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 ≈ running wild and running free. (reese)

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MessageSujet: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:09

reese spring bernstein
stand tall for the beast of america.

NOM : bernstein. ça sonne allemand, mais ça l'est pas. ça sonne chasseur, et ça l'est. pour ce qu'il reste de sa famille, à tout le moins. pour elle, ça sonne juste papiers d'identités et ennuis. son nom, elle s'en passe volontiers. PRÉNOMS : reese, spring. presque personne ne connaît le second. et le premier, eh bien : c'est un peu celui que tout le monde emploie à longueur de journée. pas d'affinités particulières. ce ne sont que des prénoms. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 27 mai 1985, dans un hôpital de détroit, dans le michigan. ses parents étaient de passage là-bas, entre quelques chasses du paternel. oh, pardon — quelques contrats d'occupation. ÂGE : trente ans. les années, ça passe. ça fait quelque temps qu'elle a arrêté de les compter. plus longtemps encore qu'elle ne célèbre plus son anniversaire. ORIGINES : américaines. son père était un natif, pur souche. sa mère, elle, avait de lointaines origines canadiennes. dans le fond, tout ça, c'est oublié. une nationalité, aujourd'hui, ça ne compte plus. tout c'qui compte, c'est d'être humain ou dégénéré. NATIONALITÉ : américaine. le poids de l'histoire sur les épaules, et la culture de la violence dans les contes de l'enfance. STATUT CIVIL : célibataire, et plutôt libertine. du genre à ne pas détester tomber dans des bras, à droite ou à gauche. ce n'est nullement une question de se perdre ou de se retrouver. c'est juste un truc qu'elle aime bien — mais qu'elle fait un peu moins, maintenant qu'elle est mère. il y a un temps pour tout, comme on dit. MÉTIER : on vit avec tout, on vit avec rien. elle fait le service dans un petit restaurant sans véritable appellation, le jour. y a les habitués du café à emporter, les habitués du petit-déjeuner, les habitués des trop nombreuses tournées de la fin de journée. à force, on apprend à les repérer. ce job, c'est pas son préféré, mais elle le fait — et elle le fait bien. ça rapporte c'qu'il faut pour nourrir sa gamine. et à ce titre, elle demande pas grand-chose de plus que de faire des gros chiffres. la nuit, elle est régulièrement barmaid et serveuse au hell's bent, un club illégal qui reste ouvert même après le couvre-feu. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuelle. les courbes des femmes l'ont toujours attirées autant que celles des hommes. ou des hommes autant que celles des femmes, selon les versions. TRAITS DE CARACTÈRE : protectrice, acharnée, téméraire, (sélectivement)  loyale, méfiante, cynique, débrouillarde, adaptable, naturelle, franche, investie, spontanée, prévoyante, féministe, impulsive, rancunière, tenace, vindicative, jalouse, mauvaise joueuse, possessive. AVATAR : tatiana maslany. GROUPE : hope in humanity. CRÉDITS : tumblr.



(001), reese, elle a l'indépendance et l'itinérance dans l'âme. elle a été élevée comme ça, trimballée aux quatre coins des usa par son père, en compagnie de sa soeur. elle a toujours vécu sur la route, avec le vent de liberté qui la poussait. et très vite, c'est devenu ça, l'essence même qui coulait dans ses veines. sa jumelle se raccrochait à leur père, envers et contre tout ; mais elle, reese, ne vivait plus que pour étancher sa curiosité et sa soif de liberté. aujourd'hui encore, ça lui est resté. le seul problème, c'est que sans son don, plus moyen de fuir. plus moyen de vagabonder. plus moyen d'vivre comme elle l'a toujours aimé. (002), dans sa vie, rien ne compte plus que sa fille. evey, c'est sa princesse, sa seule raison de vraiment continuer à vivre — ça, et l'fait que reese, elle aime la vie sans s'l'avouer. evey, personne n'a le droit de porter la main sur elle, ou même de penser à le faire. elle la protègera envers et contre tout, dût-elle y laisser la vie.  (003), elle a la rancune particulièrement tenace. inutile d'espérer gagner son pardon si vous lui avez fait une crasse. les yeux de biche, ça marche pas. les excuses et les fleurs, non plus. pour s'faire pardonner auprès d'une tête de mule du genre, faut s'accrocher. ça prend du temps, et c'est loin d'être une sinécure. parfois, vaut mieux juste abandonner. surtout que le pardon, chez elle, c'est subjectif. si votre tête ne lui revient pas, vous pourrez lui avoir simplement piqué une place de parking qu'elle ne vous replacera jamais. (004), reese, elle se fiche de ce que les gens pensent d'elle. elle n'a jamais construit son image par rapport à ce que les autres lui renvoyaient, et elle s'en estime ravie aujourd'hui. s'il y a bien une chose qui l'énerve, c'est qu'on essaie de lui dire comment être, ou comment se comporter. le naturel, chez elle, est absolument primordial. elle agit à l'instinct, avec une conscience régulière des potentielles retombées. faut dire c'qui est : si on s'arrête pour se demander ce que les autres pensent de nous, on n'avancera jamais. pas moyen de l'savoir, à moins de lire dans leurs pensées. et elle a franchement autre chose à foutre de ses journées. (005), y a pas à dire : c'est une battante. elle a beau avoir l'habitude de prendre la fuite face au danger, elle est parfaitement capable de se lancer corps et âme dans une altercation et de se dresser contre les risques. elle ne baisse jamais les bras, et elle bondira toujours sur la moindre petite opportunité laissée à sa portée. ne lui tendez pas le doigt, ou elle vous mangera le bras. et même si, bien souvent, ses combats auront pour but de lui permettre de prendre la fuite, il n'empêche qu'elle les vivra jusqu'au bout. et qu'elle ne lâchera pas le morceau de viande avant d'être inanimée, et dans l'incapacité de pouvoir continuer. (006), elle n'a jamais véritablement adhéré aux idéaux de son père. modérée, réfléchie, elle a rapidement été sceptique lorsqu'elle a été en âge de penser par elle-même. et quand elle a découvert son don, les mutants sont devenus sa famille d'adoption. elle a fréquenté plusieurs réseaux de ces gens dotés de capacités surnaturelles, durant ses voyages. elle n'a jamais cherché à vraiment cacher son propre don, et maintenant qu'elle s'en retrouve privée elle a l'impression d'être amputée d'une part d'elle-même. heureusement, sa fille est là pour perpétuer sa fierté. evey et son contrôle de la pression doivent être protégés. elle ne laissera personne planter une seringue dans la peau trop fragile de sa fille. elle essaie de lui apprendre à le maîtriser, pour éviter que la petite ne fasse trop de dégâts autour d'elle — et ça marche bien. contre toute attente, malgré son jeune âge, l'enfant a déjà suffisamment de lucidité et de caractère pour parvenir à exercer une maîtrise — bien que moindre — sur sa mutation. ne pas la brimer. lui apprendre à vivre avec. lui apprendre qu'elle n'est pas un monstre, et que c'est un cadeau que la nature lui a fait. (007), reese, c'est une maligne. elle a toujours su s'en sortir, et faut croire qu'elle a une chance insolente — malgré les mauvais choix qu'elle peut parfois collectionner. elle est toujours partie du principe que la survie, ça s'apprenait : et elle, elle a appris. c'est également à croire que le gêne s'est passé à sa fille : l'intelligence et l'adaptabilité de la petite en bouchent un coin à plus d'un. mais à l'inverse de sa mère, evey est douée pour se mettre les gens dans la poche. c'est d'ailleurs son plus grand atout, et ce qui la sortira sans aucun doute de plus d'un mauvais pas. là où reese ne donnera que très difficilement sa confiance ou une deuxième chance, l'enfant, elle, distribuera ces deux simples faits à volonté. (008), la bernstein a une belle voix. le genre de voix naturellement éraillée qui vient vous chercher au fond des tripes, et qu'elle n'a pas de misère à pousser. le genre de voix qu'elle a beaucoup utilisée, assise dans les rues avec sa guitare, à tenter de gagner quelques pièces pour s'acheter à manger. le genre de voix qui lui a fait avoir des petits contrats sur des petites scènes, par-ci par-là. parce que pendant toutes ces années de vagabondage, il a bien fallu nourrir evey. aujourd'hui, elle a trouvé d'autres boulots. mais c'est pas rare qu'elle se mette à chanter absolument tout et n'importe quoi. le rythme dans la peau, et sans cesse une musique en tête. pas rare non plus de la voir avec les écouteurs dans les oreilles, si elle est seule. (009), susceptible, irascible, extrême. reese, elle n'a pas vraiment d'entre-deux. toujours remontée à bloc, jamais fatiguée, toujours le besoin de bouger. elle ne s'arrête pas, elle ne tempère pas. on l'a souvent jugée trop intense — ou juste trop. quand elle était enfant, elle contrebalançait avec sa soeur. reese crachait, nomi frappait. mais une fois qu'elle s'est retrouvée seule, elle a laissé libre-cours à son tempérament indomptable et enflammé. aujourd'hui, il n'est pas rare de l'entendre décrite comme une plaie. une chieuse. incapable de vous foutre la paix. pourtant, la recette pour s'en débarrasser est simple : laissez-la vivre. laissez-la tranquille, et elle ne s'occupera plus de vous. (010), dans ce monde, tout se paie. elle le sait, et elle ne le perd jamais de vue. c'est peut-être pour cette raison qu'elle s'arrange pour ne jamais avoir de dettes envers qui que ce soit. si elle en a, c'est que la situation ne lui laissait pas d'autre choix. sinon, vous pouvez être sûrs qu'elle prendra une option différente. parce que payer des dettes, quelles qu'elles soient, elle déteste ça. elle déteste par extension que les gens lui doivent quelque chose. personne n'est fiable, et courir après les services, c'est pas son délire. pour autant, chaque chose qu'on lui doit ne sera pas oubliée, et sera réclamée en temps et en heure. ça vaut aussi pour la vengeance. on dit que c'est un plat qui se mange froid. mais chez elle, ça se bouffe franchement congelé.

(011), quand elle a besoin de se défouler, elle va courir. sur un coup de tête, comme ça. elle part faire le tour du pâté de maisons, et quand elle revient, ça va mieux. (012), elle ne donnerait sa vie pour rien au monde, excepté sa fille. (013), elle ne cuisine pas très bien, mais elle a appris à se débrouiller pour être une bonne mère. (014), elle est bi, ex-mutante, elle déteste l'hypocrisie, les pigeons, les gens qui gardent le nez rivé sur leur téléphone à longueur de journée, et les moustiques. le genre de choses disparates qu'elle revendique sans la moindre honte. d'ailleurs, au quotidien, elle est pas du genre gênée. (015), être mère, ça ne l'empêche pas d'aimer la vie, et d'en profiter. plutôt du genre coup d'un soir que relation durable, elle ne veut de toute manière pas de quelqu'un qui puisse prétendre à être un père ou une mère de substitution pour sa fille.  (016), elle a une descente incroyable. elle est pas grande, mais faut pas la sous-estimer. (017), c'est un aimant à emmerdes. mais tôt ou tard, on finit par apprendre à vivre avec. (018), elle est ingrate comme pas deux, mais elle le vit bien. on lui dit souvent que c'est une bénédiction que sa fille soit là pour temporiser son caractère de cochon. parce qu'au moins, en sa présence, elle fait des efforts. (019), malgré tous ses travers, c'est une excellente mère. ça, les gens ne le remettent que rarement en doute. et ceux qui le font ne terminent en général pas la nuit sur leurs deux pieds. d'ailleurs, l'enfant défendra toujours sa mère. la manière dont elle vit à ses côtés lui plait. et même si elle a conscience que sa génitrice n'est pas un exemple en tout points, elle ne l'échangerait pour rien au monde. (020), dans la vie, c'est chacun pour soi et l'bon dieu pour tous. et comme le bon dieu existe pas, ben c'est juste chacun pour soi.

Votre ancien don et votre vaccination en quelques mots
Reese, elle avait toujours eu la fuite et l'indépendance dans l'âme. Alors quand elle s'est découvert un don, ce n'était pas le fait de pouvoir se téléporter qui l'étonnait — juste le fait d'être une dégénérée. Dans l'fond, elle a rapidement pigé qu'elle était pas si différente de ces gens qu'elle avait appris à apprécier, contre la volonté de son père et de sa soeur. Et son don, elle l'aimait. Disparaître d'un endroit pour réapparaître à un autre. En un claquement de doigts, elle vous filait des mains. Insaisissable, la sauvage. Il lui suffisait de penser à l'endroit où elle voulait aller, il lui suffisait d'une image en tête — ou plus tard, avec suffisamment de maîtrise, de coordonnées exactes sur le globe. Et la voilà transportée là où vous n'pourrez pas l'attraper, à moins de lire dans ses pensées et de réussir à la suivre. La toucher pouvait vous téléporter avec elle. Ça pouvait aussi poser quelques petits inconvénients, et il est arrivé que certains arrogants ayant essayé de s'accrocher à sa suite se soient retrouvés avec des membres en moins. Pas d'sa faute — elle avait rien demandé, elle, jusqu'à preuve du contraire.

Vaccinée, elle se retrouve entravée dans sa liberté. Entravée dans une vie où elle ne peut plus s'enfuir par la simple force de la pensée. Cloîtrée dans une foutue ville où tout le monde semble vouloir la peau des gens comme elle — ou plutôt comme elle était. Elle se pensait en sécurité, chez quelqu'un qui avait promis de la protéger. Elle avait fui, toutes ces années, mais sa fille avait finalement eu besoin d'un peu de stabilité pour récupérer d'une maladie plutôt éprouvante. Elle avait choisi un coin reculé, mené une p'tite vie plutôt tranquille. Mais arrêter de bouger, c'était arrêter de se protéger. Elle le savait, mais elle avait eu un semblant d'espoir. En vain. Ce qui devait arriver arriva, et sa jumelle la retrouva. Une seringue dans l'épiderme, bien contre son gré, et la voilà condamnée à rester sur place. Tout ce qu'elle a pu faire, c'est se précipiter sur sa fille et disparaître une dernière fois pour la protéger. Elle n'a pas contrôlé son point d'arrivée. Et depuis, elle a perdu toute faculté de disparaître et de réapparaître à volonté. Depuis, elle est redevenue humaine. Et la vie, elle, est devenu un cauchemar.

Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ?
Les Hunters, c'était son entourage direct. Elle a grandi comme fille d'un père chasseur, et soeur d'une future chasseuse. Elle aurait dû se destiner à en être une, elle aussi. Oui, mais voilà : impossible de voir les choses à la manière de papa. Impossible de réussir à calquer l'exacte attitude de Nomi, et de détester ces gens qui l'ont toujours intriguée. Oh, elle les a haïs, l'enfant ignorante qui ne comprenait encore rien à la vie. Mais la curiosité l'a emportée, lorsqu'elle a un peu grandi. Et bien rapidement, elle s'est rendu compte que les mutants n'étaient pas de mauvaises gens. Mitigée, il a fallu attendre la déclaration officielle de son don pour que la balance ne se déséquilibre réellement. Depuis, elle a cessé de les considérer comme des monstres. Ils sont le monde de demain. Ils sont l'évolution, une autre espèce que celle que l'on connaît. Mais ils restent humains, jusqu'à preuve du contraire. Deux yeux, un nez, une bouche. Deux bras, deux jambes — sauf pour les amputés. Alors les Hunters, elle les trouve un peu simplets. Quant aux membres de la Gunpowder Squad, elle les considère comme la preuve incarnée que la connerie existe, et que certains cas ne peuvent pas être sauvés.

Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ?
Quand on lance une attaque, faut s'attendre à une riposte. Ceux-là défendent les droits mutants, et c'est tout à leur honneur. Que dire d'autre ? La question de les rejoindre ou non ne s'est jamais vraiment posée. Faire partie d'un groupe, très peu pour elle. Pas assez loyale si y a pas de raison valable de l'être — trop peu d'esprit de conciliation pour réussir à se plier à une majorité qui penserait différemment d'elle. Trop l'habitude de la jouer en solo, et aucune envie de s'impliquer un peu plus profondément dans cette ville qui la ronge déjà jusqu'à l'os. Elle a fréquenté des réseaux de mutants qui étaient fiers de l'être. Mais Insurgency et Uprising, très peu pour elle. Pour le moment, elle ne voit aucune raison de faire corps avec ces gens-là. Peut-être qu'un jour, ça viendra. Le jour où besoin se fera ressentir de ne plus combattre seule. Mais pour l'heure, elle se suffit largement à elle-même.


elephant song - clo - twenty-one
ft. tatiana maslany - personnage inventé.

fréquence de connexion : normalement tous les jours, sinon cey que je suis dans le rouge. ≈ running wild and running free. (reese) 222075304 pays : le québec (c't'un pays, sisi. ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238) avis sur le forum :  ≈ running wild and running free. (reese) 244575618  avez vous des suggestions : la fondation d'une SPM ≈ running wild and running free. (reese) 222075304 (alias Société de Protection des Mutants ≈ running wild and running free. (reese) 359046985 /out/) comment l'avez vous connu :  ≈ running wild and running free. (reese) 1838896285  ≈ running wild and running free. (reese) 1838896285  ≈ running wild and running free. (reese) 1838896285  dernier mot : dites bonjour à reesator.  ≈ running wild and running free. (reese) 3865114578  ≈ running wild and running free. (reese) 3865114578


Dernière édition par Reese Bernstein le Jeu 3 Mar 2016 - 15:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:09

Stories are where memories go
when they´re forgotten.
– radioactive in the dark –

Le petit caillou atterrit entre les deux sosies, coupant court à tout amusement. Et elle n’a pas besoin de se retourner, la cadette de quelques minutes. Pas besoin de faire volte-face pour sentir les regards noirs et méchants des autres enfants portés sur elle et sa soeur. C’est comme une habitude, comme une vieille rengaine qui ferait pleurer n’importe quel autre duo de bambins voyageurs. Être toujours la nouveauté. Et dès lors qu’elles manifestaient leur préférence à rester entre elles, devenir la risée. Tant d’autres en auraient pleuré, dans les jupes de leur mère, dans les bras réconfortants de leur père. Mais pas elles. Maman n’était de toute manière plus là pour leur offrir des jupons dans lesquelles se cacher, et papa avait autre chose à faire que d’essuyer leurs pleurs à longueur de journée. C’était à croire qu’elles avaient les yeux secs, les deux gamines. Peut-être aussi secs que le cœur. « Hé, les sorcières ! » « Ouais ! Les sorcières ! » Et ça ricane, et ça s’esclaffe dans sa manche. Les sorcières ! Une bande d’abrutis, loin d’être finis. Ils prenaient plaisir à jouer avec le feu, parce qu’ils ne s’étaient pas encore brûlé au chalumeau. Ils les prenaient pour les méchantes, et elles s’en foutaient. On aurait presque pu croire qu’elles en jouaient à en voir leurs deux paires d’yeux noirs se braquer au même moment sur la bande d’impudents. Strictement similaires, pas encore suffisamment marquées par la vie pour se distinguer par quelque cicatrice. Les jumelles bizarres, les jumelles solitaires. Les jumelles sorcières. « C’est ça, rentrez pleurer chez vot’ maman ! Oh mais non, attendez. Vous avez pas de maman ! » Ça continue de ricaner de cruauté. Ça exclue la différence, ça se rit de ce que ça croit être de la faiblesse. Et ça en regarde une se lever, l’autre rester assise avec un sourire et un regard mauvais. Ça ne se rend pas encore compte de son erreur, mais ça devrait. Peut-être qu’une fois brûlé au troisième degré, ça arrêtera de jouer à côté d’une flaque de gazoline avec un briquet.


Partir. Il fallait partir. Tant pis pour papa, tant pis pour Nomi. Ils se débrouilleraient très bien sans elle — elle ne se faisait pas vraiment de souci. Elle allait sûrement passer pour une ingrate, pour une lâche. Mettre les voiles après tout ce qu’ils avaient fait pour elle, sans même leur laisser le moindre mot — c’était les abandonner, en leur manquant de respect. Mais leur laisser un mot pour leur dire quoi, exactement ? Qu’elle était ce qu’ils avaient toujours détesté, ce qu’ils chassaient sans relâche et sans répit ? Qu’elle se découvrait identique à ce qui avait tué leur mère, et qu’il allait falloir l’accepter ainsi ? Plutôt crever. Elle n’était même pas sûre qu’ils lui auraient fait du mal. Mais à être honnête, elle préférait ne pas prendre de risques. Elle préférait partir sans se retourner, le vent dans les voiles, comme elle en avait toujours rêvé. Ces idées de chasse, très peu pour elle. Ça n’avait jamais été son fort, et les voir se retourner contre sa personne aurait été le pompon. Hors de question.

Alors elle fourre ses maigres possessions dans son sac, sans réfléchir davantage. Elle calcule juste ce dont elle va avoir besoin pour survivre. Ne s’encombre pas du reste — pas besoin de se ralentir. Elle ne maîtrise pas encore assez bien sa faculté à se téléporter pour pouvoir s’enfuir avec tout ce qu’elle voudrait. Ça viendrait, elle ne se faisait pas de souci. Elle s’entraînerait. Elle s’en servirait pour leur échapper — car il ne fait pas le moindre doute qu’ils allaient la chercher. En attendant, mieux valait le faire à l’ancienne, et mettre à profit ses années de vie nomade passées.

Un dernier regard derrière elle. Même pas sûre que tout ça va lui manquer, même pas sûre d’avoir envie de pleurer. Comme si, au fond d’elle, elle avait toujours su qu’elle partirait. Qu’elle n’était pas faite pour ce mode de vie de traque et de cruauté. Qu’elle préférait l’idée de voyager pour vivre et pour profiter — et non pour tuer et se venger sur tous ceux qui passaient. Alors, pas de remords. Elle laisse ses doigts venir détacher le petit bracelet à son poignet, identique à celui que portait Nomi. Il tombe sur le comptoir de la cuisine, sans un regard supplémentaire de la part de sa propriétaire. À peine un pincement au cœur, à peine la gorge nouée. Elle claque la porte derrière elle, rabat sa capuche sur sa tête, et elle s’éloigne sans plus attendre. Elle ne sait trop où elle va, pour tout avouer. Tout c’qu’elle sait, c’est qu’elle ira là où on ne la retrouvera pas. Là où on ne la découvrira pas, là où elle pourra vivre sans avoir peur de ce qu’elle est, et sans avoir à supporter des idées qui n’étaient plus les siennes depuis bien longtemps. Tout c’qu’elle sait, c’est que là où elle s’arrêtera, ça rimera avec liberté.


« Fuck. » Ses yeux ne quittent plus le petit bâtonnet blanc, et la croix bleue qui y est apparue. Sa main se pose sur son front, écarte quelques mèches noires un peu envahissantes. C’était un cauchemar. Un véritable cauchemar. « Fuck ! » Elle écrase son pied dans la porte des toilettes, rageusement. Une seconde de battement. Son cœur tambourine, la colère pulse dans ses veines. Sa main sur sa bouche, les pensées qui tournent à toute allure. Et maintenant ?

Elle balance le test de grossesse dans la poubelle, ouvre la porte des toilettes, sans plus attendre et sans plus pester. Pour la première fois, elle se sent dépassée. Rattrapée par la réalité, contrainte à faire un choix qui influencerait la suite de sa vie — elle le savait. Une part d’elle lui soufflait qu’elle ne pouvait pas garder ce truc. Elle n’avait pas un mode de vie sain pour un enfant, et risquait même de le perdre pendant la grossesse. Elle n’avait pas envie de s’encombrer d’un petit être supplémentaire à gérer. Ça demandait de l’organisation, de la patience. Ça n’avait rien d’un chien, d’un chat ou d'un poisson rouge, encore moins d’une peluche ou d’une poupée. Ça lui coûterait cher, au sens propre comme figuré. La maternité, c’était pas fait pour elle. Non. Elle ne pouvait pas le garder. Elle allait devoir avorter. C’était la seule solution : tuer cette chose dans l’œuf avant qu’elle n’ait la forme d’un bébé, et faire comme si de rien n’était.

La porte s’ouvre à la volée. Pas un regard à la petite basanée qui en franchit le seuil. « Alors ? » « Alors c’est la merde. » La voix amère, le ton piquant. Rien contre Nyreen. Seulement contre le monde entier — et elle-même, aussi, un peu. « Qu’est-ce que tu vas faire ? » Avorter. J’sais même pas qui est le père — d’ailleurs, j’m’en fous. Mais j’pourrais pas lui refiler. J’peux pas le garder, ce truc, je saurais pas m’en occuper. J’ai pas l’fric pour le faire. Non, c’est décidé. J’vais avorter. Elle inspire, expire. Soupire. Et lorsque ses lèvres s’ouvrent, la raison cède sa place à l’instinct, sans même qu’elle ne l’ait voulu ni cherché. « J’vais l’garder, qu’est-ce que tu veux que je fasse. » C’était pas une question, et ça n’attendait pas de réponse. Ce truc n’avait rien demandé. Il ne méritait pas de se voir supprimée toute chance d’exister. Alors elle allait le laisser grandir, le laisser vivre. Remettre les clés de son futur à cette chose encore trop petite pour penser ou exprimer sa gratitude, et voir ce que demain donnerait. Après tout, qui sait — l’avenir réservait parfois bien des surprises.


Evey.

Le nom tournait en boucle dans sa tête, à mesure qu’elle reprenait ses esprits. La douleur assourdissante à l’arrière de son crâne subsistait, mais elle ne s’en souciait pas. La pression des jambes de Nomi sur son torse et son bras la faisait souffrir, mais elle s’en foutait. Elle n’avait pas encore retrouvé l’énergie pour se débattre, ne s’était pas encore vraiment demandé par quel infortuné miracle sa jumelle avait pu mettre la main sur elle. Elle l’avait toujours su, qu’arrêter de courir le monde était une mauvaise idée. Mais Evey était malade. Elle avait eu besoin d’arrêter de bouger, besoin de se reposer. Aron lui avait paru être la meilleure solution de repli. Il habitait loin des grandes villes, vivait là où personne n’allait pouvoir les trouver. Il l'avait déjà protégée, et il avait promis qu'il recommencerait si la situation l'exigeait. Là-bas, elles étaient en sécurité. Ou du moins, elles étaient censées.

Et où était-il, maintenant qu'elle avait besoin de lui ? Elle ne pouvait s’empêcher de le maudire intérieurement, au milieu du flot d’autres pensées qui bataillaient pour prédominer et se distinguer de la masse informe et vaseuse. La bagarre était acharnée, mais une se dressait sans qu’aucune autre ne puisse réellement rivaliser : Evey. Il ne fallait pas qu’elle se réveille, il ne fallait pas qu’elle descende. Qui sait ce que cette salope aurait pu lui faire, à elle aussi. Si elle était capable de vacciner sa propre sœur, elle aurait pu le faire à une enfant. Et Evey ne méritait pas de se retrouver projetée dans cette guerre. Trop jeune pour ça. Trop innocente. Ça viendrait suffisamment vite — autant ne rien précipiter.

Evey. Elle serre les dents en sentant le produit se déverser de la seringue, directement dans ses veines. Elle commence à reprendre conscience de ce qui l’entoure, à retrouver des sensations dans ses membres. Elle sait qu’elle n’a pas beaucoup de temps. Elle sait qu’il va lui falloir agir vite — alors elle agit. Sa main libre tâtonne un instant. Rien à attraper. Fait chier. Elle lève ses doigts, attrape la tignasse de sa sœur et tire. Un léger déséquilibre qui lui permet de dégager son deuxième bras, d’attraper la bouteille vide qui a roulé au sol lorsqu’elle est tombée. Elle la fracasse sur la tête de Nomi ; le verre explose, la chasseresse vacille. Suffisamment pour que, d’un coup de reins, sa jumelle la fasse rouler au sol. La main qui se tend, qui attrape une planche à découper en bois, sagement rangée. Tout ce qui est dessus, saladiers et plateaux, tombe. L'arme d'opportunité s’écrase sur la tête de son sosie, une fois encore. Ça semble l'assommer suffisamment pour donner un peu de répit à la jeune lionne. Elle se redresse, titube. Ne pas perdre de temps. Ne pas ralentir. Elle se rue vers les escaliers en courant, se cognant aux meubles qui passent à portée de hanche. Ses doigts attrapent un couteau de cuisine au passage, au cas où l’intruse aurait la mauvaise idée de la suivre.

Evey. Elle a réussi à parvenir au haut des escaliers. Vision légèrement brouillée, quelque peu désorientée. Elle se sent vaseuse, sur le point de perdre pied. Elle lutte pour ne pas glisser dans l’inconscience, sachant qu’il sera trop tard lorsqu’elle s’en réveillera. Couteau toujours en main, elle passe la porte de la chambre de l’enfant. La lame tombe au sol, alors que ses yeux croisent les iris chocolatés de sa fille. En une fraction de secondes, elle est sur elle. « Ferme les yeux ! » Ses bras l’enveloppent, alors que l’enfant obéit. Ignorant le vertige, elle se laisse envahir une ultime fois par la conscience de sa mutation. Fuir. Fuir. Emmener Evey loin d’ici. Et vite.

Une pression familière autour du cœur, les oreilles qui se bouchent comme à l’habitude. Et puis, plus rien.


« Sacrebleu ! Au travail, tas d’chiens galeux ! »

Wait. What ? Le nez de la petite Bernstein se relève soudainement de la pinte de bière qu’elle remplissait. « Evey ! » Elle s’avance vers la sortie du comptoir, dépose le verre plein au client en passant, et s’approche de l’enfant. Les playmobils sont sagement alignés dans un coin, épée en main. Depuis que ce type avait atterri dans leur vie, adieu les demandes de princesses et de Barbies. Fallait le bateau pirate et les moussaillons pour faire tourner au pas le bâtiment. Fallait hisser le drapeau noir, regarder des dessins animés pour les garçons, et faire des après-midi déguisements à se noircir les dents — Halloween tous les week-ends. En soi, Reese s’en foutait. Les tendances, ça allait et ça venait. Peut-être que celle-ci était due pour rester, mais qu’aurait-elle bien pu reprocher à Evey ? À son âge, elle ne se paradait pas habillée en princesse pour se faire complimenter par son paternel ou sa sœur. Aucune raison, donc, qu’elle n’oblige sa fille à en faire autant.

Sauf que là à se mettre à jurer comme un charretier en plein milieu du lieu de travail de sa mère, y avait une différence. Y avait des limites à respecter, et c’était bien la moindre des choses que de faire attention à ne pas les dépasser. « C’est Finn qui dit ça, maman. » Elle lève brièvement les yeux au ciel. Ce type avait décidément une bien mauvaise influence sur sa fille. Quelle idée d’le garder et d’continuer à l’héberger, qu’elle se disait parfois. Oui, mais voilà : avec la bien mauvaise influence venait la protection. Et même si elle ne lui faisait que moyennement confiance, ses soupçons s’apaisaient de jour en jour. Elle sentait la violence pulser de chacun des pores de la peau de l’homme, mais il semblait particulièrement habile à la dissimuler à Evey. Et également adroit pour concentrer sa dangerosité à veiller sur elle.  « Je sais, mais c’est pas une raison pour le répéter. » Elle peinait à croire que de telles vulgarités puissent passer les lèvres de ce visage de poupon innocent. Evey était un esprit de pureté incarné, bien malgré ce vocabulaire épicé que leur invité incongru se plaisait à introduire à leur quotidien. La petite ne pensait pas à mal — jamais. Mais ce n’était pas une raison pour la laisser dire ou faire. « C’est juste pour motiver les troupes, tu sais. Je sais qu’on dit pas ça pour de vrai. » Un regard dur, froncement de sourcils. « Ne le dis pas du tout. Encourage-le, ton équipage, au lieu de l’insulter. » La gamine baisse les yeux, quelque peu piteuse, tortillant ses doigts fins. « Oui maman. » « Et mon whisky ? » La Bernstein se redresse, l’irritation la gagnant subitement. Ses doigts passent dans les bouclettes d’Evey au passage, alors qu’elle fait volte-face. Le venin au bord des lèvres, elle darde son regard sur l’insolent. Si ça va pas assez vite à ton goût, t’as qu’à l’faire toi-même, ducon. « J’arrive. »

Elle ravale sa bile, conscience que Barry n’aimerait pas. L’acidité la ronge mais elle la ferme, retournant derrière son comptoir, retenant à grand-peine le doigt d’honneur qui menace de se lever lorsqu’elle entend l’autre maugréer qu’elle préfère s’occuper de sa fille que de ses clients. Respire, Reese. Respire. C’est qu’un mauvais moment à passer. Un mauvais moment qui prend des mois, mais ça finira par aller. Quand la quarantaine sera levée, tout serait réglé. Elle pourrait repartir, mettre à nouveau les voiles et fuir loin de cette fichue ville. Y avait rien pour la retenir ici. Absolument rien, à part cette interdiction de sortir. Ça ne durerait pas éternellement. Comme disait le proverbe : tout venait à point à qui savait attendre. Y compris pour ceux chez qui la patience était loin d’être une vertu.


Dernière édition par Reese Bernstein le Jeu 3 Mar 2016 - 17:52, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:13

La voilààà !!! ≈ running wild and running free. (reese) 921491218 C'est Eddie qui va être content. ≈ running wild and running free. (reese) 978894179
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:14

ON NE T'ARRETE PLUUUUUUUS ≈ running wild and running free. (reese) 222075304 ≈ running wild and running free. (reese) 222075304 ≈ running wild and running free. (reese) 2765873474
Rererebienvenue toi ≈ running wild and running free. (reese) 2567386121 ≈ running wild and running free. (reese) 2558279357 ≈ running wild and running free. (reese) 3167136188
(J'ai un peu bugué en voyant l'avatar et le nom de famille, j'avoue ≈ running wild and running free. (reese) 3991503307 mais j'ai compris, keumême ≈ running wild and running free. (reese) 978894179 )
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:24

ivo, prépare-le psychologiquement, parce que ça va pas être un cadeau ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 Arrow

emmamour, I'M ON FIYA. ≈ running wild and running free. (reese) 2605979431 ≈ running wild and running free. (reese) 2605979431 (et c'est pas fini, malheureusement ≈ running wild and running free. (reese) 658998169 mais on a bien entamé la file d'attente des idées, on va en voir le bout ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 Arrow) merciiiiii ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 I love you (et ouais j'avoue que j'ai été un peu mêlante avec toute cette histoire de bernstein2, j'm'en excuse auprès des concernées d'ailleurs. ≈ running wild and running free. (reese) 3991503307 ≈ running wild and running free. (reese) 222075304) looooove, en tout cas, j'viendrai te chercher des liens. ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 4170729518
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:24

kewkew ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:25

Bonjour mère de ma potentielle fille à 33% ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:29

salut bande de mochetés. ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 heureusement que ma fille tient pas d'vous. ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 ≈ running wild and running free. (reese) 3604254065
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:30

J'offre mes 33% de possible part à Seth ou Alec ! ≈ running wild and running free. (reese) 222075304

Pis on est des bg, fais pas genre.
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:30

Ah nan nan, tu te les gardes, tes 33% ≈ running wild and running free. (reese) 222075304
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:32

Heureusement qu'elle tient pas des deux autres oué ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 Arrow
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:34

#mamanlionnesftw

(t'es belle ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 )
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 20:36

vous battez pas, les garçons, vous vous valez tous, et personne n'aura de morceau d'Evey t'façon. ≈ running wild and running free. (reese) 3440612238 Arrow


kewkew copine ≈ running wild and running free. (reese) 359046985 t'es belle aussi, tiens. ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 1838896285 (i love u) (I love you I love you I love you)
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 21:20

≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 ≈ running wild and running free. (reese) 422354165 ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199
J'ai pas encore le bon compte pour ça, mais c'est tout comme ≈ running wild and running free. (reese) 937015410 ≈ running wild and running free. (reese) 937015410 ≈ running wild and running free. (reese) 937015410 ≈ running wild and running free. (reese) 937015410
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MessageSujet: Re: ≈ running wild and running free. (reese)   ≈ running wild and running free. (reese) Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 22:06

owi une nouvelle maman lionne ≈ running wild and running free. (reese) 3163460199 (re)bienvenue au club ≈ running wild and running free. (reese) 3865114578 ≈ running wild and running free. (reese) 921491218
≈ running wild and running free. (reese) 2567386121 ≈ running wild and running free. (reese) 2567386121 ≈ running wild and running free. (reese) 2567386121
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