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 (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.

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MessageSujet: (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.   (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire. Icon_minitimeDim 22 Mai 2016 - 12:49

Je suis le même que t'as voulu
Qui malgré lui t'auras déçu
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Parrish s’était réveillé de bonne humeur, et c’était suffisamment rare pour que cela soit souligné. Il avait bien dormi, toute la nuit, sans l’aide du moindre médicament ni de la moindre bouteille de gin. Il n’avait aucune douleur nulle part, simplement une faim de loup qui le poussa à dévorer une omelette gargantuesque pour le petit déjeuner. Il avait appelé son patron – enfin, le chef de chantier qui l’embauchait de temps en temps sur certains chantiers du coin- , et celui-ci lui confirma avoir besoin de lui tout le long de la semaine prochaine : ça aussi, c’était une bonne nouvelle. Ça signifiait qu’il pouvait rester tranquillement chez lui ce week end, sans avoir à se préoccuper de comment payer son loyer à la fin du mois. Après avoir passé un bout de la matinée à faire de l’exercice, il avait décidé de prendre l’après midi pour s’aérer un peu, et surtout, essayer de faire des choses normales : Gabriella avait insisté sur le fait qu’il devait continuer à agir comme un être humain normal, fonctionnel, pour ne pas perdre le reflexe et surtout, pour continuer à apprécier des choses qui ne tournaient pas autour de la chasse ou de Bianca. Alors il faisait de son mieux, et avait décidé d’amener son vieux cabot au parc. Il savait que le chien appréciait les ballades, et une fois fatigué, le chien irait se coucher sous un arbre sagement pour profiter de la chaleur du mois d’aout, et Parrish pourrait soit lire un peu, soit jouer avec les gamins qui occupaient la pelouse centrale pendant les vacances : ils étaient toujours une petite dizaine, d’âges divers, à venir avec des frisbees ou des ballons de football pour jouer dans l’herbe. Les mères de famille s’étaient un peu méfiés de ce géant qui était venu se mêler au petit groupe d’enfants au début, puis une fois quelques paroles polies échangées entre eux et, surtout, le dogtag autour du coup du grand brun aperçu, elles s’étaient rapidement rassurées : avec un militaire sur le terrain, elles pouvaient être sur que les jeux d’enfants ne dégénèrent pas en bagarre, ni qu’ils se fasse importuner par des enfants plus agés. Alors les samedis, souvent, Parrish venait jouer quelques heures au ballon, au base ball ou au frisbee, se vidant la tête de ses problèmes d’adulte pour divertir les enfants : il n’était pas rare qu’il finisse avec l’un d’entre eux sur le dos ou sur les épaules, et parfois même une maman venait lui proposer une brique de jus de fruit supplémentaire ou une part de gâteau dévolue au gouter de la petite bande. Ça faisait rougir le grand brun qui acceptait cette timide offrande en les remerciant à voix basse, alors que les mères célibataires les plus hardies tentaient de savoir si ce joli garçon là était célibataire et, le cas échéant, si il cherchait de la compagnie. Simplement, quand le sujet venait sur le tapis, Parrish préférait s’éclipser, retourner voir les mioches ou simplement prétexter qu’il est tard, que son chien est fatigué et qu’il est l’heure pour lui de rentrer. Il n’est jamais à l’aise avec ce genre de conversation. Il ne l’a jamais été, de toute manière.

Il faisait chaud cette après midi, aussi il avait ramené de l’eau pour le vieux chien qui partit rapidement s’effondrer près des mères de familles qui l’accueillir à grand renfort de caresses et de petits cris attendris. En voilà un au moins qui n’allait pas souffrir cette après midi. Rapidement, les enfants vinrent s’agglomérer autour de lui, alors qu’il attrapait le ballon et les aidait à faire les équipes. Il choisit deux filles comme chefs d’équipe – il n’y avait pas de raison – et lança le match sous l’air appréciateur des mamans assises sous l’ombre des arbres : avec la chaleur ambiante, elles avaient bon espoir qu’il finisse par se débarrasser au bout d’un certain temps, et elles seraient aux premières loges pour ça. Parrish lui ne s’occupait pas des dames, bien trop concentré sur son jeu et sur les petits qui couraient tout autour de lui. Il changeait d’équipe à chaque mi temps pour ne pas faire de jaloux, encourageant chaque enfant tour à tour de sa grosse voix qui faisait glousser les gamins qui lui tournaient autour du ventre. Dans ces moments là, il ne pensait à rien, et se sentait parfaitement à son aise, à sa place. D’ailleurs, quand un petit gars s’approcha timidement de la petite bande, il le gratifiant d’un sourire chaleureux, s’accroupissant à coté de lui pour se mettre à sa hauteur :

- Alors ptit buddy, tu veux jouer avec nous ? Il reste de la place dans les équipes si tu veux !

L’enfant hocha vivement la tête, et Parrish lui ébouriffa les cheveux avant d’annoncer aux autres enfants qu’un nouveau joueur venait grossir l’équipe d’une petite blonde au doux nom d’Emy. Emy attrapa la main du petit garçon pour lui présenter les autres, et très rapidement la partie reprit, sans que Parrish ne fasse attention à la mère du petit garçon, qui suivait de près. Surement une maman de la clique du dessous des arbres, il n’avait pas le temps d’aller saluer chacune d’entre elles non  plus …
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MessageSujet: Re: (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.   (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire. Icon_minitimeDim 29 Mai 2016 - 2:38

We won the battle but lost the heart
I hear voices, awoken from my sleep, I'm haunted by the thoughts, that creep. If the earth quakes now, buildings fall, I'm pulling pictures off from our walls, 'til you say Here, here I am. All the ghosts, That float, float around us Now they turned all our dreams into dust. We saved your mother But darling there was no spark, left for us. We won the battle but lost the heart. But now I know that here, here I am. Oh, hard to believe It's said and done. hard to believe, It's not dead and gone. I want to believe All is well. that ends well, but I just can't Convince myself. / ghosts, banners.

Les terres brûlée de Radcliff n’avaient pas été épargnées par ce chaud mois d’août, l’herbe commençant à s’avouer vaincue face aux rayons de soleil arides qui recouvraient la ville. Il faisait chaud, mais pas assez pour que ce soit désagréable ; pour avoir grandi en Louisiane, Bianca avait l’habitude des fortes températures. Et de voir une journée comme celle là, ça lui faisait chaud au coeur, ça lui rappelait presque la maison, celle où elle avait grandis avec sa soeur et ses parents, la luxueuse demeure blanche avec ses colonnes et sa fontaine devant l’entrée. Ils avaient bien un piscine aussi, mais la blonde avait toujours préférer faire trempette dans cette fontaine, ce qui avait le don de faire enrager ses parents. Alors quand elle croisa quelques enfants patauger dans celle du parc de la ville, elle ne pu s’empêcher de sourire. La belle avait décidé d’amener Oscar se promener, refusant de le laisser enfermé dans l’appartement par une si belle journée. Elle avait son week-end de libre, et comptait bien profité de son fils, rattrapant tout le temps qu’ils avaient perdus, même après des mois à être inséparable. La Castle n’arriverait surement jamais à le rattraper ce temps, mais rien ne l’empêchait d’essayer. Main dans la main, elle laissait Oscar l’entraîner à travers le parc, à travers les gens. Cela faisait presque six mois qu’elle l’avait libéré de sa prison, pourtant le garçon avait encore cette manie de s’extasier devant tout ce qu’il croisait, une habitude qui avait toujours le don de faire sourire Bianca. Il avait gardé toute la candeur de l’enfance, malgré ce qu’on lui avait infligé. Et il avait beau avoir seulement sept ans, la belle ne pouvait pas s’empêcher d’être inspirée par sa ténacité, tentant d’être forte, pour lui. C’était pour lui, aussi, qu’elle avait décidé de rester à Radcliff malgré les événements de la semaine passée. Malgré Parrish. La belle avait pensé à partir, à s’évaporer dans la nature et espérer que, cette fois, elle masque assez bien ses traces. Que cette fois le chasseur ne les retrouve pas. Ca aurait certainement été la meilleure décision, la plus sure en tout cas. Mais en voyant Oscar s’amuser avec Poppy, en le récupérant de l’école main dans la main avec Mara, en le voyant sourire et vivre à nouveau, elle n’avait pas eu le coeur de partir. Ca aurait été trop cruel, de l’arracher à cette vie qu’il venait toujours de construire, de lui enlever cette stabilité dont il avait tant besoin. Alors Bianca avait décidé de rester, non sans redoubler de précautions pour le protéger du Kane.

Au loin, dans le parc, la jeune femme aperçut l’une de ses collègues, qu’elle s’empressa d’aller saluer. Bianca ordonna à son fils de rester près d’elle, mais à peine eut-elle le temps d’échanger quelque mots avec la serveuse qu’Oscar avait déjà disparut de son champ de vision. Son coeur manqua un bond. La Castle s’excusa auprès de son amie et partit à la recherche de l’enfant, le souffle court, les yeux affolés. Non, elle ne pouvait pas l’avoir perdu. Pas encore. Son regard balayait le parc frénétiquement, marchant d’abord à travers les promeneurs, puis se mettant à courir dans tous les sens. « Oscar ! » La belle criait maintenant, attirant les regards surpris vers elle alors qu’elle continuait à parcourir le parc à la recherche de son fils. Un cauchemar pour la belle, qui avait l’impression de revivre une nouvelle fois ce jour tragique d’il y a trois ans. Elle se laissait submerger par ce sentiment d’impuissante, rongé par la culpabilité. Pourquoi avait-elle détourné son attention, pourquoi l’avait-elle laissé filer ? Elle avait les yeux brillant maintenant, essayant d’apercevoir son fils à travers les larmes. Son coeur battait si fort, qu’elle l’entendait frapper contre ses tempes ; et puis elle l’aperçut, au loin, avec son tee-shirt trop large et ses cheveux trop long. Elle l’aperçut, et en le voyant jouer avec les autres enfants, son la panique commença à quitter son corps tendu. Il était sain et sauf, il était là. Il profitait de la journée, comme n’importe quels enfants, en jouant au ballon. Bianca aurait voulu le rattraper, le réprimander et lui ordonner de ne plus jamais la quitter ainsi ; mais elle se retint, ne voulant pas déverser sa colère alors qu’il semblait tant s’amuser. Un sourire s’étira même sur ses traits, en le voyant sauter de joie après avoir marqué un but, en le voyant rire aux éclats alors que ses co-équipiers le soulevait dans les airs. Ca lui réchauffait le coeur, de le voir prendre par à cette scène anodine, comme un enfant normal. La belle s’approcha doucement, le couvant du regard, observant le jeu avec curiosité. Mais en arrivant à proximité du terrain improvisé, elle le reconnut. Ses traits durs déformés par un sourire joueur, sa violence habituelle ayant laissée place à une bienveillance dont elle ne l’aurait pas soupçonné. Parrish. Il était là, en train de jouer avec les enfants. Avec son fils. Le sang ne fit qu’un tour dans le corps frêle de Bianca, alors qu’elle s’élança vers les enfants. « Oscar ! » cria-t-elle, un ton empli d’effroi, en accourant vers son fils. Elle lui attrapa la main avant de l’attirer contre elle, l’encerclant de bras protecteurs. Dans son sac, elle avait apporté un revolver, acheté peu après leurs retrouvailles ; elle ne voulait pas effrayer les autres enfants, mais elle était prête à s’en servir au moindre geste suspect du chasseur. « J’imagine que ça te suffisait pas, de juste tomber sur moi. Fallait qu'tu retrouve Oscar aussi. » souffla-t-elle, en relevant un regard méchant vers le chasseur.  
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MessageSujet: Re: (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.   (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire. Icon_minitimeDim 29 Mai 2016 - 23:00

Je suis le même que t'as voulu
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Parrish s’était fait une petite réputation parmi les gamins de son quartier, et plus globalement envers ceux qui trainaient le plus souvent dans le parc : le grand gaillard ne disait jamais non à une partie, peu importait le sport. Si il rechignait à participer aux jeux trop enfantins, il n’était pas le dernier à occuper le terrain de basket où la pelouse pour une partie de foot, de volley ou encore de baseball. En général, il ne s’ingérait même pas dans les règles du jeu, laissant aux gamins le soin de lui donnait un rôle et une équipe : tantôt il était arbitre, tantôt le gardien d’une équipe, parfois même il jouait vraiment. Quand c’était le cas, il laissait toujours l’occasion aux mômes de l’équipe d’en face de le neutraliser ou encore de lui faucher la balle, histoire qu’ils ne soient pas totalement démoralisés de le voir dans l’équipe adverse. Parfois, le match se passait sans anicroche ; parfois, il se retrouvait ventre à terre à rire comme un ogre, enseveli sous une motte d’enfants qui lui grimpaient sur les jambes, les épaules et le dos dans une joyeuse mêlée qui se dissipait ensuite comme une volée de moineaux au premier cri d’une des mères. Ils s’installaient ensuite sous un arbre, n’importe lequel, chacun avec son gouter, et ils réclamaient des histoires à l’ancien soldat. Ce dernier ne connaissait aucun conte ni autre bêtise du genre, alors il leur racontait sa propre enfance, dans une campagne paumée où il faisait les pires bêtises avec ses copains, la fois où il avait volé une poule a la voisine pour la faire courir dans la chambre de sa sœur qui dormait encore, et d’autres anecdotes inoffensives qui faisaient glousser les petits et lui rappelait le temps où il n’avait pas de problèmes. Ça lui faisait du bien à lui aussi, au final.

Une fois le dernier arrivé intégré à la petite bande, la partie s’était poursuivie comme si de rien n’était, et il n’était pas rare que Parrish participe à la partie, mettant un point d’honneur à jouer avec chacun des enfants pour lui permettre d’avoir la balle, au moins un tout petit peu. La scène se poursuivit pendant bien cinq bonnes minutes avant qu’il n’entendit un cri déchirer l’air, faisant même se retourner plusieurs enfants en plein milieu de la partie.

« Oscar ! »

Parrish releva la tête à son tour, reconnaissant cette voix entre mille. A coté de lui, le petit garçon aux cheveux longs détala pour venir se blottir contre elle, alors que le chasseur la fixait sans comprendre ce qu’il se passait. Il ne faisait que jouer au foot, alors pourquoi elle se mettait – encore- à lui crier dessus ? Ce n’était qu’en constatant la ressemblance entre Bianca et l’enfant que l’évidence le frappa en pleine figure : Oscar. Le fils. Ah bah oui, espèce de con va. S’il avait été un chien, il aurait surement rabattu les oreilles en arrière pour se mettre à grogner un peu, mais tout humain qu’il fut, il se contenta de froncer les sourcils en croisant les bras, alors que les gamins s’amassaient autour de lui, certains s’accrochant même à son short comme pour chercher sa protection :

« J’imagine que ça te suffisait pas, de juste tomber sur moi. Fallait qu'tu retrouve Oscar aussi. »
- T’peux arrêter de brailler comme une truie ? T’vas faire peur aux gosses.

Bon, ça, c’était sorti tout seul. Certains enfants pouffèrent – truie, c’est rigolo ça comme insulte et c’est même pas un gros mot ! – avant que Parrish ne lance le ballon plus loin, leur promettant de revenir vite. Les petits se dispersèrent rapidement, certains tirant la langue à Bianca et Oscar pour avoir interrompu leur super partie, pour rien du tout en plus. Le grand brun se passa la main sur le crâne, visiblement mal à l’aise de se retrouver devant son ex fiancée et son gamin, dont il évitait d’ailleurs soigneusement le regard :

- J’y ai touché à ton fils ? Il est v’nu jouer avec nous alors que t’étais pas arrivé, c’est d’ma faute si il a envie de jouer au foot ? Je savais même pas qu’c’était lui, alors baisse d’un ton. S’il te plait.

Le pire, c’était qu’il était absolument sincère : il n’avait pas vu Oscar depuis des mois, et le petit garçon avait largement eu le temps de s’étoffer et de grandir depuis. Et puis il était propre, et pas plein de suie et de boue comme le jour de leur –fugace- rencontre. Si Bianca n’était pas intervenue en vociférant, ils auraient probablement pu jouer ensemble un bon moment, et le gamin aurait pu repartir comme si de rien n’était sans que Parrish ne se doute de rien. D’ailleurs, l’idée le mettait un peu mal à l’aise, en y réfléchissant bien. Sauf qu’il y avait toujours Bianca pour se rappeler à son bon souvenir, et à l’accuser des pires maux, pour changer. A croire qu’elle aimait vraiment ça, essayer de le foutre en rogne, dans des endroits de plus en plus insolites. Sauf que là, il n’avait pas envie. Pas envie de se disputer, pas envie de lui crier dessus devant tout le monde, devant ses gosses qui l’aimaient bien et ces mères que le considéraient comme un chic type. C’était pas grand-chose, mais c’était un petit bon du monde que Parrish tâchait de se reconstruire de son coté. Et il était hors de question de laisser Bianca détruire ça uniquement parce qu’elle était totalement parano.

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MessageSujet: Re: (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.   (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire. Icon_minitimeDim 5 Juin 2016 - 5:17

We won the battle but lost the heart
I hear voices, awoken from my sleep, I'm haunted by the thoughts, that creep. If the earth quakes now, buildings fall, I'm pulling pictures off from our walls, 'til you say Here, here I am. All the ghosts, That float, float around us Now they turned all our dreams into dust. We saved your mother But darling there was no spark, left for us. We won the battle but lost the heart. But now I know that here, here I am. Oh, hard to believe It's said and done. hard to believe, It's not dead and gone. I want to believe All is well. that ends well, but I just can't Convince myself. / ghosts, banners.

C’est l’enfer, à nouveau, pour Bianca qui parcourait le parc d’un bout à l’autre en courant. Il lui avait filé entre les doigts, encore un fois, par sa faute cette fois-ci. Comment avait-elle pu être aussi  inattentive ? Comment avait-elle pu le laisser s’échapper sans s’en rendre compte ? Autour d’elle, le monde était suspendu, plus rien d’autre n’importait que son fils perdu dans ce parc. Où avait-il bien pu passer ? Peut-être qu’ils l’avaient retrouvé, qu’il l’avait à nouveau fait captif pour étudier sa mutation. Peut-être que c’était Parrish, qui pour se venger s’était emparé de ce qui importait le plus à ses yeux. Emparé de son Oscar. Ca la rendait malade, l’idée de perdre son fils à nouveau. Les larmes lui montaient aux yeux, rendant plus difficile de voir à travers la foule du parc. C’était une belle après-midi, nombreux étaient ceux qui avait eux la même idée qu’elle, de venir se balader dans la fraîcheur des arbres. La belle cria le nom du bambin, interpellait les gens pour leur demandait s’ils l’avait aperçut. Quelques regard surpris, inquiet, compatissant ; mais rien d’autre. Cela faisait seulement quelques mois qu’elle avait retrouver Oscar, qu’avait-elle fait pour qu’on lui enlève à nouveau ? Elle méritait un peu de tranquillité à ses côtés. La belle se sentait bouillir, contre elle-même, contre le monde, contre ce foutu destin qui ne lui laissait pas un instant de repos. Toute sa vie, elle l’avait dédié à Oscar ; elle avait laissé sa famille derrière, ses rêves aussi, elle avait abandonné son adolescence et toutes ses ambitions. Tout ce qu’elle avait fait ces dernières années, c’était pour lui. Et si elle devait passer deux autres années de sa vie pour tenter de la retrouver, elle le ferait ; rien n’importait plus que le garçon à ses yeux.

Alors quand son regard croisa la silhouette de son fils, elle sentit une vague d’apaisement lui traverser le corps. Elle n’aurait pas à revivre le cauchemar des dernières années, pas une nouvelle fois. Soulagée, les joues encore mouillées par les larmes, elle s’approcha doucement du terrain de jeu en s’essuyant le visage du revers de sa manche. Un sourire éclaira ses traits, elle qu’elle reprenait doucement son souffle. Ca lui faisait tellement plaisir, de le trouver là, entouré d’autres enfants, à jouer comme si de rien n’était. Comme s’il n’avait pas été privé de deux années de sa courte vie. La belle était bluffée par les progrès du garçon depuis qu’elle l’avait libéré, il y avait de ça plusieurs mois. Lorsqu’il était sortit de sa cellule, Oscar était un garçon inquiet de peureux, incapable de parler à personne d’autre qu’à sa mère ; aujourd’hui, avec l’aide de Mara, d’Evey, et de ses autres amis, il était devenu un garçon incroyablement social, avide de découvrir ce qu’il avait raté pendant ces années d’emprisonnement. Curieux, parfois trop. Candide. Il avait le don de faire fondre la Castle en quelques mots, alors qu’il s’extasiait devant chaque petite chose de la vie. Parfois, elle se demandait comment il avait pu garder son innocence d’enfant malgré ce qu’il avait enduré. De le voir jouer ainsi, entouré d’autre enfant, à jouer et à rire, son coeur se réchauffait ; peut-être qu’après tout, il serait capable de se reconstruire, d’oublier complètement les horreurs qu’on lui avait fait subir. De mettre derrière lui ce chapitre sordide. Mais en apercevant le chasseur qui jouait avec lui, la belle perdit son sourire. Elle accourut aux côtés de son fils, le pris vivement dans ses bras. Maman lionne, elle était prête à le défendre bec et ongle contre le chasseur qui venait perturber leur quotidien tranquille. Autour d’elle, le jeu s’était stoppé. Parrish s’était planté devant elle, les bras croisé sur sa poitrine, et les compagnon de jeu de son fils les entourait, curieux de celle qui venait perturber leur partie. Apeuré par l’attitude de sa mère, Oscar était venu se blottir contre elle, alors que la belle le serrait fort dans ses bras, faisant rempart contre le chasseur en face d’elle. Les mots s’échappèrent de sa bouche, acerbe, tranchant. Au fond d’elle, la rage bouillait contre le chasseur qui avait le culot de s’approcher de son fils. « T’peux arrêter de brailler comme une truie ? T’vas faire peur aux gosses. » La belle fit un mouvement de recul avec la tête, les yeux ronds, surprise de ce qu’elle venait d’entendre de la part du chasseur. Elle se retenait de ne pas lui envoyer sa main au visage ; pourtant, elle refusait de laisser son fils, et ne souhaitait faire une scène devant tout les enfants. A la place, elle lui lança un regard noir, ignorant le pouffement des enfants. La Castle le regarda lancer le ballon, avant de s’indigner devant les langues tirées de quelques gamins ; ça lui aurait presque brisé le coeur, de se voir ainsi tournée en ridicule. Ce n’était pas sa faute après tout. La belle hésita à aller prévenir les parents, leur dire avec quel type de monstre ils laissaient leur enfant jouer. Mais elle n’en avait pas fini avec le chasseur.


« J’y ai touché à ton fils ? Il est v’nu jouer avec nous alors que t’étais pas arrivé, c’est d’ma faute si il a envie de jouer au foot ? Je savais même pas qu’c’était lui, alors baisse d’un ton. S’il te plait. » souffla-t-il une fois que les enfants furent retourné joué plus loin. Les yeux perçant de la belle le fusillant du regard. Elle avait bien du mal à le croire, bien du mal à se dire qu’il s’agissait d’une simple coïncidence. Pourtant, lorsqu’elle porta un regard interrogateur à son fils, Oscar acquiesça doucement, penaud. « Je voulais juste jouer au ballon, désolée Maman. » souffla-t-il doucement, à peine assez fort pour que Parrish puisse l’entendre, avant d’enfoncer son visage dans son ventre. La commença à caresser ses cheveux longs pour le rassurer. Troublée, Bianca ne savait pas quoi penser. Peut-être disait-il la vérité, peut-être que ça avait réellement été une coïncidence. Bianca ravala sa fierté, avant de reporter son regard vers Parrish. « Je … Quand je l’ai perdu du regard, j’ai paniqué. Désolé. » souffla-t-elle plus calmement, confuse. « Mais tu peux comprendre ma réaction, quand je l’ai retrouvé là, avec toi. C’est une drôle de coïncidence quand même. »
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MessageSujet: Re: (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire.   (Bianca) Rien de meilleur, mais rien de pire, Et le même coeur quoi que tu puisses en dire. Icon_minitimeDim 5 Juin 2016 - 23:04

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En réalité, Parrish n’avait pas essayé de revoir Bianca depuis leur altercation dans le diner ce soir là. C’était même d’ailleurs l’exact inverse. Après en avoir parlé longuement, très longuement avec Gabriella, il avait décidé de s’éloigner le plus possible des lieux fréquentés par Bianca pour ne pas être tenté de renouer le contact avec cette dernière tant qu’il n’était pas sur de ce qu’il voulait ou ne voulait pas avoir avec la jeune femme. Leur dernière rencontre avait suffi à nourrir des dizaines de nouvelles nuits d’insomnie et de frustration, et il n’était pas certain d’être prêt à subir ce traitement à nouveau, simplement pour avoir croisé son ex fiancée au restaurant ou dans la rue jouxtant l’école primaire de la ville. Alors quand il allait au diner, il appelait toujours avant pour s’assurer qu’elle n’était pas sur place pour un remplacement. La première fois lui avait suffi. Sauf que voilà, il ne s’attendait pas à voir la jeune femme au parc, puisque qu’après des après midi entières passées sur la pelouse du square, il n’avait jamais l’ombre de sa jolie chevelure brune dans les parages. C’était pourquoi il était si mal à l’aise de la voir ici, à se jeter sur elle comme une tigresse, toutes griffes dehors, alors que cette fois encore, c’était elle qui lui tombait dessus. Elle avait beau croire à nouveau qu’il la surveillait, il était pourtant le plus surpris des deux de cette nouvelle rencontre fortuite. Il continua de passer sa main dans sa nuque rasée, cherchant un endroit où accrocher son regard qui ne serait ni sur Bianca, ni sur son gamin qui était venu s’agripper à sa jambe comme un koala à sa branche d’eucalyptus.

- C’pas grave… Je suppose …

Probablement que si ça avait son gosse, lui aussi il aurait paniqué de le perdre des yeux ne serait ce qu’une seconde. Mais bon, des enfants, il n’en avait pas, alors il ne pouvait pas faire de prédiction sur le sujet. Il fourra ses mains dans ses poches, jetant un coup d’œil au gamin, considérant qu’il n’était peut être pas nécessaire qu’il assiste au reste de la conversation entre les deux adultes, baissant un regard un peu plus doux que celui qu’il réservait à Bianca au petit garçon :

- Hey, Oscar, tu voudrais pas continuer à jouer et me remplacer le temps que je finis de discuter avec ta mère ? J’m’en voudrais de laisser mon équipe en surnombre, tu comprends. ? Dis leur qu’tu viens de ma part, yaura pas de lézard.

Le petit garçon interrogea sa mère du regard, se mordant les lèvres, mais la tentation fut plus forte que l’appréhension : après tout, les autres enfants jouaient à moins d’une centaine de mètres de là, et il pourrait toujours retrouver sa mère en quelques secondes. Des foots avec d’autres enfants de son âge, il en avait pas fait des tas, et il en avait vraiment envie. Il lâcha la main de Bianca pour aller rejoindre les autres mioches qui vinrent lui taper dans le dos en regardant en direction de Parrish, qui put enfin reposer son regard sombre dans celui de la jeune femme :

- Là, tu vois, il est hors de ma portée, c’est rassurant ? Et je te le répète, j’étais là avant qu’il déboule, et j’avais même pas capté qui c’était. Tu as qu’à demander aux nanas sous les arbres de l’aut’ coté du terrain, elles l’ont vu arrivé alors qu’on jouait déjà…

Son ton s’était légèrement déchargé de l’énervement qu’il avait exprimé précédemment, alors qu’il soupirait en secouant la tête avant de reprendre :

- Je suis là les samedis, tous les samedis, soit pour courir soit pour jouer avec les gamins. Dès fois le mercredi après midi aussi, quand il fait beau et que j’bosse pas. Voilà, comme ça, si tu veux être sure de pas m’croiser, il te suffit pas venir au parc à ces moments là, comme ça t’es tranquille.

Parce qu’il avait bien compris le message la dernière fois, et rien que le fait d’y repenser lui faisait serrer les mâchoires. Il n’avait même pas eu l’occasion de s’expliquer ce soir là, et il avait même plus ou moins fait une croix sur l’idée que Bianca puisse un jour accepter d’avoir une conversation sérieuse et raisonnable avec lui. Il avait bien compris qu’à ses yeux, il n’était plus qu’un inopportun qu’elle préfèrerait avoir hors de sa vue. Sauf que voilà, Radcliff n’était pas une métropole, et même avec toute la bonne volonté du monde, Parrish n’allait pas s’enfermer dans son appartement et s’empêcher de vivre sous prétexte qu’elle risquait de croiser son chemin. C’était même plutôt l’inverse qu’il essayait de faire : continuer de vivre, malgré tout. En dépit de sa présence à quelques kilomètres de lui, inaccessible. Intouchable.
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