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 Find out what it means to me (Altabel)

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MessageSujet: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeVen 11 Mar 2016 - 16:28

-altaïr & isobel-
Find out what it means to me
Isobel se souvenait encore de son téléphone vibrant furieusement le jour de l’explosion à la mairie, du message d’Aspen. Jusque là, il n’y avait rien eu d’étonnant, elle avait même été soulagée de recevoir un message de sa protégée. Ce qui avait nettement plus surprenant, ça avait été le message suivant. Un numéro inconnu mais dont le ton lui semblait très familier, une petite recherche rapide lui avait appris que ce n’était autre que son plus jeune frère. Elle ne savait pas réellement quoi penser de tout ça, la famille lui avait très clairement tourné le dos il y a des mois de cela et elle n’envisageait pas une instant avoir de leur nouvelle un jour, elle s’y était juste résignée, reconstruisant sa vie à Radcliff. Ce serait un brin plus compliqué à présent mais, elle ne désespérait pas. C’était même tout l’inverse. Elle serait sans aucun doute plus motivée que jamais.
En attendant, elle avait tout intérêt à se dépêcher si elle ne voulait pas arriver en retard à ce rendez-vous presque improvisé avec Altaïr. Son annonce comme quoi elle ne resterait pas dans les bureaux avait d’ailleurs surpris et elle avait ragé intérieurement. On lui prêtait déjà un amant quelconque, ridicule. Les gens n’avaient décidément rien d’autre à faire que de s’intéresser à la vie des autres. C’était pathétique.
À l’heure dite, elle avait rejoint le petit resto grill et s’était allumé une cigarette avant d’entrer. Elle était un peu en avance, comme souvent, quand elle le pouvait en tout cas. Elle parcourut en vitesse ses mails et s’assura que rien d’urgent ne risquait de lui tomber dessus avant de mettre son téléphone en silencieux. Tout en fumant sa cigarette, elle observa un long moment le numéro de Kingsley dans son téléphone et se crispa.

- « Imbécile. »

D’un geste rageur, elle effaça ses coordonnées. Ce soir, elle irait récupérer ses chiens. Hors de questions que ces magnifiques bêtes finissent avachies dans une maison quelconque alors qu’ils avaient été merveilleusement dressés. Elle en voulait à Kingsley, elle lui en voulait beaucoup et pour tout un tas de raison. C’était sa façon à elle de faire face au chagrin mais, elle n’était pas du genre à s’effondrer, que du contraire. Mais, ça ne l’empêchait pas de lui en vouloir infiniment. Elle espérait que quelqu’un aurait la bonne idée d’aller vider les lieux de toutes leurs armes ou autres preuves. La Gunspowder Squad dissolue, ils n’avaient plus aucun pouvoir ni aucune légitimité. Il allait falloir en revenir aux bonnes vieilles méthodes mais, tout ça n’était pas simple. De son côté, Isobel pouvait juste s’occuper des chiens, il ne fallait pas plus lui en demander, elle n’en ferait pas davantage de toute façon. Les ordres, c’était fini, elle redevenait son propre maître. Elle avait très bien fonctionné de la sorte avant, elle recommencerait. Sa cigarette finie, elle l’écrasa dans le cendrier d’extérieur et alla occuper une table. Avant que son frère n’arrive, elle commanda un pichet d’eau, c’était de toute façon le minimum pour elle avec les médicaments qu’elle devait prendre.
Quand il passa la porte après quelques minutes, Isobel eu un mal infini à reconnaître son frère. Les années les avaient séparés et elle découvrait un homme bien différent de celui qu’elle avait laissé derrière lui. Elle le détailla tout en lui faisant signe, c’était très étrange. Elle ne le lâcha des yeux à aucun moment, pas même lorsqu’il fut assis.

- « Altaïr... bon sang ce que tu as changé. »

Elle aussi avait beaucoup changé bien sûr. Son visage était bien plus dur qu’autrefois et, même légères alors qu’elle était maquillée, quelques unes de ses cicatrices se voyaient. Pour pouvoir parler en toute tranquillité, elle avait choisi une table suffisamment reculée pour qu’ils soient tranquilles. Elle savait qu’il poserait des questions, tout comme elle le ferait. Après tout, rien que le fait qu’ils soient apparus sur la même liste avait de quoi les étonner. Elle n’avait aucun souvenir qu’Alta ait un jour évolué dans des cercles de chasseurs, pas plus qu’elle cela dit... Il faisait juste le mur, comme tous les garçons de son âge. Elle était vraiment curieuse d’apprendre comme les choses s’étaient passées pour lui. Mieux qu’elle en tout cas, elle l’espérait. Elle ne souhaitait pas ça à son pire ennemi, c’était dire.
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeMar 15 Mar 2016 - 7:48

Isobel & Altaïr
   
Altaïr avait entendu parler de la réputation de Radcliff lorsque ses voyages l’avaient amené à se rapprocher de la ville. Il avait eu vent des conflits qui la rongeaient de l’intérieur, des affrontements entre mutants et chasseurs, mais il n’y avait rien de bien étonnant à ça, cette guerre intestine n’était pas une spécialité de ce petit coin du Kentucky ; les Etats du Sud regorgeaient de cités plus ou moins grandes qui étaient soit ouvertement hostiles au mutants, soit qui tentaient de le cacher mais qui procédaient malgré tout à un grand nettoyage en règle. C’était un fait qui était visible tout autour du globe : il était encore très mal vu d’avoir un pouvoir quelconque, pour d’excellentes raisons d’ailleurs. Et si le jeune chasseur ne voyait pas spécialement l’intérêt de tuer les dégénérés avec les mutations les plus inoffensives, les autres en revanche étaient à abattre sans se poser davantage de questions.
Ce à quoi il ne s’était pas attendu en revanche, c’était que quelqu’un se mette à faire exploser une bombe au beau milieu de la place de l’hôtel de ville, le jour de l’investiture de la nouvelle mairesse qui plus est. Il ne savait plus exactement combien de gens avaient perdu la vie ce soir-là, mais le bilan le lendemain matin avait fait très mal. Et puis, certains blessés ne survivraient probablement pas à ce qu’ils venaient de subir, alors la liste des morts risquait de s’allonger rapidement durant les prochains jours. Il n’avait pas encore énormément de contact à Radcliff, sur place depuis un peu plus de deux mois seulement, mais il avait pris le temps d’envoyer une flopée de messages courts et pressants à tous ceux qu’il savait susceptibles d’avoir été sur place lors de l’attentat. Heureusement, tout le monde lui avait répondu – incluant sa sœur.
Il n’avait plus eu de contact avec Isobel depuis longtemps. Lorsqu’elle avait quitté la maison familiale, il n’était pas encore légalement indépendant et ne pouvait pas faire grand’ chose. Il s’était déjà découvert une passion pour la mécanique des motos et des vieux modèles de voiture et, bien sûr, il suivait déjà des entraînements de chasseur, à la discrétion de l’oncle qui l’avait introduit dans le milieu et qui s’occupait de le couvrir lorsque ses parents ne le trouvaient pas dans sa chambre au beau milieu de la nuit. Il avait poursuivi sa formation jusqu’à ce qu’on le juge prêt à se débrouiller de lui-même et il avait pris la route dès qu’il en avait eu l’occasion. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas sa famille, mais il avait envie de changer d’air, de voir du pays – de trouver un endroit où il aurait l’impression d’avoir sa place. Il n’en avait jamais parlé à aucun des Downer, leur étant sincèrement reconnaissant de l’avoir adopté alors qu’ils avaient déjà trois enfants, mais il s’était toujours senti en décalage par rapport aux autres. Il n’aurait pas su dire pourquoi, mais c’était un sentiment qui ne l’avait jamais vraiment quitté et qui se faisait plus ou moins fort en fonction des jours. Ce jour-là cependant, ce sentiment était plus ténu, plus étouffé que d’ordinaire ; parce que ce jour-là, il allait voir sa sœur.

Profitant du trafic léger de la ville, Altaïr avait sorti sa moto plutôt que de faire le chemin à pieds depuis le garage. Il n’y avait pas une grande distance entre son lieu de travail et l’endroit où il avait rendez-vous, mais il avait été juste assez paresseux pour ne pas vouloir parcourir ce trajet à pieds. Conduisant sa machine avec aisance, il finit par arriver sur le parking du dinner où il passerait sûrement une partie de l’après-midi. Il avait prévenu Elspeth qu’il aurait probablement un peu de retard en fonction de comment se passait ce déjeuner. Sa béquille mise, il mit pied à terre et ouvrit sa veste en cuir avant de remettre en place les longues mèches de cheveux qui lui tombaient sur le front. Il en avait tressé une partie pour pouvoir maintenir le tout en arrière, mais avec sa sale manie de ne pas prendre de casque pour conduire, il se retrouvait souvent à devoir se recoiffer. Il n’était pas homme vraiment coquet, exception faite de ses cheveux ; généralement, ça faisait beaucoup rire tout le monde.
Poussant enfin la porte du dinner, le chasseur tourna la tête, ses yeux bleus scrutant la salle, avant d’entendre quelqu’un l’appeler de l’autre côté. Se retournant, il mit bien deux ou trois secondes avant de reconnaître Isobel. Elle avait changé, et il n’y avait rien de surprenant à ça. Après tout, ça faisait très, très longtemps qu’il ne l’avait pas vue. S’approchant de la table qu’elle avait choisi, il ne la quittait pas des yeux, la détaillant comme pour mieux assimiler ce visage qui venait se superposer à celui de ses souvenirs. Visiblement, elle aussi avait eu du mal à réaliser qui il était, et il hocha doucement la tête.

- Toi aussi t’as changé …

Ce n’était absolument pas un reproche, tout comme la remarque d’Isobel n’en était pas un. C’était un constat, tout simplement, un fait qui n’avait rien de subjectif. Les années et les évènements qu’ils avaient traversé l’un comme l’autre les avaient changés, pour le meilleur ou pour le pire.
Le jeune homme la détailla de plus près. Il remarqua quelques cicatrices discrètes sous son maquillage, se disant que si elle était réellement huntress, elle devait probablement en avoir bien d’autres dissimulés çà et là. Lui-même en avait une belle collection, mais avec son allure peu avenante, on lui posait rarement des questions sur les petites plaies qui pouvaient apparaître sur ses mains ou son visage.
Distraitement, il fit tourner l’une des bagues qui ornaient ses doigts, se demandant bien comment il pouvait commencer la conversation. Il n’était pourtant pas du genre à ne pas savoir quoi dire, mais là, la situation était suffisamment étrange pour le laisser silencieux quelques instants.

- Depuis combien de temps t’es ici ?

Ce n’était pas grand’ chose, mais au moins c’était un début. Jusqu’à ce qu’il réalise que ce n’était peut-être pas la meilleure question à poser en premier à quelqu’un qu’on n’avait pas vu depuis presque quinze ans.

- Comment tu vas ?
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeJeu 17 Mar 2016 - 14:25

-altaïr & isobel-
Find out what it means to me
Coupée de sa famille d’abord de part son mariage et ensuite de part ses actes, Isobel ne savait pas du tout ce qu’il en était de sa famille et au fond, elle ne voulait pas le savoir. Elle avait été abandonnée et/ou renié par les siens, aussi, elle n’allait certainement pas s’interroger. Cependant, quand Altaïr lui avait envoyé ces messages, elle avait été extrêmement surprise et maintenant, elle voulait en savoir plus. Elle n’avait jamais eu aucun différent avec son petit frère malgré les dix ans qui les séparaient et elle était très curieuse d’en apprendre plus sur ce qui l’avait amené à choisir cette vie ou ce qui l’avait poussé dedans. Tout était possible, elle ne pouvait donc pas spéculer.
Assise, elle l’attendit calmement, presque patiemment. Quand il entra, elle fut presque incapable de le reconnaître, elle mit d’ailleurs quelques minutes à vraiment se dire que l’homme qu’elle avait interpellé était son petit frère. Il avait changé du tout au tout et les breloques qu’il avait porté en très petit nombre s’était multipliée, tout comme la longueur de ses cheveux. Franchement, elle ne savait pas quoi dire.

- « Certainement pas autant que toi... Je douterai presque que c’est toi. C’est fou. »

Sans se priver et sans aucune gêne, elle le détailla pendant un moment, tentant de se faire à l’homme qu’il était devenu. Elle se rappelait soudain l’arrivée d’Altaïr, leurs prises de bec, leurs discussions. C’était vraiment déstabilisant et elle ne savait pas comment réagir, ni quoi demander. C’était vraiment très étrange.
Amusée par son rattrapage, elle sourit. Les deux questions étaient parfaitement légitimes. Il était aussi curieux qu’elle d’apprendre ce qui les avait amenés à Radcliff mais surtout vers la chasse aux mutants. D’après ce qu’elle en savait, ça n’avait rien de familial chez eux et on était loin des traditions de nombreuses familles du coin.

- « Je suis là depuis un peu moins d’un an ou un peu plus. C’est un peu compliqué à expliquer niveau date. Et... disons que ça va. Ce n’est pas vraiment facile pour moi depuis que les noms des morts sont tombés. J’ai perdu un ami qui m’était très cher. Et toi ? Comment vas-tu ? Pas de mauvaise surprise suite à la publication de cette liste ? »

Oui, elle avait perdu Kingsley, c’était une réalité. Une réalité qu’elle avait bien du mal à digérer et surtout, elle avait beaucoup de mal à ne pas être en colère. Elle n’était certes pas toujours d’accord avec lui, contestait parfois et même souvent ses méthodes, leurs argumentations étaient aussi posées que mouvementées pour qui les connaissait mais, c’était un ami. Un ami précieux qui l’avait sorti d’un très mauvais pas, elle lui devait sa liberté et elle n’aurait jamais l’occasion de rembourser sa dette. Cet imbécile n’avait rien trouvé de mieux que se faire tué et déclencher un bordel sans nom, le pire étant qu’il avait raté son coup. Elle ne savait pas pour laquelle de ces raisons elle lui en voulait le plus. Le connaissant, il se serait lui-même fustigé d’avoir raté sa cible. Ils étaient de cette race de chasseur qui se sacrifierait volontiers pourvu que la cible meure. Ah ça non, elle n’avait pas manqué de l’invectiver intérieurement et elle continuerait d’ailleurs jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à accepter sa mort. Crétin trop arrogant, il avait sûrement fait de l’excès de zèle, elle ne voyait que ça.

- « D’où viens-tu comme ça ? Les parents sont au courant que tu me vois ? S’ils ne le savent pas, ils ne vont pas être ravis Alta, je peux te le garantir. Je ne suis plus en odeur de sainteté à la maison. »

Elle ne savait pas exactement quels étaient les rapports qu’il entretenait encore avec eux mais, elle, de son côté, les choses étaient simples. On lui avait très clairement fait comprendre qu’il ne valait mieux pas tenter d’obtenir du soutien. Visiblement, la famille était déchirée par son cas et des tensions avaient éclatés par-ci par-là au point que quelques Downer avaient changé de nom de famille. Elle n’avait pas vraiment compté sur leur soutien mais, depuis ce jour, elle n’était qu’indifférence plus à leur encontre et ne faisait jamais que porter le même nom qu’eux puisqu’ils ne partageaient plus rien, pas même un coup de fil ou un sms occasionnel.
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeJeu 24 Mar 2016 - 6:54

Isobel & Altaïr
   
Altaïr avait énormément d’états d’âme par rapport au fait qu’il avait été adopté. Certes, il n’avait connu que les Downer toute sa vie, étant entré dans leur famille alors qu’il n’avait que deux ou trois mois à peine, mais il avait aussi rapidement appris qu’il n’était pas né de madame et monsieur Downer, qu’il était le fruit de l’union de deux autres parents qui n’avaient pas voulu ou pas pu s’occuper de lui et qui l’avaient abandonné à l’orphelinat le plus proche. On ne lui avait jamais parlé de drame, de famille morte tragiquement ou il ne savait quoi encore, aussi savait-il parfaitement qu’on l’avait laissé là pour que quelqu’un d’autre prenne soin de le voir grandir et de l’éduquer. Il avait rapidement su qu’il était différent du reste de la fratrie dans laquelle il avait été élevé. Après tout, avec sa peau qui matissait à une vitesse folle dès qu’il prenait le soleil et ses yeux bleus comme un ciel d’été, il n’avait pas spécialement le même physique que les autres. A dire vrai, il ne leur ressemblait pas du tout, et ce n’était pas une question d’adultère ou quoi que ce soit ; il n’était juste pas du même sang et ça n’avait jamais été un secret pour personne.
Pourtant, malgré tout ça, malgré l’introspection perpétuelle qui en découlait et cette impression tenace de ne pas réellement avoir de place, il s’était attaché à ces gens qui l’avaient recueilli et élevé comme l’un des leurs. Il avait été proches de ses frères et de sa sœur et, des années plus tard, il l’était toujours assez pour qu’il s’inquiète de savoir si elle allait bien alors qu’ils se retrouvaient par hasard dans la même ville perdue au fond du Kentucky alors qu’une bombe avait explosé, faisant presque une centaine de morts et le triple de blessés. C’était étrange pour lui de revoir Isobel après tout ce temps, très étrange. Certes, elle avait vieilli, mais son visage s’était surtout durci. Il y avait quelques petites cicatrices çà et là que son maquillage discret n’arrivait pas à dissimuler totalement, il y avait une certaine crispation dans ses mains, un très léger froncement de sourcils perpétuel qui n’avait rien à voir avec la surprise de le retrouver, et elle avait l’air relativement aux aguets malgré l’environnement dans lequel ils se trouvaient. Il ne doutait pas un instant qu’il devait partager certains de ces traits avec elle. Après tout, lorsqu’on a pour activité principale la chasse aux monstres, on ne peut pas se permettre d’être parfaitement détendu en permanence, et il ne baissait que très rarement sa garde. Même au cœur de son appartement, il gardait une partie de ses armes cachées à portée de main en cas de soucis. Il se demanda si son aînée en faisant autant. Aînée qui, visiblement, n’en revenait pas des changements chez son petit frère. Le hunter haussa les épaules.

- J’dois avoir les cheveux plus longs que la dernière fois que tu m’as vu.


C’était peu de le dire, en effet. Lorsqu’elle était parti, il commençait tout juste à laisser pousser ses cheveux et ils lui arrivaient à peine au niveau du menton. Désormais, ils lui tombaient presque sous les omoplates tant ils étaient longs ; au moins, il en prenait soin. C’était la seule véritable petite coquetterie qu’il s’autorisait. Le reste – les bracelets, les bagues, les accessoires qu’il pouvait porter parfois – ça n’était pas aussi important à ses yeux. Quitte à choisir, il aurait préféré laissé toutes ses breloques au placard que de revenir à une coupe plus courte, plus « normale ».
Il l’écouta répondre à ses questions en silence, hochant très doucement la tête. Isobel était à Radcliff depuis un peu moins longtemps qu’il ne l’aurait cru. Apparemment, ça avait été suffisant pour qu’elle s’y fasse un ami proche qui n’avait pas survécu à l’attentat à la mairie. Altaïr haussa les épaules et secoua la tête.

- Personne d’important, tout le monde va bien ou est à l’hosto sinon. Désolé pour ton ami.

Il ne savait pas vraiment quoi dire de plus. Il était sincèrement désolé qu’elle ait perdu quelqu’un dans l’attaque, mais il ne voyait pas l’intérêt de s’étendre en larmoiements et autres démonstrations plaintives de sympathie. Quelqu’un était mort et il en était désolé ; il n’y avait pas de meilleur moyen de l’expliquer que de le dire clairement.
Le mécanicien se mit à distraitement faire tourner l’une des bagues qui décoraient ses doigts, son regard clair toujours posé sur sa sœur. Encore une fois, il haussa les épaules. Il n’était plus vraiment en contact avec leur famille depuis un moment, alors leur avis lui importait peu, au final.

- J’étais dans l’Ohio avant de débarquer ici. Et ils en savent rien. J’ai pas dû leur parler depuis trois ans, un truc comme ça.

Il ne savait plus exactement à quand remontait sa dernière communication avec les autres membres de la famille Downer. Il était probablement dans un autre Etat que l’Ohio à ce moment-là, ne cessant jamais vraiment de voyager. A dire vrai, il ne savait pas combien de temps il resterait à Radcliff. Un an peut-être, probablement pas plus de deux, et certainement pas trois ; il ne tenait jamais en place, filant d’un bout à l’autre du continent, commençant à sérieusement songer à aller visiter d’autres parties du monde, commençant à se lasser des pourtant vastes Etats-Unis.

- J’me souviens les avoir prévenu après Katrina, parce qu’ils savaient que j’étais en Louisiane, mais après, je les appelle pas et eux le font de temps en temps.

Il se souvenait avoir reçu un appel absolument paniqué de sa mère après le passage de l’ouragan meurtrier. Il avait pris le temps de la rassurer et de la convaincre que non, il ne rentrerait pas à la maison, qu’il avait survécu à la tempête et qu’il survivrait à ce qui viendrait après, puis il était retourné à sa vie de voyage. Il avait sûrement manqué énormément des affaires qui avaient secoué la famille, dont la fameuse qui concernait directement sa sœur. Il planta ses yeux bleus dans les siens.

- L’histoire dont tu me parlais, j’en sais rien. J’ai pas spécialement eu de détails et j’ai pas pensé à en demander la dernière fois.

Il se demandait bien ce qui avait pu la répudier ainsi aux yeux des Downer. A n’en pas douter, ça allait être une histoire digne de son aînée.
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeSam 26 Mar 2016 - 21:32

-altaïr & isobel-
Find out what it means to me
Isobel, comme tous les Downer sans doute -non pas qu’elle se soucie des autres membres de sa famille aujourd’hui- ignoraient qu’Altaïr ne s’était jamais senti véritablement à sa place. Ils n’en avaient jamais parlé et elle n’aurait franchement pas su quoi faire car pour elle, de sang ou non, ça ne faisait aucune différence, il était son frère, à présent encore plus qu’hier. Il était en ville et, sauf erreur de jugement de sa part, elle pourrait toujours compter sur lui. Une fois qu’ils auraient discuté plus avant bien entendu. Avec ce qui lui était arrivé et la façon dont avait réagi son entourage, elle restait méfiante. Même à Aspen, elle n’avait pas raconté toute l’histoire. Une crainte d’être perçue différemment par sa protégée. Cela dit, que la famille ne se soit pas empressée de raconter la chose à Altaïr était très étonnant. Eux non plus n’avaient pas toutes les pièces du puzzle mais, ils ne s’étaient pas privés d’émettre des jugements et de tirer des conclusions. Ils ne voulaient sans doute pas savoir, c’était bien plus facile de se faire passer pour de pauvres parents déçus et choqués. Isobel avait fait son deuil de sa famille depuis des mois et à grand renfort de colère, elle ferait au sens propre cette fois, celui de Kingsley, cet espèce de crétin qui avait trouvé le moyen de mourir, probablement assassiné, il n’aurait pas commis l’erreur de rester sur place pendant l’explosion. Elle l’espérait en tout cas sinon elle le maudirait jusqu’à la fin de ses jours.
Pour l’heure, son petit frère était devant elle et elle ne ratait pas l’occasion de l’observer sous toutes les coutures. Ce look lui allait remarquablement bien quoi qu’un peu trop tape à l’œil pour elle. Ah, leurs parents devaient adorer ça ! C’était tout ce qu’ils auraient probablement laissé passer à Altaïr ou elle mais, pas leurs frères. Les pauvres. Qui croyait-elle tromper ? Elle se foutait de ce que les Downer en pensaient. Tout ça était bien loin d’être leur problème ou leurs affaires.

- « Ah ça oui. Ce n’est pas très difficile cela dit, ils n’étaient pas très long quand j’ai quitté la maison. Perturbant mais ça te va bien. Je m’y ferai. Question d’habitude. »

Elle finirait par se faire à cet Altaïr, l’homme, pas le gamin turbulent fan de sport et de belles mécaniques. Une chose était certaine, il était inoubliable, reconnaissable entre mille. Elle n’était pas sûre que ce soit une bonne idée vu ce qu’il faisait tous les deux pour débarrasser la ville de ses nuisibles mais, en même temps, il en fallait peu à un dégénéré pour trouver un moyen de se venger. Cette sale engeance avait de la ressource. Ils seraient éradiqués depuis longtemps sinon.

- « Tant mieux alors. J’aurais été désolée d’apprendre qu’un de tes proches ait été tué. Et merci... »

Au fond, elle se fichait pas mal des gens qu’elle ne connaissait pas mais que lui connaissait. Elle aurait juste été attristée pour lui qu’il perde des amis ou des connaissances alors que malgré son manque d’attache, il s’accrochait aux gens, parfois de loin puisqu’il était visiblement capable de voyager aux quatre coins du monde sans être seul. Un trait qu’elle lui avait toujours envié, trop casanière.

- « Tu fais pire que moi à ce que je vois. »

Trois ans... Leurs parents étaient certainement furieux et attristés. Elle n’allait pourtant pas les plaindre. Elle était en revanche très curieuse de savoir ce qui l’avait poussé ainsi à ne plus donner de nouvelles, s’il y avait une raison cependant. Il était parfaitement possible que la distance et le temps ait fait leur office. Pour ce qu’elle en savait, c’était tout à fait probable. Le plus surprenant, c’était apprendre la façon dont il vivait les choses, comment il communiquait avec eux. Encore une chose qu’ils n’avaient pas en commun puisque lorsqu’elle s’était mariée, la chose était assez mal passée sans qu’elle ne sache jamais pourquoi.
Quand la serveuse vint prendre leur commande, elle réfléchit à la façon dont elle allait lui expliquer les choses tout en demandant ce qu’elle voulait boire et manger. Elle laissa son frère en faire de même et attendit que la jaune femme s’éloigne.

- « Mon mari était un... mutant. J’ai été extrêmement contrariée d’apprendre ça après des années de mariage. Heureusement que je ne peux pas avoir d’enfant. Je vois mal comment je m’en serai sortie avec un infanticide. » Sous-entendu, elle avait tué son mari mais, cette histoire serait difficile à raconter dans un endroit comme celui-là. Elle pouvait le faire bien sûr mais, ça n’était pas vraiment le moment. « C’est l’ami que j’ai perdu à l’hôtel de ville qui m’a aidé à m’en sortir. Et quelques autres personnes bien placées en ville. »

Ceci dit, elle guettait les réactions de son frère. Elle ne l’avait pas vu depuis longtemps et ça n’était pas parce qu’il était un hunter, comme elle, qu’il était un hunter qui agissait et pensait comme elle. Des conciliants, il y en avait et elle ne les appréciait pas. Un bon mutant était un mutant mort, que sa mutation soit mineure et inoffensive ou non.
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeDim 17 Avr 2016 - 17:44

Isobel & Altaïr
   
Dans sa famille d’adoption, Altaïr avait été élevé comme s’il avait été le fils naturel des Downer. Certes, il y avait bien eu quelques tensions avec certains membres de ladite famille, comme des cousins, des tantes ou des oncles qui ne comprenaient pas vraiment pourquoi ses parents avaient choisi d’adopter alors qu’ils étaient encore en âge de procréer, mais finalement, les choses s’étaient relativement bien déroulées. Il avait eu deux frères plus âgés que lui avec lesquels il avait pu chahuter tout son saoul, un oncle qui l’avait initié au monde de la chasse en lui évitant de mourir aux mains d’un mutant, et Isobel avec laquelle il s’était toujours très bien entendu. Sa sœur avait été son garde-fou durant son adolescence, les années les séparant lui permettant d’avoir sur son cadet un certain contrôle ; déjà à l’époque, le jeune homme commençait à trouver une certaine échappatoire dans une forme diluée de cette colère qui ne l’avait jamais vraiment quitté. Et lorsqu’Isobel n’était pas là et qu’il ne pouvait pas chasser, il se rabattait sur la mécanique, pour laquelle il s’était découvert une passion telle qu’il en avait fait son métier, à la surprise de ses parents qui l’auraient vu sportif professionnel, mais soit : il avait choisi un domaine qui lui plaisait et dans lequel il excellait, alors ils n’avaient aucune raison de l’empêcher de vivre ses rêves. Sauf que ses rêves impliquaient également de partir loin de cette maison qui l’avait vu grandir. Trop mal à l’aise, il ne savait pas comment expliquer à ces gens qui avaient eu la bonté de le recueillir qu’il ne se sentait pas à sa place. Il les aimait, les considérait comme sa famille, mais il avait l’impression d’être en décalage par rapport au reste du monde, et ce sentiment lui pesait de plus en plus au fil du temps. Alors, dès qu’il avait eu les moyens de le faire, il avait fait ses valises, avait grimpé sur sa moto et était parti sur les routes. Il avait voyagé longtemps, très longtemps, passant d’un Etat à l’autre, visitant Hawaii comme l’Oklahoma, y restant une semaine, un mois ou un an, se laissant aller au gré de ses envies et de sa quête de réponse. La chasse lui avait permis de se sentir un peu plus utile, de lui donner un but, mais quelque part, très au fond de lui, il savait bien que ce n’était pas ce qu’il voulait. Mais en attendant, c’était mieux que rien, et si ça pouvait étouffer un peu son mal-être perpétuel, alors soit. Il avait à son actif un tableau de chasse relativement conséquent, chose dont il n’avait jamais parlé à ses parents d’adoption. A dire vrai, ça faisait bien longtemps qu’il ne leur avait pas envoyé ne serait-ce qu’un petit mot pour leur dire qu’il était toujours en vie et qu’il allait bien, ou même pour simplement prendre de leurs nouvelles, trop perdu qu’il était dans cette vie de vagabondage qui lui convenait parfaitement. A la remarque d’Isobel, il haussa les épaules et répondit simplement :

- J’ai pas grand’ chose à leur dire.

Il réalisa qu’il n’avait pas forcément formulé sa phrase comme il l’aurait dû. Ce n’était pas qu’il n’avait rien à dire à leurs parents, mais plutôt qu’il ne savait pas par où commencer. Ses voyages, ses aventures, c’était une chose, mais les raisons de son silence et de son éloignement, c’en était une autre, et il n’avait pas envie d’affronter leur incompréhension et la colère qui en découlerait sans doute. Il avait son lot de remords à traîner comme un boulet à sa cheville, il n’allait certainement pas alourdir son fardeau davantage. Alors il restait silencieux, loin de ces gens qui l’avaient accueilli comme s’il avait été l’un des leurs et non pas un bébé abandonné à la naissance par quelqu’un qui ne voulait pas de lui.
Lorsque la serveuse arriva pour prendre leurs commandes, il laissa Isobel passer la sienne avant de lui donner ce qu’il avait choisi, puis la laissa repartir avant de poser ses yeux perçants sur sa sœur et d’écouter son histoire. Il fronça légèrement les sourcils, recommençant à jouer avec l’une de ses bagues. Il avait été invité à son mariage et il avait vu l’homme qu’elle avait épousé, mais jamais, ô grand jamais il n’aurait pu imaginer que c’était un mutant qui venait de passer la bague au doigt de sa sœur. Il comprenait parfaitement le sentiment de trahison qui avait dû l’envahir lorsqu’elle avait réalisé que la personne avec laquelle elle partageait sa vie était porteuse de ce gène de malheur. Et à écouter parler Isobel, à comprendre ses tournures de phrases et à saisir pourquoi elle avait légèrement baissé le ton, il n’était pas bien difficile de comprendre qu’elle était veuve de ses propres mains. Bon débarras : elle s’était délestée d’un poids certain et avait sûrement rendu de grands services au reste de l’humanité.

- Je vois.

Il ne la jugeait absolument pas pour ce crime. Après tout, une chasseuse et un mutant, ça ne pouvait pas se terminer autrement. Et connaissant le caractère de sa sœur, il ne voyait pas comment les choses auraient pu bien tourner. Au moins, elle n’avait plus ce problème dans sa vie. Il leva ses yeux clairs pour les planter dans les siens.

- C’est comme ça que t’as commencé ?

Le mécanicien se demandait si c’était cet évènement qui l’avait amenée à chasser ou bien si elle avait commencé plus tôt, si elle avait développé une hargne suffisante pour traquer les transmutants avant de réaliser que feu son époux en était un. Visiblement, il y avait beaucoup de secrets dans la famille Downer, et aurait volontiers aimé qu’on lui en révèle quelques-uns. En échange, il informerait Isobel de la passion d’une partie de leurs proches pour la chasse aux dégénérés. Après tout, c’était de bonne guerre : une information contre une autre.
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MessageSujet: Re: Find out what it means to me (Altabel)   Find out what it means to me (Altabel) Icon_minitimeLun 25 Avr 2016 - 1:07


-altaïr & isobel-
Find out what it means to me
Ce n’était pas Isobel qui allait reprocher à Altaïr de ne pas contacter leurs parents, qu’il ait des choses à leur dire ou non d’ailleurs. Tout ça n’était pas son problème. Ils avaient choisi de ne rien avoir à lui dire, elle ne voyait donc pas pourquoi elle irait reprocher à son frère de maintenir un silence radio pour des raisons qui ne regardaient que lui à moins qu’il veuille les partager. Elle ignorait qu’il s’était mal exprimé même si elle s’en doutait. Après tout, à moins qu’elle ait loupé des choses, à sa connaissance, Alta n’avait rien à leur reprocher et inversement. Il avait été traité à l’identique que leurs frères même si les problématiques avaient été très différentes. Paradoxalement, elle avait toujours été plus proche de lui que de leurs frères, l’agaçant et le titillant même un peu après avoir quitté la maison et même la ville.

- « Détends-toi, ce n’est certainement pas moi qui vais te reprocher quoi que ce soit. »

Loin s’en faut. Les reproches, elle les aurait plus volontiers infligés à leurs parents et ce, sans aucun remord. Qu’importe, elle n’entendrait probablement plus jamais parler d’eux à moins d’un revirement de situation très étonnant. Sa commande passée, elle expliqua donc ce qu’il en avait été, ce qui l’avait conduit à tout ça. Elle ne rentra pas dans les détails, ça n’était ni le lieu, ni le moment. Pas avec la future chasse aux hunters qui allaient se profiler avec la nouvelle ère de tolérance. La dissolution de la Gunpowder Squad avait annoncé la couleur, sans compter le nombre de personne qui avait été mise sur la touche. La méfiance à son égard se faisait déjà ressentir et elle allait probablement avoir droit à une exclusion quelconque. Elle n’avait jamais réellement caché ce qu’elle pensait et elle allait le payer d’une façon ou d’une autre.

- « Oui, on peut dire que ça a été le point de départ même si le véritable déclencheur a été l’accident. »

Un accident dont Altaïr ne savait probablement rien à moins que là, leurs parents lui en aient parlé. Mais, si ses contacts remontaient bel et bien à trois ans, il ne pouvait pas savoir ça non plus. C’était la journée des révélations.

- « Et toi, je peux savoir comment tu as pris cette voie ? »

Après tout, il était naturel qu’elle veuille en savoir un peu plus elle aussi. Depuis le temps, elle avait envie de retrouver un peu son frère. Qu’elle ait changé ou non, qu’ils aient grandi ou pas, il restait le gamin qu’elle avait nargué plus d’une fois. Un humour qu’elle avait perdu, une légèreté qui l’avait quittée mais, qu’elle n’oublierait pas. Au fond, c’était peut-être lui le dépositaire de plus d’un de ses bons côtés, même si elle n’y croyait pas trop.
Elle laissa la serveuse poser les assiettes devant eux et la paya histoire d’avoir la paix. Elle avait payé pour lui aussi, il pourrait toujours la rembourser si ça l’ennuyait. Elle n’allait pas en faire toute une histoire s’il ne voulait pas qu’elle paie sa part.

- « Parle-moi un peu de toi, de ton parcours. Je suis curieuse, j’en sais peu finalement. »

C’était une demi excuse. C’était en partie sa faute si elle n’avait gardé aucun contact, si elle n’avait même pas essayé. Trop prise par son travail et son couple, elle en avait oublié les autres et ce qu’elle avait à l’extérieur des cercles où elle évoluait. À présent, elle ne regrettait pas pour autant, elle avait perdu sa famille dans l’histoire. Personne ne pouvait véritablement comprendre ce qu’elle avait ressenti ou vécu et personne ne s’en était véritablement soucié d’ailleurs. Ça ne la dérangeait pas plus que ça, elle ne souffrait pas franchement de solitude, elle n’en avait ni le temps ni l’occasion. Isobel était coincée dans le passé, dans son ancien mariage, sans même en avoir conscience. Sa haine des mutants étaient viscérales mais, sa haine envers celui dont elle avait prémédité et préparé le meurtre était bien plus forte. Ses sentiments avaient été confus mais, elle avait agi pour des raisons qui restaient obscures, même pour elle si elle s’attardait sur la question. Un jour, il lui faudrait peut-être y songer mais, pas l’heure, elle n’avait pas besoin de le faire.
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