Sujet: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis] Dim 8 Nov 2015 - 14:01
What the fuck is going on ?
Rafael DeMaggio & Alexis Johnson
Radcliff était probablement la ville la plus étrange qui soit. Perdue au fin fond du Kentucky, on aurait pu la penser tranquille, sans histoire, d'un ennui sans nom... Le genre de ville dont on aurait pu dire « il ne s'y passe rien » en levant les yeux au ciel. C'aurait du être le coin détesté de ses habitants, le genre de trou paumé où personne ne va ne serait-ce que pour passer des vacances, de peur de se voir crever d'ennui au bout de deux jours. Alors oui, Radcliff aurait pu être ce genre de petite ville américaine comme il y en avait des centaines. Et pourtant... Une chose faisait de cette endroit le coin le moins sûr du pays à l'heure actuelle.
Les mutants. Les dégénérés, toute une bande de monstres capables de faire exploser un bâtiment d'un claquement de doigts ou encore de vous plier à leur volonté en quelques mots sournois. On aurait pu croire d'ailleurs que les gens sains, les bien portant sans gêne défaillant se seraient rebeller contre ça pour empêcher les mutants de se multiplier... Mais c'était plutôt l'effet inverse qui se produisait. Depuis qu'on leur avait accordé le droit de vivre comme les autres, ils étaient devenu l'objet de curiosité et de sympathie, certains se pensaient altruiste en tentant d'aider la population grâce à ce qu'ils appelaient leur « don », et ils tentaient de se fondre dans la masse en clamant haut et fort leurs différences. Seulement, tous les habitants de la ville n'étaient pas dupe, et Rafael faisait partie de ces incrédules.
A ses yeux, qu'un dégénéré soit en mesure de lui exploser la cervelle d'un claquement de doigt ou de soigner un cancer en deux minutes, c'était la même chose. Ça restait une cible à abattre, une proie qui n'avait rien d'humain et ne méritait aucune clémence. Tout ce qui allait à la l'encontre de la logique et de la rationalité n'avait de toute manière pas sa place dans ce monde. Aussi les traquait-il depuis maintenant des années, formaté dès l'enfance pour devenir un monstre sanguinaire dont le seul but réel dans la vie était de comptabiliser le nombre de mutants abattus. Il avait embrassé la cause des hunter depuis trop longtemps pour revenir en arrière ou pour que qui que ce soit songe à le faire changer d'avis. Et sa récente altercation avec l'un de ces mutants n'allait certainement pas l'aider à ouvrir les yeux. Surtout lorsque l'on savait que le dégénéré en question était son propre fils, partageait son sang, son nom... Son patrimoine génétique. Une épine fichée dans son pied, un fruit pourri encrassant le noble arbre généalogique des DeMaggio ; Voilà ce qu'était Cesare aux yeux de son père. Il avait cessé d'être fier de lui le jour où il avait appris son odieuse dégénérescence. D'un autre côté... Rafael n'était pas réputé pour être particulièrement aimable, affectueux, paternel, tendre... Tous ces adjectifs, il leur riait au nez en répondant que seule la force comptait. Et pour être fort, on mettait de côté son humanité pour ne pas avoir à regretter ou culpabiliser sur quoi que ce soit.
Ce matin-là, Rafael avait donc quitté son domicile pour se rendre à l'hôtel de ville, afin d'assister à l'une des interminables réunions des élus et de quelques chasseurs mécontents des décisions du maire. Ce qu'il allait faire là-bas ? Probablement rester debout les bras croisés en attendant qu'ils terminent de débattre, soupirant et levant les yeux au ciel en les voyant se chamailler comme des cons plutôt que d'agir. Rafael n'était ni un diplomate de comptoir, ni un abruti cherchant à calmer le jeu avec des mots. Sa solution à lui était simple : Réunir tous les habitants de la ville, les soumettre à nouveau au dépistage, et mettre une balle dans le crâne de tous les porteurs du gêne mutant. Et il se foutait bien qu'il y ait des enfants ou des vieillards dans l'histoire, un dégénéré restait un dégénéré.
Par pure paresse de conduire, il avait laissé sa voiture au garage pour gagner la station de métro la plus proche. Station bondée, bruyante, étouffante, qui lui donnait à chaque fois envie de les canarder un à un pour les empêcher de se précipiter dans la première rame venue comme si leur vie en dépendait. Bande d'idiots... Toujours prompts à se masser dans un espace minuscule, la sueur des uns et des autres collant à leur peau... La disparition de tout espace vital, les imbéciles qui racontaient leur vie pathétique au téléphone, en faisant profiter tout le wagon... Etait-il nécessaire de préciser que Rafael regrettait déjà de ne pas avoir pris sa voiture ? Il éprouvait une aversion presque pathologique pour les foules, non pas par peur, mais bien par agacement pur. Le simple fait de voir un groupe d'humains lui barrant le passage suffisait à le mettre sur les nerfs.
Aussi, lorsqu'il parvint enfin à se glisser dans une rame de métro en jouant des coudes, il poussa un soupir de soulagement en s'appuyant contre les portes fermées. Le train s'ébranla et commença à prendre dans la vitesse dans les tunnels, filant à toute allure vers le centre ville. Et tout aurait pu parfaitement bien se passer si, brusquement, le freinage d'urgence n'avait pas été enclenché. Le roues crissèrent sur les rails dans un vacarme insupportable, tandis que tous les voyageurs restés debout dérivaient vers le fond du wagon sans parvenir à se raccrocher à quoi que ce soit. Chacun y mettait d'ailleurs du sien en hurlant, comme si le fait de s'égosiller allait les aider à se relever... Faisant partie de ceux qui n'avaient pas trouver où poser leurs fesses, Rafael ne dut son salut qu'à ses réflexes. Il parvint de justesse à se rattraper à la barre d'appoint de la porte, fermement campé sur ses deux jambes. La lumière s'éteignit, faisant d'autant plus râler les passagers et soupirer le chasseur. Dans le noir complet, il ne la vit pas arriver.
La jeune femme le percuta de plein fouet, lui coupant la respiration. Il en lâcha la barre métallique et tomba à la renverse, se cogna la tête contre le siège derrière lui. Il poussa un grognement de douleur en sentant les blessures infligées par Cesare le lancer sournoisement, ce qui ne fit qu'accroître un peu plus sa mauvaise humeur.
- Ça va, j'vous dérange pas, j'espère ? Grommela-t-il à l'attention de la demoiselle.
Puis, se souvenant que ce n'était certainement pas sa faute à elle si le métro s'était brusquement arrêté, il la repoussa doucement en tentant une approche plus... Civilisée.
- Rien de cassé ?
acidbrain
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Sujet: Re: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis] Lun 16 Nov 2015 - 12:08
What the fuck is going on?
Rafael et Alexis
Pour aller au magasin, il lui fallait soit y aller en courant, soit prendre la voiture, soit prendre le métro. C'est en se levant ce matin qu'elle sut qu'elle allait prendre le métro, pas assez dormi pour faire une bonne course en ayant une bonne foulée et aujourd'hui, elle n'avait pas de livraison à faire, ni même de courses, donc, on va pas prendre le truck pour rien. Elle s'était levé d'un bon pied, de toute façon, la blondinette ne connaissait pas trop les jours sans, c'était plutôt les soirs sans. Et dès qu'ils arrivaient, c'était assez mauvais pour elle. Son verre n'était jamais très loin dans ces moments là.
En tout cas, après s'être préparé en conséquence d'un avril frais, Alexis marcha jusqu'au métro et s'amusait encore à voir la fumée blanche sortir de sa bouche à chaque fois qu'elle respirait. Oui, il n'en fallait pas beaucoup à la Johnson pour être heureuse, mais c'était la même chose dans l'autre sens. Le métro était encore bondé et elle savait bien qu'elle devrait s'infiltrer là-dedans coûte que coûte. Certes, elle n'était pas grosse, mais il y avait si peu de place dans ce petit endroit confiné que ça la rendait un peu claustrophobe.
La blonde n'aimait encore moins cette odeur difficile à reconnaître, un mélange de trop plein de chose. Alors, elle s'était confinée dans son énorme écharpe. On voyait à peine ses yeux à cause de ses cheveux qui lui tomber dans les yeux. Ne pouvant bouger, elle secouait la tête comme elle le pouvait, mais elle n'arrivait pas à s'en défaire et tout à coup. Crissement de roues, mouvement des gens qui n'étaient pas accrochés aux barres prévues à cet effet et comme des quilles, elle les vus tombés, puis quelqu'un s'étala contre elle et vu son peu de force elle fut entraîné à son tour.
Sa tête cogna contre l'un des sièges et elle cria de douleur. Une personne s'écrasa sur elle et rebelotte, la tête dans le siège, enfin, le front. Tout le monde ou presque était par terre et elle tentait de se relever, mais elle était obligée de pousser les personnes ou de s'appuyer contre eux. Recevant volontairement ou non, des coûts de part et d'autres. Elle n'avait pas sentit qu'en tombant, elle avait entraîné un homme avec elle, faisant presque exactement la même chute. Elle était quasiment sur lui et elle secoua sa tête lorsqu'il lança un « ça va, j'vous dérange pas ? ». Se remettant droite, elle le regarda incrédule pliée de douleur, que ce soit à la tête ou dans le dos, elle avait reçu un pied certainement à cet endroit. Elle pausait une main sur son front et elle sentit quelque chose de chaud et de liquide au niveau de son arcade. Du sang, super ! En plus d'une putain de bosse, elle allait peut-être avoir besoin de point de suture. C'est vrai que comme ça, tu vas draguer des masses ma fille. C'est pas comme si j'avais eu la main bandé le mois précédent. Tout ça, lui donnait un air affligé et en colère sur son petit visage qui n'avait pas l'habitude d'être froncé de la sorte. L'homme se rectifia : « Rien de cassé ? ».
Elle tâta les autres parties de son corps avant de lui lâcher un « Juste l'arcade en sang, mais non, rien de casser. Désoleé. » Sa voix était comme rude et polie à la fois. Ses dents étaient serrées et elle voulait stoppé toutes les douleurs qui la prenait de part et d'autre. Elle choppa la main de l'homme pour rester en équilibre car elle vacillait, puis la relâcha en se posant contre l'une des barres. « Je vais tué le connard qui m'a niqué le dos... » murmura-t-elle, regardant les gens autour d'elle d'un regard noir.
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Rafael DeMaggio
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Sujet: Re: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis] Dim 27 Déc 2015 - 2:04
What the fuck is going on ?
Rafael DeMaggio & Alexis Johnson
C'était bien le moment, vraiment... Bien la journée pour qu'un métro décide de tomber en panne... Décidément, Rafael n'était ni fait pour les foules, ni pour les transports en commun. Tout ce qui impliquait d'autres êtres humains lui donnait passablement l'envie de tirer dans le tas et de constater les dégâts avec un sourire satisfait aux lèvres. Seulement ça, c'était mal vu, en règle générale. Et le voilà qui se retrouvait le dos fracassé contre une barre en métal, et la respiration coupée par la jeune fille qui lui était tombée dessus. Après avoir pesté après elle, il avait finalement joué la carte de l'hypocrisie pour s'enquérir de son état de santé. Apparemment, elle était en plus piteux état que lui... Son arcade sourcilière était fendue, et du sang s'écoulait sur sa joue jusqu'à son menton. Elle aurait probablement besoin de quelques points de suture, si tant est que le métro reparte à un moment.
Pour l'heure, tous les voyageurs reprenaient leurs esprits, s'entraidant comme ils pouvaient et se demander les uns les autres ce qui avait bien pu se passer. Ca c'était une bonne question... Que s'était-il passé ? Un accident voyageur ? Un obstacle sur la voie ? Quelle serait l'excuse des services de transports, cette fois-ci ? Rafael poussa un profond soupir résigné et fouilla dans la poche intérieur de sa veste pour en tirer un paquet de mouchoir qu'il tendit à la demoiselle qui s'était écrasée sur lui.
- Non attendez... Je vais vous aider...
Finalement, il tira un mouchoir du paquet et l'appliqua doucement sur la plaie de la demoiselle.
- Appuyez fort sur la blessure pour arrêter l'hémorragie... J'ai peur que vous n'échappiez pas à un petit tour aux urgences, en revanche. Vous aurez besoin de quelques points de suture. Vous avez un nom ?
Bien sûr qu'elle avait un nom, quelle question ! Et pourquoi avoir posé la question alors qu'il savait pertinemment qu'il s'en fichait royalement ? Ah oui. Pour avoir l'air poli et correct. Seulement pour l'heure, c'était plutôt l'arrêt du métro qui le préoccupait. La rame sembla soudain s'ébranler dans un fracas métallique, puis s'arrêta à nouveau brusquement. Faux espoir... Pire encore, les lumière s'éteignirent d'un coup, sans prévenir. Comme c'était à prévoir, tout le monde se mit à geindre, à hurler, on entendit un enfant pleurer et sa mère tenter de le calmer... La panique, voilà ce que c'était. Rafael se retint de tous les faire taire en hurlant plus fort que tous les autres voire en tirant une balle dans le plafond, et se contenta d'un claquement de langue agacé. Cette manie qu'avait le commun des mortels de paniquer pour un rien avait le don de profondément l'irriter. Un grésillement dans les enceintes de la rame attira l'attention de Rafael, qui tendit l'oreille pour tenter de comprendre ce que pouvait tenter de leur communiquer le conducteur, mais il y avait bien trop de parasites et de craquements pour qu'il puisse comprendre quoi que ce soit.
- Gardez tous votre calme ! Inutile de paniquer, ce n'est pas ça qui fera redémarrer le train !
Il avait parlé d'une voix forte, ferme, et avait réussi au moins à calmer la plupart des voyageurs. Le gamin continuait de pigner et les discussions allaient bien train, mais au moins plus personne ne hurlait. Lorsque les lumières se rallumèrent enfin, Rafael avait toujours la main posée sur son glock, lequel était accroché à sa ceinture. Si ça le démangeait ? Bien sûr, comme n'importe quel américain en situation de stress ! Il se tourna finalement vers la jeune femme qui lui était rentré dedans.
- Ca va mieux, votre tête ? Combien voyez vous de doigts ? Il en brandit alors trois sous les yeux de la jeune femme. Ce serait embêtant que vous ayez un traumatisme crânien... Et... Vous êtes sûre que tout va bien ?
Elle était pâle comme un mort, et Rafael se demandait soudain si tout ça n'avait pas eu raison des nerfs de la jeune femme... C'était bien le moment, tiens !
acidbrain
Spoiler:
HRP : Pardon pardon pardon pour le retard, j'suis inexcusable...
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Sujet: Re: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis] Dim 3 Jan 2016 - 21:11
What the fuck is going on?
Rafael et Alexis
Un métro, une journée qui commençait et apparemment, elle commençait mal. La chute n'avait pas été de tout repos pour elle. Son corps voulait se barrer à toute jambe de cet endroit si confiné et si peuplé. Le fait n'était pas qu'elle n'aimait pas les autres, le fait est qu'elle n'aimait pas être entouré de personnes aussi stressées. La moindre perturbation dans le quotidien de la belle blonde était vécue comme un tsunami. Déjà qu'elle n'aimait pas être dans un endroit sombre, la coupure de courant qu'il y avait eut l'avait fait d'autant plus stressée. L'allée, les ténèbres, l'attaque. Elle n'en montrait rien mais son comportement montrait des signes de stress évident, comme le fait qu'elle bougeait ses doigts les uns contre les autres pour avoir la douce musique d'un tintement dans ses oreilles. Calme. Calme. Calme.
Un homme prit de ses nouvelles, elle ne comprit pas pourquoi, puis elle se rendit compte que c'était cet homme qui avait rendu sa chute moins douloureuse. Son teint si pale devint alors légèrement rosé. « Désolée... » sa voix était limite sourde sous tous ces paroles qui émanaient de toutes les parties du wagons. Elle le regardait dans les yeux lui montrant qu'elle lui adressait la parole. Puis elle le détailla, il était séduisant, il semblait à la fois le plus calme et le plus orageux, une sorte de mystère. Elle ne sentit pas le sang coulait mais lui oui. Il sortit un mouchoir pour elle mais le garda pour lui. Il sortait dont ne sait où, sa vision était brouillée. « Non attendez, je vais vous aider... » Aussi étrange soit-il, il n'appréciait pas la blonde mais l'aider. Il y avait quelque chose de paradoxal chez ce personnage, elle le ressentait, mais elle n'était pas prête à vouloir percer quelqu'un à jour. Elle exécuta ce qu'il lui demandait, on appuie. Et grimace. Le visage se fendait dans la douleur et il lui avoua qu'elle irait faire un tour à l'hôpital. Sérieusement, pensa-t-elle, je vais louer une chambre là-bas vu toutes les galères dans lesquelles je me fous. La main, ensuite la tête. Ils vont encore me cataloguer... « Alexis. » dit-elle plus fort qu'à son habitude pour qu'il puisse l'entendre. Elle comprenait bien à son visage fermé qu'il ne faisait ça que pour la politesse, alors, elle ne lui posa pas la question en retour, de peur de s'accorder des foudres.
Ils n'avaient pas d'information sur le fait que la rame se soit arrêtée si brusquement. Etait-ce une panne technique ou un chaos sans précédent. Tout ce que la blonde ne voulait pas entendre c'était ce fameux mot qui faisait de sa vie un enfer… « Mutant. » Un branlement, la rame reprit puis s'arrêta aussi nettement que la première fois. La lumière s'éteint et les souvenirs d'Alexis remontèrent comme lors d'un tsunami. Elle savait qu'il était devant elle, elle devait savoir qu'elle n'était pas seule dans cette ruelle sombre. Alors elle allongea son bras pour saisir une partie du corps de l'homme. Ce fut son flan certainement. Tout le monde parlait et elle ne pouvait plus rien comprendre. Sa tête tournait et heureusement pour elle, elle avait saisi cet inconnu. Il avait hausser le ton, il tentait à sa façon de calmer le jeu et tout le monde se tut. Un orateur. Certainement pensa-t-elle. Elle avait sentit qu'il était tout de même assez contracté, c'était ses muscles qui parlaient. Avec un si grand self-contrôle demandé une contrôle parfaite de son corps.
Lorsque la lumière se ralluma, Alexis cligna des yeux, aveuglée par une clarté si soudaine. Il prit de ses nouvelles. Elle ne devait pas avoir bonne mine, il lui montra alors ses doigts et elle vit trouble. « Euh... » ses paupières clignaient. Puis tout redevint assez net, elle le lâcha. « Vous avez peur de quoi… ? Que je vomisse sur vos chaussures ? » Elle n'aimait pas être piégé dans un endroit si confiné. Trop de bruit, trop de ton. L'enfant chialait et elle n'en put plus. Elle regarda alors la mère qui était tout aussi perdue que toute les autres mais elle était une mère, elle se devait de rester calme et de calmer son enfant. Alexis la broya d'un regard avant d'ajouter. « Vous allez le rassurer ou merde ?! » sa voix était glacial. Le sang continuait de coulait sur son visage pâle. C'était le bruit qui la rendait si exécrable. La mère prit alors son bambin dans ses bras. Alexis ne serait jamais mère car elle savait qu'elle ne pourrait pas faire ce geste si doux à un gamin. Elle releva les yeux car la voix grésillait mais tentait toujours de parler dans les hauts-parleurs. Quelques mots sortaient mais aucun ne désignaient la cause de la panne, comme toujours. « Désolé… faire… possible… calme... » Alexis eut alors un rire gutural, un rire froid. « Ils se foutent de la gueule du monde, comment ils veulent qu'on reste calme dans ce putain de tube coincé 20m sous terre ?! » Alexis avait envie de vomir sa haine et son mal mais le regard de l'homme face à elle l'en dissuada. Et aussi son glock.
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Rafael DeMaggio
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Sujet: Re: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis] Sam 27 Fév 2016 - 22:11
What the fuck is going on ?
Rafael DeMaggio & Alexis Johnson
Parfois, Rafael se demandait vraiment pourquoi il faisait des efforts pour être poli ou serviable. Qu'il envoie paître la demoiselle ou lui vienne en aide, elle avait l'air décidée à le prendre de haut. Un rictus crispé s'étira sur les lèvres du chasseur tandis qu'il résistait à l'envie de donner une véritable raison de lui en vouloir à la demoiselle.
- Ça se pourrait, en effet... Mes chaussures ont plus de valeur que vos amabilité.
Il la laissa alors à ses petits problèmes personnels, déterminé à ne pas en plus provoquer une bagarre ou une joute verbale sans queue ni tête. Et visiblement, la demoiselle avait décidé de se faire remarquer. Si entendre un enfant hurler avait le don de mettre Rafael sur les nerfs, il savait aussi que chercher à crier encore plus fort ne le calmait pas, en général... C'était même plutôt l'effet inverse qui se produisait. Sous l'effet de la surprise, l'enfant se tut un instant, avant de se remettre à hurler de plus belle. Rafael leva les yeux au ciel tandis que la mère tentait de calmer l'enfant, et ne pu s'empêcher de répliquer, sarcastique.
- Bien joué, vraiment... Vous avez un don avec les enfants, une vraie mère poule...
Alexis, qu'elle avait dit s'appeler... Pas la meilleure rencontre qu'il ait fait ce jour-là, mais elle avait au moins le mérite de ne pas être en train de pleurer comme la plupart des passagers qui se voyaient déjà enterrés vivants dans un tunnel de métro. A croire qu'ils n'avaient jamais vécu de panne de train... Sa main le démangeait, au chasseur, posée sur la crosse de son revolver, il luttait contre l'envie de tirer une balle dans le plafond pour mettre tout le monde d'accord et les inciter au calme. Ou peut-être dans une vitre, tiens... Rafael s'approcha de la porte vitrée la plus proche et posa ses doigts dessus, avisant la matière dans laquelle elle était faite. Un simple vitrage ordinaire, ni renforcé, ni doublé. Si personne ne parvenait à ouvrir les portes, peut-être qu'il pourrait briser la vitre et tenter une sortie ? A nouveau, les lumières s'éteignirent mais le train resta figé sur place.
- Justement, ce n'est pas en paniquant que vous le ferez redémarrer, réfléchissez, bon sang ! Et venez m'aider...
Il l'attrapa par le bras sans ménagement et brisa la petite vitre derrière laquelle se trouvait un marteau brise glace. Il sortit l'outil et entrepris de briser la vitre de la porte.
- Faites reculer les gens qui se trouvent autour des portes et... Essayez d'avoir l'air calme et aimable, ça les aidera sûrement à ne pas paniquer...
Il n'avait aucun idée de comment sortir du tunnel une fois qu'ils seraient tous sortit de la rame, mais il valait mieux improviser à l'extérieur que de rester coincés ici jusqu'à ce qu'ils manquent tous d'oxygène. Il tendit le bras et, d'un geste sec et violent, abattit le marteau sur la porte. La vitre résista aux premiers coups, mais au bout de quelques tentatives, elle commença à se fissurer. Quand enfin elle se brisa, il interpella Alexis.
- Je vais commencer à dégager les morceaux de verre, allez demander à la mère du gamin si elle n'a pas une couverture ou quelque chose du genre pour pouvoir franchir la porte sans se blesser... Je n'ai pas spécialement envie de rester plus longtemps ici parce qu'il idiot se sera ouvert l'artère fémorale.
En réalité, il se fichait même de savoir si les plus peureux choisiraient de rester là... Ou si certains se perdraient, tant qu'il n'était pas impliqué. Une fois qu'il aurait mis un pied dehors, ça serait chacun pour soi.
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Sujet: Re: What the fuck is going on ? [Ft. Alexis]