaisée. Elle mentit à sa famille, prétendant qu'elle pensait que sa mère avait pu suivre cette route-là, justifiant son choix par «  elle a bien dû partir quelque part de toutes façon ». Ils pensaient qu'elle cédait à une lubie comme celle qui l'avait prise des années plus tôt et la laissaient relativement tranquille.

 Elle s'installa ainsi successivement dans trois autre villes, y restant jusqu'à ce que les choses s'enveniment où qu'elle commence à sentir le soupçon des habitants face à cette étrangère qui semblait en cavale. Elle ne prenait même plus la peine de chercher des locations, se contentant de motels pas chers. Et quand le moment venait elle repartait simplement sur la route, à la recherche de sa prochaine maison.

 L'une de ses étapes fût dans une bourgade du nom de Radcliff. Elle se posa une nuit, mais ne repartit pas le lendemain.  La ville semblait en avoir terminé avec ses heures sombres, avec une nouvelle maire et la levée de mesures antis-transmutants. Le terrorisme qui y avait régné n'était pas bien différent de celui qui éclatait partout ailleurs en ces temps troublés, et ce n'est pas ce qui inquiétait Lilian. Et elle y trouva un boulot sans difficulté, comme serveuse. Alors pourquoi pas ?


 


Dernière édition par Lilian Ames le Mer 6 Juil 2016 - 0:37, édité 1 fois
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 20:03

BIENVENUUUUUUE BONNE CHANCE POUR TA FICHE :keur: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  3440612238 [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  2765873474 :a:
Si tu as des questions, n'hésite pas I love you par contre, tu t'es trompée pour l'avatar, il faut le mettre dans le champ "Lier l'Avatar à partir d'un autre site" dans le profil pour qu'il soit à la bonne taille :keur:
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 20:24

Bonjour, et merci ^^ !!!
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 20:29

bienvenue parmi nous [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726 [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726 :keur: :aw:
emilie est tellement belle, très bon choix I love you
bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite surtout pas [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  921491218
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 21:03

bienvenue parmi nous, bon choix d'avatar [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  475114356 bon courage pour cette fiche qui m'a l'air déjà bien entamée I love you
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMar 5 Juil 2016 - 21:10

Bienvenue [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  2675131757 Quel choix d'avatar, Emilie est si chou et si rare [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726
Bon courage pour ta fiche :littleheart:
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 0:05

Bonsoir ! Merci à vous ^^ Et oui, Émilie c'est la plus jolie ! (o)/ ( Emilie Joliiie //PAN )
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 0:51

bienvenuuuuue [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726 [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726 [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  3770803369
bonne chance pour la suite [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  4170729518 :keur:
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 0:57

Hello, bienvenue parmi nous [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  921491218
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 9:46

Bienvenue parmi nous !
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 15:44

Merci à vous ^^/ !
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Rafael DeMaggio
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeMer 6 Juil 2016 - 20:25

Bienvenuuuuuuuuuuuue !!! [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  921491218 Bon courage pour ta fiche ! [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  1734149047
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeJeu 7 Juil 2016 - 0:06

Thanks (o)/
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...    [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  Icon_minitimeVen 8 Juil 2016 - 17:50

Bienvenuuuuue [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  243543726
Et du coup, je te valide [ Lilian A. ] Being stealth means running away ...  2765873474
(N'oublie pas de remplir ton profil avec l'âge de Lilian, sa mutation, son métier, etc., ça aide pas mal à connaître le personnage d'un seul coup d'oeil.)

félicitation jeune mutant
tu es validé et tu pues la classe.
Te voilà validé, félicitations    Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul.    Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv    Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l'anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures.  

Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question    
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