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 true colors will bleed. (rhaeven)

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MessageSujet: true colors will bleed. (rhaeven)   true colors will bleed. (rhaeven) Icon_minitimeSam 7 Mai 2016 - 5:03



– true colors will bleed –
LOEVEN ET RHAENA / D'you breathe the name of your saviour in your hour of need, And taste the blame if the flavor should remind you of greed ? Come feed the rain, 'cause I'm thirsty for your love dancing underneath the skies of lust ; 'cause without your love my life ain't nothing but this carnival of rust. – POETS OF THE FALL.


Le bruit de ses pas sur le carrelage est la seule mélodie à briser le silence nocturne. Sans s’en formaliser, sans tendre l’oreille plus que cela, il descend les escaliers, concentration vrillée sur ses pieds, veillant à ne pas trébucher ou glisser. Ses mains restent enfoncées dans les poches de sa veste, alors qu’il relève le nez vers la porte principale de la bibliothèque, enfoncé dans ses pensées. Anna n’est pas encore partie — pas besoin de fermer derrière lui. Lorsqu’il ouvre le battant, l’air tiède de la soirée d’été le happe. Il sent un léger frisson dégringoler le long de son échine, tandis que ses yeux se lèvent vers la lune à demi voilée. Un vieux réflexe qu’il est bien incapable de laisser de côté ; une vieille habitude, bercée par la beauté de la nuit et la douceur que l’ombre des étoiles aime à projeter sur lui. Un instant, ses pensées s’égarent ; il ne sait trop où, il ne sait trop vers quoi. Ses pieds refusent simplement de poursuivre leur chemin, et de le guider jusqu’à l’appartement qu’il partage désormais avec son frère aîné — comme au bon vieux temps. Pour l’heure, il se contente de profiter. Profiter du calme temporaire revenu à Radcliff, malgré les bombes cinglantes qui se sont senties obligées de l’accompagner ; profiter de la douceur des températures, du vent et de la nuit ; profiter d’être seul et de pouvoir respirer, à la sortie d’une journée de travail des plus sereines ; profiter de n’avoir ni pensées sombres ni cauchemars, à l’approche de l’heure où ses yeux se devaient de se fermer.

Depuis que les os de la nuque de cet homme avaient craqué, ses nuits étaient des plus agitées. Il ne parvenait pas à retrouver le calme qui l’emparait si facilement auparavant ; incapable de réussir à chasser de son esprit la vie qu’il avait prise sans ciller, et qui dansait si sauvagement devant ses yeux à la tombée du jour. Les insomnies le guettaient, plus encore qu’avant. Et chaque fois qu’il ouvrait les yeux, c’était pour tenter en vain de balayer l’image des traits glacés de l’homme effondré à ses pieds. Certains jours, les réminiscences étaient plus rares. Il parvenait à laisser les heures filer sans s’inquiéter, ni même se souvenir de ce qu’il avait fait. Travailler le gardait occupé, et il ne cessait de remercier silencieusement les responsables de la bibliothèque d’avoir accepté de l’embaucher. Il se sentait revivre, à mesure que ses journées retrouvaient des horaires plus sains. La force de pouvoir continuer à avancer revenait, même si l’envie n’y était pas. Quel choix avait-il, de toute façon ? Baisser les bras ne lui ressemblait pas. Pas alors que d’autres avaient encore besoin qu’il soit là ; pas alors qu’Eremon était encore debout, et menaçait à chaque seconde de pouvoir à nouveau s’écrouler. Ses épaules n’avaient pas le choix que de s’élargir, jour après jour, continuant d’accepter toute la charge que le monde y projetait, lui servant un sourire respectueux et rassurant tandis qu’au fond, son cœur et son esprit s’entredéchiraient. Laisser son traumatisme de côté était un exercice avec lequel il avait appris à se familiariser, mais sa pratique était encore trop fragile pour baisser la garde. Avec le temps, ça viendrait. Ça venait toujours. Y avait qu’à regarder tous les cinglés de cette ville.

Lentement, il baisse le nez. Ses yeux se posent sur la rue à sa droite, alors que ses pieds s’apprêtent à le guider à sa gauche. Personne n’a l’air de vouloir le suivre — personne n’a l’air de vouloir l’embêter. Ses pensées essaient de s’écarter de toute mauvaise idée, alors qu’il reporte son attention sur le chemin du retour. Mais alors que ses yeux s’apprêtent à se perdre dans ses pensées, un mouvement attire son attention. Il a un léger tressaillement, alors que ses prunelles se posent sur une silhouette que trop familière ; un instant, ses paupières se ferment, ses poumons expirent lentement l’air que la surprise leur avait fait maintenir prisonnier. Il rouvre les yeux, esquisse l’ombre d’un sourire ; celui-ci passe néanmoins rapidement, alors que ses mains toujours enfoncées dans ses poches rapprochent les deux pans de veste l’un de l’autre. « Salut. » Il s’efforce de la regarder, rapidement. Elle a l’air d’aller bien — tant physiquement que psychologiquement. Et il la détaille, le Dickens, essayant de ne pas paraître plus hostile que la situation ne l’exige. « Qu’est-ce que tu fais là ? » La voix qui accompagne la question est bien plus curieuse qu’accusatrice, alors qu’il continue de l’observer. Elle n’a pas l’air d’être blessée, n’a pas l’air d’avoir quiconque aux trousses — alors pourquoi le déranger ?

Il ne se demande même plus comment elle a eu l’adresse de son nouvel emploi. Il ne s’interroge même plus sur la manière dont elle l’a retrouvé, et sait qu’elle a probablement une connaissance parfaite de l’emplacement de son nouveau domicile. Il ne proteste d’ailleurs pas, et n’en a pas la moindre envie. Une part de lui en est presque satisfaite ; heureuse qu’elle s’intéresse ainsi à lui, au point de venir le cueillir à la sortie d’une journée de travail. Pourtant, il ne s’approche pas davantage. Pas de baiser tendre, pas de caresse douce. Ses yeux se détournent brièvement, alors qu’il regarde la rue autour d’eux. Personne. Au moins, on ne l’a pas suivie jusqu’à lui, cette fois-ci. « Est-ce que tout va bien ? » Et ses iris se posent à nouveau sur elle, l’observent et guettent une quelconque trace de danger au fond de ses yeux glacés. Malgré la sincérité de la question qui s’est échappée d’entre ses lèvres serrées, il a oublié de replacer son sourire sur ses traits. Ne sachant s’il est heureux de la voir, ou s’il préfèrerait qu’elle s’en aille.

Perdu entre ses désirs, sa lassitude, et les souvenirs douloureux que ces traits pourtant si doux font remonter à la surface de sa pensée, sans qu’il ne puisse les en empêcher.
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MessageSujet: Re: true colors will bleed. (rhaeven)   true colors will bleed. (rhaeven) Icon_minitimeJeu 12 Mai 2016 - 15:37


true colors will bleed
— loeven & rhaena —
All in the name of misbehavior and the things we don't need. I lust for after no disaster can touch, touch us anymore And more than ever, I hope to never fall, where enough is not the same it was before. Come feed the rain, 'cause I'm thirsty for your love dancing underneath the skies of lust. — carnival of rust

Elle ne le porte plus ce collier de malheur. La petite chaîne qu'il lui a offert avec la clé de son ancien appartement qui y pend. Elle la garde pourtant, enfouie dans ses poches ou dans son sac à main dépendemment de la situation. Tout dans sa vie semble virer au cauchemar. Elle perd le contrôle... le masque tombe et la vengeance n'a jamais paru plus lointaine. Elle porte encore les marques de sa bataille avec la tempétieuse rousse qu'elle avait comme colocataire avant que leur stupide chaton n'entre dans sa chambre et pousse la Wolstenholme à y pénétrer et découvrir ses plus sombres secrets. Le sang a coulé ce jour-là. Et depuis, la Dryden a fui. Elle ne sait pas si elle se rapelle de leur combat. Si elle se rapelle de son agression. Mais la brune ne veut pas prendre de risque. Elle se planque. Elle se cache et fait profil bas. Même la chasse, elle ne semble plus avoir le coeur pour cela alors qu'avant, c'est tout ce qui lui permet de se soulager de la hargne qui dévore son coeur depuis tant d'années. Désormais, elle a l'impression que ce n'est pas assez. Faire couler le sang ne la satisfait plus autant. D'une oreille discrète, elle écoute ses hommes lui raconter les différentes missions de la journée alors qu'entre ses doigts, elle fait glisser le collier. Quelques coups d'oeil à son portable.

Toujours rien. Elle fait face à un Loeven fantôme. Bien sûr, elle s'informe de temps à autre de ce qu'il fait, pour s'assurer qu'il n'a pas d'ennuis. Elle a ainsi appris qu'il travaille à la bibliothèque, qu'il vit avec son frère. Depuis qu'il a tué pour elle, la belle n'ose pas trop réapparaître dans sa vie. Elle a l'impression que de la voir ne fera que ramener son mauvais souvenir à sa mémoire et elle ne se trompe pas. Elle peine encore à croire ce qu'il a fait pour elle. Une déclaration d'amour plus honnête et forte que les mots ne pourront jamais l'être. Cependant, elle n'aime pas le savoir livré à lui-même. C'est à cause d'elle tout ce qui est arrivé... Peut-être devrait-elle s'assurer qu'il encaisse tout ça, plutôt que de rester dans l'ombre et espérer qu'il s'en sorte tout seul, comme un grand. Pourtant, la voilà qui coupe la réunion en plein milieu. La nuit est tombée, ils peuvent continuer comme ça jusqu'au matin mais présentement, tout ce qu'elle souhaite c'est de retrouver Loeven. Pour une première fois de sa vie d'vipère, elle veut le serrer dans ses bras. Sentir la chaleur de ses bras, trouver les mots pour l'apaiser comme il sait si bien le faire avec elle. Vérifiant l'horaire de l'écossais, elle réalise qu'il termine de travailler bientôt. Elle pourrait l'appeler, lui demander des nouvelles à l'autre bout du fil mais elle a envie de le voir. Poser son regard dans le sien, sentir sa présence à ses côtés. N'est-ce pas ce que lui ferait si les rôles étaient inversés ? Évidemment. Toujours dévoué, toujours tendre. Toujours doux devant le coeur de glace de la jolie vipère, il n'a jamais flanché. Elle le maudit un peu pour cela. Il mérite tellement mieux qu'elle et la brune a beau lui répéter, il transforme toujours ses avertissements et douces affections.

Ses talons claquent sur le trottoir alors qu'elle se dirige vers la bibliothèque. Elle sait que leurs routes vont se croiser, alors elle avance. Le regard perdu et les pensées ailleurs. Après un moment, elle le distingue dans le noir. Même si elle ne voit pas son visage, elle sait que c'est lui. Comme une intuition et quand la lumière d'un lampadaire vient frapper son visage, elle le reconnaît. Inévitablement, un sourire glisse sur les lèvres de la succube. Mais le sien, à lui, disparaît aussi vite qu'il n'est apparu. « Salut. Qu’est-ce que tu fais là ? » Il semble alors présager le pire. Comme si l'arrivée de la vipère annonce un quelconque malheur. Un regard à gauche, à droite. Comme si la venue de la Dryden ne peut qu'amener avec elle le sang et la mort. Elle ne manque pas de le remarquer et son coeur ne peut que se serrer légèrement. C'est pour ça qu'elle l'a toujours évité. C'est pour ça qu'elle le repoussait. Et elle l'avait prévenu que de rester trop près d'elle ne lui apporterait rien de bien. Il avait insisté, il s'était accroché, se fichant bien de tous les avertissements qu'elle lui avait lancé. Maintenant, il se méfie. Elle le voit et la vipère ressent un léger chagrin l'envahir. Peut-être bien qu'elle n'aurait pas dû venir. Peut-être qu'elle devrait le laisser tranquille puisque c'est ce qu'il semble désirer bien qu'il ne l'met pas en mots. « Est-ce que tout va bien ? » Elle l'imite alors. Elle regade à gauche et à droite. Pour s'assurer que cette fois, elle n'apporte pas d'ennemis à ses trousses qui pourraient mettre en danger le jeune homme. En réalité, elle ne peut pas vraiment le blâmer de réagir ainsi. C'est à cause d'elle qu'il a tué de son pouvoir. L'acte qu'il a toujours clairement annoncer ne pas vouloir perpétrer. Le meurtre. La violence. Tordre les os d'un claquement de doigts. Maintenant c'est chose faite et ce n'est la faute qu'à une personne. Rhaena. C'est bien la culpabilité qui la pousse à ses côtés cette nuit. Plus que cela, c'est bien son attachement au Dickens qui lui donne envie d'accrocher un sourire à ses lèvres qui semble vouloir le fuir la seconde où il en fait la tentative. « Oui, bien sûr, ne t'inquiètes pas. Toi comment ça va ? Tu ne m'as pas trop donné de nouvelles- » Depuis le meurtre... « ces derniers temps. » Elle se rattrape de justesse, a l'impression de marcher sur de la lave en fusion. Pour rien au monde elle ne voudrait ramener Loeven à cette nuit-là. Elle ne veut pas que le seul instinct qu'il a quand il la voit est celui de danger.

Ça la déchire, ça lui fait mal mais la belle n'en montre rien. Pour une fois, savoir mentir, jouer avec les mots lui sert pour le bien. Pour lui. Pour lui remonter le moral, les esprits. Elle s'approche doucement, vient trouver le coude du Dickens pour s'y accrocher et recommencer à marcher dans la nuit. « Tu travaille à la bibliothèque maintenant ? » Elle le sait déjà, elle pose la question par simple formalité. En général, ce genre de conversation ne l'intéresse pas et elle fait tout pour éviter. Mais ça l'intéresse vraiment cette fois. Parce que c'est Loeven. Et tout ce qui le concerne la passionne. Lui fait perdre la tête jusqu'à ne plus arriver à l'garder loin d'elle. Pour son propre bien. Elle a envie de sauter à son cou, de goûter ses lèvres, de s'enfuir au creux de ses bras mais elle ne s'y connaît pas en tendresse et amour. À la place, elle l'invite lentement à sortir ses mains de ses poches et vient enlacer ses doigts dans les siens. Un simple geste qui tire pourtant un sourire un peu plus large à la belle qui tourne la tête vers la rue pour s'assurer que Loeven ne puisse pas voir à quel point elle a l'air idiote de sourire comme ça.
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MessageSujet: Re: true colors will bleed. (rhaeven)   true colors will bleed. (rhaeven) Icon_minitimeLun 18 Juil 2016 - 8:10

La présence de la belle brune aurait dû lui secouer le cœur, aurait dû le combler. Et son cœur s’agite, au fond de sa poitrine — mais ce sont des battements erronés qui le tordent. Un rythme qui sonne clairement faux, une mélodie qu’il voudrait ne pas avoir à ressentir. Il aurait préféré qu’elle reste loin, il aurait préféré qu’elle ne vienne pas. Qu’elle le laisse digérer tout ce qui l’achalait sans tenter de s’en mêler, et qu’elle reste à ses autres hommes jusqu’à ce qu’il ne soit prêt à enfin, à nouveau, la confronter. Mais il avait fallu qu’il s’impatiente, et qu’elle n’en fasse à nouveau qu’à sa tête. Il avait fallu qu’elle prenne les devants et ne trouve l’adresse de son nouveau boulot. Qu’elle décide de lui rendre une petite visite après son chiffre de la journée, avec la simple idée de prendre des nouvelles. Et une phrase lasse et venimeuse traînait sur la langue du Dickens, pourtant incapable de la prononcer. Si j’avais voulu te donner des nouvelles, je t’aurais appelé.

Et il avait peur qu’elle ne lui amène quelque souci, la belle. De ces problèmes auxquels elle semblait abonnée, et qui restaient accrochés à son sillage. Et il détestait les pensées qui se dessinaient au fond de son esprit, alors qu’elle lui certifiait que tout allait bien. Il se haïssait de souhaiter qu’elle s’en aille, de vouloir qu’elle le laisse. De penser que si elle n’avait pas d’ennuis, elle n’avait normalement pas de raison de venir le trouver. Et lorsqu’elle s’inquiète pour lui, avec bien plus d’insistance qu’il ne s’est soucié d’elle, il se prend à soupirer. Il ne proteste pas, ne l’envoie pas bouler. Pas capable de lui faire du tort gratuitement, pas capable de devenir méchant, quand bien même toutes ses tripes et son envie d’être seul le lui suggéraient. « Ça va. » Il sait de quoi elle parle, il sait ce qu’elle a derrière la tête. Et ça lui tord la gorge, de mentir ainsi, de lui dissimuler les mauvais rêves tapis dans la nuit. Ça lui fait du mal de prétendre ne rien avoir à ajouter, et de ne pas ciller lorsqu’elle prend doucement son coude pour lui emboîter le pas. Et il est prêt à continuer à faire comme si de rien n’était, même à entendre sa question. Prêt à faire comme si, peut-être, une part de lui était heureuse de la retrouver.

« Depuis peu, oui. J’espère garder ce boulot-là plus d’un mois. On croise les doigts. » Il laisse la jeune femme sortir sa main de sa poche, laisse leurs doigts se croiser. Il lui jette un regard, la voit détourner le menton, un sourire aux lèvres. Et il sent son cœur se serrer, alors qu’un rictus étire ses propres commissures. Ses yeux la couvent, alors qu’il se mordille doucement les lèvres. Ses doigts se sont serrés autour des siens, un instant, alors que les mots se mettent à lui brûler le palais. Et soudain, il n’y tient plus. Les tensions qui le déchirent de l’intérieur éclatent, et il secoue la tête, arrêtant de marcher. « Écoute… » Un instant il la dévisage. Le sourire revient, triste. Blessé, rien qu’à l’idée de prononcer des mots qui pourraient serrer le si joli cœur, accroché à ses phalanges et à ses yeux. Mais il n’a rien pour l’empêcher, alors qu’il la dévisage, d’un regard plus tendre et plus peiné que jamais. « Je sais que tu t’inquiètes. Je sais que tu veux être sûre que tout va bien, mais… Ça va, Rhaena. J’t’assure. J’ai juste besoin de temps. » Est-ce que tu peux m’en donner ? « Je m’excuse d’être silencieux ces derniers temps, mais je crois que j’en ai simplement besoin. » Et il se sent arriver en terrain glissant, le Dickens. Il sent que le besoin va devoir être expliqué, et que les réponses ne plairont pas à la Dryden, plantée là, à ses côtés. Mais quelque part, peut-être que ce sera mieux comme ça. Peut-être que de se voir mettre quelques points au clair la forcera à se remettre en question. Et peut-être qu’alors, certaines choses bougeront. Pour le moment, il restait là. Ses doigts accrochés aux siens, ses yeux plongés dans ce regard perdu qu’elle lui servait. Tentant de la supplier, silencieusement, de comprendre ce qui s’en venait.
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