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 (fst - roos) you are the fire to my thoughts

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MessageSujet: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeLun 22 Fév 2016 - 10:43



Kiss him.
Kiss him as if he were Troy and you were born for war.

Un bouquet de fleur en main, de l’adoration dans les yeux, Sergei faisait face à la porte de Roos quelque chose ressemblant à de l’appréhension au creux de l’estomac. Il avait suivi toutes les consignes de la belle avec un respect et une application militaire. Le restaurant était réservé, la voiture en bas, il avait apporté des fleurs et faisait de son mieux pour ne pas lutter contre les sentiments qui l’effrayaient. Le russe avait le béguin, c’était une certitude. Néanmoins, une certitude qui avait le don de le pétrifier malgré la tendresse et la douceur de ses émotions. Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’il s’assurait que le col de sa chemise était bien lisse, qu’il n’était pas arrivé trop tôt et qu’il n’avait rien oublié. Malgré la dévotion avec laquelle il avait préparé cette soirée, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une appréhension à laquelle il n’avait jamais gouté, pas même dans la pire de ses missions. Abattant son poing sur la porte en douceur, il rejeta les pensées gravitant autour de cette soirée, faisant de son mieux pour suivre les conseils de sa belle, n’être que lui-même. Son cœur se serra lorsque la porte s’ouvrit pour découvrir la belle Bristow dans sa tenue d’apparat. Une vision de grâce faisait face à Sergei alors que ce dernier se pâmait d’amour pour celle-ci. Cupidon semblait avoir fait son office rendant le brun incapable de lutter contre les charmes de la jeune femme. Au bout de longues secondes de contemplations, les yeux de l’allochtone se perdant le long des courbes de sa Juliette le temps d’une soirée, Sergei tendit finalement sa main tenant le bouquet. S’humectant les lèvres, les mots avaient du mal à sortir de sa bouche même si son regard parlait pour lui tant l’affection découlait de ses orbes cristallins. « Des fleurs… pour toi. »  Il avait l’air penaud l’homme à qui rien ne résistait, le bouquet de fleurs pendu au bout de son bras sans grâce détonnait avec le lustre de sa personne. Cependant, la belle acceptant son bouquet arriva à faire fondre le roc russe qui s’était entiché de ce petit bout de femme sans même s’en rendre compte. Le visage illuminé par le doux sourire étirant ses lèvres, il se pencha lentement vers Roos déposant ses lèvres sur la joue de cette dernière en un baiser chaste. « Ma voiture est en bas et j’ai réservé le restaurant. » Souffla-t-il en en plongeant à nouveau l’azur de ses yeux dans les iris de la brune avant de lui tendre sa main et la mener jusqu’à sa voiture. Et, dans la normalité de la chose, la simplicité de cette fête pour les amoureux, le Belikov se sentait dépassé par ce qu’il éprouvait, par l’absence de rôle qu’il devait jouer. Il n’était que lui et, pourtant, les prunelles de Roos semblaient lui souffler que c’était plus que suffisant.

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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 23:37

you are the fire to my thoughts
La belle attendait, impatiente. Sergei n'était pas en retard, il lui restait encore quelques minutes pour arriver ; pourtant, la canadienne ne tenait pas en place, bien trop impatiente à l'idée de la soirée qui l'attendait. Depuis cette fameuse nuit, les choses avaient changés entre la belle et le géant, quelque chose dont Roos n'avait osé rêver jusque là. Roos savait bien que le chasseur n'était pas à l'aise avec ce genre de chose, que c'était nouveau pour lui ; alors en bonne control freak qu'elle était, la brune avait soigneusement donné ses instructions pour que la soirée se déroule comme elle le voulait. Fleurs, dîner, mots doux, elle lui avait décris le déroulement de cette soirée dont elle rêvait en espérant que cela aide le jeune homme à se repérer dans ce monde romantique dont il ne savait rien. En bonne princesse, la belle avait exigé ce rendez-vous galant, cela lui importait peu que les geste attentionnés de Sergei ne soit pas naturel pour lui ; sa simple présence lui suffisait, et elle était prête à lui enseigner toute cette douceur à laquelle il était étranger. L'ancienne mutante savait pertinemment dans quoi elle s'engageait en se laissant ainsi tomber dans les bras de Sergei, pourtant rien ne pourrait la dissuader, elle s'était déjà beaucoup trop attaché à cet homme si différent, à cet homme qui la regardait comme s'il n'y avait personne d'autre sur terre.

Une dernière touche de rouge à lèvre, et la belle était prête. Roos jeta un œil dans le miroir, croisant une réflexion d'elle-même qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps ; avec sa grossesse, cela faisait un petit moment qu'elle ne s'était pas apprêtée de la sorte. C'était une bouffée d'air frai, à quelques semaines de l'accouchement. Ce soir, elle aurait presque pu en oublier cette foutu grossesse, et s'égarer pendant le temps d'un diner dans sa vie d'avant ; son énorme ventre la rappelait à l'ordre pourtant, alors que le bébé lui donna un coup qui la fit automatiquement sourire. Elle avait beau râler, elle avait beau se plaindre, pourtant elle aimait déjà son garçon comme elle n'avait jamais aimé personne. La belle aurait pourtant préféré que toute cette partie -les hormones, les problèmes de dos et cette foutu envie d'aller faire pipi qui ne la quittait plus depuis un mois-  soit achevée, et qu'elle puisse enfin tenir son fils dans ses bras. La brune jura à nouveau en observant son placard, devant renoncer à ses élégants talons hauts pour une paire de ballerines, dans lesquelles elle ne risquerait pas de tomber. Elle allait enfiler sa deuxième chaussure lorsqu'un toqua à la porte ; pile à l'heure, pensa-t-elle. Un large sourire béa déforma ses traits enfantins lorsqu'elle alla ouvrir la porte. Vêtu de son plus beau costume, la silhouette du chasseur se dessina devant ses yeux brillant, bouquet de fleur à la main. « Des fleurs… pour toi. » Son sourire s'étala un peu plus alors qu'elle s'empara de l'énorme bouquet. « Oh Sergei, elles sont magnifique. Merci ! » Le géant se pencha, déposant un baiser léger sur sa joue ; un geste qui fit fondre le cœur de de l'ancienne mutante, qui ne se laisserait surement jamais de ces contacts physique dont elle avait trop longtemps été privée. « Ma voiture est en bas et j’ai réservé le restaurant. » lui souffla-t-il, son regard azur plongé dans les yeux amoureux de Roos qui n'arrivait pas à détourner le regard. « Parfait. » souffla-t-elle sur un ton enjoué, se retenant difficilement de ne pas laisser transparaitre la joie qui la transportait. « Laisse moi poser les fleurs dans un vase et on pourra y aller. Suis-moi, entre. » Elle fit volte face, déposant le bouquet dans un vase qu'elle se dépêcha de remplir d'eau ; elle posa les fleurs sur la table et retrouva finalement le chasseur. Une main posée sur son gros ventre, elle enfila son sac sur l'épaule avant de saisir la main du chasseur. doucement, ses doigts vinrent s'entremêler au sien et l'entraînèrent doucement vers la porte. « Alors, où est-ce que tu m'emmènes manger ? » souffla-t-elle, l'air maligne, trop impatiente pour attendre de découvrir le restaurant que Sergei avait choisit dans la liste qu'elle lui avait donné.
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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeLun 2 Mai 2016 - 23:20



Kiss him.
Kiss him as if he were Troy and you were born for war.

Lorsque la porte d’entrée s’ouvrit devant ses yeux, le Belikov fut un peu pris au dépourvu. Le géant de glace qui avait toujours mis un point d’honneur à être préparé à tout se retrouvait une fois de plus pris de court par la jeune femme lui faisant face. Elle ne ressemblait en rien à ce qu’il avait pu imaginer, à ce qu’on avait pu lui souffler sur ce que serait la femme de ses rêves, la femme de sa vie. Tous ces gens lui avaient parlé d’une chevelure aux relents de toundra gelée, d’un regard portant l’atlantique en son sein et d’une carrure capable de faire rougir un Atlas impuissant. Pourtant, Roos avec sa silhouette menue, son sourire exhumant la douceur d’un début d’été et ses prunelles dans lesquelles se côtoyaient les âmes des damnés prêts à s’offrir ne serait-ce que pour un regard d’elle, elle lui apparaissait telle la huitième merveille du monde. « Oh Sergei, elles sont magnifique. Merci ! » Un sourire étouffant étirant ses lèvres, Sergei s’était penché pour l’embrasser pudiquement alors que son myocarde s’emballait dans une course folle dont il ne souhaitait jamais voir la fin. Il s’étonnait encore parfois de voir qu’une si petite chose puisse avoir un effet aussi important sur sa personne. La Bristow était pareille à une tempête, imprévisible et irréductible, raison pour laquelle elle avait su se frayer un chemin en son buste sans qu’il ne s’en rende compte. « Laisse moi poser les fleurs dans un vase et on pourra y aller. Suis-moi, entre. » Faisant un pas dans l’appartement, la ferme impression d’être un géant pressant ses os trop grand dans une cabane trop étroite, le chasseur observa les lieux toujours partiellement étranger entre ces murs même s’il avait appris à connaître l’endroit. Ses prunelles s’entêtaient à suivre le ballet que réalisait inconsciemment la jeune Bristow. L’aisance dans les gestes, l’assurance et la détermination dans le maintien, il regardait son feu de bengale s’agiter dans tous les sens ses lippes retroussées en un sourire attendri. Une fois qu’elle eut déposé ses fleurs, récupéré ses affaires, le russe tendit une main pleine de promesses en sa direction. Leurs doigts se nouèrent naturellement alors que le chasseur la trainait dans son sillage, le torse emplit de feux d’artifices à l’idée de pouvoir suivre l’étoile filante qu’il tenait au creux de la main. « Alors, où est-ce que tu m'emmènes manger ? » Arrivés à la voiture, Sergei ouvrit la portière du côté passager, aidant la future mère à s’installer avant de prendre le volant. « Le petit restaurant français un peu éloigné du centre. » Posant ses prunelles sur sa belle d’un soir, il scruta le faciès de cette dernier attendant un signe de sa part pour savoir qu’il avait bien fait. Qu’il avait réussi à combler ses attentes bien qu’il nageait dans le brouillard avec cette soirée. Même s’il s’était contenté de suivre les instructions de Roos, pesant chacun des choix qu’elle lui avait offerts, le prince d’un soir avait peur d’échouer. Peur de se prouver un peu plus à lui-même, mais aussi à elle par la même occasion, que même si les yeux de la belle étaient une invitation à la noyade, à l’abandon, peut-être qu’il ne méritait pas une fin aussi douce. Peut-être qu’il ne méritait pas de sentir son cœur s’écraser contre les os de son thorax alors qu’elle lui coupait le souffle avec une aisance inimitable. Les mains posées sur le volant de sa vieille corvette, Sergei tapait du bout de ses doigts un rythme régulier, l’agitation dans ses doigts signe d’une nervosité qu’il peinait à contenir. « Tu es magnifique. » Un aveu fébrile arraché avec douceur de la prison de ses lèvres. Une vérité que le brun avait bien du mal à nier depuis qu’elle avait ouvert la porte de son appartement. Une déclaration pudique que Sergei était incapable de faire en la regardant dans les yeux, incapables de dire sans sentir le rouge lui monter aux joues, lui qui portait l’Antarctique dans les veines. Le trajet n’était pas long, à peine le temps pour le chasseur de retrouver un rythme cardiaque stable, de secouer cette brume alanguie lui troublant la vision. Juste de quoi avoir envie de cacher la Bristow aux yeux du monde afin de ne la garder que pour lui, redémarrer la voiture et s’enfuir loin des formalités américaine d’une fête qu’il ne comprenait que trop peu.

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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 4:13

you are the fire to my thoughts
Lorsqu’elle le retrouva dans son salon, vase à la main, son coeur se serra. Ce n’était pas la première fois que Sergei s’invitait chez elle, pourtant, tout semblait différent, tout semblait nouveau. La belle voyait le géant sous un nouveau jour, le découvrant une seconde fois comme elle n’aurait jamais pensé le découvrir. Roos avait fait fondre le regard de glace de Sergei, laissant place à des yeux attendrit, un azur de neige fondue dans ses pupilles. Il y avait chez cet inconnu une douceur qu’elle n’aurait jamais soupçonné chez le chasseur, une docilité qui détonnait de sa carrure menaçante. Une docilité qui laissait Roos complètement décontenancé, le teint rougit par les attentions particulières de Sergei, les yeux pleins d’étoiles. L’ancienne mutante n’hésita pas un seul instant avant de saisir la main que lui tendait le russe, nouant ses doigts fins aux siens. Un contact électrique, qui réveillait chaque partie de son corps alors que les papillons s’envolaient au creux de son estomac. Pendant des années, elle avait été privée de ces caresses anodines, fuyant le contact des autres pour ne pas déclencher ses visions ; maintenant qu’elle était libre, elle ne pouvait qu’exulter lorsque la peau du chasseur venait enflammer la sienne, caresses frivoles dont elle ne se lasserait jamais. La brune se laissa guider par son prince charmant de la soirée, découvrant l’élégante corvette garée au pas de sa porte ; Sergei lui ouvrit la portière, et la belle lui vola un baiser timide sur la joue avant de prendre place côté passager. Cette soirée n’avait même pas commencé, pourtant elle était déjà parfaite. Peu importait si Sergei n’avait pas l’habitude de ces choses là, peu importait si elle devait lui apprendre les choses les plus simples. Tout ce qui importait, c’était de le voir essayer comme il le faisait, des efforts qui chamboulait le coeur de la Bristow.

Impatiente, la princesse questionna le chasseur sur l’endroit qu’il avait choisit, un sourire malin sur ses traits rayonnant. « Le petit restaurant français un peu éloigné du centre. » « Je ne pouvais pas rêver mieux. » souffla-t-elle, attendrit par le regard inquisiteur de Sergei, surement inquiet face aux décision qu’il avait pris. Mais Roos n’en doutait pas, peu importait ce qu’il avait choisis, ce serait parfait. « Tu es magnifique. » lança-t-il en dérobant le regard. Un large sourire étira les traits de la Bristow alors que son coeur s’emballa à nouveau. Le moment semblait suspendu dans le temps, tous les deux enfermés dans cette petite voiture, en route pour ce rendez-vous que la belle n’avait jamais espéré. Tout cela, ça lui semblait surréel. Trop beau pour être vrai. « Tu devrais me voir dans mes bons jours. Et par ça, j’entend les jours où je ne cache pas une pastèque sous mes vêtements. » ironisa-t-elle, maligne, en caressant son gros ventre. « J’ai dû m’acheter une nouvelle robe, je ne rentrais dans aucune de celles que j’avais. » La princesse aurait certainement acheté une nouvelle robe si elle n’avait pas été enceinte, mais le bébé avait rendu les choix plus restreint, c’était sur. Elle était heureuse pourtant, adorant cette longue tenue vaporeuse, d’un rose pâle qui lui allait si bien au teint. « Tu n’es pas mal non plus, tu sais. Tu devrais sortir ton smoking plus souvent. » Sa main s’égara sur le pli élégant de son costume, replaçant correctement le col de sa chemise. Ca lui semblait si naturel, de le voir là, si proche d’elle ; c’était leur premier rendez-vous, et pourtant, elle avait l’impression d’avoir fait ça un millier de fois.
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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeLun 9 Mai 2016 - 23:35



Kiss him.
Kiss him as if he were Troy and you were born for war.

Sergei avait fait de son mieux pour organiser cette soirée. Les fleurs, le restaurant, il s’agissait d’éléments sur lequel il possédait un pouvoir. Des choses qu’il pouvait contrôler, contrairement à ses entrailles nouées par l’émoi digne d’un adolescent. Dans son ignorance, le chasseur faisait de son mieux pour paraître confiant, assuré. Néanmoins, il savait très bien que la Bristow voyait clair à travers son jeu, cette dernière posant un baiser timide sur sa joue tel un encouragement muet qu’elle lui soufflait. Les joues rosies par le feu que Roos avait réussi à animer dans ses veines en cette simple caresse de ses lèvres, Sergei ne savait comment résister aux charmes de l’ancienne mutante. Dans le fond, ce dernier devait se rendre à l’évidence, il n’avait jamais su. C’était pourquoi il avait passé un temps fou à planifier cette soirée, s’assurer qu’elle serait parfaite, digne d’un conte de fée. S’il était la bête, elle était sans hésitation sa belle, souffle d’été venu arracher l’animal à la prison de glace dans lequel on l’avait jeté enfant. En quelques mots Roos avait réussi à rasséréner le chasseur inquiet, de la tendresse plein les yeux et une douceur incommensurable dans la voix. Sans qu’il ne puisse lutter, un sourire vint tendrement étirer ses lippes alors que la tension quittait partiellement ses épaules. Bien qu’il savait qu’un mauvais choix n’impliquerait aucune punition, le Belikov redoutait la déception de son élève. Il avait envie d’accrocher des étoiles dans ses prunelles, de lui offrir la plus belle des soirées. Juste, pour une fois, faire les choses correctement, comme une personne normale les ferait. Même s’il ne comprenait pas, même s’il ne savait pas ce que ça signifiait. Elle lui donnait envie de ça. De tout ça, la normalité, les fêtes étranges dont ce pays raffolait tant, les soirées alanguies, les matins brûlant. Toutes ces choses qu’il n’avait jamais osé désirer pour lui-même. « Tu devrais me voir dans mes bons jours. Et par ça, j’entends les jours où je ne cache pas une pastèque sous mes vêtements. » Un rire tiède s’échappa de ses lèvres alors que ses yeux vinrent naturellement danser une fraction de seconde sur l’étendue du ventre rebondi de la jeune femme. « J’ai dû m’acheter une nouvelle robe, je ne rentrais dans aucune de celles que j’avais. » Les yeux posés sur la route, sans même avoir besoin d’aventurer un coup d’œil vers la tenue de la Bristow, Sergei n’avait pas manqué la robe de cette dernière lorsqu’elle avait ouvert la porte. Tout en élégance et grâce malgré un ventre bedonnant, le chasseur se souciait peu de la tenue de Roos, complètement sous le charme de cette dernière au naturel. « Je ne pense pas qu’il s’agisse de la robe, c’est simplement toi. » Répliqua-t-il en douceur, presque incertain quant à la manière de proprement courtiser la jeune femme. Il l’avait pourtant déjà fait, aussi habile avec les mots qu’il pouvait l’être avec les armes. Néanmoins, en présence d’elle en particulier il perdait toute assurance, le rouge se faisant indélébile au niveau de ses joues et sa voix se faisant bien trop souvent essoufflée pour un rien. « Tu n’es pas mal non plus, tu sais. Tu devrais sortir ton smoking plus souvent. » Garant la voiture alors que la main de Roos s’arrêtait sur son col, le russe posa ses prunelles sur la jeune femme alors qu’il arrêtait le moteur. Il y avait une aisance entre eux, une sorte de domesticité qui épatait l’allochtone, ce dernier n’ayant jamais gouté à rien s’approchant de près ou de loin à ce qu’il ressentait à se perdre dans les prunelles de la jeune femme. « Je pourrais te prendre au mot. » Répondit-il simplement avant de détacher sa ceinture et sortir de la voiture afin d’en faire le tour. Ouvrant la portière du côté passager, il aida la brune à sortir du véhicule, posant sa main sur la chute des reins de cette dernière afin de la guider vers le restaurant dans un geste tendre et possessif. « J’ai réservé une table le long de la baie vitrée et prévu un petit quelque chose. » Les yeux posés sur Roos, il fut amusé de voir l’intérêt de cette dernière piquée à vif juste avant qu’il ne s’entretienne avec le maître d’hôtel, ce dernier les menant à leur table. Sur l’assiette de la brune trônait déjà un écrin sombre vers lequel les yeux de Sergei se dirigeait avec un peu d’hésitation. « Je ne savais pas si c’était de trop, mais les fleurs me semblaient un peu minces comme cadeau. »

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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeJeu 19 Mai 2016 - 4:34

you are the fire to my thoughts
Roos avait toujours été une romantique. Faute de pouvoir explorer son adolescence librement, la belle s’était enfermée dans ses livres, se plongeant dans les récits fantastiques de ces vies auxquelles elle ne pouvait pas goûter. Elle se laissait bercer par les histoires d’amours, rêvant d’elle aussi un jour rencontrer la personne qui la regarderait les yeux brillant, la personne qui ne voyait qu’elle, et qui oubliait le reste du monde. La Bristow n’avait eu que de rares aventures de sa jeunesse, sa mutation l’empêchant de profiter de ceux avec qui elle voulait partager ses moments intimes. Il y avait eu cet adolescent qui avait déclenché son pouvoir. La première vision qu’elle ait eu, celle de son amour périr sous les roues d’une voiture. Après ça, la belle n’avait jamais oser toucher personne, jusqu’à ce qu’elle rencontre Louie. Ce chasseur qu’elle avait accepté d’épouser, ce chasseur dont elle était follement amoureuse. Ce chasseur qu’elle avait fuit en voyant qu’il allait découvrir sa mutation. Parfois, la belle pense encore à lui, à ce qu’il est devenu ; puis elle se rappelle de cette époque révolue de sa vie. De ce chapitre fermé, à la minute même où le NH25 avait fait son effet. Après ça, il y avait eu les coups d’un soir, les relations charnelles dont elle avait profité après tant d’années de privation. Il y avait eu Alvin, et l’accident. Toute sa vie, Roos avait été loin de la romance inscrite dans ses livres préférés, loin de ce dont elle rêvait. Ce soir pourtant, c’était différent. Ce soir, pour la première fois, elle se sentait l’héroïne de sa propre histoire d’amour. Certes, Sergei n’avait pas l’allure -ni les manières- du prince charmant, mais Roos n’avait jamais rien cherché de tel. Le Belikov la regardait avec cette étincelle dans les yeux, comme s’il n’y avait qu’elle dans la pièce ; et c’était tout ce dont elle avait toujours rêvé. Le reste importait peu, ni sa grossesse imprévue, ni le passé mystérieux du chasseur ne saurait gâcher la soirée magique qui s’annonçait.

Confortablement installée dans la jolie voiture de Sergei, la belle ne pouvait s’empêcher de poser son regard brillant sur la silhouette du chasseur. Concentré sur la route, elle pouvait le détailler comme elle n’en avait jamais eu l’occasion. Il y avait quelque chose dans ses traits sanguins qu’elle ne pouvait pas expliquer, une certaine douceur sous son masque de glace. Une douceur qu’elle découvrait un peu plus à chaque moment passé à ses côtés. « Je ne pense pas qu’il s’agisse de la robe, c’est simplement toi. » répondit le chasseur, d’une douceur insoupçonné. La belle ne put s’empêcher de s’empourprer, sentant ses joues s’enflammer face au compliment du jeune homme. Elle se contenta de lui retourner le compliment en replaçant correctement sa chemise, alors que Sergei gara sa voiture en face du restaurant. La belle attendit qu’il vienne lui ouvrir la porte, et elle s’extirpa difficilement du siège passager ; elle sentit la main la main de Sergei glisser le long de son dos, et un frisson lui parcouru l’échine. « Je pourrais te prendre au mot. » La belle sourit, un sourire malin accompagné d’un regard plein de défi. Ce ne serait pas elle qui s’opposerait à cette décision. « J’ai réservé une table le long de la baie vitrée et prévu un petit quelque chose. » Le regard de la Bristow s’éclaira alors qu’un large sourire excité vint éclairer ses traits. « Une surprise ? » souffla-t-elle d’une voix enfantine. J’ai réservé une table le long de la baie vitrée et prévu un petit quelque chose. « Monsieur Belikov, vous apprenez vite. » laissa-t-elle échapper, d’un ton faussement pompeux qui détonnait avec son air malin. Roos se hissa sur la pointe des pieds, déposant un vif baiser sur la joue du chasseur avant de se laisser entraîner dans le restaurant, impatiente. Le maître d’hôtel les conduit à leur table, où la jeune femme découvrit un élégant sur son assiette. Elle se tourna rapidement vers Sergei, des étoiles pleins les yeux. « Je ne savais pas si c’était de trop, mais les fleurs me semblaient un peu minces comme cadeau. » Instinctivement, la jeune femme porta une main sur sa bouche ouverte par la surprise. « Mon dieu Sergei, tu n’aurais pas dû ! » souffla-t-elle, véritablement touchée par l’attention du chasseur. Elle pointa l’écrin du coup, sautillant presque sur place à l’instar d’une enfant le matin de Noël. « Je peux ? » souffla-t-elle timide, ne pouvant plus attendre de découvrir ce qu’il lui avait réservé.
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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeMer 8 Juin 2016 - 21:44



Kiss him.
Kiss him as if he were Troy and you were born for war.

Le contact était quelque chose qui avait toujours manqué dans la vie du russe. Entrainé à une époque où les premiers émois devraient être vécus, ce dernier n’avait jamais pu gouter à la douceur de la complicité. Le cœur au charnier, son destin reposant entre les mains acérées de ses geôliers, le gamin avait grandi dans une prison dont il n’imaginait pas même les murs. Prisonnier de ce qui lui avait été enseigné, acteur obligé de mimer l’émotion au lieu de la ressentir, Sergei était un caméléon des émotions. Habitué à feindre l’amour, l’irritation, la douceur, celui-ci n’avait jamais eu le plaisir de sentir son cœur se serrer en entendant le compliment soufflé en douceur par l’une de ses partenaires. Il n’avait jamais ressenti la chaleur montant aux joues et enflammant la pointe des oreilles alors qu’il osait exprimer ce qui lui passait par la tête. Homme brut de décoffrage, rustre à l’allure impressionnante, le Belikov s’apparentait plus aisément à une porte de prison qu’un amoureux attentionné. Pourtant, avec Roos, il sentait ses fondations frémir sous l’inquiétude alors qu’il se sentait investi d’une mission le dépassant. Il voulait simplement la rendre heureuse. Ne serait-ce qu’un instant. Il voulait gouter la fierté incombant l’homme capable de lui arracher un sourire. Ainsi, malgré son manque d’expérience en la matière, le manque de sincérité qu’il avait éprouvé jusqu’alors en s’affairant à l’organisation de soirées de ce type pour des personnes sans noms, des missions dont il devait se charger, il n’avait jamais autant douté de ses choix. Un sourire attendri vint défroisser les traits du chasseur face à l’excitation illuminant les traits de la Bristow. Satisfait de l’impact que pouvait avoir sa petite surprise, lorsque Roos déposa un baiser évanescent sur sa joue, l’homme laissa ses prunelles s’attarder un temps trop long sur la jeune femme. Sergei n’était pas sur de ce qu’il avait bien pu faire de sa vie pour mériter cela. Mériter ce brin de femme indomptable à la fois vent violent et alizé salvateur. Il espérait juste ne jamais avoir à oublier ce que son contact lui faisait ressentir, la manière dont ses doigts s’étant attardés sur sa chute de rein semblaient avoir trouvés leur place naturelle. Il la contemplait de l’émerveillement dans les yeux et un calme qu’il ressentait peu souvent au cœur. Arrivés rapidement à leur table, le chasseur ne manqua pas une miette du spectacle que la jeune femme offrit. Légèrement gêné face à cette effusion de sa part à lui, cette attention qu’il n’avait pu s’empêcher d’avoir, il se demandait si c’était de trop, si ce n’était pas assez. Plus habitué à entretenir ses armes qu’à faire des faveurs aux femmes parsemant sa vie, le Belikov s’expliqua timidement alors que Roos le contemplait de la surprise plein le regard. « Bien sur, ouvre le. » Avec une douceur précautionneuse qui semblait jurer lourdement avec ce roc russe plus grand que la vie elle-même, Sergei attrapa l’écrin avant de le tendre vers la jeune femme. Laissant l’honneur à cette dernière d’ouvrir son cadeau, il l’observa alors qu’elle découvrait le collier en argent et le bracelet trop petit lui étant associé. Légèrement gêné, surement à cause de l’incompréhension peignant les traits de sa belle d’un soir, il ne put s’empêcher de dire vivement : « C’est pour toi et… et le bébé. » Pareil à un adolescent incertain quant à l’action qu’il venait de réaliser, incapable de comprendre si ce qu’il avait fait été bien ou non, Sergei sentait les nœuds dans son estomac se nouer alors qu’il passait une main dans ses cheveux jusque-là gracieusement coiffés. « Je me disais que tu pourrais faire graver la gourmette avec son nom et vu qu’ils allaient ensemble, vous auriez chacun un objet vous faisant penser à l’autre. » Laissant ses yeux glisser sur le contenu de la boite, il contemplait la gourmette trop petite pour le poignet de Roos et le collier discret l’accompagnant. « J’espère que tu aimes. »

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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeMer 7 Sep 2016 - 22:16

you are the fire to my thoughts
C’était un monde nouveau qui s’offrait à la belle. Un monde, là-haut, sur les nuages. Un monde doux, et simple, un monde où pour une fois elle n’avait pas à se battre. Pour la première fois, les choses acceptaient d’aller dans son sens, une sensation étrangère et pourtant si enivrante. En rencontrant le chasseur, jamais elle n’aurait osé espérer une telle complicité ; il n’était qu’un robot, un soldat qui saurait lui dicter la conduite à suivre pour arriver à ses fins. Déjà heureuse qu’il accepte de l’entraîner, Roos n’aurait pensé un jour pouvoir goûter à l’enivrant bonheur dans lequel elle était plongée. Alors qu’elle évoluait à travers le restaurant, des étoiles pleins les yeux, son coeur se serra alors qu’elle repensait à ces années de malchance qu’elle pouvait enfin mettre derrière elle. Elle savait que les galères ne tarderaient pas à la rattraper, qu’il n’était qu’une question de temps avant que les ennuis ne la rattrape ; mais plus rien de cela ne lui importait. Pas à ce moment précis, alors que le sourire maladroit de Sergei la laissait, rêveuse, dans ce monde tinté de rose. Le large sourire qui déformait ses traits encore enfantins refusait de se faner, ne pouvant détacher son regard de ce qui l’attendait au creux de son assiette. Un cadeau. Son coeur s’emballa devant le geste si tendre du chasseur. Il n’aurait pas dû, c’était fou. Fou, mais tellement flatteur, la jeune fille ne pouvait s’empêcher de sauter sur place, impatiente de découvrir ce qu’il avait bien pu trouver. Demandant docilement la permission avant de se jeter sur le présent, elle saisit prudemment le délicat écrin entre les mains du russe. « Bien sur, ouvre le. » La belle laissa échapper un bruit excité, avant de serrer dramatiquement l’écrin contre son coeur. Elle plongea son regard tendre dans les pupilles azurs du chasseur, le couvant quelques instant avant de reposer son attention sur le cadeau entre ses mains. Doucement, la Bristow ouvrit l’écrin ; son coeur se serra alors que la lumière du restaurant refléta sur l’argent des bijoux. Le magnifique collier en argent n’était pas seul dans l’écrin. A ses côtés, un minuscule bracelet, assorti, lui fit monter les larmes au yeux. Au creux de sa poitrine, son coeur s’affolait, la laissant figée, à contempler ce présent qui signifiait tant pour elle. Incapable de parler, de le remercier ou même de lui sauter au coup, Roos se contentait de fixer du regard l’élégance du cadeau qu’on venait de lui faire. « C’est pour toi et… et le bébé. » Lentement, la belle releva un regard humide vers Sergei, anxieux, qui attendait sa réaction. Une larme dévala sa joue, alors que sa gorge était toujours nouée par l’émotion. Personne ne l’avait soutenu jusqu’à présent, dans son combat, dans cette aventure avec le futur bébé ; mais Sergei y avait pensé. Il était là, pour elle. « Je me disais que tu pourrais faire graver la gourmette avec son nom et vu qu’ils allaient ensemble, vous auriez chacun un objet vous faisant penser à l’autre. » « Oooh, Sergei … » souffla-t-elle avant de refermer la boite délicatement, et de la poser sur la table. « J’espère que tu aimes. » Sans même lui répondre, la brune se hissa sur la pointe des pieds et passa ses bras autour du coup du mutant, plaquant ses lèvres contre les siennes, passionnément. Un baiser vif, avant qu’elle ne recule son visage de quelques centimètres. « Je … j’adore. C’est magnifique. » Roos libéra l’une de ses mains pour essuyer l’une des larmes vagabondes sur ses joues ; son expression touchée avait laissé à nouveau place à un large sourire. « Merci, merci mille fois. » La belle déposa une main légère sur la joue du Belikov, détaillant le bleu profond de ses yeux. « Personne ne m’a encore rien offert pour le bébé … Tu est le premier à y penser. Tu n’aurais pas pu mieux choisir, merci merci merci ! » répéta-elle en déposant un ultime baiser sur la pommette saillante du chasseur. Retombant sur ses pieds, elle se saisit de l’élégant collier avant de le tendre à Sergei, maligne. « Tu m’aides à le mettre. »
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MessageSujet: Re: (fst - roos) you are the fire to my thoughts   (fst - roos) you are the fire to my thoughts Icon_minitimeJeu 22 Sep 2016 - 18:39



Kiss him.
Kiss him as if he were Troy and you were born for war.

Pour la première fois de sa vie, Sergei s’était laissé prendre au jeu. A l’instar d’un jouvenceau incapable de faire la différence entre ce qu’il prétendait et ce qu’il ressentait, les limites inflexibles de ce qu’il se devait d’éprouver pour la Bristow semblaient s’être rompues sans qu’il n’en prenne conscience. Pris dans ses travers, monstre de glace se sentant fondre sous les prunelles toujours au printemps de la brune, elle était la première à avoir su l’atteindre de cette manière-là. Danseuse étoile s’étant invitée entre les monts escarpés protégeant son myocarde, il l’avait vu se créer une place au milieu de son thorax avec la fièvre et la ténacité d’une bête n’acceptant pas le refus. C’était ainsi qu’il s’était pris à inclure Roos dans l’équation de sa vie, la belle s’infiltrant en sa chair sans même avoir besoin de lutter pour se créer une place. A croire qu’il y avait toujours eu un trou à l’endroit qu’elle avait clamé être sien, comme si elle récupérait un espace lui revenant de droit, s’intronisant reine du cœur d’un chevalier prêt à devenir fou à ses pieds. Observateur silencieux, le Belikov contempla avec délectation la fresque mouvant le long des traits de la jeune femme, les émotions qu’elle ressentait caressant les courbes de son visage dans une danse que lui seul pouvait comprendre. Homme trop réservé que pour offrir à tous la complexité des émotions qu’il ressentait à voir, son regard pourtant ne pouvait mentir alors qu’il couvait la force de la nature serrant l’écrin contre son cœur en le fixant en retour. Peut-être que s’il en avait eu plus l’habitude le chasseur aurait souri, dévoilant à tous sa dentition parfaite et l’étendue du plaisir s’agitant en ses entrailles alors qu’il se gorgeait d’arriver à satisfaire la jeune femme. Toutefois, penaud un instant face à l’absence de réaction d’une Bristow un instant plus tôt clairement excitée, le russe un peu rustre ne put s’empêcher de s’expliquer tant bien que mal. Ses mots porteurs à la fois d’excuses et d’anticipations face à la réaction de sa belle. Les embruns ayant envahis les prunelles de Roos ne rassurèrent pas le roc russe qui s’imaginait une autre réaction face à ce geste de sa belle. Comblant le silence de ses mots tant bien que mal, à croire qu’il tentait de colmater une fuite au niveau de son cœur, seul les lèvres de la Bristow l’intimant au silence arrivèrent à pleinement rompre le fil de ses pensées. Déchiré entre la gêne qu’il ressentait a ainsi se dévoiler en public, Roos pendue à son cou, la seule chose que Sergei arrivait à comprendre était ce feu qu’elle lui insufflait sans même y penser. Se consumant contre les lèvres de la jeune femme, sa main droite vint naturellement se poser au niveau de sa taille, soutenant celle tenant sur la pointe de ses pieds afin d’égaler sa grandeur. Une vague de soulagement fini d’emporter les derniers doutes du géant alors que sa moitié s’exprimait finalement. Incapable de retenir le simplement étirement de ses lippes adoucies par leur baiser, le russe aurait dû se demander s’il ne souriait véritablement jamais, ses lèvres s’étirant presque toujours imperceptiblement autour de l’ouragan dans ses bras. La contemplant autant qu’il était contemplé en retour, rien de plus que du silence coincé fermement sur le bout de sa langue, le Belikov ne se souvenait pas avoir jamais été aussi à l’aise à proximité d’autrui. Tellement à l’aise que l’idée de se fondre dans l’autre paraissait un sort tellement désirable que son cœur se serait à l’idée de devoir passer la soirée à lui faire face et non la serrer dans ses bras. Fondant sous la main de la jeune femme, il n’aurait su mettre le doigt sur l’instant où cette dernière avait su l’apprivoiser. Néanmoins, cela faisait déjà longtemps qu’il lui appartenait entièrement sans même l’avoir admis. Lion défait par les lèvres de la brune, il ne pouvait camoufler cette ferveur imprimée en ses prunelles lorsque cette dernière se détourna de lui pour récupérer l’écrin après l’avoir embrassé avec pudeur et tendresse sur la pommette. Il n’était rien de plus qu’un lionceau ayant encore à faire ses dents lorsque la brune s’invitait dans son système, celle-ci arrivant à faire de la bête un animal inoffensif. Avec soin, le chasseur récupéra le collier entre ses doigts, ceux-ci plus habitués à la rudesse des tâches ingrates qu’il faisait qu’à la manipulation d’objets délicats. Il attendit un instant que Roos se retourne, une fois que celle-ci lui tourna le dos s’affairant à placer les infimes maillons autour de son cou. Sans difficultés, il referma le loquet, laissant ses mains glisser le long de la chaine pour s’assurer qu’elle soit bien mise, ses doigts traçant des sillons enflammés le long de la chair de la brune. Ses mains s’arrêtant au niveau des épaules de la Bristow, il se pencha légèrement vers la belle, ses lèvres à proximité de l’oreille droite de cette dernière afin d’annoncer à cette dernière sur le ton d’une sentence : « Si le bébé n’a pas encore reçu d’autres cadeaux, il faudra que j’en trouve d’autres. » Même si le russe ne possédait à sa mémoire que les bribes d’une enfance en la compagnie de sa famille, ce dernier savait l’importance que celle-ci possédait. Il ne pouvait nier l’étendue de cette ferveur qu’il ressentait pour les siens qui n’étaient plus. Il pouvait encore moins ce nier ce désir égoïste qu’il ressentait à vouloir être leur famille. « Même si je suis sûr que tu as déjà acheté plus que ce qu’il n’en fallait par toi-même. » Libérant Roos de sa prise, il tira la chaise de cette dernière afin de l’inviter à s’asseoir. « Avec toi le bébé ne manquera jamais de rien. » Une fois qu’il l’eut aidé à s’installer, il s’assit en face de la Bristow retrouvant les prunelles presque transparente de cette dernière, submergé par cette assurance qu’il possédait en sa compagnie.

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