Sujet: Re: ≈ it was perfect while it lasted (fst - alarian) Lun 19 Sep 2016 - 22:57
L'incompréhension se devine dans le regard de Darian. Le mouvement de recul d'Alana, il ne le comprend pas, mais il n'a pas le temps de laisser son esprit fatigué plus s'en inquiéter que, déjà, la jeune femme réveille ce souvenir précieux qui fait désormais partie intégrante du Segelbacher. - Je me souviens. Il a un sourire idiot. Un sourire de petit garçon ravi de ce qu'il a fait, comblé de ce qu'il a osé faire, confiant de ne pas s'être trompé. Comme quoi, par moment, se faire confiance et écouter son cœur lui va bien. Voire même très bien. Seulement, le mouvement de recul et les mots de sa meilleure amie s'amusent à lui briser le cœur. Le Segelbacher sent ce dernier se comprimer dans sa cage thoracique, alors que son visage se met à nier ce qu'elle cherche peut-être à lui faire comprendre, ce qu'il croit soudain entendre à travers ses mots. - Non, non, Alana, c'est pas ta faute, c'est rien... Sa main cherche encore à atteindre la sienne. L'adolescent ne supporte plus de la voir si loin, aussi repliée sur elle-même. Ça ne lui ressemble pas, d'agir de la sorte. Alana, c'est son rayon de soleil. C'est cette fille qui a un sourire aux lèvres depuis qu'ils se sont rencontrés à l'école maternelle, c'est cette fille qui le fait rêver depuis le début, c'est cette fille dont il est incapable de se passer. Darian a besoin d'Alana dans sa vie comme un drogué de sa dose. C'est pour elle qu'il a accepté la proposition de sa famille, c'est pour elle qu'il a concédé à subir plus d'entraînements, à moins voir Elsa le soir, à moins se concentrer sur tout le reste, rien que pour passer un peu plus de temps avec elle. Est-ce que ça ne représente rien pour elle ? Le jeune Segelbacher s'en fiche, il peut comprendre qu'elle ne ressente pas la même chose, ça n'est pas grave, ça n'est rien, il s'en remettra. Elle doit juste lui dire... et il essaiera d'y croire. Il essaiera de toutes ses maigres forces. - Je vais bien. Je veux pas que tu t'inquiètes..., qu'il murmure. Serrant les dents, Darian s'efforce de s'asseoir sur son lit. Il veut qu'elle revienne auprès de lui. Tendant la main dans sa direction, ses iris bleutés se teintent d'une tristesse infinie quand elle refuse de saisir sa main. Mais qu'est-ce qui se passe ? Son bras commence à lui faire mal, le lycéen le laisse retomber doucement contre le barreau blanc de son lit, sans pour autant quitter Alana des yeux. - Tu peux pas avoir fait ça, reste avec moi, Alana, pars pas, ils vont rien dire, t'en fais pas, je vais leur expliquer que c'est moi, j'suis sûr qu'ils en sont déjà persuadés, tu sais, je... La voix de Darian s’essouffle. Il n'a pas envie d'inquiéter sa meilleure amie. Il n'a pas envie de lui parler de ses problèmes maintenant, pas dans un tel moment. Son regard fatigué continue de chercher le sien, alors que la porte s'ouvre doucement de l'autre côté de son lit, et qu'il refuse de laisser Alana disparaître de son champ de vision.
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Sujet: Re: ≈ it was perfect while it lasted (fst - alarian) Mar 18 Oct 2016 - 20:37
it was perfect while it lasted
— darian & alana —
Life is short, break the rules, forgive quickly, kiss slowly, love truly, laugh uncontrollably, and never regret anything that made you smile. Twenty years from now you will be more disappointed by the things you didn't do than by the ones you did.
Oui c'est de sa faute. Darian a beau dire le contrairement, elle sait qu'elle est la cause de tout cela. Elle sait que si elle ose prendre la main qu'il lui tend, elle l'injectera de nouveau d'un poison qu'elle peut sentir sur sa propre peau. Elle se sent tellement sale, tellement monstrueuse qu'elle serre les bras sur sa poitrine et se retient de rassurer Darian. Elle voudrait le serrer contre elle. Elle voudrait sentir son parfum rassurant mais ce serait égoïste puisqu'elle ne ferait que le mettre en danger. Le regard remplis de tristesse qu'il pose dans le sien lui déchire les entrailles, lui brise le coeur. Elle déteste le voir dans cet état. Parce qu'à chaque fois qu'il n'allait pas, c'était toujours elle qui savait quoi dire pour lui tirer des sourires. À présent, c'est elle qui est la cause de son malheur. Elle ignore ce qu'elle est. Elle ignore pourquoi son corps réagit comme cela et elle a même l'impression d'être dans un de ses films de sience-fiction. « Arrête Darian. Je sais que c'est moi. Même en ce moment, si je te touche, je suis certaine que je vais encore t'empoisonner. » Elle ne peut tout simplement pas expliquer la chose. C'est une intuition, une sensation étrange qu'elle sent sur les pores de sa chair. Elle voudrait s'en nettoyer, s'en débarrasser mais ce n'est pas aussi simple. Tiraillée entre l'envie de rester auprès de son meilleur ami et celle de s'enfuir pour ne pas causer plus de malheurs qu'elle ne l'a déjà fait, elle voit la porte qui s'ouvre sur une infirmière. La femme d'un certain âge s'avance et salue Darian avant de prendre ses signes vitaux. « J'ignore ce qui s'est passé mais il semble que vous êtes complètement hors de danger. Vos parents seront heureux de l'entendre, je vais aller leur dire que vous êtes réveillé. » La gentille dame quitte donc la pièce avec cette nouvelle mission en tête. Alana la regarde refermer la porte derrière elle, toujours incapable de dire quoi que ce soit. D'une part, elle est rassurée et heureuse de savoir que Darian est maintenant hors de danger. Cependant, elle a encore le souvenir trop vif et violent de son ami qui s'effondre dans ses bras, incapable de respirer. Des images qui la hantent et qui continueront de la hanter pour longtemps, elle en est certaine. Jamais elle ne se le pardonnera. Nerveuse, elle détourne les yeux puisqu'elle est soudain incapable de voir la tristesse sur le visage de Darian. Et surtout parce qu'elle sait maintenant ce qui lui reste à faire. Lui dire adieu. Disparaître de sa vie ainsi que cette chambre avant que le reste des Segelbacher n'arrivent. « Tu... Tu serais plus en sécurité sans moi. » Elle marque une pause, risquant un coup d'oeil vers lui. « Pas temps que j'aurai pas compris ce qui m'arrive. » Elle aimerait tant se jeter sur lui, le serrer contre elle. Elle fait même un pas vers lui avant de se retenir et d'en faire deux de reculons. Elle a goûté à son baiser et maintenant il lui apparaît comme l'objet de tous ses désirs qu'elle est obligée de renier. Cruelle destinée.
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Sujet: Re: ≈ it was perfect while it lasted (fst - alarian) Lun 31 Oct 2016 - 17:31
Alana et Darian
It was perfect while it lasted
Les sourcils de Darian se froncent. Ce qu'il entend, il a du mal à y croire. Même, il ne veut pas y croire. Alana ne peut pas pense de telles choses, elle ne peut pas prévoir ça pour eux deux, elle ne peut pas s'imaginer coupable de ce qui lui arrive. Si seulement il arrivait à lui dire que ça ne peut venir que de lui, cet évanouissement, ce problème de respiration, que ça ne doit être qu'un nouvel effet de ce qu'il inflige à son corps depuis le début de ses entraînements de chasseur... - M'empoisonner ?, qu'il répète, incrédule. L'arrivée de l'infirmière empêche Darian de s'énerver. Il la regarde à peine, le temps où elle se trouve à ses côtés, lui tendant un bras sans s'y opposer, sans chercher la confrontation. Tout ce qui l'importe, c'est de ne pas quitter Alana des yeux. Le Segelbacher sait que dès qu'il le fera, elle disparaîtra. Elle va partir et le laisser ici. Elle va partir et le laisser derrière. Cette simple idée serre la gorge de Darian, tant, que son cœur se met à battre la chamade, une fois que l'infirmière a annoncé son intention d'aller chercher sa famille, une fois qu'elle a quitté la chambre pour les laisser de nouveaux tous les deux. - Tu vois, ils ne savent pas ce qu'il s'est passé, ça ne peut pas être toi, tu peux pas... Elle vient de détourner le regard. Non, non, non, il ne la laissera pas faire. Elle ne partira pas. Elle ne partira pas maintenant. S'il le décide, ils vont rester tous les deux dans cette chambre jusqu'à ce qu'elle se sorte cette idée de la tête, il fera sortir sa famille de la pièce à grands coups de cris s'il le faut, mais Alana ne peut pas l'abandonner. Parce qu'il l'aime, si ce n'est pas évident. Il l'aime tellement qu'elle est juste en train de lui arracher le cœur, là. Elle découpe chaque petit filament qui le raccroche au reste de son corps pour le capturer. Et si elle se décidait à enfin le regarder pour lui prouver qu'elle a oublié l'idée de le quitter, il la laisserait faire sans hésiter. Mais elle ne le fait pas. Elle assène de nouveaux mots terribles et elle recule. Elle s'éloigne. - Alana..., que l'adolescent murmure. Une vague de colère l'envahit, si puissant qu'elle l'aide enfin à se redresser comme il le veut dans son lit d'hôpital. De cette façon, il se débrouille pour être un peu plus proche d'elle. Et s'il lui prend l'envie de s'éloigner encore, il sortira de ce lit pour l'empêche de faire quelque chose qu'elle regrettera. - Me laisse pas... Darian serre les dents. Ses poumons qui ont été en manque d'air le font souffrir, la fatigue appuie lourdement sur ses épaules. - Tu sais que je suis là pour toi, quoi qu'il arrive ? Son regard trouve le sien. La peine qui se lie dans ses prunelles bordées de cet océan, soudain presque gris à cause du choix d'Alana, continue de s'aggraver, alors que sa meilleure amie fait un nouveau pas loin de lui. - Fais pas ça, Alana, s'il-te-plaît... Mais, déjà, du bruit se fait entendre au niveau de la porte de la chambre. Cette fois-ci, Darian sait qu'il ne s'agit pas de l'infirmière. Il sait que ce n'est pas elle, car la première main possessive qui se pose sur son épaule n'est autre que celle de sa mère. La voix inquiète qu'il entend à son oreille n'est autre que celle de son oncle, celle de sa tante ensuite. Le regard d'Elsa croise brièvement le sien. Sauf que Darian n'entend plus rien. Il ignore tout ce qui se passe autour de lui car tout va bien trop vite, tout arrive trop tôt. Tout ce qu'il voit, c'est Alana qui n'est pas la bienvenue. Alana qui est assaillie de plusieurs questions, avant d'être prise à parti par des reproches. A cet instant précis, le jeune Segelbacher ne s'est jamais senti si impuissant.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: ≈ it was perfect while it lasted (fst - alarian) Mar 17 Jan 2017 - 0:51
it was perfect while it lasted
— darian & alana —
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Troublée, la jeune femme tremble de tous ses membres. Elle sent le poison sur sa peau comme de la colle dont on l'aurait couverte. Elle se sent sale, monstrueuse. Une horrible sensation dont elle n'arrive pas à se débarrasser malgré les mots rassurants de son ami. Évidemment qu'il ne la croit pas. Mais elle le sait. Elle est la cause de cette soudaine attaque. C'est un pressentiment, une impression qui lui paraît plus véridique que l'air qu'elle respire. Il ne veut peut-être pas le croire mais elle ne peut nier. Le regard qu'elle pose sur lui veut tout dire. Peu importe ce qu'il peut dire pour la calmer, ça ne fonctionne pas. Pas maintenant puisqu'elle n'arrive pas à assimiler ce qui lui arrive, encore moins ce qu'elle lui a fait subir. Il devrait être furieux. Elle a failli le tuer. Malgré cela, il lui demande de ne pas partir. Il appelle son nom, comme s'il appelait à l'aide et le coeur de la jeune femme se sert dans sa poitrine. Ses jambes ont envie de prendre la fuite, de s'isoler pour ne plus mettre personne en danger.
Pourtant, elle n'arrive pas à détacher son regard de celui de son ami de toujours. « Je sais, Darian... Faut juste. Faut juste que je comprenne ce qui se passe. » À ce moment, la porte s'ouvre sur la mère de Darian, son oncle et Elsa. Alana se recule dans un coin pour ne pas avoir à leur parler mais déjà, l'oncle du jeune homme se met à lui poser des questions. Alana fait comme si elle n'est au courant de rien, comme si elle est terrorisée. Ce qu'elle est un peu. L'oncle de Darian n'est pas aussi bienveillant que son neveu, elle peut le sentir juste avec la façon dont il l'analyse de la tête aux pieds. Elle se gratte la tête un instant avant de s'excuser et se trouver une raison de partir. Elle prétend que sa mère l'attend à la maison et s'avance d'un petit pas vers Darian. « Soigne-toi bien, d'accord ? » Sur ce, elle tourne les talons et quitte la pièce - presque en courant. Elle déteste la compagnie de la famille de Darian, sauf peut-être sa petite soeur. Ils ont toujours été désagréable avec elle, sûrement parce qu'ils n'aiment pas l'influence qu'elle a sur lui. Elle remercie pourtant leur arrivée impromptue, ça lui permet de trouver une excuse pour s'enfuir et ne plus avoir à supporter le regard mélancolique de l'allemand coincé dans un lit d'hôpital... à cause d'elle. Et alors qu'elle disparaît dans le couloir, elle n'a jamais eu le coeur si lourd après avoir été si léger.
Elle voudrait temps lui dire qu'elle l'aime, mais il est préférable qu'elle s'éloigne. Pour son bien...
— THE END —
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Sujet: Re: ≈ it was perfect while it lasted (fst - alarian)