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| before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) | |
| Auteur | Message |
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Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mer 15 Juin 2016 - 0:23 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder T'es en avant. En science, c'est bien le seul cours où tu es assez intéressée pour te mettre à l'endroit préféré des premiers de classe et de ceux qui ne font rien d'autre que de passer leur soirée à étudier. Ta vie ne se résume pas qu'à ça, mais lorsque ça concerne les sciences, tu es tellement fascinée et captivée par le sujet, que tu veux être certaine de ne rien manquer. À l'orphelinat, il y a une petite bibliothèque à laquelle vous avez accès et tu as déjà épluché tous les bouquins pouvant rapprocher de près ou de loin des sujets qui touchent la science. Tu es fascinée par l'être humain, par sa façon de fonctionner, d'agir et de réagir. Fascinée par les gènes et ce qui fait d'une personne ce qu'elle est là. Peut-être parce que tu ne sais d'où tu viens, ni de que tu tiens. Peut-être parce que tu veux comprendre pourquoi, toi particulièrement, tu es comme tu es. Comprendre les complexités de ton corps, comprendre pourquoi toi, tu ne ressens pas la douleur. Pourquoi tu peux te faire mal, voir ton corps se parsemer d'une couleur bleuté suite aux nombreuses batailles auxquelles tu participes, sans jamais comprendre ou ressentir ce concept pourtant si populaire de la douleur. Vous venez tout juste de commencer à voir le corps humain en science et tu prends des notes comme jamais auparavant, même si tu connais et maîtrises déjà presque parfaitement les quelques concepts que la professeure s'acharne à expliquer à un groupe d'élèves qui se fait de moins en moins intéressé plus l'année scolaire approche. Tu le sais parce que derrière toi, tu peux trop facilement entendre comme un petit bourdonnement. Des élèves qui chuchotent ici et là de choses qu'ils considèrent plus fascinantes que leur propres existences, ce dont il est question dans le cours. Tu échappes un soupir, tente tout de même de te concentrer sur l'écriture fine de la professeure sur le grand tableau noir. Tu ne t'entends pas bien avec les jeunes de l'école. C'est ta première année dans ce lycée, puisque tu avais des cours à l'orphelinat jusqu'à tes quinze ans. La socialisation, ce n'est pas ton fort et tu penses que c'est d'ailleurs une des raisons pourquoi ils ont repoussé autant qu'ils pouvaient le moment de t'envoyer en école publique. Tu as passé un nombre records d'heures en retenue (non pas que tu saches le record c'est comparé à qui) et tu t'es retrouvée impliquée dans plus de bagarres que tu n'es prête à l'admettre. Mais les sciences, tout ce que tu peux apprendre ici, c'est ta raison de te forcer à rester calme, le plus possible. Du moins, jusqu'à ce que tu reçoives une boule de papier en arrière de la tête. Tu te retournes vivement et analyse la scène. Il y a plusieurs personnes qui pouffent de rire, mais il y en a une, loin dans le fond de la classe, l'air content de lui avec un sourire mesquin sur les lèvres. Noeh Callahan. Lui et sa stupidité légendaire, même un touriste connaîtrait son nom dans cette école de fous. « T'as un problème Callahan? Pas intéressé sur le développement de l'humain stupide que tu es? » Tu entends des ouhhh derrière toi, mais tu t'en fiches. Ton regard est concentré sur Noeh, et Noeh seulement. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mer 15 Juin 2016 - 1:28 | |
| Noeh, il s'emmerde. Pour l'dire poliment. Il sait pas très bien ce qu'il fiche dans cette salle de cours, ni même pourquoi aujourd'hui il a décidé de faire acte de présence, mais il regrette déjà. Son regard se balade sur ses camarades de classe, sur son voisin de table, sur les filles installées à la table devant eux, sur la prof qui blablate au loin, sur le soleil qui passe à travers la vitre. Il regarde partout, sauf son livre de sciences. Et c'est au premier rang que son attention est soudain accaparée. Quand la plupart des élèves de sa classe ne prête pas attention à la leçon du jour, comme lui, une fille dont il n'a pas encore retenu le prénom ne parle pas. Elle a le nez plongé dans son bouquin et le relève, de temps en temps, pour se préoccuper de ce que raconte ou répète pour la centième fois la prof. Noeh sait pas pourquoi, mais ce comportement d'élève modèle, de première de la classe, il ne le supporte pas, aujourd'hui. Et s'il sait parfaitement qu'il n'a plus besoin de s'en prendre à Aspen pour s'assurer qu'elle est vraiment à fond dans le délire d'être la première de la classe, le jeune Callahan ne connaît encore rien de la fille du premier rang. Quoi de mieux, donc, pour faire connaissance, qu'une boulette de papier faite maison, lancée avec affection sur l'arrière de son crâne ? Histoire de la secouer un peu, cette pauvre fille. Ça lui fait presque de la peine à Noeh d'assister à ça. Dès lors que la balle de papier, taillée dans une des feuilles blanches de son cahier, déchirée avec soin vers le centre de ce dernier, touche la tête de sa camarade de classe, un sourire victorieux inonde le visage de l'adolescent. C'est qu'il peut être très bête, quand il s'y met. Surtout qu'il sait qu'elle ne va pas mettre longtemps à comprendre qu'il est à l'origine de cet acte stupide s'il continue de sourire comme ça mais... Trop tard. Elle a compris, elle ne perd pas une seconde à rétorquer. Et ça, pour le coup, l'agaçant Noeh ne s'y attend pas. Une lueur de surprise passe dans ses prunelles amusées, avant qu'il ne laisse son dos échouer nonchalamment contre le dossier de sa chaise. “Non j'ai pas de problème, je voulais juste...”, qu'il commence à répondre, avant d'être coupé par un : “Callahan.” Haussant les sourcils, le regard du lycéen dérive dans celui de sa prof. “Pourquoi vous prenez ce ton ? La fille du premier rang m'a posé une question, en fait, donc j'allais répondre, parce que si je sais pas grand chose sur mon développement, bein j'sais que je sais être poli, Madame, vous voyez.” Rien d'insolent dans son comportement, juste une vérité qui tranche avec la malheureuse habitude des autres à l'écraser face à n'importe quel prof. C'est pas le cas de Noeh. Souvent, il en dit même trop. Tout ce qui peut passer dans son esprit encore enfantin finit par sortir à voix haute. Une satanée habitude dont il ne se lasse pas. Reportant son attention sur sa camarade de classe, Noeh continue comme s'il n'était pas au beau milieu d'un cours, ni même en train de gêner le bon déroulé de la leçon, encore moins en train de saper l'autorité de la prof de sciences. Rien de tout ça. “J'disais donc que t'avais la tête tellement penchée sur son bouquin que ton front allait cogner la table. Fallait bien que quelqu'un t'aide à la relever...” Son sourire prend des allures de sourire en coin révoltant. “Faut qu'tu fasses gaffe, tu vas finir par saigner du nez à trop te concentrer comme ça.” |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mer 15 Juin 2016 - 2:09 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder « Non j'ai pas de problème, je voulais juste.. » Tu arques des sourcils, pas certaine que tu as envie de connaître la suite des idioties qui vont sortir de la bouche du jeune homme. Il est le cas classique de l'élève je-m'en-foutiste avec sa grande gueule, sa belle gueule qui fait de l'effet et qui le sort probablement plus souvent de la merde qu'il ne le mérite vraiment. Tu ne détaches pas ton regard du jeune homme, même lorsque l'enseignante tente de reprendre le contrôle de la classe. Les murmures se font entendre autour de vous, mais ça t'importe si peu. Vous pourriez n'être que lui et toi et ça serait la même chose pour toi. Plusieurs mètres vous sépare, mais pas assez pour que tu ne puisses pas lire toute l'arrogance sur le visage du jeune Callahan. Pas assez pour ne pas comprendre qu'il se fout de ta gueule bien comme il faut. Ce qu'il n'a pas encore compris toutefois, c'est que tu es loin d'être le genre de filles qui se laisse marcher sur les pieds. Loin d'être le genre de filles qui fait rire d'elle sans dire quoique ce soit en retour. Il l'ignore encore, mais il a très mal choisi sa cible, le Callahan. « Pourquoi vous prenez ce ton? La fille du premier rang m'a posé une question, en fait, donc j'allais répondre, parce que si je sais pas grand-chose sur mon développement, bein je sais que j'sais être poli, Madame, vous voyez. » « La fille au premier rang, elle a un prénom, abruti. » Tu entends des rires non loin de toi, tu sais que ce n'est pas tout le monde qui connaît ton nom, pas tout le monde qui s'en soucie. Mais s'il a l'audace de t'envoyer une boule de papier derrière la tête, qu'il est au moins le respect de savoir à qui il l'envoie, l'imbécile. « Mademoiselle Hardy! » Et elle est là, la professeure, à essayer de se faire entendre alors qu'elle sait trop bien qu'elle n'est plus qu'un personnage secondaire dans cette petite querelle de lycéen qui peut trop bien dégénéré si tu t'en donnes la peine. Tu n'offres même pas un regard à la professeure, toi qui éprouve pourtant tant de respect pour elle, trop concentré sur l'imbécile heureux au fond de la classe qui s'apprête à ouvrir la bouche une fois de plus. « J'disais donc que t'avais la tête tellement penchée sur son bouquin que ton front allait cogner la table. Fallait bien que quelqu'un t'aide à te relever.. » « Oh, how nice of you. », dis-tu, sarcastiquement. Tu roules des yeux, tu peux pas croire que t'es vraiment en train t'entendre tout ce tas de conneries. « Faut qu'tu fasses gaffe, tu vas finir par saigner du nez à trop te concentrer comme ça. » Tu te retournes complètement vers lui, ignorant les quelques rires qui fussent ici et là dans votre classe qui est complètement obnubilée par votre petite scène. Tu te doutes bien que le fan club de Callahan est considérablement plus grand que le tien, mais ça t'es complètement égal. « Et à penser aussi fort que tu le fais, j'suis surprise que tu te sois pas encore évanouie. Ça doit pas t'arriver souvent, d'utiliser ta tête. » Un sourire se voulant aussi méprisant que le sien se place sur tes lèvres. Tu serais prête à reprendre le cours, mais à voir comment le reste des gens semblent énervés, tu penses que cette option n'est plus disponible. Du moins, pas tant et aussi longtemps que Callahan et toi, vous serez dans la même place, à vous dévisager comme vous le faites. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mer 15 Juin 2016 - 15:52 | |
| Noeh est tellement habitué à sourire comme un idiot qu'il ne sait même pas lui-même si un jour ça lui passera. Ce petit air moqueur, qu'il adresse en général à toute personne décidée à l'emmerder, est aujourd'hui tout tourné vers la fille installée au premier rang. Ça l'amuse d'avoir en face une personne qui réagit un minimum à sa bêtise, et ça l'incite dans le même temps à poursuivre. L'adolescent pouffe, même, quand il se fait traiter publiquement d'abruti. Ça ne le froisse pas, il a déjà entendu pire. Il trouve ça presque mignon, et révélateur du fait que ce cours peut être en fait super intéressant quand on l'anime un minimum. “Hardy ? C'est ça ton prénom ? Original”, qu'il enchaîne après une nouvelle intervention de leur prof de sciences. Son petit commentaire est accompagné d'un haussement d'épaules, un geste détendu, encore plus que son attitude générale : ses longues jambes étendues devant lui, Noeh a les mains croisées sur le ventre et les épaules qui sont encore un peu descendues sur le dossier de sa chaise. Il est pénard quand les cours se passent comme ça, encore plus quand il est à l'origine de la dérive générale de tous les élèves. Et à cet instant précis, la dérivé de la première de la classe. Une fierté pas comme les autres qu'il affiche une nouvelle fois en se penchant un peu en avant, comme pris d'une envie de se lancer dans une révérence moqueuse, une fois le remerciement de sa camarade de classe prononcé. De rien, il est là pour ça. Sa dernière remarque a le mérite de presque l'atteindre en plein cœur. Loin de se laisser démonter, Noeh décroise ses mains liées, se redresse sur sa chaise, vient déposer sa main gauche sur l'épaule de son voisin de table, l'autre sur son propre cœur, une mine d’effrois sur les traits. “Moi aussi j'suis surpris...”, qu'il souffle à l'attention de son voisin de cours, ricanant face à son accès de théâtralité. “C'est vrai que ça m'arrive pas souvent, qu'est-ce qui m'arrive...”, qu'il geint en se passant les deux mains sur le visage. Histoire d'éviter de montrer qu'il est déjà mort de rire, et que ce petit jeu avec Hardy, ça l'éclate vraiment. Une fois ses paumes dégagées de son visage, le Callahan replonge son regard dans celui de sa camarade au loin, un sourcil arqué en signe de provocation. “Tu veux que je me rapproche pour que tu puisses t'assurer que je continue à bien m'en servir p't-être ?” Noeh ne prête même plus attention à la prof qui commence à vraiment s'égosiller à l'autre bout de la salle. “Si je m'évanouis, j'espère au moins que tu t'arrêteras deux secondes d'écouter notre merveilleuse prof pour venir me ranimer...” “Callahan ça suffit maintenant !” Enfin, le jumeau Callahan tourne doucement la tête vers sa professeur de sciences. “Vous prenez pas les compliments ?”, qu'il quémande, avec bien trop d'innocence dans la voix pour que son insolence passe inaperçue. Il se fout bien du geste qu'elle commence à initier vers la porte de sortie de la salle, Noeh a déjà reporté toute son attention sur Hardy. |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mer 22 Juin 2016 - 2:39 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder « Hardy? C'est ça ton prénom? Original. » « Oh et puis la ferme Callahan. Plus tu parles, et plus t'es bête. » Tu roules des yeux, complètement désintéressée par cette conversation qui – vous le savez trop bien tous les deux – ne mènera nul part, sauf peut-être chez le bureau du directeur. Mais il est là ton problème, et celui de Callahan aussi si tu te fies à sa réaction jusqu'à maintenant, vous ne savez pas comment vous arrêtez une fois que vous avez commencer. C'est une question de fierté, une question de ne pas se laisser marcher sur les pieds par monsieur je suis meilleur que tout le monde parce que je fais des blagues pourries et je lance des boules de papier. Tu sens les regards des autres élèves qui passent de toi à Noeh, à attendre impatiemment la prochaine réplique, le prochain coup bas. Tu sens aussi trop bien le regard de la professeure de sciences qui commencent sincèrement à s'énerver de vos comportements enfantins, mais tu ne lui accordes plus d'importance, du moins, pas celle que tu lui accordais il y a de cela à peine cinq minutes. Comme quoi, il n'y aura jamais rien de plus important pour toi que de foutre la merde partout sur ton passage, et ce depuis de longues années déjà. « Moi aussi j'suis surpris.. » Tu le regardes alors qu'il se tourne vers son voisin qui part à rire alors que Noeh se met à exagérer le moindre de ses mouvements, faisant semblant d'avoir mal à la tête. « C'est vrai que ça m'arrive pas souvent, qu'est-ce qui m'arrive.. » Tu détestes ce type de réaction, et tu dois tenir ta chaise pour te retenir de te lever et d'aller lui en coller une entre les deux yeux. « Tu veux que je me rapproche pour que tu puisses t'assurer que je continue à bien m'en servir p't-être? » Tu continues de le regarder directement dans les yeux, le visage crispé d'une colère qui commence tranquillement à s'emparer de toi. Tu es sur le point de te lever, tu le sais trop bien. « Si je m'évanouis, j'espère au moins que tu t'arrêteras deux secondes d'écouter notre merveilleuse professeure pour venir me ranimer. » « Plutôt crever ouais. » Les rires fussent alors que tu vois la professeure qui n'en peut plus de cet échange qui dégénère chaque fois que l'un de vous ouvre la bouche. « Callahan, ça suffit maintenant! » « Vous prenez pas les compliments? » Tu fais semblant de vomir, mettant faussement un doigt dans ta bouche, dégoûtée par les commentaires ridicules du jeune homme. Tu te lèves et tu peux sentir l'excitation qui règne dans la pièce alors que tu t'approches pas à pas du bureau de Noeh. « T'es vraiment répugnant comme mec, tu l'sais ça? Plutôt mourir que de poser ma bouche sur la tienne un jour. » Vos visages sont soudainement trop proches l'un de l'autre lorsque tu sens une main sur ton épaule. La professeure se tient derrière toi, te forçant à reculer. « Callahan, Hardy, chez le directeur, tout de suite. » « Pardon? Mais c'est lui qui a commencé madame! » Maintenant, c'est toi qui sonne comme la licheuse de cul, mais tu t'en fiches, Tu te passerais vraiment d'une visite chez le directeur et particulièrement des conséquences qui s'en suivent une fois à l'orphelinat. « Ce n'est pas ouvert pour la discussion. » Et comme tu sais que peu importe ce que tu fais, tu vas en baver, tu décides d'en profiter. C'est alors que ton poing part et atterrit tout bonnement sur le visage du jeune Callahan. Accidentellement, sous le regard amusé de tous, sauf de la prof, évidemment.
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| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Ven 24 Juin 2016 - 0:56 | |
| Noeh continue de sourire comme un idiot. Quand il entend la réponse de sa camarade qui ne tarde pas, et son pas déterminé quand elle se lève pour s'approcher de lui, ça le fait plus marrer qu'autre chose. Au début, il pensait qu'elle réagirait exactement comme tous les autres, baissant la tête et marmonnant dans leur barbe un truc incompréhensible incapable de le faire plier lui, mais elle, cette fille, elle tient tête. Pour une fois qu'il tombe sur un adversaire à sa taille, le jeune Callahan est loin de s'en plaindre, au contraire. Sa tête penche légèrement sur le côté quand il se prend un nouveau compliment acide en pleine figure. Amusé, il se lève à son tour, cale ses mains dans ses poches, avant de se retrouver à mi-chemin avec elle entre les deux rangées de bureaux, derrière lesquels sont installés leurs camarades de classe stupéfaits. “Mais Hardy... c'est moi ou tu rougis ?”, qu'il rétorque narquoisement. La main de la prof sur l'épaule d'Hardy fait relever le regard du Callahan dans celui de cette dernière. “Ouais madame c'est m-” Noeh se stoppe dans ses aveux, toujours ce petit sourire d'idiot sur les lèvres pour accompagner sa bêtise légendaire. “Enfin non, c'pas moi, puis commencé quoi d'abord ?”, qu'il ricane à l'intention d'Hardy. Manifestement, il est allé trop loin sur le coup. Beaucoup trop loin, même, quand il sent la douleur se diffuser du milieu de son visage jusqu'à l'arrière de son crâne. D'instinct, une de ses mains est venue se déposer sur son nez endoloris. “Elle m'a pété le nez !”, qu'il s'écrit, alors que des gloussements se font entendre dans les rangs à leurs côtés. “Dehors !” Le regard étonné de Noeh témoigne du fait qu'il ne s'attendait franchement pas à une telle tournure des événements. “Mais elle est malade !” Il persiste et signe pour ce rôle de victime qui ne lui sied pas du tout au teint. Après plusieurs pas lents en direction de la sortie, quand toutes ses affaires se retrouvent dans son sac grâce à son voisin de table et que ce dernier est installé sur son épaule par la prof en personne, cette dernière s'autorise une légère bousculade pour faire accélérer cet escargot qu'est soudain le jeune pianiste. “Dépêchez-vous !”, qu'elle s'exclame. “Je me casse à l'infirmerie !” Le cri de l'adolescent résonne dans le couloir, une fois la porte de la salle de cours passée, avant qu'un non n'envahisse le couloir et ne le freine dans son élan. “De l'autre côté Callahan, vous irez à l'infirmerie plus tard !” Poussant un soupir, Noeh s'arme de son plus beau regard noir dès qu'il doit repasser devant la prof de sciences, avant de se caler sur les pas d'Hardy. Le nez toujours douloureux, planqué derrière sa main, l'adolescent ne perd pas de temps avant de se remettre en service. Il est convaincu que la blondinette n'est pas allée au bout de ses capacités en classe. “Tu rigoles même pas ?” |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Ven 24 Juin 2016 - 7:39 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder « Mais Hardy.. c'est moi ou tu rougis? » Tu lui fais une face qui veut tout dire, dans le genre que tes yeux crient what the fuck sans même que tu n'es besoin d'ouvrir la bouche. La distance est maintenant réduite entre vous alors que tu trouves juste devant lui, et ses traits t'énervent encore plus vu de près. Tu devrais reculer, pour ta sûreté, pour la sienne aussi. Pour ne pas t'attirer encore plus d'ennuis que ceux que tu as déjà, tu le vois par l'air sévère qui habite le visage de ta professeure. « Ouais madame c'est m- » Tu retiens un rire alors qu'il s'arrête au beau milieu de sa phrase et tu viens que le traitement de l’information se fait, lentement mais sûrement. Et puis tu t'esclaffes, malgré toi, alors qu'il se reprend, inutilement. « Enfin non, c'pas moi, puis commencé quoi d'abord? » « La boule de papier derrière ma tête imbécile. En plus de pas être très brillant, t'as aucune mémoire. T'as vraiment rien pour toi Callahan. » Et puis les choses prennent une toute autre tournure lorsque tu comprends que tu n'échapperas pas aux conséquences. Tu ne pourrais expliquer pourquoi tu le fais, mais tu ressens une immense satisfaction lorsque ton poing rencontre son nez. Ta main élance, mais ce n'est rien comparativement au sang qui se met à couler sur le visage de Noeh. Tu ricanes alors que les réactions sont nombreuses autour de vous. T'es pas mal certaine que personne ne l'a vu venir celle-là, surtout pas le jeune homme devant toi. « Elle m'a pété le nez! » « Enfin ta face et ton attitude vont aller de pair! » Tu rigoles encore plus fort alors que la professeure tire plus fort sur ton épaule cette fois, la frustration maintenant bien définie sur son visage. « Dehors! » Tu te diriges déjà vers ton bureau, rangeant ton livre dans ton sac alors que Noeh, plus lentement de son côté, se plaint encore et encore du virement de la situation. « Mais elle est malade. » Si seulement il savait, il dirait encore pire. Mais t'as pas envie de lui faire ce plaisir d'en connaître encore plus sur ta personne, alors tu te contentes de fermer ta grande gueule et de sortir de la salle de classe alors que la voix de la professeure se fait encore entendre, à travers tous les murmures et les ricanements des autres élèves. « Dépêchez-vous! » « Je me casse à l’infirmerie. » Personnellement, tu t'en fiches bien de savoir où il va maintenant, le Callahan. Tu te dis que c'est même mieux pour vous deux si t'es plus obligée de voir sa tronche d'imbécile pendant quelques temps, mais il semblerait que quelqu'un ait un autre avis sur le dit sujet. « De l'autre côté Callahan, vous irez à l'infirmerie plus tard! » Tu soupires, mais tu ne te retournes même pas alors que tu entends ses pas se rapprocher de toi. Tu n'arrêtes pas, mais il te rattrape facilement alors que tu te concentres sur le corridor, les rangées de cassier qui défilent sous tes yeux. Si tu peux ignorer qu'il est là, tu pourras peut-être oublier toute la merde qui va bientôt te tomber dessus. Tu penses à la réaction de ton éducatrice, toutes les règles que tu as brisé dans les dernières minutes, toutes les conséquences qui t'attendent. Les permissions de perdues, l'impression de vivre en prison. Sauf que Callahan, il ne semble pas avoir dit son dernier mot, pas encore. Qu'est-ce que ça lui prend à ce mec pour qu'il comprenne le message, bon sang? « Tu rigoles même pas? » « Pourquoi j'rigolerais? » Tu es soudainement bien plus sérieuse alors que les mètres diminuent entre vous et le bureau du directeur. Tu t'arrêtes soudainement, te tournant vers le jeune Callahan, mettant un bras devant lui pour l'arrêter à son tour. « On a pas tous des parents qui acceptent notre connerie humaine telle qu'elle est sans donner de conséquences. » De la rancoeur, beaucoup trop de rancoeur dans tes propos. Soudainement, tu es fâchée. Dans une colère noire. Il n'y a plus rien de drôle à ce qui s'en vient. « Grâce à toi, j'suis certaine d'avoir au moins un mois de retenue, aucune sortie pour les six prochains mois et le triple de mes tâches quotidiennes à l'orphelinat. » Tu ne sais pas pourquoi tu lui dis tout ça, mais ça sort tout seul, et tu n'arrives pas à le regretter. Tu le regretteras plus tard, comme tout le reste de toute façon. « T'es fier de ton coup avoue. » Tu n'oses même plus le regarder, tu te retournes et tu marches. Tu bouilles, mais ça non plus, ça n'a rien de nouveau. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mar 28 Juin 2016 - 1:09 | |
| Noeh suit d'un pas traînant Hardy dans le couloir. Il a encore sa main qui recouvre son nez, supposant bêtement que la douleur lancinante qui s'en dégage va disparaître d'un moment à l'autre grâce à cette piètre protection, sauf que rien n'y fait. Elle ne disparaît pas. Elle reste bien là, à se réveiller et à prendre de l'ampleur à chaque pas qu'il fait dans ce maudit couloir, et le bras de sa camarade de classe qui bloque soudain sa route arrache à l'adolescent un petit “Aïe” nasillard. Tournant la tête vers elle, le jeune Callahan lève les yeux au ciel la seconde suivante. C'est qu'elle est vachement chiante quand on la détourne pas de son rôle de première de la classe. Elle est déjà partie en vacances, la Hardy qui lui file des coups de poing pour se débarrasser de sa colère ? Parce qu'elle était vachement mieux, voire même plus agréable que celle qui la remplace au pied levé. “Qu'est-ce tu racontes...”, qu'il souffle en penchant la tête en arrière. Et là, Noeh se dit... qu'il a peut-être merdé. Qu'est-ce qu'il pouvait en savoir, lui, que ça engendrerait tout ça, de balancer une simple boulette de papier ? “Écoute, je peux pas te dire que je suis pas fier, parce que je le suis, on se faisait chier dans ce cours et t'étais la seule à écouter, j'voulais juste t'inclure au reste de la classe.” Un sourire goguenard s'étire sur ses lèvres. “Je voulais me montrer sympa.” Il hausse les épaules avec désinvolture, alors qu'il vient fourrer sa main inutile dans la poche de son jean, gardant l'autre en protection sur une partie de son visage. On sait jamais ce qui peut passer par la tête de la boxeuse. “Mais t'as accueilli mon bel effort en me frappant, alors pour le côté sympa de la chose on repassera”, qu'il ricane. Noeh ça le fait plus rire qu'autre chose, manque plus qu'Hardy se détende un peu et il aura pas vécu une nouvelle journée infructueuse dans ce lycée pourri. Cherchant à croiser son regard, le jeune pianiste penche la tête sur le côté. “Je savais pas que ça pouvait te causer autant d'ennuis. J'dirai que c'est moi qui ai commencé... et qui me suis pris une porte en sortant de la salle.” A nouveau, il balance la tête en arrière, comme le grand gamin qu'il est, agacé de ne pas obtenir ce qu'il désire dans les plus brefs délais. Ici, une mine un peu plus réjouie de la part de sa nouvelle amie. “Allez, arrête de faire la tronche Hardy, dis-le que t'es contente de plus avoir à écouter le baratin de la prof.” |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Dim 7 Aoû 2016 - 17:42 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder « Aie. » Tu ne te retournes même pas alors que tu l'entends se plaindre à côté de toi. Tu te dis que si tu l'ignores assez longtemps, il va peut-être bien finir par disparaître. Que son pas lourd aux côtés du tien, il cessera bien assez vite d'exister. Tu aimerais pouvoir retourner en arrière. Calmer ton caractère avant de le laisser t'emporter ainsi. Tu ne regrettes pas, tu as beaucoup trop de fierté pour regretter. Il t'avait stupidement chercher et il t'avait trouvé bien assez vite, si vite qu'il était celui avec le sang tâché sur son chandail, mais tu devrais en payer le prix et ça, ça te faisait horriblement chier. Tu ne sais pas pourquoi tu lui dis tout ça, parce que tu ne parles pas de l'orphelinat, jamais. À personne. Et voilà que tu décides de t'ouvrir au mec le plus tâche que tu as pu trouvé dans toute l'école. C'est l'impulsivité, cette colère qui n'est pas encore complètement redescendue. « Qu'est-ce que tu racontes? » Tu fais un signe de la main qui veut dire laisse faire parce que clairement, t'es pas assez déconnectée de la réalité pour commencer à lui raconter l'ensemble de ton enfance tragique, non pas que ça l'intéresserait de toute façon. Tu continues de marcher en direction du secrétariat même si vraiment, la seule chose dont tu as vraiment envie, c'est de ficher le camp d'ici, ne serait-ce que pour aujourd'hui. Faire face aux conséquences plus tard, t'en foutre ne serait-ce qu'un peu plus longtemps. « Écoute, je peux pas te dire que je suis pas fier, parce que je le suis, on se faisait chier dans le cours et t'étais la seule à écouter, j'voulais juste t'inclure au reste de la classe. » Tu ricanes, parce plus il parle, plus tu le trouves complètement ridicule. Ridicule et vide de sens. Clairement pas le genre de personne que tu veux laisser entrer dans ta vie. « Je voulais me montrer sympa. » « Bah la prochaine fois, retiens-toi tu veux? » Tu ne te retournes même pas pour le regarder, tu continues de marcher, la tête basse, les poings serrés contre toi, tentant de faire descendre la colère qui ne fait que remonter chaque fois que le jeune Callahan ouvre la bouche. « Mais t'as accueilli mon bel effort en me frappant, alors pour le côté sympa de la chose on repassera. » Tu t'arrêtes soudainement, te place devant lui le stoppant dans son élan, un air beaucoup trop sérieux sur le visage pour accompagner tes poings toujours trop serrer contre toi, te rentrant dans les hanches. « Tu veux que je recommence peut-être? Non? Alors sérieux, ferme ta grande gueule. » Tu te retournes à nouveau, échappe un soupir et recommence à avancer alors que vraiment, tu arrives à comprendre que le traitement de l'information chez le jeune homme, c'est loin de se faire très rapidement. C'est même plutôt lent parce que tu n'as même pas encore fait une dizaine de pas qu'il ouvre la bouche à nouveau. « Je savais pas que ça pouvait te causer autant d'ennuis. J'dirai que c'est moi qui ai commencé.. et qui me suis pris une porte en sortant de la salle. » « J'ai pas besoin de ta pitié. » Tu dis ça, mais ta voix est déjà moins brusque, tes mouvements moins coincés. Tu ne le regardes toujours pas, mais tes traits s'adoucissent. Parce que tu ne connais pas beaucoup de personnes prêtes à prendre le blâme pour des choses qui ne sont pas entièrement de leur faute. Et que pour ce point, Callahan, il te surprend. « Allez, arrête de faire la tronche Hardy, dis-le que t'es contente de plus avoir à écouter le baratin de la prof. » « Laura. Mon nom c'pas Hardy. C'est Laura. » Parce que Hardy, ça ne veut rien dire. Ça ne vient de personne, ni d'une place, ni d'un souvenir. C'est un nom comme ça donné au hasard à une gamine sans origine. Tu ne marches plus, tu te retournes et croise le regard de Noeh, sans nez crochu et le sang séché sur son menton. Et tu ris, pas beaucoup, juste un peu. Parce qu'il a raison, c'est bien plus marrant qu'un cours de science. « Viens. On se tire d'ici. » Tu ne lui laisses pas le choix. Et tu espères vraiment qu'il ne se remettra pas à se plaindre. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Jeu 18 Aoû 2016 - 23:49 | |
| L'air menaçant de Laura fait nier Noeh de la tête. - Non, merci, ça ira. Il remarque ses poings serrés contre ses hanches, entend la fureur distillée à travers ses mots et tout ça le conforte dans son non-désir de reprendre un mauvais coup. Non pas que ça ne l'a pas fait rire, juste qu'il va déjà devoir expliquer son visage amoché à sa mère, et que toute autre blessure malvenue serait difficile à mettre sur un autre compte de celui du « j'ai énervé une fille de ma classe, elle a le poing facile ». Noeh saurait que c'est plus que la vérité, ses parents n'en croiraient pas un mot et toute cette histoire prendrait des proportions démesurées. Puis, ouais, elle a quand même une sacré force la p'tite. La douleur au niveau du nez de l'adolescent continue de se diffuser vagues désagréables le long de ses traits, jusqu'à parfois atteindre l'arrière de son crâne, si bien que le Callahan n'a vraiment plus envie de plaisanter à ce sujet. Il va se tenir bien, dorénavant, dans l'espoir qu'un nouveau coup de sang ne décidera pas sa camarade à repasser à l'acte. Toutefois, Noeh se dit que les choses sont bien parties lorsque déjà le ton de la voix de la blonde s'abaisse. Un sourire étire les lèvres du jeune homme lorsqu'il a même le privilège d'obtenir son prénom. - Laura, qu'il répète, une mine satisfaite sur les traits. Il est vrai qu'il aurait pu demander cette information comme tout le monde, sans avoir à manquer passer par la case directeur de l'établissement et nez cassé. Mais Noeh ne fait jamais dans le banal. Il aime l'imprévu et l'original, une façon de faire qui semble trouver écho chez la demoiselle en face de lui. Lui tendant sa main gauche, non tâchée de sang, le Callahan s'apaise enfin, tout comme elle. - Enchanté, Noeh. Il plaisante, une nouvelle fois, car ce n'est pas la première fois qu'ils se croisent, peut-être même a-t-il déjà entendu son prénom plutôt que son nom au détour d'un couloir, sans qu'il n'y fasse attention. Jusqu'à présent, ce n'était pas quelque chose qui l'intéressait. Aujourd'hui, les choses ont changé et Laura se révèle être une camarade de classe prête à aller loin pour le faire arrêter ses bêtises. C'est pas commun. - Avec plaisir !, que le lycéen s'exclame à la proposition de la blonde. Enfin, proposition, ce qu'elle vient de dire a des airs d'ordre, mais vu que l'issue finale convient au Callahan, il s'en contre-fout. Il n'a pas envie d'aller chez le directeur ni de retourner en cours plus tard, alors sortir de l'établissement, faire tout autre chose que ce que le cours de science leur promettait. - On va où ? La question passe ses lèvres, une fois qu'ils ont pris le chemin inverse de l'endroit où il se rendait juste avant. - T'as trouvé un passage secret dans les couloirs ?, qu'il murmure en se penchant sur le côté, tout en regardant tout autour de lui pour s'assurer que personne ne peut l'entendre. S'il ne se plante pas dans ses suppositions, il n'a pas envie de se retrouver doublé par d'autres élèves. Il faut que ça reste entre eux, c'est important. - J'suis ému que tu partages ça avec moi. |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Lun 12 Sep 2016 - 23:11 | |
| before you came round i was heading for a small disaster before you came round i was ready to blow me down bodygold@ohwonder « Non merci, ça ira. » Tu échappes un petit rire, fait redescendre tes poings. Tu n'avais pas vraiment l'intention de te rendre jusque là à nouveau, mais c'est toujours rassurant de savoir que tu sais encore comment faire peur aux gens avec ton petit air menaçant malgré ta grandeur et ta fine taille qui ne laisse pas présager tout ce dont tu es capable. Vous échangez quelques regards, et tu peux sentir la tension qui descend alors que vous continuez d'avancé dans les longs couloirs tranquilles du lycée. « Laura. » Il le répète, et ça te fait presque bizarre de ne plus entendre un Hardy pleins de malices dans sa voix. La façon dont il prononce ton prénom est plus douce, et tu sais que comme ça, après tout ce revirement de situation, tu as réussis au moins quelque chose aujourd'hui. Tu as gagné son respect. « Enchanté, Noeh. » Tu le regardes l'air de dire je savais déjà cette information, imbécile, mais tu ne peux empêcher un sourire de gagner tes lèvres devant l'état un peu minable dans lequel il est, par ta faute. « En effet, t'as l'air enchanté par l'effet que j'te fais. » Tu te trouves drôle, mais tu te dis que tu es aussi bien d'en profiter maintenant car tu risques de payer le prix de ton impulsivité bien assez vite à l'orphelinat. Alors comme ça, comme une autre idée qui prouve éternellement que tu agis avant de penser, tu lui proposes de partir. De ne pas aller voir le directeur malgré les ordres clairs de la professeure. Tant qu'à jouer la rebelle, aussi bien prendre ton rôle à coeur. « Avec plaisir! » D'un commun accord, vous changez de direction, alors que tu te laisses guider par cette envie de vivre un peu, en dehors de ce qui est normalement attendu de toi. « On va où? » Tu n'en as pas la moindre idée et franchement, tu n'en as pas grand-chose à foutre. Tout ce qui n'est pas l'école ou l'orphelinat pour toi est une destination de rêve. « Surprends moi. » C'est dit légèrement, sans grande attente. De toute façon, tout ce que tu veux vraiment faire dans l'immédiat, c'est te sauver de cette réalité qui te rattrapera bien assez vite. Tu n'avais pas prévu du tout vivre un moment de la sorte avec le jeune Callahan, mais puisque c'est lui qui a un peu provoqué le tout, aussi bien l'impliqué jusqu'au bout. « T'as trouvé un passage secret dans les couloirs? » Tu le dévisage, l'air de dire je peux pas croire que toi, tu sais pas où il se trouve et sans trop y réfléchir, tu attrapes sa main pour l'emmener avec toi le long du couloir qui mène aux vestiaires qui sont vides à l'heure actuelle. « J'peux pas croire que tu l'aies pas trouvé. T'es pas censé être un Callahan toi? » Tu ne dis rien de plus, alors que vous longez la rangée de couloirs. Au bout, ce trouve une porte où il est inscrit Employés seulement, mais il y a longtemps que tu sais que cette porte de un, n'est jamais barré, mais surtout que cette salle est toujours vide, puisqu'elle se trouve à l'extrémité du collège. Derrière la porte se trouve une petite salle pour enseignants clairement délaissé, mais ce qui t'intéresse vraiment, c'est l'autre porte à l'extrémité qui mène à la liberté. « J'suis ému que tu partages ça avec moi. » Tu échappes un autre rire, alors que le vent de l'extérieur te vole un frisson. On est au beau milieu de l'après-midi du mois d'octobre qui laisse le paysage d'automne complètement époustouflant. « Sois pas trop charmé imbécile, t'es pas mon genre du tout. » Tu regrettes de ne pas être passée à ta case pour y prendre ta veste, mais tu fais comme de rien alors que tu frottes tes mains le long de tes bras pour te réchauffer. « J'aime pas trop les grandes gueules. Tsé, ceux qui répliquent quand je leur parle. Ça m'arrive pas souvent. » Tu te retournes légèrement pour le regarder, un sourire sincère sur les lèvres. Ça, c'est le plus beau compliment que tu puisses faire à quelqu'un. Tu te doutes que Noeh ne comprendra pas, mais ça n'a pas d'importance. Parce que si tu as gagné son respect, lui aussi, dans cette aventure, il a su gagné le tien. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Lun 19 Sep 2016 - 22:45 | |
| Laura, elle a ce petit regard supérieur qui fait sourire Noeh. - J'suis le meilleur représentant des Callahan, p'tite chanceuse. L'adolescent préfère laisser sous-entendre que, lui aussi, il a trouvé le fameux passage secret. En fait, il retient juste avec précision le chemin qu'ils viennent d'emprunter, guidés par la petite blonde. Petite blonde qui lâche une nouvelle bêtise qui a pour effet de le faire éclater d'un rire tonitruant et moqueur. Faussement moqueur, car au fond Noeh n'en a pas grande chose à faire de lui plaire ou pas, juste assez pour essayer de la taquiner encore un peu. - Mais bien sûr, j'suis pas ton genre..., qu'il finit de ricaner, le nez en l'air, avant de replonger son regard dans le sien. Un regard plus sérieux, plus moqueur aussi. Ce qu'elle affirme là, il n'y croit pas une seule seconde. Sa mère dit qu'il est le plus beau (parfois), Sam le dit aussi (parce qu'il l'emmerde royalement pour qu'elle craque niveau psychologique) et... il faut qu'il demande à Aspen. Aspen elle est hyper influente dans le lycée, si elle, elle le pense, les autres le penseront. C'est mathématique. En attendant, il confirme sa bêtise en fourrant ses mains dans ses poches : - J'suis le genre de tout le monde, moi, Madame, tout le monde m'aime. Un sourire en coin, et il se penche en direction de sa nouvelle amie pour lui souffler un discret : - Même si je suis qu'un petit con. et continuer à marcher comme si de rien n'était. La remarque de la petite blonde lui fait ensuite hausser les sourcils. C'est vrai, elle a pas l'habitude d'être emmerdée et contredite comme ça ? Preuve ultime qu'il ne faisait pas encore partie de sa vie, en somme. - Bein j'peux t'assurer que ça va t'arriver tous les jours maintenant. Son épaule vient cogner la sienne (enfin, il se baisse un peu pour l'atteindre, il la dépasse déjà de deux têtes facile, comme l'ensemble de ses autres camarades), avant que les doigts de sa main droite ne viennent appuyer sur son nez encore un peu douloureux. - Bon, dans la limite du raisonnable, j'ai pas envie de ressembler à ça tous les jours... Un clin d'oeil et déjà la douleur disparaît. Comme quoi, il avait pas besoin d'en faire tout un plat. - J'ai le droit de dire que t'es une grande gueule qui me fait rire ? J't'aime bien moi. J'aime bien les petites Laura. Elles sont choues. Le bout de son index dérive de son propre nez pour venir appuyer sur celui de la jeune Hardy, alors qu'une idée totalement contraire vient de lui traverser l'esprit. - Ça te dit une pizza ? J'ai faim. Comme tout adolescent de base, Noeh a faim 23h minimum sur 24. C'est épuisant pour la grand majorité des personnes qui le côtoient, Sam sait pas où il case toute la bouffe qu'il ingurgite et à chaque fois que Lorcan – le seul qui puisse le comprendre à ce sujet – lui propose un fastfood, ou en gros tout ce qui se rapporte à de la mal-bouffe, il accepte sans hésiter. Il s'en fout, il prend rien. Le Callahan junior fait peu de sport et mange mal – très mal - mais rien ne l'arrête. Alors pourquoi se priver ? A sa proposition, l'adolescent s'est mis à accélérer le pas sans même s'en rendre compte. - Je dirais même trois pizzas : une pour toi, deux pour moi. T'as l'air d'avoir un mini-appétit, pas de gaspillage. T'façon, si elle termine pas, il sera derrière pour terminer le boulot, pas de doute là-dessus. Toujours les mains dans les poches, il se retourne pour se mettre à marcher en arrière mais de sorte à afficher sa bouille la plus adorable à Laura. Pour qu'elle craque, elle aussi, et accepte de le suivre dans sa nouvelle lubie sans rechigner. Si elle lui parle d'argent, ça ne sera pas une excuse non plus : Noeh a l'habitude de piquer dans le porte-feuille de son père ou de sa mère quand son argent de poche ne suffit plus, il a largement de quoi acheter 10 tonnes de pizza – voire même la pizzeria, un jour, si l'envie lui prend. - Je jure que je te lancerai aucune part dessus, qu'il annonce royalement avec un petit sourire conquérant. - Même si tu me provoques. |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Jeu 22 Sep 2016 - 4:30 | |
| «J'suis le meilleur représentant des Callahan, p'tite chanceuse.» Tu le regardes avec un air suspicieux, pas tout à fait convaincu de ce qu’il dit. Pire encore, la simple idée qu’un autre humain dans son genre puisse se promener en liberté à l’heure actuelle te fait limite peur. « Parce qu’il y a un autre modèle de ta personne? Oh seigneur. » Tu tentes de paraître la plus sérieuse possible, mais tu ne peux empêcher un petit sourire de se placer au coin de tes lèvres. Plus les minutes passent aux côtés du jeune Callahan, plus tu réalises qu’il est pratiquement impossible d’être sérieux avec lui. Tu ne sais pas comment il fait pour rendre les choses aussi simple, mais même si ça te faisait chier pendant le cours de science, là tu ne peux t’empêcher de l’envier d’une certaine façon. « Mais bien sûr, j'suis pas ton genre… » Tu continues de hocher positivement de la tête, un peu effrayée par les prochains mots qui vont traverser les lèvres de Noeh. « J'suis le genre de tout le monde, moi, Madame, tout le monde m'aime. » Tu échappes un fou rire que tu accompagnes d’un mouvement comme si tu faisais semblant de vomir. Vraiment, il se prend pas pour n’importe qui celui-là. « Même si je suis qu'un petit con » Sa voix dans ton oreille, tu ne peux t’empêcher de le repousser gentiment, ta façon à toi de le remettre à sa place alors que tu te contentes de hocher encore et encore de la tête. « Un petit con je suis d’accord. Avec une tête enflée et une estime inébranlable ma foi. » Tu roules des yeux alors que vraiment, ça ne te surprend pas tant que ça. C’est peut-être bien la première fois que tu échanges une vraie discussion – et ma foi, quelle discussion quand même! – mais le personnage lui-même ne t’était pas peu familier. Il y avait bien des choses qui se disaient au lycée au sujet de Noeh Callahan, et tu ne pouvais t’empêcher de te considérer chanceuse de pouvoir démêler le vrai du faux. « Bein j'peux t'assurer que ça va t'arriver tous les jours maintenant. » Tu fais une grimace et pendant quelques secondes, tu t’arrêtes, cherchant une autre sortie. « Eh merde, je fais comment pour me désabonner? » Tu échappes un autre petit rire, avant de poursuivre le chemin à côté du grand spécimen qu’est Noeh. Tu sembles peut-être petite à ses côtés, mais je pense que lui comme tout le reste de la classe a bien compris que ce n’est pas la grandeur qui fait la rapidité ou la force. « Bon, dans la limite du raisonnable, j'ai pas envie de ressembler à ça tous les jours… » Tu le dévisages pendant quelques secondes, et puis tu comprends. Tu comprends qu’à partir de ce moment précis, il n’y a pas moyen de faire marche arrière. C’est lui et ses blagues à la con. C’est toi et tes remarques sarcastiques. Un drôle de duo, mais qui fonctionne, pour une raison complètement inconnue. « Pourquoi pas? Tu me plais beaucoup plus avec un nez cassé. T’as l’air moins frais chier. » Tu vas même jusqu’à lui tirer la langue, te sentant devenir un peu plus gamine par sa simple présence. Tu penses moins. Tu laisses les choses couler, sans être trop sur tes gardes. C’est relaxant pour une fois, de ne pas te mettre sans cesse contre tout le monde. « J'ai le droit de dire que t'es une grande gueule qui me fait rire ? J't'aime bien moi. J'aime bien les petites Laura. Elles sont choues. » Bon là toutefois, peut-être qu’il y a un peu d’exagération. Tu offres une face apeurée au jeune homme en faisant semblant d’être malade une fois de plus, faisant des hauts le coeur un peu plus convaincant face à autant de quétainerie. Vraiment, c’est tout qu’un contrat que tu viens de signer sans le savoir « La ferme Callahan. Tu m’donnes envie de vomir. » Vous ne savez toujours pas où vous allez alors que vos pas vous guident tranquillement dans les rues de la ville, et ça ne te dérange pas de continuer de marcher ainsi en silence pendant quelques secondes. Même que ça l’a quelque chose d’étrangement réconfortant. « Ça te dit une pizza ? J'ai faim. » Tu hausses vaguement les épaules, sans dire oui, sans dire non. Tu n’as pas vraiment les moyens de te payer une pizza, mais tu n’as pas envie de devoir te rendre à l’orphelinat directement. De toute façon, c’est pas comme si tu étais censée être ailleurs qu’à l’école dans le moment présent. Tu écarquilles légèrement des sourcils avec que Noeh te regarde de haut en bas, comme s’il était en train d’analyser quelque chose. « Je dirais même trois pizzas : une pour toi, deux pour moi. T'as l'air d'avoir un mini-appétit, pas de gaspillage. » Tes yeux s’arrondissent soudainement, et la seule chose qui te vient en tête c’est si seulement il savait, si seulement.. Et tu décides de prendre ça à ton avantage, comme tu sais si bien tiré le meilleur de chaque situation qui se présente à toi. « J’te parie le prix des pizzas que j’en mange plus que toi. » Comme ça au moins, t’auras pas à débourser le moindre sous. Tu es déjà vendue par l’idée, mais Noeh, il continue de parler, encore et encore, comme s’il avait jamais appris comment se la fermer. « Je jure que je te lancerai aucune part dessus » Tu hoches positivement de la tête, l’art de dire ouais, ouais sans pourtant être convaincue à cent pour cent qu’il serait en mesure de se retenir si tu cherchais vraiment à l’énerver. « Même si tu me provoques. » Tu fais semblant d’être choquée, allant même jusqu’à porter une main à ton visage pour rendre ton air estomaqué encore moins crédible. « C’est toi qui cherche la merde Callahan. » Encore et toujours. Mais ce que tu ne sais pas encore, c’est que tu seras là. À côté de lui, à chaque jour, à chercher la merde avec lui. |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Dim 25 Sep 2016 - 0:10 | |
| La remarque de Laura au sujet de sa famille arrache un rire amusé à Noeh. Jetant un coup d'oeil en coin à sa camarade, il lui répond un enjoué - J'ai une jumelle, Salomé. qu'il combine à un sourire radieux. Le Callahan est ravi de cette nouvelle information distillée. Parler de Sam est toujours quelque chose de gratifiant pour Noeh, car en plus de l'aimer d'un amour sans borne, sa jumelle, le jeune homme en est tous les jours un peu plus fier. - Elle est plus intelligente mais, genre, si moi j'râle déjà pas mal, tu vois, elle est dix fois pire. Poursuivant leur chemin dans les rues de Radcliff, le fils de chasseurs fourre ses mains dans ses poches. Il a encore ce petit sourire moqueur aux lèvres, mais il cherche tout de même à se donner un air sérieux par rapport aux bêtises qu'il est en train de raconter. Un pas de plus et il se penche en direction de la petite Laura. - T'imagines même pas quand elle est dans sa mauvaise période du mois. Elle a même pas besoin de me dire quand c'est parce que je comprends comme un grand. Mais je l'aime quand même. Parce que Sam est à la fois un moteur et la personne qui le comprend en un regard. Elle est celle qui ne veut que son bien comme lui n'espère en tout temps que le meilleur pour elle ; même quand ils se fâchent un peu, vu leurs deux caractères de cochon. La description de Laura de sa personne fait de nouveau rire Noeh. Il souffle un petit - Merci. à son attention avant de secouer la tête face à son désir de se désabonner de l'agaçant quotidien Noeh Callahan. - Impossible, qu'il commente, haussant deux sourcils amusés à plusieurs reprises. Son regard dérive ensuite vers son nez qui le fait encore un peu souffrir, et ce dernier se fait un peu plus noir en conséquence. - Très drôle Laura, très drôle. Il ne sait pas pourquoi, le lycéen, il sent que ce n'est pas la première fois qu'il se fera abîmer par la blonde. Ce n'est pas une perspective qui l'effraie, non plus, mais il se jure à lui-même de faire gaffe à son nez la prochaine fois qu'il se mettra en tête de mettre en rogne la petite teigne attachante à sa droite. Petite teigne qui lui propose un défi qui illumine instantanément les traits du Callahan d'une surprise et d'un enchantement non-dissimulés. - Vraiment ?, qu'il s'enthousiasme. L'adolescent ne s'attendait pas à une telle proposition et, déjà, son estomac se met à gargouiller d'engouement. Il ne leur manque plus qu'une ou deux rues à passer et ils se trouveront dans la meilleure pizzeria de la ville. La mine choquée de Laura fait lever les yeux au ciel à Noeh. Avec malice, il termine le chemin en marchant à l'envers. - Jamais est le dernier mot qui passe ses lèvres avant qu'il n'entre dans la pizzeria, toujours à reculons pour constater toutes les réactions de sa nouvelle amie. Une fois à l'intérieur, le Callahan prend la direction de sa table favorite. Attablé à cette dernière, il fait signe à Laura de se dépêcher d'en faire pareil, alors que son regard est déjà à la recherche de la perle rare sur l'une des cartes de l'établissement. Quand son choix est fait, il ne trouve rien de mieux que d'embêter un peu Laura. On ne change pas les nouvelles habitudes, tout comme les anciennes. - Allez, Laura, tu traînes, j'ai la dalle moi, Madame, qu'il prononce avec un accent anglais à peine exagéré. - Tu crois que comme justificatif d'absence pour le lycée l'addition passera ? Sa question est assez sérieuse pour que Noeh se mette lui-même à vraiment la considérer. - Ça les changera un peu des certificats maladie. |
| | | Laura Hardy MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 286
SUR TH DEPUIS : 10/04/2016
| Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) Mar 11 Oct 2016 - 6:21 | |
| « J’ai une jumelle, Salomé. » Vos regards se croisent et tu ne peux t’empêcher de faire une moue. Et pendant quelques secondes, tu te demandes vraiment à quoi ça peut ressembler, une version féminine de Noeh. Et sincèrement, tu espères que Salomé n’a pas l’air de cette image qui se crée dans ton esprit. « Pauvre fille. » Tu lui donnes un coup de coude, ne serait-ce que pour le faire réagir un petit peu. Et pendant quelques instants, tu ne peux pas t’empêcher de te sentir légèrement jalouse. De cette vie qui ne sera jamais la tienne. D’une famille que tu n’auras jamais. D’une complicité que tu ne connaîtras jamais. « Elle est plus intelligente, mais, genre, si moi j’râle déjà pas mal, tu vois, elle est dix fois pire. » Tu continues d’avancer, toujours attentive toutefois à ce que le jeune homme est prêt à te raconter concernant sa sœur. « T’imagines même pas quand elle est dans sa mauvaise période du moins. Elle a même pas besoin de me dire quand c’est parce que je comprends comme un grand. Mais je l’aime quand même. » Tu échappes un fou rire, un peu surprise de savoir que sur toutes les choses qu’il pourrait partager au sujet de sa jumelle, il préfère te parler de son caractère de merde et de ses menstruations. Clairement pas le genre de choses que tu voudrais entendre dite à ton sujet à des gens qui ne savent même pas à quoi tu ressembles. « Si j’venais à découvrir que j’ai un frère, mon seul souhait ce serait qu’il soit le moins possible comme toi. Parce que t’es vraiment trop con. » Tu te surprends toi-même à faire des blagues à ce sujet, mais ça ne fait que parler de la facilité que tu ressens à dire un peu tout ce qui te passe en tête lorsque tu es avec le jeune homme. De très froid a beaucoup trop chaud en peu de temps, et pourtant, tu as presque l’impression que c’est complètement naturel. Tu en oublies complètement le cours de science, l’orphelinat et les problèmes qui suivront cette après-midi qui a complètement dérapé il n’y a pas si longtemps que ça. Tout ce qui te reste à l’esprit désormais, c’est les pizzas qui te sont soudainement promises et ce défi qui promet. « Vraiment? » Tu hoches positivement de la tête, complètement confiante que tu peux gagner. La compétition, peu importe l’importance du concours, ça t’a toujours motivé. Et dieu sait que tu aimes être première. « La pizza et moi, on ne fait qu’un. » Tu croises ton index et ton majeur, ne serait-ce que pour mettre de l’emphase sur cette relation symbolique qui vous unit la pizza et toi. Tu accompagnes le tout d’un énième sourire en coin, et tu te surprends à sourire autant. Pour une fille au caractère de chien, ça fait beaucoup de sourires en très peu de temps. Bon ou mauvais signe, tu n’es pas encore en mesure de le dire. « Jamais. » Tu l’ignores alors que vous entrez dans la pizzeria, et tu le suis alors qu’il prend place. C’est la première fois que tu viens ici, et tu ne peux t’empêcher de regarder un peu partout, tentant d’assimiler le plus d’information possible sur l’endroit. Après tout, une fois que tout ce sera sur le début de ta journée à l’école, tu ne risques pas de ressortir de sitôt. « Allez, Laura, tu traînes, j’ai la dalle, moi, Madame. » Tu le dévisages alors que tu t’assois devant lui, son nez déjà enfouie dans le menu, à la recherche de la pizza parfaite. « Mais qu’est-ce que tu fous? » Tu prends l’autre menu déposé sur la table, regarde les différents choix qui s’offrent à vous. Tu es en train d’hésiter entre la typique garnie ou l’extra viande lorsque la voix de Noeh vient te tirer de tes pensées. « Tu crois que comme justificatif d’absence pour le lycée l’addition passera? » Tu lèves les yeux, hausse les épaules, pas trop convaincu que ce soit un très bon remplacement en terme de pièce justificative. « Ça les changera un peu des certificats maladie. » Tu échappes un petit rire, et puis tu déposes le menu devant toi. Extra viande ce sera. « Mais quelle bonne idée. Tu crois qu’il y a des chances que ça passent bien à l’orphelinat aussi? » Si seulement ça pouvait être si simple. « Le seul avantage de mes futures punitions, c’est que je vais être débarrassée de toi pour au moins un mois. » Bon ou mauvais comme punition? Seul le temps pourra réellement vous le dire. Pour le moment, ça n’avait pas d’importance. Tout ce qui comptait, c’est les immenses pizzas qui allaient bientôt se placer devant vous, le concours qui allait bientôt prendre place et ton esprit de compétition qui ne te laisserait pas tomber. Rien de plus. |
| | | | Sujet: Re: before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) | |
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| | | | before you came around, i was ready to slow down. (fst-laueh) | |
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