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 don't you know better? hearts are breakable (REN)

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MessageSujet: don't you know better? hearts are breakable (REN)   don't you know better? hearts are breakable (REN) Icon_minitimeMer 11 Mai 2016 - 18:41

don't you know better? hearts are breakable.
i lie awake and watch it all, it feels like thousand eyes. i lie awake and watch it all, it feels like thousand eyes. i'll be the calm, i will be quiet. stripped to the bone, i wait. no, i'll be a stone, i'll be the hunter, a tower that casts a shade. i am the storm. i am the storm. i am the storm. so wait.

Radcliff. Si cette petite ville sans intérêt du Kentucky avait un jour eu du charme, elle l'avait perdu. L'endroit était fade, ennuyeux, dénué de la moindre attraction qui vaille le détour. Les années passant, Demetria avait appris à en détester les moindres recoins et à mépriser ses habitants. Pourtant, et cela depuis qu'elle était enfant, Radcliff demeurait son unique point d'ancrage. Parce que c'était là que Galaad les avait traînés, là que Ren avait choisi de rester alors que le monde entier était à leur portée. Libérée du joug de Wolstenholme, la chasseuse avait choisi de parcourir la terre, de découvrir toutes les choses que Galaad leur avait interdites. Elle n'avait pas compris pourquoi Ren avait voulu rester das ce trou à rat alors que le monde avait tant à leur offrir ; mais elle ne l'avait pas attendu. Le jour où Galaad était mort, Demetria avait décidé qu'elle n'aurait plus aucune entrave, qu'elle n'attendrait plus personne – pas même l'homme avec lequel elle avait grandi. Pendant des années – trop d'années – la Grecque avait été la petite marionnette du chasseur, il l'avait élevée comme il l'entendait et nul doute qu'elle n'aurait pas été la même femme si ses parents n'avaient pas été sauvagement assassinés par un dégénéré. Fort heureusement, Demetria n'était pas du genre à s'appesantir sur le passé ; ce qui était fait n'était plus à refaire. La chasseuse était une femme de peu de sentiments. À force de s'entendre dire que les émotions n'étaient que des distractions, elle avait fini par s'en persuader et était parvenue à chasser la plupart de ces dernières, et cela sans que cela ne lui pose le moindre problème de conscience – en supposant qu'elle en ait une. Depuis l'âge tendre, Demetria dégageait quelque chose de glacé, et il avait un éclat de colère froide dans son regard sombre. Des yeux de vipère, pour une femme qui avait tout d'un serpent.

Demetria n'avait jamais aimé le manoir Wolstenholme. Elle avait toujours trouvé la bâtisse lugubre et peu accueillante, sans aucun charme. Trop de pièces étaient grises et froides, trop de meubles couverts de tissus blancs qui leur donnaient une allure fantomatique. La Grecque avait beau y avoir passé la plupart de son temps, elle n'avait jamais développé un quelconque attachement pour l'endroit. Cependant, à chaque fois qu'elle y mettait les pieds, une certaine nostalgie l'envahissait. Elle se souvenait avec exactitude des endroits où Ren et elle se cachaient pour grignoter des cochonneries dans le dos de Galaad, de ses cachettes secrètes, de ces longues soirées dans l'immense bibliothèque, passées à étudier de vieilles encyclopédies de mythologie grecque. Tous ses souvenirs de l'endroit n'étaient pas mauvais, mais beaucoup n'avaient rien à voir avec ceux d'une enfance typique. Rien dans l'existence de Demetria n'était ordinaire, elle avait dû faire une croix sur sa vie de petite fille gâtée par la vie lorsque ses parents étaient morts carbonisés sous ses yeux. Et à présent, il lui semblait qu c'était sur sa vie de globe-trotter qu'elle devait tirer un trait. Ce n'était jamais par hasard que Demetria retournait à Radcliff et au manoir. Si elle était revenue cette fois ci, c'était car elle avait eu vent des changements qui avaient secoué la ville. Lancaster avait été déchu de son titre de Maire, sa petite dictature s'était effondrée comme un château de cartes. La politique avait toujours laissée Demetria indifférente, contrairement à Ren elle n'avait jamais eu la moindre foi en Lancaster et n'avait donc pas perdu son temps à le soutenir. Elle avait préféré parcourir le monde, se débarrasser des mutants qui avaient le malheur de se retrouver sur son chemin. C'était une curiosité un peu morbide qui avait ramené la chasseuse à Radcliff. Une curiosité qui, elle l'espérait, serait rapidement assouvie et lui permettrait de rapidement retourner à ses affaires.

Après s'être introduite au manoir – dont elle possédait naturellement les clés – Demetria avait déposé ses bagages dans un coin du grand salon et s'était installée sur un fauteuil poussiéreux, les jambes croisées. Son index tapotant l'accoudoir, elle attendit. Si d'ordinaire Demetria avait un caractère volcanique, elle savait être plus patiente qu'une lionne en chasse lorsqu'il fallait l'être. Oh, elle aurait pu prévenir Ren de son retour. Elle aurait pu le prévenir, lui laisser le temps de se faire à l'idée, mais... Non. La Grecque aimait prendre les gens au dépourvu, dans leur élément naturel. Demetria n'aimait pas les cachotteries, encore moins celles de Ren. Depuis qu'ils se connaissaient, le jeune homme était habitué à la nature franche et décomplexée de la chasseuse, qui n'avait jamais eu sa langue dans sa poche et n'avait jamais laissé les bonnes manières l'empêcher d'obtenir ce qu'elle désirait. Galaad avait toujours eu du mal à tenir Demetria en laisse, elle ne s'était jamais totalement pliée à ses exigences et sans doute était-ce pour cette raison que le Wolstenholme lui avait rapidement préféré Ren, qu'il avait pu façonner selon ses envies, alors qu'elle s'était toujours rebellée contre son autorité. La mort de leur mentor ne l'avait pas touchée, elle l'avait vue comme une véritable aubaine et avait pris son envol alors que le corps de Galaad n'était pas encore froid.

Le cliquetis d'une clé que l'on introduisait dans la serrure lui arracha un sourire carnassier. Tapie dans la pénombre de la pièce comme un prédateur, Demetria observa le petit manège semblait-il routinier du Townshend qui rentrait dans l'immense demeure. Silencieuse et immobile, la jeune femme savait se fondre dans le paysage lorsque cela lui seyait, et cette fois c'était uniquement pour le plaisir de surprendre Ren. Finalement elle soupira longuement, avant de prendre la parole d'une voix aux accents exotiques – son accent grec, elle n'avait jamais cherché à s'en débarrasser. « Toujours surveiller ses arrières et étudier son environnement. Aurais-tu oublié les bonnes manières, Ren ? » Demetria ne bougea pas de son fauteuil, sur lequel elle siégeait comme un trône. Hautaine et sarcastique, elle l'était avec tout le monde, mais seul Ren saurait reconnaître l'humour qui se dissimulait dans ses paroles à priori cassantes. Demetria était une femme entière, elle ne faisait de compromis pour personne. Personne.
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MessageSujet: Re: don't you know better? hearts are breakable (REN)   don't you know better? hearts are breakable (REN) Icon_minitimeMar 7 Juin 2016 - 5:13

hearts are breakable.
Undo this storm. Undo this storm and wait, I can't control withering wonders. Flowers that lose their shape. i lie awake and watch it all, it feels like thousand eyes. i lie awake and watch it all, it feels like thousand eyes. i'll be the calm, i will be quiet. stripped to the bone, i wait. no, i'll be a stone, i'll be the hunter, a tower that casts a shade. i am the storm. i am the storm. i am the storm. so wait. / Thousand Eyes, Of Monsters And Men

Les roues filaient sur le béton encore chaud, brulé par le soleil plombant de cet été caniculaire. A l’abris dans sa voiture, Ren profitait de l’air climatisé avec soulagement, supportant bien difficilement la chaleur du Kentucky. Peut-être aurait-il dû abandonner son costume-cravate pour le temps que les températures rechutes ; après tout, il était techniquement au chômage et pouvait bien se permettre de porter des vêtements plus décontractés. Pourtant, cette idée ne lui semblait pas juste. Il n’était pas au chômage, pas réellement. Tant qu’il serait aux côtés de Thaddeus, il ne le serait jamais. Son travail, c’était de garder l’ancien maire sain et sauf, même maintenant qu’il avait été détrôné à la tête de la ville. Le chasseur tenait à son professionnalisme, à cette image immaculé qu’on avait de lui. Immaculé pourtant, pas tant que ça. Soigneusement caché sous sa veste intacte, il pouvait sentir sa chemise poisseuse de sang lui coller à la peau, le liquide rouge coulant doucement le long de son dos. Si la plupart du temps le chasseur se changeait après une rencontre un peu trop sanglante, il était pourtant si proche de son manoir qu’il avait préféré ne pas souiller de nouveau vêtements ; l’entaille superficielle qui lui déchirait les côtes n’aurait de toute manière pas tardé à goutter sur sa nouvelle chemise. Le chasseur serra les dents. La ceinture de sécurité appuyait précisément à l’endroit où le mutant avait réussit à le toucher. Ce n’était pas grand chose, simplement une cicatrice de plus qu’il ajouterait à sa collection ; il avait enduré bien pire. La coupure n’avait rien par rapport à sa rencontre avec la mort, à deux occasion différentes. Mais cette fois-ci, Costia ne serait pas là pour le réparer, il ne voulait pas l’embêter avec de ses petites blessures. Quelques points de suture et il serait à nouveau opérationnel. Ren savait qu’en allant voir la blonde pour lui demander de l’aide, elle poserait des questions. Et le Townshend serait obligé d’y répondre, de lui avouer qu’un des siens s’était simplement défendu lorsqu’il avait tenté de le vacciner. Le chasseur ne pouvait pas lui infliger ça, il ne pouvait pas lui mentir non plus. C’était déjà suffisamment aimable de sa part de le soigner lorsqu’il avait besoin, il ne pouvait pas en plus lui raconter les détails de ces soirées de chasse que la belle ne cautionnait pas. Il ne pouvait pas lui ouvrir les yeux, sur ces activités qui allait à l’encontre de tout ce en quoi la Manning croyait. L’anglais savait que la belle fermait les yeux sur beaucoup de chose, qu’elle préférait surement ignorer toute cette partie de sa vie ; elle espérait surement qu’un jour, il ouvre les yeux. Et pour elle, Ren aurait presque pu le faire. Il y pensait de plus en plus souvent, à ces idées nouvelles qui s’insinuaient dans son esprit sans qu’il ne puisse les en empêcher. Ca le rongeait de l’intérieur, ça le déchirait entre ces deux mondes : celui qu’il avait toujours connu, et celui que Costia lui offrait, si alléchant. Un monde de douceur à ses côtés, un monde dans lequel il pourrait dire adieu à toute cette rage qu’il emmagasinait depuis si longtemps. Un monde qui offrait pour la première fois une perspective heureuse pour son futur. Mais tant que Thaddeus avait besoin de lui, c’était un monde hors de porté ; jamais il ne pourrait trahir cette homme à qui il avait dévoué les dernières années de sa vie. Alors quand le Lancaster lui avait demandé de s’occuper de ce dégénéré fraîchement arrivé en ville, l’anglais n’avait même pas questionné ses ordres. Il s’agissait d’un mutant capable de faire ressortir ses os, pics tranchants qui lui avait déchiré l’abdomen ; pas assez pour qu’il s’inquiète de la perte de sang, mais suffisamment pour qu’il ait besoin de se recoudre en arrivant chez lui. Avec les années, il avait appris à distinguer les blessures qui nécessitait une aide médicale plus expérimenté, ou s’il pouvait s’en charger lui même. Cette fois-ci, un verre de whisky ferait l’affaire pendant qu’il ferait quelques points sur le côté droit de ses côtés. Autour de lui, la forêt défilait, plongée dans l’obscurité de cette route perdu à travers la forêt ; il aperçut la silhouette du manoir se dessiner sous ses yeux fatigué.

Ses pas étaient las alors que Ren pénétrait dans le manoir trop grand, trop vide. Il lança sa veste sur la commode de l’entrée, les yeux lourds de fatigue, avant de défaire sa cravate et d’enlever sa chemise. Un coup d’oeil lui suffit pour deviner qu’elle était fichue ; jamais il ne réussirait à enlever tant de sang du blanc immaculé. Mécaniquement, il pénétra dans cuisine, jeta le tissu souillé et s’empara d’un torchon qu’il pressa contre la plaie encore à vif pour stopper le saignement. Le chasseur laissa aller un long soupir, avant d’entrer dans le salon, se dirigeant vers la bouteille de whisky posée sur la table du salon. Mais lorsqu’il allait remplir son verre, une voix familière s’éleva dans l’air lourd de la pièce. « Toujours surveiller ses arrières et étudier son environnement. Aurais-tu oublié les bonnes manières, Ren ? » Un large sourire déforma les traits du chasseur qui ne prit pas la peine de se retourner. Demetria. Sans broncher, il continua de se servir avant d’attraper un second verre et de le remplir à son tour. Il lança le torchon ensanglanté sur son épaule, et fit volte-face pour découvrir la silhouette gracile de sa soeur adoptive trônant sur le sofa du salon. Son coeur se serra. Ca lui faisait tellement plaisir de la voir. « Je n’oserais même pas y penser. » souffla le Townshend en lui tendant l’un des deux verres, avant de prendre place à ses côtés. « Tu aurais pu me passer un coup de fil. tu sais, comme une personne normale. » Se penchant vers elle, il déposa un baiser furtif sur le haut de sa tempe. « Qu'est ce que tu fais à Radcliff Demi ? »
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