Sujet: (emma) - so come rain on my parade Mer 10 Fév 2016 - 19:43
Ulysse & Emma ₰ so come rain on my parade.
'Cause I want to feel it, come shove me over the edge 'cause my head is in overdrive... I'm sorry but it's too late, & it's not worth saving. So come rain on my parade. I think we're doomed. ▲BMTH
C'était même bizarre qu'Ulysse soit appelé à cette heure là par Emma. Clairement, Emma était la fille la plus studieuse qu'il connaissait actuellement. S'il devait la définir, ça serait, oui, cette fille qui a toujours le nez plongé dans les bouquins à réviser, à tenter d'en savoir toujours plus. C'était un bon job de bosser à la bibliothèque universitaire, ainsi le pauvre gamin pouvait rencontre des gens qui lui ressemblait. Des gens qui bosser pour une raison, qui avait un but, qui avait envie de croire que la vie ne se résumait pas qu'à l'argent des gens. C'est peut-être aussi le fait que son père ne les ait jamais pousser qu'il fut un si bon travailleur. Ulysse se voyait bien s'en sortir sans l'argent de Papa.
Ils s'étaient vus plusieurs fois au lieu de travail du jeune homme, puis il s'était décidé, s'il pouvait se faire une amie en plus, pourquoi pas ? Il l'avait invité à boire un café, il voulait en savoir plus sur ce qu'elle bossai tout le temps à la fac. Peut-être même se seraient-ils trouver des points communs. Et c'est cette obstination qui les habiter, c'est cette curiosité de tout qui les avait réuni. Maintenant qu'il la connaissait mieux, il savait pertinemment qu'elle n'aimait pas les soirées étudiantes et qu'elle n'était pas du genre à boire à démesure, ni même à boire tout court, à la réflexion faite. La voix d'Emma s'était faite trop brouillon lors de ce court appel et Ulysse avait rapidement compris. Cela avait fait ressortir ce côté protecteur et super-héros qu'il aimait avoir.
Ce soir, même s'il avait coupé les ponts avec son père, il ne l'avait pas fait avec la jeune femme. Il entendait déjà les décibels dans la rue. Elle était là, assise sur le perron totalement torchée. Et pour qu'Ulysse, le maître en la matière, pense ça d'elle, c'était que la jeune femme n'y avait pas été de main morte. Loin de lui la pensée de lui demander, pourquoi elle l'avait contacté lui, il s'en foutait. Il préférait toujours venir aider ses amis plutôt que de les laisser se débrouiller et de les voir en première page du journal demain matin. « Et bien, t'as pas le nez plongé dans tes bouquins ce soir, à ce que je vois. » Il s'inclinait alors devant elle, une de ces belle révérence, avec ce petit sourire espiègle qui le qualifier si bien, mi moqueur, mi candeur. Elle était là, à mi temps dans ce monde, à mi temps dans le sien. Il la regardait, c'était comme regarder une personne qui lutte entre rester réveiller et dormir. Elle était paisible en un sens et totalement perturbé dans un autre. Il n'y avait pas de juste milieu. « T'es prête pour rentrer chez soi, cendrillon ? » Il lui tendit la main, afin de savoir dans quel état elle était réellement.